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A la recherche de la lumière

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Le parcours d’Hervé Descottes s’apparente à une success story. Ce Bourguignon de naissance débarque au début des années 90 à New York, faute de travail dans une France en plein marasme économique. A son arrivée, il a seulement un ordinateur portable et 6000 dollars en poche, dont 2000 pour le loyer. Aujourd’hui, il est à la tête d’une agence de quinze personnes, avec une branche à Phoenix en Arizona; a reçu en 2003 le prix d’excellence en Design de la ville de New York pour son travail sur l’éclairage extérieur du Centre d’Art Contemporain P.S.1; et a conduit plus d’une quarantaine de projets à travers le monde, de Hong-Kong à Helsinki, en passant par Sao Paolo et Los Angeles. Les bar et restaurant du Plaza Athenée à Paris, le Pont du Gard, c’est lui. La coulée verte (High Line), le NY Stock Exchange à New York, le musée Samsung à Séoul, c’est encore lui. Et la liste est très longue. Le secret? Du culot, des contacts et surtout beaucoup de volonté. “C’est très facile de s’implanter à New York quand on sait ce qu’on veut. C’est une ville d’opportunités, il n’y a pas de jugement de personnalité ici, même si on est jeune.”
Le Français avait toujours été attiré par les États-Unis, mais New York s’est imposée comme une évidence, “un bon lien entre un pays neuf comme l’Amérique en matière de design, et la vieille Europe“. Mais c’est surtout la dimension internationale de cette ville qui l’a séduite. Comme il le dit lui-même: “New York offre une image plus grande du monde. En venant ici, j’obtenais immédiatement une visibilité internationale que je n’aurais jamais eu ailleurs”. C’est ici qu’il y a le plus grand nombre de designers et d’architectes au monde, quelque soit leurs nationalités ou leurs projets, et c’est ici aussi qu’il y a la plus grande demande pour du light design. New York, c’est donc une plaque-tournante, “un trampoline”, dont la concurrence effrénée ne laisse guère le temps à la contemplation. “Ici, on est à l’abri de rien, on est reconnu que pour ce que l’on fait dans le moment présent”. De l’action, toujours de l’action.
High Line, NY. Photo: courtesy of l'Observatoire International.
Comme il aime à le répéter, l’Observatoire International a beau être une compagnie basée à New York, son champ d’action n’est ni plus ni moins que le monde, pour son plus grand plaisir: “chaque projet est un voyage”. “Mon travail est malléable, comme la lumière“, et pour cela, il ne se restreint à aucune contrainte, ni de forme, ni de fond: variété géographique, avec des projets sur les 3 continents; variété des objets traités: musées, restaurants, jardins, monuments; variété dans l’envergure des chantiers: du plus grand (le réaménagement d’une usine de traitement des eaux à Brooklyn) au plus confidentiel (la boutique Issey Miyaké à Soho). Chaque réalisation est le fruit d’un travail d’équipe efficace: “Je ne suis pas un artiste, pour moi l’idée de partage et d’un dialogue d’idées est très importante“. Sur place, il s’agit toujours de manœuvrer avec des collaborations diverses et des équipes locales. “C’est important de s’accorder aux sensibilités de chacun, aux instincts régionaux”. “Pour autant, si on vient chercher un français à New York, c’est pour que l’on (l’Observatoire International) apporte une vision moderne et internationale”.

Columbus Circle, NY. Photo: courtesy of l'Observatoire International. Photograph: Peiheng Tsai.
Pourquoi justement faire appel à Hervé Descottes, des quatre coins du monde? “Parce que je n’ai pas d’approche unique de la lumière, au contraire j’essaie développer une approche plurielle, qui ne soit ni tout à fait fonctionnelle ou commerciale, ni simplement émotionnelle, et qui s’accorde toujours en fonction du lieu et de la demande“. La lumière est pour lui un instrument dont il cherche à faire vibrer toutes les cordes, dans une parfaite harmonie avec son environnement. “La lumière est une âme, je m’intéresse surtout à sa dimension poétique“. Peu importe de remarquer comment tel ou tel lieu est éclairé, l’important est de s’y sentir bien, et d’en garder un ressenti imperceptible liée à une ambiance, une atmosphère. Avec les jeux de lumière, le designer français veut ainsi créer l’empreinte du lieu, ce qui restera longtemps après qu’on en soit parti.
Pour faire accepter cette approche moderne et sensible de la lumière, Hervé et son équipe ont du y aller à force de détermination, surtout ici à New York. “Le goût des new-yorkais est assez conservateur, il est difficile de faire réaliser des choses différentes“. “New York est certes une ville de création, mais souvent la création part à l’étranger. Pour la réalisation, c’est là ou les difficultés arrivent: il y a énormément de codes, de contraintes et de réglementations en tout genre” explique-t-il. “Lorsque je propose une idée à New York, c’est toujours “unbelievable, great”dans un premier lieu. Et ensuite, on vous explique que tout ne va pas être possible, qu’il va falloir couper là et là…“. L’architecte reconnait aussi que la course aux économies pèse beaucoup sur ses projets aux États-Unis, contrairement à l’Europe, ou l’argent public accompagné d’une enveloppe budgétaire fixe permettent une plus grande liberté. “En France, on rencontre une plus grande ouverture d’esprit, pour des créations plus originales”.
Néanmoins, le Français adore travailler à New York. Il s’y sent chez lui: “c’est comme changer une ampoule au plafond de sa maison“. Et il reste ici encore beaucoup à faire: les éclairages de quartiers notamment, et “vous avez vu ces éclairages victoriens dans Central Park!?“. En 2004, il avait d’ailleurs proposé une maquette pour des nouveaux lampadaires publics dans un style moderne et épuré. Mais apparemment les belvédères victoriens ont encore de beaux jours devant eux….

