Exercice de contrition ce mardi matin dans le New York Times: “imprimer la lettre violait les règles et procédures de la section éditoriale du New York Times”. Le language est quelque peu bureaucratique, mais c’est bel et bien une lettre d’excuses. Le quotidien a pour le moins fait preuve de légèreté en publiant, dans sa section courrier des lecteurs de lundi, une lettre titrée “Kennedy, vue de Paris”, dans laquelle le faux Delanoë étrille Caroline Kennedy pour sa candidature à la succession d’Hillary Clinton, estimant qu’elle “n’a aucune qualification d’aucune sorte à prétendre au siège d’Hillary Clinton”.
Visiblement, personne au Times ne s’est étonné ni du ton de la lettre, ni du fait que le maire de Paris éprouve le besoin d’intervenir dans un débat purement américain alors qu’on ne lui avait rien demandé. Personne n’a non plus cherché à vérifier l’authenticité de l’email reçu. “Nous avons envoyé une version corrigée du texte à l’auteur de l’email et n’avons pas reçu de réponse” explique le Times, qui continue: “à ce point, la lettre aurait dû être mise de côté, elle ne le fut pas”.
Bertrand Delanoë a choisi de jouer profil bas: “cette lettre ne vient évidemment pas de nous, c’est au New York Times de démentir” commente un membre du cabinet du maire. Aux dernières nouvelles, Bertrand Delanoë n’a pas reçu d’excuses personnelles de la part du Times au-delà de la note publiée aujourd’hui.
Reste l’identité du faux Delanoë. Ségolène Royale? Martine Aubry? Postez vos suggestions ci-dessous.
Un faux Bertrand Delanoe écrit au Times
C'est le moment de profiter de la crise
La crise économique a fini par rattraper le marché immobilier new-yorkais. Même à Manhattan, qui avait resisté jusqu’à cet été, les stocks d’appartements à vendre ou à louer se sont mis à gonfler. En entraînant mécaniquement un recul des prix.
Pour les agents immobiliers, ou «brokers» comme on les appelle ici, la situation est inédite. «Depuis septembre, presque tout a baissé de 5 à 10%, que ce soit au niveau des prix de vente ou des loyers» assure Olivia Illiouz, senior associate chez Citi Habitats. A une seule exception, peut-être, «les quartiers très haut de gamme comme Park Avenue, la 5eme avenue, West Village ou Greenwich» précise t-elle.
Pour Martine Capdevielle, associate broker chez Mercedes/Berk, les baisses de prix les plus fortes sont localisées «downtown», c’est à dire dans le bas de Manhattan. «Des quartiers comme Chelsea sont habités par une population plus jeune et moins aisée que celle de L’Upper East Side et du Upper West side, et donc beaucoup plus exposée aux licenciements ou aux baisses des bonus dans le secteur financier. Les prix de l’immobilier de ces quartiers devraient s’en ressentir ».
Pour ceux qui sont à la recherche d’une nouvelle location, la période est donc plutôt favorable. D’autant plus que de nombreux propriétaires, ne voulant pas brader leurs appartements à la vente, préfèrent les mettre en location en attendant des jours meilleurs. «Je vois une autre tendance apparaître, » ajoute Martine Capdevielle, « des New-Yorkais qui veulent réduire leur train de vie en déménageant dans leur maison de campagne, dans les Hamptons par exemple, et en sous-louant leur appartement de Manhattan». Le choix est donc de plus en plus large. «Pour la première fois depuis longtemps, le marché est du coté des locataires, et plus du coté des propriétaires» assure Olivia Illiouz.
Pour Nadine Frenette, vice-présidente de Gregory James & Associates, «les grands propriétaires sont conscients de la réalité du marché. Il est courant maintenant qu’ils offrent jusqu’à deux mois de loyer ou qu’ils prennent en charge les frais d’agence (NDLR : généralement 15% du loyer annuel).» Mais attention, prévient Martine Capdevielle: «ne changez pas de location juste pour profiter d’une baisse de prix limitée. Un déménagement coûte cher, et il faut bien calculer au final quels seront les gains de l’opération».
Et pour justement ceux qui n’ont pas envie de changer d’appartement ? «Si vous arrivez en fin de bail, vous ne risquez rien à négocier une baisse de loyer» assure Olivia Illouz. «Entre les frais de remise en état de l’appartement et les frais de commercialisation, d’autant plus que les frais d’agence sont en plus souvent pris en charge par le propriétaire, ce dernier à tout intérêt à vous garder» ajoute t-elle. Un peu partout dans New-York, des propriétaires de grands ensembles commencent à faire des concessions pour conserver des locataires heureux. Cela va de la réduction automatique de loyer, à la rénovation de parties communes (salle de jeux pour les enfants,…) en passant par fourniture de nouveaux services. Sur Roosevelt Island, par exemple, les habitants de l’ensemble Octagon devraient bientôt disposer gratuitement d’un bateau taxi pour les relier à Manhattan. «Nous voulons que l’immeuble reste plein et nous sommes prudents» a simplement expliqué le gérant d’Octagon au magazine New York.
Reste enfin, pour ceux qui ont les moyens, l’option d’acheter un logement, avec l’espoir bien sûr de la bonne affaire bradée. «Certes, le marché de la vente est à la baisse, mais il n’est pas du tout désespéré» prévient toutefois Martine Capdevielle. «Récemment, sur un appartement en vente à trois millions et demi de dollars, j’ai tenté une proposition avec 15% de baisse pour un client prêt à payer cash. Le propriétaire ne m’a même pas rappelé». Alors, faut-il encore attendre un peu avant de faire le grand saut ? La plupart des brokers estiment en effet que la baisse va encore se poursuivre. En revanche, personne ne sait jusqu’à quand et avec quelle amplitude. «New York est une métropole mondiale de premier plan qui restera toujours une valeur sûre. Les prix ne peuvent pas s’effondrer. Avec la baisse prochaine des taux pour les prêts immobiliers, le marché pourrait à nouveau se retourner assez rapidement» assure Olivia Illouz.
