Pédaler à Manhattan est paraît-il un cauchemar mais 110 000 New Yorkais enfourchent chaque jour leur bicyclette. Pourquoi pas vous?
La règle d’or est d’éviter Midtown, un l’enfer du cycliste. Le casque n’est
pas obligatoire pour les plus de 14 ans mais il est fortement recommendé pour les intrépides qui affrontent la circulation.
Il est plus facile de rouler d’est en ouest en suivant la 9ème rue et du Nord au Sud sur Broadway jusqu’à la 33ème puis vous pouvez prendre la 7ème avenue jusqu’à la 14ème rue. Pour continuer à descendre Manhattan préférez la seconde avenue.
Dans le sens sud-nord, il est aisé de rouler sur Lafayette Street et Hudson street jusqu’à la 14ème rue, puis de poursuivre sa route sur la 6ème avenue. La 10ème rue et Grand street sont très praticables d’ouest en est
Si malgré tout, certains passages sont infranchissables vous pouvez toujours descendre avec votre bicyclette dans le métro.
Outre Central Park, une des balades les plus sûres et les plus agréables se fait sur le Waterfront Greenway autour de Manhattan. Le paysage est sublime le long de l’Hudson River particulièrement au coucher du soleil. Côté Est, la piste quitte les bords de l’eau à deux reprises entre la 37ème et la 63ème rue, puis de la 158ème à la 166ème rue.
Les ponts ne sont pas toujours évidents à franchir. Sur le Manhattan et le Brooklyn bridge la vue est superbe mais gare à la côte!
Acheter ou louer un vélo
Les magasins qui fournissent des deux-roues ne manquent pas à New York, particulièrement dans le Lower East Side le long de l’avenue D. Le site de l’association Bike New York en dresse un liste longue, sinon exhaustive.
Pour les cyclistes du dimanche, les prix de la location de vélo oscillent entre 5 et 8 dollars de l’heure. Les forfaits journées s’élèvent en moyenne à 30 dollars. Si vous souhaitez pédaler à Central Park vous pourrez trouver des vélos pour environ 12 dollars à la Loeb Boat sur l’East side entre la 74ème et la 75ème rue.
Se garer
Quand les mollets se font douloureux ou une fois arrivé au bureau il faut encore trouver un endroit pour ranger sa monture. Les vols sont très fréquents et il n’est pas rare de ne retrouver de son vélo que le cadre si l’on a pas pris soin de tout fixer (y compris la selle grâce à un cable). Deux anti-vols sont conseillés, dont au moins une lourde chaîne impossible à briser.
Transportation alternatives recense quelques endroits sûrs dans lesquels on peut laisser son vélo. Certains sont gratuits mais il faut parfois payer jusqu’à 16 dollars de l’heure pour avoir le cœur tranquille. Devant le manque de places de parkings, le département des transports de Manhattan à décidé d’installer gratuitement des bicycle racks sur demande.
Patiner vs Pédaler
Si vous aimez autant les petites roues que les grandes, vous pouvez aussi chausser vos patins. Là encore, les promenades les plus populaires se font à Central Park. Des rollers sont disponibles au Woolman rink pour 15 dollars la journée. Les rédacteurs du New York City Inline Skating Guide conseillent pour autant de ne pas délaisser Hudson River Park et Battery Park. Washington square Park, Tompinks square park and East river Park sont à éviter en raison de la qualité du macadam.
Plutôt que de s’aventurer seuls, les amoureux du patin se réunissent chaque semaine pour une à deux heures de glisse dans Manhattan. Ils se retrouvent le mardi soir entre Broadway et Columbus, le mercredi à Union Square et le jeudi à Columbus Circle.
Pour plus d’informations:
– La carte générale des pistes cyclables à NYC. On peut également la commander gratuitement en composant le 311.
– Des cartes par quartiers ou circuits dans NY et sa région
– The Empire Skate Club of New York
– Wednesday Night Skate
– Bike New York
Grandes et petites roues
Après "La vie en rose" le cinéma français broie du noir
Les Français sont « des gens merveilleux qui ont donné au monde Catherine Deneuve, le champagne et le ménage à trois » note le Salt Lake Tribune (rien sur le béret ?) qui ajoute le cinéma à cette saine trinité. L’occasion : le festival de films français de Salt Lake City, où le critique a vu, entre autres, le dernier film de Luc Besson, « un réalisateur dont on dit que ses films sont trop français pour Hollywood et trop hollywoodiens pour la France ». Ceci étant, « pourquoi le cinéma français – qui nous a donné Godard, Trauffaut, Louis Malle, Jacques Tati, et Jean-Pierre Melville – semble si ordinaire ces jours ci ? » s’interroge t-il. Parmi ses réponses : de plus en plus de réalisateurs français tournent en anglais et cherchent à s’adapter au public international. « Et les films français ont plus de mal à se faire un créneau sur le marché du cinéma d’art et essai américain, dont les cinéphiles ont leur dose de cinéma d’auteur via la production locale indépendante, passée chaque janvier par Sundance. » Le cinéma français n’est plus le seul cinéma d’auteur visible aux Etats-Unis, « alors que la France et l’Italie ont longtemps eu la main sur le marché des films étrangers, maintenant tout le monde en fait partie et le cinéma étranger peut aussi bien être du Danemark, de Russie, de Chine, de Hong-Kong ou d’Iran ».
Le New York Times
est aussi allé au cinéma, pour voir « La Vie en Rose ». Piaf ne se sentait pas comprise en Amérique, rappelle le quotidien qui y voit une «incompréhension mutuelle» : «elle ne veut même pas essayer un sandwich au corned beef dans un déli de Manhattan». Après avoir vu le film, le critique A. O. Scott note qu’ «il s’avère que nous, Américains, n’avons pas le monopole des chanteurs et compositeurs qui émergent d’enfances traumatisantes, luttent contre la toxicomanie, plongent dans des histoires d’amour difficiles et vont conquérir les coeurs de millions de gens». Car si les goût musicaux ne traversent pas toujours bien les frontières, «les clichés narratifs sont universels ». Le scénario de «La Vie en Rose» a une «structure complexe, manière polie de dire que c’est un foutoir total» continue sa critique. Le film est indicé PG 13, autrement dit un film que les enfants de moins de 13 ans feraient mieux de voir accompagnés de leurs parents, «avec des jurons sous-titrés, de la drogue et des références sexuelles».
