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Beaujolais version 2008

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FIAF
La FIAF organise son grand Wine Tasting, avec en bonus une dégustation de fromages, pains et charcuteries. Cette année l’Ordre des Compagnons du Beaujolais sera présent pour présenter les nouveaux membres de la confrérie. L’écrivain Robert V. Camuto dédicacera son dernier ouvrage Corkscrewed: Adventures in the New French Wine Country. La programmation musicale sera assurée par le chanteur français Pascalito. L’entrée est de 40$ pour les adhérents et 55$ pour les non -adhérents. Il est fortement conseillé d’acheter les tickets par avance.
Tout Va Bien
On nous annonce une “grosse soirée” avec, quatre beaujolais diffèrents, le menu normal, et dès 22h une soirée “Boîte de Nuit Beaujolais” (pour avoir doublement mal à la tête). 6$ le verre et 23$ la bouteille.
311 W, 51ème Rue
Beaujolais à la Bretonne
Les très actifs Bretons de New York organisent un Fest Noz poru le beaujolais nouveau. Avec le groupe Skolvan, à partir de 7 h. Entrée $8 pour les membres, $10 pour les autres.
Pub Connolly’s.
121W 45th Street, 3rd floor. Between Broadway and 6th avenue
Jules
Chez Jules, fromages de chèvres et le saucisson sur le bar. A la carte, on retrouvera les spécialités culinaires phares du Beaujolais : un duo de charcuterie paté saucisson, un coq au vin (au Beaujolais cela va sans dire) et une poire au vin (toujours au Beaujolais). Ambiance jazzy et django swing au cours de la soirée, assurée par Alex Simon et ses amis.
Jules Bistro, 65 Saint Marks Place
Le Singe Vert
Diffèrentes marques de vins et une légère modification de la carte. Il se murmure que deux voyages New-York-Paris en classe buisness sont à gagner.
Le Singe Vert, 160 7ème Rue.
Capsouto Frères
Le restaurant tenu par les frères Capsouto, dont Jacques président des maîtres compagnons du Beaujoulais nouveau pour le déjeuner et le dîner du 20 novembre offre une dégustation de Beaujolais Village Nouveau de Joel Rochette.
Caspouto Frères, 451 Washington Street.
Bistrot Benoit 
Le restaurant à l’esprit bistrot d’Alain Ducasse propose une bouteille et une assiette de charcuterie pour 39$.
Benoit Bistrot, 60 West, 55em Rue.
Provence en Boîte
Le restaurant couleur provençale propose un menu avec le déjeuner 15,95$ (avec un verre de beaujolais). Le soir, menu à 44,75$ avec une bouteille pour deux. Pour la musique, Provence en Boîte délèguera au groupe de Alex Terrier pour une ambiance jazzy. Pour la sortie du beaujolais, un bar spécial est installé avec verre à 5$.
Provence en Boîte, 263 Smith Street, Brooklyn
Le Bateau Ivre
Le bar à vins de la 51em Rue propose dès 18h une dégustation au vins et au verre et à la carafe. 7$ verre, 25 $ la carafe, pour deux carafes achetées : la troisième est offerte.
230 E 51ème Rue


Serge
Dégustation de charcuterie à la française dans le restaurant, et pour une bouteille de Beaujolais achetée, une bouteille offerte.
Serge 165 Madison Ave
Georges Duboeuf
La plus grande maison de négociants de vins français crée l’évènement pour, Beaujolais oblige, la journée du 20 novembre. Une mini parade, de bikers toqués, parmi les chefs et les sommeliers les plus réputés délivrera la première caisse de Georges Duboeuf au restaurant Secession (30 Hudson Street) pour une première cérémonie de débouchage au petit matin jeudi.
Puis grand “wine tasting” en partenariat avec City Harves Generation au Samsung Experience dans le batiment de Time Warner. Le droit d’entrée est de 85$. L’intégralité des bénéfices sera reversé à l’association caritative City Harvest.
En partenariat avec la maison Duboeuf, de nombreux autres restaurants français organisent les célébrations du beaujolais:
Pigalle
790 8em Avenue
Nice Matin
201 W 79em Rue
Marseille
630 9em Avenue
Le Monde
2885 Broadway
L’Express
249 Park Avenue S
Café d’Alsace
1695 2d Avenue
Brasserie Maison
Au croisement Nord Ouest de la 53em Rue et de la 7em Avenue, 1700 Broadway