Quelques Agents immobiliers francophones à New-York:
Martine Capdevielle chez Mercedes/Berk
Rabah Chebout chez Urban Living
Nadine Frenette chez Gregory James & Associates
Olivia Illouz chez Citi Habitats
Annie Kleinschmidt chez AKNY
Hanifa Scully chez Corcoran
Le Roi Soleil du Met s'éclipse
Voilà presque un an qu’il a annoncé son départ à la retraite. L’heure aura sonné à la fin du mois: «Ma décision de partir a été difficile. Je veux désormais me consacrer à de nouveaux projets. Il y a d’autres choses que je veux faire pendant que je suis en bonne santé en pendant que je suis encore capable de les faire», explique-t-il. Nommé officiellement le 4 décembre dernier, administrateur du Musée d’Orsay à Paris, il devrait par ailleurs enseigner à l’Institut of fine arts de New York. «Je veux enseigner, je veux penser, je veux m’impliquer dans d’autres choses. Il y a beaucoup d’histoires de musée, d’histoires de collection qui me fascinent et auxquelles je veux m’intéresser maintenant », ajoute-t-il.
Philippe de Montebello a grandi dans un milieu littéraire. Il est issu d’une famille aristocrate napoléonienne, sa mère descend du Marquis de Sade et son père est un portraitiste, critique d’art. Il décide de partir aux Etats-Unis pour étudier l’histoire de l’art à Harvard puis à l’Institut of fine arts de New York. En 1963, il obtient son doctorat sur ‘’la renaissance française’’. La même année, il entre au Metropolitan comme assistant conservateur des peintures européennes et en devient directeur en 1977. Durant l’ère Montebello, le Metropolitan est devenu le premier musée au monde devant Le Louvre, passant de 3,5 millions à 4,6 millions de visiteurs par an.
Sous l’ère Montebello, la surface du musée a doublé, les collections explosé; un travail unanimement salué par le monde de la culture. Et pourtant, il assure se «réjouir que toutes ces bonnes années soient derrière moi. Le monde a changé. Toutes les exigences, les demandes, les réglementations, les législations évoluent et rendent mon travail bureaucratique et administratif. Ce travail n’est plus en lien avec ma passion première qui est de travailler avec l’art, de travailler avec le conservateur. Je ne suis ni un administrateur, ni diplômé d’une école de commerce. Je suis un historien de l’art ». Il raconte souvent cette anecdote du jeune Philippe de Montebello qui postule au Met et qui n’obtient pas le poste car les contraintes sont plus importantes. Et de souligner : « peut être que le jeune Montebello ne voudrait pas non plus de ce poste ». Il a d’ailleurs refusé, il y a quelques années, de prendre la direction du Louvre. « C’est un musée d’Etat et toutes les décisions sont prises par le Ministre. J’avais beaucoup plus de responsabilité dans mes fonctions de directeur du Met».
A l’annonce de son départ en janvier dernier, le New York times « pleurait » celui qu’il a surnommé «le Roi soleil» pour avoir «fait du Met, ce que Louis XIV a fait de Versailles ». Le directeur reconnaît qu’il a toujours travaillé pour le bien du Met, sans jamais se soucier des critiques ou des commentaires. On lui a souvent reproché «son conservatisme à l’égard de l’art contemporain» et son «élitisme». A ce moment, le soleil pénètre dans le bureau de Philippe de Montebello, situé au dernier étage du musée, et balaie de ses rayons les milliers de livres d’histoire qui couvrent 5 000 ans d’histoire de l’art. Il reconnaît volontiers être élitiste. Il aime l’art et a énormément travaillé pour comprendre les subtilités de tel ou tel artiste. «Tout le monde est élitiste. L’élitiste est celui qui cherche à s’améliorer, à se cultiver, à élever son niveau». Philippe de Montebello reconnaît également ne pas apprécier «l’art contemporain à sa juste valeur», même s’il a ouvert, il y a quelques années au Met, une galerie consacrée à l’art moderne. Le directeur du Met a façonné le musée à son image, un mélange d’Europe, d’art Italien et d’esprit New Yorkais. «Le Met diffère des autres musées car il est le seul qui réunit à la fois toutes les périodes de l’histoire, les armures et les costumes, les arts décoratifs ou encore les arts primitifs», explique-t-il.
Brillant, passionné, amoureux du musée, Philippe de Montebello a passé les trente dernières années à parcourir les allées du Met. Il est le maître des lieux, connaît chaque endroit, chaque secret, il est le gardien du temple. C’est avec une pointe de tristesse qu’il cédera sa place dans quelques jours. Il avoue, d’une voix timide, que le Met va lui « manquer », mais que « c’en est assez pour le Met ».
-Exposition: « The Philippe de Montebello Years. Curators celebrate three decades of acquisitions » présente 300 des 84 000 pièces acquises par Philippe de Montebello au cours des trois dernières décennies. L’exposition est à découvrir au Metropolitan Museum jusqu’au 1 er février prochain.
Renseignements
Modernité VS Déclin Français
Une mini-révolution dans le monde de la gastronomie française fait la une des pages Europe de Time de ce 21 décembre. Le nouveau rédacteur en chef du fameux Guide Michelin, nommé cette semaine, est non seulement une femme, mais de surcroit une Allemande. Il n’a pas fallu une minute de plus aux voisins européens de la France pour crier au sacrilège, rapporte le journaliste, mi-amusé, mi-sceptique. Ces derniers, Grande-Bretagne et Allemagne en tête, se sont empressés de moquer les réactions indignées qu’une telle décision n’allait pas manquer de provoquer chez leurs confères français. Mais au lieu de cette fierté chauvine tant attendue, Bruce Crumley note dans son article que les Français ont tout simplement accueilli cette nouvelle avec bienveillance, sans même se laisser aller à un seul commentaire sardonique. Un pied de nez donc aux francophobes qui se délectent de certains clichés dépassés, commente-t-il, avant d’ajouter que cette affaire est malheureusement révélatrice de la manière dont les Européens se voient, et se jugent, les uns les autres.