Un autre film qu’a vu le New York Times, c’est Sarkozy parlant de politique étrangère. «Dans sa première rencontre formelle de la presse étrangère depuis qu’il est entré en fonction le mois dernier, le président Nicolas Sarkozy s’est donné beaucoup de mal pour être informel». Il est en manche de chemises, mange des fines tranches de charcuterie, gigote dans son fauteuil, avale une pilule blanche sans eau… et demande aux sept journalistes représentant chacun un pays du G-8 d’éteindre leurs magnétophones. «On parlera « off the record » et ensuite on décidera de ce qui est « on », d’accord ?» leur propose t-il en leur expliquant que de voir autant d’enregistreurs, ça lui fait «faire trois pas en arrière».
Robert Gates, le nouveau patron du Pentagone, s’est rendu à Colleville-sur-Mer, au « cimetière où sont enterrés les 9387 américains qui sont morts pendant l’invasion de la Normandie » (non, ici, on n’appelle pas ça le débarquement). Le New York Times y était et a entendu le discours de Gates, essentiellement consacré à la force des liens entre les deux alliés. «Le discours de M. Gates n’était pas typique de ceux des représentants du gouvernement Bush lors de journées patriotiques du souvenir. Il n’y a pas eu de mention de l’Irak ou de l’Afghanistan, et pas d’effort pour lier les sacrifices du passé aux conflits militaires actuels de l’Amérique». C’était la première visite d’un Secrétaire à la défense américain en France en près de dix ans.
Tous les députés de France métropolitaine sont blancs, note le Washington Post. Mais on compte aux législatives beaucoup plus de minorités parmi les candidats qu’il y a cinq ans (250 contre une douzaine il y a cinq ans), des «nouveaux candidats qui débattent ouvertement du racisme et de la discrimination dans un pays où il est illégal de collecter des données sur les races et origines ethniques, et où la discussion de ces questions étaient largement taboue dans les campagnes électorales jusqu’à la présidentielle de cette année».
Le Los Angeles Timess’est intéressé plus particulièrement à la candidature de Jean-Louis Bruguière dans le Lot. «S’appuyant sur ses références en matière de loi et d’ordre, il promet de faire face au problème de la montée de la criminalité, bien que les rues n’aient pas l’air bien méchantes».
Rendez-vous la semaine prochaine dans les gentilles rues de French Morning.
Mieux qu'une après-midi chez Century 21!
Quand on partage son placard entre vêtements d’hiver et vêtements d’été, les noms des panoplies exposées dans l’exposition « Poiret King of Fashion » ont de quoi faire rêver. « Manteau d’opéra », « manteau de voiture »… Dans son « jean du vendredi », on salive devant les vitrines où sont exposées quelques belles pièces de la garde-robe de Denise Poiret.
Le Costume Institute du Metropolitan Museum en a acheté 26 ensembles mis en vente aux enchères en 2005 (et complétés par des prêts de musées) par la petite-fille de Denise. Ah cela ne devait pas être désagréable d’être l’épouse et la muse du couturier, se dit-on devant des petits chaussons perlés (pour le bal…), ses robes coupées dans les matières plus audacieuses et ses jolis déshabillés.
L’ensemble de l’exposition consacrée au couturier pionnier du début du
20ème siècle est étonnement actuel. Pas de taille soulignée, pas de vêtement engonçant, pas de seins remontés mais des ensembles flottants, des découpes géométriques et des fermetures sur les côtés comme dans les meilleurs défilés des années 2000. En 1906, Poiret a débarrassé la femme de ses corsets et baleines (avant que Jean-Paul Gautier ne remette la main dessus) et trace ses robes avec de longues lignes droites qui mettent en valeur le port de tête et les épaules.
Si les formes sont aussi étonnantes, de la robe abat-jour aux grands cols drapés, c’est que le couturier, surprise pour un couturier, ne sait justement pas coudre. Il travaille plutôt comme un designer, qui assemble les pans de tissus, architecte de nouvelles silhouettes.
Ses influences sont cosmopolites : déshabillés et tuniques grecques, grands manteaux kimonos écrins. Impressionné par le succès des Ballets russes dans Shéhérazade, il en reprend l’esthétique orientale. A côté d’une vitrine consacrée à des robes des milles et une nuit, le texte de l’exposition explique que Paul Poiret, surnommé « le Pacha de Paris » pour son orientalisme avait, en 1911, organisé une grande soirée « les mille et seconde nuits ». Ceux qui se présentaient à la porte sans avoir respecté le thème de la soirée se trouvaient rhabillés par le couturier qui leur prêtait, entre autres, des sarouels, appelés « pantalons de harem ».
L’exposition est aussi surprenante pour ses tissus (du crêpe au velours de soie) que par la richesse des grands aplats de couleurs. Une vitrine aux brûlantes teintes automnales, des pourpres plus loin, un manteau imprimé de motifs psychédéliques noirs et blancs… Poiret est aussi aux limites de la mode et de l’expression artistique collaborent avec le peintre fauve Raul Dufy, Delaunay et Matisse. Le photographe de ses modèles est encore inconnu. Son nom : Man Ray.
Poiret innove aussi en matière de promotion, inventant le marketing couture avant l’heure. D’une ligne d’articles de maison à des flacons de parfum, il comprend dès le début du 20ème siècle qu’une signature couture peut se décliner sur d’autres articles et faire exister une marque loin des vêtements de départ. Il assure aussi sa visibilité en ayant recours aux people de l’époque, comme l’actrice Sarah Bernhardt à ses débuts. D’autres effrontées, comme la danseuse Isadora Dunca, viendront ensuite s’habiller chez lui.
