Jadis négligés des services fiscaux français déjà bien occupés, les expatriés reviennent sur les écrans radar de Bercy, se félicite Hélène Charvériat de l’Union des Français de l’étranger. «Lorsque Nicolas Sarkozy était ministre des Finances, nous avons obtenu que des réunions soient tenues périodiquement avec Bercy pour discuter de la fiscalité des Français vivant à l’étranger.» Ces rencontres rassemblent le ministre et son cabinet, et des sénateurs des Français de l’étranger et des membres de l’Union des Français de l’étranger.
La première de ces réunions s’est déroulée en novembre 2004 et depuis il y en a une tous les semestres. Après le départ de Sarkozy du ministère des Finances, le ministre délégué au budget Jean-François Copé a pris le relais. «C’est notamment grâce à ces rencontres que nous avons obtenu que la plus-value réalisée après la vente d’une résidence principale soit exonérée d’impôts même après le départ à l’étranger», poursuit Hélène Charvériat.
Une entente sur ce dossier n’allait pas de soi tant la question est complexe. Toute décision touchant les biens immobiliers des Français non-résidents aurait aussi des répercutions sur l’ensemble des propriétaires qui n’habitent pas la France. L’enjeu était «un véritable serpent de mer» selon Hélène Charvériat. Chaque côté de la table a dû s’ouvrir aux réalités confrontées par chacun, une prise de conscience dont se félicite Hélène Charvériat.
Bercy tend une oreille attentive aux expatriés
La carte de sécurité sociale
La Social Security est, aux Etats-Unis, le système de retraite publique. Mais le Social Security Number est bien plus que cela. Impossible de trouver un emploi (légal) sans les neuf chiffres magiques. Et son utilité va bien au-delà. Il est devenu de facto un numéro national d’identification, utilisé par les administrations (pour payer ses impôts,
passer le permis de conduire) mais aussi par beaucoup d’organisations privées (pour ouvrir un compte en banque, prendre un abonnement de téléphone portable)… Si vous ne travaillez pas pour un employeur américain, le SSN n’est théoriquement pas obligatoire, mais ne pas l’avoir complique singulièrement la vie et multiplie les tracasseries administratives.
L’obtenir: il faut se rendre dans un bureau de la sécurité sociale proche de votre domicile. C’est gratuit. Documents à présenter:
-*Formulaire SS-5 (à remplir sur place ou à télécharger préalablement sur le site de la SSA.
-*passeport avec le visa ET le formulaire I-94, la petite carte blanche que l’officier a agrafée dans le passeport à votre entrée sur le territoire.
Si votre visa vous permet de travailler aux Etats-Unis, pas de problème, ces documents devraient suffire à l’obtention de la carte, qui arrive par courrier à votre domicile quelques semaines après le dépôt de la demande. Ces visas sont: E-1, E-2 (investisseurs); F-1 (étudiants; attention, le seul fait d’être inscrit dans une université ne donne pas droit au SSN. Il faut en outre, comme le visa l’y autorise, avoir décroché un job “on campus” et présenter une lettre de l’université le précisant); H-1B, H-1C, H-2A, H-2B, H-3 (travailleurs temporaires); I (journalistes); J-1, J-2 (échanges étudiants, dans ce cas montrer également le formulaire DS-2019, Certificate of Eligibility for Exchange Visitor Status); K-1 (fiancé(e) d’un(e) citoyen(ne) américain(e)); L-1 (transfert à l’intérieur d’une compagnie); M-1 (stagiaires); O-1, O-2: (scientifiques, artistes, sportifs de haut niveau); P-1, P-2, P-3 (artistes ou sportifs dans le cadre d’un échange; Q-1, Q-2 (échange culturel); R-1 (religieux).
En revanche, si votre visa ne vous permet pas de travailler aux Etats-Unis, la tâche est plus ardue. La SSA délivrait autrefois des cartes avec la mention “Not authorized to work”, mais, en raison des législations post-11 septembre, elles ne sont plus données qu’au compte goutte. Toutes les administrations, et les organismes privés, sont désormais tenus d’offrir une alternative aux étrangers légalement sur le territoire qui n’ont pas de N° de sécurité sociale. La SSA ne délivre désormais de N° aux personnes qui ne peuvent travailler que lorsque ce N° est exigé pour toucher des droits d’un Etat ou de l’Etat fédéral.
Dans les faits beaucoup de services (par exemple pour le permis de conduire) demandent une lettre de refus (denial letter) de SSN provenant de la social security administration. Donc, il vous faudra tout de même faire la demande, tout en sachant à l’avance que vous n’aurez pas la petite carte en carton!
Pour les permanent resident (titulaires de la carte verte, il existe une procédure spéciale qui permet de demander la carte de sécurité sociale en même temps que le visa. Il suffit de cocher une case dans le formulaire de demande de visa.
VOIR: informations complémentaires sur le site de la SSA
Lire en français à New York
Les lecteurs expatriés peuvent trouver des livres en français dans les nombreuses bibliothèques électroniques qui existent sur Internet, comme celle de la Bibliothèque Nationale de France. Mais ceux qui restent attachés à la lecture sur papier trouveront également leur bonheur à New York.
