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Les vacances de…

C’est le Boston Globe qui nous l’a appris. «Nicolas Sarkozy n’aurait pas eu à aller très loin des Champs-Elysées pour trouver une destination de vacances dont la plupart des Américains auraient rêvé. Un château dans la vallée de la Loire. Une maison en provence. Une villa sur la côte d’Azur. Mais non.» Il a choisi Wolfeboro dans le New Hampshire.
Pourquoi vient-il ici ? se demande un vacancier, cité dans un édito du Boston Globe. «Il a Nice et la Côte d’Azur juste à côté de chez lui. Nous on vient ici parce qu’on n’a pas les moyens de prendre l’avion.»
Parce que le New Hampshire est un état clé des primaires, Wonkette se demande si Nicolas Sarkozy finira par être le candidat du parti républicain aux prochaines présidentielles américaines.
Le président français est une méga star à Wolfeboro. Il a passé un quart d’heure dans un magasin de la ville, raconte le Union Leader «et il a été immédiatement reconnu par la propriétaire du magasin» (du village de 6000 habitants où il était en vacances depuis deux semaines).
Comme vous le savez déjà certainement, le président est parti à l’abordage d’un bateau de deux photographes qui n’ont pas compris ce qui leur arrivait. «Pouvez-vous imaginer un scénario dans lequel des reporters prendraient sans autorisation des photos du Président des Etats-Unis, pendant ses vacances dans un pays étranger? Bien sûr que non, parce que ceux-ci seraient aussitôt jetés dans des sacs de toile de jute par un commando de la NSA et envoyés dans une prison en Ouzbékistan pour y être torturés à mort…» réagit Wonkette.
«Bien que le président français ne mesure qu’1m60, tout ce que les paparazzi monolingues purent faire fut de faiblement supplier qu’on les avoine en anglais à la place». Le site montre une photo du président français en pétard. Il est torse nu. «Le fait que notre Président ne se retrouve jamais à moitié nu en train de hurler sur la presse est encore un sérieux signe du déclin de la prééminence de l’Amérique.»
Un éditorial du Boston Globe sur les règles de vacances des présidents (bien inspiré par un article du Figaro c’est un soit disant surnom français qu’on retrouve souvent dans la presse américaine ; c’est Sarkozy qui en 2004 à Washington a dit « en France, on m’appelle Sarko l’Américain », appel à témoins : quelqu’un a-t-il déjà entendu ce surnom en France ?) «a pu penser qu’il faisait ce que Rambo ou L’Inspecteur Harry aurait fait dans de pareilles circonstances». L’éditorial s’attend à ce que le président français se rende compte rapidement «qu’il n’a rien à gagner à se comporter en plus américain que les Américains». Le Boston Globe espère aussi que Nicolas Sarkozy ne copiera pas en Amérique «la tendance récente à la présidence monarchique».
Rendez-vous ensuite à Kennebunkport. « La famille Bush n’avait pas exactement déroulé le tapis rouge, mais elle avait hissé le drapeau français », raconte ABC News.
«Alors que le président Bush attendait dans l’allée entre ses parents, il avait l’air aussi fier qu’un lycéen attendant sa petite amie pour le bal de fin d’année.» Le journaliste David Wright donne le menu : hamburgers, hot-dogs, épis de maïs, et tarte au myrtilles. «Les myrtilles du Maine sont spéciales» a dit Bush. «Le Maïs du Maine est merveilleux à cette époque de l’année» a ajouté la Première Dame. Même avec tout ça, c’était difficile d’imaginer que quelqu’un puisse prendre l’avion depuis Paris pour un tel déjeuner.» Et le saviez-vous, en France, on appelle le président «Sarko l’Américain»… Revenons à la couverture de l’événement à Kennebunkport : «une armée de journalistes français ont envahi la salle de presse des journalistes de la Maison Blanche, fumant des cigarettes et à l’allure bien plus élégante que leurs ringards équivalents américains. Le clash des cultures fut instantané», écrit le correspondent d’ABC News (qui oublie de préciser que les correspondants français n’ont pas eu le droit de toucher aux sandwichs des journalistes de la Maison Blanche, on n’avait plus qu’à mâcher du tabac…)
Le Los Angeles Times a qualifié l’opération de «diplomatie hamburger». Dans un article sur le président américanophile (tiens, il paraît qu’en France on l’appelle «Sarko l’Américain»), on apprend que «le dirigeant français en vacances Nicolas Sarkozy a présenté un gracieux pot-pourri d’étiquette européenne à son arrivée : il a serré la main de Bush, embrassé la Première Dame Laura Bush sur les deux joues, s’est courbé pour un baise main à la mère du président Barbara Bush et a joyeusement « huggé » les deux jumelles Barbara et Jenna». Le correspondant Bob Drogin a trouvé que «la camaraderie avec des claques dans le dos» était aux antipodes de la visite du Britannique Gordon Brown le mois dernier à Camp David.
Les journaux américains sont discrets sur l’absence de Cécilia Sarkozy. Le Los Angeles Times rappelle que c’était elle qui était invitée à l’origine (par Laura Bush au G8). Le Washington Post rapportera le mardi qu’on l’a vue à Wolfeboro faire du shopping le lendemain de son «sévère mal de gorge» : «elle ne doit pas aimer les hot-dogs».

New York, capitale américaine de la longévité.

Pourquoi les New Yorkais vivent-ils plus longtemps?” demande le New York magazine cette semaine. Selon le NY Department of Health, naître à New York en 2004 donne une espérance de vie de 9 mois supérieure à celle de l’Américain moyen. Un ratio inédit dans l’histoire démographique américaine: en 1990, encore, l’espérance de vie à New York était de 3 ans inférieure à la moyenne des Etats Unis. Aujourd’hui l’espérance de vie d’un new-yorkais est de 78,6 ans pour une moyenne américaine de 77,9 ans. Selon l’hebdomadaire, la chute de la criminalité, la lutte contre la toxicomanie et les meilleurs traitements contre le SIDA ont amélioré à eux seuls l’espérance de vie générale à New York. En effet, Clive Thompson, l’auteur de l’article, explique que, statistiquement, le fait de mourir de l’un de ces trois facteurs à 25 ans produit un impact plus élevé sur l’ensemble. A partir de ce raisonnement, “plus vous empêchez les gens de mourir jeune, plus vous faites progresser l’espérance de vie générale“.
Or, “c’est exactement ce que la ville de New York a fait” ces quinze dernières années, en faisant chuter la délinquance de façon spectaculaire, en offrant de meilleurs soins pour le traitement du SIDA, ou encore dans la lutte contre la toxicomanie – autant de facteurs de mortalité parmi les jeunes populations.
Salle de fitness géante.

