Les jeudis 25 mai et 8 juin prochains, à 7 pm, l’humoriste et comédienne Sarah Trem s’invite au Santa Monica Playhouse pour proposer une nouvelle version de son spectacle « God Bless America ». Un one-woman show né en 2021 et réécrit pour moitié, avec « une approche plus profonde et plus personnelle », dit l’artiste.
Sur scène, Sarah Trem raconte, sans tabou, et en français (sous-titres en anglais) son quotidien d’expatriée depuis son installation aux États-Unis il y a 6 ans, d’abord à Miami puis à Los Angeles.
Des différences culturelles aux modes de communication et modes de vie entre les deux pays, la comédienne livre avec rythme, en musique et en chorégraphies, son expérience de française en Amérique. Un parcours de vie qui résonne avec force avec celui de tous les Français ayant fait le choix de s’expatrier.
Un humour décalé et une fraîcheur d’esprit qui l’a conduira cet été à se produire au Festival OFF d’Avignon, au Théâtre Laurette du 7 au 29 juillet 2023.
Révélé au grand public lors de la dernière édition de la Star Academy, Joël Bouraïma, dit « Coach Joe », vit à Los Angeles depuis 2015 où son métier de coach privé l’a conduit à collaborer avec les plus grandes célébrités, Kanye West et Kim Kardashian parmi eux. Un parcours étonnant, pour ce gamin de banlieue, qu’il raconte dans son premier livre, Toujours tout donner aux éditions Talent Sport.
De prof de sport à coach sportif
« J’ai toujours eu envie de travailler dans le sport, raconte Joël Bouraïma, originaire de Saint-Cyr-l’École, dans les Yvelines. Je rêvais d’être prof de sport, et j’ai dû me battre pour réaliser ce projet. L’administration scolaire avait décidé de m’envoyer en CAP BEP Vente, pensant que je n’avais pas le niveau pour aller en filière générale. J’ai finalement cru en moi, passé le BAC, enchaîné les petits boulots et réussi à m’inscrire à la faculté d’Orsay où j’ai suivi le cursus de professeur de sport. »
Si le métier de professeur le déçoit rapidement, « l’engouement très faible des élèves pour la discipline m’a rapidement démotivé », avoue-t-il. Joël Bouraïma alors trouve sa voie dans une Licence dédiée aux « métiers de la forme ». « Au milieu des années 2000, le coaching sportif, inspiré des États-Unis, commençait à se développer en France, poursuit-il. J’ai d’abord commencé à travailler pour des entreprises spécialistes des team-building et suis parti en Australie une année pour parfaire mon faible niveau d’anglais qui m’empêchait d’évoluer. Un gros challenge qui m’a permis de m’ouvrir à une autre culture, d’apprendre sur moi, de cibler ce que je voulais vraiment faire. »
Rentré en France, il surfe sur le succès des ateliers de Power Plate en pleine vogue alors, et devient coach privé dans la salle de sport huppée L’Usine. « C’est là que j’ai commencé à entraîner plusieurs célébrités, Omar Sy, Gad Elmaleh, Leïla Bekhti… et que j’ai fait la rencontre de Steve Guttman, un riche marchand d’art américain qui voyageait régulièrement à Paris. C’est lui qui m’a proposé de rencontrer Kanye West qui passait beaucoup de temps à Paris. J’ai commencé à le suivre dans tous ses déplacements, à m’occuper de sa famille, de son épouse Kim Kardashian, et passais de plus en plus de temps à Los Angeles. »
Joël Bouraïma au Hollywood Sign.
Un visa obtenu par Kanye West
Après deux années de vadrouille à suivre la famille dans le monde entier, Joël Bouraïma obtient de Kanye West un visa pour s’installer à Los Angeles. Sa femme et ses deux enfants, alors âgés de 3 et 7 ans, le suivent. « J’étais tombé amoureux de Los Angeles la première fois où j’y ai mis les pieds, poursuit le coach. Je retrouvais les bonnes vibes de Sydney où j’avais passé un an. L’idée de passer de la ville à la plage rapidement et l’ambiance relaxée m’avait séduit. On s’est installé à Woodland Hills dans un premier temps avant de déménager à Calabasas. »
Coach attitré des Kardashian, le Français, prudent, voit plus loin et développe sa structure de coaching privé. « Dans ce genre de vie, il faut apprendre à faire le distinguo entre la vie des célébrités et votre propre vie, dit-il. Et surtout garder les pieds sur terre. » Au fil des mois, anonymes, businessman, agents du cinéma lui font confiance et rejoignent sa clientèle. Lui fait sa vie, inscrit ses enfants dans les écoles américaines et devient la référence du coaching.