Obama et moi et moi et moi

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Au menu économique de cette semaine, les journaux américains nous ont réservé une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que la France échappe de peu à la récession qui frappe de plein fouet ses voisins européens. Vous retrouverez tous les chiffres de la (non)croissance du Vieux Continent dans un article de Forbes daté du 14 novembre, qui titre sur le PIB français qui, contrairement à toutes attentes, a progressé de 0,1% au cours de ces derniers mois.
Un sursis avant la tempête, selon Leila Abboud du Wall Street Journal, qui explique que la France n’échappera pas encore longtemps au marasme économique. Elle suit le parcours d’un ouvrier-peintre de l’usine Renault au Havre dont le salaire a plongé de 30% depuis le mois de septembre. Plus d’argent pour les loisirs, moins d’argent pour les courses, voilà désormais son quotidien. A l’échelle nationale, cela fait craindre une baisse inévitable et attendue de la consommation, avec à la clé tout le circuit économique qui se retrouve dans le rouge: le profit des entreprises, le budget de l’État, les salaires, et en bonus des vagues de licenciements. Le journal tire une leçon de l’exemple français: même un pays où les banques ont été relativement épargnées par la crise financière, doit aujourd’hui subir des conséquences qui dépassent largement le petit monde de Wall Street.
Si l’économie française se porte mal, nous pourrons au moins nous consoler avec nos agences de renseignements, qui, aux dires du Miami Herald, sont un modèle d’efficacité et de sophistication. Selon Dion Nissenbaum, la politique sécuritaire de la France réussit là ou celle des États-Unis a échoué: d’abord, en refusant “la guerre contre le terrorisme” et en ce concentrant sur “la lutte“, c’est-à-dire sur des moyens non militaires pour contrer les terroristes; ensuite, en instaurant un système transparent objet d’un consensus social unanime; et enfin, en étendant le domaine de la loi. Le journaliste souligne ainsi qu’il n’y pas en France “de fossé entre la légalité et l’efficacité“, et notre doux pays serait ainsi la preuve que l’on lutter contre la menace islamiste sans tomber dans un système opaque de prisons secrètes.
Au chapitre politique, un éditorial de Knox News Sentinel, quotidien aux penchants conservateurs du Tennessee, revient sur “l’adulation” des Français pour Barack Obama. Certes le monde entier a salué son élection, mais l’éditorialiste se moque des réactions enflammées qu’elle a soulevé particulièrement en France. Et il ironise: “c’est bien que la première fois que la France nous remercie pour quelque chose“. L’article n’est d’ailleurs pas loin de tomber dans la caricature du français intrinsèquement et génétiquement anti-américain, et conseille de profiter de cette admiration tant qu’elle dure. Les français risquent en effet de se remettre à bouder le nouveau président, comme ils l’ont fait avec Bush, si ce dernier ne sait pas reconnaitre “la grandeur de la France“.
En France, et en Europe, passée l’excitation, vient le temps des réflexions titre un article du New York Times sur la victoire d’Obama. Cette dernière soulève des controverses sur le modèle d’intégration européen: un président noir pourrait-il être élu sur le Vieux Continent? Rien n’est moins sûr, pour Steve Erlanger. Les Français ont toujours eu tendance à penser que les minorités aux États-Unis étaient bien moins intégrées que de leur coté de l’Atlantique. Ils prennent aujourd’hui une claque, car une telle réussite sociale comme celle de Barack Obama est encore impensable: il n’y a qu’un seul député noir à l’Assemblée Nationale (hormis les représentants des DOM-TOM) et Rama Yade se décrit elle-même comme “une douloureuse exception”. Pour les immigrés français, le nouveau président élu représente ainsi l’espoir d’une méritocratie achevée, ou seul le travail compte pour progresser sur les barreaux de l’échelle sociale. Beaucoup espèrent un “effet Obama” ici en France. Mais le journaliste rappelle que même aux États-Unis le parcours d’Obama fait figure d’exception. Toujours est-il que la France a désormais réalisé son retard. Elle se trouve aujourd’hui à moment crucial ou elle est amenée à repenser son identité pour les générations futures.
Le Washington Post, n’épargne pas la France. Sous le feux des critiques, on retrouve Nicolas Sarkozy, dont l’action sur la scène internationale est décrite comme “précipitée et désordonnée“. A trop vouloir pointer du doigt des coupables et vouloir tout régler tout de suite, il lui est reproché de soulever beaucoup d’air pour pas grand chose, à part se gonfler lui-même d’une importance qu’il ne mérite pas. Car selon l’éditorialiste, le sommet du G20 risque fort de ne pas déboucher sur une réponse globale à la crise financière, pour la simple et bonne raison, qu’en pleine transition électorale, les États-Unis ne s’y sentent guère impliqués. Il reproche au président français de ne pas avoir compris que Bush, deux mois avant son départ de la Maison-Blanche, n’était qu’un lame-duck réticent face aux efforts européens pour une nouvelle régulation mondiale.
Le réalisme et la sagesse devrait suggérer à Sarkozy d’attendre l’entrée en fonction d’Obama, qui souhaitera, quelques soient les circonstances et en sa qualité de nouveau président américain, imprimer son sceau sur l’économie mondiale.
Heureusement que Christine Lagarde est là, analyse Nelson D. Schwartz dans le New York Times du 13 novembre, puisqu’elle agit comme un frein là ou Sarkozy s’emballe. Le journaliste dresse un portrait élogieux de la ministre de l’économie, soulignant ses affinités avec le monde anglo-saxon: elle parle couramment un anglais sans faute, qualité rare parmi ses compatriotes français, a vécu six ans aux États-Unis, a travaillé la majeure partie de sa carrière dans le secteur privé et est acquises aux idées libérales de Washington. Elle plaide pour une action coordonnée et réfléchie lorsque son président cherche lui à se dresser seul face aux américains. Un rôle de médiateur qui lui va comme un gant selon le journaliste, qui souligne son sens naturel du flegme américain allié à une politesse bien française. Il loue chez elle une ouverture d’esprit, qui manque apparemment à beaucoup de français, et n’oublie pas de rappeler qu’elle est d’ailleurs mal-aimée chez nous. En effet, nous serions naturellement très suspicieux d’une personne parlant bien anglais.

