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Je sue donc je m'aime

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Transpirer et raffermir son corps ne sont plus suffisants; la féminité, la sensualité, la confiance en soi sont devenus les nouveaux credos des salles de gym. Les new-yorkaises, en raffolent. Trois exemples pour faire exploser son estime de soi.
Stiletto Strength
Apporter ses talons aiguilles pour se rendre à son cours d’aérobic préféré? C’est ce que proposent les salles de sports « Crunch ». Créée à la requête d’une cliente qui se plaignait de souffrir dans ses chaussures, la classe Stiletto Strength a été pensée pour muscler les jambes et corriger la posture.
Après 30 minutes d’intenses exercices cardio-vasculaires rythmés, pendant lesquels on sculpte les mollets, on renforce les chevilles, on muscle les cuisses et on travaille en profondeur la sangle abdominale pour permettre un meilleur maintien; le fun peut commencer. Les élèves

abandonnent leurs baskets, chaussent leurs talons hauts et déambulent dans le studio telles des mannequins professionnels. On leur apprend à marcher avec fierté et confiance et à pivoter gracieusement avec quelques centimètres en plus. Le cours se termine en ligne, avec jeux de jambes et de coups de pieds synchronisés. Un cours plein d’entrain qui fait du bien au moral.
Stiletto Strength dans les clubs de sports Crunch
Intensati
Développée par Patricia Moreno, Intensati est une classe de fitness qui combine yoga, danse et arts martiaux le tout en se répétant bien haut tout le bien qu’on pense de soi. On bouge son corps pour toucher son esprit. “Entraîne ton corps, discipline ton esprit et ouvre ton coeur” tel est le leitmotiv de Patricia.
Le jour où je l’ai rencontrée, elle avait choisi pour thème la beauté. Sur les miroirs, au rouge à lèvres, elle a écrit : “je suis belle” comme pour le graver dans l’esprit de ses étudiantes qui auraient tendance à se sous-estimer. La classe d’une heure s’est déroulée dans une atmosphère positive, dynamique et enthousiaste ; ses élèves répétant des affirmations ciblées telles: “je suis belle parce que je choisis de l’être”; “j’honore, je respecte, j’aime mon corps”…
Cette répétition combinée au travail physique semble réellement faire la différence. Patricia explique en effet que, “les pensées ont un pouvoir; toutes les pensées” d’où l’idée de les rendre positives le plus souvent possible.
Comme elle le fera remarquer en fin de classe, aucune des étudiantes n’a perdu ses quelques kilos en trop et pourtant, “toutes sont étincelantes, lumineuses et rayonnantes”. Puisqu’elle le dit…
Intensati dans les clubs de sports Equinox et aux studios de yoga: Yoga works
S Factor
La classe S Factor, imaginée par l’actrice Sheila Kelley pendant sa préparation pour son rôle de strippeuse dans le film “Dancing at the Blue Iguana”, est la plus sexy des nouvelles tendances de remise en forme. Pour se mettre d’entrée dans l’ambiance, le cours est réalisé dans un studio aux lumières très tamisées. Commence alors une succession de mouvements sensuels au sol et autour de poteaux.
Et pour cause: “Les femmes ne se rendent pas compte qu’elles font un travail physique jusqu’au moment où elles réalisent qu’elles n’ont jamais eu un aussi beau corps de toute leur vie” explique Sheila. Mais il s’agit aussi et surtout de deux heures d’enchaînements libérateurs vous donnant l’occasion de vous sentir bien dans votre peau et d’apprivoiser votre corps.
L’exercice qui associe yoga, pilates, danse et déhanchements suggestifs; muscle, raffermit, assouplit le corps et vient même ajouter quelques munitions à votre arme de séduction. Les courbes féminines sont mises à l’honneur avec S Factor. Le dénuement y est complètement optionnel. Quant à l’absence de miroirs, elle permet d’oublier sa propre image et de se laisser aller librement aux rythmes envoûtants de la musique. Le travail au poteau vous apprendra des positions très sensuelles comme la luciole, le serpent ou bien encore l’ange descendant. Tout un programme…
S Factor NYC 239W 23rd St
Tél: 1-212-989-8030
480$ les 8 classes de 2 heures