Dans le registre des clichés français, le New York Times publie un éditorial de Roger Cohen qui mérite également une lecture attentive. Ce dernier confesse un seul et triste constat: “Le Paris d’aujourd’hui n’est plus la ville que j’ai connue (ndlr: dans les années 70)”. Certes, “Paris is still Paris”, avec ses ponts romantiques, ses avenues hausmaniennes et ses toits gris; et la ville peut se défendre d’avoir bien résisté à l’homogénéisation capitaliste; mais quelque chose d’essentiel a disparu.
Ce quelque chose, c’est ce que Roger Cohen appelle “its pungency“, autrement dit, son piment. Fini le Paris des odeurs et de la saleté, la ville s’est hygiénisée. Le monde moderne a policé et anesthésié la raison de vivre et le passé parisien, à savoir un petit rouge sur le comptoir, dans la fumée âcre des gitanes. Et l’Américain se livre à une complainte nostalgique du Paris d’antan, celui des films d’Arletty et des photographies en noir et blanc de Robert Doisneau. “Gone the glory of its squalor” (“Envolé le temps glorieux de la misère”) soupire-t-il, car comme il le souligne ensuite: “squalor connects“, en d’autres termes, c’est un vecteur de lien social. Aujourd’hui, Paris ressemble à n’importe quelle autre ville mondialisée, au hasard New York. Et sous la plume de Roger Cohen, ce n’est pas un compliment.
Heureusement, ce point de vue ne fait pas l’unanimité dans les médias américains. Florent Kerzavo, chercheur à la School of advanced International Studies de la John Hopskins University (Washington), a publié une réponse sur un blog de Newsweek et du Washington Post. Selon lui, non, Paris n’a pas perdu sa flamme, et non, l’élite intellectuelle et culturelle n’est pas en train de déserter la France pour aller chercher ailleurs une vivacité qui n’existe plus ici. Il propose aux lecteurs de simplement regarder l’actualité de ces dernières semaines: deux prix Nobel sont allés à des français (J-M-G Le Clézio en littérature, et deux chercheurs pour la découverte du virus du Sida). Il explique par ailleurs que le principal problème de Paris ces années passées a été son isolationnisme. Comme il le note ensuite, la culture a en effet besoin d’ouverture et de lumière pour (sur)-vivre. Or, il semblerait que la France ait enfin brisé cette coque de verre: deux des prix littéraires de cette année, le Goncourt et le Renaud, ont été décernés à des immigrés, respectivement Atiq Rahmi, né en Afghanistan, et Tierno Monéhembo, né en Guinée. Paris s’ouvre à nouveau, et c’est pour le meilleur, se félicite l’auteur.
Le très prolifique Bruce Crumley du Time publie un autre article, le 17 décembre, sur l’ouverture, refusée, des magasins français le dimanche. Le journaliste regrette que le vent de libéralisation tant attendu, et promis par Nicolas Sarkozy, n’ait finalement pas lieu. En ce mois de décembre 2008, il note que le gouvernement a reculé sur deux réformes d’importance: celle de l’Education, et celle sur le travail dominical. Et il s’étonne des blocages politiciens: alors que l’opinion publique française est majoritairement favorable à l’ouverture des magasins le dimanche, une “fierce opposition” (“opposition obstinée”), à droite comme à gauche, a tout fait pour obstruer la mise en place de cette loi. Néanmoins, tout n’est pas perdu écrit avec soulagement Bruce Crumley: c’est désormais aux préfets de faire passer des arrêtés régionaux pour l’ouverture ou non des portes le dimanche, or ces derniers sont nommés par le gouvernement de Sarkozy. Le président aura peut-être le dernier mot au final.
Obsession terroriste oblige, toute la presse américaine s’est intéressée aux explosifs retrouvés dans les toilettes pour homme du Printemps Hausmann. Cependant, de ce coté aussi de l’Atlantique, la panique cède la place au doute. Tous les journaux (‘Washinton Post, Christian Science Monitor et le Time pour les articles les plus complets) s’interrogent sur la pertinence de cette soi-disant piste afghane, et aucun commentateur ne semble prendre la menace très au sérieux, preuve du calme exemplaire à la fois du public, et des autorités françaises.
Enfin, Nicolas Sarkozy a été classé seconde personnalité de l’année 2008, juste derrière Obama, dans la liste annuelle établie par le Time sur les dix personnes qui ont compté lors de l’année écoulée. A cette occasion Tony Blair se fend d’un portrait élogieux et admiratif de son ex-confrère dans les colonnes du journal. Si la détermination du président français est saluée, le Britannique reconnaît qu’il est encore trop tôt pour savoir si Sarkozy sera grand vainqueur sur tous les chantiers engagés. A suivre…
Les secrets du "Holiday tipping"
Pas la peine de se le cacher : si vous êtes Français aux US, vous êtes supposés être un «bad tipper», c’est à dire victime d’une fâcheuse tendance à oublier le «pourboire», traditionnel ici. Certes, vous pouvez choisir de vous cacher derrière ce lourd héritage pour ne pas « tipper » du tout : c’est pas de votre faute, c’est culturel… French Morning ne peut que le déplorer. Et vous avertir que vous risquez de finir ici, un site spécialisé dans la dénonciation des « bad tippers ».