Les Français en force dans les MBA américains

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Avec le sous-titre «Grow your network», l’événement ne fait pas mystère de son objectif: permettre aux étudiants francophones des dix meilleurs MBA américains de se rencontrer pour tisser et agrandir leur «réseau».
Nombreux sont les Français qui choisissent d’intégrer un MBA aux Etats-Unis: dans les dix meilleurs MBA, on n’en compte pas moins de 300. Ils viennent d’horizons divers, mais tous ont choisi, au terme de trois à sept ans d’expérience professionnelle, de retourner sur les bancs de l’Université. Et la formation est très coûteuse : à Columbia, les frais de scolarité s’élèvent à 110 000 dollars pour deux ans. Cette somme, dans une conception américaine où l’on s’endette pour faire ses études, est avant tout un «investissement», dont on doit recueillir les dividendes tout au long de sa carrière.
Pour Benoît Parizet, en deuxième année du MBA de Columbia, et président de la French MBA Conference, les Français intégrant un MBA sont avant tout attirés par la perspective de trouver un emploi dans des entreprises internationales. Celui de Columbia, par exemple, compte 40% d’étudiants étrangers. Diplômé de l’Université de Paris-Dauphine en affaires internationales et finance, Benoît Parizet est passé chez BNP Paribas puis au Centre des professions financières, association professionnelle. Dans le MBA, il apprécie une formation construite autour d’études de cas, qui apporte un complément à la formation beaucoup plus théorique reçue en France.
L’aide à la gestion de carrière est aussi un élément crucial du MBA et explique également l’engouement des Français pour ces programmes: elle y prend des formes multiples, comme les rencontres avec des professionnels, ou les ateliers autour de la recherche d’emploi. Les étudiants y sont par exemple incités à demander des «feed back» à leurs anciens collaborateurs sur leur expérience professionnelle passée.
In fine, l’objectif du MBA est souvent atteint, car passer par un MBA permet sinon d’augmenter directement son salaire, du moins de donner une meilleure progression à sa carrière.
Les Français passés par là auront aussi appris, pour la vie, l’importance cruciale du “networking”. Benoît Parizet et les co-organisateurs de cette “French MBA conference” eux, n’ont pas attendu la fin de leur MBA pour mettre cette conviction en pratique.
Les écoles participantes:
(Dans l’ordre du classement Financial Times des meilleurs Business Schools):
-University of Pennsylvania : Wharton http://www.wharton.upenn.edu/
-Columbia Business School http://www4.gsb.columbia.edu/
-Stanford University GSB http://www.gsb.stanford.edu/
-MIT Sloan http://mitsloan.mit.edu/
-Harvard Business School harvard business school
-University of Chicago GSBhttp://www.chicagogsb.edu/
-Dartmouth College-Tuck http://www.tuck.dartmouth.edu/
-NYU Stern http://www.stern.nyu.edu/
-Yale School of Management http://mba.yale.edu/
–Duke Fuqua school of business http://www.duke.edu/
Participent aussi à l’événement (non classées dans le top 20 mondial du FT):
-Michigan Ross http://www.bus.umich.edu/
-UCLA Anderson http://www.anderson.ucla.edu/
-University of California Berkeley http://berkeley.edu/
-Cornell http://www.johnson.cornell.edu/
-University of Virginia Darden http://www.darden.edu/html/default.aspx
-Babson http://www3.babson.edu

Fondue contest

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La fondue n’a plus de secret pour vous? Vos amis vous supplient d’en faire une à chaque fois qu’ils viennent dîner chez vous? Là ou certains rêvent d’une piscine de chocolat, vous préférez vous noyer dans un océan de fromage?
Ce concours de fondue est fait pour vous!
Pour participer, rien de plus simple! C’est gratuit, et il vous suffit d’envoyer un mail à [email protected] .
A la clé: $100 de récompense si votre fondue est élue parmi les meilleures.
Les visiteurs devront s’acquitter d’un droit d’entrée de $10 pour avoir le privilège de gouter toutes les fondues en compétition et faire ensuite une overdose de fromage coulant.
Fondue Takedown
Dimanche 23 novembre.
à 5pm
@ Union Pool (Brooklyn)

Site Officiel.

