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Mais que suis je devenue ?

Installée confortablement dans le taxi qui l’emmène a l’aéroport Charles De Gaulle, Frédérique ne peut s’empêcher de sourire en pensant à la tête qu’elle faisait, il y a un an, jour pour jour. «C’est fou comme j’ai pu changer en une année. J’étais tellement angoissée rien qu’à l’idée de venir vivre dans une ville que je n’avais pas choisie et qui parle une langue qui m’est étrangère. Quitter mes amis, mon travail et mon petit train-train bien confortable fut si douloureux. C’était comme si je m’étais perdue et que je n’arrivais plus à me retrouver ».
Habiter un jour à New York n’avait jamais traversé l’esprit de Frédérique, le rêve américain n’est pas le sien. C’est pourtant en plein mois de septembre qu’elle atterrit à JFK avec son mari, une partie de leur vie bien pliée dans leurs bagages. Paul, avocat d’affaires dans l’un des cabinets les plus huppés de Paris, vient d’être transféré pour une durée de deux ans dans la maison mère sur Madison Avenue. Frédérique, très réticente lorsque cette opportunité s’est présentée à eux, a fini par accepter. Elle aime voir Paul heureux comme un enfant. Elle avait prévu de s’arrêter de travailler pour s’occuper d’un projet qui leur tenait a cœur, fonder une famille, mais «c’est d’un petit garçon de 31 ans dont je vais m’occuper maintenant» soupire-t’elle.
Six mois ont passés quand ils viennent me voir. Leur couple est en crise. Paul vit une expérience formidable et profite de chaque instant à fond, alors qu’au même moment Frédérique est méconnaissable, tant elle se sent triste, seule et inutile. «Et comme si ce n’était pas tout, je me trimballe une culpabilité infernale car je suis bien consciente que beaucoup de gens aimeraient être à ma place. New York est une ville qui offre tant de possibilités et nous avons les moyens de tout nous offrir ou presque».
«Lorsque nous avons été invités à regarder un match de football américain chez l’un des collègues de mon mari, j’ai senti que cela pouvait être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Cette soirée est le symbole de mon malaise depuis que je vis ici. Avoir ce terrible sentiment de ne pas appartenir et de ne pas faire partie du groupe, sans être vraiment sur d’en avoir envie. Tout le monde se connaît, tout le monde rigole, Paul le premier, et moi, je reste seule dans mon coin. Les femmes viennent me voir et essayent d’être sympa en me posant des tas de questions que je trouve stupides même si je n’en comprends que la moitié. De toute façon, ce n’est pas important, ma tentative de réponse se noie dans la question suivante. Regarder le match est une punition, et lorsque les pubs apparaissent à l’écran, tous les invités disparaissent à la cuisine, sauf moi qui les trouve plutôt amusantes. Cet étalage de nourriture est obscène, le gâteau en forme de terrain de football est ridicule, et pourtant ils trouvent tous ça «fabulous». On touche le fond lorsque tout le monde se lève, debout devant la télé et la main sur le coeur, lorsque l’hymne Américain se retrouve beuglé par une chanteuse pop de pacotille. Mais qu’est ce qui m’arrive, je n’ai jamais été si négative de toute ma vie ! Ou suis-je et que suis-je devenue ? »
Paul est abattu. «On ne sait plus quoi faire pour s’en sortir et un ami nous a suggéré d’essayer le life coaching avant d’aller voir un psy».
Frédérique a un gros manque de confiance en elle qui a dû sûrement s’exprimer aussi en France. Cela lui donne une image déformée de la réalité. Au lieu de savoir d’où cela vient et comment faire pour le corriger, j’ai juste envie de lui apprendre à vivre avec. Et avec le support inconditionnel de son mari, je suis plutôt optimiste. Bien sûr, il a fallu casser quelques barrières psychologiques et cela ne s’est pas fait en un jour. C’est en insistant sur ce qui la faisait vibrer que le regard de Frédérique commença à changer.
«À Paris, j’avais mes cours de danse et mes cours de yoga où j’étais plutôt bonne. J’étais aussi inscrite dans un club de lecture où l’on échangeait nos avis sur les sorties des nouveaux livres, c’est d’ailleurs là où j’ai rencontré ma meilleure copine. J’aime avoir mes amis autour de moi et faire des dîners à la maison où l’on refait le monde jusqu’au bout de la nuit, ça c’est la Frédérique que je connais». Et alors ? «Oui je vois ou vous voulez m’emmener» dit t’elle amusée. «Pourquoi ne pas juste essayer de reproduire ma vie en France mais à la sauce américaine, et voir ce que ça donne. Je m’en sens très capable. J’ai toujours voulu apprendre la danse country et je vais m’y mettre. Il y a aussi des cours de yoga tout près de chez moi, un peu de relaxation et de méditation me ferait le plus grand bien». Quoi d’autre ? «Je dois m’améliorer en anglais et il y a un cours à l’alliance française où l’on n’utilise que des romans classiques américains, ça me correspond bien. Et au lieu de râler d’office sur les amis de Paul, je devrais faire un dîner comme à Paris avec eux, sans idée préconçue». Frédérique est enfin sur le chemin de sa nouvelle vie New Yorkaise.
Alors que le taxi est presque arrivé à destination, elle se blottit dans les bras de Paul, heureuse que les efforts consentis l’année dernière aient autant payés. Leur vie est maintenant en phase. Leur couple est solide comme avant, sinon plus. Ils ne se cachent plus rien, enfin presque. «Jeudi matin, je vais chez le docteur, mais je crois bien que je suis enceinte» ne peut s’empêcher de sourire Frédérique. La boucle est bouclée.
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrai dans cette rubrique