Pour échapper à ça, ou si vous avez définitivement opté pour l’acculturation, voici quelques conseils. D’abord, n’espérez pas vous en tirer à bon compte sous prétexte que vous êtes arrivés en cours d’année et que donc vous ne devez pas un an de service à votre doorman: «on paye pour le service de l’année prochaine, pas pour celui de l’année dernière» nous confie un ami américain…
Second conseil vital: quoiqu’en disent les sites de savoir-vire (par exemple EmilyPost), concierges et baby-sitters interrogés par French Morning sont catégoriques: du cash et rien que du cash (à l’exception des enseignants de vos enfants, qui risqueraient de prendre cela pour une tentative de corruption et des facteurs de USPS qui n’ont pas le droit de recevoir du liquide).
Quoi à qui:
–Nanny: de une semaine à un mois de salaire. Deux semaines de salaire semblent être la norme à New York. (Pour une baby-sitter du soir régulière: l’équivalent d’un soir de garde).
–Femme de ménage : l’équivalent d’un service (ou une semaine de service si elle vient plus d’une fois par semaine).
–Doorman: $20 à $100 (moins il y a de doormen plus on donne à chacun). (Liftier et porteur ou “handyman”: $10 à $40).
–Superintendent : $50 à $200
–Livreur de journaux (en principe, ils ont glissé une carte de voeux avec leurs nom et adresse il y a quelques semaines: c’était pour ça): $5 à $15.
Et bien-sûr n’oubliez pas: la manicure ($10 à $50); le coiffeur ($25 à $100); “personal trainer”: $25 à $300 et évidemment le “dog walker” ou “dog sitter” (un à deux services).
Les soirées marocaines de Samba Bakery
Ce vendredi 19 Decembre 2008, Samba Bakery reprend ses soirées marocaines , au menu couscous pour végétaliens, végétariens mais aussi en version carnivore!
Pour accompagner tout ça harira, salades et patisseries marocaines et bien d’autres seront aussi au menu.
Vendredi 19 décembre
19h30
Samba Bakery, 165 106em Rue, New York
New York
Les bons plans shopping de la semaine.
Rien que pour mesdames:
– Carolina Herrera: vêtements, accessoires, et robes de mariée de la styliste new-yorkaise d’origine vénézuélienne jusqu’à moins 85%. Retrouvez également quelques promotions sur les marques Rene Lang et Judith Leiber. @ Soiffer Haskin, 317 W. 33rd St., entre Eighth & Ninth Avenues. Jusqu’à lundi 22 décembre, de 9am à 6.30pm.
– Agent Provocateur: la marque de lingerie sexy, et, comme son nom l’indique, osée, vous offre -50% sur l’ensemble de la boutique. Comptez désormais aux environs de $65 pour un soutien-gorge. @ 133 Mercer St., nr. Prince St. (212-965-0229). Jusqu’au 10 janvier, du lundi au samedi de 11am à 7pm, le dimanche de midi à 5pm.
Pour habiller sa descendance:
– Les habits pour enfants de Petit Bateau, Lili Gaufrette et Splendid à moins 50%. @ Small Change, 1196 Lexington Ave., proche 81st St. (212-772-6455). Du 26 décembre au 31 janvier, du lundi au vendredi de 10am à 6pm, samedi de 10am à 5pm et dimanche de midi à 5pm.
Pour les couples branchés:
– A.P.C: de moins 30 à moins 50% sur les collections hommes et femmes de cette marque française tendance et décontractée. @ 31 Mercer St., proche Prince St., (212-966-9685). Jusqu’à samedi, de 11am à 7pm.
– Les habits Hommes/Femme des marques Cheap Monday, Clu, Millions of Smiles, et Sea sont de moins 50 à moins 70% au News Showroom. @ 495 Broadway, proche Broome St., au 5ème étage (212-925-9700). Jusqu’à samedi, de 10am à 5pm.
– Open ceremony vous propose jusqu’à moins 90% sur les créations Automne des stylistes Acne, Patrik Ervell, Band of Outsiders, Alexandre Herchcovitch, et Jeremy Scott. @ 10 Greene St., proche Canal St., au sous-sol, (212-219-2688). Vendredi et samedi de 11am à 8pm et dimanche de midi à 7pm.
Pour les couples classiques:
– James Perse: les basiques en coton, les cachemires, les pulls et autres vêtements chauds pour l’hiver jusqu’à moins 75%. @ 145 W. 18th St., proche de Seventh Avenue. Vendredi et samedi de 10am à 8pm.
Et pour finir en beauté avec une touche de luxe:
– Moschino: moins 60% sur la collection Automne pour hommes et femmes du designer italien. @ 401 W. 14th St., croisement Ninth Avenue, (212-243-8600). Du lundi au samedi de 11am à 7pm et le dimanche de 12.30am à 6pm. Jusqu’à début janvier.
– Des habits et accessoires de John Galliano et Gianfranco Ferré en promotion pour les soldes du groupe textile IT Holding. @ 17 Battery Pl., proche West St., au 5ème étage, (212-413-4421). Vendredi et samedi de 11am à 8pm et dimanche 21 décembre de 11am à 6pm.
Noël pour les Enfants
1. Noël à New York ne serait pas Noël sans ses légendaires vitrines qui font rêver des générations de petits et grands depuis des décennies. Voici la liste des sept grands magasins aux vitrines incontournables:
– Macy’s Herald Square, le plus traditionnel: Cette année, le thème des décorations est “Believe!”. Devant tant de bonshommes de neige, gros messieurs en habits rouges, traineaux et autres petits elfes, nous voulons bien tous croire à la magie de Noël!
– Barneys, le plus seventies: Pour célébrer les cinquante ans de l’invention de symbole “Peace”, les vitrines se la jouent résolument Hippie avec des portraits de Janis Joplin et Grace Jones, des couleurs psychédéliques et des mannequins au style seventies.