Un statut qui pousse Endemol France, la société de production de la Star Academy, à contacter le coach pour faire partie du casting de sa nouvelle édition. Joël Bouraïma signe pour la nouvelle saison qui connaît alors un carton d’audience. « C’est drôle de réaliser qu’il a fallu attendre mon parcours aux États-Unis pour pouvoir percer et me faire remarquer en France, ajoute Coach Joe. J’aime mon pays mais on a trop tendance à vous enfermer dans une case et à vous fermer des portes. »
Ce mercredi 3 mai sort son premier livre, Toujours tout donner. « Un nouveau projet qui me permet de porter un message positif aux jeunes, dit-il. Ouvrez votre esprit, bougez-vous, n’ayez peur de rien. Quand j’étais petit, je rêvais de l’Amérique, les sportifs et les musiciens américains me faisaient rêver. Aujourd’hui, avec ce livre, j’espère inspirer les enfants. Montrer qu’un gamin de banlieue, français, avec de la niaque, peut changer le cours de sa vie et connaître le succès. »
Cette semaine, le podcast French Expat s’associe au podcast Friendship pour traiter des difficultés à tisser de nouvelles amitiés à l’étranger. Je ne compte plus les messages reçus depuis la création du podcast, il y a presque 4 ans, liés à la solitude et aux défis amicaux que présente la vie hors de France, qui plus est à l’âge adulte. De plus, c’est souvent mal vu de ne pas avoir (beaucoup) d’amis et c’est encore souvent culpabilisant de ne pas être entouré. Les raisons sont multiples : une langue différente, des codes que l’on ne connaît plus, des repères complètement différents et parfois même une confiance en soi un peu en berne.
Avec Solène Rigoulet, du podcast Friendship, on s’est intéressées à cette question : pourquoi est-il si difficile de se faire des amis à l’âge adulte ? On vous propose ainsi 4 épisodes à découvrir sur nos deux podcasts. Sur French Expat, vous pourrez découvrir une interview d’Aurore Bévalot, psychologue et coach chez L’Aparté Psy. Avec elle, nous avons évoqué la dimension tabou de la solitude à l’âge adulte mais aussi les amitiés en ligne que beaucoup d’entre nous vivons depuis l’étranger. Enfin cette spécialiste des relations amicales propose des clés concrètes pour rompre la solitude parfois pesante.
Puis je vous invite à découvrir les témoignages de Français vivant ou ayant vécu à l’étranger qui sont passés par la solitude. Ils racontent leurs expériences respectives pour en sortir mais aussi comment ils ont parfois appris à l’apprivoiser.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
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Il faut croire que la France et l’Europe n’étaient plus assez grand pour lui. Le Stade Toulousain, le club de rugby le plus titré du continent européen (21 titres de champion de France, un record; 5 coupes d’Europe, un autre record), a décidé de s’attaquer aux États-Unis : il a conclu un partenariat avec les Utah Warriors, le club de Salt Lake City. Il vient également d’annoncer qu’il en profitera pour effectuer une tournée aux Etats-Unis à l’automne (pendant la coupe du monde en France) où il affrontera… la sélection nationale américaine ! (dimanche 17 septembre à 16h à Sandy, Utah)
Le projet entre les deux formations a pour objectif de développer les marques de chaque équipe ainsi que le rugby à l’échelle internationale. Sur le sport mais pas seulement : le marketing, la communication, et toutes les autres ressources et initiatives de développement technologique seront également concernés.
Pour Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain, « cette initiative aidera à étendre notre marque et le savoir-faire de notre organisation dans une région où le rugby est dynamique, qui accueillera les prochaines Coupes du Monde de rugby en 2031 (ndlr : masculine) et 2033 (féminine) ».
