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A Wine Tour de France: Taste and Terroirs

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Chaque mois, la FIAF vous propose une soirée consacrée à la découverte d’un terroir français, son savoir-faire, ses traditions, et bien sûr, ses grands crûs. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas, et vous aurez aussi l’occasion de déguster, et d’apprendre à déguster, les différents vins ainsi mis en lumière.
Cette semaine, c’est le Bourgogne qui sera la star de la soirée. Raj Vaidya, sommelier au Restaurant Cru, dans Greenwich Village (et dont la cave comprend plus de 100 000 bouteilles), vous fera goûter différents rouges de l’appellation Côte de Nuits.
{ {A Wine Tour de France: Burgundy, Côte de Nuits }}
Le lundi 26 janvier, de 7pm à 10.30pm.
@ Le Skyroom, FIAF
Tickets: $115 et $95 pour les adhérents FIAF.
(inutile de rappeler qu’il faut avoir plus de 21 ans pour participer à cet événement…)

Art-bordable

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Seulement un mois d’existence, et déjà un grand sourire: Muriel Guépin est fière de vous présenter sa première galerie d’art, au 51 Bergen Street, à Brooklyn. Encore analyste financière en juillet dernier, après vingt ans passés à traquer les évolutions des cours de la Bourse, elle plaque tout cet été, avec l’idée de se consacrer à ce qui est devenu sa passion depuis une quinzaine d’années: collectionner l’Art. A peine a-t-elle le temps de prendre quelques cours sur la création d’entreprise que les choses s’enchaînent. Un ami lui propose un local dans une ancienne usine désaffectée de fabrication de bijoux, entre Court et Smith Street, deux rues très commerçantes au Sud-ouest de Brooklyn, en plein BoCoCa, la nouvelle “French Town” de New York. Et aussitôt dit, aussitôt fait. La Shop Art Gallery ouvrait.

DGé
Nul besoin d’être bilingue en anglais pour comprendre que le nom de la galerie (SHOP ART) vous invite non seulement à venir admirer les œuvres, mais surtout à les acheter. Car tel est en effet le but recherché par la propriétaire: rendre l’art abordable et accessible à tous. Les prix débutent à $45, et sont clairement affichés en bas de chaque cadre. Une série de dessins réalisés par l’artiste française DGé ne dépasse pas les $65, et Muriel Guépin en a vendu sept en cette journée de samedi. D’autres, et notamment ceux de la japonaise Michiyo Ihara, sont compris entre $300 et $900. Les gouaches de Cynthia Winings sont aux alentours de $900 également, et rare sont les œuvres dont les prix affichent plus de trois zéros. Et l’œuvre la plus chère, de l’artiste Patrick Jacobs, un trompe-l’œil en lunette optique à $8000, a déjà été vendue. Muriel explique: “Souvent les gens n’osent pas faire le premier pas. Ils ont l’idée que l’Art est forcément hors-de-prix, réservé à une certaine élite“. “Mon but est de les inciter à faire ce premier pas, de les initier à l’Art en désacralisant les prix“. Mais “ce n’est pas un supermarché” s’empresse-t-elle d’ajouter.

Michiyo Ihara
Pour le choix des artistes, elle recherche la plus grande diversité possible. “Mon idée de départ est d’avoir en permanence exposés différents types de médiums, à savoir de la photo, des petits sculptures, et bien sûr des dessins et de la peinture“. Pour l’ouverture de la galerie, la sélection s’est essentiellement faite par contact et artistes amis. A l’avenir, Muriel sait que le champs des possibilités va s’accroitre, puisque des artistes commencent désormais à la contacter directement. Si elle ne cherche pas à privilégier les Français, trois (DGé, Mathilde de Turckheim et Patrick Jacobs) des sept artistes exposés le sont. Sa priorité est davantage d’encourager des artistes de Brooklyn, quelque soit leur nationalité, afin d’être fidèle à un positionnement de galerie de quartier. Au final, tous sont des artistes émergents, et pour certains, Muriel leur offre l’opportunité de leur première exposition. “Donner la parole à des artistes débutants, cela correspond à mon idée d’un art de proximité, et c’est ce qui me permet d’afficher des prix raisonnables“.
Il n’y a rien de plus intimidant que d’être dans une galerie, et de se trouver toujours obligé d’aller demander la liste des prix“, et cela, encore plus à New York qu’ailleurs. “Toutes les galeries de Chelsea, et même de Williamsburgh à Brooklyn, qui sont censées être un peu plus “bohème”, se sentent obligées de défendre une position super-élitiste” explique-t-elle. “Ici, la notion d’un art abordable n’existe absolument pas, alors que c’est une idée qui a déjà fait son chemin en Europe, surtout en Espagne ou en Allemagne“. Muriel est donc convaincue que sa galerie saura séduire un public de gens intéressés par l’art, sans avoir encore jamais osé en faire l’acquisition, en plus des traditionnels acheteurs d’Art. Que chacun puisse se sentir l’âme d’un collectionneur, tel est le pari de la Shop Art Gallery.
Shop art gallery
– 51 bergen street
– brooklyn – ny 11201
– 1 718-858-4535
[email protected]
Fermé le lundi et le mardi, du mercredi au samedi de 11am à 7pm et le dimanche de midi à 5pm.

Une école franco-américaine à Harlem ?