Le French Institute-Alliance Française (http://www.fiaf.org/) se vante de posséder la plus importante collection d’ouvrages en français des Etats-Unis. Et pour cause, elle est composée de 40 000 livres et 3000 films. L’Alliance est également abonnée à la plupart des journaux et magazines français.
Plusieurs tables sont prévues pour la consultation gratuite sur place. L’endroit est agréable, mais… il n’y a pas une seule fenêtre, on se sent donc parfois enfermé.
Pour pouvoir emprunter le matériel il faut être abonné. Les prix de l’abonnement annuel oscillent entre 140 et 70 dollars, selon qu’on s’inscrive en famille ou seul et que l’on ait droit ou pas à des réductions (étudiants ou personnes de plus de 65 ans).
La New York Public Library (NYPL) possède un rayon en français estimé à plus de 15 000 ouvrages, quelques DVDs et une dizaine de magazines. Le gros de la collection est concentré dans la Donnel Branch qui se trouve dans la 43ème rue, juste en face du Musée d’Art Moderne. Cependant, les livres peuvent circuler, à la demande des lecteurs, entre les 80 succursales que la bibliothèque possède dans tout New York.
Tout le matériel qui se trouve à la Donnel Branch -à l’exception du dernier numéro des magazines- peut être emprunté gratuitement. Pour cela, il est nécessaire d’acquérir au préalable une carte de bibliothèque à laquelle tout habitant de New York a droit. Il suffit de se munir d’une pièce d’identité et d’une lettre –par exemple de votre banque- envoyée à votre adresse à New York. La carte est faite en quelques minutes sur place.
La NYPL a deux catalogues disponibles en ligne, l’un consacré au matériel pouvant être emprunté et l’autre au matériel dit « de recherche ». Pour réduire les recherches au matériel en français, il suffit de choisir l’option « expanded research » (recherche avancée). Si le livre qui vous intéresse est un livre consacré à la « recherche », cela veut dire qu’il ne peut être consulté que dans la succursale où il se trouve.
Les grandes universités comme Columbia ou NYU possèdent un certain nombre d’ouvrages en français sur des thèmes précis de recherche. Cela dit, si vous n’êtes pas étudiant dans ces universités, ce n’est que moyennement intéressant puisque les frais de consultation s’élèvent à 175 dollars par an, et à 675 si on souhaite emprunter les ouvrages.
New York Public Library
Donnell Library Center
20 West 53rd Street
New York, NY 10019-6185
Tél : 212.621.0618
Comment y aller ?
French Institute Alliance Française
The Haskell Library
2nd Floor – 22 East 60th Street
New York, NY 10022
Circulation: 646 388 6655 | Reference: 646 388 6656
Email: [email protected]
Comment y aller ?
Internet cafés version NY
Non, ne cherchez pas un Internet-café dans cette ville… A New York, pour se connecter au web, il faut trouver un café qui prête son réseau Internet. Ici, fini les petites salles remplies d’ordinateur et de connexions tombantes, les new-yorkais ont chacun leur laptop et le trimballent de bar en bar.
Grandes chaînes ou petits bistrots, beaucoup ont saisi le filon et n’hésitent pas à offrir une connexion WIFI à leurs clients. Généralement, l’accès est illimité, même si vous ne consommez qu’un espresso. Les cafetiers sont très sympas et aucun serveur ne viendra vous déloger de force !
Voicie quelques adresses (vous en trouverez sûrement beaucoup d’autres) :
Cosí
Non seulement le groupe Cosí propose de savoureux sandwichs et salades, mais en plus, ils offrent une bonne connexion Internet. Il suffit de s’inscrire sur place au réseau gratuit ‘Surf and Sip’ pour y avoir accès.
Environ seize restaurants à New York,
LISTE.
www.getcosi.com
Starbucks
La plus connue des chaînes de cafés aux Etats-Unis. A New York, il y en a à tous les coins de rue (voire deux qui se font face !), mais attention, l’accès à Internet est payant : il faut ouvrir un compte auprès de T-mobile pour y accéder.
www.starbucks.com
DT-UT
Difficile de partir du Downtown Uptown Café Lounge une fois qu’on s’est enfoncé dans l’un des fauteuils à l’ancienne qui décorent l’endroit… Un livre ou un ordinateur sur les genoux, entourés d’une douce odeur de café, les clients ont l’air de prendre le temps de vivre. Une très bonne adresse, très chaleureuse.
1626 2ème Avenue PLAN
212-327-1327
et : 41 Avenue B PLAN
212-477-1021
www.dtut.com
Esperanto Cafe
Des petites tables rondes devant la fenêtre, une banquette en bois et quelques vieux canapés défoncés à l’arrière : l’Esperanto Cafe est un bistrot sympa. Il sert des salades, des sandwichs et des desserts alléchants, mais il est surtout ouvert 24h/24, tous les jours de l’année. La connexion Internet n’est pas toujours fiable, mais vu la demi-douzaine d’ordinateurs connectés… généralement, ça marche !
114 MacDougal Street, PLAN
212-475-5000
www.esperantocafe.com
Bryant Park et la Bibliothèque Publique de NY
La New York Public Library (NYPL) est un bâtiment à voir absolument pour ses galeries, ses salles et l’ampleur de son catalogue (Cf : Lire en français à New York). Mais elle possède aussi une salle avec accès libre à Internet, au rez-de-chaussée.
