LIRE L’ARTICLE sur l’exposition du MET
Peu de temps après la mort de ce dernier, Matisse a dit de son ami Pierre Bonnard: “[Il] est un grand peintre, pour aujourd’hui et sûrement pour l’avenir” (in Les Cahiers d’Art, janvier 1948). Une prophétie que n’a pas démentie la fin du 20ème siècle, et encore moins le début de ce 21ème siècle. Depuis quelques années, les tableaux du peintre français courent les pays et les expositions, la dernière en date étant celle du Met Museum consacrée aux scènes d’intérieur composées à la fin de sa vie. Alors que Bonnard a passé une trop longue partie de sa carrière à l’ombre de ses contemporains – Matisse justement, mais aussi Picasso, Derain, Gauguin…, le monde semble aujourd’hui vouloir lui rendre hommage. Et surtout Le Cannet.
Le Cannet, petite municipalité au nord de Cannes, a fait de Pierre Bonnard et de son œuvre un trésor régional bien gardé, et une pièce maîtresse de son image de marque. Et pour cause: l’artiste y acheté en 1926 la villa Le Bosquet, où il peint jusqu’à sa mort en 1947, près de 300 tableaux, majoritairement des huiles, mais aussi des gouaches et des aquarelles. Plus qu’un lieu de villégiature idéal, Le Cannet devient la source de création privilégiée du peintre. Tous les conseillers municipaux vous le diront: “Le Bosquet est à Bonnard ce que la montagne Sainte-Victoire était à Cézanne”. Après le collège Pierre Bonnard, l’espace Pierre Bonnard, ou des expositions sont organisées régulièrement depuis quelques années, la prochaine étape est désormais le musée Pierre Bonnard, dont l’ouverture est prévue pour 2010. Et ce n’est pas un hasard si cette annonce a été faire en grande pompe aux services culturels de l’ambassade française, le mardi 27 janvier à New York.
Pour Michèle Tabarot, maire UMP du Cannet, il s’agit de “réparer une injustice” et “combler un vide“. Un “vide” surtout par rapport à d’autres communes de la Côte d’Azur: Nice a ses musées Chagall et Matisse, Antibes le musée Picasso et Cagnes-sur-Mer son musée Renoir. Le futur musée Bonnard, poussé par madame la maire depuis son entrée en fonction en 1995, se veut donc un projet ambitieux. Il a reçu en 2007 l’appellation “Musée de France”, un gage de qualité et de subventions publiques, et 3,55 millions d’euros vont être investis dans la rénovation et l’agrandissement de la Villa Vianney, choisie pour accueillir le musée. Michèle Tabarot veut ainsi créer “un espace entièrement dédié au talent de [Pierre Bonnard], ou toutes les facettes de son art seront exposées“. Néanmoins, l’axe central de la collection sera la période méditerranéenne, c’est-à-dire des œuvres de fin de carrière réalisées au Cannet.
C’est là que les choses se compliquent quelque peu. Pour l’instant, la collection du futur musée Bonnard comprend vingt-cinq dessins, deux posters et trois lithographies, et seulement six huiles sur toile- dont une achetée pour 1.3 millions d’euros à Christies London, “Les baigneurs à la fin du jour” (1945). C’est peu à côté de l’exposition du Met Museum, qui compte près de 80 œuvres, dont 45 toiles. La grande majorité proviennent des collections privées et des musées américains, friands bien avant les Français de l’art de Pierre Bonnard. La modeste contribution du Cannet à l’exposition s’élève à deux dessins et une aquarelle, car si la petite ville a réussi réunir des paysages peints au Bosquet, il lui manque justement toute la série des Late Interiors. C’est donc aux propriétaires -particuliers ou institutions- de ces toiles que la délégation du Cannet est aujourd’hui venue faire les yeux doux à New York, puis à Washington. L’objectif affiché du séjour est de “nouer des contacts et créer un lien de confiance avec les collectionneurs“. Les inviter dans les salons des services culturels mardi 27 janvier faisait partie de cette grande opération séduction.
A la clé, Michèle Tabarot et son équipe espèrent des promesses de dons pour des expositions temporaires, des prêts longue durée, et éventuellement la possibilité de futures acquisitions, qui peuvent être financées jusqu’à 80% par l’État français. Le voyage a-t-il été fructueux? “Nous nous montrons confiants” répond madame la maire “il peut s’en passer des choses d’ici Avril (date de la prochaine exposition de Pierre Bonnard au Cannet)“.
Pierre Bonnard, un peintre très disputé.
Un Frenchy dans Lost !
Interrogé par les caméras de LCI, l’acteur français Saïd Taghmaoui a confirmé qu’il faisait partie du casting de la saison 5 de Lost qui vient de démarrer sur ABC. Il y interprètera le rôle d’un dénommé Ceasar.