– Bloomingdales, le plus fifties: chaque vitrine illustre une des grandes chansons classiques du répertoire de Noël (Jingle Bells, Winter Wonderland…) en faisant appel à l’esthétique kitsch des années cinquante.
– Bergdorf Goodman, le plus féminin: Les fameuses “Calendar Girls” de ce grand magasin se parent pour l’occasion de costumes évoquant un monde enchanté et féerique.
– Henri Bendel, le plus mode: Les vitrines abritent des mannequins habillées avec de somptueuses robes de soirée par les plus grands couturiers (Missoni, Ungaro…). Parfait pour faire rêver les petites filles!
– Saks Fifth Avenue, le plus classique: les vitrines sont chacune les illustrations d’un nouveau livre pour enfants en vente à Saks, A Flake Like Mike. La façade extérieure du magasin est également recouverte d’une multitude de flocons lumineux.
– Lord and Taylor, le plus charmant: Des automates tout droit sortis d’une salle de jeu de la Vieille Europe vous content des histoires tirées du folklore de Noël.
2. Pour ceux qui croient encore au Père Noël, sachez que ce dernier a envoyé certains de ses fidèles collaborateurs officier dans quelques grands magasins, ainsi qu’au Rockfeller Center:
– Saks Fifth Avenue: gratuitement, le Père Noël sera ravi d’accueillir sur ses genoux votre petite progéniture pour une photo souvenir.
– Macy’s: Bienvenue à Santaland! un monde merveilleux ou les Pères Noël sont rois (et en libre accès photographique également). Pour $5, retrouvez dans l’espace d’un coté un spectacle de marionnettes.
– Bloomingdales: le Père Noël vous attend au huitième étage. Comptez entre $11 et $40 pour une photo de famille.
– Rockfeller Center: Pour environ $50 (les prix varient en fonction des âges), offrez un votre enfant un petit déjeuner, une rencontre avec le Père Noël et une séance de patin à glace.
3. Vous imaginez un Noël sans sapin? Nous non plus. Et vos enfants non plus. Cela tombe bien, New York vous en offre quelques magnifiques spécimens, pour le plaisir des yeux et la magie des fêtes:
– Chaque année, celui du Rockfeller Center est un must see inévitable lors de tout passage sur la 5ème Avenue.
– Metropolitan Museum of Art: avec un ticket d’entrée pour le musée, vous pourrez admirer un gigantesque arbre de lumière, avec à ses pieds, une délicieuse crèche baroque.
– American Museum of Natural History: Noël en version japonaise ici, avec un sapin tout en papier, réalisé à partir d’Origami (admission sur ticket pour le musée).
– La cathédrale de Saint John The Divine: retrouvez à l’intérieur de l’église le traditionnel sapin et sa crèche.
– Et enfin, si vous vous promenez à Bryant Park, n’oubliez pas de passer devant l’arbre de Noël.
4. Certes nous sommes à l’époque des Playstations et autres Nintendos, mais cela ne veut pas dire que les enfants (et surtout les petits garçons) n’aiment plus jouer au petit train. Preuve en est avec ces trois spectacles de trains miniatures.
– Grand Central Terminal: Depuis sept ans, ce Train Show enchante petits et grands: le train part d’une reproduction miniature de Grand Central pour aller rejoindre les limbes du Pôle Nord! Situé dans la galerie annexe du New York Museum of Transit, le spectacle commence toutes les demi-heure, sur entrée libre, de 11 heures du matin à 9 heures du soir.
– New York Botanical Garden (Bronx): dans ce paysage version réduite de New York, le petit train à vapeur traverse pas moins de plus de 140 sites connus (la statue de la Liberté, des musées, le Brooklyn Bridge…). Ne manquez pas d’aller également jeter un coup d’œil à la ville en pain d’épice et à Thomas the Tank Engine dans les galeries à coté. Accessible avec le ticket d’entrée pour le parc.
– L’atrium du Citygroup Center: Au sein de l’atrium siège une maquette du New York des années 1945, avec monuments victoriens et vieux immeubles. Le train part de la ville au printemps, pour rejoindre le Pôle Nord en hiver, pour un voyage à travers les saisons et les contrées imaginaires.
5. Un Noël pour enfants, c’est surtout et avant tout un Noël avec des jouets! Avant que le Père Noël ne les apporte dans sa hotte, certaines boutiques valent le détour pour aider les enfants à créer leurs listes de cadeaux (et pour les parents, à la satisfaire!). Nous connaissons tous Toys’R Us et autres grands department stores, mais voici des adresses complémentaires de quelques grands classiques:
– FAO Shwarz: Le plus ancien, et un des plus grands magasins de jouet de New York: 50 000 square foot de tous les jouets possibles et inimaginables, de quoi rendre fou petits et grands. Au total, c’est plus de trois étages à explorer en famille selon les goûts de chacun.
– Moonsoup: Plus qu’un magasin, Moonsoup est un laboratoire à nouveaux jouets, ou vos enfants sont invités à tester toutes ces nouvelles créations.
– Kidding Around: C’est la seconde plus grande boutique indépendante de jouet, après FAO Shwarz. Plus de 7000 jouets sont ici présentés, du monde entier et de tous les styles, puisque une des fiertés du magasins est d’afficher le nombre impressionnant de près de 600 fournisseurs, là ou les autres magasins n’en ont généralement que 40.
– Brooklyn Super Hero supply and co: comme son nom l’indique, ce magasin vous propose absolument tout l’équipement nécessaire pour transformer une colonie d’enfants en Sauveurs de la Galaxie, Chevaliers du Dragon ou en Princesses des Mille et une Nuits.
Merry Christmas!
Où trouver sa bûche de Noël?
(Lire aussi: Tout pour réussir son repas de Noël)
Le «coup de cœur» de French Morning:
Pâtisserie Payard
Pour les fêtes 2008, François Payard prend le risque de changer le design de ses bûches pour rajouter au plaisir de la bouche, le plaisir des yeux !