Mais si le temps le permet, profitez plutôt de Bryant Park. Cette jolie place située juste derrière la bibliothèque est aussi couverte par un réseau sans-fil.
NYPL et Bryant Park,
5ème Avenue et 42ème rue PLAN
www.nypl.org
VOS BONNES ADRESSES: ajoutes-les librement en postant un commentaire ci-dessous.
Ici New York, les Français parlent aux Français
La voix sur IP
Voice-over Internet protocol, c’est la formule magique qui vous permettra de réduire considérablement votre facture de téléphone. Plutôt que de passer par le réseau téléphonique classique, votre appel passe par une connexion internet haut-débit.
Avec un forfait adéquat, non seulement vous pouvez bénéficier du téléphone illimité dans tous les Etats-Unis mais encore vous pouvez joindre la France sans coût supplémentaire.
Le forfait Unlimited Plan de la compagnie Vonage permet ainsi d’appeler en France et aux Etats-Unis de façon illimitée pour 25 dollars par mois. Lingo offre la même chose sous le nom de Chatter Box mais pour un prix sensiblement supérieur : 32 dollars. Attention toutefois, dans les deux cas les appels passés depuis les Etats-Unis sur les téléphones portables en France ne sont pas gratuits.
Les grandes compagnies de téléphones américaines tels AT&T ou Verizon proposent elles aussi leurs propres forfait de téléphone avec la voix sur IP, mais les appels passés depuis les Etats-Unis vers la France restent facturés, bien qu’à moindre coût.
Si vous disposez bien d’une connexion internet haut-débit, il suffit d’acquérir un adaptateur pour relier votre téléphone normal à Internet. Vonage comme Lingo le fournissent lors de la suscription.
Avec Vonage ou Lingo, il est possible de garder son numéro de téléphone normal même si vous optez pour une formule de voix sur IP et changez de compagnie grâce à l’option dite de « portabilité ».
Facturation à la carte
Si vous ne disposez pas de connexion Internet haut-débit ou ne souhaitez pas souscrire à un forfait, vous préférerez peut-être être facturé à la carte. La compagnie de téléphone 3U Télécom permet d’appeler en France pour 0,48 dollars la minute sans abonnement et facture à la seconde.
Depuis son ordinateur
Pour les personnes les plus mobiles qui n’ont pas de téléphone fixe, il est également possible d’appeler vers l’étranger depuis son ordinateur. Les programmes Skype ou MSN permettent ainsi de parler au téléphone gratuitement quelque soit le lieu ou se trouve son interlocuteur à condition qu’il ait le même programme et soit connecté à Internet au moment de votre appel.
Skype et MSN sont téléchargeables gratuitement, un micro suffit ensuite pour passer votre appel et pourvu que vous ayez une webcam vous pourrez également voir votre correspondant.
Skype permet aussi d’appeler depuis son ordinateur à des prix intéressants : 0,021$ la minute vers les téléphones fixes ; 0, 203$ la minute vers les téléphones portables.
La qualité du son est assez décevante cependant et les coupures ne sont pas rares.
Les quartiers les plus chers de New York
Le classement a au moins un avantage : remettre en cause les clichés. Non, l’Upper east side n’est pas (n’est plus), le quartier le plus cher de New York. Certes, si vous cherchez un triplex avec salle de bal et terrasse à 360° pour 40 millions de dollars, c’est du côté de la Cinquième avenue qu’il vous faudra aller. Mais, en moyenne, ces contreforts de Central Park sont écrasés par des rues où pas un milliardaire n’aurait envoyé son dog walker il y a seulement quinze ans. En bref, l’Uptown n’a pas baissé, mais Downtown s’est envolé. Les riches ne sont plus ce qu’ils étaient.
Chaque année, Forbes fait un classement des « ZIP codes les plus chers » des Etats-Unis, basé sur le prix médian des ventes de logements. Le classement n’a qu’une valeur limitée : les ZIP codes (codes postaux) ne recouvrent qu’imparfaitement les quartiers. Ils sont en outre très différents les uns des autres. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les zones urbaines denses (comme New York City) sont dépassées dans ce classement par des suburbs ou des destinations de vacances chics. Aussi luxueux soit-il, un quartier urbain recèle toujours sa part de diversité, de petits appartements qui font baisser la moyenne, tandis que rien ne vient perturber l’homogénéité des mansions d’une banlieue chic. Et voilà comment Sagaponack, dans les Hamptons, se retrouve le ZIP code le plus cher des Etats-Unis (prix médian : 2,8 millions de dollars selon les chiffres 2005, derniers disponibles), suivie par une série d’adresses californiennes ou des environs de New York, toutes aussi huppées.
Mais malgré ses défauts, le classement permet de comparer au sein de la ville et d’établir une hiérarchie d’où Tribeca sort triomphant. Dans le classement de Manhattan (réalisé par la société MillerSamuel, le palmarès établi à partir du prix moyen couronne Tribeca (ZIP codes 10007 et 10003), avec un prix moyen de 2,2 millions de dollars pour le premier, devant Soho (10014). Et le vénérable Upper East Side (10028) n’est que 8ème dans la ville (soit quelque part au-delà du 200ème rang nationalement). A vous dégoûter de Park Avenue.