Ce n’est pas une première à l’internationale, pour l’acteur qui avait donné la réplique à Georges Cloney dans les Rois Du Desert en 1999, plus récemment à Don Cheadle et Guy Pearce dans Traitor, et a participé l’année dernière à la mini-série de la BBC retraçant le “règne” de Saddam Hussein: House Of Saddam. Le comédien ancien boxeur a aussi annoncé qu’il avait été sélectionné pour être acteur dans tous les clips extraits du prochain album de U2.
Saïd Taghmaoui a participé à l’écriture de la Haine avec Mathieu Kassovitz et est nommé aux Césars pour son interprétation en 1996.
La saison 5 de Lost a commencé le 21 janvier sur ABC et est diffusé tous les mercredis soirs .
Retrouvez l’interview de Saïd Taghmaoui ici
De Wall Street au Tour de France
Son poste de banquier emporté par la crise en septembre dernier, Charles Kergaravat aurait pu rechercher un emploi. Au lieu de ça, le New Yorkais d’origine bretonne, vice président de l’association bretonne BZH New York, décide de se consacrer aux autres. En octobre, il se lance dans Vélo4Cure, un tour de France à vélo en solitaire pour soutenir la recherche contre le cancer. «On a tous un membre de notre famille ou une connaissance touchée par le cancer, souligne-t-il. Alors j’aurais pu rester chez moi regarder ESPN (la chaine de sport, ndlr) ou faire quelque chose.»
Contrairement à son père, quadruple vainqueur de la course New York – Montauk, le footeux de 32 ans membre des Merlus de New York n’est pourtant pas fou de petite reine. Son entourage accueille sa décision avec perplexité. «Naïf» pour les uns, incapable de passer «six heures sur une selle» pour les autres, Kergaravat a néanmoins la détermination d’un maillot jaune. «Un cycliste m’a dit : ‘le vélo c’est 50% de tête et 50% de jambes’, se rappelle-t-il. Je me disais qu’au niveau du mental, ca irait. Mais on n’est jamais à l’abri d’une tendinite. »
Deux semaines avant son départ, il trace son itinéraire sur une carte. Le village breton d’Elliant, où sa mère est née, ouvrira sa Boucle. Il passera par Rennes, Paris, Lyon, Montpellier puis Bordeaux, s’arrêtant dans des écoles et à l’Institut Curie, le centre de recherche contre le cancer. «J’ai essayé de suivre ma logique, indique-t-il. En commençant par le nord en octobre, je voulais éviter le froid. Je voulais finir par l’Atlantique parce qu’il fait moins froid en hiver.»
Le 4 octobre, Charles Kergaravat est en selle. Il pédale de villes en villages. Des moments de doutes, il en a eu. Avec 20 kilos de sacs et seulement 30 kms dans les jambes au départ de sa Grande boucle, il accuse parfois le coup, notamment sous une pluie battante entre Lyon et Nîmes. Malgré tout, il tient bon. «Quand tu es dans une côte, qu’il pleut et que tu es épuisé, tu ne peux pas dire ‘j’abandonne’, lance-t-il. Les malades eux ne peuvent pas dire ‘j’arrête’!» Une détermination qui aura même raison de son outil. Avec une roue défectueuse, son vélo le lâchera au milieu des Landes. «Le garagiste m’a dit : On ne peut rien faire pour toi !’ Il pensait que j’avais sauté sur le vélo.» Charles repartira de plus belle quelques heures plus tard pour rallier Elliant le 26 novembre.
Sur les 3 007 km parcourus, Charles Kergaravat récolte près de $4 000. Les fonds iront à LiveStrong, la fondation du cycliste américain Lance Armstrong. «Tu apprends tellement sur toi après une aventure comme celle-là. Tu prends conscience de tes possibilités, conclue-t-il. C’est pour ça qu’on est en vie, pour se lancer des défis.»
Le site de Vélo for Cure : http://velo4cure.net/
Pour faire un don
Pétard Mouillé et Retroussage de Manches
Chroniques d’une mort impossible. Le Time se propose d’expliquer pourquoi six mois après le vote de la loi censée supprimer les 35 heures, de nombreuses entreprises françaises continuent de les appliquer. «Non-sens», juge le magazine. Il affirme même que la survie des 35 heures serait due à Sarkozy lui même et au crédo «Travailler plus pour gagner plus ». Les mesures adoptées à la fin de l’année 2007 rendent plus rentables et pour l’employeur et pour l’employé le recours aux heures supplémentaires.
Et tout le monde en profite : du petit entrepreneur au grand groupe industriel comme Renaud et PSA qui utilisent les RTT pour éviter le chômage technique. Certes, ce n’est peut être pas la manière dont les salariés du secteur automobile avaient rêvé de prendre leur congés…
Cette fameuse loi donc : «Un pétard mouillé »(et en français dans le texte !)