Des capteurs dans le vignoble

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C’était jour de remise de prix lundi 10 novembre dans les salons de l’Alliance Française de Manhattan. Et le « Tout-New York » des chefs d’entreprise français s’y était donné rendez-vous pour découvrir le lauréat du Prix de l’Entreprenariat Dominique Mercier, un nouveau trophée destiné à récompenser un entrepreneur francophone de moins de 35 ans porteur d’un projet innovant aux Etats-Unis. A la clef, un chèque de 10 000 $, mais également un package de conseils stratégiques, juridiques et fiscaux estimés à 100 000 $. Le tout offert par des membres du Club 600, une association à l’origine de ce concours et qui regroupe des dirigeants d’entreprises français de New York.
Le gagnant 2008 s’est révélé être en fait un binôme, Sébastien Payen et Thibaut Scholasch, les cofondateurs de la start-up Fruition Sciences.
Installés en Californie, les deux Français y développent depuis un an un dispositif de surveillance de la santé d’un vignoble grâce à des capteurs posés directement sur les plantes. Les différents paramètres physiologiques de la sève sont analysés en temps réel et les actions préventives à mener, comme par exemple un réglage plus fin de l’irrigation, sont transmis au vigneron par le biais d’une interface web. “Le projet d’entreprise de Fruition Sciences s’est distingué par sa capacité à intégrer des nouvelles technologies et de l’innovation dans une industrie traditionnelle» a justifié Emmanuel Cargill, Vice President de Grand Marnier USA et président du jury Club 600.

Sébastien Payen et Thibaut Scholasch, cofondateurs de Fruitition Sciences
Le principal atout de Fruition Sciences, c’est avant la complémentarité de ses deux fondateurs. Sébastien Payen (31 ans), polytechnicien, est arrivé à Berkeley il y a 7 ans pour réaliser un Ph.d sur les micro-capteurs en plastique… et n’en est jamais reparti. De son coté, Thibaut Scholasch (34 ans), diplômé de SUPRAGO en agronomie et en œnologie, est sur le point de finir une thèse en viticulture à l’INRA Montpellier tout en poursuivant des activités de consultant auprès de grands vignobles américains. Leur rencontre en Californie «où l’on est vite gagné par l’esprit d’entreprenariat» explique Sébastien Payen, a donné naissance à un produit «sans équivalent sur le marché».
Fruition Sciences qui compte déjà cinq clients en Californie et un en Espagne, ne compte pas s’en tenir là. «Dans les prochains mois, nous allons démarcher d’autres grands vignobles aux Etats-Unis, mais aussi en Amérique du Sud et en Europe» ajoute Sébastien Payen. Autre axe de développement pour la start-up: adapter sa technologie à d’autres cultures à forte valeur ajoutée, comme par exemple celle des agrumes ou du café.
Les finalistes
En finale de ce Prix de l’Entreprenariat, Fruition Sciences était en lice avec deux autres jeunes entreprises prometteuses.
La première, Codage, a pour ambition de développer une nouvelle marque de produits de beauté naturels et «personnalisés» aux besoins de chaque client, en s’appuyant sur le savoir-faire traditionnel français en matière de cosmétique et de pharmacie. Installée à New York, Codage a été fondé par un frère et une soeur, Julien et Amandine Azencott.
La dernière entreprise finaliste s’appuie elle aussi sur une autre spécialité française: la restauration. A 23 ans, Nicolas Jammet, a en effet ouvert à Washington un bar à salades ne servant que des produits bio. Le succès a été tel que Nicolas Jamet, – dont les parents ont longtemps tenu un restaurant français à New York, – a désormais le projet de multiplier le concept de Sweetgreen à travers tous les Etats-Unis.
Pour Ariane Daguin, fondatrice de Dartagnan et présidente du Club 600, cette première édition du Prix de l’Entreprenariat, a été un plein succès. L’opération sera donc reconduite tous les ans. «Nous espérons que ce concours permettra l’éclosion d’une nouvelle génération d’entrepreneurs» a-t-elle déclaré.
La réception des candidatures pour le prix 2009 débute en janvier prochain sur le site du Club 600.