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Dans son appartement de l’Upper West Side, Katrine Watkins rédige des «centaines et des centaines de pages. » Elle pourrait être en train de travailler sur une autobiographie retraçant son enfance en Asie, son histoire d’amour avec la France, et son expérience de co-fondatrice de l’école privée franco-américaine FASNY et de fondatrice de l’American Academy, l’école trilingue de Casablanca. Mais non. En tant que future directrice de la New York French American Charter School (NYFACS) qui devrait ouvrir septembre 2010, elle – et sept autres – planche sur le programme de l’école. «Ce sont des journées d’écriture», soupire-t-elle.
Le projet NYFACS est un vieux rêve. Soutenu par EFNY (Education Française à New York) et les Services culturels de l’Ambassade, il était dans les cartons d’EFNY depuis 2005, date de création de l’organisation par des parents désireux de lancer une école publique francophone à New York [Lire aussi :[ Une école publique francophone à New York ? – French Morning ]]. Mais le statut de l’association empêchant toute création d’école, un groupe décide, l’été dernier, de se détacher pour soumettre son pré-projet au Department of Education (DoE). Avec succès. «Normalement, les écoles à charte ont deux ans pour préparer le dossier», souligne Corinne Bal, Présidente du Comité création d’école d’EFNY et l’une des instigatrices du projet. « Nous n’avons que six mois. »
Conçu comme un «centre multiculturel» selon Corinne Bal, NYFACS s’adresse aux enfants francophones et anglophones désireux de suivre une formation bilingue mêlant la rigueur de l’éducation française à la souplesse de l’enseignement américain. Y seront dispensés des cours d’Histoire du monde et de littérature dédiés au pays d’origine des élèves. Les enseignants, sous réserve de reconnaissance d’équivalences, seraient recrutés dans le monde francophone. «Nous voulons que nos élèves sortent avec une éducation de base et une ouverture d’esprit», résume Katrine Watkins.
En tant qu’école à charte, NYFACS serait gratuite et tenue à des obligations de résultats. Ecole primaire la première année, elle ouvrirait progressivement des cours de collège et lycée, menant au Baccalauréat International et au Regents High School Diploma, la clef aux grandes universités du monde anglophone et francophone. L’école, dotée d’un budget d’environ deux millions de dollars, accueillerait 100 élèves pour commencer, recrutés par loterie si la demande dépasse l’offre de places.
Pour être validé, le projet devra justifier d’un programme solide, d’options viables pour le bâtiment qui accueillera l’établissement, et du soutien de la communauté d’accueil, pétition à l’appui [ Pétition sur [nyfacschool.org ]].
A en croire les responsables du projet, le soutien des communautés consultées serait acquis, malgré quelques réticences. Début novembre, lors d’une réunion entre NYFACS et les responsables d’associations sénégalaises, togolaises, maliennes et burkinabaises, un participant a demandé s’il n’était pas «plus important de préserver les identités» par l’apprentissage de langues locales, plutôt que de privilégier le français, perçu comme la langue du colonisateur: «Après 30 minutes, il y a eu consensus pour dire que leur enfant réussirait mieux avec une langue internationale», raconte David Lasserre, coordinateur du French Heritage Language Program, un programme de FACE (French American Cultural Exchange) soutenu par l’Ambassade de France pour promouvoir l’apprentissage du français auprès des élèves francophones de New York. « Il n’y a pas de structure visible pour les francophones. Donc tout le monde veut être autour de la table. »
Aujourd’hui, seule la question du bâtiment poserait problème. Après les quartiers haïtiens de Brooklyn et Long Island City dans le Queens, NYFACS se concentre sur Harlem : « Il y a beaucoup de francophones [dont 40000 Sénégalais, NDLR], une proximité avec différentes universités, justifie Corinne Bale. Beaucoup de familles et des responsables politiques habitent là-bas.» L’école ne serait pas à proximité de P.S.125, qui propose un programme bilingue, précise Katrine Watkins.
A terme, NYFACS pourrait ouvrir des antennes dans d’autres communautés francophones du Bronx, Queens et Brooklyn. «Si l’école ouvre à Harlem, les Haïtiens de Brooklyn seront déçus, reconnait David Lasserre. Mais il vaut mieux avoir une première école qui fonctionne pour pouvoir mieux la reproduire ailleurs par la suite. »
Si elle voit le jour, NYFACS serait une victoire de plus pour l’éducation en langue française à New York, après le succès des dual language programs [Lire aussi :[ French Gains Foothold on New York City’s Dual-Language Map – New York Times]] des écoles publiques new-yorkaises et des after-school d’EFNY [Lire aussi : [Le français se glisse dans les écoles publiques de NY – French Morning]]. « Il n’y a jamais eu autant d’énergie créative autour de l’apprentissage du français», se félicite Fabrice Jaumont, attaché pour l’éducation auprès des Services culturels de l’Ambassade. La réponse du DoE pour NYFACS interviendra en avril 2009.
Le site de NYFACS