Economie toujours : le magazine Forbes se penche sur le volet numéro deux du plan de relance français. «Modeste» au premier abord, seulement 10 milliards d’euros, ce plan serait aussi plus contraignant. Les banques françaises doivent limiter les dividendes versés aux actionnaires et aux dirigeants. «Un changement de ton» pour notre Christine Lagarde nationale, connue pour son goût modéré de l’interventionnisme et plutôt partisane de la «Light Touch». Élèves disciplinés, les dirigeants des grandes banques françaises ont déjà annoncé qu’ils ne toucheraient pas de bonus cette année. Forbes cependant soulève une question: pourquoi un second plan de relance, alors que le premier est tout frais du mois d’octobre? Forbes avait déjà titré «A Modest Bailout For French Banks» et titre donc cette fois «Another Modest Bailout From France». Alors trop de modestie? Dans le même temps, la Société Générale devrait annoncer un profit net de 2 milliars d’euros pour le quatrième trimestre 2008, l’action augmentait de 10,3% mercredi alors que le reste du CAC 40 s’enfonçait…
Pas très élégant pour News Week d’annonçer une interview de la Ministre de l’Economie sous le titre « Roti à la Française ». Très people, Christine Largade appelle Timothy Geithner secrétaire au Trésor «Tim» mais regrette de ne pas lui avoir parlé recemment. A la question de savoir ce qui permet à la France d’être relativement aussi (peu) épargnée par la crise, Madame Lagarde fait l’éloge d’une économie équilibrée entre un secteur privé et public, d’un système d’assurance chômage qui permet de toucher de 55 à 65% du dernier salaire. Les Français méfiants envers le capitalisme et la mondialisation lui rendraient-ils la tâche plus difficile? : «Nous n’aimons pas l’argent et les signes ostentatoires de richesse» mais la ministre assure de notre inventivité et «de notre volonté à tous vouloir devenir patron [..] Une grande force pour notre pays». Pleine de bonne volonté, elle conclut « On se retrousse les manches »
Mise en abîme dans le New York Times. La presse américaine s’interroge sur la transposition aux USA des mesures annoncées par Nicolas Sarkzoy lors de ses voeux à la presse. La situation de la presse française est «particulièrement grave»: le New York Times rappelle que la distribution des quotidiens en France est moitié moindre proportionnellement qu’en Angleterre ou qu’en Allemagne. Les experts américains émettent des reserves: «Cela pourrait être dommageable pour la crédibilité et la perception qu’on les lecteurs […]». Aux Etats Unis, l’aide est plus indirecte comme une baisse des frais postaux «[…]mais verser directement des aides ou prendre à chaque étudiant un abonnement: ça hérisserait!»
Et pour finir des accrocs à la pétanque dans le El Paso Times : «habituellement les touristes revenant de France ramènent des répliques miniatures de la Tour Eiffel, des boules à neige de Paris ou même des bérets ». Pas pour ces touristes texans qui ont donc décidé de mettre aux boules ou «paytonk» (aide à la prononciation).
«Aussi techique que le golf» ce sport «très populaire en France puisqu’il bénéficie d’une ligue professionnelle et de compétitions» intrigue de plus en plus les Texans qui y «trouvent une manière agréable de se relaxer». Pour eux, la beauté du jeu? «Tout le monde peut y jouer».
Help Me, je veux m'expatrier !
Après une visite en simple touriste, il y a 2 ans, Caroline Scemama tombe amoureuse de New york et de la vie new yorkaise. Elle décide de «vendre les meubles sur e-bay» et s’expatrie pour vivre le rêve américain avec son mari et ses deux enfants. Malheureusement s’expatrier n’est jamais facile. «On a fait des choix qu’avec le recul je ne referais pas». Sans amis, ni famille sur place et donc sans précieux conseils de New Yorkais avertis, ils se heurtent à des difficultés qu’ils n’avaient pas forcément pris en compte: «Où mettre les enfants à l’école, où habiter?». Leur premier appartement, ils le choisissent dans Midtown. «Dans mes rêves, je voulais vivre à côté du Chrystler Building ». Mais elle déchante vite : «Vivre Midtown, c’est pas une vie. Il a fallu donc réorganiser un déménagement».
De là naît l’idée de faire partager son expèrience à tous ces Français qui veulent tenter l’aventure de l’expatriation et qui rencontrent des difficultés dans «les problèmes de la vie»: dans le choix de l’école, des activités extrascolaires, ou encore d’intégration. Le projet naît au Printemps 2008. Caroline Scemama s’associe à Jacqueline Carrier, une New-yorkaise pure souche. Expat New York commence à se faire connaître par Facebook. Un premier choix de communication qui s’est avèré payant : «C’est par Facebook que mes premiers clients m’ont contacté.» Le site Internet officiel est mis en ligne en décembre 2008.