Les Warriors, «un choix évident»
Le club du sud-ouest de la France a réussi à opérer un retour sur le devant de la scène ces dernières saisons. Après une décennie 2010-2020 délicate sur le plan des résultats sportifs mais aussi économiques, l’institution de la Ville Rose a su se réinventer. Une génération d’exception emmenée par celui que beaucoup considèrent comme le meilleur joueur du monde, Antoine Dupont, a renoué avec les titres (champion de France en 2019 et 2021, champion d’Europe en 2021). Surtout, les finances ont été assainies et le Stade a aussi fait parler de lui pour sa capacité d’innovation, à l’image du film documentaire sur les coulisses du club sorti au cinéma l’an dernier dans l’Hexagone.
« Nous sommes proactif dans notre stratégie de développement international, poursuit le dirigeant toulousain. Se rapprocher des Warriors était un choix évident, non seulement car nous partageons les mêmes valeurs et visions, mais aussi car le club de Utah a été à l’origine de la création de la Major League Rugby et de la croissance du sport en Amérique du Nord. »
Didier Lacroix y voit même des parallèles entre les deux régions : « Salt Lake City et Utah sont au cœur d’un territoire aux similitudes évidentes avec l’Occitanie et le Stade Toulousain, développe-t-il. Lors de notre visite, nous avons pu apprécier le mode de vie et l’environnement de Utah dans les secteurs de l’innovation, l’industrie, le tourisme et la technologie. L’accueil chaleureux réservé de la part du gouvernement local, des autorités dirigeantes du sport et des acteurs économiques a été exceptionnel. »
Le Stade en stage dans l’Utah
Du côté des Warriors, s’associer au club le plus populaire du continent européen est aussi une belle réussite. « Pour les Américains, le Stade Toulousain s’apparente aux Dallas Cowboys ou au Real Madrid, pointe Kimball Kjar, PDG et cofondateur des Utah Warriors. Pouvoir s’associer à une équipe qui a connu un tel succès historique et qui est aussi innovante et avant-gardiste représente un réel honneur. Il sera passionnant de voir ce que ce projet fera pour la MLR et le rugby en général, ici, aux États-Unis. Cela va créer un changement de paradigme à l’échelle mondiale pour le jeu et les affaires liées au rugby. »
Concrètement, les deux marques vont pouvoir s’enrichir l’une l’autre de leurs spécificités. Des collaborations plus spécifiques sont également prévues. De futurs camps de développement et de stages de rugby pour les joueurs et les entraîneurs aux États-Unis et en France sont notamment en discussion.
Après trois années de pause dues aux restrictions sanitaires, le « Business Summit » organisé par la chambre de commerce franco-américaine (FACC) de Washington DC revient, le jeudi 4 mai de 8am à 5pm, à la Maison française de l’Ambassade de France. Cette 5e édition réunit des dirigeants d’entreprise français et américains autour du thème « L’innovation des deux côtés de l’Atlantique » et propose une salle d’exposition pour découvrir les sociétés de la région.
Des interventions courtes et dynamiques
« Pour cette année, on a décidé de rassembler les interventions sur une seule journée, au lieu des deux habituelles, car nous avions du mal à ce que tous les participants puissent rester sur deux journées entières » , a expliqué le directeur de la chambre de commerce, Denis Chazelle. En plus de ce nouveau format sur une seule journée, des interventions sur le modèle des « TedTalk », plus rapides et plus dynamiques, sont également organisées. « J’ai demandé aux intervenants de parler pendant 15 à 22 minutes », décrit Denis Chazelle.
La FACC a invité des intervenants connus sur la région de Washington DC telle que Rama Yade, ancienne secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme et Directrice Afrique de l’Atlantic Council depuis mars 2021. François-Xavier Rouxel, de Gardyn Inc, fera également une intervention sur l’alimentation durable grâce à l’automatisation intelligente.
Entreprendre et innover
Il sera également question d’entrepreneuriat aux États-Unis. Pour le cas d’école, Florent de Felcourt, fondateur et dirigeant de Fresh Baguette, va partager son aventure américaine et le développement rapide et innovant de ses boulangeries, avec l’ouverture de cinq boutiques en moins de 10 ans. « J’apprécie que la chambre de commerce organise ce genre d’événement. Les Français ont des affaires qui marchent très bien et c’est important que ça se sache, que les Français sont aussi de bons entrepreneurs qui réussissent », confie Florent de Felcourt.