Nicolas et Carla en mission à l'étranger

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Elaine Sciolino, dans le New York Times, titre sur la “diplomatie réservée” (demure diplomacy). La diplomatie réservée, c’est celle pratiquée par Carla Bruni, lorsqu’elle est en voyage officiel, par exemple au Burkina-Faso la semaine dernière pour visiter des hôpitaux et des orphelinats. A cette occasion, la journaliste se fend d’un portrait people et intime de la première dame de France. Elle raconte que cette dernière adore Sean Connery, prépare à manger à son fils tous les midis, surveille la ligne de Nicolas Sarkozy, entre autres petites choses de la vie. Surtout, Elaine Scioliono souligne sa transformation de femme libre des beaux quartiers en ambassadrice du politiquement correct. Jusqu’à présent, le résultat est positif: une cote de popularité inégalée en France et à l’étranger, faisant d’elle la meilleure égérie du soft power français. Mais il lui manque encore quelque chose de crucial: l’expérience du terrain humanitaire. De la bonne volonté, mais des progrès à confirmer… conclut la journaliste.
De son coté, Nicolas Sarkozy était en Irak. Amir Taheri, chroniqueur au New York Post, revient sur sa visite surprise à Bagdad dans une analyse publiée dans un blog spécialisé sur les questions sécuritaires, une visite qu’il qualifie à deux reprise “d‘historique“. Après les longues années pro-Saddam sous la présidence de Jacques Chirac, c’est enfin le signe d’un changement visible, sinon un bouleversement, dans la politique étrangère de la France à l’égard de l’Irak. Amir Taheri se réjouit que le président français ait décidé de faire de l’Irak un véritable partenaire, et de l’aider à se reconstruire stratégiquement. Dans le New York Times en revanche, les correspondants Marc Santora (à Bagdad) et Alan Conwell (à Paris) font entendre un autre son de cloche. Pour eux, derrière le discours de bon samaritain de Nicolas Sarkozy, se cachent des enjeux économiques considérables, dont l’acteur coté irakien se nomme pétrole et coté français Total. Sur le plan diplomatique, ce voyage est l’occasion pour l’Irak, et son nouvel allié français, de sonner la fin l’hégémonie américaine sur la région.
Un autre cheval de bataille diplomatique de la présidence française s’appelle l’OTAN. Selon Léo Michel, chercheur à l’Institut National des Etudes Stratégiques, et dont l’analyse est publiée dans Newsweek, le défi de Nicolas Sarkozy est d’arriver à faire comprendre et accepter sa politique de “normalisation” (i.e le retour de la France dans la commandement intégré de l’OTAN) sans trahir la mémoire du général De Gaulle. L’expert et le président français s’accorde sur un point: il n’y a pas de contradiction entre l’Alliance Atlantique et une défense européenne. Une autre chose est sure pour Léo Michel: non seulement personne ne se soucie plus de la “Grandeur de la France”, mais surtout aucun pays ne se souvient si la France boycotte ou non telle ou telle instances dirigeantes de l’OTAN. La conclusion de ce dernier est donc limpide: dans ces conditions, autant coopérer, et mettre ses compétences, et celles de la France en matière militaire sont non négligeables, au service de la défense atlantique, et des grands défis du 2Ième siècle.
Après les enjeux mondiaux et européens, retour sur le terrain pour Nicolas Sarkozy, et ce terrain n’est ni très glamour ni très accommodant, explique Tracy McNicoll dans Newsweek dans un article sur le repos dominical. Comme beaucoup de journalistes américains, elle s’indigne que ce soit “contre la loi de travailler le dimanche” et n’a pas de mots assez durs contre les 35 heures. Surtout, elle souligne leur absurdité: puisque les exceptions sont de plus en plus nombreuses pour contourner cette loi, les 35 heures ne sont devenues rien d’autre qu’un imbroglio juridique, à mi-chemin entre le casse-tête et le secret de polichinelle. Mais les élites françaises, de droite comme de gauche, défendent une utopie sociale dépassée. C’est ainsi que Sarkozy s’est vu obligé de vider de sa substance la loi sur le travail le dimanche pour ne pas s’attirer les foudres de sa propre majorité. Pour elle, plus qu’à un problème économique, c’est à un problème d’attitude que la France est désormais confrontée.
Passage à une chronique société avec le Washington Post et Edward Cody qui titre sur la popularité grandissante du PACS auprès des couples hétérosexuels. Présenté comme la “voie du milieu” entre concubinage et mariage, le PACS est victime de son succès. La première raison invoquée par les couples pacsés pour justifier leur choix: des avantages fiscaux. Ils ne veulent pas de l’engagement du mariage, mais rejettent la précarité de l’union libre, notamment en cas de décès et d’héritage. En cas de séparation, le PACS épargnent les nouveaux célibataires de procédures de divorces couteuses et longues. Mais pour Edward Cody, le succès du PACS est à double tranchant. Si il signifie que ce dernier a été acceptée dans les mœurs françaises, au bénéfice à long terme des couples homosexuels; il marque le déclin de l’institution du mariage et de longues traditions familiales.