Soho essential

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Bijouterie:

GirlProps: du faux qui brille. La référence du bijoux en toc.
153 Prince Street (entre West et Thomson) PLAN
Tel:212 505-7615
Dans un genre beaucoup plus sérieux, Belenky Brothers vend depuis six générations des bijoux de designers et sur-mesure. De 1500 à 500 000 dollars la bague de fiançaille.
151 Wooster St. (@ Houston St.) PLAN
Tel: 212-674-4242
Vêtements
La boutique exotic chic Vivienne Tam est une oasis de calme au coeur de l’agitation Sohoienne. Depuis ses débuts dans les années 1980, la créatrice n’a rien regné des ses inspirations asiatiques.
99 Greene Street (près de Spring) PLAN
Tel: 212-966-2398
Nanette Lepore excelle dans l’ultra-féminité, mais ses créations restent éminemment portables. Elle est une des coqueluches de Hollywood.
423 Broome Street (entre Crosby et Lafayette) PLAN
Tel: 212 219 8265
Design
Les boutiques de design ne manquent pas à Soho. Toutes luxueuses. Nuevo Melodromo est une exception. On y trouve des reproductions des grands classiques de la création internationale, de Mies Van Der Rohe à Saarinen ou LeCorbusier, à des prix très raisonnables.
60 Greene Street, près de Spring PLAN
212-219-0013
Murray Moss est un grand-prêtre du design. Sa boutique, Moss, tient autant du musée que du magasin.
146 Greene Street, près de Houston PLAN
Tel: 212-204-7100

Balade en boutiques

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Le lèche-vitrines le plus cher du continent c’est, sans surprise, celui de la 5ème avenue et de Madison, à New York. Posséder une vitrine dans ce quartier est déjà tout un symbole, mais les marques font de plus en plus de folies pour sortir du lot et attirer les passants. Le résultat, ce sont des dizaines de magasins-vitrines, qui mettent en avant un mode de vie, une idée plus qu’un produit. Le principe des « concept-stores » est né à Paris, mais il a très vite pris à New York. Sur la 5ème avenue, presque toutes les boutiques sont impressionnantes, mais voici quelques étapes indispensables d’une visite à New York.
Sous le cube, le merveilleux monde de Mac
La ressemblance est frappante: une construction toute en verre en plein coeur de la ville, des escaliers en colimaçon qui donnent accès à un monde caché… Non, nous ne sommes pas à Paris devant la pyramide du Louvres, mais à New York, devant le magasin Mac le plus design du monde.
Un cube en verre de 10 mètres de haut et une célèbre pomme dessinée sur la façade… à l’étage inférieur, des dizaines d’ordinateurs et d’ipods en exposition : la Mecque de la technologie Mac.