A la recherche de la lumière

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Le parcours d’Hervé Descottes s’apparente à une success story. Ce Bourguignon de naissance débarque au début des années 90 à New York, faute de travail dans une France en plein marasme économique. A son arrivée, il a seulement un ordinateur portable et 6000 dollars en poche, dont 2000 pour le loyer. Aujourd’hui, il est à la tête d’une agence de quinze personnes, avec une branche à Phoenix en Arizona; a reçu en 2003 le prix d’excellence en Design de la ville de New York pour son travail sur l’éclairage extérieur du Centre d’Art Contemporain P.S.1; et a conduit plus d’une quarantaine de projets à travers le monde, de Hong-Kong à Helsinki, en passant par Sao Paolo et Los Angeles. Les bar et restaurant du Plaza Athenée à Paris, le Pont du Gard, c’est lui. La coulée verte (High Line), le NY Stock Exchange à New York, le musée Samsung à Séoul, c’est encore lui. Et la liste est très longue. Le secret? Du culot, des contacts et surtout beaucoup de volonté. “C’est très facile de s’implanter à New York quand on sait ce qu’on veut. C’est une ville d’opportunités, il n’y a pas de jugement de personnalité ici, même si on est jeune.”
Le Français avait toujours été attiré par les États-Unis, mais New York s’est imposée comme une évidence, “un bon lien entre un pays neuf comme l’Amérique en matière de design, et la vieille Europe“. Mais c’est surtout la dimension internationale de cette ville qui l’a séduite. Comme il le dit lui-même: “New York offre une image plus grande du monde. En venant ici, j’obtenais immédiatement une visibilité internationale que je n’aurais jamais eu ailleurs”. C’est ici qu’il y a le plus grand nombre de designers et d’architectes au monde, quelque soit leurs nationalités ou leurs projets, et c’est ici aussi qu’il y a la plus grande demande pour du light design. New York, c’est donc une plaque-tournante, “un trampoline”, dont la concurrence effrénée ne laisse guère le temps à la contemplation. “Ici, on est à l’abri de rien, on est reconnu que pour ce que l’on fait dans le moment présent”. De l’action, toujours de l’action.
High Line, NY. Photo: courtesy of l'Observatoire International.
Comme il aime à le répéter, l’Observatoire International a beau être une compagnie basée à New York, son champ d’action n’est ni plus ni moins que le monde, pour son plus grand plaisir: “chaque projet est un voyage”. “Mon travail est malléable, comme la lumière“, et pour cela, il ne se restreint à aucune contrainte, ni de forme, ni de fond: variété géographique, avec des projets sur les 3 continents; variété des objets traités: musées, restaurants, jardins, monuments; variété dans l’envergure des chantiers: du plus grand (le réaménagement d’une usine de traitement des eaux à Brooklyn) au plus confidentiel (la boutique Issey Miyaké à Soho). Chaque réalisation est le fruit d’un travail d’équipe efficace: “Je ne suis pas un artiste, pour moi l’idée de partage et d’un dialogue d’idées est très importante“. Sur place, il s’agit toujours de manœuvrer avec des collaborations diverses et des équipes locales. “C’est important de s’accorder aux sensibilités de chacun, aux instincts régionaux”. “Pour autant, si on vient chercher un français à New York, c’est pour que l’on (l’Observatoire International) apporte une vision moderne et internationale”.