Jay-Z et Véronique Sanson chantent pour Obama

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Nombreux sont les artistes à sortir des chansons pour célébrer la victoire de Barack Obama. On notera entre autres le très bon It’s A New Day de Will i Am, chanteur leader des Black Eyed Peas. Will i Am s’était profondément engagé dans la campagne de 2008, réalisant de nombreux clips et ayant écrit des chansons pour le sénateur de l’Illinois.
Le rappeur Jay-Z, originaire de Brooklyn, très populaire sur la côte Est, est classé parmi les Américains les plus riches par le magazine Forbes. Shawn Corey Carter de son vrai nom, s’est lui aussi engagé dans la campagne en donnant notamment un concert gratuit à Detroit en faveur du candidat démocrate. Son prochain album, The Blueprint 3 sortira en 2009, avec entre autre le morceau Victory (ou History, les sources divergent).
Mais à l’écoute, pour les plus (âgés ?) francophiles de son public, on reconnaît, comme qui dirait, “un petit air”.
Oui, Kayne West à la production et Jay-Z ont samplé la chanson Une Nuit Sur Ton Epaule, duo entre Marc Lavoine et Véronique Sanson, figurant sur la BO du film Pédale Douce.
En écoutant le titre de Jay-Z, on entend derrière les rifles de guitare et les sons du synthétiseur clairement la voix française, certes retouchée, de Véronique Sanson.
French Morning vous laisse seul juge.

[dailymotion k12c6cI3AEmUQ4Q20N&related=1&canvas=medium]
Jay-Z – History (New song)
envoyé par wonderful-life1989

(Source : evous.fr)

Ecole recherche élèves

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« La réunion de mardi soir sera décisive » annonce d’emblée Virginie Le Lan pour EFNY. En effet, c’est le principal de l’école PS 151 qui a tenu à ce qu’ait lieu cette réunion. Le but est pour lui d’appréhender les besoins de la population. L’enjeux de EFNY est donc de démontrer qu’il existe une réelle demande pour ce programme.
Ce programme vise à intégrer dans une classe des enfants de 5 ans, 50% d’anglophones et 50% de francophone, sans tests ou contrôle au préalable. La première rentrée serait pour l’automne 2009.
Virginie Le Lan compte notamment sur la “forte communauté de Français dans le Queens en particulier dans le quartier d’Astoria”. Beaucoup travaillent dans la restauration, et la communauté francophone est d’autant plus importante que l’on compte la présence de populations d’origines marocaines, algériennes, tunisiens et libanaises ou même egyptiennes.
Création de classe bilingue dans le Queens/Have your child learn french
Réunion
18h00
PS 151 50-05 st Avenue Woodside, NY
Contact : [email protected]
Lire aussi : Le guide complet de l’éducation en français à NY

Cassoulet à New York? What the Hell?

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Pour les élections américaines, le Grand Journal de Canal + s’est exporté dans la Grosse Pomme afin de mieux couvrir l’évènement. Mais était ce une bonne idée de laisser un si grand terrain de jeux à Yann Barthes?
En effet, le chroniqueur de Michel Denisot, père des Petit Journal et Petit Journal People, spécialiste des happening en tout genre, a brandi sur Time Square, dans la foule une pancarte à l’accroche simple “Cassoulet”. L’inscription “Forever” est passée inaperçue. Là où ça devient drôle c’est que l’image passe en direct à la télévision américaine, pendant la soirée électorale de ABC devant plus de 13 millions de téléspectateurs.
De là, une agitation toute américaine quant à la signification de cette étrange pancarte. Le mot “cassoulet” a explosé dans les recherches Google, le cassoulet a vu sa page de Wikipedia Edition US crée et enrichie du désormais célèbre évènement.
Confessions du suspect numéro un :
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=-doAmxrKouI&hl=fr&fs=1]

Les bons plans du week-end

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Pour vous les femmes, parce que vous le valez bien:
Iris: des chaussures de créateurs à -40%, de John Galliano, en passant par Marc Jacobs, à Viktor&Rolf.
827 Washington St., proche 12th St. (212-645-0950); du lundi au samedi de 11am à 7pm, le dimanche de midi à 6pm.
La Perla: de -40% à -60% sur les sous-vêtements des collections printemps et automne 2008, dans les trois boutiques La Perla que compte New York. Jusqu’au 20 novembre
#803 Madison Ave., proche 67th St. (212-570-0050).
#93 Greene St., proche Prince St. (212-219-0999).
#425 W. 14th St., proche Ninth Ave. (212-242-6662).