VOIR LE CLASSEMENT DE MANHATTAN
VOIR LE CLASSEMENT DE NEW YORK STATE
Tableau des ZIP codes les plus chers de l'Etat de New York
Classement par prix médian de vente des appartements pour 2005 dans l’Etat de New York. Source: Forbes Magazine.
|Rang national | ZIP Code | Quartier ou commune | 2005 Median Sale Price ($) |
|1 | 11962 | Sagaponack (Hamptons) | 2,787,500 |
|6 | 11976 | Water Mill (Hamptons) | 2,150,000 |
|11 | 11765 | Mill Neck (LI) | 1,900,000 |
|12 | 10013 | Tribeca (Manhattan) | 1,875,000 |
|13 | 10577 | Purchase (Westchester) | 1,850,000 |
|16 | 11568 | Old Westbury (LI) | 1,785,000 |
|19 | 10007 | Tribeca/Financial district (Manhattan) | 1,675,000 |
|25 | 11932 | Bridgehampton (Hampt.) | 1,568,750 |
|27 | 11965 | Shelter Island (Hampt.) | 1,510,000 |
|31 | 10012 | Soho (Manhattan) | 1,450,000 |
Cf art. Les quartiers les plus chers de New York
Cf Tableau des quartiers les plus chers de Manhattan
Trouver la bonne colocation
D’abord la bonne nouvelle: le taux de rotation est élevé, appartements ou chambres vides ne manquent donc pas à New York. Vous pourrez donc visiter beaucoup. On vous le recommande: les appartements ne sont pas seulement chers à New York. Ils sont aussi de qualité très inégales, les chambres souvent minuscules. Il n’est pas rare de se voir proposer à Manhattan un chambre sans fenêtre pour 1 000 dollars par mois…
On peut chercher depuis la France avant le départ ou attendre son arrivée. La seconde solution est préférable car elle peut éviter les mauvaises surprises à l’arrivée, particulièrement dans le cadre d’une colocation. Le plus simple est d’avoir un logement provisoire pour son arrivée : le canapé d’un ami, une auberge de jeunesse ou un hôtel pas cher.
Une fois sur place, l’un des outils préférés de New-Yorkais est le site de Craigslist. Vous y trouverez des annonces en nombre. Tous les tarifs, tous les quartiers sont présents. Certaines annonces proviennent directement des propriétaires, d’autres sont postées en ligne par des agences.
Après c’est à vous de vous armer d’une carte et de patience. Il faut repérer les quartiers et être prêt à parcourir la ville plusieurs fois dans la journée. Les temps de réflexion sont courts. Il faut donc se décider rapidement. Certains choisissent de ne rester qu’un mois dans un appartement pour ensuite essayer de trouver un endroit plus à leur goût.
Il existe aussi un grand nombre de sites qui proposent de vous aider à trouver des colocataires. Le plus connu, Roommate Finder vous promet pour 300$ de trouver la colocation idéale. Cela peut paraître cher mais c’est moins que ce que vous demandera un agent immobilier.
Si vous préférez vivre avec d’autres Français, allez sur les forums des Français de New York tels qu’Entre New York ou Voilà New York
où vous aurez l’opportunité de trouver des contacts.
Si vous êtes étudiant, vérifiez avec votre école, il y a souvent des résidences à des prix abordables. C’est une solution pratique car il n’y a pas de recherche et l’accès à l’école est d’ordinaire assez simple. Attention, les chambres sont en général très petites. Ne vous attendez pas à 25 m2, mais plutôt à 10. D’autres organismes non affiliés aux écoles proposent des chambres pour les étudiants et les stagiaires. Cela peut être une solution intéressante si vous n’êtes pas trop exigeants. C’est également l’opportunité de rencontrer d’autres étudiants. L’avantage est qu’il n’y a pas de vérification de crédit et pas ou peu de frais. En revanche, les dates sont peu flexibles et il faut habituellement payer d’avance pour toute la durée du séjour.
Il existe aussi plusieurs agences qui peuvent trouver l’appartement dont vous rêvez. Les plus connues sont
Ny Habitat et Urban Living. Urban Living est appréciée des nouveaux venus car leurs agents parlent systématiquement deux langues. Vous pouvez donc demander quelqu’un qui parle français. Cela facilite les démarches pour ceux dont l’anglais n’est pas excellent. Il n’est pas possible de vous donner une référence car les expériences de chacun varient. Dans tous les cas, il vous faudra payer les frais d’agences qui sont incontournables mais parfois négociables.
Bonne recherche.
LES ADRESSES
L’incontournable
Craig’s List
Colocation
Original Roommate finder
Roommate access
Easy Roommate
Forums francophones
Entre New York
Voilà New York
Agences
Ny Habitat
Urban Living
Residences pour étudiants
International House
Educational Housing Services
DeHirsch Residence
Les Auberges de jeunesse new-yorkaises
Le conseil de French Morning:
Jazz on the Park Hostel: A deux pas de Central Park. Dortoirs de 2 à 12 lits avec casiers de sécurité. Chambres privées avec lits
superposés. Salle commune avec grand écran de télé. Salle au sous sol avec billard et piano. Ambiance amicale et routarde. Barbecue organisé sur la terrasse de l’AJ. Nous vous recommandons cette adresse pour l’avoir testée durant une semaine! Attention, leur site Internet à parfois quelques ratés pour les réservations. Mieux vaut appeler.