Credit: Pierre Cattan
Mais selon M. Thompson, c’est surtout la santé des new-yorkais, liée à leur style de vie urbain, qui fait progresser leur espérance de vie. Une véritable petite révolution copernicienne: “New York, connue comme la capitale du vice et de l’auto-destruction est désormais celle de la longévité. Que s’est-t-il passé?” s’étonne-t-il en ouverture de l’article. Michel Moulin, médecin généraliste Français à Manhattan n’est pourtant pas vraiment surpris. “Ici, la qualité de la vie bénéficie du meilleur de l’Amérique et du meilleur de l’Europe” s’enthousiasme-t-il. “Si vous habitez par exemple l’Oklahoma, vous ne pouvez pas vivre si vous n’avez pas de voiture. Et si vous en avez une, vous êtes toujours au volant, vous ne faites pas d’exercice, vous accumulez le choléstérol…A New York, vous êtes contraints de marcher toute la journée, et donc de faire de l’effort physique” explique-t-il. Clive Thompson va même plus loin, en considérant New York comme “une salle de fitness géante“: “beaucoup de chercheurs croient que les avantages de la ville pour la santé sont associés à l’exercice. Chaque pâté de maison devient une piste de course à pied, chaque station de métro devient un StairMaster, améliorant nos systèmes cardiovasculaires lorsque nous les pratiquons au quotidien.
Pour le Dr. Moulin, la longévité s’explique par le moral à toute épreuve des new-yorkais. Exerçant à New York “depuis 1975“, il connait bien le mode de fonctionnement de ses habitants: “la vie est dure ici, mais les gens sont fiers de ce qu’ils font dans leur vie professionnelle. Dans leurs voisinages, chacun se connaît, se fréquente. Il y’a un soutien moral qui justifie la qualité de la vie à New York“.
Gentrification
Pour Clive Thompson, “plus vous conduisez, plus vous prenez du poids”. Dès lors, c’est surtout le type d’habitation urbain qui influe sur la longévité. Ainsi, vivre en centre ville permet d’être en meilleure santé que d’habiter “dans des grandes banlieues où vous devez prendre la voiture pour aller chercher un pack de lait”. Le stéréotype de l’American Way of Life (4×4, grands espaces résidentiels et Wal Mart) en prend un coup.
De l’autre côté de l’Atlantique, en tout cas, les mégapoles semblent connaître le même phénomène. En France, l’espérance de vie des Franciliens était de 73,7 ans en 1990, derrière trois autres régions de l’Hexagone. Depuis 2004, l’espérance de vie des habitants de l’Ile de France est désormais la plus élevée, avec 78, 4 ans pour une moyenne nationale autour de 77 ans. Dans les pays développés, les aspects (promiscuité, transports en commun, marche à pied) qu’offrent la vie urbaine seraient-ils devenus soudainement bons pour la santé? “Il serait biaisé de penser qu’il y’a une relation directe entre mode de vie urbain et longue espérance de vie” prévient Claire Mauriat, médecin de santé publique à Paris, qui met plutôt en avant le niveau de vie des habitants des centre ville et la gentrification.”Cela passe avant tout par le fait que les gens qui vivent dans le centre ville sont des gens aisés et bien éduqués. Sur le plan épidémiologique, le bobo parisien et l’habitant de Manhattan sont ceux qui ont la plus grande espérance de vie“.

Eurogroove au Lotus, première.

Ce soir, à partir de 22h, une bande de joyeux drilles frenchies et américains investissent le mythique Lotus (409W14th street) pour lancer la première soirée Eurogroove.
Au programme: de la house, avec le DJ parisien Stan Courtois et Jack Lafleur, du Ministry of Sound de San Fransisco. Du hip-hop au sous-sol, avec DJ Flavien, Suhel, Peter Parker et J. Bourne. Entre les deux, DJ Charlotte et Jean Claude “the funky pirate” distilleront de vieux tubes disco-funk des années 80.
L’idée? Lancer une série de soirées, tous les jeudi, à “consonnance européenne dans un endroit côté à NYC“, m’explique son promoteur, Fazz Dynamik, un artiste vivant à Brooklyn depuis 2000. “Pour la première, la plupart des DJ’s européens sont en fait Français. Mais on a vocation à faire venir des artistes d’Italie, du Danemark, de Hongrie, etc.” Un concept qui ne s’inscrit donc pas vraiment dans celui des French Tuesdays, soirées pour les frenchies de New York, organisées également au Lotus. “Ce sont des soirées qui marchent super bien“, confirme Fazz, “mais on est à l’opposé de l’esprit “corporate”, on garde juste d’européen le mélange des genres, comme le fait de passer du hip hop et de la house dans la même soirée, contrairement à ce qui se fait à New York“.
– Soirée Eurogroove, tous les jeudi au Lotus à partir de ce soir, 409W 14th Street, New York City, NY.
Entrée: $20, à partir de 22h.
– Info: myspace.com/LOTUSFRENCHKISS

La fin annoncée de la Librairie de France

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La Librairie de France, Rockefeller Center sur 5e Avenue
Au centre du monde se trouve New York. Au centre de New York se trouve le Rockefeller Center. Au centre du Rockefeller Center, au coin de la 5e Avenue, se trouve la Librairie de France“, écrivait Jacques Folch-Ribas en 1997. Cela pourrait bientôt ne plus être le cas, avec la fermeture annoncée de la Librairie de France en 2009, date de la fin du bail. L’endroit, situé au coeur du Rockefeller Center, peut surprendre. En réalité, la Librairie de France nous rappelle quelle a été la fonction première du Rockefeller Center, lors de sa création, en 1932: accueillir l’élite intellectuelle européenne fuyant l’Europe en crise d’alors, qui allait bientôt subir la barbarie nazie. Aujourd’hui, l’endroit est resté fidèle à lui même. Si le rez de chaussée ne montre que les best sellers et les souvenirs pour touristes, c’est le sous-sol qui offre ses meilleurs richesses au visiteur désirant s’attarder quelque peu. Se perdre dans les rayons surchargés de livres – parfois introuvables en France – ne serait-ce que pour cinq minutes vous fait oublier que vous êtes en plein centre de Manhattan, sur la 5e avenue.
Livres rares au sous-sol
C’est un véritable parcours initiatique, où l’on rencontre Camus, Sartre, Molière, mais aussi les Guides Michelin, la “bibliothèque rose”, etc. Bref, une sorte d’univers de savoirs tous azimuts,en Français of course, mais aussi en Castillan; et qui s’entasse péniblement dans quelques dizaines de mètres carrés. Peut être les mètres carrés les plus chers du monde pour une librairie francophone.
Exorbitant