L’exposition se termine sur une robe qui n’est pas de Poiret. Une robe en soie toute noire, élégante mais un peu cafard, genre base de garde robe Banana Republic. Elle est signée de Coco Chanel, qui après la première guerre mondiale, a compris que les femmes souhaitaient des vêtements fonctionnels. L’idée faisait hurler Poiret. Cette dernière robe est noire, tout comme celle que portait Coco Chanel le jour où les deux couturiers se seraient croisés. « Pour qui portez vous le deuil, madame ? » lui demande Poiret. « Pour vous Monsieur » lui aurait répondu Coco Chanel, pressentant sa chute. On ne sait pas si l’anecdote est vraie. Mais elle pourrait l’être, racontée sur les murs de l’exposition. Largué par la mode androgyne, Poiret plie boutique en 1929 et mourra dans la pauvreté en 1944.
C’est le couturier Azzedine Alaïa qui, le premier, sort Poiret de l’oubli en lui consacrant une rétrospective à Paris. La grande exposition du Met est parrainée par Balenciaga. Son directeur artistique Nicolas Ghesquière, en a signé un message d’introduction. On comprend l’hommage. Nous, on sort de là, inspirées, enchantées, regrettant juste l’absence de cabine d’essayage.
« Poiret King of Fashion ».
– Jusqu’au 5 août au Metropolitan Museum
– Tél. : 212 535 77 10
Les soldes de la semaine
Diane von Furstenberg
On l’attendait comme on attend son anniversaire, sans la bougie supplémentaire. Les soldes chez Diane sont arrivés!
Robes à $150, vestes $175, tops $75, chaussures $70, robes soir $300, maillots de bain $64, etc.
Du 5/06 au 8/06
Mardi de 9h à 18h
Mercredi et Jeudi de 10h à 19h
Vendredi de 9h à 15h
260 5th Ave. (entre 28th St. & 29th St.)
212 725 5400
Tahari Sample Sale – New Location
L’occasion de faire le plein d’articles de collections nouvelles et anciennes à prix de gros. Tops, robes, tailleurs, pantalons, jupes, vestes, tenues de soirée, et autres. Des exemples ? Les robes à $90 au lieu de $400, les blazers à $90 au lieu de $350, etc.
Attention : il est possible de trouver des défauts sur certaines marchandises. Ni retours, ni échanges.
Du 4/06 au 8/06
Lundi à vendredi de 10h à 19h
247 W 35th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
Rez-de-chaussée
212 239 7272
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Mint
On y va pour les manteaux légers, les robes de lin, bref, pour la démarque de 60% sur la collection printemps 2007 de Jodi Arnold.
Du 5/06 au 7/06
Mardi et mercredi de 9h à 19h
Jeudi de 9h à 15h
230 W 39th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
2e étage
Autumn Cashmere
Une multitude de formes et de couleurs pour des débardeurs, t-shirts, cardigans, pull-overs, petites robes et autres articles en cashmere et coton soldés – 70% et au-delà.
Du 5/06 au 8/06
De 10h à 18h30
231 W 39th St (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
Suite 924
212 398 2244
Cass Guy & LD Tuttle
– 70 à – 80% sur les vêtements et les chaussures.
Les 6/06 et 7/06
De 9h à 18h
265 W 37th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
21e étage
646 827 9567
Gracygirl.com
Tops Nanette Lepore à $60 au lieu de $249, sweaters Iisli à $80 au lieu de $257, Project E, Mint, etc. Démarque de – 70% et plus.
Les 6/06 et 7/06
De 8h30 à 18h
481 8th Ave. angle 34th St.
New Yorker Hotel
4e étage Central Park Suite
877 314 7229
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit acceptée à partir de $150 d’achat.
Colette Malouf
Pour les bandeaux, barrettes, serre-têtes, piques à chignons, et bien d’autres accessoires qui accompagneront nos envies de coiffures. Tout est soldé entre $10 et $35.
Les 7/06 et 8/06
Jeudi de 9 h à 19h
Vendredi de 9h à 17h
594 Broadway (entre E Houston St. & Prince St.)
Suite 903
212 941 9588
Felix Rey
– 75% et davantage sur : sacs de plages, pochettes, trousses de maquillage, parapluies et autres accessoires.
Les 7/06 et 8/06
Jeudi de 11h à 19h30
Vendredi de 11h à 18h
611 Broadway (entre E Houston St. & Bleecker St.)
Suite 828
212 780 1988
Balenciaga
Collection printemps-été : les robes, sacs, et chaussures sont soldés – 40%. D’ailleurs les vêtements homme aussi si vous êtes en panne d’inspiration pour la fête des pères
Du 7/06 au 17/06
Lundi à samedi de 11h à 19h
Dimanche de 12h à 17h
542 W 22nd St. (entre 10th Ave. & 11th Ave.)
212 206 0872
Jil Sander
La boutique solde son stock à – 40%
On y va pour les robes de cocktail, les plateformes, et les chemises et pantalons homme.
Du 7/06 au 24/06
Lundi à vendredi de 10h à 18h
Samedi de 10h à 19h
Dimanche de 12h à 17h
11 E 57th St. (entre 5th Ave. & Madison Ave.)
212 838 6100 extension 103
Cynthia Steffe
Les collections printemps, été et automne 2007 sont en soldes : vestes cuir $75, sweaters cashmere $25, petites robes $25. A ces prix-là, ce serait dommage de se priver.
Les 7/06 et 8/06
Jeudi de 12h à17h
Vendredi de 10h à17h
550 7th Ave. (entre W 39th St. & W 40th St.)
10e étage
212 403 6200
Valentino
Vêtements et accessoires homme et femme à prix de gros.
Du 10/06 au 13/06
Dimanche à mardi de 9h à 18h30
Mercredi de 9h à 17h
317 W 33rd St. (entre 8th Ave. & 9th Ave.)
718 747 1656
Porthault
Une démarque de plus de 40% sur la fameuse marque de linge de maison française.