L’entreprise découpe son activité en trois secteurs: les courts séjours, les étudiants/stagiaires et les familles.
Pour les courts séjours, grâce au réseau qu’elle s’est forgé à New York, Caroline promet de trouver un appartement défiant toute concurrence: «pour ceux qui ont envie de vivre New York autrement qu’à l’hôtel».
Néanmoins, le gros de l’activité d’Expat New York se concentre à l’heure actuelle sur les offres liées aux étudiants. De l’inscription à l’école souhaitée, à la rechercher d’un appartement, les démarches d’obtention de visas et autres conseils de vie: Expat New York aide à «rassurer les parents». «Nous sommes un peu leur famille ici». «J’ai conservé des relations amicales avec tous mes étudiants. Même ceux rentrés en France continuent de m’appeler». Les étudiants sont chouchoutés : accueil à l’aéroport et même “Coca avec visite du quartier”.
En ce qui concerne les offres présentées aux familles, elle propose de tout miser sur le conjoint. «Celle ou celui qui reste à la maison, à gérer le quotidien». Elle place avec un sourire «j’ai eu aussi des papas qui restaient à la maison!». L’aide à l’intégration passe aussi bien par l’inscription dans les associations francophones comme par le dernier cours de yoga incontournable. Mais Expat New York propose aussi aux familles d’organiser les déménagements, recommande les femmes de ménage et les nannys : « Ne jamais donner plus de 10$ à la nanny! , conseille Caroline, La première que j’ai engagé m’avait demandé 20$. J’ai pensé New York était une ville cher et j’ai dit oui! » Des conseils pour les familles qui sentent le vécu : « Je peux parler aux familles puisque j’ai moi une famille ». Les tarifs des services proposés varient entre 900$ et 5000$ pour les projets les plus élaborés, que ce soit pour les familles ou les étudiants.
Expat New York assiste ainsi les expatriés dans les moindre détails de la vie quotidienne. Ils proposent une aide téléphonique 24/24, 7/7. « Il y a quelque jours, une cliente m’a appelé pour que je la renseigne sur les diffèrences entre Fat Milk, Skim Milk etc… Ou encore j’ai eu une étudiante qui voulait savoir le moyen le plus économique pour se rendre à JKF ». Une implication constante pour un succès naissant qui amène l’activité à se développer de manière même surprenante: « On ne s’y attendait pas, on pensait devoir attendre deux ans pour que l’activité démarre vraiment ». Prochain projet, développer Expat Paris: un bureau qui permettrait à l’entreprise d’avoir une visibilité en France mais surtout aider les Américains à s’expatrier vers la France. « Parce qu’ils sont tout aussi nombreux ».
Site : Expat New York
The Chocolate Bar
Le Ritz-Carlton de Battery Park dédie ce mois de février aux amoureux du chocolat! Tous les vendredis et samedis soirs, pour $75, vous aurez le droit d’accéder à un buffet tout en chocolat.
Crée par le chef pâtissier Laurent Richard, ce “Chocolate Bar” a pour thème Coney Island et ses attractions foraines. Ce dernier a donc sculpté entièrement en chocolat une grande roue, un ferry, ou encore un manège. Et pour satisfaire toutes vos envies cacaotées les plus folles, il a également concocté une multitude de savoureux et décadents desserts au chocolat, à savourer une coupe de champagne à la main.
The Chocolate Bar : a carnival of chocolate
Du 6 au 28 février, les vendredis et samedis soirs uniquement, de 7:30pm à 9:30pm.
@ Ritz Carlton, Battery Park (14ème étage).
Ticket: $75
Les bons plans shopping de la semaine.
Pour les amateur(e)s, d’un style classique et élégant:
– J.Crew: cette marque de basiques chics pour l’homme et la femme baisse ses prix de -70% pour ses premières soldes sur l’ensemble de son stock. Parmi les spécialités de J.Crew, des pulls en cashmere italien d’une qualité inégalée. Jusqu’au dimanche 25 janvier, de 11am à 5pm. @ 261 W. 36th St., à coté de Seventh Ave., au 2ème étage (212-947-8748).
Pour des habits et des accessoires tendance:
– Sucré Salé: La petite boutique de créateurs branchés (Jovovich Hawk, DaftBird, Sea, ou encore Ingwa Melero) affiche de 30 à 75% de discount sur ses étiquettes, accessoires compris (par exemple des lunettes Balanciaga ou des bracelets Anna Kula). Jusqu’au 29 janvier. Du dimanche au mercredi de 11am à 7pm, et du jeudi au samedi de 11am à 8pm. @ 357 Bleecker St., entre Charles & West 10th Sts. (212-352-1640)
– Tokidoki: La marque italienne de sac d’inspiration manga, qui fait fureur ces dernières années chez les jeunes filles, offre de -60 à -80% sur la quasi-totalité de toute sa collection. Jusqu’au dimanche 25 janvier, de 10am à 7pm. @ Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St., à coté de Sixth Ave., au 4ème étage.