Lit à partir de 27 dollars
36 W 106 Street, tel:1-212-932-1600, www.jazzonthepark.com
Dans East Village :
Bowery’s Whitehouse Hotel : 4 étages et 200 chambres pour cette AJ située en plein coeur de Manhattan. Les chambres sont séparées par des cloisons en bois. Les sanitaires sont communs à chaque étage. La réception est ouverte 24h/24. Les draps et serviettes sont fournis. En gros, c’est une AJ très rudimentaire mais correcte.
Lit à partir de 25 dollars
340 Bowery, tel: 1-212-477-3150. www.whitehousehotelofny.com
Dans Chelsea :
Chelsea Center Hostel: Cette AJ existe depuis 1981. Autant dire
que c’est du sérieux. Une vingtaine de lits sont répartis dans deux grands dortoirs, mais il y a aussi des chambres privées disponibles. Accueil chaleureux de la propriétaire qui parle français. Petit déjeuner gratuit.
Lit à partir de 35 dollars
313 W 29 Street, tel : 1-212-643-0214, www.chelseacenterhostel.com
Dans Theater District :
Big Apple Hostel: AJ proposant des dortoirs de 4 personnes .
Il y a aussi des chambres individuelles avec TV qui ressemblent à de véritable chambre d’hôtel. Salle commune pour faire la cuisine. Salle de bain avec sèche cheveux. C’est propre et bien tenu.
Lit à partir de 37 dollars
119W 45 Street, tel:1-212-302-2603, www.bigapplehostel.com
Dans Midtown:
Vanderbilt YMCA : Pas vraiment une AJ classique. Dortoirs avec lit superposés ou chambres individuelles avec télé, mais clientèle moins jeune qu’ailleurs. Beaucoup viennent pour le centre sportif qui appartient au YMCA. A savoir :salle de musculation, acquagym, cour de judo…
Compter 85 dollars pour une chambre double.
224 E 47 Street, tel : 1-212-752-0210, www.ymcanyc.org
Dans Upper East Side :
Wanderers inn : Dortoirs et chambres doubles disponibles. Salle commune avec télé et Internet. Salle de bain sur le palier. Le staff est
cool. Des soirées pizzas avec projection de film sont organisées une fois par semaine. Les prix des lits varient suivant la saison. Pour les groupes, possibilité d’avoir des tarifs spéciaux.
Lit à partir de 27 dollars
194 E 94 Street, tel : 1-212-289-8083. Fax : 1-212-289-7307, www.wanderersinn.com
Dans Upper West Side :
International Student Center : C’est la plus ancienne auberge de la ville, mais c’est surtout l’une des moins chères de New York. Il y a 5 dortoirs (dont 3 mixtes) de 8 à 10 lits. Cuisine et petit jardin à disposition des voyageurs. La réception est ouverte de 8h à 23h.
Lit à partir de 25 dollars
38 W 88 Street, tel: 1-212-787-7706, www.nystudentcenter.org
Dans Brooklyn:
YMCA Greenpoint: Chambres épurées mais propres. Accueil convivial. Salle de bain commune. Nombreux sont les habitants du quartier qui s’y retrouvent pour profiter des installations: piscine et sauna. Mais vous aussi vous y aurez droit.
Lit à partir de 80 dollars
99 Meserole Ave, Greenpoint, tel: 1-718-389-3700, [email protected]
Liste des médecins francophones de New York
Généralistes
Dr. Patrick MIZRAHI
920 Park Avenue
New York NY 10028
Tél 212 737-4466
Dr. Albert LEVY
911 Park Avenue
New York NY 10028
Tél 212 288-7193
E-mail: [email protected]
Dr. Sylvie EPELBAUM
30 East 40th Street, Suite 906
New York, NY 10016
Tél 212 448-0007
Pédiatres
Dr. Greg YAPALETER
Dr. Karen LANCRY
715 Park Avenue
New York NY 10021
Tél 212 737-1800
Alain A. LE GUILLOU
Pediatrics and Adolescents
Integrative Medicine
2039 Palmer Avenue, Suite 203
Larchmont, NY 10538
Tel: 914-834-1590
Fax: 914-315-6225
Dentistes
Dr. Ronald E. BIRNBAUM
421 West 57th street
New York, NY 10019
Tél 212 203 3502
E-mail [email protected]
Dr. Frédéric GIAUQUE
57 West 57th Street, Suite 900
New York, NY 10019
Tél 212 751-3368
Dr. Gérard EPELBAUM
30 East 40th Street, Suite 906
New York, NY 10016
Tél 212 889-5966
Dr. Dino BERTINI
Rockfeller Center, 630 5th Avenue, Suites 1853-1854
Tel: 212 399 3466
[email protected]
Orthodontistes
Dr. Olivier NICOLAY
133 E 58th Street, Suite 912
New York, NY 10022
Tél 212 207-8028
O.R.L.