Exclusif: Kisan présente la nouvelle collection de Jérome Dreyfuss

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La boutique Kisan, située dans SoHo, vous invite à venir découvrir vendredi 20 février la collection été 2009 des sacs Jérôme Dreyfuss.
Pour célébrer en beauté la mode et le style français, Kisan organise de 6 à 8pm un cocktail en présence du créateur, surnommé “l’enfant terrible de la mode française”.
C’est en effet avec audace et un certain sens de l’élégance décalée que Jérôme Dreyfuss a su s’imposer, d’abord dans l’univers parisien à partir des années 2000 (alors qu’il n’a qu’une vingtaine d’années!), puis maintenant à l’étranger.
Avec humour et tendresse, le jeune styliste s’adresse “aux femmes à la recherche de compagnons fidèles” et donne à chacun de ses sacs le prénom d’un beau célibataire (entre Diego, Ricky et Boris, la tentation est grande).

Jérôme Dreyfuss: Nouvelle Collection

Vendredi 20 février.
Cocktail de 6 à 8pm.
@ Kisan Store

Herve Léger by Max Azria à la Fashion Week

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Sous le regard attentif de Lucy Liu, Sophia Bush et January Jones, la blonde hitchcockienne de la série Mad Men, une top model est tombée sur le podium du défilé Hervé Léger by Max Azria automne 2009. A croire que la crise a rendu le gratin de la mode bienveillant: le public du défilé a applaudi pour l’inciter à se relever et consoler la malheureuse.

Voir les photos du défilé ici (Photos Abacausa.com)

Capturé en vol dans les coulisses du défilé, le jovial Max Azria explique qu’en temps de crise, son style reste «optimiste». Le couturier tunisien qui a commencé sa carrière à Paris avant d’immigrer en Californie dans les années 80 explique : «Quand on est malheureux, il faut rire. Quand c’est la crise, il n’y a pas de crise», dit-il. Il n’est pas étonnant que Max Azria ait jeté son dévolu sur la maison de couture parisienne Hervé Léger : les fameuses robes de cocktails à bandeaux d’Hervé Léger sont synonymes de l’opulence des années 80.
Peu importe l’état de l’économie à l’automne 2009, la femme Hervé Léger by Max Azria sera «moderne, sexy, glamour et rock and roll». Tons bois d’ébène, matières peau de serpents et imprimés exotiques, la nouvelle collection est inspirée de la jungle urbaine. Max Azria part du principe que la femme sexy est animale.

Max Azria (photo Laura Desjardins)
Fondée en 1985, la maison de couture parisienne Hervé Léger est rachetée en 1999 par le groupe de mode américain BCBG Max Azria. En 2007, Max Azria présente la collection Hervé Léger by Max Azria pour la première fois pendant la Fashion Week de New York à l’automne 2008. En plus des boutiques en propre à New York, Los Angeles, et d’autres villes américaines, la marque est vendue dans les magasins de luxes comme Saks et Bergdorf Goodman. Parmi les fans de la marque, Kate Winslet, Beyoncé et Keira Knightley. Le secret de la réussite sur le marché américain? «Travailler très dur», dit Max Azria.
Si Max Azria a une méthode coué contre la sinistrose, la Fashion Week elle n’échappe pas totalement à la crise. Tandis que Nespresso, la marque de machines à cafés de luxe sponsorisait l’événement précédemment, c’est cette année McDonald’s qui distribue des cafés, latte et cappuccino sous les tentes. Les fashionistas en raffolent.

Anniversaire Joyeux French Morning!

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Deux ans de French Morning! Le premier (et unique) webmagazine francophone des Etats-Unis a fait son bonhomme de chemin depuis le lancement, voilà deux ans.
Dans la grande salle du Bubble Lounge, à Tribeca, tous les amis de French Morning étaient réunis, et un peu sérrés, autour d’Emmanuel Saint Martin, fondateur et rédacteur en chef, et d’Agnes Thiery Directrice de la Publicité pour célèbrer comme il se doit les 2 ans d’existence.