The News: des marques jeunes et tendance très SoHo-style (Cheap Mondays, Band of Outsiders etc) à des prix encore plus abordables qu’en stocks! Jusqu’à 50% d’économies.
495 Broadway, proche Broome St, (212-925-9700); vendredi de 10am à 6pm et samedi de 10am à 5pm.
Mais également pour vous, messieurs:
Rugby by Ralph Lauren: -25% sur les classiques, et jusqu’à moins 50% pour la collection automne. Jusqu’au 17 novembre.
99 University Pl., proche 12th St. (212-677-1895); jeudi et vendredi de 10am à 9pm, samedi de 11am à 9pm, et dimanche et lundi de 11am à 8pm.
Bergdorf Goodman: -40% sur les habits&accessoires homme.
754 Fifth Avenue, (1.800.558.1855), tous les jours de la semaine de 10am à 8pm, le samedi jusqu’à 7pm, et le dimanche de 12pm à 6pm.
Sans oublier les enfants:
Estella: dans ce vaste stock de marques pour les petits, vous pouvez espérer des économies entre -20 et -60%.
493 Sixth Ave, entre 12th et 13th Sts (212-255-3553); le samedi de 10am à 6pm.
Et la maison:
Knoll: jusqu’à -85% sur l’ensemble du stock Knoll, regroupant différent designers contemporains.
900 Broadway, proche 20th St., vendredi de 10am à 6pm et samedi de 11am à 6pm.
Moroso and Moss: jusqu’à -90% sur le stock de ces articles de luxe pour la maison.
4 Greene St, proche Broome St, (212-204-7100)
Journey: ce grand magasin d’ameublement, situé à Brooklyn, offre moins 15% sur l’ensemble de ses produits. Jusqu’au 26 novembre.
166 Water St., proche Pearl St., Dumbo, Brooklyn (718-797-9277); du lundi au vendredi de 11.30am à 6.30pm, samedi et dimanche de 11am à 6pm.
Bon shopping!

Gérard Mortier n'ira pas au NY City Opera

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La démission de Gerard Mortier, directeur de l’Opéra de Paris, fait grand bruit à New York. Le Belge s’en va avant même d’avoir pris ses fonction au New York City Opera. Face à son voisin prédominant le MET, au budget colossal de 270 millions de dollars, le NYCO à l’enveloppe de 60 millions, comptait sur l’ancien directeur du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles et du Festival de Saltz pour redonner force et vigueur à l’opéra new-yorkais fondé en 1943 et au déficit de quelque 15 millions de dollars.
Au Monde, Gerard Mortier déclare : «j’étais prêt à des concessions. Mais le NYCO a quelque 34 millions de dollars de frais fixes. Il ne me resterait donc que 2 millions de dollars pour ne programmer que des reprises pour la saison 2009-2010. Ce n’est pas pour cela que j’ai accepté d’aller à New York». Au New York Times, Gérard Mortier a assuré «qu’il ne pouvait pas diriger une troupe dont le budget était inférieur aux plus petites compagnies française ».
Comme le rappelle le Monde, pas de grande surprise. En effet, en août dernier, Gerard Mortier avait fait acte de candidature à la direction du Festival de Bayreuth en Allemagne avec échec à la clef . Un «signal» adressé au NYCO selon lui.
Joint par French Morning, le NYCO se refuse à tout commentaire et se cantonne à la déclaration officielle faite vendredi. Dans cette déclaration, l’opéra regrette que «le climat de stress économique ne permettra pas de réunir les ressources suffisantes pour accomplir nos objectifs» .
Cité également par l’opéra Gerard Mortier affirme que «le climat économique n’est pas favorable pour mettre en place leurs projets étant donné la baisse significative de leurs revenus» et le Belge d’assurer qu’ « il est déçu de ne pas pouvoir mettre en place les projets qu’ils avaient envisagés ».
Le NYCO se retrouve donc sans patron et sans argent. Les deux nouveaux spectacles qu’il devait présenter, un opéra inspiré de la vie de Walt Disney par Philip Glass et une adaptation du film d’Ang Lee Brokeback Moutain, avaient tous deux été commandés par Gérard Mortier.