Du 11/06 au 23/06
Lundi à samedi
De 10 à 18h
18 E 69th St (entre Madison Ave. & 5th Ave.)
212 688 1660
Lauren Moffatt
Pour les robes légères à $150 au lieu de $408, les tops à $90 au lieu de $284.
Du 12/06 au 14/06
De 10h à 19h30
214 W 29th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
Suite 1503
212 465 0839
Botkier
Des sacs, des sacs et des sacs soldés à 70% de leur prix initial et davantage!
Du 12/06 au 17/06
Jeudi à samedi de 11h à 19h
Dimanche de 12h à 18h
72 Greene St (entre Spring St. & Broome St.)
646 747 4149
Mark Ingram Bridal Atelier
Large sélection de robes de mariées de designers tels Anne Barge, Monique Lhuillier, Peter Langner, Rivini, Ulla Maija et bien d’autres.
Démarques de – 80% et au-delà sur des prix originellement compris entre $3,200-$6,000.
Uniquement sur rendez-vous.
Les 13/06 et 14/06
Mercredi de 11h à 20h
Jeudi de 11h à 19h
110 E 55th St. (entre Park Ave. & Lexington Ave.)
8e étage
212 319 6778
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Maxx New York
Une sélection de sacs de designers et d’articles en cuir italien soldés de – 40 à – 60%
de leurs prix d’achat habituels. À partir de $25!
Du 18/06 au 23/06
Lundi à samedi de 10h à 17h
385 5th Ave. angle 36th St.
10e étage
212 679 3220
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Makins Hats
Qu’ont en commun Madonna, Jamie Fox, Brad Pitt, Snoop Dog et Nicholas Cage? Ils sont fans de ces couvre-chefs.
Toutes les formes, toutes les couleurs, toutes les matières, pour des styles très différents. Panamas entre $25 et $50, chapeaux cuir à $75, etc.
Du 18/06 au 18/07
Lundi à vendredi de 10h à 16h
212 W 35th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
12e étage
Mode de paiement : Cash
Jill Stuart
– 75% sur les collections vêtements et accessoires.
Robes en satin, soie et laine vendues $175 au lieu de $650, minijupes plissées à $85, bottes cuir à $175, compensées et escarpins à $125, etc.
Et aussi des découvertes à faire dans la boutique vintage à – 50 – 60%.
Du 19/06 au 30/06
Lundi à samedi de 11h à 19h
Dimanche de 12h à 18h
100 Greene St. (entre Prince St. & Spring St.)
212 343 2300
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Robert Clergerie
Ue démarque d’au moins 30% sur toutes les paires de chaussures Robert Clergerie.
Jusqu’au 1/07
Lundi à samedi de 10h à 18h
19 E 62nd St. (entre Madison Ave. & 5th Ave.)
212 207 8600
Les Etats-Unis en France et vice et versa
La vingtaine de photos et le film de l’exposition « Location Disclocation : Identity in a Global world » ont beau être très différents, ils n’ont pas été regroupés au hasard : « Toutes les photos illustrent un lieu qui ressemblent à un autre lieu », explique Max Becher.
Depuis une vingtaine d’année, cet Américain d’origine allemande explore seul ou
avec sa femme Andrea Robbins ce qu’ils appellent « the transportation of place ». Dans leurs expositions, les deux artistes rapprochent toujours des lieux qui se ressemblent en dépit des kilomètres les séparant.
Dans la galerie de l’Alliance Française, ils offrent un nouveau regard sur les relations qui unissent l’Allemagne et la France aux Etats-Unis.
De passage à Toulouse, le photographe américain s’attarde volontiers sur les vignobles environnants ou les toits de briques de la « ville rose » mais Andrea Robbins et Max Becher exposent délibérément des photos de supermarchés de banlieues.
« C’est un petit peu ironique d’avoir ces supermarchés dans de tels endroits », explique Max Becher. « Vous vous attendriez à voir quelque chose de plus historique ». Aux dires des deux artistes, la contradiction est d’autant plus forte que pour un étranger la France est le symbole de la résistance à l’américanisation. Ironiquement leurs photos démontrent que les français ont adopté les emblématiques « strip malls » américains avec enthousiasme.
Plutôt que de jouer sur le contraste entre les hangars de « Toys’r’us », « But » ou « Jardiland » et les paysages environnants, Andrea Robbins and Max Becher ont préféré des plans rapprochés et des clichés très colorés.
D’après eux les supermarchés sont rarement photographiés et, quand ils le sont, c’est soit à des fins commerciales soit pour souligner leur laideur.
Les photographes aujourd’hui professeurs à l’Université de Floride, ont ironiquement choisi une toute autre approche. «Nous les avons photographié comme s’ils étaient des sites remarquables » affirme Andrea Robbins, se disant influencé par le Pop Art. « Nous voulions en faire des cartes postales » ajoute son mari.
Le paradoxe n’est pas oublié pour autant. « Dans chaque cas, il y a une contradiction » reprend Max Becher. Pour la photo de { « Jardiland » par exemple, « vous avez le panneau publicitaire américain typique, dedans il y a « land » mais « jardin » est français. »}
Après avoir contemplé les Etats-Unis en France sur un mur, le visiteur fait volte-face et découvre un petit bout de France aux Etats-Unis : Saint-Pierre et Miquelon. Le film capture quelques instants de vie quotidienne dans l’archipel qui, malgré sa proximité avec le continent américain conserve des traditions bien françaises.
Le jeu de miroir est le même pour les photos de d’Allemagne et des Etats-Unis.
L’exposition est en cela représentative du travail de ces anciens étudiants et professeurs de Cooper Union. Qu’il s’agisse de leurs expositions temporaires ou de leurs collections permanentes au Musée Guggenhein ou au Withney Museum of American Art ils jouent souvent sur les contraires.
« Il s’agit d’oppositions, mais c’est aussi une façon d’équilibrer l’exposition » conclue Andrea Robbins.
Location Dislocation: Identity in a Global World
Jusqu’au 23 juin. FIAF Gallery.
Modèle français?