Dr. Jordan Charles STERN
Saint Vincent Hospital
170 West 12th Street
New York, NY 10011
Tél 212 604-2035
Dr. Nicole MOULIN
210 East 47th Street, Suite 1 C
New York, NY 10017
Tél 212 832-0550
Fax 212 439-7755
Portable 917 520-5402
E-mail [email protected]
Obstétrique, Gynécologie
Dr. Fouad SURUR
167 East 67th St
New York, NY 10021
Tél 212 734-1239
Dr. Ronald J. REISS MD
124 East 84th Street
New York, NY 10028
Tél 212 749-3113
Georges Sylvestre, M.D.
Médecine materno-fœtale
525 East 68th Street, Suite J-130
New York, NY 10065
Tél 212 746-7844
Dermatologues
Dr. Jean-Claude BYSTRYN
NYU Medical Center, Department of Dermatology
530 First Avenue
New York, NY 10016
Tél 212 889-3846
E-mail : [email protected]
Dr. Sylvie EPELBAUM
30 East 40th Street, Suite 906
New York, NY 10016
Tél 212 448-0007
Ophtalmologistes
Dr. Joseph F. MELTZER
760 Park Avenue
New York, NY 10021
Tél 212 249-9752
E-mail [email protected]
Gastro-entérologues
Dr. Michel BAYER
969 Park Avenue
New York, NY 10028
Tél 212 517-7300
E-mail: [email protected]
Psychiatres
Dr. Jean-Pierre LINDENMAYER
18 East 77th Street
New York, NY 10021
Tél 212 249-2720
Dr. Richard E. GALLAGHER
32 Oxford Road
White Plains, NY 10605
Tél 914 493-1858
Dr. Gérard SUNNEN
200 East 33rd Street – Apt 26J
New York, NY 10016
Tél 212 679-0679
E-mail: [email protected]
Zev Labins, M.D.
250 West 90th Street, #12J
New York, NY 10024
Tel: 212-496-0617
E-mail: [email protected]
Psychothérapeutes
Vivian JACOBS
104 Fox Meadow Road, Scarsdale
Et 983 Park Avenue, NY
Tel: 914.725.6473
[email protected]
Psychanalystes
Dr. Francis BAUDRY
9 East 96th Street
New York, NY 10028
Tél 212 289-5024
Psychologues
Chloé Mura, Ph.D. Licensed Psychologist
10 Park Avenue (34th street), Suite 2D
New York, NY, 10016
646-493-5706
[email protected]
Dr. Christine ANZIEU-PREMMEREUR
30 East 95th Street, Suite 1B
New York, NY 10128
Tél 212 828-8422
E-mail [email protected]
Jacqueline BONNAFOUS
160 East 85th Street – Apt 2R
New York, NY 10028
Tél 212 628-3511
E-mail: [email protected]
Roger SAINT LAURENT
360 Central Park West, Suite 5B
New York, NY 10025
Tél 212 866-1128
E-mail: [email protected]
Christine Girard, Ph.D.
250 West 90th Street, #12J
New York, NY 10024
Tel: 212-769-3271
E-mail: [email protected]
www.frenchtherapy.com
Neurologues
Dr. Robert APRIL
4 East 88th Street
New York, NY 10028
Tél 212 722-7800
Dos et enfants (Orthopedic spine surgery)
Dr. Fabien BITAN
Beth Israel Medical Center
10 Union Square, Suite 5P
New York, NY 10003
Tél 212 844-8669 ou 212 844-8644
E-mail [email protected]
Cardio-chirurgiens
Dr. Didier LOULMET
Lenox Hill Hospital
130 East 77th Street, 4th floor
New York, NY 10021
Tél 212 434-3000 ou 212 585-1102
E-mail [email protected]
Anesthesistes-Reanimateurs
Dr. Arthur ATCHABAHIAN
Columbia University College of Physicians and Surgeons
622 W 168th Street
New York, NY 10028
Tél 212 305-6494
E-mail [email protected]
Chirurgie Esthetique
Dr. Jeffrey A. ASCHERMAN, MD, FACS
Chief, Division of Plastic Surgery, Columbia University Medical Center
161 Fort Washington Avenue – Suite 607
New York, NY 10032-3713
Tél 212 305-9612
Kinésithérapeutes
Matthieu Laurent, PT
Kinésithérapeute et Ostéopathe
302 5th Avenue, Suite 818
New York, NY 10001
Tel: 646-979-0905
Olivier Bros Kinésithérapeute
286 5th avenue, suite 10 B
New York, NY 10001
Tel/Fax : 212-889-3889
Massothérapie
Annick ROSSI
168 Eighth Avenue, #2s
New York, NY 10011
Tél 212 989-8116
E-mail [email protected]
Chiropracteurs
Jamie H. BASSEL, DC, PC
515 Madison Avenue – Suite 1720
New York, NY 10022
Tél 212 758-3939
E-mail [email protected]
Faut-il choisir une assurance santé pour expats?