L'Entraide Française

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Un vent de nouveauté souffle sur cette petite association de charité. Depuis février 2008, une nouvelle équipe est arrivée à la tête de l’Entraide Française, bien décidée à faire bouger les choses, après quelques années passées en veilleuse. Michèle Altier et Gérard Epelbaum, respectivement nouvelle présidente et nouveau vice-président, sont des figures bien connues du milieu associatif français. Après trois ans à la direction de l’Accueil Français, une association ludique à destination des nouveaux expatriés, Michèle a choisi de mettre à profit son expérience et son volontarisme au service de l’Entraide, rejointe quelques temps après par Gérard, actuel Secrétaire général du Comité des Associations Françaises de New York.
Créée en 1961, l’Entraide Française version 2009 se veut toujours fidèle a sa mission de départ: aider financièrement les Français, résidents ou de passage, faisant face à de graves difficultés ponctuelles. Mais aujourd’hui, face à une demande de plus en plus forte, la modernisation de ses activités est devenue une priorité urgente: lancement à l’automne d’une campagne de fund-raising adressée à 1100 personnes, création d’un site internet d’ici Noël, et mise en place d’une stratégie de communication à l’égard de la communauté française. L’objectif: accroître la visibilité de l’association, à la fois pour séduire les sponsors, mais aussi se faire connaître auprès des personnes susceptibles d’être dans le besoin.
L’année précédente, l’Entraide s’est essentiellement occupée de situations d’urgence: des Français résidents brutalement frappés par des difficultés financières liées à un décès, un divorce, la maladie ou un licenciement. Loin de de la France et de ses structures d’aide, et sans soutien familial, les personnes dans le besoin peuvent vite se retrouver démunies et sans savoir ou s’adresser pour un support financier et moral. L’association est alors là pour suppléer ce lien social qui fait souvent défaut à l’étranger, et amortir les chocs le temps que les procédures officielles d’aide s’enclenchent. L’équipe met un point d’honneur à intervenir dans les 48 heures dès qu’on les contacte. C’est une mission délicate, “car les gens ne veulent souvent pas reconnaitre qu’ils ont besoin d’aide, et ne viennent pas nous contacter directement“, confessent Gérard et Michèle, qui pourtant s’assurent de la plus grande confidentialité pour chaque dossier traité. “C’est à nous de faire toutes les démarches pour aller au devant des gens” continue Gérard, “et plus on avance dans nos activités, plus on se rend compte que la demande est croissante”.
Au plus grand regret de Michèle Altier et Gérard Epelbaum, l’association n’est donc pas encore assez sollicitée. Pour l’instant, la plupart des demandes, une quinzaine au total par an, passent par le consulat. “Ce sont les services sociaux du consulat qui nous contactent lorsqu’ils s’aperçoivent qu’en plus de l’aide prolongée qu’ils vont eux-même mettre en place (une retraire, une pension), certaines personnes peuvent avoir besoin d’une aide d’appoint pour arriver à s’en sortir pendant un certain labs de temps” explique Michèle. “Tous les dossiers sont donc filtrés en amont par le consulat“. L’Entraide Française intervient alors comme une aide ponctuelle et précise: “Nous ne voulons pas donner de l’argent à fond perdu. A chaque fois, la somme versée doit être allouée à quelque chose de concret; comme une caution d’appartement, des frais de santé, ou de scolarité“. Il s’agit donc davantage de participer à certaines dépenses que de distribuer l’argent. “Nous voulons être le plus rigoureux possible dans la façon dont nous gérons les aides, et contrôler ou va l’argent” renchérit la présidente. “Même si nous n’avons pas de plafond dans l’aide accordée, nous n’avons pas les moyens pour tout financer”.
En plus de ces aides d’urgences, l’Entraide Française veut développer des soutiens réguliers aux personnes âgées et à l’enfance. Pour lutter contre l’isolement des séniors, l’idée de Michèle et Gérard est de mettre en place des petites attentions: des visites et des cadeaux pour Noël, en collaboration notamment avec les élèves du Lycée Français de New York.
Ils veulent également que l’association puissent participer au financement des vacances scolaires de certains enfants. Ces initiatives ont déjà été lancées, mais comme le reconnaît Michèle: “tout dépend maintenant du fund-raising. Pour le moment, nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour évaluer le succès de nos projets, et planifier un budget à long terme“. Ses espoirs sont donc tournés vers le succès des appels aux dons. Jusqu’à présent, majoritairement des particuliers ont été contactés, mais elle envisage désormais de se tourner vers les sociétés.
Contacter l’Entraide Française:
– Entraide Française, Inc., P.O.Box 231026, New York, NY 10023
– contact@entraidefrançaisenyc.com
www.entraidefrançaisenyc.com (site en cours de construction)