Voir le diaporama ici (Photos Aton Pak/ABACAUSA.COM)

Après le passage obligé du discours et des remerciements aux partenaires, l’ensemble de la rédaction a pu souffler les bougies du gâteau, orné de la désormais célèbre 2CV/Taxi Jaune.
Les heureux invités ont pu participer à un tirage au sort. Les gagnants:
-Paige Kollock: un aller retour pour deux Paris-New York en business class “Flat Bed”, avec Open Skies.
-Yves de Montigny: un aller retour pour deux Paris-New York Prem+, avec Open Skies.
-Eliane Banninger: deux places pour Un Pedigree avec Edouart Baer, le 25 février. Offert par la FIAF.
-Louis Kyle: un magnum de champagne Paul Goerg.
Une soirée organisée d’une main de maître par le service communication de French Morning et avec l’aimable particpation de Open Skies, des vins Chamarré, des Champagnes Paul Goerg, de Cannelle Pâtisserie et du Bubble Lounge.
Joyeux Anniversaire donc au petit journal qui monte, cette belle soirée n’était que la première d’une longue série!!

Retrouvez l’anniversaire de French Morning sur la chronique des Français de l’étranger de RFI:

L’Ecole des grands

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Rédiger une revue sur un restaurant dont la réputation n’est plus à faire, s’avère une tache difficile. Après avoir écarté l’option de la file indienne d’adjectifs qualificatifs tous plus flatteurs les uns que les autres, je vais davantage vous parler de ce que vous allez trouver dans votre assiette si vous poussez les portes de l’Ecole.
Le restaurant du French Culinary Institute fait espérer une cuisine pleine d’imagination et c’est sereinement que l’on retrouve les fondamentaux français dans l’assiette. Le menu est clair et reprend de nombreux classiques. Pâté de campagne, foie gras, côte de bœuf, bar rôti, terrine de citrouille, pommes frites, tarte Tatin…
Une carte simple, traditionnelle et éclectique, à l’image d’une cuisine française réconfortante.


Le saumon poché accompagné d’une salade de concombre a ouvert le déjeuner. Chaque morceau de saumon était légèrement cerclé d’oseille fraiche. Le croquant de l’herbe, le moelleux du poisson, une association commune mais efficace. Le vrai plus du plat a été le mélange des textures et le contraste des températures. La fraicheur de la salade de concombre a apporté un doux réveil à un saumon emmitouflé dans l’oseille.
Peu importe le jour ou l’occasion, à l’Ecole serveurs et chefs feront du repas un moment très particulier. Dans la cuisine, la jeune brigade fait encore ses gammes. Etre l’un des premiers clients du chef est sans aucun doute une bonne occasion pour se sentir « spécial ». Participer à son apprentissage et sa formation est une véritable expérience, mais être le témoin d’un mauvais jour peut donner quelques sueurs froides.
Par chance, rien de tel lors de mon déjeuner à l’Ecole où les apprentis ont agi comme des pros, la rapidité en moins.


Le plat principal, des Saint Jacques braisées déposées sur une sauce aux lardons et grains de maïs, a été longtemps attendu. Cependant, après le classique de l’entrée, rien ne laissait présager autant de surprise. Le fumé du lardon associé à la discrète Saint Jacques, une petite audace qui paie essentiellement grâce à une cuisson idéale.
Pour vraiment comprendre à quel point ces étudiants sont prêts à faire connaître leur talent, il faut indéniablement goûter aux desserts. Pour être honnête, ce jour-là, j’ai craqué pour trois d’entre eux. Le sorbet à la pomme et crème de fenouil, le shortcake avec poire pochée au thé et crème d’épices et la ganache chocolat accompagné d’un chèvre frais, mûre et glace vanille.


Si en lisant ces intitulés vous émettez encore des doutes sur le sérieux de ces « maitres » pâtissiers, oubliez-les car ce restaurant est une pure merveille pour les amoureux de la note sucrée.
Mon déjeuner à l’Ecole a duré deux heures et généralement je n’accorde que peu ou pas de temps aux desserts à ce moment de la journée. L’Ecole m’a fait changer de point de vue et pour une fois j’ai oublié l’espace d’un moment l’excitation et le bruit du dehors pour profiter pleinement de mon tête à tête avec l’acidulé du sorbet, le croquant du shortcake et l’amertume chocolatée de la ganache.
De passage à l’Ecole n’oubliez surtout pas vos basiques, gardez une place pour un dessert, au moins….
L’Ecole
Restaurant at the French Culinary Institute
462 Broadway (Grand Street), NY. Tél: 212 219 3300
Prix fixe menu Lunch (trois courses) : $28

Les bons plans shopping de la semaine.