Le patrimoine français en question

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Dans TIME Magazine du 19 janvier, Bruce Crumley revient sur une controverse lancée par le président français le 13 janvier, à Nîmes: la création de “La Maison de l’Histoire de France“. Comme tous ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy veut lui aussi “son” musée. Soit, répond en quelques mots le journaliste, mais l’affaire va beaucoup plus loin. D’abord, tout historien un tant soit peu sensé sait qu’il est impossible de réunir et d’unifier l’Histoire de France en une seule et même institution. Cela reposerait d’ailleurs sur un “pillage” largement condamnable des différents musées français. Dans la mesure où la proposition de Sarkozy n’est donc étayée par aucune nécessité historique ou culturelle, Bruce Crumley n’en retient qu’une chose: c’est une grossière manoeuvre pour récupérer les voix de l’extrême-droite en manipulant la question de l’identité nationale, si chère à aux partisans de Jean-Marie Le Pen. L’éditorialiste y voit une droitisation de plus en plus marquée du gouvernement français, à l’heure ou Brice Hortefeux se félicite d’expulser plus de 30.000 étrangers hors des frontières de France.
Si la politique française est critiquée dans TIME, son économie s’en tire mieux dans une analyse publiée par Newsweek. Selon Holger Schmieding, directeur du service Europe de la Bank of America, “the last model standing is France“, mais s’empresse-t-il d’ajouter “for better or for worse” (“la France est le dernier modèle à tenir, pour le meilleur ou pour le pire”). Après avoir passé en revue les faillites des différents modèles de gouvernance économique européens, l’expert en arrive à une seule et inévitable conclusion: seul le système français, celui d’un “interventionnisme pragmatique“, s’est montré efficace contre les assauts de la crise. “Malheureusement” rajoute-t-il quelques lignes plus bas. Car ce dernier est un libéral sans concession: loin de se remettre en cause, il prédit que si les principes interventionnistes venaient à s’étendre au reste de l’Europe, le prix à payer sera alors le déclassement des économies européennes. Au profit des États-Unis bien sûr.
Amateurs de roquefort, le TIME de cette semaine vous annonce une bien triste nouvelle: ses prix vont augmenter d’ici peu. Le Congrès américain a en effet décidé jeudi dernier de faire passer les droits de douane sur ce fromage de 100 à 300%. La raison? “Arbitraire“, “un coup bas de l’administration Bush” s’emporte la classe politique française, indignée. Selon Bruce Crumley, c’est toute la France qui se mobilise derrière la défense de ce précieux, quoique odorant, trésor national. Il cite Jacques Mistral, chercheur à l’institut des Relations Internationales, pour qui l’administration américaine sortante continue à vouloir faire payer à la France son “non” à la guerre en Irak. La réalité est bien plus prosaïque: les États-Unis répliquent, légalement, à l’interdiction de son boeuf aux hormones par la France. Mais selon José Bové: “les producteurs de roquefort ne céderons jamais à ce chantage“. L’Histoire nous dira qui, du boeuf américain ou du fromage français, sortira vainqueur de ce combat au sommet (de la diplomatie).
Dans le New York Times du 14 janvier, c’est un autre joyaux du patrimoine national qui est mis en danger: l’élégance à la française. Pourtant souvent déconnecté de la réalité et du quotidien du français moyen, le petit monde du luxe parisien n’est pas épargné par la dépression économique, loin de là. Mais si certains s’inquiètent des récents licenciements et autres coupes de budget, c’est une autre tendance que voit apparaître Elaine Sciolino chez les protagonistes de l’industrie du luxe. Selon certains patrons, créateurs et intellectuels, c’est l’occasion d’un retour aux valeurs morales et à “la modestie“, dixit Karl Lagerfeld). La journaliste rappelle que la France a toujours été un pays conservateur, mal à l’aise avec l’argent, comme en témoigne son refus de la “présidence Bling-Bling” de Nicolas Sarkozy. Pour elle, la France est entrain de vivre une “révolution morale“: finis les excès, voici venu le temps de la “purification“. Mais si les consommateurs préfèrent désormais la mousse de canard au foie gras, elle conclut son article en soulignant que les ventes de la dernière collection Chanel ont tout de même augmenté de 17%.
Elizabeth Bryant, dans le Washington Times, rend hommage à la solidarité féminine à travers les âges, les continents, et surtout les religions. L’histoire se passe un peu partout en France: à l’initiative de l’association “Les Bâtisseuses de Paix”, des groupes de femmes organisent des événements inter-communautaires entre juifs et musulmans, pour que chacun puisse découvrir la culture de l’autre. Cela est d’autant plus nécessaire souligne la journaliste que nul autre pays n’est touché comme la France par les questions de haine religieuse. Elle parle d’un “fossé” entre juifs et musulmans, et se montre pessimiste sur l’avenir de cette situation française. A l’heure du renouveau du conflit israëlo-palestinien, il est difficile, même pour des associations à vocation culturelle, de résister aux pressions du politique.

Les bons plans shopping de la semaine.