La France qui admire

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Election historique ou pas, la presse américaine a tout de même eu un peu de temps et d’espace à consacrer à la France, à condition qu’elle parle d’Obama bien-sûr. «La France est ravie par Obama» titre le Huffington Post. Le site d’informations revient sur l’engouement déclenché par cette élection historique au pays des Gaulois : débats, émissions, gros titres dans la presse, sondages quelque peu paradoxaux aussi (85% des Français soutiennent Obama mais 37% ne voudraient pas voir un Président noir à la tête de la France). Le manque d’élite noire en France est frappante pour le Huffington, pour qui la France «postcoloniale est encore lourde du racisme et a encore un long chemin à parcourir». Au delà du symbole, il s’étend sur la joie d’être à nouveau attiré par les Etats Unis, exited about being exited» dans le texte:  “On aime votre pays». «J’ai envie de décerner le Prix Nobel de la Paix à tous les citoyens américains ».
Parce que les Français aussi veulent le meilleur pour l’Amérique. Pour Le Huffington Post en version online, une journaliste a passé elle aussi la soirée electorale à parcourir la capitale, dans des restaurants américains et les soirées de support à Obama. Détail frappant? «Partout où nous allions, nous voyions plus de Français que d’Américains». Et apparement à Paris comme à New York, le supporter républicain était denrée rare en ce mardi 4 novembre.
Au moment du résultat : «joie, espoir et une affection retrouvée pour les valeurs américaines, disparue ou tout du moins cachée pendant les années Bush » sur Newsweek. Un enthousiasme même sur le chemin du travail (à Paris vous êtes sûrs ? ) qui souffre cependant d’une légère réserve « toute gauloise»: « […]Cela peut aussi provoquer des tensions et tout le monde doit avancer ensemble». Et Newsweek de citer le communiqué de Rama Yade, secrétaire d’Etat au Droits de l’Homme, «ce matin, nous avons tous envie d’être américains ».
Le Wall Street Journal nous invite donc à réfléchir sur notre rapport avec les minorités. Intention certes louable, mais émaillée d’une légère bourde : «seulement un député de l’Assemblée Nationale est noir». Vrai et Faux. Certes on ne compte qu’un(e) député(e) de France Métropolitaine noir(e), c’est Mme George Pau-Langevin députée socialiste de la 21 em circonscription de Paris. Mais dix députés de l’Assemblée Nationale sont issus des minorités en comptant la France d’Outre-Mer.
La France est pressée de revoir sa copie dans le New York Times. Devant l’enthousiasme débordant des dirigeants français à endiguer la crise financière, certains parmis les dirigeants européens freinent des quatres fers : « trop de régulation ou trop de responsabilités données à l’Europe plutôt qu’aux pays. » Les allemands le réaffirment : « Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement économique européen ».
Sans transition, le TIME nous amène à la découverte du « natural winemaking » ou le vin issue de l’agriculture biologique comme on dirait chez nous. Le principe étant de traiter que ce soit le sol, la vigne ou le raisin qu’avec des produits naturels. Même principe pour la vinification . A travers l’exploitation des Bretons dans la région tourangèlle, le TIME en profite pour un état de la situation viticole en France où partisans du vin bio et utilsateurs de sulfates se livrent une guerre sans merci, jusque dans les colonnes du Monde. En tout cas, une « niche est en train de naître », un « marché se crée ». Affaire à suivre donc.
Et pour finir, le portrait dans le Los Angeles Times de Bouton Man. Parce que les Français aussi ont droit à leur super héros. Eric Hebert dans le civil accumule donc des boutons «plus que quiconque dans le pays où pourtant on adore accumuler les choses ». A la question de combien de bouton dans sa collection Eric réponds  « à la française quand il n’y a pas de réponse : en fermant les yeux et en soufflant l’air à travers ses lèvres ». Le marché aux puces, sport national, est l’exemple de l’appétit d’histoire des Français, appétit pour le « patrimone » (en français dans le texte). Petit reproche du journaliste américain, les vendeurs ne se tuent pas à la tâche pendant les heures chaudes de l’après midi ou même pendant la pause déjeuner. Pique-nique oblige, au lieu de lui faire l’article, il voit donc les chalands déballer leurs pains, leurs fromages et devinez quoi… leur vin rouge.