« À Fresh baguette, on essaie continuellement d’être une entreprise innovante. La technique a beaucoup évoluée, notamment avec le Covid, donc on essaie d’être à la pointe de tout ça, pour améliorer notre service client », ajoute-t-il, soulignant que l’entreprise vient d’être nommée l’une des 75 entreprises américaines les plus innovantes à forte croissance en 2023. En novembre prochain, alors que l’entreprise va fêter ses 10 ans, le fondateur a confié à French Morning l’ouverture d’une sixième boulangerie sur Connecticut Avenue, à DC.
Partage de conseils et d’expériences
De nombreux autres intervenants seront également au rendez-vous. Le conseiller spatial de la CNES aux États-Unis, Nicolas Maubert, donnera son expertise sur la (r)évolution de l’écosystème spatial. Le chef de projet Gilles Rousseau, de l’entreprise Orano, sera également présent. Pascal Jaillon, vice-président de OVH Cloud, présentera la manière dont son entreprise innove dans le domaine de la sauvegarde en ligne. Pour les entrepreneurs en herbe, l’auteur Sylvain Perret donnera 12 conseils pour réussir à lancer son entreprise aux États-Unis en tant qu’entrepreneur français. Les inscriptions sont ouvertes ici – comptez entre 35$ et 189$ pour participer à l’événement.
Comme chaque année début mai, les ambassades du monde entier ouvrent gratuitement leurs portes sur deux week-ends. Le samedi 13 mai, de 10am à 4pm, 25 ambassades européennes contribueront au programme « EU Open House 2023 », quatre jours après la Journée de l’Europe, le 9 mai. Cette date marque la signature de la déclaration Schuman (le 9 mai 1950) qui a établi la Communauté européenne du charbon et de l’acier, prémices de l’Union européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Pour s’y retrouver, les ambassades ont créé une carte en ligne qui renseigne sur les adresses et les activités à découvrir. Les participants pourront ainsi entrer, sans billet ni réservation, dans ces hauts-lieux diplomatiques pour y découvrir des traditions culturelles liées à chaque pays ou y déguster des mets culinaires. Les ambassades de France et d’Allemagne organiseront ensemble cette journée unique, en donnant rendez-vous aux curieux à la Maison Française (4101 Reservoir Road) pour des dégustations autour des deux cultures. Des activités pour les enfants seront également prévues.
La semaine d’avant, le samedi 6 mai, une soixantaine d’ambassades feront partie de la journée « Around The WorldEmbassy Tours », de 10am à 4:30pm. Il est possible de visiter plusieurs ambassades au cours de la même journée, car beaucoup d’entre elles sont situées à proximité du métro Dupont Circle et Van Ness. Plus d’informations sur les ambassades participantes ici.
Relancée par Renault il y a une dizaine d’années, la marque Alpine veut continuer de croître. Et cela passera par le marché américain. C’est en tout cas la volonté des dirigeants de la marque au losange, qui ont ciblé les États-Unis (mais aussi la Chine) pour augmenter les volumes de vente et distribuer à plus grande échelle les modèles de la gamme.
Un objectif que reconnaît Laurent Rossi, le directeur général de la marque : « On veut s’implanter aux États-Unis, ce qui créera l’essentiel du volume supplémentaire autour du modèle que nous lancerons en 2025, et du successeur de l’A110 », déclarait-il à l’hebdomadaire américain Automotive News en janvier dernier. Ces deux modèles seront électriques et appartiendront à la catégorie des SUV.
Dopé par la Formule 1
Alpine est une marque mythique, créée à Dieppe (Normandie) en 1955 par le pilote et concepteur de voitures Jean Rédélé, dont le terrain de jeu préféré – les Alpes – lui a inspiré le nom de sa marque. Certains modèles sont entrés dans l’histoire, comme l’A110, au look inimitable. Alpine est devenu célèbre pour avoir su allier esthétique moderne et performances élevées, autour de véhicules sportifs qui ont souvent brillé en rallye et maintenant en Formule 1.