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Pour celles qui scrutent les podiums, et qui aiment porter des vêtements couture sur les trottoirs de New York:
Barneys: c’est un des plus grand évènement shopping de l’année. Chaque mois de février, la foule se précipite à la Barneys Warehouse Sale pour économiser jusqu’à 75% sur les créateurs les plus en vogue: Christian Louboutin, Prada, Lanvin et confrères. Jusqu’au 1er mars, samedi et dimanche de 10am à 7pm, la semaine de 10am à 9pm, fermé le lundi. @ 255 W. 17th St., près de Seventh Ave. (212-450-8400).
IF Boutique: -85% sur les habits Homme et Femme des créateurs pointus, mais néanmoins très connus, Dries Van Noten, Martin Margiela et Comme des Garçons. Jusqu’au dimanche 15 février, de 11am à 7pm. @ 94 Grand St., près de Greene St. (212-334-4964).
Pour celles qui aiment les petits créateurs branchés:
Jumelle: Karen Walker, Rachel Comey, et les lignes d’autres jeunes stylistes sont entre -60% et -75% dans cette petite boutique de Williamsburg. Jusqu’au 16 février, de midi à 7.30pm. @ 148 Bedford Ave., au croisement N. 9th St., Williamsburg, Brooklyn (718-388-9525).
Chrissie Miller: tous les vêtements Homme et Femme (t-shirts, pulls, pantalons, vestes…) de la ligne de cette créatrice débutante sont compris entre $15 et $90. Continu, tous les jours de midi à 8pm. @ Circa Now. 238 E. 6th St., près de Bowery (212-254-2555).
Pour celles qui recherchent du vintage:
Collecther: les deux dimanches prochains (le 15 et le 22 février donc), la marchandise vintage de cette boutique est à -25%. Et toutes les robes vintage sont désormais à $25. De midi à 6pm. @ 306 Franklin Ave., près de Lafayette St., Fort Greene, Brooklyn (347-658-7857).
Pour celles qui ont besoin d’une nouvelle paire de chaussure, ou d’un nouveau sac:
Shane & Shawn: de -50% à -80% sur les chaussures et les sacs de cette marque lancée par deux jumeaux créatifs de SoHo. Jusqu’au dimanche 15 février, de midi à 7pm. @ 238 Mulberry St., près de Prince St. (212-965-1633).
Ananas: direction Nolita pour ce magasin éphémère (“pop-up” comme disent les new-yorkais) qui offre des réductions allant jusqu’à -75% sur toute sa ligne de sacs. Le sac Samantha est désormais à $230 au lieu de $530, les sacs imitation cuir ou abaca sont respectivement à $25 et $98, au lieu de $98 et $310. Jusqu’au 15 mars, tous les jours de midi à 7pm. @ 248 Elizabeth St., près de Prince St. (202-445-4845).
Pear et Plum: ces deux boutiques voisines du Lower east Side écoulent leur stock de chaussures avec des prix tout doux. Les sandales et les ballerines sont désormais à $25, les talons à $35 et les bottes à $50. Tous les jours jusqu’à épuisement du stock, du lundi au samedi de 1pm à 8pm et le dimanche de 1pm à 7pm. @ 124 Ludlow St., près de Rivington St. (212-529-1030).
Classic Kicks: Envie d’un peu de sport en famille? Les baskets homme, femme et enfants des marques Nike, Puma et New Balance sont de -40% à -50% dans ce magasin de chaussure. Jusqu’au 16 février, samedi et lundi de 11am à 7pm, et dimanche de 11am à 5pm. @ 298 Elizabeth St., près de Houston St. (212-979-9514).

Et enfin, last but not least, pour ces messieurs:
Sean: dans les deux boutiques Sean de Manhattan, retrouvez la collection homme du styliste français Emile Lafaurie à -60%. Jusqu’à fin février, du lundi au samedi de 11am à 8pm, et le dimanche de midi ) 7pm. @ 199 Prince St., au croisement avec Sullivan St. (212-598-5980), @ 224 Columbus Ave., près de 70th St. (212-769-1489).

Le Cassoulet à l'honneur

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Français du Sud et d’ailleurs, si un bon petit cassoulet mijoté vous manque, l’initiative du restaurant Savoy va vous réjouir.
Du 19 février au 15 mars, le cassoulet sera à l’honneur le midi (menu à $25) et le soir (menu à $35). Et pour ne pas faire de jaloux, c’est le cassoulet de Toulouse qui sera inscrit sur la carte du 19 février au 2 mars, et le cassoulet de Carcassonne du 3 mars au 15 mars.
Si en plus de savourer ce copieux plat, vous souhaitez vous cultiver sur son histoire, la soirée du 18 février est alors faite pour vous. Dans une atmosphère détendue et conviviale, le critique culinaire Adam Gopnik (The New Yorker) viendra parler sur le cassoulet, “History and Romance“. Pour accompagner la théorie, la mise en pratique sera un festin de cassoulet accompagné de vins pour $85 par personne.
Enfin pour clore ce mois dédié à ce pilier inconditionnel de la cuisine française, c’est un déjeuner spécial qui vous attend le 14 mars. Pour $55 (avec vins), vous pourrez goûter à des nouvelles versions du cassoulet spécialement concoctées par différents chefs américains.
– Cassoulet Dinner Special: le mercredi 18 février à 7pm.
– Cassoulet Lunch Special: le 14 mars de 12.30pm à 3.30pm.