Le parcours de l'enseignant

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Il y aura un avant et un après Céline Beloeil. Cette enseignante française est la première à recevoir l’autorisation d’enseigner dans un «dual language program» – celui de P.S. 84 dans l’Upper West Side – sans le traditionnel « Bachelors degree » requis par le New York State Education Department (NYSED). «J’apprends mon métier, j’améliore mon anglais et je m’enrichis des avantages de l’enseignement américain, » dit-elle, buvant un thé près de Times Square. «Je suis ravie d’être arrivée au bout des démarches.»
Car les démarches en question n’ont pas été de tout repos. Lorsque Céline Beloeil décide l’été dernier de quitter son école primaire du XVIIème arrondissement de Paris pour New York, un parcours du combattant l’attend. Dans l’Etat de New York, les aspirants enseignants doivent être titulaires d’un «Bachelors degree» alors qu’en France, une licence (Bac+3) et deux ans d’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres et Maîtresses) sont exigés. Le problème ? Notre bon vieil IUFM n’est pas reconnu par NYSED, la branche du «Department of Education» (DoE) en charge de déterminer les équivalences avec les systèmes scolaires étrangers à l’échelle de l’Etat. «Sur 100 CV de France, dix seulement rempliront les conditions requises par l’Etat de New York» s’exclame Virginie Le Lan, Présidente du Comité programme bilingue d’EFNY. «Le DoE devait nous aider.»
Dans son bureau, Fabrice Jaumont, l’attaché pour l’éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France, a vite fait le calcul : «Si les cinq programmes bilingues existants continuent à ouvrir un ‘grade’ par année, il faudra recruter 50 professeurs de Français d’ici deux-trois ans,» explique-t-il. Une croissance que le seul recrutement d’enseignants francophones titulaires d’un «Bachelors» – une population restreinte – ne pourra, à terme, plus suivre. Alors, quand le dossier de Céline Beloeil arrive sur le grand bureau de Fabrice Jaumont, la faire venir devient une priorité : «Il fallait faire reconnaitre l’équivalence.»
FAIRE RECONNAITRE L’EQUIVALENCE
Une «bataille farouche» s’engage avec Albany. « Il fallait expliquer ce qu’était l’IUFM, leur dire que ça a été créé sous Napoléon, se souvient Fabrice Jaumont. Mais on s’est dit qu’on n’allait pas lâcher.»
De l’autre côté de l’Atlantique, Céline Beloeil, qui voit la rentrée approcher, est en contact avec Fabrice Jaumont: « Le plus dur, c’était l’incertitude. Je découvrais sans cesse de nouvelles pièces à fournir. » Elle se souvient avoir eu à traduire rapports de stage, bulletins de notes et le programme abrégé de l’IUFM (20 pages) « jusqu’à deux heures du matin. »
L’intervention du Secrétariat à l’Education à Washington et l’entremise du « New York City Department of Education » feront basculer la situation vers la mi-août: NYSED reconnait l’équivalence. Une victoire selon Fabrice Jaumont : « On a réussi l’impossible. On va miser sur le précédent. »
Cependant, certaines questions n’ont pas été résolues. En vertu de l’accord, Céline Beloeil doit passer dans les trois ans la « Early Childhood Education Grades 1-6 », la certification requise pour enseigner en école primaire, et une « Bilingual Extension », soit douze crédits dans une « graduate school » new-yorkaise pour prouver son aptitude à enseigner en anglais. Et cela a un coût: « Douze crédits passés à CUNY, c’est 4 000 dollars. A NYU, c’est 12 000 dollars, » précise Marie Bouteillon, enseignante à P.S.58. « C’est beaucoup d’argent pour une personne. » Une situation que Fabrice Jaumont espère provisoire : « Nous espérons que la Ville de New York ou NYSED prendront en charge les frais.»
NYSED n’a pas donné suite à nos appels. Sylvester Wallace, en charge du centre « Bilingual Education & Foreign Language Studies » affilié à NYSED, explique la complexité du processus de recrutement par « le déclin de la demande des parents pour l’enseignement de nombreuses langues européennes – dont le français – depuis trente ans. » D’autres mettent en cause le « No Child Left Behind Act » de 2001, qui pose de nouvelles exigences en matière de qualifications des enseignants. Mais pour la plupart des interviewés, NYSED évaluerait mal, depuis son siège à Albany, les besoins des programmes bilingues français, à New York. « Les programmes bilingues sont relativement nouveaux, explique Céline Beloeil. Le DoE n’était pas renseigné et ne pouvait répondre à mes questions. »
Après son été rocambolesque, Céline Beloeil planche désormais sur un fascicule destiné à informer les futurs enseignants français candidats à l’expatriation des démarches à suivre. « Ca m’a manqué, » dit-elle. C’est le lot de tout pionnier.