Columbus Circle, NY. Photo: courtesy of l'Observatoire International. Photograph: Peiheng Tsai.
Pourquoi justement faire appel à Hervé Descottes, des quatre coins du monde? “Parce que je n’ai pas d’approche unique de la lumière, au contraire j’essaie développer une approche plurielle, qui ne soit ni tout à fait fonctionnelle ou commerciale, ni simplement émotionnelle, et qui s’accorde toujours en fonction du lieu et de la demande“. La lumière est pour lui un instrument dont il cherche à faire vibrer toutes les cordes, dans une parfaite harmonie avec son environnement. “La lumière est une âme, je m’intéresse surtout à sa dimension poétique“. Peu importe de remarquer comment tel ou tel lieu est éclairé, l’important est de s’y sentir bien, et d’en garder un ressenti imperceptible liée à une ambiance, une atmosphère. Avec les jeux de lumière, le designer français veut ainsi créer l’empreinte du lieu, ce qui restera longtemps après qu’on en soit parti.
Pour faire accepter cette approche moderne et sensible de la lumière, Hervé et son équipe ont du y aller à force de détermination, surtout ici à New York. “Le goût des new-yorkais est assez conservateur, il est difficile de faire réaliser des choses différentes“. “New York est certes une ville de création, mais souvent la création part à l’étranger. Pour la réalisation, c’est là ou les difficultés arrivent: il y a énormément de codes, de contraintes et de réglementations en tout genre” explique-t-il. “Lorsque je propose une idée à New York, c’est toujours “unbelievable, great”dans un premier lieu. Et ensuite, on vous explique que tout ne va pas être possible, qu’il va falloir couper là et là…“. L’architecte reconnait aussi que la course aux économies pèse beaucoup sur ses projets aux États-Unis, contrairement à l’Europe, ou l’argent public accompagné d’une enveloppe budgétaire fixe permettent une plus grande liberté. “En France, on rencontre une plus grande ouverture d’esprit, pour des créations plus originales”.
Néanmoins, le Français adore travailler à New York. Il s’y sent chez lui: “c’est comme changer une ampoule au plafond de sa maison“. Et il reste ici encore beaucoup à faire: les éclairages de quartiers notamment, et “vous avez vu ces éclairages victoriens dans Central Park!?“. En 2004, il avait d’ailleurs proposé une maquette pour des nouveaux lampadaires publics dans un style moderne et épuré. Mais apparemment les belvédères victoriens ont encore de beaux jours devant eux….

Des capteurs dans le vignoble

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C’était jour de remise de prix lundi 10 novembre dans les salons de l’Alliance Française de Manhattan. Et le « Tout-New York » des chefs d’entreprise français s’y était donné rendez-vous pour découvrir le lauréat du Prix de l’Entreprenariat Dominique Mercier, un nouveau trophée destiné à récompenser un entrepreneur francophone de moins de 35 ans porteur d’un projet innovant aux Etats-Unis. A la clef, un chèque de 10 000 $, mais également un package de conseils stratégiques, juridiques et fiscaux estimés à 100 000 $. Le tout offert par des membres du Club 600, une association à l’origine de ce concours et qui regroupe des dirigeants d’entreprises français de New York.
Le gagnant 2008 s’est révélé être en fait un binôme, Sébastien Payen et Thibaut Scholasch, les cofondateurs de la start-up Fruition Sciences.
Installés en Californie, les deux Français y développent depuis un an un dispositif de surveillance de la santé d’un vignoble grâce à des capteurs posés directement sur les plantes. Les différents paramètres physiologiques de la sève sont analysés en temps réel et les actions préventives à mener, comme par exemple un réglage plus fin de l’irrigation, sont transmis au vigneron par le biais d’une interface web. “Le projet d’entreprise de Fruition Sciences s’est distingué par sa capacité à intégrer des nouvelles technologies et de l’innovation dans une industrie traditionnelle» a justifié Emmanuel Cargill, Vice President de Grand Marnier USA et président du jury Club 600.

Sébastien Payen et Thibaut Scholasch, cofondateurs de Fruitition Sciences
Le principal atout de Fruition Sciences, c’est avant la complémentarité de ses deux fondateurs. Sébastien Payen (31 ans), polytechnicien, est arrivé à Berkeley il y a 7 ans pour réaliser un Ph.d sur les micro-capteurs en plastique… et n’en est jamais reparti. De son coté, Thibaut Scholasch (34 ans), diplômé de SUPRAGO en agronomie et en œnologie, est sur le point de finir une thèse en viticulture à l’INRA Montpellier tout en poursuivant des activités de consultant auprès de grands vignobles américains. Leur rencontre en Californie «où l’on est vite gagné par l’esprit d’entreprenariat» explique Sébastien Payen, a donné naissance à un produit «sans équivalent sur le marché».
Fruition Sciences qui compte déjà cinq clients en Californie et un en Espagne, ne compte pas s’en tenir là. «Dans les prochains mois, nous allons démarcher d’autres grands vignobles aux Etats-Unis, mais aussi en Amérique du Sud et en Europe» ajoute Sébastien Payen. Autre axe de développement pour la start-up: adapter sa technologie à d’autres cultures à forte valeur ajoutée, comme par exemple celle des agrumes ou du café.
Les finalistes
En finale de ce Prix de l’Entreprenariat, Fruition Sciences était en lice avec deux autres jeunes entreprises prometteuses.
La première, Codage, a pour ambition de développer une nouvelle marque de produits de beauté naturels et «personnalisés» aux besoins de chaque client, en s’appuyant sur le savoir-faire traditionnel français en matière de cosmétique et de pharmacie. Installée à New York, Codage a été fondé par un frère et une soeur, Julien et Amandine Azencott.
La dernière entreprise finaliste s’appuie elle aussi sur une autre spécialité française: la restauration. A 23 ans, Nicolas Jammet, a en effet ouvert à Washington un bar à salades ne servant que des produits bio. Le succès a été tel que Nicolas Jamet, – dont les parents ont longtemps tenu un restaurant français à New York, – a désormais le projet de multiplier le concept de Sweetgreen à travers tous les Etats-Unis.
Pour Ariane Daguin, fondatrice de Dartagnan et présidente du Club 600, cette première édition du Prix de l’Entreprenariat, a été un plein succès. L’opération sera donc reconduite tous les ans. «Nous espérons que ce concours permettra l’éclosion d’une nouvelle génération d’entrepreneurs» a-t-elle déclaré.
La réception des candidatures pour le prix 2009 débute en janvier prochain sur le site du Club 600.