Emmanuel Molho, Patron de la Librairie de France depuis 1988
Emmanuel Molho, le patron de l’établissement, n’a “pas beaucoup d’espoir” pour la suite. “Avec l’explosion des loyers, c’est devenu impossible de survivre ici“, déplore-t-il dans un français impeccable. Difficile en effet de se maintenir, quand le mètre carré vaut 10 000$ à cet endroit. En 1988, déjà, un article de France-Amérique faisait mention des difficultés liées au coût exorbitant du loyer. Emmanuel Molho, venait alors de prendre la tête de la Librairie, après la mort de son père, Isaac Molho, le fondateur de l’établissement. A l’époque, la Librairie de France avait dû céder “60% de sa surface” après que le loyer ait augmenté de 300% au tournant des années 1980. Presque vingt ans plus tard, les choses ont empiré, et la Librairie n’a pas d’autre choix que de mettre la clef sous la porte. –p– Ni la ville de New York, ni la représentation française aux Etats Unis n’ont envoyé la moindre subvention à la Librairie de France, me dit M. Molho. “Ils s’en rendront compte quand il sera trop tard“, lâche-t-il, amer. L’avenir? Se reconvertir “sur le web“, me dit M. Molho, sans avoir forcément le même enthousiasme qu’un jeune “nerd” fraîchement embauché chez Google. “Nous allons essayer de trouver un local pour stocker les ouvrages, et nous allons nous lancer sur le marché de la vente de livres sur Internet: nous y aurons un vrai créneau, celui de la vente des livres rares et de la collaboration avec les Universités“.
Le pari est séduisant, mais parmi les employés et les clients habituées du lieu, l’ambiance n’est pas à la réjouissance. “La fermeture de la Librairie de France? Une perte inestimable” regrette Daniel, un musicien à Carnegie Hall, vivant dans le Village. Cet habitué de la Librairie de France se souvient: “j’ai appris le Français grâce à cette librairie“, dit-il, citant Pagnol, Cocteau et d’autres.

Une fonction pédagogique que revendique M. Molho: “si vous prenez la seule communauté française, ce n’est que 40 000 personnes. La communauté francophone, en revanche, est beaucoup plus importante à New York. Les Haïtiens sont sans doute nos clients les plus nombreux. Mais également les Africains francophones qui viennent de migrer aux Etats Unis et qui veulent apprendre l’anglais en partant du français“.
Age d’or
Au delà ce cet aspect éducatif, la Librairie de France est un élément de patrimoine à part entière à New York. Fondée en 1932 par Isaac Molho, un Juif sépharade de Salonique, en Grèce, tout fraîchement débarqué à New York, la Librairie s’est improvisée maison d’édition pendant la Seconde Guerre Mondiale. Pendant l’Occupation, les Editions de la Maison Française ont publié Raymond Aron, Gustave Cohen, Jacques Maritain, ou encore Antoine de Saint Exupéry, Georges Simenon et bien d’autres.
Le Petit Prince, à l'entrée de la librairie
C’est sans doute pour cette raison que la première chose que l’on voit en entrant est le “Petit Prince”, qui trône fièrement à l’entrée de la boutique. –p– Selon Emmanuel Molho, l’âge d’or de la Librairie de France s’est située entre cette période des années 1940 et les années 1960, où “on recevait deux tonnes de livres français chaque semaine” se souvient-il.
Aujourd’hui,”tout a changé” considère-t-il. “Les langues étrangères n’ont jamais été importantes aux Etats Unis, mais le Français en particulier perd de plus en plus d’influence. La France est moins importante dans le monde d’aujourd’hui“. Sans doute la littérature française est-elle également plus accessible au consommateur, à l’heure d’Internet et de Amazon. “C’est une concurrence impitoyable“, pour M. Molho. “Regardez le dernier épisode de Harry Potter. Lorsqu’il est sorti, Amazon a perdu 10$ par livre vendu, et ils ont quand même fini le mois de juillet avec des bénéfices records! Comment voulez-vous rivaliser?” Mais pour lui, la clef est dans le prix du loyer:”tout le reste me serait égal si il n’y avait pas ce loyer. C’est ça, le vrai problème“. Dans deux ans, lorsque la Librairie de France fermera ses portes, ce sera aussi la dernière boutique indépendante du Rockefeller Center qui disparaîtra.

Les soldes de la semaine

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Barneys Warehouse Sale
On ne vous dira pas de vous dépêcher, vous connaissez le truc. À vos protège
coudes! (et au reste). Vêtements femme et homme, chaussures, accessoires, ameublement, etc. Tout est soldé entre -50% et -75%.
– Du 16/08 au 3/09
Lundi à vendredi de 10h à 21h
Samedi et dimanche de 10h à 19h
255 W 17th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
212 450 8700
Lauren Merkin
Assortiment de sacs et de pochettes mignonettes soldées entre 40% et 70% de leur prix initial. A partir de $90.
– Du 14/08 au 16/08, de 11h à 19h
231 W 29th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
Suite 201
212 354 4200
Catriona MacKechnie
On y va pour leur stock de dessous affriolants soldés à -40%.
Par exemple : soutiens-gorge en dentelles Dior à $114, culottes dentelles et satin Dolce & Gabbana à $33, etc.
– Jusqu’au 16/08, du lundi à samedi de 11h à 19h30
et le dimanche de 12h à 18h.
400 W 14th St. angle 9th Ave.
212 242 3200
Morgane Le Fay
Ah les légendaires robes longues monochrome ! Elles passent de $700-$4,000 à $100-$1,500. Et les jupes, les tops, les vestes…
– Du 13/08 au 17/08 de lundi à jeudi de 10h à 19h, vendredi de 10 h à 17h.
601 W 26th St. (entre 11th Ave. & 12th Ave.)
Suite 1350
212 604 9152
MarieMarie
Robes à $99, tops à $59, robes du soir à $199.
– Les 15/08 et 16/08
mercredi de 12h à 18h, jeudi de 12h à 20h
257 W 39th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
10e étage
212 840 4061
Hollywould


Les ballerines coûtaient $215 et les robes $595. Elles sont dorénavant soldées respectivement à $65 et $175. Pochettes à $60.
– Du 16/08 au 18/08, de 11h30 à 19h
198 Elizabeth St. (entre Prince St. & Spring St.)
212 219 1905 (site web : ilovehollywould.com)

Paris-New York, via l'Espace, en une heure de vol!