Grand Wine Tasting

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Le 2008 Grand Wine Testing, événement sponsorisé par PJ Wine, présente pour une soirée une dégustation d’une brillante gamme de vins, des plus renommés aux inconnus (jusqu’à maintenant tout du moins), représentant toutes les plus grandes variétés de vins, styles, et régions des quatres coins du monde.
Ceux qui peuvent se rendre disponibles et rejoindre la soirée dès 17h30, en tant que Early Admission VIP auront le privilège de tester et se livrer à une sélection de Champagne, et notamment les cuvées les plus légendaires comme le Dom Perignon, Krug Collection et des bouteilles rares de Veuve Cliquot, accompagnés de Maderes millésimés et d’une dégustation de foie gras.
L’entrée est de 99,99$ et les privilégiés qui peuvent se libérer auparavant et s’inscrire au VIP Early Admission pour accéder à la dégustation de champagnes devront s’acquitter d’un droit d’entrée de 174,99$.
Action contre la faim percevra l’intégralité des bénéfices, au delà de 5000$.
Parmi les autres sponsors on compte : les champagnes Moët & Chandon, Dom Pérignon, Krug and Veuve Clicquot Champagnes; les épiceres fines D’Artagnan and Forever Cheese; Philip Marie Restaurant et une partie des meilleurs chefs des Maîtres Cuisiniers de France USA.
2008 Grand Wine Testing
12 novembre 2008
Battery Gardens, Inside Battery Park.
Informations et Réservations sur le site officiel de Action Contre la Faim.

Les bons plans shopping de la semaine

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Les soldes de ce week-end:
Matt Bernson, le 7 et 8 novembre: talons, sandales, ballerines à partir de $40. 434 Greenwich St., proche Vestry St. (212-941-7634); vendredi et samedi (midi–7).
Catherine Holstein, le 8 et 9 novembre: sweaters, T-shirts, jupes et manteaux de la collection automne jusqu’à -75%.
213 W. 35th St., proche Seventh Ave; samedi (10–6) et dimanche (12–6).
Fred Perry, jusqu’au 9 novembre: chaussures pour les hommes et les femmes, et accessoires. 547 W. 27th St., proche Tenth Ave. (212-736-3030); du lundi au vendredi (10–7 ), samedi et dimanche (midi–6).
Si vous ne savez pas quoi faire pendant la semaine:
Multidesigner sample sale, du 12 au 15 novembre: -70% sur les accessoires, chaussures, robes, lingerie, tailleurs et autres des marques Alberta Ferretti, Jean Paul Gaultier, Moschino, Basso & Brooke, et Pollini.
30 W. 56th St., proche Fifth Ave. (212-632-9300); du mercredi au vendredi (10–6), samedi (11–5).
Butter, Tibi and Something Blue footwear, le 12 et 13 novembre: les chaussures de ces trois designers toutes à moins de $250, voire beaucoup moins. 307 Seventh Ave., proche 28th St., Ste. 2307; du lundi au vendredi (10–7), fermé le week-end.
Pfiff Lingerie, du 11 au 14 novembre: des soutiens-gorges à $85 soldés $15, des culottes à $10 et des chemises de nuit à $20 (anciennement $120), ça ne se refuse pas! 152 Madison Ave entre 32nd et 33rd Sts, (212-213-2520). De 11am à 6pm.

Et comme à French Morning, on prend aussi soin de la qualité de votre intérieur:
Liora Manné, jusqu’au 13 novembre: -70% sur une sélection d’articles. 210 Eleventh Ave., proche 24th St. (212-989-2731); jeudi (11–8), mercredi, vendredi et dimanche (11–7), samedi (11–6).
Lighting by Gregory, jusqu’au 30 novembre: -60% sur tous les éclairages et autres pieds de lampe. 158 Bowery, proche Broome St. (212-226-4156); du lundi au vendredi (8:30–5:30), samedi et dimanche (9–5).
Deeply Madly Living, jusqu’au 31 décembre: de -60% à -80% pour un “Wall Street Crash Sale”. 255 W. 36th St., proche Eighth Ave., Ste. 502 (212-564-1530); du lundi au vendredi (9–5), le week-end sur rendez-vous.


Flash spécial Veterans Day Sales, mardi 11 novembre!
Chaque jour férié à New York est le prétexte pour des ristournes à gogo. Veterans Day ne déroge pas à la règle, et French Morning vous aide à y voir plus clair dans cette jungle des étiquettes:
Macy’s: de -10 à -50% sur une sélection d’articles.
Neiman Marcus: jusqu’à -75% sur l’ensemble du magasin online.
Bloomingdales: -20% sur le stock déjà en solde sur Bloogmindale’s Online.
Saks Fifth Avenue: -25% sur les articles femmes de leur boutique en ligne.
Dernier message d’importance pour les Fashionistas: n’oubliez pas l’ouverture de la boutique-stock Paul Smith à Brooklyn, ou les prix affichés sont de -20 à -50% moins chers que sur les étiquettes habituelles.
280 Grand St entre Havemeyer et Roebling Sts, Williamsburg, Brooklyn (718-218-0029)