«La santé est un business et je vais faire fonctionner cet hôpital comme un business.» C’est Edward Vogler qui s’exprime. Le méchant patron de firme pharmaceutique qui vient embêter le misanthrope docteur House de la célèbre série télé du même nom (ou House MD aux États-Unis). Vogler n’est qu’un personnage de fiction, mais il rappelle une vérité trop souvent ignorée par les Français qui débarquent aux Etats-Unis : les soins de santé n’y sont pas gratuits et les assurances médicales sont très chères. Cinquante millions d’Américains n’ont pas d’assurance médicale faute de pouvoir se payer un tel service et ce problème touche maintenant des membres de la classe moyenne.
Tout soin, visite médicale, intervention se paient. Et il vaut mieux avoir de la réserve, la tendance est à l’inflation des prix et les mauvaises surprises sont courantes.
«L’année dernière un étudiant français en Virginie s’est blessé au genou le lendemain de son arrivée. Il a dû être hospitalisé et opéré. Tout se passe très bien. Mais à sa sortie on lui tend une facture de 14 000 dollars. Il avait pris le soin de s’inscrire à la Caisse des Français de l’étranger, la Sécurité sociale à l’étranger, mais elle ne rembourse que selon les tarifs français, très en dessous des prix pratiqués aux États-Unis. Ce jeune étudiant s’est donc retrouvé avec une très lourde facture sur les bras, rapidement envoyée en recouvrement vu son incapacité à payer immédiatement. Il a pu prendre une entente pour un plan de remboursement sur plusieurs mois, mais malgré tout sa situation reste très difficile. Et s’il quitte le pays sans avoir terminé de rembourser, il sera interdit de séjour aux États-Unis pendant 10 ans», raconte Marie-Thérèse Maurice, responsable de la Caisse des Français de l’étranger au Consulat de France à New York.
Ce type de scénario catastrophe peut être évité, mais les Français qui arrivent aux États-Unis doivent comprendre qu’ils auront affaire à une tout autre culture en matière de soins de santé. Et ne comptez pas sur la solidarité française pour vous tirer d’affaires. Pour Richard Yung, sénateur socialiste de la représentation des Français de l’étranger juge même que les gens se détournent de cette caisse. Il propose de rénover le système «en augmentant notamment le plafond de remboursement par une lutte contre la fraude. Beaucoup de gens dissimulent une partie de leurs revenus dans leur déclaration pour éviter des cotisations plus élevées, il n’y a pas ou peu de vérification. Il y a là un gisement pour faire entrer des fonds dans la Caisse.» D’ici à ce que ces propositions soient adoptées, voici un petit guide pour des solutions qui s’offrent à vous.
Des solutions pour sortir couvert
Différentes situations demandent des solutions idoines. Il n’y a pas de solution unique. Pour les personnes détachées par leur entreprise pour une mission de moins de 3 ans, le plus simple est de s’inscrire à la Caisse des Français de l’étranger et de prendre une assurance complémentaire française. Votre employeur peut vous en offrir une. Sinon, plusieurs entreprises et associations ont des offres dans ce secteur (voir la liste des organismes ayant passé des accords avec la CFE).
Le Groupe Taitbout notamment est associé avec la CFE et offre un pack complet pour les expatriés. Les cotisations trimestrielles à la CFE varient en fonction de l’âge et des revenus allant de 210 euros à 522 euros. Si vous ajoutez le pack du Groupe Taitbout pour une famille composée de deux parents d’environ 40 ans et de trois enfants, votre facture totale de santé, comprenant la CFE, sera d’environ 12 000 euros. L’adhésion à la CFE
doit être faite rapidement après votre arrivée aux États-Unis sans quoi des arriérés de cotisation vous seront réclamés. Vous pouvez télécharger les formulaires d’inscription ici, et vous les renvoyez une fois complétés avec les documents demandés au bureau de la CFE à la BP 100, 77950 Rubelles (France).
En cas d’adhésion à la CFE plus de 3 mois après le départ de France, un délai de carence de 3 à 6 mois vous sera demandé par la CFE. Selon l’âge et si l’expatriation est supérieure à 2 ans, une rétroactivité de cotisation peut même être demandée en supplément.
Une assurance française coûte moins cher que son équivalent américain, si l’on compte tout ce qu’elle couvre. Par contre, il vous faudra payer en France et donc conserver un compte bancaire dans l’Hexagone. Aucune entreprise étrangère ne peut fournir des services d’assureurs aux États-Unis. C’est pourquoi cette solution s’adresse plutôt aux gens qui ne vont en Amérique que pour un séjour limité. Au-delà, il vaut mieux chercher
des solutions locales.
La couverture de la CFE comprend la maladie mais aussi le gros risque (arrêt de travail, invailidité). C’est à ce titre qu’il est difficile de comparer une couverture «CFE + complémentaire» avec une couverture privée «frais médicaux», qui ne couvre que la santé.
Les grandes entreprises américaines ont un plan d’assurance médicale pour leurs employés. Il est généralement plus limité qu’un plan français. Pour avoir un même niveau de services, les 12 000 dollars payés en moyenne par les familles américaines, selon le National Business Group on Health, un regroupement de grandes entreprises américaines pour discuter des enjeux liés à la couverture médicale, ne suffiront pas.