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Pour les amateur(e)s, d’un style classique et élégant:
J.Crew: cette marque de basiques chics pour l’homme et la femme baisse ses prix de -70% pour ses premières soldes sur l’ensemble de son stock. Parmi les spécialités de J.Crew, des pulls en cashmere italien d’une qualité inégalée. Jusqu’au dimanche 25 janvier, de 11am à 5pm. @ 261 W. 36th St., à coté de Seventh Ave., au 2ème étage (212-947-8748).
Pour des habits et des accessoires tendance:
Sucré Salé: La petite boutique de créateurs branchés (Jovovich Hawk, DaftBird, Sea, ou encore Ingwa Melero) affiche de 30 à 75% de discount sur ses étiquettes, accessoires compris (par exemple des lunettes Balanciaga ou des bracelets Anna Kula). Jusqu’au 29 janvier. Du dimanche au mercredi de 11am à 7pm, et du jeudi au samedi de 11am à 8pm. @ 357 Bleecker St., entre Charles & West 10th Sts. (212-352-1640)

Les sacs Tokidoki.
Tokidoki: La marque italienne de sac d’inspiration manga, qui fait fureur ces dernières années chez les jeunes filles, offre de -60 à -80% sur la quasi-totalité de toute sa collection. Jusqu’au dimanche 25 janvier, de 10am à 7pm. @ Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St., à coté de Sixth Ave., au 4ème étage.
Iisli: comme beaucoup de ses confrères dans Soho, ce magasin fashion lance des promotions géantes pour écouler son stock, allant jusqu’à -80%. Les pantalons et les jupes sont désormais à $65, les pulls à $75, et les robes et les vestes à $100. Jusqu’au 29 janvier, de 11am à 8pm. @ 25 Bond St., à coté de Bowery (212-228-1376).
Oak: c’est la dernière ligne droite pour profiter des soldes de fin de saisons dans les boutiques Oak. Au programme: des jeunes créateurs new-yorkais branchés à -75%, parfait pour les jeunes fashionistas qui surveillent leur budget! Jusqu’au dimanche 25 janvier, de 11am à 7pm. @ 28 Bond St., à coté de Lafayette St. (212-677-1293); @ 208 N. 8th St., proche de Driggs Ave., Williamsburg, Brooklyn (718-782-0521).
Pour celles qui ont style très mode et exigeant:
Le Sous Sol: Ce magasin tenu par des français et spécialisé dans des stylistes européens pointus (majoritairement français et belges) ferme. C’est malheureux, mais d’ici là, venez profitez de -80% sur l’ensemble de la boutique. Jusqu’à samedi 24 janvier, de 1pm à 8pm. @ 137 Rivington St., entre Norfolk & Suffolk Sts. (212-477-7723).
Current/ Elliott jeans: Rendus célèbres par Katie Holmes, qui est une inconditionnelle de leurs jeans larges roulés au cheville, les jeans de la marque Current/Elliot sont désormais à -15% (tous styles confondus). Des petites réductions, mais qui ne déplairont pas aux grandes modeuses! Jusqu’au 25 janvier, de 5 à 9pm. @ Owl’s Lab, 20 E. 12th St., à coté de Fifth Ave. (212-633-2672).
Et enfin, si vous avez envie de re-décorer votre intérieur, ou changer de canapé:
MOSS Winter Warehouse Sale: Ne ratez la liquidation du stock de la marque d’ameublement et de design MOSS. C’est seulement une fois par an et tout est à -75%! Lampes, chaises, canapés, rangements, tables…sont à des prix imbattables. Samedi 24 et dimanche 25 janvier, de midi à 6pm. @ 158 Wooster St., au niveau de Houston St.
Desiron: ce showroom design de Soho brade ses invendus, en divisant les prix par 70%. Une table à manger est désormais à $1560 au lieu de $6100, et un sofa Hudson à $1317 au lieu de $5490. Du 29 janvier au 2 février, tous les jours de 11am à 7pm. @ 51 Wooster St., à coté de Prince St. (212-353-2600).

Maison Close s’ouvre aux Etats-Unis

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Il y a tout juste un an, la marque Maison Close avait mis toute la blogosphère française en émoi en faisant croire au retour des lupanars dans Paris. N’en déplaise aux libertins : ce n’était qu’une campagne de pub savamment orchestrée par trois associés marseillais pour annoncer le lancement de Maison Close, une marque de lingerie érotique.


Après des débuts prometteurs en Europe, cette division du groupe Lovely Planet, numéro un des sex-toys en Europe, se lance aujourd’hui aux Etats-Unis avec une stratégie bien précise : référencer ses produits non plus dans les sex-shops, mais dans des boutiques de lingeries traditionnelles reconverties en « love shops ». «Il faut sortir la lingerie sexy de son ghetto !», déclare Jean Christophe Baechler, directeur marketing et directeur export de Lovely Planet. Il y a quelques années, en France, la société marseillaise avait déjà réussi ce tour de force sur un autre marché: celui des sex-toys. Souvenez-vous du petit canard-vibro relooké aux couleurs de Sonia Rykiel, qui avait fait un tabac dans la presse féminine: le fournisseur de la prestigieuse boutique du Boulevard St Germain, c’était eux. «Grâce à l’apparition de nouveaux designers, indique Jean-Christophe Baechler, les sex-toys sont passés du statut de produit vulgaire, bas-de-gamme et honteux à un accessoire glamour, qualitatif et assumé. Nous travaillons avec Sephora, les Galeries Lafayette, Intermarché ou encore le Printemps. Autant d’endroits où il aurait été inimaginable de rentrer il y a quatre ans !».
Aujourd’hui, le groupe entend appliquer la même mécanique aux Etats-Unis. La couche de puritanisme y etant plus élevée, la distribution des produits érotiques est encore largement cantonnée aux sex-shops de quartier. Mais Lovely Planet y croit : «Nous sommes convaincus que ce marché va evoluer comme tout les autres marchés: le gens auront besoin de s’identifier à des marques comme gage de qualité.»