Installé à New York depuis plus de 12 ans, la star des pâtissiers de l’Upper Eat a choisi de mettre au placard (sauf sur demande) les traditionnelles décorations des bûches: Pères Noël, Champignons…etc., pour laisser place à des décorations «épurées et originales». S’il avoue qu’il «est difficile de changer les habitudes» de ses clients, il ajoute que «tous les décors sont fait par nous !», des feuilles plastiques qu’il est allées chercher lui-même à Chinatown, aux pièces de chocolat qui orneront les bûches. Quand à la crise, il affirme qu’il n’a pas «augmenté les prix des bûches depuis 3 ans» et qu’il ouvre pour la première fois le soir de Noël car il pense que «les dernières commandes arriveront plus tard que l’année précédente».
Comme de coutume, il ne proposera que les bûches de noël pour les fêtes «pour faire perdurer la tradition de noël». Ainsi, il vous
propose 4 bûches « modernisées » aux noms français, « Louvre », « Piémont », « Montmartre » et « Bagatelle », loin des crèmes au beurre traditionnelles. De la bûche à la mousse au chocolat noir et noisette, à celle au chocolat au lait ornée de délicieuses amandes caramélisées façon « gifrette », en passant par la bûche à la gelée de fruit rouges et sablé breton…sans oublier celle au traditionnel parfum français, le marron, auquel il associe la mandarine, mariage de saveur « même pas encore réalisé en France ! » nous assure François Payard.
Pour déguster ces savoureuses bûches commandez les vite par téléphone ou au magasin avant le 23 décembre à 17H. Bûches de 4 à 10 personnes: de 26 à 65 dollars.
1032 Lexington Avenue. Tel : 212 717 5252
Nos bonnes adresses:
–Myboulangerie.com: par correspondance.
Loin de New York ? Vous pouvez commander votre bûche de noël sur le site de Myboulangerie.com. Le chef pâtissier Alain Bouchard y propose des bûches au beurre traditionnelles (mocha, chocolat, framboise) et modernisées comme la bûche de mousse au chocolat. Livraison dans tout les Etats-Unis.
A commander au plus vite avant le 22 décembre en raison des délais de livraison.
Bûche « tradition » pour 10 à 12 personnes : $62,95, « la Moderne » : $65,95.
www.myboulangerie.com
–La Bergamote
Plus de six parfums de bûches différents à commander avant le lundi 22 décembre. 4 à 6 personnes : $27-$29; 8 à 10 personnes : $37-$40.
169 9th ave (20th street). Tél : 212 627 9010
Nouvelle adresse: 515 W 52nd Street. Tél : 212 586 2429
–Marquet Pâtisserie
Un seul parfum : Mocha et chocolat
A commander avant le lundi 22 décembre à 15H.
5 à 6 personnes : $20; 8 à 10 personnes : $30; 10 à 12 personnes : $45
221 Court St (at Warren St), Brooklyn. Tél : 718 855 1289
–Cannelle Pâtisserie
Le chef pâtissier Jean-Claude Perennou propose des bûches modernes ou traditionnelles, à la crème au beurre (sur commande). Vous pourrez par exemple vous laisser tenter par la bûche à la mousse au chocolat avec son coeur de crème brûlée. 5 à 7 personnes : $20; 8 à 10 personnes :$28
Cannelle Pâtisserie
75-59 31st Ave., Jackson Heights, NY. Tél: 718 565 6200
–Almondine bakery
5 parfums de bûches aux chocolats, amandes ou fruits.
A commander avant le mercredi 24 décembre. 4 à 6 personnes : $28; 10 à 12 personnes : $45
Almondine
85 Water Street, Brooklyn. Tél : 718 797 5026
–Provence en boîte
Leslie et Jean Jacques Bernat nous ont gentiment accueillis dans leur restaurant-pâtisserie pour nous faire redécouvrir la préparation de la traditionnelle bûche au beurre française, appréciée autant par les Français que les Américains nous assurent-ils. Face à la crise, ils ont baissé leurs prix pour que tous puissent savourer ce dessert de fête qu’ils proposent à 5 parfums différents.
Commandes avant le 22 décembre.
Bûche pour 4 personnes : $16; 7 personnes: $25; 12 personnes: $35.
Provence en boîte
263 Smith Street, Brooklyn. Tél : 718 797 0707
–Financier
Trois adresses sur New York dans lesquelles vous pourrez trouvez les Bûches au beurre du chef pâtissier français Eric Bedoucha dans 4 parfums.
A commander dès maintenant sur leur site internet ou par téléphone.
6 à 8 personnes : $30; 10 à 12 personnes : $44,25
62 Stone Street. Tél : 212 344 5600
3-4 World Financial Center. Tél : 212 786 3220
35 Cedar Street. Tél : 212 952 3838
–Dousoeur de Paris
Cette pâtisserie française qui vient juste d’ouvrir confectionne, à partir du 22 décembre, 5 parfums de bûches: chocolat/truffes, café, praliné, Grand Marnier et leur spéciale « couchevel », entourée d’une crèpe.
Pas de commandes, sur place au magasin.
Bûches pour 6 et 8 personnes.
652 Tenth ave corner 46th street. Tél : 212 315 4543
Les bons plans sports d’hiver de French Morning
Avant de partir, un détour par le site Internet en français Snow Forecast qui fournit toutes les informations nécessaires sur les différentes stations de skis américaines, le plan des pistes, le taux d’enneigement, ou encore la météo des stations.
Notre sélection, par ordre croissant d’éloignement de New York:
CATSKILL, entre surfeurs et ambiance familiale
Les 3 stations des Catskills souffrent incontestablement de surfréquentation quelques week-ends dans l’année. Mais en évitant les gros “Holidays”, ont peut y passer des vacances parfaites.