Si vous passez en régime américain et que vous abandonnez la CFE, pensez tout de même au gros risque. «En cas de grave accident vous rendant invalide, vous toucherez alors une pension jusqu’à temps que vous atteignez l’âge de la retraite. Une fois ce cap passé, votre pension cessera et vous n’aurez aucun droit de retraite parce que vous n’aurez pas cotisé, que vous soyez aux États-Unis ou en France. Le système est piégeant et manque de clarté», avertit Alexis de Saint-Albin responsable du pôle international au Groupe Taitbout.
Autre limite, certains assureurs négocient avec une Health Maintenance Organization (HMO), une organisation médicale pour opérer un dégroupage. Les assurés ne sont remboursés pour leur visite médicale que s’ils se rendent dans certains cabinets et/ou hôpital avec qui des accords ont été passés. Ce qui n’est pas toujours pratique.
Un mi-chemin
Si vous vous installez aux Etats-Unis pour une longue période, le Groupe Crystal vient de développer un produit déjà connu dans le cercle des organisations internationales offrant un rapport qualité/prix des plus compétitifs.
«Ce que nous offrons avec le courtier belge Vanbreda est un produit d’assurance bien connu des employés de la Banque Mondiale, du Fonds monétaire international et des Nations unies. La couverture est mondiale, tarifiée en dollar, offerte par un assureur affilié à un réseau américain United Health Care avec une adresse aux États-Unis, ce qui permet de lever la méfiance de certains hôpitaux américains qui n’aiment pas trop traiter avec des firmes étrangères par crainte des impayés. Nous donnons à nos clients une carte qu’ils présentent à l’hôpital pour une prise en charge immédiate sans bourse délier», résume Éric Thoby General manager de Crystal Panamerica, la filiale américaine de la firme française le Groupe Crystal.
Ce type de solution reste malgré tout assez cher, mais a l’avantage de la souplesse. Pour une famille avec deux parents de 40 ans et deux enfants, le coût annuel sera environ de 9600 dollars.
Cette offre paraît particulièrement adaptée pour les expatriés français qui exercent des professions plus ingrates que d’autres. Certains employeurs refusent de s’engager sur le terrain de la couverture médicale. C’est généralement le cas de l’industrie de la mode pour les coiffeurs, stylistes, mannequins, etc. La restauration est aussi particulièrement cruelle.
Survivre dans le subway
Le métro new-yorkais est traître. On pense avoir enfin compris son fonctionnement et … non ! Il y avait encore une subtilité pour arriver à destination. Voici quelques pistes pour survivre dans les subway (attention : pas le « tube », qui se trouve à Londres).
– A Manhattan, Il y a huit lignes de métro indiquées par des couleurs. Chacune est parcourue par plusieurs trains qui se différencient par leur rapidité ou leur trajet. Chacun d’entre eux est représenté par un chiffre (1 à 6) ou une lettre (N,M,R,V,F,W,Q,…).
– Il y a deux vitesses de métros : les Express s’arrêtent uniquement aux stations principales alors que les Local stoppent partout. Pour savoir si un métro est Express ou Local, sur le quai, levez les yeux. Généralement, sur une même ligne de métro, les rapides s’arrêtent d’un côté et les locaux de l’autre. Cherchez les mots Local ou Express sur les panneaux indicateurs.
– Les lignes principales circulent sur l’axe nord/sud. C’est cette distinction Uptown/Downtown (Uptown étant le nord de l’île et Downtown, le sud) qui permet de savoir dans quel sens circule un métro et où il faut le prendre.
– Dans certaines stations, il n’est pas possible de passer d’un quai à l’autre par les sous-terrains. Quand une bouche de métro indique Downtown ou Uptown à l’extérieur de la station, cela signifie que ces escaliers ne mènent qu’au quai pour aller dans cette direction. L’autre entrée est souvent juste de l’autre côté de la rue…
– Sur le plan – distribué gratuitement dans toutes les stations – les arrêts indiqués en blanc sont les principaux. Seuls les trains Local s’arrêtent aux stations marquées d’un point noir.
– Toujours sur le plan, à côté de chaque station, les petites lettres ou chiffres indiquent quels sont les trains qui passent : ceux marqués en gras sont sûrs de s’arrêter tandis que les lignes en caractères fins ne stoppent que s’il s’agit de trains locaux.
– Attention: La nuit et les week-ends, il y a plein de changements. Certaines lignes Express deviennent Local et s’arrêtent à toutes les stations, en remplacement de lignes interrompues. Sur la ligne rouge, par exemple, le train 1 ne circule plus et le 2 -Express en journée- le remplace sur une partie du trajet… Il arrive aussi que des portions de ligne soient fermées, et dans ce cas, il faut utiliser le réseau des bus. Normalement, tout est indiqué sur les feuilles volantes collées un peu partout dans les stations.
– Dernière subtilité pour ceux qui se rendent dans les Burroughs (Brooklyn, Queens, Bronx) certains métros fonctionnent sur le mode Local pendant une partie du trajet et deviennent ensuite des Express sur Manhattan ou vice-versa. Dans ces cas-là, la seule solution, c’est de demander aux autres passagers…
– Et pour les amateurs de bus, appuyez sur les bandes jaunes pour demander votre arrêt et ne restez pas bêtement debout devant les portes, elles ne s’ouvriront pas. Poussez-les avant que tout le bus ne se moque de ces provinciaux qui ne sont jamais montés dans un bus…
Miyuki Droz Aramaki