Une présence dans le sport automobile roi qui est loin d’être anodine : « La Formule 1 est un bon moyen d’étudier la dynamique du marché de l’automobile, relevait encore Laurent Rossi. Par exemple, cette année, nous allons avoir trois courses aux États-Unis (NDLR : à Austin, Miami et Las Vegas). C’est un pays qui a montré beaucoup d’intérêt pour Alpine au cours des dernières années. Au lendemain de la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie en 2021, la fréquentation du site Alpine a augmenté de 400 %. Cette fréquentation venait du monde entier mais le pays qui arrivait quatrième, c’était les États-Unis alors que nous ne sommes pas du tout implantés là-bas. »
Des indicateurs qui ont conforté les dirigeants de Renault, présent dans l’actionnariat depuis les années 70 et aujourd’hui propriétaire à 100% d’Alpine, dans leur choix de concentrer leurs efforts sur le marché américain. Nommer l’écurie F1 du nom d’Alpine a aussi fait beaucoup pour la notoriété internationale de la marque, préambule à un développement sur le terrain des ventes.
Renault sans Nissan
L’offensive d’Alpine aux États-Unis ne passera pas par Nissan, le partenaire de Renault, pourtant très bien implanté de ce côté-ci de l’Atlantique, même si ses ventes y ont lourdement chuté l’an dernier (-25%). Les deux entités partagent de nombreuses divergences stratégiques, brutalement mises en lumière lors de l’affaire Ghosn. Renault a donc décidé de faire cavalier seul pour le développement de sa branche sportive. Le constructeur français est en discussion avec AutoNation, le plus gros distributeur automobile des États-Unis, avec près de 250 points de ventes et un chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars dans la vente de véhicules neufs en 2021. Cette entreprise cotée vend aussi bien des Ford, des Jeep et des Toyota que des Mercedes ou des Jaguar.
Alors qu’une première tentative de Renault n’avait pas été couronnée de succès dans les années 80, le développement d’Alpine aux États-Unis passera aussi par une adaptation de la marque aux spécificités du marché américain. Ses deux prochains SUV électriques, prévus pour 2025 et 2027, seront en effet conçus dès le départ pour répondre aux normes américaines sur les véhicules (système d’échappement, pare-chocs, dispositifs d’éclairage, etc.). Ces deux modèles devraient être produits par l’usine mère située à Dieppe.
Aude de Saint-Exupery n’est pas une French Boss comme une autre. Plus que les aspects financiers attachés à sa toute petite structure, le cheminement professionnel, qui a fait de cette artiste une entrepreneuse, est intéressant. Elle a créé sa société de coaching en développement personnel il y a cinq ans et propose aujourd’hui un service d’accompagnement vers un nouveau métier.
En utilisant l’Ennéagramme, un outil d’étude de la personnalité qu’elle a découvert il y a quelques années, elle aide les gens à découvrir un nouvel univers professionnel. Aude de Saint-Exupery a d’abord expérimenté son nouveau métier au Japon où elle vivait, avant de l’importer en Grande-Bretagne. Car cette femme n’a jamais cessé de voyager, dans de multiples pays, sur plusieurs continents. Et aujourd’hui, elle qui a passé beaucoup moins de temps en France – son pays – qu’ailleurs et qui exhibe sa fierté d’être avant tout nomade, elle a créé un métier qui est un formidable poste d’observation, sur la nature humaine en général, sur les perpétuels vents contraires auxquels nous tous sommes confrontés, mais aussi et peut-être surtout sur ce monde de l’expatriation auquel elle appartient, celui « des gens différents ».
Sa différence, elle la montre donc dans son éclectisme et dans sa façon d’être passée, toute sa vie, d’un job à un autre en utilisant les acquis du précédent. Nous n’avions jamais rencontré jusqu’alors une artiste peintre dont le coup de crayon permettait à d’autres de changer de métier tranquillement.
Fin du suspense pour tous ceux qui ont participé à la loterie de la carte verte DV-2024 l’automne dernier. Les résultats sont disponibles depuis le 6 mai. C’est à vous de vous rendre sur le site du Bureau des affaires consulaires du Département d’État, vous n’êtes pas averti par courrier, e-mail ou téléphone (tout message reçu vous annonçant votre sélection est frauduleux). Pour savoir si vous faites partie des heureux élus, il suffit d’entrer les informations demandées : le numéro de confirmation envoyé au moment de votre inscription, votre nom de famille et votre date de naissance.
Cette loterie concerne les candidatures qui ont été déposées en ligne entre les 5 octobre et 8 novembre 2022. Si, comme quelque 100.000 étrangers (sur des millions de candidats), vous découvrez que vous avez été sélectionné par le tirage informatique aléatoire, ne vous réjouissez pas trop vite car cela ne veut pas encore dire que vous allez recevoir la green card. Cela signifie que vous êtes éligible pour demander un Diversity Visa (DV), pour vous et pour les membres de votre famille qui remplissent les conditions requises.