Jay-Z et Véronique Sanson chantent pour Obama

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Nombreux sont les artistes à sortir des chansons pour célébrer la victoire de Barack Obama. On notera entre autres le très bon It’s A New Day de Will i Am, chanteur leader des Black Eyed Peas. Will i Am s’était profondément engagé dans la campagne de 2008, réalisant de nombreux clips et ayant écrit des chansons pour le sénateur de l’Illinois.
Le rappeur Jay-Z, originaire de Brooklyn, très populaire sur la côte Est, est classé parmi les Américains les plus riches par le magazine Forbes. Shawn Corey Carter de son vrai nom, s’est lui aussi engagé dans la campagne en donnant notamment un concert gratuit à Detroit en faveur du candidat démocrate. Son prochain album, The Blueprint 3 sortira en 2009, avec entre autre le morceau Victory (ou History, les sources divergent).
Mais à l’écoute, pour les plus (âgés ?) francophiles de son public, on reconnaît, comme qui dirait, “un petit air”.
Oui, Kayne West à la production et Jay-Z ont samplé la chanson Une Nuit Sur Ton Epaule, duo entre Marc Lavoine et Véronique Sanson, figurant sur la BO du film Pédale Douce.
En écoutant le titre de Jay-Z, on entend derrière les rifles de guitare et les sons du synthétiseur clairement la voix française, certes retouchée, de Véronique Sanson.
French Morning vous laisse seul juge.

[dailymotion k12c6cI3AEmUQ4Q20N&related=1&canvas=medium]
Jay-Z – History (New song)
envoyé par wonderful-life1989

(Source : evous.fr)

Ecole recherche élèves

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« La réunion de mardi soir sera décisive » annonce d’emblée Virginie Le Lan pour EFNY. En effet, c’est le principal de l’école PS 151 qui a tenu à ce qu’ait lieu cette réunion. Le but est pour lui d’appréhender les besoins de la population. L’enjeux de EFNY est donc de démontrer qu’il existe une réelle demande pour ce programme.
Ce programme vise à intégrer dans une classe des enfants de 5 ans, 50% d’anglophones et 50% de francophone, sans tests ou contrôle au préalable. La première rentrée serait pour l’automne 2009.
Virginie Le Lan compte notamment sur la “forte communauté de Français dans le Queens en particulier dans le quartier d’Astoria”. Beaucoup travaillent dans la restauration, et la communauté francophone est d’autant plus importante que l’on compte la présence de populations d’origines marocaines, algériennes, tunisiens et libanaises ou même egyptiennes.
Création de classe bilingue dans le Queens/Have your child learn french
Réunion
18h00
PS 151 50-05 st Avenue Woodside, NY
Contact : [email protected]
Lire aussi : Le guide complet de l’éducation en français à NY

Cassoulet à New York? What the Hell?

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Pour les élections américaines, le Grand Journal de Canal + s’est exporté dans la Grosse Pomme afin de mieux couvrir l’évènement. Mais était ce une bonne idée de laisser un si grand terrain de jeux à Yann Barthes?
En effet, le chroniqueur de Michel Denisot, père des Petit Journal et Petit Journal People, spécialiste des happening en tout genre, a brandi sur Time Square, dans la foule une pancarte à l’accroche simple “Cassoulet”. L’inscription “Forever” est passée inaperçue. Là où ça devient drôle c’est que l’image passe en direct à la télévision américaine, pendant la soirée électorale de ABC devant plus de 13 millions de téléspectateurs.
De là, une agitation toute américaine quant à la signification de cette étrange pancarte. Le mot “cassoulet” a explosé dans les recherches Google, le cassoulet a vu sa page de Wikipedia Edition US crée et enrichie du désormais célèbre évènement.
Confessions du suspect numéro un :
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=-doAmxrKouI&hl=fr&fs=1]

Les bons plans du week-end

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Pour vous les femmes, parce que vous le valez bien:
Iris: des chaussures de créateurs à -40%, de John Galliano, en passant par Marc Jacobs, à Viktor&Rolf.
827 Washington St., proche 12th St. (212-645-0950); du lundi au samedi de 11am à 7pm, le dimanche de midi à 6pm.
La Perla: de -40% à -60% sur les sous-vêtements des collections printemps et automne 2008, dans les trois boutiques La Perla que compte New York. Jusqu’au 20 novembre
#803 Madison Ave., proche 67th St. (212-570-0050).
#93 Greene St., proche Prince St. (212-219-0999).
#425 W. 14th St., proche Ninth Ave. (212-242-6662).