Premiers coups bas dans la campagne présidentielle américaine de 2008 : les candidats commencent à se traiter de Français…On vous avait déjà raconté il y a trois mois que les conseillers de Mitt Romney, l’ex gouverneur du Massachusetts républicain candidat à la succession de George Bush, lui avaient fait une présentation powerpoint de recommendations stratégiques pour sa campagne, parmi lesquelles taper sur la France et associer Hillary Clinton à la France. Le candidat s’est donc mis au travail jeudi pendant un meeting en Iowa, rapporte le Washington Post. Il a accusé Hillary d’être tellement à gauche «qu’elle ne serait même pas élue en France» (Romney n’a pas eu de présentation powerpoint sur les derniers résultats des élections). La réponse du camp Clinton, via son porte-parole Howard Wolfson : «vu son inclinaison à changer d’avis, d’ici demain le gouverneur Romney parlera français, portera un béret et dirigera le groupe de soutien des Français pour Hillary».
Dans le magazine publicitaire Adweek, on apprend que le directeur de la stratégie online de Romney a fait partie des consultants politiques qui ont disséqué l’utilisation que les candidats français ont fait d’Internet : les vidéos du site de Sarkozy d’un côté, la participation et la construction de communautés sur le site de Ségolène. La French American Foundation a même, en avril organisé un voyage d’étude des élections françaises pour les consultants politiques américains. Nicholas Dungan, le président de la fondation, explique qu’en France les candidats ne peuvent pas faire autant de pubs qu’ils veulent et qu’ils doivent avoir chacun le même temps d’antenne. « La valeur démocratique la plus importante aux Etats-Unis c’est la liberté personnelle, mais en France c’est l’égalité » résume t-il. Karen Finney, directrice de la communication du Democrat National Committee observe que, compte tenu du taux de participation bien plus élevé en France qu’aux Etats-Unis, les campagnes françaises ont moins que les américaines à se soucier de pousser les électeurs à aller voter.
Dans l’ensemble, les consultants interrogés font valoir que Sarkozy a parfaitement contrôlé son message, alors que Ségolène en associant les internautes à la conception de son programme, l’a moins maîtrisé. Mike Murphy, le conseiller de notre ami Romney note à propos des 100 propositions de campagne qu’il y a en a 99 de trop “ce qu’il vous faut, c’est un message”.
L’hebdo américain de la publicité se penche aussi sur les liens de Nicolas Sarkozy au secteur (entre autres «son père Paul est devenu riche après avoir fondé sa propre agence»). Le magazine évoque un «ménage à trois de concurrents publicitaires en coulisse». Après avoir été élu, Sarkozy est parti trois jours sur le yacht «du plus gros actionnaire d’Havas Vincent Bolloré». Cécilia «aurait eu une liaison avec Richard Attias, l’ancien PDG de Publicis Events Worldwide, une branche du principal concurrent d’Havas, qui va prochainement prendre en main le Forum de Davos.» A leur retour de croisière, France 24 a diffusé un sujet « Sarkozy fait des vagues », et, relève le magazine, France 24 est présidé par Alain de Pouzhilac, ex pdg d’Havas poussé dehors par Bolloré.
Adweek détaille les relations de Sarkozy aux médias. «On dit qu’il a invité des photographes à documenter sa réconciliation avec sa femme» ; «pendant leur brève séparation, il a eu une relation avec une journaliste politique française» ; le rédacteur en chef de Paris Match, «un magazine qui appartient à Arnaud Lagardère, un autre ami riche de Sarkozy» a perdu son emploi après la publication de photos de Cécilia Sarkozy et Attias. Et Reporters Sans Frontières a demandé plus d’attention à Sarkozy après qu’une autre publication de Lagardère, le Journal du Dimanche a retiré un article disant que Cécilia Sarkozy n’avait pas voté au second tour.
C’est sous un autre angle que les pages Style du New York Times ont examiné les Sarkozy. Pour leurs admirateurs, explique la correspondante Elaine Sciolino, «les Sarkozy sont des Kennedy Français», avec un président athlétique, une belle première dame habillée chic et des enfants souriants et photogéniques. Pour leurs détracteurs, les Sarkozy sont plus proches du clan Berlusconi : vulgaires et nouveaux riches.
A la place des Chirac, «avec leur discrétion, leurs manières impeccables», Nicolas Sarkozy «hyperactif» et copain avec «quelques-uns des hommes les plus riches de France». «A ses côtés – épisodiquement – il y a son assez mystérieuse femme de 49 ans, Cécila, qui l’a quitté pour un autre homme pendant l’été 2005, est revenue quelques mois plus tard. Elle fut absente pendant l’essentiel de la campagne et n’a pas pris la peine de voter au second et décisif tour de l’élection. »
«Paradoxalement, note la correspondante du New York Times, les Français sont à la fois prêts à souligner la « normalité » de la première famille et pressés de gloser sur les rumeurs les plus salaces. Spéculer sur la vie des Sarkozy est devenu est des jeux les plus populaires des dîners parisiens». Sarkozy a été décrit comme le «lapin Duracell» , mais Elaine Sciolino préfère la comparaison «au lapin d’Alice au pays des merveilles, perpétuellement pressé pour un rendez vous très important».
Le Chat de Cheshire vous donne rendez-vous la semaine prochaine sur French Morning.
Blogeuse échange livres
A défaut de fouiller les étalages de livres sur les quais de Seine vous trouverez peut-être le roman français que vous recherchez sur le blog Des bouquinistes à New York.
Le principe est simple. Vous pouvez lire en ligne la description de plusieurs livres et si l’un d’eux vous intéresse il vous suffit d’envoyer un message pour le recevoir gratuitement. A l’inverse, ceux qui sont prêts à faire don de livres sont invités à se signaler pour qu’une annonce soit postée.
Maryline Panis a lancé son blog le mois dernier déçue de ne pas trouver les œuvres qu’elle recherchait en bibliothèques ou sur les rayons des librairies. « C’est très difficile de trouver des livres d’auteurs contemporains à New York » explique-t-elle. Jusque à aujourd’hui la biologiste new-yorkaise a commandé sur Amazon Canada, mais la facture est bien souvent salée.