Pour faire une réservation, appelez Savoy au 212-219-8570.

Tatiana Golovin

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Tatiana Golovin, blessée, a dégringolé à la 320ème place du classement WTA. Mais la joueuse française a trouvé une autre manière de faire parler d’elle: elle est parmi les mannequins et sportives (dont trois joueuses de tennis cette année) à poser dans le cultissime numéro spécial du magazine sportif américain. Le tout ne parle pas de sport (ni du maillot de bain), mais les lecteurs paraît-il ne protestent pas. Le supplément annuel de Sports Illustrated assure à lui seul 11 % du chiffre d’affaire annuel du magazine, avec 3 millions de dollars de recettes.

La vérité sur le budget étudiant à New York

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Commençons par une mauvaise nouvelle. New York n’est pas une ville “student friendly“, comprendre accueillante lorsqu’on est un étudiant désargenté. Plutôt étrange quand on sait que Manhattan compte trois immenses campus universitaires (NYU, Columbia, et New School), et que les étudiants du monde entier se battent pour y obtenir un stage ou une bourse.
LIRE LA VERSION 2014 DE CET ARTICLE
N’espérez pas ici de réductions étudiantes, ou si peu. Le cinéma est à $12.50 pour tout le monde, il n’y a pas de carte de transport pour les moins de 25 ans, et les restaurants ne proposent pas de formules spéciales. Plus douloureux encore pour un budget étudiant que l’absence de student discounts, la ville est tout simplement chère, très chère. D’où la nécessité de savoir bien définir et contrôler son budget.
1. Le logement.
Sans surprise, c’est ce qui absorbera la plus grande partie de vos maigres revenus. Les loyers new-yorkais dépassent malheureusement tous les plafonds français, même ceux des quartiers chics du centre de Paris. Dans leur immense majorité, tous les étudiants paient plus de $1000 par mois pour une chambre en colocation à Manhattan ou dans le centre de Brooklyn. Les bons plans à moins de $1000 sont des exceptions rarissimes, à moins d’avoir une chambre sans fenêtre ou de choisir de vivre excentré – pas pratique lorsqu’on travaille ou étudie dans Manhattan. Pour une chambre de 10/15 mètres carrés dans un appartement de 2/3 chambres avec petite cuisine et salon, comptez donc autour de $1000 dans Brooklyn et Uptown, plutôt $1300/$1500 pour le centre de Manhattan (au sud de Central Park). Pierre, en stage non rémunéré, paie $1400 pour petite chambre au rez-de-chaussé dans un trois pièce du Lower East Side, et Julie $1200 par mois pour une chambre dans une collocation de 10 personnes à Chinatown (mais sans living room). Ensuite, les prix peuvent s’envoler en fonction du niveau de confort et de l’espace. Sandra, en stage dans un cabinet de conseil et payée $2400 par mois, paie $2000 sa chambre dans l’Upper East Side. Mais son appartement fait 100 mètres carrés, est tout équipé, dans un immeuble flambant neuf avec portier.
Une fois que vous avez trouvé la perle rare, les choses peuvent se compliquer financièrement pour emménager. Lorsque vous sous-louez une chambre, les conditions d’entrée sont laissées à la libre appréciation de l’autre locataire, et cela peut aller du tout au rien. Certains demandent uniquement le règlement du premier mois, sans signature de contrat, tandis que d’autres réclament le premier mois, une caution, voire le dernier mois. C’est à vous d’essayer de négocier au maximum, mais dans tous les cas, mieux vaut prévoir une grosse somme d’argent immédiatement disponible lorsque vous arriverez à New York.
Pour les locations de court terme (2/3 mois), il n’est pas rare que l’actuel occupant vous demande de tout régler en seule une fois. C’est ce qui est arrivé à Marie et Matthieu, tous deux en stage de trois mois pour une école de commerce, et qui ont du chacun faire un virement de $6000 pour leur appartement de deux chambres dans Greenwhich. Pour ceux qui choisissent de louer un appartement directement auprès du propriétaire, sachez que ces derniers peuvent être très exigeants sur les termes du contrat. Sandra, pour son appartement de l’Upper East Side, a dû fournir plusieurs recommandations de ses anciens employeurs et colocataires, ainsi que des relevés bancaires, et une très importante caution, pour être enfin acceptée en tant que nouvelle locataire de l’immeuble. Pour vous faire une idée du marché, et de ce que vous pouvez avoir pour quel budget, le mieux est d’aller le plus tôt possible sur LE site d’annonces immobilières, Craigslist.org.