– Iisli: comme beaucoup de ses confrères dans Soho, ce magasin fashion lance des promotions géantes pour écouler son stock, allant jusqu’à -80%. Les pantalons et les jupes sont désormais à $65, les pulls à $75, et les robes et les vestes à $100. Jusqu’au 29 janvier, de 11am à 8pm. @ 25 Bond St., à coté de Bowery (212-228-1376).
– Oak: c’est la dernière ligne droite pour profiter des soldes de fin de saisons dans les boutiques Oak. Au programme: des jeunes créateurs new-yorkais branchés à -75%, parfait pour les jeunes fashionistas qui surveillent leur budget! Jusqu’au dimanche 25 janvier, de 11am à 7pm. @ 28 Bond St., à coté de Lafayette St. (212-677-1293); @ 208 N. 8th St., proche de Driggs Ave., Williamsburg, Brooklyn (718-782-0521).
Pour celles qui ont style très mode et exigeant:
– Le Sous Sol: Ce magasin tenu par des français et spécialisé dans des stylistes européens pointus (majoritairement français et belges) ferme. C’est malheureux, mais d’ici là, venez profitez de -80% sur l’ensemble de la boutique. Jusqu’à samedi 24 janvier, de 1pm à 8pm. @ 137 Rivington St., entre Norfolk & Suffolk Sts. (212-477-7723).
– Current/ Elliott jeans: Rendus célèbres par Katie Holmes, qui est une inconditionnelle de leurs jeans larges roulés au cheville, les jeans de la marque Current/Elliot sont désormais à -15% (tous styles confondus). Des petites réductions, mais qui ne déplairont pas aux grandes modeuses! Jusqu’au 25 janvier, de 5 à 9pm. @ Owl’s Lab, 20 E. 12th St., à coté de Fifth Ave. (212-633-2672).
Et enfin, si vous avez envie de re-décorer votre intérieur, ou changer de canapé:
– MOSS Winter Warehouse Sale: Ne ratez la liquidation du stock de la marque d’ameublement et de design MOSS. C’est seulement une fois par an et tout est à -75%! Lampes, chaises, canapés, rangements, tables…sont à des prix imbattables. Samedi 24 et dimanche 25 janvier, de midi à 6pm. @ 158 Wooster St., au niveau de Houston St.
– Desiron: ce showroom design de Soho brade ses invendus, en divisant les prix par 70%. Une table à manger est désormais à $1560 au lieu de $6100, et un sofa Hudson à $1317 au lieu de $5490. Du 29 janvier au 2 février, tous les jours de 11am à 7pm. @ 51 Wooster St., à coté de Prince St. (212-353-2600).
New York Wine Expo
Pour cette seconde édition de la New York Wine Expo, vous aurez la possibilité de découvrir pendant deux jours les crûs de plus 170 producteurs de vins du monde entier, en dégustant jusqu’à 600 vins différents!
Pour les fins connaisseurs, c’est l’occasion de parfaire leur savoir, et pour les novices, le moment ou jamais de s’initier à l’art du vin.
En plus des stands des différents producteurs, retrouvez des ateliers et autres travaux pratiques pour apprendre à servir et déguster le vin.
New York Wine Expo
@ Jacob K. Javits Convention Center
– Le vendredi 27 février de 6pm à 10pm.
– Le samedi 28 février de 2pm à 6pm.
Tickets:
– $75 pour la journée de vendredi ($85 sur place).
– $85 pour la journée de samedi ($95 sur place).
A Wine Tour de France: Taste and Terroirs
Chaque mois, la FIAF vous propose une soirée consacrée à la découverte d’un terroir français, son savoir-faire, ses traditions, et bien sûr, ses grands crûs. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas, et vous aurez aussi l’occasion de déguster, et d’apprendre à déguster, les différents vins ainsi mis en lumière.
Cette semaine, c’est le Bourgogne qui sera la star de la soirée. Raj Vaidya, sommelier au Restaurant Cru, dans Greenwich Village (et dont la cave comprend plus de 100 000 bouteilles), vous fera goûter différents rouges de l’appellation Côte de Nuits.
{ {A Wine Tour de France: Burgundy, Côte de Nuits }}
Le lundi 26 janvier, de 7pm à 10.30pm.
@ Le Skyroom, FIAF
Tickets: $115 et $95 pour les adhérents FIAF.