On a envie de se découvrir un aficionado de la marque, rien que pour le plaisir d’entrer dans ce magasin à trois heures du matin et d’en ressortir avec un nouveau joujou ! Vente et conseils 24/24 tous les jours de l’année : une armée de 300 « Mac spécialistes » est à la disposition des clients derrière le « bar ». Et en cas d’insomnie, des DJ mixent dans le magasin tous les vendredis soirs à minuit…
767 5th Avenue, entre 58th et 59th Street PLAN
212-336-1440
[email protected]
La blancheur immaculée de Louis Vuitton
LV par Jun Aoki, l’architecte japonais qui a dessiné ses magasins de NY et de Tokyo. A l’extérieur, l’ancienne façade art déco a complètement disparu pour laisser place à une paroi de panneaux blancs, crémeux, plus ou moins translucides selon les fenêtres et l’heure de la journée… Dedans, un grand hall très clair, des étagères transparentes et des valises exposées comme des œuvres d’art. Tout le magasin est en fait une vitrine géante pour les produits de la marque. Vêtements et chaussures homme ou femme, foulards, montres et sacs, tout y est !
One E 57th Street PLAN
212-758-8877.
Le modèle est dans la boîte
A quelques mètres de l’élégance épurée des Louis Vuitton, Armani et autres Prada, Abercrombie & Fitch joue la carte de la provoc. Dès qu’on passe sur la 5ème avenue, on aperçoit la cause d’un attroupement de passants : il y a un mannequin dans l’entrée, torse nu, posant pour des photos avec les clients. L’intérieur d’Abercrombie & Fitch est aussi incroyable pour tous ceux qui ont dépassé l’adolescence. La musique est tellement forte qu’il faut crier pour se faire comprendre. Pas un seul rayon de lumière qui atteigne les rayons de polos ou de chemises à carreaux. Les employés sont tous jeunes et sexys… on dirait plus une boîte de nuit qu’un boutique de fringues.
750 5th avenue PLAN, 212-306-0936.
Impossible is nothing
Changeons de quartier, direction Noho-Soho. Un bâtiment de verre bleuté, aux courbes plutôt féminines, cache un univers en noir et blanc : le plus grand magasin Adidas de New York. Environ 9’000 mètres carrés de chaussures, ballons de basket et vêtements de sport aux trois bandes blanches, dont la collection dessinée par Stella McCartney. Allez, si ça ne vous suffit pas, vous pourrez même « customiser » votre paire de pompes ! Par contre, pas moyen de ressortir du magasin avec « sa » paire aux pieds : le processus de fabrication prend quatre semaines.
Pour les amateurs du swoosh, retour à la 5ème avenue, aux cinq étages du Nike Town.
Adidas Sport Performance Store, 610 Broadway PLAN 212-529-0081.
Nike Town, 6 E 57th street PLAN 212-891-6453.
Glaces et poupées
Bienvenue dans un monde où Spirou existe pour de vrai, où les boules de glace mesurent un mètre de diamètre et où un mammouth en peluche grandeur nature tient la garde. Ce monde, c’est celui de FAO Schwarz. Entre un magasin et un parc d’attraction, il propose trois étages de jeux, jouets et robes de princesse, un simulateur de vol, une cafétéria, un magasin de bonbons et j’en passe. La foule est impressionnante et les enfants doivent faire la queue pour tester les « patins sur moquette » et le piano géant… Mais si vous avez toujours voulu avoir une poupée sur mesure, c’est l’occasion : style et couleur de la coiffure à choix, tout comme la couleur de peau !
767 Fifth Avenue PLAN, 212-644-9400.