Il faut ensuite que les dossiers tirés au sort soient traités par l’administration américaine et ce, avant le 30 septembre, date de la fin de l’année fiscale. Les dossiers ne sont pas tous examinés à temps. Ceux qui n’ont pas été vus sont alors abandonnés – avec la possibilité de retenter sa chance en octobre-novembre en postulant à nouveau.
Si votre dossier a été traité et accepté, vous devrez alors suivre les instructions – fournir des informations et documents avant de passer un entretien consulaire cet automne. Depuis près de 30 ans, jusqu’à 55.000 cartes vertes sont accordées chaque année par ce processus. Bonne chance !
New York se remet au pickleball. Ce sport, à mi-chemin entre tennis et badminton, a déjà séduit de nombreux adeptes et investi de nombreux lieux de la Grosse Pomme. Cette année, il passe à la vitesse supérieure en s’implantant à… Central Park.
Jusqu’au mois d’octobre, 14 courts situés en plein cœur du poumon vert de la ville, avec vue sur les buildings tout autour, sont en effet accessibles par réservation sur le site CityPickle. Ils offrent l’équivalent de 196 heures de temps de jeu chaque jour. Un beau business pour les organisateurs : les tarifs s’échelonnent de 80$/h (en dehors des heures de pointe) à 120$/h (heures de pointe). CityPickle proposera également des locations de raquettes (6 $ chacune), mais les joueurs sont invités à apporter les leurs.
L’avantage de réserver l’un de ces courts est d’être certain de pouvoir disposer d’une surface professionnelle, sans aucun défaut, présentant toutes les caractéristiques d’un terrain professionnel. Car oui, le pickleball est un sport pro et la MLP (Major League Pickleball), qui réunit 24 équipes, prévoit d’y organiser des rencontres durant l’été.
Un sport en pleine progression
« Les recherches montrent qu’au moins 5 millions de personnes jouent actuellement de façon régulière au pickleball, relève Anne Worcester, strategic advisor à la Major League Pickleball. Mais si on regarde les requêtes dans les barres de recherches sur internet, on peut estimer plutôt ce chiffre à 8 millions. Si on table sur une augmentation de 30% de joueurs chaque année, il y aura 40 millions de joueurs d’ici 2030. Ce qui serait le double de n’importe quel autre sport aujourd’hui en Amérique. »
À New York, la pratique s’est d’abord développée de manière un peu anarchique, sur les terrains de basket, les parkings un peu à l’écart ou les zones de jeu. Sous l’impulsion de plusieurs acteurs, les aires spécialement pensées pour le pickleball se multiplient. Life Time, le plus grand propriétaire et exploitant de terrains de pickleball du pays à travers son réseau de country clubs sportifs de luxe, a notamment ouvert récemment ses premiers terrains de pickleball intérieurs permanents de Manhattan, situés à Life Time Sky (Midtown West, 605W 42nd St).
Lebron James investisseur
Le groupe entend surfer sur la popularité grandissante de ce sport qui réunit les générations. « C’est le sport le plus facile à apprendre, explique Anne Worcester. Le court est plus petit que pour le tennis, cela demande donc beaucoup plus de finesse et de toucher, et moins de puissance. C’est l’une des raisons pour lesquelles le pickleball attire des joueurs de tous âges et de tous niveaux : il est pratiquement impossible de jouer sur la puissance pour passer votre adversaire comme dans les autres sports de raquette. Tout est toucher, finesse et jeu stratégique. »
Une popularité qui a poussé des personnalités à investir financièrement dans ce sport, comme Lebron James et d’autres basketteurs. « Nos célébrités propriétaires ne sont pas que des noms, ils font partie de groupes stratégiques qui vont amener une certaine expertise dans notre sport », espère Anne Worcester, qui va accompagner le développement de la MLP via certaines nouveautés, notamment un système de promotion – relégation unique dans les sports professionnels américains.