Pour développer ses ventes aux Etats-Unis, Lovely Planet a recruté Rebecca Pinette-Dorin. Mariée à un Français, maman de deux enfants et domiciliée à Miami, cette ancienne mannequin avait fait ses premiers pas dans le business « rose » en montant un site Internet coquin, www.trashypersona.com. «Pour nous, indique Jean-Christophe, Rebecca était la personne ideale car elle possède une double culture française et américaine. C’était un critère vraiment important. »
A Manhattan, deux «love shops» de nouvelle génération, la Petite Coquette et Journelle, ont déjà adopte les produits Maison Close. A en croire Jean-Christophe, le concept est dans l’air du temps: «voyez le succès des jeux de rôle, ou le phenomène burlesque en Angleterre… De plus en plus, les gens adorent se déguiser pour s’amuser. Avec Maison Close, c’est exactement ce que nous leur proposons de faire, mais dans un contexte privé : restez chez vous, déguisez-vous et amusez-vous avec votre partenaire.» Souvenez-vous, la St Valentin, c’est pour bientôt. Ouh la la!
Le site de la marque.
Revendeurs à NY
LA PETITE COQUETTE – 51 UNIVERSITY PLACE – NY 10003 NEW YORK – Tel
(212) 473 2478 – www.thelittleflirt.com
JOURNELLE – 3 EAST 17th STREET – NY 10003 NEW YORK – Tel (212) 255
7800 – www.journelle.com

Super Sarko et la Cendrillon de la Justice

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«  Renforcer la présomption d’innocence » : c’est que retient le Washington Post de la suppression des juges d’instruction, «au coeur du système judiciaire, aussi légendaires que des croisés mettant sous les verrous les criminels, rendant public les affaires de corruption et inspirant les séries policières ». «Les petits juges» qui travaillaient main dans la main avec la police, fait unique dans les pays aux systèmes légaux inspirés du code Napoléon, doivent donc être éliminés pour renforcer «l’idée que les suspects sont innocents jusqu’à ce qu’il soit prouvé qu’ils sont coupables».
Oublié le juge d’instruction, place au juge DE l’instruction «au delà de la sémantique», le Post démontre que désormais la police travaillera sous les ordres du procureur, réduisant le nouveau juge au statut «de bureaucrate du droit sous l’autorité du bureau du procureur sans aucune indépendance».
«La France américanisera-t-elle son système judiciaire? » titre le Time. «Craints et respectés, portés aux nues et tournés en ridicule» le Time souligne lui aussi le rôle historique du magistrat «l’homme le plus puissant» citant au passage Balzac. Une institution vieille de 200 ans. But final? Faire passer la France de «inquisitoire» à «l’accusatoire»?
Justice toujours : La Garde des Sceaux dans les headlines américains. « French Kiss and No-tell » dans le New York Post: «oui sa vie est un roman et à la française, un conte de fées des haillons aux sexy robes hautes coutures, du pouvoir, l’hypocrisie vieillote qui culmine dans un récit digne de roman policier ». « Un déni de paternité qui est devenu à la mode dans certains cercles français» et le Post de citer tous les prétendus pères qui ont passé la main et ceux qui continuent à alimenter les spéculations du frère du Président (François, pédiatre) à un Danois ou même un donneur de sperme anonyme. Des Français qui, nous assure le NY Post, attendent de leurs dirigeants qu’ils aient des liaisons extra-conjuguales entre 17h et 19h et Rachida Dati ne déroge pas à la règle. Elle est devenue doublement «symbolique» en restant au pouvoir malgré la complexité de sa vie personelle (un droit imémoriel pour les hommes au pouvoir en France) et symbolique par son ascension sociale fulgurante, d’un père maçon à la porte parole durant la campagne : «La Cendrillon de la Justice».
Conflit au Moyen Orient, Sarkozy dans la tourmente. Kansas City Star : «ce n’est pas parce que les lumières bleues de la Tour Eiffel célébrant la présidence française de l’Union Européenne sont éteintes que Sarkozy est prêt à abandonner les feux de la rampe». Un article plus que critique qui descend en flamme le Président français. Bien que louable à l’origine, combler le vide laissé par le manque de leadership américain, sa tentative s’est trouvée «à la limite du comique» selon l’expert Clara O’Donnel. «Une des raisons pour lesquelles ni Israël ni les USA ne prennent l’Europe au sérieux». Il a tenté « de se parachuter et ensuite de quitter la scène», «hautement dommageable pour l’Europe», les experts se succèdent et ne sont pas tendres.
News Week y va aussi franchement le « tragique axiome du du Moyen Orient : Israéliens et Arabes ne manquent pas une occasion de manquer une occasion» et maintenant «le Président Français ne manque pas une occasion de se présenter lui même comme une chance». News Week qui cite un diplomate européen «Sarkozy est un homme du court-terme […] Il veut des résultats immédiats, qui sont bien sûr des résultats médiatiques ». « Super Sarko » qui a passé deux jours sur le terrain pendant laissant la place à la déléguation européenne et dans son sillage un certain «scepticisme».

Madonna fait sa rentrée au Lycée Français

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Un Lycée de stars: après Angelina Jolie (pour quelques mois seulement) l’an dernier, c’est Madonna qui inscrit ses enfants au Lycée Français de New York. Les deux enfants aînés de la star mondiale, Lourdes (12 ans) et Rocco (8 ans), ont fait leur rentrée scolaire au Lycée lundi 5 janvier au matin, après les vacances de fin d’année. Quant au 3ème enfant de Madonna, David (3ans, adopté au Malawi), il est pour sa part inscrit au Petit Paradis, une préschool francophone située, elle aussi, dans le quartier de l’Upper East Side.