(inutile de rappeler qu’il faut avoir plus de 21 ans pour participer à cet événement…)
Art-bordable
Seulement un mois d’existence, et déjà un grand sourire: Muriel Guépin est fière de vous présenter sa première galerie d’art, au 51 Bergen Street, à Brooklyn. Encore analyste financière en juillet dernier, après vingt ans passés à traquer les évolutions des cours de la Bourse, elle plaque tout cet été, avec l’idée de se consacrer à ce qui est devenu sa passion depuis une quinzaine d’années: collectionner l’Art. A peine a-t-elle le temps de prendre quelques cours sur la création d’entreprise que les choses s’enchaînent. Un ami lui propose un local dans une ancienne usine désaffectée de fabrication de bijoux, entre Court et Smith Street, deux rues très commerçantes au Sud-ouest de Brooklyn, en plein BoCoCa, la nouvelle “French Town” de New York. Et aussitôt dit, aussitôt fait. La Shop Art Gallery ouvrait.
Nul besoin d’être bilingue en anglais pour comprendre que le nom de la galerie (SHOP ART) vous invite non seulement à venir admirer les œuvres, mais surtout à les acheter. Car tel est en effet le but recherché par la propriétaire: rendre l’art abordable et accessible à tous. Les prix débutent à $45, et sont clairement affichés en bas de chaque cadre. Une série de dessins réalisés par l’artiste française DGé ne dépasse pas les $65, et Muriel Guépin en a vendu sept en cette journée de samedi. D’autres, et notamment ceux de la japonaise Michiyo Ihara, sont compris entre $300 et $900. Les gouaches de Cynthia Winings sont aux alentours de $900 également, et rare sont les œuvres dont les prix affichent plus de trois zéros. Et l’œuvre la plus chère, de l’artiste Patrick Jacobs, un trompe-l’œil en lunette optique à $8000, a déjà été vendue. Muriel explique: “Souvent les gens n’osent pas faire le premier pas. Ils ont l’idée que l’Art est forcément hors-de-prix, réservé à une certaine élite“. “Mon but est de les inciter à faire ce premier pas, de les initier à l’Art en désacralisant les prix“. Mais “ce n’est pas un supermarché” s’empresse-t-elle d’ajouter.
Pour le choix des artistes, elle recherche la plus grande diversité possible. “Mon idée de départ est d’avoir en permanence exposés différents types de médiums, à savoir de la photo, des petits sculptures, et bien sûr des dessins et de la peinture“. Pour l’ouverture de la galerie, la sélection s’est essentiellement faite par contact et artistes amis. A l’avenir, Muriel sait que le champs des possibilités va s’accroitre, puisque des artistes commencent désormais à la contacter directement. Si elle ne cherche pas à privilégier les Français, trois (DGé, Mathilde de Turckheim et Patrick Jacobs) des sept artistes exposés le sont. Sa priorité est davantage d’encourager des artistes de Brooklyn, quelque soit leur nationalité, afin d’être fidèle à un positionnement de galerie de quartier. Au final, tous sont des artistes émergents, et pour certains, Muriel leur offre l’opportunité de leur première exposition. “Donner la parole à des artistes débutants, cela correspond à mon idée d’un art de proximité, et c’est ce qui me permet d’afficher des prix raisonnables“.
“Il n’y a rien de plus intimidant que d’être dans une galerie, et de se trouver toujours obligé d’aller demander la liste des prix“, et cela, encore plus à New York qu’ailleurs. “Toutes les galeries de Chelsea, et même de Williamsburgh à Brooklyn, qui sont censées être un peu plus “bohème”, se sentent obligées de défendre une position super-élitiste” explique-t-elle. “Ici, la notion d’un art abordable n’existe absolument pas, alors que c’est une idée qui a déjà fait son chemin en Europe, surtout en Espagne ou en Allemagne“. Muriel est donc convaincue que sa galerie saura séduire un public de gens intéressés par l’art, sans avoir encore jamais osé en faire l’acquisition, en plus des traditionnels acheteurs d’Art. Que chacun puisse se sentir l’âme d’un collectionneur, tel est le pari de la Shop Art Gallery.
Shop art gallery
– 51 bergen street
– brooklyn – ny 11201
– 1 718-858-4535
– [email protected]
Fermé le lundi et le mardi, du mercredi au samedi de 11am à 7pm et le dimanche de midi à 5pm.
Une école franco-américaine à Harlem ?
Dans son appartement de l’Upper West Side, Katrine Watkins rédige des «centaines et des centaines de pages. » Elle pourrait être en train de travailler sur une autobiographie retraçant son enfance en Asie, son histoire d’amour avec la France, et son expérience de co-fondatrice de l’école privée franco-américaine FASNY et de fondatrice de l’American Academy, l’école trilingue de Casablanca. Mais non. En tant que future directrice de la New York French American Charter School (NYFACS) qui devrait ouvrir septembre 2010, elle – et sept autres – planche sur le programme de l’école. «Ce sont des journées d’écriture», soupire-t-elle.