The News: des marques jeunes et tendance très SoHo-style (Cheap Mondays, Band of Outsiders etc) à des prix encore plus abordables qu’en stocks! Jusqu’à 50% d’économies.
495 Broadway, proche Broome St, (212-925-9700); vendredi de 10am à 6pm et samedi de 10am à 5pm.
Mais également pour vous, messieurs:
Rugby by Ralph Lauren: -25% sur les classiques, et jusqu’à moins 50% pour la collection automne. Jusqu’au 17 novembre.
99 University Pl., proche 12th St. (212-677-1895); jeudi et vendredi de 10am à 9pm, samedi de 11am à 9pm, et dimanche et lundi de 11am à 8pm.
Bergdorf Goodman: -40% sur les habits&accessoires homme.
754 Fifth Avenue, (1.800.558.1855), tous les jours de la semaine de 10am à 8pm, le samedi jusqu’à 7pm, et le dimanche de 12pm à 6pm.
Sans oublier les enfants:
Estella: dans ce vaste stock de marques pour les petits, vous pouvez espérer des économies entre -20 et -60%.
493 Sixth Ave, entre 12th et 13th Sts (212-255-3553); le samedi de 10am à 6pm.
Et la maison:
Knoll: jusqu’à -85% sur l’ensemble du stock Knoll, regroupant différent designers contemporains.
900 Broadway, proche 20th St., vendredi de 10am à 6pm et samedi de 11am à 6pm.
Moroso and Moss: jusqu’à -90% sur le stock de ces articles de luxe pour la maison.
4 Greene St, proche Broome St, (212-204-7100)
Journey: ce grand magasin d’ameublement, situé à Brooklyn, offre moins 15% sur l’ensemble de ses produits. Jusqu’au 26 novembre.
166 Water St., proche Pearl St., Dumbo, Brooklyn (718-797-9277); du lundi au vendredi de 11.30am à 6.30pm, samedi et dimanche de 11am à 6pm.
Bon shopping!

Gérard Mortier n'ira pas au NY City Opera

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La démission de Gerard Mortier, directeur de l’Opéra de Paris, fait grand bruit à New York. Le Belge s’en va avant même d’avoir pris ses fonction au New York City Opera. Face à son voisin prédominant le MET, au budget colossal de 270 millions de dollars, le NYCO à l’enveloppe de 60 millions, comptait sur l’ancien directeur du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles et du Festival de Saltz pour redonner force et vigueur à l’opéra new-yorkais fondé en 1943 et au déficit de quelque 15 millions de dollars.
Au Monde, Gerard Mortier déclare : «j’étais prêt à des concessions. Mais le NYCO a quelque 34 millions de dollars de frais fixes. Il ne me resterait donc que 2 millions de dollars pour ne programmer que des reprises pour la saison 2009-2010. Ce n’est pas pour cela que j’ai accepté d’aller à New York». Au New York Times, Gérard Mortier a assuré «qu’il ne pouvait pas diriger une troupe dont le budget était inférieur aux plus petites compagnies française ».
Comme le rappelle le Monde, pas de grande surprise. En effet, en août dernier, Gerard Mortier avait fait acte de candidature à la direction du Festival de Bayreuth en Allemagne avec échec à la clef . Un «signal» adressé au NYCO selon lui.
Joint par French Morning, le NYCO se refuse à tout commentaire et se cantonne à la déclaration officielle faite vendredi. Dans cette déclaration, l’opéra regrette que «le climat de stress économique ne permettra pas de réunir les ressources suffisantes pour accomplir nos objectifs» .
Cité également par l’opéra Gerard Mortier affirme que «le climat économique n’est pas favorable pour mettre en place leurs projets étant donné la baisse significative de leurs revenus» et le Belge d’assurer qu’ « il est déçu de ne pas pouvoir mettre en place les projets qu’ils avaient envisagés ».
Le NYCO se retrouve donc sans patron et sans argent. Les deux nouveaux spectacles qu’il devait présenter, un opéra inspiré de la vie de Walt Disney par Philip Glass et une adaptation du film d’Ang Lee Brokeback Moutain, avaient tous deux été commandés par Gérard Mortier.