Madonna, Rocco et Lourdes, à New York en Novembre (Photo: Abacausa.com)
A l’inverse de ce qui s’était passé en 2007 quand Angelina Jolie et Brad Pitt avaient eux aussi inscrits leurs enfants au Lycée français de New York, cette rentrée s’est faite en toute discrétion et sans paparazzi. Tout juste divorcée du réalisateur britannique Guy Ritchie, père de ses deux garçons (le dernier, David a été adopté au Malawi) et avec qui elle a vécu plusieurs années à Londres, Madonna a pour l’instant tenu secret son déménagement à New York. Seules quelques rumeurs publiées par le New York Post début décembre affirmaient que Madonna et son nouveau prince charmant, Alex Rodriguez, un joueur de base-ball vedette de l’équipe Yankees de New York, recherchaient un hôtel particulier situé dans l’Upper East Side, entre la 60ème et la 80ème rue, pour un prix compris entre 30 et 60 millions de dollars. Autre avantage de l’Upper East Side: sa proximité avec le centre d’enseignement de la Kabbale situé 155 East dans la 48ème rue, et que Madonna fréquente assidûment quand elle est à New-York. En revenant à New York, Madonna permet aussi à sa fille, Lourdes, de se rapprocher de son père, Carlos Leone.
Madonna est en tout cas fidèle à l’éducation française, à laquelle est s’est souvent dite très attachée. Ses deux aînés sont parfaitement bilingues et parlent couramment français entre eux, une langue dont leur mère ne comprend pas un mot.

NYC Restaurant Week Winter

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Du 18 au 30 janvier (week-end exclu), plus de 250 restaurants new-yorkais vous font une fleur….
Le principe est simple: durant ces dix jours, les restaurants participants proposent:
– leur formule déjeuner à $24.
– le diner à $35.
Cela comprend entrée + plat + dessert, mais attention, boissons, taxes et pourboires ne sont pas inclus dans ces prix fixe!
Les clients avisés que vous êtes auront bien compris que c’est l’occasion ou jamais d’essayer des adresses dont l’addition dépassent le plus souvent ces prix…
Et pour ceux qui ont envie de gastronomie française, sachez que Benoit, Fleur de Sel, Café Boulud, Le Cirque ou encore Jean-Georges font partie des sympathiques participants.
Alors à vos fourchettes, prêts, partez!
Pour retrouver la liste de tous les restaurants qui participent à cette NYC Restaurant Week Winter, et réserver dès maintenant, cliquez ICI.
– Du 18 au 23 janvier
– Puis du 25 au 30 janvier

Les bons plans shopping de la semaine.

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Commençons par des vêtements pour ces dames:
Comptoir des Cotonniers: on ne présente plus cette marque française, branchée et élégante. Pour style 100% Saint-Germain des Près, mais à moins 50%, vous savez désormais ou aller. Jusqu’au 21 janvier. Du lundi au samedi de 11am à 8pm, et le dimanche de midi à 6pm. @ 155 Spring St, entre W Broadway et Wooster St, dans Soho (212-274-0830).
Nikki Laura: Direction le Lower East Side pour cette petite boutique conçue comme le dressing d’une Carrie Bradshaw. Retrouvez des créateurs new-yorkais et plus connus à des prix moins effrayants que d’habitude. Les vestes en cuir sont à $345 au lieu de $500, les robes autour de $150 à la place de $250. Jusqu’au 15 janvier, de 11am à 7pm @ 4 Prince Street, entre Bowery et Elizabeth St. (212-226-0004).
Marithé + François Girbaud: la marque hexagonale ferme sa boutique new-yorkaise le 15 janvier, et d’ici là vous invite à profiter de ses maxi-promotions. Tout est entre -70% et -90%! Jusqu’au 15 janvier, du lundi au samedi de 11am à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm @ 47 Wooster St., nr. Broome St. (212-625-0066).
Oak: pour ces soldes de fin de saison, les deux boutiques Oak de New York vous offre gracieusement 40% de réduction cette semaine, la semaine prochaine -50%, et si le 25 janvier, tout le stock n’est pas encore écoulé, il sera bradé à -60%. Jusqu’à la fin du mois de janvier; du lundi au samedi de 11am à 8pm et le dimanche de 11am à 7pm @ 28 Bond St., proche de Lafayette St. (212-677-1293), @ 208 N. 8th St., à coté de Driggs Ave., Williamsburg, Brooklyn (718-782-0521).
Yumi Kim: la créatrice coréenne marque sa collection de -50% à -80% dans sa boutique du Lower East Side. Jusqu’au 19 janvier, tous les jours de midi à 7pm @ 105 Stanton St., nr. Ludlow St. (212-420-5919).
Housing Works warehouse sale: Certes, c’est loin, mais si vous voulez faire des bonnes affaires, c’est l’endroit ou jamais. Une robe Marc Jacobs à $30, qui dit mieux? Et attention, ça ne dure qu’une journée. Samedi 10 janvier @ 4849 35th St., proche de 48th Ave., Long Island City, Queens (718-786-6160).