2. Les frais de bouche
Pour la vie quotidienne, il y a certaines dépenses incompressibles, telle se nourrir. Heureusement, ce ne sont pas les adresses qui manquent à New York pour se sustenter à tous les prix. Pour un petit déjeuner sur le pouce, comptez un peu moins de $3 (café et croissant). Le midi, pour $6 ou $8, vous trouverez de quoi vous rassasier à la sandwicherie du coin, ou au traiteur en bas de votre bureau. A l’heure du dîner, il est souvent moins cher de s’acheter une part de pizza ou un plat chinois (entre $3 et $5) que d’aller au supermarché. Les New-yorkais ont l’amour du légume parfait et hors-de-prix et les tickets de caisse sont souvent supérieur à $20 pour seulement quelques articles. En moyenne, pour la nourriture et les courses de bases (restaurant du vendredi soir non compris), chaque étudiant dépense entre $15 et $20 par jour. Pour un restaurant entre amis, avec un verre de vin, taxes et pourboire inclus, l’addition dépasse presque toujours $15 par personne, même dans le plus simple des endroits.
Concernant les breuvages alcoolisés, les prix sont les mêmes que dans une grande ville française: de $8 à $12 pour un cocktail, $8 pour un verre de vin, $5 pour une bière. A vous ensuite de savoir gérer votre budget, et définir certaines priorités. Pierre par exemple avoue un certain penchant pour les pichets entre amis, “du coup je compense en essayant de manger chez moi au maximum. Un paquet de pâte, c’est pratique, ça coûte $2 et ça tient trois jours“.
3. Se déplacer et téléphoner.
Pour vous déplacer, l’option la plus économique est de prendre une carte illimité métro/bus pour trente jours. Pour $81, c’est rentable, puisqu’à moins d’habiter à coté de votre lieu de travail ou de votre fac, vous aurez à prendre les transports en commun au moins deux fois par jour (un ticket à l’unité coûte $2). Pour le taxi, tout dépend de la largeur de votre budget, mais sachez que rentrer le soir dans Manhattan vous coûtera autour de $15, $20 pour Brooklyn. Au rayon des dépenses pas très drôles, mais tout aussi indispensables, il y a également le téléphone. Que vous choisissiez d’acheter des cartes rechargeables ou de prendre un abonnement, il vous faudra compter environ $50 pour pouvoir téléphoner quatre heures par mois.
4. Sortir et faire du sport.
Si vous êtes un amateur de loisirs culturels, le cinéma et la musique sont les sorties les plus abordables: $12.50 la place de cinéma, environ $20 le ticket pour un concert dans les salles indie-rock de New York. Pour le théâtre, l’opéra ou la danse, les premiers prix commencent en général à $20, mais il faut accepter d’être dans le quatrième balcon gauche. Enfin, pour les spectacles de Broadway, les choses se compliquent, puisque les tickets sont en moyenne autour de $80/$100, et les discounts descendent rarement en-dessous de $50. Si en plus de faire fonctionner votre tête, vous voulez aussi prendre soin de votre corps, il y a deux options: l’abonnement à la salle de sport (par exemple $85 par mois dans les centres moyen de gamme Crunch ou YMCA, qui proposent fitness, musculation, yoga, danse…) ou les cours à l’unité (en moyenne de $15 à $18 pour une heure trente de transpiration).
Au final, après récapitulation de leurs différentes dépenses, beaucoup d’étudiants admettent dépenser, outre le logement, autour de $1000 par mois pour la vie quotidienne, sorties comprises. Même pour les plus raisonnables, il est difficile d’aller en dessous de $800. Ajoutez à cela que le budget que vous comptez investir dans votre loyer, et vous aurez une idée de l’argent dont il vous sera nécessaire pour vivre à New York. Si vous êtes en échange à l’université, ou que votre stage n’est pas rémunéré, il vous sera donc presque impossible d’affronter le coût de la vie new-yorkais sans une aide importante des parents ou de la banque.