Quand on pousse les portes du Gilder Center, on n’a pas l’impression de pénétrer dans un musée. Avec ses murs et balcons de béton aux formes arrondies, constellés de trous qui laissent entrevoir des morceaux d’expositions, la nouvelle aile de l’American Museum of Natural History (AMNH) ressemble davantage à une grotte, la lumière naturelle en plus. C’est bien l’objectif. Les architectes se sont rendus dans l’ouest des États-Unis pour s’inspirer des canyons et des cavernes de la région et créer un décor qui invite à l’aventure et la curiosité.
Le résultat est réussi. Heureusement. Car le nouveau bâtiment, qui ouvrira ses portes au grand public le jeudi 4 mai, se faisait attendre. Annoncé en 2014, le projet d’un montant de 465 millions de dollars devait voir le jour il y a quatre ans. C’était sans compter sur la pandémie et des différends avec les riverains qui se sont réglés devant le juge.
Plus grand pour les sciences
Objectif du centre : permettre à l’institution de l’Upper West Side, la plus importante de ce genre aux États-Unis, de montrer une plus grande partie de son immense collection consacrée aux sciences (zoologie, géologie, paléontologie, archéologie…). « Nous avions de vrais besoins en terme d’espaces de stockage et de collections, mais aussi de capacités pour la recherche et l’éducation », confie l’ex-présidente de l’AMNH, Ellen Futter. Elle a supervisé la construction du RichardGilder Center for Science, Education and Innovation – nom complet -, pendant ses trente années à la tête du musée.
« Nous voulions aussi faire découvrir au grand public d’autres aspects des sciences en créant de nouvelles techniques d’exposition », poursuit l’ancienne patronne. Elle fait notamment référence à l’insectarium du rez-de-chaussée. L’espace fera certainement fureur auprès des petits et grands enfants. Les visiteurs pourront y observer le ballet d’inlassables fourmis transportant des morceaux de feuilles dans une grande fourmilière vitrée ou faire la connaissance d’un impressionnant scarabée rhinocéros dans son bocal. Au total, dix-huit types de bestioles vivantes, qu’on préfère voir dans un musée plutôt que dans son appartement, sont rassemblées.
Dans les étages supérieurs, des trésors variés (squelettes, fossiles, roches, coquillages, animaux empaillées, cartes…), issus des collections du l’AMNH, sont également visibles avec l’achat du ticket d’entrée. Il faudra en revanche débourser un supplément pour pénétrer dans le vivarium qui renferme un millier de papillons dans des conditions tropicales. C’est assurément le clou de la visite. Cet espace, ouvert toute l’année au deuxième étage, permet à chacun de se balader au milieu de ces beautés ailées. Quatre-vingts espèces différentes, provenant du monde entier, vous y attendent. Il y a même une vitrine qui permet d’observer des chrysalides – et pourquoi pas de voir émerger une créature multicolore. Gare à ne pas repartir avec un papillon accroché aux vêtements. On vous demandera de vérifier vos habits dans un sas équipé de miroirs avant de filer.
Enfin, le nouveau bâtiment ne serait pas complet sans une salle dédiée à l’immersion : c’est ce qui vous attend au troisième étage à Invisible Worlds, un grand espace qui propose une exploration de différents types d’écosystèmes à travers une projection à 360 degrés. L’expérience de douze minutes nous emmène à la découverte de notre ADN, de la forêt amazonienne, de l’océan et du cerveau. L’accès n’est pas compris dans le ticket d’entrée.
Bonne nouvelle, les habitués de l’AMNH ne trouveront pas au Gilder les culs-de-sac qui font la (mauvaise) réputation du musée, connu pour être un vrai labyrinthe. En effet, la nouvelle aile possède de nombreux accès aux autres bâtiments du campus de l’AMNH pour fluidifier la circulation. Après les fourmis, allez donc dire « bonjour » aux dinosaures et aux planètes.
Le salon en ligne “Retour en France”, organisé par French Morning Media Group et sponsorisé par la société Investissement Locatif, est de retour en 2023 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation -le retour au pays après une expatriation.
Pendant 3 jours, 5 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.
Au programme notamment, une session dédiée à l’investissement immobilier en France. En effet, le retour après une expatriation peut être le moment idéal pour se lancer dans un projet immobilier.
Mickael Zonta d’Investissement Locatif et Jeevanthy Nivert de Société 2 Courtage nous ont parlé des bonnes pratiques pour préparer son investissement à distance, des écueils à éviter, mais également du budget et du financement.
L’édition 2023 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif, leader pour le conseil en investissement locatif en France.