La route des vins New-Yorkais

N’en déplaise aux Californiens, New York State a longtemps été le premier producteur de vin des Etats-Unis (il est maintenant le deuxième). Bien sûr, la côte nord-est des Etats-Unis ne bénéficie pas du climat exceptionnel de la Napa Valley pour faire pousser un raisin gorgé de soleil et de sucre. Le temps ici est plus froid et plus humide, il n’empêche que l’on produit des millésimes primés dans les compétitions internationales. Le vin de New York est produit dans trois grandes régions viticoles: la vallée de l’Hudson, la région des lacs Finger, non loin des chutes du Niagara et surtout, Long Island, plus particulièrement la « North Fork », la partie nord de cette île de 190 kilomètres qui se termine en forme de pince de crabe.
VOIR: LA ROUTE DES VINS PRATIQUE
Long Island, le Bordelais de New York
Les vignerons de Long Island aiment à signaler que leurs vignes sont situées sur une latitude identique à celle des vignobles bordelais, même si en réalité, elles se trouvent un peu plus au sud. L’île bénéficie parait-il d’un microclimat, ce qui en fait la région la plus ensoleillée de l’Etat de New York. Ces différents facteurs qui déterminent le terroir ont motivé les producteurs à se spécialiser dans le Merlot, une grappe originaire du sud-ouest de la France. Mais on trouve aussi sur Long Island une vingtaine d’autres variétés, pour la plupart importées d’Europe comme le Cabernet Sauvignon ou le Cabernet Franc, le Chardonnay, le Pinot noir, de très bons Sauvignons blancs et du Riesling. La liste des vins new-yorkais comprend aussi quelques variétés “hybrides” franco-américaines comme le Baco noir, le Vidal blanc, la Traminette ou le Maréchal Foch. Enfin, quelques grappes “natives” comme le Niagara ou le Concord poussent encore sur cet ancien territoire indien.
New World expérience
Il y a aujourd’hui 165 vignobles dans l’Etat de New York. Ils produisent tous ensemble 200 millions de bouteilles par an. Les vingt-cinq “maisons” de la North Fork s’égrènent le long de la route 25, littéralement LA route des vins de Long Island. A partir d’ici, il est conseillé de laisser son expérience européenne au vestiaire et de se préparer psychologiquement à une aventure totalement américaine. Long Island, ce n’est pas le Bordelais ni la Toscane, et les “châteaux” de la région ressemblent davantage à des saloons qu’à de belles demeures en pierre de taille. Les “winemakers”, l’équivalent de nos maîtres de chais, sont bien souvent des Français en quête d’innovation. “Les vins de New York ne sont pas moins bons ni meilleurs que les vins européens, ils sont simplement différents. Mon plaisir est de créer de nouvelles saveurs à partir de variétés connues. Cette part de création n’est pas possible en Europe où l’on doit se conformer à des modèles établis,” explique Gilles Martin, “winemaker” chez Martha Clara. Les vins rouges de Long Island sont donc plus fruités et ont moins de tanin que les vins français par exemple. Les blancs sont plus secs et plus acides, parfaits pour se marier avec le plat typique de la région, les fruits de mer. Mention spéciale pour le vin de glace, particulièrement celui de la famille Macary, réalisé avec des grappes qui ont gelé avant la récolte, plus doux et plus sucré encore que notre Sauterne. “Il faut replacer les choses dans leur contexte. Les Américains aiment les vins plus fruités, avec des saveurs plus marquées que les Européens,” affirme Robert Ransom, propriétaire de deux bars à vin spécialisés en vins de New York.
Une journée complète est nécessaire si l’on veut prendre le temps de flâner dans les vignobles de la North Fork. Greenport, au bout de la route 25, est une bonne destination pour passer la nuit avant de s’attaquer à la South Fork. Un bac relie Greenport à Sag Harbor, de l’autre côte de la baie. La South Fork, plus connue sous le nom “The Hamptons”, ne comprend que trois vignobles, mais ses plages bordées de maisons de stars et de millionnaires valent le détour. Après vous être rafraîchis au vent du large, vous pourrez refermer la boucle en descendant la route 27 jusqu’à Riverhead puis rejoindre New York City par la voie rapide. Si la nuit est tombée, vous bénéficierez alors d’une vue imprenable sur le rideau de lumière pointilliste qu’offrent les gratte-ciels illuminés.
Tous les vins new-yorkais en un espace
Pas de panique toutefois si vous voulez aussi vous familiariser avec les vins de la vallée de l’Hudson et des Lacs Fingers, ou si vous avez une hésitation sur un assortiment vin mets. Il existe à New York deux “wines bars” spécialisés qui proposent pas moins de 225 crus du terroir. Le premier magasin Vintage a été ouvert par Robert Ransom en 2000 dans le quartier animé de Soho. Fort de son succès, il a ouvert un second établissement dans le quartier hautement résidentiel du Upper West Side. Dans une ambiance moderne et raffinée, vous pourrez tester cinq vins pour 5 dollars.
LES VINS DE NEW YORK PRATIQUE
[pratique<-]
Y aller :
En voiture:
De Manhattan, allez à Queens et, de là, prenez la 495 East (Long Island Expressway) jusqu'au bout. La dernière sortie (la 73) vous amène naturellement à la 58, qui se transforme en 25. C'est autour de cette route 25 et de sa parallèle nord, la 48, que se concentrent tous les vignobles de la région qui s'appelle North Fork. Pour aller sur la South Fork, prendre le north ferry (5 minutes) a Greenport, traverser la Shelter Island, puis prendre le south ferry (5 minutes) vers Sag Harbor.
En train:
Depuis Manhattan, prendre le Long Island City Line à Penn Station. Descendre à Riverhead ou à Greenport (compter 2 heures 30 de trajet) et louer les services d'un tour opérateur comme Jo-Anne Perry qui connait le coin comme sa poche.
Vintage Tours
Jo-Ann Perry
Peconic, NY
+ 1 631 7654689
www.northfork.com/tours
New York Wines & Grapes Foundation
350 Elm Street Penn Yan
New York 14527
USA
Tel:+1 315 536 7442
Fax: +1 315 536 0719
[email protected]
www.newyorkwines.org
Long Island Wine Council
PO Box 74 Peconic
NY 11958
USA
+ 1 631-477-84-93
[email protected]
www.liwines.com
Bonnes adresses :