L'Entraide Française

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Un vent de nouveauté souffle sur cette petite association de charité. Depuis février 2008, une nouvelle équipe est arrivée à la tête de l’Entraide Française, bien décidée à faire bouger les choses, après quelques années passées en veilleuse. Michèle Altier et Gérard Epelbaum, respectivement nouvelle présidente et nouveau vice-président, sont des figures bien connues du milieu associatif français. Après trois ans à la direction de l’Accueil Français, une association ludique à destination des nouveaux expatriés, Michèle a choisi de mettre à profit son expérience et son volontarisme au service de l’Entraide, rejointe quelques temps après par Gérard, actuel Secrétaire général du Comité des Associations Françaises de New York.
Créée en 1961, l’Entraide Française version 2009 se veut toujours fidèle a sa mission de départ: aider financièrement les Français, résidents ou de passage, faisant face à de graves difficultés ponctuelles. Mais aujourd’hui, face à une demande de plus en plus forte, la modernisation de ses activités est devenue une priorité urgente: lancement à l’automne d’une campagne de fund-raising adressée à 1100 personnes, création d’un site internet d’ici Noël, et mise en place d’une stratégie de communication à l’égard de la communauté française. L’objectif: accroître la visibilité de l’association, à la fois pour séduire les sponsors, mais aussi se faire connaître auprès des personnes susceptibles d’être dans le besoin.
L’année précédente, l’Entraide s’est essentiellement occupée de situations d’urgence: des Français résidents brutalement frappés par des difficultés financières liées à un décès, un divorce, la maladie ou un licenciement. Loin de de la France et de ses structures d’aide, et sans soutien familial, les personnes dans le besoin peuvent vite se retrouver démunies et sans savoir ou s’adresser pour un support financier et moral. L’association est alors là pour suppléer ce lien social qui fait souvent défaut à l’étranger, et amortir les chocs le temps que les procédures officielles d’aide s’enclenchent. L’équipe met un point d’honneur à intervenir dans les 48 heures dès qu’on les contacte. C’est une mission délicate, “car les gens ne veulent souvent pas reconnaitre qu’ils ont besoin d’aide, et ne viennent pas nous contacter directement“, confessent Gérard et Michèle, qui pourtant s’assurent de la plus grande confidentialité pour chaque dossier traité. “C’est à nous de faire toutes les démarches pour aller au devant des gens” continue Gérard, “et plus on avance dans nos activités, plus on se rend compte que la demande est croissante”.
Au plus grand regret de Michèle Altier et Gérard Epelbaum, l’association n’est donc pas encore assez sollicitée. Pour l’instant, la plupart des demandes, une quinzaine au total par an, passent par le consulat. “Ce sont les services sociaux du consulat qui nous contactent lorsqu’ils s’aperçoivent qu’en plus de l’aide prolongée qu’ils vont eux-même mettre en place (une retraire, une pension), certaines personnes peuvent avoir besoin d’une aide d’appoint pour arriver à s’en sortir pendant un certain labs de temps” explique Michèle. “Tous les dossiers sont donc filtrés en amont par le consulat“. L’Entraide Française intervient alors comme une aide ponctuelle et précise: “Nous ne voulons pas donner de l’argent à fond perdu. A chaque fois, la somme versée doit être allouée à quelque chose de concret; comme une caution d’appartement, des frais de santé, ou de scolarité“. Il s’agit donc davantage de participer à certaines dépenses que de distribuer l’argent. “Nous voulons être le plus rigoureux possible dans la façon dont nous gérons les aides, et contrôler ou va l’argent” renchérit la présidente. “Même si nous n’avons pas de plafond dans l’aide accordée, nous n’avons pas les moyens pour tout financer”.
En plus de ces aides d’urgences, l’Entraide Française veut développer des soutiens réguliers aux personnes âgées et à l’enfance. Pour lutter contre l’isolement des séniors, l’idée de Michèle et Gérard est de mettre en place des petites attentions: des visites et des cadeaux pour Noël, en collaboration notamment avec les élèves du Lycée Français de New York.
Ils veulent également que l’association puissent participer au financement des vacances scolaires de certains enfants. Ces initiatives ont déjà été lancées, mais comme le reconnaît Michèle: “tout dépend maintenant du fund-raising. Pour le moment, nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour évaluer le succès de nos projets, et planifier un budget à long terme“. Ses espoirs sont donc tournés vers le succès des appels aux dons. Jusqu’à présent, majoritairement des particuliers ont été contactés, mais elle envisage désormais de se tourner vers les sociétés.
Contacter l’Entraide Française:
– Entraide Française, Inc., P.O.Box 231026, New York, NY 10023
– contact@entraidefrançaisenyc.com
www.entraidefrançaisenyc.com (site en cours de construction)