Passons maintenant aux sous-vêtements:
Marlies§Dekkers: ces stylistes hollandais amateurs de lingerie affriolante vous font une offre tendancieuse: pour un article acheté, le deuxième est offert. Jusqu’au 14 janvier, du lundi au samedi de 11am à 7pm, et le dimanche de midi à 7pm, @ the Plaza Retail Collection, 1 W. 58th St., proche de Fifth Ave. (212-230-1724).
Agent Provocateur: c’est toujours les soldes dans la boutique coquine de SoHo. Les soutiens-gorge roses, en tulle, et en satin sont à $65. Si c’est un peu trop pour vous d’un coup, les noirs en cotons sont encore moins chers. Vendredi et Samedi 10 janvier de 11am à 7pm; @ 133 Mercer St, entre Prince et Spring St., (212-965-0229).
Et si cela vous a permis d’attraper un homme dans vos filets…
Saks Fifth Avenue: -50% sur les robes de mariées des créateurs Vera Wang, Reem Acra, Amsale, Kenneth Pool, Monique Lhuillier, et encore plus. Jusqu’au 20 janvier, du lundi au vendredi de 10am à 8pm, le samedi de 10am à 7pm et le dimanche de midi à 7pm, @ 611 Fifth Ave., près de 50th St. (212-753-4000).
Et pour habiller ce dernier justement:
Duncan Quinn: du chic, du masculin, de l’élégant, et maintenant des promotions dans la boutique de ce créateur branché. L’ensemble de la collection est maintenant à -50%. Jusqu’à fin janvier, du lundi au samedi de midi à 8pm, et le dimanche de midi à 6pm; @ 8 Spring St., proche de Elizabeth St. (212-226-7030).
Finissons avec un peu de décorations, livres, et autres objets d’art:
– Les articles des boutiques du Metropolitan Museum sont à -50%. Entre souvenirs, et reproductions de tableaux, chacun pourra trouver son bonheur, à des prix plus abordables que les autres mois de l’année. Jusqu’au 31 janvier. Pour les horaires et les adresses des différentes boutiques, rendez-vous sur le site du Met.
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Galette des rois à la newyorkaise

Provence en Boîte. Comme chaque année le petit bout de terre provençale dans Brooklyn propose les deux types de galettes : frangipane et brioche. Comptez pour la recette à l’amande 14 dollars pour un modèle 4/6 personnes et 24 dollars pour le format 6/8. Le modèle plus provençale briochée pour 6/8 personnes est lui à 14 dollars. Le thème de cette année pour les fèves tourne autour du cirque et sont importées directement de France.
263 Smith Street.
Tel : 718 797 0707
Patisserie Margot Chez Margot, trois tailles de frangipane diffèrentes : 5 personnes, 6/7 et 8/10 personnes pour respectivement 18, 24 et 30 dollars.
2109 Broadway
Tel : 212-721-0076
 Payard, Le chef François Payard propose des galettes de toutes les tailles, pour 4, 6, 8, 10 personnes avec des prix donc de 22, 33, 44 et 52 dollars, principalement à la frangipane et quelques brioches. On nous conseille de commander au moins 24h à l’avance, surtout pour une taille particulière.
1032 Lexington Avenue (73rd et 74th St.)
Tel : 212 717 5252
 Cuis’in. Cuisin’ livre à domicile tous les mercredis, vendredi et samedi. partout aux Etats Unis et au Canada (on ne sait jamais) une galette à la frangipane pour 6/8 personnes au prix de 35$, Prévoir un délai de 24h de transport.
Renseignements au 646 468 6159 ou [email protected].
Almondine Bakery Chez Almondine Bakery on revendique le côté « classique » de la galette, pate feuilletée à la frangipane donc. Comptez 20$ pour 8 convives.
85 Water Street (Brooklyn).
Tel : 718 797 5026
 Pâtisserie Claude On ne le répètera jamais assez : commander!
Chez Claude, la galette à la pâte d’amande pour 6 personnes est à 25$.
187 W 4th Street.
Tel : 212 255 5911
 Ceci Cela,  Chez Ceci Cela, c’est taille unique : frangipane pour 10 personnes à 29$.
55 Spring Street.
Tel : 212 274 9179.
 Gavroche Le restaurant Gavroche vous suggère sa galette elle aussi à la frangipane. Entre 8 et 10 personnes « Ca dépends de la taille des parts », pour 30 dollars . Autre (forte) suggestion : commander quelques heures auparavant.
212 W. 14th St., nr. Seventh Avenue.
Tel : 212 647 8553
Il va s’en dire que toutes les galettes sont livrées avec fève. Parce que à French Morning nous sommes pour la paix des familles.
Vous aussi, donnez vos bonnes adresses en postant des commentaires.