MACARI vineyards
PO BOX 2
15O Bergen Avenue
Mattituck, NY1195
+ 1 631 –298 -0100
http://www.macariwines.com/
Martha Clara vineyards
6025 Sound Avenue
Riverhead, New York 11901
Tel : + 631 298 0075
Fax : + 631 298 5502
http://www.marthaclaravineyards.com/
À Manhattan
Vintage Soho
482 Broome Street
New York City 10013
+ 1 212 226 9463
Vintage Upper West Side
2492 Broadway & 93rd Street
New York City 10025
+ 1 212 721 9999
[email protected]
www.vintagenewyork.com
Se loger
Darolyn et Christopher Augusta ont un très beau Bed&Breakfast de 5 chambres dans le style “Farmhouse” a proximite de 7 vignobles importants de la North Fork.
Harvest Inn Bed & Breakfast
40300 Main Road
Peconic
New York 11958
+ 1 631 765 9412
www.harvestinnbandb.com
A Greenpport
Hotel & Spa The Greenporter
326 Front Street
Greenport, NY 11944
+1 631-477-0066
+ 1 631-477-2317
[email protected]
www.thegreenporter.com

Ski : Derniers week-ends de la saison

Ce n’est ni Val d’Isère ni Courchevel, ni une station à proprement parler, mais à moins de 200 km de New York, Hunter Mountain est l’endroit idéal pour une journée de ski. En arrivant au pied des pistes, on achète un forfait et loue skis ou snowboard au même endroit.
Actuellement, la plupart des pistes sont ouvertes et la neige, bien qu’en grande partie artificielle, reste agréable à skier (le site de la station indique l’enneigement et l’étendue du domaine skiable ouvert). Les nombreuses pistes bleues se descendent assez rapidement. Et les quelques pistes noires, hormis le mur de bosses, font plus penser aux pistes rouges des Alpes.
Mais la fin de saison et la faible fréquentation permettent d’éviter l’attente aux télésièges et de profiter de leur ouverture jusqu’à 17 heures. Hunter Mountain convient particulièrement aux surfeurs débutants avec ses pistes larges en pente douce et son petit snow park. Les bons skieurs ne s’ennuieront pas pour autant s’ils y restent deux jours.
Et après la fermeture des remontées, l’hôtel en bas des pistes, The Kaatskill Mountain Club, dispose à l’extérieur d’une piscine chauffée et de deux jacuzzis, idéals pour éviter les courbatures, et ouverts jusqu’à la tombée de la nuit.
Hunter Mountain, NY
Ouvert 7-8 avril et 14-15 avril
– Y aller : George Washington bridge puis North 287 – 2h30
– Prix : remontée journée : 50$ – avec location de ski : 90$
Bus : excursion d’une journée, transport + forfait+ location : 86$ . Départ 7h – retour 19h.
Informations : Temps, enneigement, domaine ouvert
– Conseil : prévoir un pique-nique, la cafétéria ne propose pas grand-chose d’autre que des hamburgers
Pour un week-end, hors de l’état de New York :
Stratton, VT

station coquette équivalent à une station française de taille moyenne, vaste domaine skiable avec des pistes variées
Ouvert 7-8 avril
– Y aller : prendre I-87 North – 4h
– Prix : forfait journée 75$ – ski et chaussures : 33$
Propose des « hot deals » hôtel + forfait
Guide du ski à New York (liste des stations, excursions,…)