Le pari est lancé pour les ingénieurs aéronautiques du monde entier: ils ont cinq ans pour concevoir, fabriquer et faire voler le premier engin capable de relier l’Europe et les Etats Unis en moins d’une heure. La récompense? 10 à 25 millions de Dollars, et un bond technologique sans précédent pour le secteur des transports. La V-Prize Foundation va, en effet, lancer début 2008 un prix important récompensant le premier engin qui rejoindra l’Europe, à partir de la Virginie, en moins d’une heure. Le choix de la Virginie ne s’est pas fait par hasard: il existe dans cet Etat une loi, le Space Flight Liability and Immunity Act, qui stipule qu’en cas d’accident touchant des passagers consentants au cours d’un vol expérimental, l’entreprise responsable ne fera pas l’objet de poursuites judiciaires. Des conditions juridiques un peu farfelues, mais qui présentent, pour le coup, l’avantage de stimuler les entreprises privées intéressées par le projet, sans risquer de tout perdre en cas d’échec. D’autant plus que la loi expire le 1er juillet 2013, ce qui constitue, de fait, la date d’expiration du concours.
Tourisme spatial
Le V-Prize s’inspire directement d’un prix du même type, le Ansari X-Prize (voir vidéo ci-dessous). En 2004, un engin de la société ScaledComposites a réussi à dépasser les 100km d’altitude à deux reprises, permettant à ses concepteurs d’emporter la somme de 10 millions de dollars mise en jeu.
Le SpaceShipOne en vol, premier engin privé de tourisme spatial, en 2004
La voie du tourisme spatial était ouverte, aussitôt explorée par quelques pionniers comme Richard Branson et sa compagnie Virgin Galactic, qui a l’ambition de devenir “la première compagnie spatiale”. Pour l’heure, le tourisme spatial consiste à partir d’un point A pour revenir à ce point A après avoir été en orbite quelques minutes. Le V-Prize va plus loin, en posant comme défi de partir d’un point A pour aller à un point B, en l’occurrence la Virginie et un pays d’Europe, encore indéterminé. Si l’expérience était concluante, elle ouvrirait la voie à la mise en place de lignes commerciales ultra-rapides entre plusieurs continents, évidemment réservée à une clientèle très riche.
Défi
Néanmoins, avons nous les technologies disponibles pour réaliser un tel projet? Interrogé par le Journal du Dimanche, l’ingénieur du Cnes (Centre National d’Etudes Spatiales) Christophe Bonnal pointe d’abord le problème “des chaleurs engendrées par la rentrée atmosphérique“. Si la technologie permettant de protéger les vaisseaux contre la chaleur existe, celle-ci semble encore trop onéreuse et assez mal maîtrisée. Quand bien même le problème de la chaleur serait réglé, il resterait celui de la résistance physique des passagers à des accélarations de “8, 9 ou 10G au moment de la rentrée atmosphérique“, donnant aux voyageurs l’impression de peser huit à dix fois plus lourd que leur poids naturel!
C’est là tout le défi que devront relever les challengers du V-Prize. Alors, on peut se prendre à rêver d’un voyage Paris-New York à plus de 6000km/h, suivant une trajectoire parabolique dans l’espace, offrant aux voyageurs plusieurs minutes d’apesanteur et une vue imprenable sur la Terre, avant de redescendre et de se poser comme un planeur sur la piste de JFK, La Guardia ou Newark. Le tout une heure après avoir décollé de Roissy.
L’échéance de cinq ans paraît courte, tant le pari est énorme, et concerne une activité à haut-risques: en juillet dernier, une explosion faisait trois morts et trois blessés graves sur les installations du constructeur de la future fusée commerciale SpaceShipTwo, dans laquelle avaient investi Burt Rutan, le fondateur de Scaled Composites, et le Britannique, Richard Branson, patron de Virgin.
Cette vidéo promotionnelle de Virgin Galactics nous montre à quoi ressemblerait un Paris-New York en une heure: mouvementé!

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Spaceshipone
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Wolfeboro: "l'Amérique profonde" à 30,000$ la semaine.

Ce n’est pas à Wolfeboro, dans le New Hampshire, que l’on trouvera des boîtes de nuit branchées, des boutiques Chanel, Louis Vuitton ou Mont Blanc dans les rues. La station balnéaire, qui aime se décrire comme “la plus vieille des Etats Unis” se donne toutes les apparences de la modestie et de la simplicité. Mais une balade en bateau sur le lac permet de comprendre que Wolfeboro et ses environs n’est pas fréquentée par n’importe qui. Le long du lac se succèdent des propriétés qui rivalisent de par leur taille et leur prestige, sans parler des puissants hors-bords qui croisent incessamment sur le plan d’eau. D’où l’absence d’étonnement affichée par les habitants et les habitués du lieu lorsqu’ils prennent connaissance de la présence de Nicolas Sarkozy, en vacances dans une propriété de 1200 mètres carrés, louée près de 30 000$ la semaine, à la sortie de la bourgade.

A Wolfeboro on a l’habitude d’accueillir des personnalités de marque, du monde de la politique, du cinéma, mais aussi de l’industrie et des affaires. Julie Pearson, dont la maison est située sur une des 270 îles du lac Winnipesaukee, définit la fréquentation de Wolfeboro comme une population “appartenant aux classes moyennes jusqu’aux upper classes“, et qui vient surtout pour “apprécier le lac, au calme et, pour les plus connus d’entre eux, dans une certaine discrétion“. –p– Parmi les célébrités ayant fréquenté Wolfeboro: Grace Kelly, le Prince Rainier de Monaco, ou encore la veuve du dirigeant Taïwanais Tchang Kaï-chek. Aujourd’hui, l’actrice Drew Barrimore et le candidat républicain Mitt Romney y viendraient régulièrement profiter du calme de leurs propriétés; et plusieurs habitants de la ville y auraient déjà croisé Bill Gates. Il faut également ajouter que Wolfeboro est à proximité du lieu de villégiature du clan Kennedy, et de Kennenbunksport, le fief de la famille Bush, où Nicolas Sarkozy devrait d’ailleurs se rendre très prochainement.
Sur recommandation
Outre la présence d’une certaine élite Américaine et internationale, Wolfeboro est une station balnéaire familiale, où le principal centre d’intérêt est le lac Winnepesaukee, qui, avec ses nombreuses îles, est le plus grand de l’Etat du New Hampshire.

Les gens viennent ici pour profiter de la nature, des sports nautiques, et pour se reposer au bord du lac. Ce n’est pas vraiment un endroit clinquant” affirme Barney Dunbar, la propriétaire du Brook and Bridle Inn., qui propose chaque chaque année de louer plusieurs maisons au bord du lac. “C’est un endroit où les familles louent ou possèdent des propriétés depuis plusieurs générations. D’ailleurs, beaucoup de maisons sur le lac ne sont pas à louer l’été, ou en tout cas pas à n’importe qui” explique-t-elle. –p–
Beaucoup de ces propriétés se louent “sur recommandation“, selon Ricardo Jardin, un français vivant depuis huit ans à Boston, venu à Wolfeboro pour le week end. “Il faut déjà faire partie d’un réseau d’initiés” considère-t-il, mais “si l’endroit est très prisé, c’est qu’il vous déconnecte du stress des grandes villes“.
“Amérique profonde”
Pour autant, peut-on dire, comme Nicolas Sarkozy, que Wolfeboro incarne “l’Amérique profonde (…) celle que l’on aime“? “Je suis un peu surpris qu’il ait dit ça” confie Ricardo Jardin. “Pour moi, l’Amérique profonde, c’est le Midwest, qui vote pour les Républicains et où le sentiment anti-français a été virulent en 2003, lors du refus de la France de suivre les Etats Unis en Irak.” considère-t-il. “Ici, c’est la Nouvelle Angleterre, culturellement proche de l’Europe, plutôt démocrate et libérale. C’est en tout cas, la réputation qui colle à la peau des habitants de Boston, même si le New Hampshire est un peu plus conservateur, mais sûrement pas dans le même sens que dans le Midwest“. La semaine dernière, Rudolf Guiliani était venu à Wolfeboro, et vendredi prochain, John McCain y donnera un meeting. Un habitant de Wolfeboro, croisé au Lake Motel, résume bien l’état d’esprit local: “Je suis plutôt républicain, mais je n’aime pas beaucoup la façon dont Bush divise les gens, ce n’est pas parce que je ne suis pas avec lui que je suis contre lui.” En 2000, le New Hampshire avait voté pour George W. Bush, mais en 2004, il avait été un des rares Etats à basculer, en préférant John Kerry.
Outre ce contexte un peu électrique de campagne pour les primaires et de visite présidentielle, que les habitants essaient de contenir avec leur sens de la discrétion, Wolfeboro est une destination séduisante pour venir en week end ou en vacances. On peut louer une maison pour six à huit personnes au bord du lac pour un prix moyen de 1500$ à 2400$ par semaine, autrement, les B&B et motels de Wolfeboro peuvent se révéler un bon compromis.