-Le coup de cœur de French Morning: le restaurant-hôtel Français Le France d’Amérique at La duchesse d’Anne où l’on se sent comme à la maison. Cette auberge tenue par un breton, chef cuisinier, se situe au cœur des Catskills. Comptez environ 75 dollars le samedi soir pour une chambre avec un lit deux personnes, généralement les prix sont plus attractifs le vendredi soir. Fabrice, le propriétaire des lieux, offre une réduction pour le forfait des remontées mécaniques de Belleayre. Le soir c’est près de la cheminée dans une ambiance très française, que l’on déguste le bœuf bourguignon accompagné d’un bon bordeaux ou d’un merlot.
Renseignements et informations : ici
Belleayre Mountain
Au Nord de Catskill, ces 47 pistes de ski s’étendent sur plus de 171 hectares. Les tarifs des remontées sont très abordables et l’affluence de la station reste relativement faible comparée à Hunter Mountain. La station a ouvert, il y a quelques années, une piste spéciale débutant à destination des surfeurs.
Les 8 télésièges sont ouverts de 9h à 16h et les pistes de 7h à 17h.
Tarifs : forfait remontée mécanique 1 journée week-end adulte 54$, étudiant 44$, enfant 38 ou 44$. La station se situe à environ 2h30 de Manhattan.
Renseignements et informations : ici
Hunter
La station compte 29 pistes de ski. Ici, l’ambiance est résolument plus familiale. Les parents peuvent laisser leurs enfants à l’école de ski. Hunter Mountain est la capitale de la neige artificielle. Des canons à neige réapprovisionnent les pistes. Le niveau de ski est moyen mais après avoir fait leur premier pas à Belleayre, les surfeurs se tournent vers cette station car « la neige est beaucoup plus excitante ». Prévoyez une attente relativement longue, en fonction des heures de la journée, au télésiège. La station propose pour les skieurs mordus de neige une carte de membre ‘’Big Lift Card’’ à 49$ et qui permet une réduction de 25% le week-end et les jours fériés et de 50% en semaine.
Les 11 télésièges sont ouverts de 8h30 à 16h.
Tarifs : forfait remontée mécanique 1 journée week-end adulte 61$, jeune 54$, enfant 41$. La station se situe à environ 2h30 de Manhattan.
Renseignements et informations : ici
Tuyau French Morning: Pour se détendre avant de rentrer à l’auberge, French morning conseille la piscine chauffée et les jacuzzis de l’hôtel en bas des pistes ‘’The Kaatskill Mountain Club’’.
Renseignements et informations : www.kaatskillmtnclub.com
Windham Mountain
Windham Mountain est l’une des stations qui restent ouvertes le plus longtemps. Plus petite et plus familiale, avec seulement 15 pistes. La station propose des descentes en bouée (Snow Tubing).
Les 4 télésièges sont ouverts de 9h à 16h.
Tarifs : forfait remontée mécanique 1 journée week-end adulte 50$, jeune 34$, enfant 10$. La station se situe à environ 2h45 de Manhattan.
Renseignements et informations :ici
New Jersey, à moins de deux heures de Manhattan
Mountain Creeks: A environ 45 miles de Manhattan (environ 1h30 en voiture), c’est la station la plus proche de New York, mais également la plus chère. Les pistes sont ouvertes jusqu’à 22 heures.
Tarifs : forfait remontée mécanique 1 journée week-end adulte 62$, jeune 49$, enfant 49$.
Renseignements et informations : ici
Connecticut, tout pour les familles
Mohawk
La station créée en 1947 est moins encombrée que celles des Catskills et résolument familiale.
Au total, 24 pistes de ski s’étendent sur plus de 107 hectares et comprennent 6 télésièges.
La station est ouverte de 8h30 à 22h.
Tarifs : forfait remontée mécanique 1 journée week-end adulte 50$, 42$ pour les jeunes de 5 à 15 ans, 15$ pour les enfants de moins de 4 ans. Prix pour la Soirée : adulte 42$, 35$ pour les jeunes de 5 à 15 ans, 15$ pour les enfants de moins de 4 ans. La station se situe à environ 2h15 de voiture depuis Manhattan.
Renseignements et informations : ici
Adirondacks, un air de JO:
La chaîne des Adirondacks, située dans le prolongement des montages Appalaches, culmine au dessus de 1629 mètres, et possède 46 sommets situées au dessus de 1219 mètres. C’est là que se trouve Lake Placid, hôte des JO d’hiver de 1932 et 1980.
Whiteface Mountain
Whiteface Mountain culmine à 1485 mètres d’altitude, est la quatrième station la plus élevée des Adirondacks et selon beaucoup la seule digne d’intérêt dans tout l’Est américain. montagne dans cette partie des Etats-Unis, avec des pistes vertigineuses. Whiteface est particulièrement prisé des Canadiens qui viennent volontiers envahirent les pistes tous les week-ends. Au pied des pistes Lake Placid, le village olympique a préservé ses infrastructures sportives et accueille les skieurs. Whiteface possède 76 pistes.
Tarifs : forfait remontée mécanique 1 journée week-end adulte 74$, étudiant entre 13 et 19 ans 60$, jeune entre 7 et 12 ans 46 $ et gratuit pour les enfants de moins de 6 ans.
Renseignements et informations : ici et ici
Vermont, “les meilleures stations aux USA”
Selon la récente évaluation publiée par Ski Magazine, les stations du Vermont sont classées parmi les 10 meilleures stations des Etats-Unis. Le Vermont offre 20 centres de ski alpin et 30 stations pour le ski de fond. Toutes les informations sur les pistes de ski alpin et de ski de fond, ainsi que les endroits pour se loger, sont disponibles sur Skivermont.com. Le domaine skiable se divise en trois parties, l’une plus au Sud, située à environ 4 heures de New York, une autre au centre, à environ 5 heures de voiture de New York et l’une plus au Nord à six heures de New York.