Associations françaises de New York

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Une cinquantaine d’associations françaises (ou francophones) sont actives à des degrès divers à New York et dans la région.
La plupart des associations listées ici sont regroupées au sein du Comité des Associations françaises., qui co-organise notamment chaque année le bal du 14 juillet.
Associations régionales
Associations professionnelles
Associations religieuses
Associations culturelles
Associations militaires
Social/solidarité et Divers
ASSOCIATIONS REGIONALES [#associations régionales<-]
Association Corse des Etats Unis
c/o Richard Ortoli,
Rubin, Bailin, Ortoli, 405 Park Ave
New York, NY 10022-4405
email: [email protected]
tél: 212 935 0900
Association Provence Méditerranée
300 E 40 St
New York, NY 10016
email: [email protected]
tél: 212 949 0095
Club Normandie- Amérique / Souvenir Normand
229 E 79 St
New York, NY 10021
tél: 212 737 8503
Union Alsacienne
16 forest street apt.402
MONCLAIR, NJ 07042
email: [email protected]
tél: 973-744-3908
Le Stade Breton
311 W 51 St
New York, NY 10019
email: [email protected]
tél: 212 265 0190
contact: Jean Pierre Touchard
Les Lyonnais de New York
c/o Quint Amasis, LLC
New York, NY 10010
email: [email protected]
tél: 212. 839.0530
contact: Victoria Dellinger
BZH New York
Association of Bretons and friends of Britanny in the New York area
email: [email protected]
Associations professionnelles [#Associations professionnelles<-]
French-American Chamber of Commerce – New York Chapter
122 East 42nd Street
Suite 2015
New York, NY 10168
email: [email protected]
tél: 212-867-0123
Amis des Grandes Ecoles
64 East 86th St.
Apt. 9-D
New York, NY 10028
email: [email protected]
contact: Anne de Louvigny Stone
Académie Culinaire de France
540 Hoagerburgh Rd.
Wallkill, NY 12589
email: [email protected]
tél: 401 598 1130
contact: Jean-Jacques Dietrich
American Association of French Speaking Health Professionals
54 W 16th St, 4F
New York, NY 10011
email: [email protected]
tél: 212.989.1519
contact: Dr. Micheline Dugué
Association des Maitres Cuisiniers de France
c/o Olica 145 E 50 St
New York, NY 10022
web: www.maitrescuisiniersdefrance.com
email: [email protected]
tél: 212 572 3419
contact: Jean Yves Piquet
Association des Français fonctionnaires internationaux de New York
338 E 30 APT 1
NY, NY, 10016
New York, NY 10044
email: [email protected]
tél: 917 367 20 45
contact: Geoffroy POIRE
Barreau des Avocats et Notaires Franco Americains
1674 Broadway, Suite 502
New York, NY 10019
email: [email protected]
tél: 212 246 7766
contact: Me Claude-Henri Kleefield
Club des Jeunes Financiers – NY
284 Mott St, Apt 7E
New York, NY 10012
email: [email protected]
tél: 212.805.1308
contact: Stephane Bonnet
Commanderie des Cordons Bleus de France
455 East Allen Street
Hudson, NY 12534
email: [email protected]
tél: 917-566-1884
contact: Luc Pasquier
Ordre des Compagnons du Beaujolais – Devoir de New york
135 Watts Street
New York, NY 10013
email: [email protected]
contact: Jacques Capsouto
Société Culinaire Philantropique
305 East 47th Street – Suite 11B
New York, NY 10017
email: [email protected]
tél: 212 308 0628
contact: Jean-claude Blazy
Societé des Ingénieurs et Scientifiques de France
68-21 150 Street
Flushing, NY 11367
email: [email protected]
tél: 718 544 6929
contact: Roxane Sirotto
Société des Professeurs Français et Francophones d’Amérique
FDR Station
Po Box 6026
New York, NY 10150
email: [email protected]
tél: 718-951-5313
contact: Clément M’Bom
Vatel Club, Inc.
51 Mac Dougal St PBM 369
New York, NY 10012
email: [email protected]
tél: 201 854 3416
contact: Alain Eigenmann
Associations religieuses [#religieuses<-]
Aumonerie Catholique de Manhattan
14 E 77 St, #2
New York, NY 10021
email: [email protected]
tél: 212.935.0619
contact: Valerie Meijer
Aumonerie Catholique du Westchester
596 The Parkway
Mamaroneck, NY 10543
tél: 917 777 1806
contact: Veronique Cesbron-Lavau
Centre Communautaire Juif Francophone de New York
353 KINGSTON AVE
Brooklyn, NY 11213
email: [email protected]
tél: 212 202 1448
contact: Mikhael & Esther Cohen
The Huguenot Society of America
122 East 58th Street
New York, NY 10022
tél: 212-755-0592
contact: F.H. Fabend