Lorsqu’elle a découvert le blog d’échange de livres Bookmates, Maryline Panis a donc immédiatement contacté son auteur pour lui demander des conseils et reprendre son principe.
Bookmates n’a duré que 6 mois environ, victime de son succès. Joëlle, son administratrice n’avait plus le temps de gérer tous les dons de livres qu’on lui signalait.
Cela ne dissuade en rien Marylin Panis qui n’en n’est qu’à ses débuts. Personne n’a encore acquis d’ouvrage grâce à “Des bouquinistes à New York”. «Cela commence très doucement » explique-t-elle, ajoutant qu’elle était prête à faire évoluer le fonctionnement du blog si le besoin s’en fait sentir.
D’après la “cyber-bouquiniste” il n’y avait pas vraiment d’abus sur Bookmates « Les gens qui donnaient un livre réussissaient à récupérer d’autres livres ». Elle reconnaît toutefois qu’il peut être difficile de se séparer de ses livres gratuitement. “J’ai quelques livres à la maison, mais j’ai vraiment un peu de mal à les donner”.
Maryline Panis envisage donc de proposer aussi des prêts, ce qui pourrait en plus favoriser les rencontres entre lecteurs. Bien plus qu’un livre en somme.
Le "come back" de Bruel
Vous avez vécu à New York à la fin des années 1970, qu’est-ce que ça vous fait d’y retourner ?
J’y ai passé un an et demi en 1979. C’était un moment très important
pour moi. New York avait encore 15 ans d’avance. A la radio, il y avait toutes ces stations sur la FM alors qu’on n’avait pas encore ça en France. Le dollar était à quatre francs. C’était une ville de folie, il n’y avait pas encore de problèmes de sida, c’était un autre monde… Je me sentais à un carrefour culturel. J’avais l’impression que tout était possible. Il y avait tellement d’énergie que je me disais que je pouvais déplacer des montagnes. Ca m’a donné un peu d’inconscience.
C’était l’époque de Billy Joel, d’Earth Wing and Fire, les débuts de mouvements musicaux importants. Je faisais beaucoup les clubs de jazz, j’allais surtout au Village Vanguard, un peu au Blue Note…
New York, c’est aussi une ville que je connais pour y avoir enregistré toute une partie de mon album « alors regarde » de 1990 et de celui de 1994. J’ai retrouvé les ondes de New York, c’était chouette. J’ai pu enregistrer dans des studios exceptionnels.
En plus, je connais le Beacon Theatre où je vais jouer le 14 juin, j’y ai vu des concerts, dans les années 1980, je ne sais plus de quel groupe mais j’en garde le souvenir d’un endroit très chouette. Alors là, j’ai l’impression de boucler la boucle.
C’est important pour vous cette tournée aux Etats-Unis ?
C’est toujours très agréable d’aller faire des concerts à l’étranger. Evidemment, je n’envisage pas une carrière américaine. Mais c’est un passage. Cette fois, il y aura 90 % de Français dans la salle. La prochaine fois, il y aura plus d’Américains… Et puis c’est amusant de faire un t-shirt de tournée américaine. En plus, la tournée que je fais en ce moment est extraordinaire, je la vis comme ma plus belle tournée. C’est un moment très fort. Alors les Etats-Unis, c’est la cerise sur le gâteau.
Vous êtes aussi champion de poker. Est-ce que vous allez profiter de votre concert à Los Angeles pour aller jouer à Las Vegas ?
Non, je n’aurai pas le temps. Maintenant, les tournois de poker se font sur deux ou trois jours. Mais j’irai après. Je rentre en France et je reviendrai après à Las Vegas le 25 juin pour le poker. Et là, ce seront mes vacances.
Les dates de la tournée
San Francisco, le 4 juin: Nob Hill Masonic Center, 1111 California street.
Los Angeles, le 6 juin: Wilshire Theater Beverly Hills, 8440 Wilshire Bd.
Miami, la 12 juin: James Knight Center for the performing arts, 400 se 2nd av.
New York, le 14 juin: Beacon Theater, 2124 Broadway.
Washington, le 15 juin: Maison Française.
Reservations
Le Mass MoCA, l'art contemporain pour les enfants
Situé dans la ville de North Adams à environ 3h30mn de Manhattan, le MASS MoCA — Massachusetts Museum of Contemporary Art — est, depuis son ouverture en 1999, une des destinations des plus primées aux US pour les amateurs d’art contemporain.
Installé dans les locaux d’une usine désaffectée du XIX siècle, le MASS MoCA comprend plusieurs galeries dont la principale, Building 5, est aussi grande qu’un terrain de football américain. De nombreux artistes y ont exposé de Ann Hamilton à Tim Hawkison ou Cai Guo Qiang.
Un des grands avantages de cet espace gigantesque, c’est que les enfants peuvent s’y promener à l’aise. Et pendant que papa et maman apprécient l’art, les petiots peuvent s’amuser en regardant des installation telles Tree Logic — « des arbres à l’envers » — de l’artiste Natalie Jeremijenko actuellement à l’entrée du musée.
Ou encore mieux, après s’être promenés dans le musée, les artistes en herbe, influencés par ce qu’ils ont vu, peuvent à leur tour créer leurs propres ouvres d’art au Kidspace, un espace construit spécifiquement pour encourager les enfants à s’exprimer à travers l’art.
Tout au long de l’année, le musée offre des spectacles spéciaux, y compris des activités pour les enfants. Le 16 juin à 11h, par exemple, pendant le spectacle Gustafer Yellowgold présenté par Morgan Taylor, les enfants pourront s’émerveiller à regarder l’histoire de petits personnages venus sur terre s’animer au rythmes des chansons composées par Taylor.
Le 21 Juin à 11h, lors du festival musical Bang on a Can, qui réunit tous les ans des musiciens de renommée internationale, les enfants pourront eux aussi s’exprimer a travers la musique lors de l’atelier Kids Can Too.