Je change donc je suis

« Rien ne va plus ». Fabienne, 35 ans, voit tout en noir et à l’entendre, il n’y a pas beaucoup d’aspect de sa vie actuelle qui semblent très prometteurs. «Mon job dans cette agence de promotions est peut-être le tremplin professionnel que j’attendais mais je ne peux plus supporter mon patron, je me sens exploitée et traitée sans le moindre respect. Je continue de circuler dans les mêmes soirées ou je rencontre constamment les mêmes personnes qui ont tous en moyenne 10 ans de moins que moi, ne me demandez pas pourquoi ! Côté cœur, je ne suis pas sortie avec une seule personne intéressante et cultivée depuis longtemps. Et puis, il ne faut pas rêver, ce n’est pas avec les 7 kilos que j’ai en trop que cela risque de s’arranger».
Qu’attend t’elle de notre collaboration ? «Comprendre ce qui ne va pas et opérer les changements nécessaires. Je sais que je veux rester à New York et je sens que je dois passer un grand coup de balai dans ma vie. Je dois me reconstruire de A à Z, mais je ne sais pas par où commencer».
Fabienne est comme paralysée. Elle sait ce qu’elle ne veut plus faire mais se retrouve incapable de déterminer ce qu’elle voudrait qui lui arrive. Elle me fait penser à un cycliste en bas de la montagne et qui, le pied à terre, regarde le sommet et se dit «c’est trop haut je n’y arriverai jamais». Il est temps pour Fabienne de «mettre la tête dans le guidon et de commencer à pédaler». Changer, ne serait-ce qu’un aspect de sa vie, devrait l’aider à trouver cette harmonie qui lui fait défaut pour l’instant. La ville l’attend à bras ouverts, encore faut-il qu’elle ose s’y jeter.
Venir vivre a New York a toujours été son rêve. «Je m’y suis sentie à l’aise immédiatement, comme si c’était chez moi depuis toujours. Mais, bizarrement, j’ai aussi cette impression d’avoir trop voulu m’adapter aux différences culturelles que j’ai rencontrées. Je me retrouve aujourd’hui avec une identité qui n’est plus la mienne et une vie qui ne me ressemble pas. Je suis dans une impasse. J’ai besoin d’aide car je veux vraiment m’en sortir».
Vouloir c’est déjà pouvoir. Qu’est ce que Fabienne pourrait changer en premier ? «Je ne sais pas. Je sais que je veux continuer à sortir le soir et m’amuser». Pourquoi ne pas aller dans des endroits où la clientèle est plus de votre age ? «Je pourrais, mais est ce que ces endroits ne vont pas être trop ennuyeux?». Prenez un rendez-vous avec votre patron et essayez d’arranger les choses. «Non, il n’est jamais là et quand il est là, il ne m’écoute jamais». Votre silhouette vous déplait, essayons de la changer. «Mais j’ai fait tous les régimes de la terre et cela ne marche jamais sur moi». Vraiment ? «Il est vrai que je fais quelques écarts en soirée, mais cela ne devrait pas avoir autant d’influence sur mon poids». Stop ! Si Fabienne se complait dans son marasme, cela m’ennuie et je lui fais savoir. Si elle continue à se trouver des fausses excuses qui l’empêchent d’avancer, je ne peux rien faire pour elle.
«Mais au lieu de changer radicalement un aspect de ma vie, peut-être devrais-je d’abord essayer de l’améliorer ?». Cela fait un moment que Fabienne s’y essaye, et sans grand résultat. Elle se lamente de ne pas rencontrer un homme de son age, mais refuse de sortir dans d’autres endroits. En continuant de chercher dans la mauvaise direction, elle se donne bonne conscience et reporte la faute sur les autres. C’est un vrai cercle vicieux. Le long silence qui s’ensuit me dit que j’ai enfin touché un nerf sensible. Elle comprend qu’elle tourne en rond depuis longtemps et qu’il lui faut abandonner tous ses mécanismes de défense dans notre discussion pour pouvoir progresser.
« Soit ! je vais changer quelque chose en espérant que cela provoque un effet domino sur toutes les autres parties de ma vie. Et tant qu’a faire, autant aller à la source de mes problèmes. Il faut qu’un jour je démissione. Je dois me l’avouer, ce job n’est pas pour moi. J’ai toujours aimé organiser des soirées et c’est dans l’événementiel que j’ai toujours voulu être ». Après avoir vérifié avec Fabienne que ce choix était réaliste, je lui propose de l’accompagner dans cette démarche, difficile certes, mais logique et nécessaire pour elle.
Cela ne s’est pas passé sans cris et sans pleurs, mais, au lendemain de sa démission, elle décide de téléphoner à un producteur d’événements artistiques qu’elle avait rencontré chez des amis quelque temps auparavant. Alors que le contact entre eux s’était très bien passé, elle n’avait hélas pas donné suite, trop occupée à courir dans tous les sens pour satisfaire les exigences de son ex-patron. Deux mois plus tard, c’est une Fabienne rayonnante qui fait son entrée dans sa nouvelle vie professionnelle et, malgré les inévitables challenges inhérents à ce genre de changements, elle se sent irrésistible. Elle organise maintenant des soirées fréquentées par des gens de son âge et de son niveau culturel. Elle n’a pas encore trouvé l’homme de sa vie, « mais cette fois ci, je sais que je suis sur le bon chemin ». L’idée d’un régime alimentaire ne lui paraît plus comme une corvée, mais comme une évidence, « je me sens si bien intérieurement que je veux me sentir tout aussi bien avec mon apparence physique ».
Il n’y a pas d’endroits mieux que New York pour prendre des risques et ainsi se diriger vers une vie qui nous ressemble. C’est en acceptant de changer ce qui ne fonctionne plus, et en faisant fi de la peur qui nous paralyse, que de nouveaux horizons s’offrent à nous. La vue est bien plus belle de tout en haut de la montagne.
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrais dans cette rubrique