Associations culturelles [#culturelles<-]
French Institute Alliance Française
22 East 60 St (between Park Ave & Madison)
New York, NY 10022
email: [email protected]
tél: 212 355 6100
French American Foundation
28 W 44th Stret Suite 1420
New York, NY 10036
email: [email protected]
tél: 212.829.8800
The French-American Conservatory of Music
Carnegie Hall
154 West 57th Street, Suite 136
New York, NY 10019
tél: 212 246 7378
contact: Anne Frothingtham Cross
Association Culturelle Francophone
c/o Françoise Cestac
400 East 56th Street, Apt. 12H
New York, NY 10022-4147
email: [email protected]
tél: 212 888-0003
contact: Francoise Cestac
Militaires et anciens combattants [#militaires<-]
Association des Cadres de Réserve Français aux EU
c/o Mercantile Capital Partners
535 Madison Avenue
3rd Floor
New York, NY 10022
email: [email protected]
tél: 212 593 7383
contact: COL (R) Antoine Treuille
Le Souvenir Français
18 E 41 St, #401
New York, NY 10016
email: [email protected]
tél: 212 213 0812
contact: Mathieu Petitjean
Fédération des Anciens Combattants Français
18 E 41 St, #401
New York, NY 10017
email: [email protected]
tél: 212 213 0812
contact: André Ferrara
Social/Solidarité et Divers [#social<-]
AALFNY – Alumni Association of the Lycée Français de New York, Inc.
1382 Third Avenue, No. 338
New York, NY 10021
email: [email protected]
tél: 212.289.8891
contact: Alessandra Gagliardi
Accueil New York
934 Fifth Ave
New York, NY 10021
email: [email protected]
tél: 212 717-9570
contact: Michele Altier
Westchester Accueil
111 Larchmont Av
Larchmont, NY 10538
email: [email protected]
tél: 914 834 1085
contact: Catherine Laleuf
Association Démocratique des Français a l’Etranger-Francais du Monde
P.O. Box 331
Larchmont, NY 10538
email: [email protected]
tél: 718 535 6103
contact: Marie-Helene Benzine
Association des Parents d’Elèves du Lyçée Français
505 East 75th Street
New York, NY 10021
email: [email protected]
tél: 212 452 4718
contact: Antoinette Fleisch
Club Chevalier
926 Summit Av
Westfield, NJ 07090
email: [email protected]
tél: 908 233 2383
contact: Armand Cosquer
Club Jeunes France Amérique
232 East 81st Street, Apt 5A
New York, NY 10028
email: [email protected]
tél: 646.339.2056
Comité du Souvenir de Lafayette
176 E 77 St
New York, NY 10021
email: [email protected]
tél: 212 249 2875
contact: Dr Pierre Van Bockstaele
Conseil National des Femmes Françaises
220 E 72 St
New York, NY 10021
email: [email protected]
tél: 212 879 4019
contact: Marie therese Maurice
Entraide Française INC.
40 E 78th Street
New York, NY 10021
contact: Nicole Moulin
F.R.A.N.C.E
5 Fair Meadow Dr
Brewster, NY 10509
email: [email protected]
tél: 845 279 4935
contact: Joelle Mahoney
France Etats Unis
222 Central Park South
New York, NY 10019
email: [email protected]
tél: 212 397 3937
contact: Jean Perrette
France-Clemente Amitié Cosmopolite
FLCAC
71 West 23rd Street Box#A3
New York, NY 10010
email: [email protected]
tél: 212 679 6632
contact: Jean-Paul NEDELEC
French American Aid for Children, Inc.
117 West 58th Street, Suite LL
New York, NY 10019
web: www.aidforchildren.org
email: [email protected]
tél: 212 486-9593
contact: Marguerite Mangin
French Heritage Society
351 East 84th Street, 22 B
New York, ny 10038
email: [email protected]
tél: 212.861.9683
contact: Laura Meadows Taggart
Heart’s Home USA
1544 Shakespeare Avenue
Bronx, NY 10452
email: [email protected]
tél: (718)901-1276
contact: Aude M. Rey
L’Atlantide
email: [email protected]
contact: [email protected]
L’Avenir, Inc.
Franklin D. Roosevelt Station
P.O. Box 972
New York, NY 100150-0972
email: [email protected]
tél: 212 799 0363
contact: Pierre Despaux
Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Anti-Semitisme
Lenox Hill Station
PO BOX 126
New York, NY 10021
email: [email protected]
tél: 646.220.6581
contact: Martine Trink Rubenstein
OM New York.com
Le site officiel des supporters de l’Olympic de Marseille à New York. e-mail: [email protected]
Société Mutuelle de la Communauté Française
561 Soundview Av
Bronx, NY 10473
email: [email protected]
tél: 718 353 2514
contact: Lucie Elio
Union des Français de l’Etranger, Section New York
48 West 55th Street
New York, NY 10019
email: [email protected]
tél: 212 247 4500
contact: Pierre Cournot