Pour les amateurs d’art classique, le Clark Art Institute, à quelques kilomètres du MASS MoCA, à Williamstown, offre une petite mais belle collection d’impressionnistes Français. Mais la, les enfants devront se contenter de contempler l’art car ils ne pourront courir dans les locaux.
Mais puisque ces deux musées sont situés au cœur des Berkshires, pourquoi ne pas se promener le matin et apprécier — tout en fatiguant les petites créatures– la nature avant d’attaquer un après midi culturel ! La beauté de cette région vallonnée à inspiré un grand nombre d’écrivains Américains y compris Daniel Hawthorne, Herman Melville et Henri David Thoreau.
Il y a plusieurs hôtels à North Adams, mais Porches (www.porches.com) demeure le plus prisé. Ancienne demeure des ouvriers de l’usine qui abrite aujourd’hui le MASS MoCA, ce Bed & Breakfast offre 50 chambres complètement rénovées fusionnant décoration chic et contemporaine. Les enfants y sont très bien reçus et adorent plonger dans la piscine.
MASS MoCA (www.massmoca.org), 87 Marshall Street, North Adams, Massachusetts. Tel: 413-662-2111
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 11h à 17h jusqu’au 29 juin ; A partir du 30 juin jusqu’au 4 septembre, le musée est ouvert tous les jours de 10h à18h.
En été le Kidspace est ouvert tous les jours de midi à 16 heures.
Entrée :
$10 par adulte
$8 étudiants
$4 pour les enfants de 6 à 16 ans
Clark Art Institute (www.clarkart.edu), 225 South Street, Williamstown, Massachusetts. Tel: 413-458-2303
Le musée est ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 17h. L’entrée est libre du 1er novembre au 31 mai. A partir du 1er juin l’entrée coûte $12.50.
Une Française fait sourire New York
Après avoir projeté l’image du Christ de Rio sur la façade de la Cathédrale Notre Dame à Paris en 2005, l’artiste française Agnès Winter dévoile cette semaine à New York son dernier travail: un Monument au Sourire, “message de joie, d’espoir et de paix et hymne à l’amitié entre les peuples”. A partir du 31 mai et jusqu’au 9 juin, cette mosaïque géante de 300 photos de visages souriants du melting-pot new-yorkais, sera projetée tous les soirs de 21 heures à minuit sur les 50 premiers étages du Rockefeller Center, gratte-ciel mythique au cœur de Manhattan. Le joaillier français Cartier finance le Monument au sourire dans le cadre de leur international Love Day , le 8 juin, jour où 10% des ventes de la collection de bijoux Love seront reversées à des œuvres de charité. Interview.
D’où vient l’idée d’un monument au sourire?
En 2004, j’ai passé quelques mois à New York au retour d’un voyage au Brésil. J’adore cette ville pour sa diversité et les longues promenades à pied que l’on peut y faire. J’ai commencé à prendre des photos des gens dans la rue, en leur demandant simplement de sourire pour moi. Pratiquement tout le monde a accepté. Beaucoup m’ont dit oui avec bonheur, en éclatant de rire. Il y a à New York une grande gentillesse, une générosité de cœur, un optimisme. Les gens sont heureux, heureux, vraiment. L’idée d’en faire une œuvre est venue plus tard.
Vous avez le soutien de Cartier et du groupe Tishman Spyer, le propriétaire du Rockefeller Center. C’est un exploit…
C’est une très belle histoire en effet. Le co-fondateur du groupe, Jerry Speyer, qui est également Vice-President du Musée d’Art Moderne (MOMA) et un grand collectionneur d’art moderne, m’a répondu positivement tout de suite après avoir reçu mon dossier. Mais il me fallait un sponsor. Après six mois de recherches, j’ai rencontré Frédéric de Narp, Président de Cartier Amérique du Nord. Ce fut une extraordinaire rencontre. Frédéric de Narp s’est tout de suite retrouvé dans le message de joie, d’amour et de paix du projet, qui sont aussi les valeurs promues par Cartier, et a décidé de le présenter comme un cadeau a la ville de New York, préfigurant le Love Day.
En pensant au Monument au sourire, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec le 11 septembre…
Je pense qu’il est trop facile de faire ce parallèle. Bien sûr, le Monument au sourire est lié à une histoire que j’ai vécue ici, à ma vie et au 11 septembre. Il n’y a pas un endroit au monde qui n’ait pas été marqué par le 11 septembre. Mais il y a d’autres moments politiques du monde, comme la chute du mur de Berlin par exemple, qui sont aussi très forts. Ce sont des moments où une conscience politique mondiale s’éveille, dans le sens le plus beau du terme, celui de la vie citoyenne d’une planète. Selon moi, le sourire est universel, c’est pour cela qu’il m’intéresse. J’ai toujours été fascinée par le fait que La Joconde de Leonard de Vinci le soit le tableau le plus vu du monde. C’est à cause de son sourire. Quelque part, en travaillant sur le sourire, je touche à des fondements qui sont universaux, à un enthousiasme qui nous dépasse. Tout le monde a besoin de sourire…
Y-a-t-il une dimension spirituelle au projet ?
Le Monument au sourire s’inscrit dans la continuité de mon travail au Brésil où j’avais illuminé en bleu le Christ du Corcovado de Rio pour la paix dans le monde en 2003, et la projection de cette image sur la façade de Notre Dame à Paris en 2005. Dans tous mes projets, je veux faire passer un message de paix et d’amour. La dimension spirituelle du monde, indépendamment des fois ou des croyances, est en effet essentielle pour moi. Je veux également montrer qu’il est possible de faire des choses gratuitement, de s’enthousiasmer, de s’investir au niveau humain autour d’une idée comme celle-là.
N’avez-vous pas peur que le Monument au sourire soit détourné en outil de marketing par Cartier ?
Non. Tous les projets artistiques qui sont présentés au Rockefeller ont des sponsors. J’ai trouvé avec Cartier un investissement, un soutien, et une réelle communauté de valeurs.
Internet côté jardin
Nul besoin d’être abonné auprès d’un quelconque fournisseur d’accès, quelques minutes de configuration de son ordinateur portable suffisent. Le tout est de trouver l’endroit stratégique.