A faire: balade en bateau, soit en louant une vedette (200$-250$ pour deux heures), ou en montant à bord du Millie B ou du Mount Washington; se balader autour du lac et sympathiser avec les habitants. Qui sait? Peut être vous laisseront-ils même aller piquer une tête dans leur accès privé au lac: instants d’authenticité assurés!
Wolfeboro pratique:
– S’y rendre: depuis New York, il vous faudra 5h à 6h de route pour vous y rendre en voiture. Pour voir le trajet sur GoogleMaps, c’est ici
– Se loger: sur le site de la Chambre de Commerce de Wolfeboro, vous trouverez toutes les coordonnées des hôtels, B&B, campings et locations.
– Un tour en bateau? Mount Washington Cruises ou le Millie B, voir sur le site de la Chambre de Commerce de Wolfeboroo

Daft Punk de retour à New York

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Daft Punk en concert ? « C’est une énorme tuerie », affirme un fan Français, de passage à New York. Le 9 août, le groupe emblématique de la French Touch sera en concert à Brooklyn, au stade de Keyspan Park, dernière étape d’une tournée Nord-Américaine qui les a successivement amenés à Los Angeles, Berkeley, Seattle, Denver, Chicago, dans l’Ontario et à Montréal.
Près de 10000 spectateurs sont attendus pour cette grand-messe électro orchestrée par Thomas Banglater et Guy-Manuel de Homem-Christo, les deux Frenchies qui composent Daft Punk. La première partie de la soirée sera assurée par Kavinsky et Sebastian, deux artistes francais, ainsi que The Rapture, une formation new-yorkaise. Puis, juché au sommet d’une pyramide géante que vous pouvez d’ores et déja admirer sur youtube.com, Daft Punk fera son apparition. Au programme : du son à reveiller un mort, des tubes comme « Around The World », « One More Time » ou encore « Robot Rock », mais aussi et surtout, des effets visuels et des jeux de lumière ultra-sophistiqués qui projetteront les spectateurs dans 90 minutes d’hallucination collective.
Madonna eclipsée
« Best concert ever » : sur les blogs musicaux, les fans qui ont pu assister au concert inaugural de la tournée, le 21 juillet dernier à Los Angeles, en sont encore tout ébahis. « Je n’ai jamais vu ça, affirme l’un deux, Daft Punk éclipse tous les autres groupes ! ». Et pourtant, les deux Frenchies donnent peu à voir : cachés derrière un casque de moto – une habitude qu’ils ont prise voici quelques années pour échapper à la célébrité–, économisant leur mouvements, et cultivant le style robot, ils ne sont pas du genre à se dehancher sur les planches façon Mick Jagger. Tout réside dans la mise en scène, gigantesque, démesurée. Mais le plus beau spectacle, affirme un autre aficionado, c’est encore celui que donne à voir le public : une foule mouvante, sautillante, ondulant comme une mer déchaînée, balayée par des éclairs de lumière tandis que gronde le tonnerre des synthétiseurs. –p–
Thomas Banglater et Guy-Manuel de Homem-Christo n’en sont pas à leur première tournée américaine. Ils avaient déjà franchi l’Atlantique en 1997, à l’époque de « Homework », leur premier album signé Daft Punk. Puis plus rien. Malgré l’énorme succès commercial de « Discovery », leur second opus sorti en 2001, ou les bonnes critiques réservées en 2006 à « Human After All », leur troisième et dernier album en date, ils semblaient bouder la scène.
Sur le blog du festival Coachella, les fans réclamaient à cors et à cris leur retour à Los Angeles. Ce fut chose faite en avril 2006. Le succès de leur concert fut tel qu’ils en éclipsèrent presque Madonna, tête de série du Festival. Et qu’ils se décidèrent à entamer une nouvelle tournée aux Etats-Unis, où leur musique connaît un succès non démenti depuis dix ans. Avec 2 millions d’albums écoulés sur le marché américain, Daft Punk se classe dans le peleton de tête des exportations de musique française. « Très peu de groupes français peuvent se targuer, comme Daft Punk, de remplir des stades de 18 000 personnes », remarque Cécile Communal, du Bureau Export de la Musique Française. Et si la formation, à ses debuts, surfait sur le concept de la «French touch», elle s’est aujourd’hui totalement fondue dans le paysage de la musique internationale, au point de passer parfois pour un groupe américain.
La French Touch est-elle morte pour autant ? «Non, poursuit Vincent Fournier-Laroque. Le terme est un peu daté aujourd’hui, mais la French touch n’est pas morte, en témoigne le succès de groupes francais comme Justice qui se réclament clairement des Daft Punk. Au contraire, la musique électronique française connaît un renouveau très prometteur
Le concert du 9 août à Keyspan Park affiche complet depuis la mi-juillet, mais vous pouvez toujours essayer de racheter des places sur ebay ou craigslist. New-yorkais fauchés, s’abstenir : les prix atteignent des sommets (jusqu’à $300 dollars par place). C’est la rançon du succès de Daft Punk.

En Vélib'…à New York?

A l’heure où la plus grande ville des Etats-Unis cherche des solutions pour améliorer la circulation et lutter contre la pollution des gaz d’échappements, l’idée d’installer des vélos en libre service semble être devenue une option envisageable. “Imaginez 40 000 vélos, 3000 stations, et la première demi heure gratuite. Où iriez vous faire un tour ?” peut-on lire sur le site du New York Bike Share Project , une campagne de promotion de la petite reine en libre service comme mode de transport alternatif.