French Punching Ball

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Crise d’identité pour les Etats Unis, où, horreur!, le modèle économique se rapprocherait de l’Europe ou, pire, de la France. C’est Newsweek qui le dit: « non pas que les berets vont être à la mode ce printemps ou que Obama ait promis un croissant dans chaque grille pain », mais pire, «le débat politique a glissé sur la gestion d’une économie mixte plutôt que sur la pertinence de son existence ». En 2010, les prévisions annoncent une intervention étatique américaine chiffrée à 39,9% pour 47,1% dans la zone euro. «Nous sommes tous socialistes à présent».
Refléxion sur le service public promis par Barack Obama dans un éditorial du Houston Chronicle par Brian Brown, de la très conservatrice Heritage Foundation. Le modèle français est inspecté et, à grand renfort de Tocqueville, l’état des lieux sans appel. Le service public à la française implique un «égoïsme» puisque tout est laissé à la charge de « l’étranger tout puissant nommé l’Etat ». Portrait croisé: « Un Américain croit que l’intégralité de la vie de la cité est de sa responsabilité (…)». «(…)Au lieu d’aider ses voisins quand surviennent des problèmes, le Français typique attend que l’Etat vienne pour tout arranger, une éducation qui repose sur l’égoïsme et l’individualisme». C’est le crime d’Obama selon l’éditorialiste: il croit que le service public vient de l’Etat, “à la française”. Quelle horreur…
Une petite crise politico/médiatique à la française. Le Washington Post revient sur la tempête médiatique qui frappe notre Ministre des Affaires Etrangères. Le journal revient sur un des éléments du livre qui ne résonne pas particulièrement dans la presse française: le style de vie de Bernard Kouchner «en villégiature sur le yach du millionnaire Bernard Tapie ou dans le riad marocain du philosophe Bernard Henry Levy». De même CNN souligne que «l’auteur accuse aussi Kouchner et sa compagne Christine Ockrent d’avoir oublié leur esprit républicain et de vivre une vie de jet setteur ».
«Vive la Crise» chez Bloomberg qui cite l’architecte en charge de la restauration de Notre Dame de Paris: Benjamin Mouton. Le projet de restauration a été lancé par la volonté de l’Etat français de stimuler l’économie en accroissant les fonds dédiés à des projets culturels délaissés. Plutôt approprié pour un pays qui attire plus de visiteurs que n’importe lequel dans le monde. L’agence revient donc sur le plan culturel du plan de relance, qui monte le budget du ministère de la Culture à 305 millions d’euros, et fait la liste des monuments en passe d’être sauvés …. ou pas. Pour certains, il est déjà trop tard, plus de 20% de notre monuments classés sont en danger.
Vu dans le Houston Chronicle, au détour de la critique du film la Panthère Rose 2: « La France le supportera, la France supporte toujours tout, peut importe toutes les imbécillités que le monde est prêt à répandre, les frites de la liberté ou autre french-bashing. Après 46 annés à supporter l’inspecteur Jacques Clouseau et son stupide accent, le public Français va sûrement lever les yeux au ciel et s’en retourner calmement à leur plateau de fromages. On conseille au public américain d’en faire tout autant ».

Victoires Françaises aux Grammys

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Dimanche soir en direct de Los Angeles avait lieu la prestigieuse 51em cérémonie des Grammy Awards à laquelle tout le gratin musical et people était convié. Outre le duo Robert Plant et Alison Krauss qui a remporté cinq trophées, l’académie des Grammys a mis à l’honneur la French Touch avec trois trophées pour les groupes Daft Punk et Justice.
Les Daft Punks ont fait carton plein, nommés dans deux catégories, ils repartent avec deux prix: meilleur album électronique pour Alive 2007, et celui du  meilleur single toujours dans la catégorie musique electronique pour Harder Better Faster Stronger. Ils devancent ainsi Madonna et Rihanna, reines des charts de l’année 2008 avec 3,2 et 3,7 millions d’albums au compteur (chiffres Mediatraffic).
C’est une véritable consécration pour Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, pionniers de l’électro français qui ont conquis le monde entier à coup de synthétiseurs. Outre le nombre d’albums, plus de 6 millions vendus à travers le monde, le style Daft Punk s’est répandu dans la pop culture notamment amércaine. Au tableau des fans on note Madonna ou le rappeur T-Pain chez lesquels on reconnaît l’influence des frenchies. Les rappeurs Busta Rhymes et Kanye West y sont allés de leurs reprises, ou utilisant la fameuse technique du sample, dans les titres Touche It et Stronger, reprenant respectivement  Techonologic  et Harder, Better, Faster, Stronger. Leur tournée américaine en 2007 s’est faite à guichets fermés.
La French Touch a plus que jamais le vent en poupe. Les « petits frères » de Daft Punk, le duo Justice ont remporté de leur côté l’award dans la catégorie meilleur remix de l’année pour la reprise Electric Feel de MGMT.
La victoire des Daft Punk arrive à point nommé pour la musique française qui surfe décidémemment sur un succès qui ne se dément pas à l’étranger. Les chiffres du Bureau d’Export de la Musique Française publiés à la suite du dernier Midem de Cannes confirment la tendance. Le nombre de concerts donnés par des artistes français ou produits par la France a explosé en 2007 : près de 7 000 recensés par le Bureau Exports (+ de 40 % par rapport à 2006), notamment en Europe et aux Etats-Unis. On a compté en 2007 plus de 1900 sorties à l’international pour 27,6 millions de galettes vendues.
Retrouvez la performance des Daft Punk à la cérémonie des Grammys 2008 en duo avec Kanye West :

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Kanye West ft. Daft Punk – Stronger Live at the Grammy
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