Dans Central Park, on peut surfer sans peine sur Internet à condition
d’être sur la pelouse du « Sheep Meadown», au sud de la “great lawn”, aux alentours de la “Summer stage”, du “Delacorte Theater” ou encore au sud du « Woolman Rink ». Les internautes trouveront aussi leur bonheur à proximité du zoo, au Dana Discovery Center tout au nord du parc ou enfin au niveau de la 59ème rue à « Merchant’s Gate ».
Central Park n’a pas l’apanage de l’accès internet. Il est également possible de consulter ses mails sous les arbres de Bryant Park, Van Cortlandt Park, Madison square, Union square et Washington square.
Dontown, on s’assoit pour surfer sur la toile dans le Bowling Green Park, le City Hall Park et le Wall Street Park près de Trinity Church. Bénéficiez d’internet en toute liberté face à Miss Liberty à Battery Park ou devant le mémorial de la guerre du Vietnam à Vietnam veterans plaza, deux blocs du quais d’embarquement pour le ferry de Staten Island.
Toujours dans le financial district, vous pourrez vous connecter que vous soyez sur un banc ou en terrasse à Stone Street, petite rue à deux blocs au Sud Est du New York Stock Exchange.
De l’autre côté de l’East River vous pourrez jouir d’une vue sans pareil sur Manhattan et d’une connexion à Brooklyn Bridge Park. Il ne s’agit pas du seul accès Wifi du quartier puisque l’on capte aussi le réseau à Prospect Park aux alentours de la Pic Nic house et de la boat house. Queens aussi peut se targuer d’une connexion Wi-fi gratuit à Flushing Meadows Corona Park.
Si vous préférez les ambiances de jardin d’hiver, vous serez sans doute tenté de consulter les pages des sites d’agence de voyage sous les palmiers du Winter Garden au World Financial Center. Vous pourrez également disposer d’internet dans un centre commercial à South Street Port.
Pour plus d’informations:
– Park Wi-fi
– Downtown Alliance
Kouchner et Cannes en VO
La France a un nouveau gouvernement. Avec, en vedette américaine, Bernard Kouchner. La presse américaine ne manque pas de rappeler que le nouveau ministre des affaires étrangères a été un des rares à soutenir l’entrée en guerre contre l’Irak en 2003. Le très conservateur New York Sun explique à ses lecteurs on a échappé au pire, puisque Nicolas Sarkozy avait envisagé de ramener Hubert Védrine au Quay d’Orsay. La nomination de Bernard Kouchner, écrit encore le Sun, c’est l’espoir que « Paris va préférer la coordination à la friction avec Washington ».
Le Los Angeles Times, lui, ne s’attend pas à ce que la nomination de Bernard Kouchner change fondamentalement la relation franco-américaine, prévoyant que Nicolas Sarkozy se charge des relations avec les Etats-Unis et laisse Kouchner s’occuper de l’ Afrique, de l’Asie et des questions humanitaires.
« Contrairement à la traditionnelle politique française gaulliste qui consiste à évaluer les crises par le prisme des intérêts nationaux français, M. Kouchner voit les choses avec une perspective humanitaire » et défend « l’interventionnisme humanitaire », écrit le New York Times. Kouchner a aussi un solide ego, explique le quotidien se souvenant que dans une interview de 2004, quand on lui avait demandé si quelqu’un pouvait battre Sarkozy, Kouchner avait répondu « moi, je crois » avant de préciser « je ne suis pas arrogant au point de dire ça sérieusement, mais je suis plus populaire qu’il ne l’est ».
Sur beaucoup de points, Kouchner est « l’opposé politique de son nouveau patron, le président Nicolas Sarkozy » : ils sont aux antipodes sur l’échiquier politique (gauche-droite), sur le soutien à la guerre en Irak (pour-contre), sur l’entrée de la Turquie (pour-contre) dans l’Europe, et sur le maintien des troupes françaises en Afghanistan (pour-contre).
Ils ont aussi des points communs. Les deux hommes sont «impatients», «décapants», et «habiles avec les médias».
Le New York Times procède au même jeu des sept erreurs en comparant le président et le premier ministre. Sarkozy et Fillon ont la cinquantaine, étudié le droit et les sciences politiques au lieu d’être allés à l’ENA et font du jogging ensemble. Mais « le président est réputé pour son énergie et son style carré, et cherche l’attention des média à chaque mouvement. M. Fillon est calme et préfère faire profil bas ».
Un tour à Cannes. L’anglais a été la langue de cinq des sept dernières palmes d’or du Festival, écrit le New York Times (avant l’attribution de la dernière dimanche), la marque d’une sélection cosmopolite plus que de l’influence d’Hollywood.
Mais le Los Angeles Times relève, lui, une nouvelle stratégie des studios américains consistant à investir localement. Exemple : le film « Après lui » de Gaël Morel avec Catherine Deneuve. Les Américains ne risquent pas de le voir en masse : « le studio (Fox Searchlight) l’a tourné en français pour les Français ». C’est une nouvelle manière de s’attaquer aux marchés étrangers alors que jusqu’à présent « le gros du mouvement de globalisation d’Hollywood consistait, pour les studios américains, à embaucher des réalisateurs étrangers chargés de faire des films en anglais, ou des productions américaines tournées au Maroc, en Hongrie, en Roumanie – ou dans n’importe quel endroit où l’histoire puisse fonctionner et la main d’œuvre soit bon marché ». Or, « comme après un régime trop radical, l’appétit étranger pour les productions américaines diminue », Par exemple, les films français ont représenté 46 % des entrées en salles en France l’an dernier, contre 35 % un an plus tôt. D’où l’idée des studios américains de répondre aux envies de production locale.
Bernard Kouchner, lui, s’exporte en anglais. Comme on l’apprend dans son portrait du New York Times, où on apprend que « sa passion et sa confiance quand il parle anglais l’aident à rattraper ses erreurs charmantes mais parfois accablantes ».