Le projet NYFACS est un vieux rêve. Soutenu par EFNY (Education Française à New York) et les Services culturels de l’Ambassade, il était dans les cartons d’EFNY depuis 2005, date de création de l’organisation par des parents désireux de lancer une école publique francophone à New York [Lire aussi :[ Une école publique francophone à New York ? – French Morning ]]. Mais le statut de l’association empêchant toute création d’école, un groupe décide, l’été dernier, de se détacher pour soumettre son pré-projet au Department of Education (DoE). Avec succès. «Normalement, les écoles à charte ont deux ans pour préparer le dossier», souligne Corinne Bal, Présidente du Comité création d’école d’EFNY et l’une des instigatrices du projet. « Nous n’avons que six mois. »
Conçu comme un «centre multiculturel» selon Corinne Bal, NYFACS s’adresse aux enfants francophones et anglophones désireux de suivre une formation bilingue mêlant la rigueur de l’éducation française à la souplesse de l’enseignement américain. Y seront dispensés des cours d’Histoire du monde et de littérature dédiés au pays d’origine des élèves. Les enseignants, sous réserve de reconnaissance d’équivalences, seraient recrutés dans le monde francophone. «Nous voulons que nos élèves sortent avec une éducation de base et une ouverture d’esprit», résume Katrine Watkins.
En tant qu’école à charte, NYFACS serait gratuite et tenue à des obligations de résultats. Ecole primaire la première année, elle ouvrirait progressivement des cours de collège et lycée, menant au Baccalauréat International et au Regents High School Diploma, la clef aux grandes universités du monde anglophone et francophone. L’école, dotée d’un budget d’environ deux millions de dollars, accueillerait 100 élèves pour commencer, recrutés par loterie si la demande dépasse l’offre de places.
Pour être validé, le projet devra justifier d’un programme solide, d’options viables pour le bâtiment qui accueillera l’établissement, et du soutien de la communauté d’accueil, pétition à l’appui [ Pétition sur [nyfacschool.org ]].
A en croire les responsables du projet, le soutien des communautés consultées serait acquis, malgré quelques réticences. Début novembre, lors d’une réunion entre NYFACS et les responsables d’associations sénégalaises, togolaises, maliennes et burkinabaises, un participant a demandé s’il n’était pas «plus important de préserver les identités» par l’apprentissage de langues locales, plutôt que de privilégier le français, perçu comme la langue du colonisateur: «Après 30 minutes, il y a eu consensus pour dire que leur enfant réussirait mieux avec une langue internationale», raconte David Lasserre, coordinateur du French Heritage Language Program, un programme de FACE (French American Cultural Exchange) soutenu par l’Ambassade de France pour promouvoir l’apprentissage du français auprès des élèves francophones de New York. « Il n’y a pas de structure visible pour les francophones. Donc tout le monde veut être autour de la table. »
Aujourd’hui, seule la question du bâtiment poserait problème. Après les quartiers haïtiens de Brooklyn et Long Island City dans le Queens, NYFACS se concentre sur Harlem : « Il y a beaucoup de francophones [dont 40000 Sénégalais, NDLR], une proximité avec différentes universités, justifie Corinne Bale. Beaucoup de familles et des responsables politiques habitent là-bas.» L’école ne serait pas à proximité de P.S.125, qui propose un programme bilingue, précise Katrine Watkins.
A terme, NYFACS pourrait ouvrir des antennes dans d’autres communautés francophones du Bronx, Queens et Brooklyn. «Si l’école ouvre à Harlem, les Haïtiens de Brooklyn seront déçus, reconnait David Lasserre. Mais il vaut mieux avoir une première école qui fonctionne pour pouvoir mieux la reproduire ailleurs par la suite. »
Si elle voit le jour, NYFACS serait une victoire de plus pour l’éducation en langue française à New York, après le succès des dual language programs [Lire aussi :[ French Gains Foothold on New York City’s Dual-Language Map – New York Times]] des écoles publiques new-yorkaises et des after-school d’EFNY [Lire aussi : [Le français se glisse dans les écoles publiques de NY – French Morning]]. « Il n’y a jamais eu autant d’énergie créative autour de l’apprentissage du français», se félicite Fabrice Jaumont, attaché pour l’éducation auprès des Services culturels de l’Ambassade. La réponse du DoE pour NYFACS interviendra en avril 2009.