Son initiateur, David Haskell, est persuadé que New York prendra tôt ou tard la voie déjà empruntée par Paris, Lyon, Barcelone, Stockholm, Oslo, Copenhague et Pampelune. Cet architecte et urbaniste de 28 ans, diplômé de Yale et de Cambridge a organisé une série d’évènements visant à promouvoir le “bike sharing”. Le 7 juillet dernier, une semaine avant que Bertrand Delanöe n’inaugure les Vélib’ à Paris, une borne de vélos en libre service était installée au 97, Kenmare Street, à SoHo. “L’idée est de donner des opportunités au public, de leur montrer les alternatives, notamment à la voiture en ville“, explique-t-il. “En avril, je suis venu à Paris. A l’époque les bornes étaient en train d’être installées un peu partout. Je me suis dit : à quand la même chose à New York ?
En plus des voitures, des coursiers et des célèbres “cabs” – réputés pour leur indiscipline – comment caser des milliers de vélos dans un trafic d’une densité sans commune mesure avec une ville comme Paris ? “New York a beaucoup plus de points communs avec les villes européennes qu’on le croit. Plutôt que de pointer systématiquement les différences entre ici et l’Europe, nous devrions regarder à quel point nous nous ressemblons” défend le président du Forum for Urban Design. Résolument optimiste, M. Haskell croit qu’un système tel que celui adopté par des grandes villes européennes pourrait parfaitement se greffer sur Manhattan. “C’est plat, dense, et il y a une assez grande proximité entre de nombreux endroits de la ville” argue-t-il. Conscient des difficultés éventuelles, propres à Manhattan, M.Haskell se veut modeste lorsqu’il évoque une première mise en application à grande échelle. “Dans un premier temps, on pourrait tester ce système à Central Park, puis dans Greenwich Village et East Village, là où la densité de circulation est moins élevée par rapport à Midtown ou Financial District” propose-t-il. –p– Son argumentaire dispose d’un autre atout de taille : le coût. Dans une tribune, publiée le 18 juillet dernier dans le New York Times, David Haskell donne une estimation autour de 8 millions de dollars par an sur 10 ans. “En comparaison, c’est une minuscule part des 2,1 milliards de dollars que coûte l’extension des lignes de métro actuellement en cours.
Perplexes


A la mairie de New York, le “Bike Share Project” semble avoir trouvé un écho plutôt favorable. “Nous avons suivi l’expérience menée avec beaucoup d’intérêt“, explique Chris Gilbride, le porte-parole du Département des Transports de la ville de New York. Tentés, mais pas emballés, les autorités de la ville préfèrent considérer toutes les options. “Il faut voir” explique M. Gilbride. “A New York, nous faisons face à des difficultés, comme le vol ou le vandalisme, que des villes comme Stockholm, Copenhague ou Paris connaissent beaucoup moins. Il faut tenir compte de cela aussi” maintient-il, sans rien exclure non plus.”Pour l’heure, nous n’avons rien planifié, nous regardons comment les expériences européennes fonctionnent, et ce qu’il se passe localement, notamment les initiatives privées comme le “bike share project”.” Pour David Haskell, l’argument du risque de vandalisme et de vols ne tient pas la route :”les gens qui pensent cela ne comprennent pas la modernité de ce projet” , lance-t-il. “Lorsqu’on regarde Paris, par exemple, les vélos sont pensés pour qu’ils soient difficiles à dérober. De plus, dans la plupart des villes qui ont tenté l’expérience, ce sont les entreprises privées qui assument le risque, pas le contribuable, par le biais de ses impôts“. Les choses semblent néanmoins avancer, puisqu’une rencontre est prévue avec le Département des Transports de la municipalité de New York (DOT). Elle pourait avoir lieu “bientôt“, affirme M. Haskell.
Pare-choc contre pare-choc 12h par jour
Toute option semble envisageable pour les autorités municipales, qui prennent désormais conscience du challenge écologique et humain qui attend New York. D’après le site PlanNYC2030, rattaché au site officiel de la ville, les heures de pointe “pare choc contre pare choc” pourraient durer 12 heures par jour en 2030, à raison d’un million d’habitants supplémentaires. Le maire, Michael Bloomberg, qui a promis au printemps 2007 une réduction de 30% des gaz à effet de serre, envisage de mettre en place un péage urbain à l’entrée du Central Business District (CBD) de Manhattan, de la même manière que Ken Livingston, le maire de Londres, l’avait fait pour Inner London, en 2003. Une mesure, “risquée politiquement, mais techniquement faisable” commente David Haskell, qui préfère jouer la complémentarité. D’où l’idée du vélo en libre-service, “qui va à la fois plus loin et qui complète le péage urbain” , assure-t-il. “Le péage urbain est nécessaire, mais, seul, ce n’est qu’une mesure restrictive. Le vélo en libre-service est une mesure positive, qui offre une opportunité aux habitants, une nouvelle façon de voir la ville, et, bien-sûr, une incitation à moins prendre sa voiture“. Le Forum for Urban Design travaille sur une nouvelle campagne de “bike sharing”, sans donner plus de détails. Peut-être iront-ils installer, cette fois-ci, leur borne en plein Financial District, pour proposer aux traders et aux magnats de la finance new yorkaise de troquer leurs SUV et autres limousines contre des bicyclettes, eco-friendly et à trois vitesses.