Avertissement: il y fait, comme dans les Adirondacks, en général très froid.
Killington, ‘’la géante’’ du centre
Surnommée par les Canadiens «la géante», Killington c’est 200 pistes étendues sur 400 hectares de pistes et qui comprend 32 remontées mécaniques. La station est parmi l’un des meilleurs domaines skiables des Etats-Unis.
Renseignements et informations : ici.
Tarifs compris entre 53 et 82$, ouverture entre 9h et 16h
Bolton Valley, Jay Peak Resort et Stowe
Les meilleures stations du Nord, Jay Peak Resort et Stowe sont particulièrement fréquentées par les skieurs de Québec.
Bolton Valley : renseignements et informations : www.boltonvalley.com
Tarifs compris entre 49 et 59$, ouverture de 9h à 16h et le soir jusqu’à 20h
Jay Peak Resort : Renseignements et informations : ici
Tarifs compris entre 21 et 65$, ouverture de 8h30 à 16h
Stowe : Renseignements et informations : ici
Tarifs compris entre 61 et 84$, ouverture de 8h à 16h
New Hampshire, le sommet de la Nouvelle Angleterre
Au nord de Boston, le New Hampshire attire aussi de nombreux skieurs et notamment la station de Wild Cat, qui se situe dans une zone protégée des montagnes Blanches. Le Mont Washington est le plus haut sommet du Nord-Est des Etats-Unis, presque 2000 mètres d’altitudes.
Renseignements et informations : ici
Tarifs compris entre 39 et 65$, ouverture de la station de 8h30 à 15h30.
LIRE AUSSI SUR FRENCH MORNING:
–Manhattan au pied des pistes
–Formules tout compris au départ de NY
Une crèperie sur la Vème avenue
Bar Breton n’est pas n’importe quelle crêperie bretonne, mais bien une crêperie version 5ème avenue, avec le zeste de raffinement et d’originalité made in New-York. Certes le chef est français, de surcroit originaire de Nantes, mais il n’a pas oublié à quel public il s’adresse, ni à quelle concurrence il va devoir faire face. Déjà propriétaire du restaurant haut-de-gamme, Fleur de Sel, dans le Flatiron District, il a donc décidé de récidiver avec l’ouverture de Bar Breton à quelques blocs, pour une cuisine plus abordable et plus décontractée. Mais attention, ce nouveau né est tout sauf une version moins chère, et moins bonne, de Fleur de Sel. Cyril Renaud avait tout simplement “envie de (s’)essayer à d’autres choses, et donner une nouvelle impulsion à (sa) cuisine“.
Cuisiner rapide, simple, et mettre le tout en galette, c’est un challenge pour un jeune chef habitué à travailler avec minutie sur des plats sophistiqués. Et c’est d’autant plus exigeant qu’il n’est pas question ici de vous servir la rustique complète ou d’effrayer les capricieux palais new-yorkais avec la traditionnelle galette aux andouilles de Guéméné.”Offrir quelque chose de différent“, tel est le pari du breton.
La carte distille sa French Touch, sans jamais en faire trop. Pour les novices, une petite note explicative vous initie à la délicate question des galettes au sarrasin, avant de vous proposer les créations du chef (entre $11 et$16). La Quimper (fourme d’ambert, poire et noix au miel) cotoie la Flatiron Edge (saumon fumé, fromage frais, radis et cive), tandis que la Chelsea (chorizo, oeuf et confit d’oignon) se dispute la commande avec la Guérande (oeuf poché, épinard, champignons et parmesan), pour une carte qui joue la parité franco-américaine.
Il n’y en a pas que pour les amateurs de crêpes: au rayon Main Course (entre $16 et $28), on trouve par exemple un bruger, au gruyère ou à la fourme d’ambert. Quand même… Du coté des desserts ($6 et $7), ceux qui ont encore faim pourront retrouver une sélection de quelques trésors nationaux (la crêpe au sucre, les profiteroles ou encore la mousse au chocolat). French Morning, dans un acte de dévotion professionnelle, les a testés, et vous confirme qu’ils sont délicieux. Question décoration, Cyril Renaud s’est inspiré de l’atmosphère chaleureuse d’une maison bretonne de bord de mer, avec des couleurs bleu, blanche et rouille, mais réussit à éviter le cliché du tout typique. L’ambiance est sobre, seul l’arrière du restaurant est occupé par un vaste meuble traditionnel en bois peint qui rappelle les maisons de famille.
Le restaurant, tout en simplicité, mais sans jamais être simpliste, est à l’image de la cuisine du chef français. Il aime les saveurs propres et nettes: “Pour élaborer un plat, je recherche toujours des essences de goûts très purs“. Loin de lui donc cette mode des plats fusion tout en épices, mélanges et émulsions. Il se revendique lui-même d’une cuisine, qui sans être traditionnelle, demeure très classique. Lorsqu’il parle de son inspiration, Cyril ne joue pas la carte de l’identité bretonne. Au contraire, il ne se reconnaît aucune influence particulière, à part celle du marché de saison. “Ma cuisine est juste une cuisine naturelle, en fonction du moment”. Cette humilité cache pourtant un entrepreneur volontaire, preuve en est de l’ouverture de deux restaurant en l’espace de dix ans. Arrivé en 1991 aux États-Unis, il s’est imposé à force de travail et de constance. “Le plus dur, c’est d’être là tous les jours. Ce n’est pas un métier, c’est une façon de vivre“.
Bar Breton est ouvert pour le petit-déjeuner, déjeuner et dîner.
– BAR BRETON
– 254 Fifth Avenue NY, New York 10001
– 212-213-4999
– site