Le site de NYFACS
Le patrimoine français en question
Dans TIME Magazine du 19 janvier, Bruce Crumley revient sur une controverse lancée par le président français le 13 janvier, à Nîmes: la création de “La Maison de l’Histoire de France“. Comme tous ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy veut lui aussi “son” musée. Soit, répond en quelques mots le journaliste, mais l’affaire va beaucoup plus loin. D’abord, tout historien un tant soit peu sensé sait qu’il est impossible de réunir et d’unifier l’Histoire de France en une seule et même institution. Cela reposerait d’ailleurs sur un “pillage” largement condamnable des différents musées français. Dans la mesure où la proposition de Sarkozy n’est donc étayée par aucune nécessité historique ou culturelle, Bruce Crumley n’en retient qu’une chose: c’est une grossière manoeuvre pour récupérer les voix de l’extrême-droite en manipulant la question de l’identité nationale, si chère à aux partisans de Jean-Marie Le Pen. L’éditorialiste y voit une droitisation de plus en plus marquée du gouvernement français, à l’heure ou Brice Hortefeux se félicite d’expulser plus de 30.000 étrangers hors des frontières de France.
Si la politique française est critiquée dans TIME, son économie s’en tire mieux dans une analyse publiée par Newsweek. Selon Holger Schmieding, directeur du service Europe de la Bank of America, “the last model standing is France“, mais s’empresse-t-il d’ajouter “for better or for worse” (“la France est le dernier modèle à tenir, pour le meilleur ou pour le pire”). Après avoir passé en revue les faillites des différents modèles de gouvernance économique européens, l’expert en arrive à une seule et inévitable conclusion: seul le système français, celui d’un “interventionnisme pragmatique“, s’est montré efficace contre les assauts de la crise. “Malheureusement” rajoute-t-il quelques lignes plus bas. Car ce dernier est un libéral sans concession: loin de se remettre en cause, il prédit que si les principes interventionnistes venaient à s’étendre au reste de l’Europe, le prix à payer sera alors le déclassement des économies européennes. Au profit des États-Unis bien sûr.
Amateurs de roquefort, le TIME de cette semaine vous annonce une bien triste nouvelle: ses prix vont augmenter d’ici peu. Le Congrès américain a en effet décidé jeudi dernier de faire passer les droits de douane sur ce fromage de 100 à 300%. La raison? “Arbitraire“, “un coup bas de l’administration Bush” s’emporte la classe politique française, indignée. Selon Bruce Crumley, c’est toute la France qui se mobilise derrière la défense de ce précieux, quoique odorant, trésor national. Il cite Jacques Mistral, chercheur à l’institut des Relations Internationales, pour qui l’administration américaine sortante continue à vouloir faire payer à la France son “non” à la guerre en Irak. La réalité est bien plus prosaïque: les États-Unis répliquent, légalement, à l’interdiction de son boeuf aux hormones par la France. Mais selon José Bové: “les producteurs de roquefort ne céderons jamais à ce chantage“. L’Histoire nous dira qui, du boeuf américain ou du fromage français, sortira vainqueur de ce combat au sommet (de la diplomatie).
Dans le New York Times du 14 janvier, c’est un autre joyaux du patrimoine national qui est mis en danger: l’élégance à la française. Pourtant souvent déconnecté de la réalité et du quotidien du français moyen, le petit monde du luxe parisien n’est pas épargné par la dépression économique, loin de là. Mais si certains s’inquiètent des récents licenciements et autres coupes de budget, c’est une autre tendance que voit apparaître Elaine Sciolino chez les protagonistes de l’industrie du luxe. Selon certains patrons, créateurs et intellectuels, c’est l’occasion d’un retour aux valeurs morales et à “la modestie“, dixit Karl Lagerfeld). La journaliste rappelle que la France a toujours été un pays conservateur, mal à l’aise avec l’argent, comme en témoigne son refus de la “présidence Bling-Bling” de Nicolas Sarkozy. Pour elle, la France est entrain de vivre une “révolution morale“: finis les excès, voici venu le temps de la “purification“. Mais si les consommateurs préfèrent désormais la mousse de canard au foie gras, elle conclut son article en soulignant que les ventes de la dernière collection Chanel ont tout de même augmenté de 17%.
Elizabeth Bryant, dans le Washington Times, rend hommage à la solidarité féminine à travers les âges, les continents, et surtout les religions. L’histoire se passe un peu partout en France: à l’initiative de l’association “Les Bâtisseuses de Paix”, des groupes de femmes organisent des événements inter-communautaires entre juifs et musulmans, pour que chacun puisse découvrir la culture de l’autre. Cela est d’autant plus nécessaire souligne la journaliste que nul autre pays n’est touché comme la France par les questions de haine religieuse. Elle parle d’un “fossé” entre juifs et musulmans, et se montre pessimiste sur l’avenir de cette situation française. A l’heure du renouveau du conflit israëlo-palestinien, il est difficile, même pour des associations à vocation culturelle, de résister aux pressions du politique.