Dopage, DSK et vélo à Paris

Je ne sais pas si c’est l’habitude, ou le contexte de différents scandales sportifs simultanés aux Etats-Unis, mais les réactions aux affaires de dopage pendant le Tour de France ont été plutôt blasées par ici.
Comme Jeré Longman qui écrit dans le New York Times qu’« après autant d’attrition sur le dopage, il faudrait nous pardonner si on s’attendait à ce que le gagnant du Tour de France aujourd’hui soit un enfant de trois ans en tricycle qui ait été testé positif au jus de pomme ». Il faut être naïf pour penser que les cyclistes du Tour ne vont pas se doper. « Ca semble inhumain de demander à des athlètes de pédaler à toute vitesse pour faire 2200 miles en trois semaines, souvent par des cols de montagnes tortueux, et tout ça sans assistance chimique ». Il signale l’émergence d’un petit mouvement pour la légalisation du dopage dont le raisonnement tient à « pourquoi autoriser le viagra pour améliorer ses performances mais pas les stéroïdes ». Quant à nous spectateurs, on ferait mieux de se faire à l’idée que les sportifs professionnels sont là pour le spectacle et ne pas en attendre d’être des modèles pour la jeunesse.
Notons au passage qu’il trouve ça courageux de la part du monde du vélo de chercher à savoir qui sont les dopés, puisque cela ne sert qu’à décrédibiliser le sport et à lui donner une image de sports de drogués.
Toujours dans le New York Times , le chroniqueur sportif relaie les avis de ceux qui pensent « que si les mêmes standards d’intégrité étaient appliqués à d’autres secteurs, alors des membres du Congrès, des membres de ministères, des ecclésiastiques et des cadres supérieurs se feraient virer régulièrement. Peut-être même des journalistes ».
US News and World Report est tombé sous le charme de Nicolas Sarkozy. Jugez plutôt ce début d’article: « lunettes de soleil de marque et téléphone portable à la main, Nicolas Sarkozy saluait avec enthousiasme les spectateurs alors qu’il suivait le légendaire tour de France, debout dans une voiture rouge au toit ouvrant. La scène était du grand classique Sarkozy – confiant, exubérant, dynamique. En un mot, moderne. » L’article, accompagné d’une photo de Sarko en t-shirt New York Police Department, continue en notant que le 14 juillet, « ça ne semblait pas très important qu’il ait annulé la traditionnelle interview présidentielle télévisée du 14 juillet, les français se sont habitués à voir leur nouveau président plutôt conservateur presque tous les soirs aux infos télés, à l’américaine ».
US and News Report lui trouve de la « substance », il a « débloqué la paralysie de l’Union Européenne après le rejet de la constitution par les électeurs français et hollandais », « restructuré les opérations d’airbus et EADS » avec Angela Merkel, « été le premier président français à nommer un gouvernement composé d’autant d’hommes et de femmes, les dernières occupant des ministères en vue dont les finances, l’intérieur et la justice »…
Sarkozy est aussi un «manipulateur politique futé», comme l’ont prouvé les détournements de Kouchner et Lang. Et «le plus audacieux : de convaincre l’union européenne de soutenir Dominique Strauss-Kahn pour diriger le Fond Monétaire International ».
Ce soutien «passe en France pour un coup de maître politique qui a privé l’opposition d’une de ses grandes figures », estime le Wall Street Journal
qui se demande pourquoi DSK fait autant campagne « alors que l’ancien ministre des finances n’a pas de concurrent sérieux et semble s’être garanti le poste ». Il semble engagé dans « une tournée mondiale, financée par l’Etat français, pour contrer le ressentiment face à tradition qui veut que seul un européen soit éligible pour diriger le FMI ». On y apprend que –p– pour se vendre, il « a recruté une armée de gens chargés de relations publiques, dont deux entreprises de communication et d’anciens porte-parole du parti socialiste et du parlement français ».
Vous vous souvenez de l’article du New York Times la semaine dernière citant la Ministre Christine Lagarde disant qu’on avait « assez pensé » ? « Le projet de Christine Lagarde d’en finir avec la réflexion est déjà bien avancé », lui répond une lectrice dans le courrier des lecteurs. « Les cafés en France étaient des endroits où on pouvait s’asseoir pendant des heures, en alternant les moments perdus dans ses pensées et l’absorption d’impressions, matière à de nouvelles rêveries. Maintenant, au moins dans le centre de Paris, ils ont été convertis en usines à bouffe qui servent de la nourriture médiocre et dégoûtent des clients dont les notions des plaisirs tranquilles d’une visite au café viennent de vieux romans et films. Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre ont écrit des livres entiers à des tables de café. Maintenant ils auraient du mal à trouver une atmosphère de café dans laquelle ils puissent trouver assez d’inspiration pour une carte postale ».
Par contre, on peut encore y circuler. « Maintenant que Michael Moore a cassé un tabou en faisant de la France un modèle de santé publique, on peut peut-être maintenant pointer d’autres choses que la France semble bien faire. Comme la façon dont Paris gère le trafic et la pollution automobile », écrit Serge Schmemann dans le New York Times .
La capitale française a réussi à « rendre horrible de circuler en voiture et incroyablement facile de circuler en transport public ou à vélo ». Par exemple, « n’importe quel touriste qui dans une voiture de location a fait le tour de l’arc de triomphe ne conduira probablement plus jamais à Paris». Et de vous décrire les couloirs cyclistes, l’écran des arrêts de bus qui vous dit dans combien de temps sera le prochain, et bien sûr les nouveaux vélos en location. On apprend aussi que « les parisiens achètent des petites voitures ; ce n’est pas parce que les gens sont petits mais parce que l’essence est horriblement chère». D’où « la leçon pour le prochain président américain : augmenter les taxes sur l’essence. Beaucoup ».

Le Marquis de Lafayette : « un souvenir qui a de l’avenir »

French Morning: Le 6 septembre prochain marquera les 250 ans de la naissance du Marquis de La Fayette. Pourquoi célébrer ce personnage?
Gonzague Saint Bris: C’est important, car si vous ne parcourez pas les Etats-Unis aujourd’hui, vous aurez l’impression qu’il y a un fossé entre ce grand pays et la France, depuis le discours de Dominique de Villepin à l’ONU en février 2003. Avec le rééquilibrage actuel de l’Amérique et la victoire des Démocrates aux deux Chambres du Congrès, nous sommes dans la période idéale. Célébrer les 250 ans de la naissance de La Fayette n’est pas nostalgique, mais futuriste. C’est le sens de mon action ici. La Fayette est un souvenir qui a de l’avenir. La Fayette était « a man before his time » de toutes les manières. Orphelin et milliardaire à 14 ans, marié à la femme de sa vie à 16 ans. Il dira : « Du premier jour où j’ai entendu le nom de l’Amérique, je n’ai eu d’envie que de verser mon sang pour elle ». Il va mettre sa fortune au service de son aventure et va partir en secret, traverser l’Atlantique. Major General dans l’armée des Etats-Unis, il est un héros dans les deux Mondes, à seulement 21 ans. Il défend les Juifs et les Protestants en France, les Indiens et les Noirs aux Amériques. Il est à l’origine de la cocarde tricolore, de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et si nous pouvons voter, c’est grâce à lui. Il était le prophète du suffrage universel. Il était moderne car il préférait la popularité au pouvoir.
French Morning: D’où vous vient cette passion pour La Fayette?
Gonzague Saint Bris: Du fait que cet homme ait été injustement traité, perpétuellement critiqué, accusé d’être le contraire de ce qu’il était. Son nom est connu, mais la personne de l’était pas. Il a été accusé d’être un opportuniste, une girouette, alors que c’était quelqu’un qui incarnait tout ce qu’on demande aux hommes politiques d’aujourd’hui: il était transparent, incorruptible. –p– Il a été combattu, notamment par les royalistes qui pensaient qu’il jouait un double jeu. C’était un homme de la Révolution: à la fois un aristocrate et un démocrate, il est un atypique qui finalement impose sa démarche, un homme d’une précocité extraordinaire et qui va durer longtemps. Quand Napoléon devient Empereur, La Fayette n’accepte aucun des hochets et des jouets que lui tend Napoléon Bonaparte. Il reste loin de la politique.
French Morning: Comment assemble-t-on un roman historique comme celui-là?
Gonzague Saint Bris: C’est un travail de vingt ans sur les deux rives de l’océan. J’ai parcouru les Etats-Unis, j’ai vécu à Philadelphie, j’ai travaillé avec la bibliothèque du Congrès et celle de New York. Je suis allé dans tous les endroits où Lafayette est allé, que ce soit New Port ou les plaines d’Abraham, mais je suis allé aussi dans tous les endroits où il n’est pas allé mais où il a laissé sa trace. Un écrivain, c’est d’abord un lecteur. Nous n’avons qu’une existence, pas très longue, et il peut y avoir des accidents. Je préconise qu’on lise beaucoup pour être milliardaire en vies. Pas seulement vivre sa propre vie mais celle de Mirabeau, de Marie-Antoinette, de Benjamin Franklin. Le travail de l’historien, c’est d’assembler des petits détails merveilleux.
French Morning: Vous êtes un américanophile. Y-a-t’il un message dans votre ouvrage?
Gonzague Saint Bris: Oui, je crois que l’on a besoin de La Fayette, de sa générosité, des deux côtés de l’Atlantique. En Amérique, il y a 40 villes, 7 comtés et une montagne qui portent son nom. La France, dans la morosité où elle est tombée, a besoin de ce modèle de panache, de fougue et de générosité. C’est sans doute pour cela que ce livre marche aussi bien en France, car les Français n’en peuvent plus de ce climat de morosité, de haine de soi et de médiocrité qui ne ressemble pas à la France. De la même façon, l’Amérique a plus que jamais besoin de redevenir le grand pays emblématique des libertés, d’un certain bonheur, tel qu’il était dans les années 60. Malgré tout les problèmes qui existaient, comme la lutte pour les droits civiques des noirs ou le Vietnam, il y avait quand même une image de l’Amérique qui ressemblait à ce qu’en dit sa Constitution, un pays où « la poursuite du bonheur » est un droit constitutionnel.
Propos recueillis par Stéphanie Fontenoy
La Fayette, Gonzague Saint Bris, Editions Télémaque

La jungle des transports New yorkais

Le Métro :
C’est LE moyen de transport à New York.
Bon ok, certaines stations donnent plus l’impression d’être à Beyrouth qu’à Manhattan, mais le métro marche et avec la clim s’il vous plait. Pas négligeable surtout en été.
Le métro New Yorkais n’est pour autant pas beaucoup plus cher qu’en France.
Pour voyager vous devez acheter une carte magnétique (Metrocard). On les trouve dans toutes les stations, le plus souvent dans des distributeurs automatiques. Il en existe plusieurs types suivant la périodicité de vos déplacements. Achetez–la de préférence par carte de crédit, le reçu vous sera utile en carte de perte ou de vol.


MetroCard à l’unité: quelque soit la distance vous n’avez droit qu’à un voyage. Prix :2 dollars
MetroCard Pay-Per-Ride: Elle vous donne le droit à un certain nombre de voyages. Son prix varie en fonction du nombre de trajet choisis. Pour 6 voyages c’est 10 dollars. Ces cartes sont valables un an et elles sont rechargeables.
1-Day Unlimited Ride Fun Pass : Cette carte est valable pour toute une journée. Vous pouvez faire autant de trajets que vous le voulez. Idéal pour ceux qui viennent passer un week-end à New York. Prix : 7 dollars
7-Day or 30-Day Unlimited Ride MetroCard : Pour les séjours un peu plus long c’est celle qu’il vous faut. Trajets illimités durant une semaine ou un mois. Prix : 24 dollars (semaine), 76 dollars (mois).
N’oubliez pas qu’une MetroCard est aussi valable pour les bus, ça peut être utile
Pour plus d’info sur le métro New Yorkais : cf article French Morning
Autre lien utile: le site de la Metropolitan Transportation Authority www.mta.info
Le Bus :
Trop lent, jamais à l’heure…Le bus n’est pas fait pour vous ?
Détrompez-vous ! Ici les bus sont nombreux et surtout très pratiques. Tout comme le subway, il en existe des express et local. Ils suivent les rues d’est en ouest et les avenues du nord au sud. Un vrai jeu d’enfants.

C’est un moyen de transport bien plus agréable que le métro. Au moins vous pourrez profiter du paysage, notamment sur la 5eme avenue, c’est l’idéal. Eviter tout de même les heures de pointe, histoire de ne pas faire du surplace pendant 3heures. (Notamment sur la fith av).
Les prix sont les mêmes que pour le métro.
Il est aussi possible de prendre le bus et une correspondance pour un autre bus avec le même ticket. Pour cela demandez au chauffeur un transfer ticket.
Le taxi :
Les fameux taxis jaunes de New York…Il y en a 12 000 dans toute la ville.
A partir de trois personnes, prendre le taxi devient rentable. Au delà c’est caremment cheaper.
La prise en charge est de 2,5 dollars et 40 cents par mile parcouru. Les prix sont majorés de 1 dollar de 20 à 6H. Il n’y a pas de surcharges pour les bagages mais compter au moins 10 pour cent de pourboire.


Mais attention, prendre un taxi c’est tout un art. Et on vous livre le secret :
Alors voila, avant de lever la main pour appeler un taxi, jeter un coup d’œil sur son toit. Si la lumière du milieu est allumée, il est libre. Si c’est éteint, il est pris. Enfin, dernière subtilité : si les deux lumières sur le coté sont allumées, il est off duty c’est-à-dire en fin de service.
Petite astuce : si vous prenez le taxi depuis l’aéroport de JFK pour Manhattan, le prix de la course a été arrêté à 45 dollars. Attention, ceci n’est pas valable dans le sens Manhattan-JFK. Donc si vous tombez pendant le rush hour, gare à la facture.
Les water taxis :
Pour ceux qui en auraient marre du train-train quotidien, voici les water taxis.

Aux aussi, ils sont tout jaunes. Ce sont de petits bateaux à moteur qui font la liaison entre l’Hudson et l’East River.

Voila un moyen assez original pour se rendre à Brooklyn ou dans le New Jersey. Le prix est différent suivent l’endroit où vous aller. 3 dollars c’est le prix de base. Téléphoner pour connaître les stations de départ : 1-212-742-1969. www.nywatertaxi.com
Oserez-vous:
le Pony cab:
Bon d’accord, la il faut pas être pressé. Il s’agit de voiturette tirée par des chevaux ou des cyclistes sur Central Park South. C’est agréable mais le prix en découragera sans doute plus d’un : 30 à 60 dollars l’heure pour deux personnes.
La limousine :
La, on se la joue un peu mais en même temps on est a New York.
C’est tout de même une expérience sympa à faire avec un groupe d’amis. Compter 80-100 dollars pour une heure. Il y en a beaucoup à Times Square, demander au chauffeur s’il est libre sinon contacter une compagnie privée.
New York Limo; www.newyorklimo.com
L’hélico
Et oui, on peut tout faire ici, même prendre l’hélico durant une quinzaine de minutes. Il faudra y mettre le prix, mais pour quel souvenir !
Liberty Helicopters Tours: 1-212-967-6464, www.libertyhelicopter.com
Maintenant vous savez tout ! Alors à vous de choisir ce qui vous convient le mieux!
Dans tous les cas Enjoy !!!