Ouvrir un compte bancaire

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Si vous avez un N°de Social Security, c’est simplissime. La banque vous demandera en outre :
-passeport avec le visa, ou votre carte verte si vous en avez une.
-justificatif de domicile (pas toujours)
et la démarche ne prendra pas plus de 20 mns. Avoir un N° de Social Security permet même dans le plupart des banques d’ouvrir un compte online.
Si vous n’avez pas de Social Security, les choses se compliquent un peu, mais il est néanmoins tout à fait possible d’ouvrir un compte. Les exigences varient d’un établissement à l’autre, mais toutes demanderont :
-2 documents d’identité (ID’s), généralement avec photo. En général, les deux documents peuvent être étrangers (votre passeport plus permis de conduire étranger, par exemple). Le certificat de naissance est parfois accepté, mais pas toujours car il n’a pas de photo.
-une une preuve de résidence (facture de téléphone, de gas, d’électricité ou d’abonnement au cable)
En outre, beaucoup vous demanderont une preuve d’établissement dans la ville: contrat de travail, inscription dans une école… C’est le cas de HSBC ou Bank of America notamment.
L’une des banques les moins exigeantes est Chase. Comme les autres, elle demande deux documents d’identité : le premier doit être le passeport, mais le deuxième peut même être une carte de crédit ! Attention tout de même: parfois, des contrôles supplémentaires ont lieu et Chase vous rappelle pour vous demander aussi une preuve de domicile ou de travail. La Commerce Bank a également la réputation d’être plus accueillante que la moyenne.
En tant qu’étudiant (Columbia, New York University, …), il n’y a rien de plus simple que d’ouvrir un compte. A la rentrée, chaque banque tient un stand aux alentours de l’université. Elles proposent d’ouvrir un compte “maintenant, dans la rue”. Pour moi, ça s’est passé dans un taxi ! J’ai signé une série de documents assise dans un “cab” aux couleurs d’HSBC, pendant que le vice-président de la succursale prenait des photos de mon passeport avec son téléphone portable. En dix minutes, j’en suis sortie avec un chéquier, mon numero de compte et le cadeau de bienvenue de ma nouvelle banque: de la lessive!
Voir: Quelle banque choisir?

Quelle banque choisir?

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Depuis quelques années, le choix s’est considérablement élargi aux Etats-Unis et à New York. Il fut un temps où les banques étaient strictement régionales et la concurrence limitée. Les mouvements de fusion ont poussé toutes les banques à élargir leurs réseaux et à se disputer la clientèle. Résultat, des pratiques autrefois courants ont presque disparu: frais de gestion, chèques payants, balance minimum obligatoire…
Si la banque que vous visitez tente de vous imposer ces frais, allez voir ailleurs.
La concurrence pousse aussi les banques à se montrer un peu plus “souple” avec les cas atypiques que sont en général les expatriés. Dans ce registre, la Commerce Bank a plutôt bonne réputation.
Les autres banques les plus courantes sont: Chase; Citi Bank; HSBC; Washington Mutual
Toutes ces banques donnent au moment de l’ouverture un carte de retrait (Debit card), qui correspond peu ou prou à ce qu’on appelle une carte bleue en France. Ne pas la confondre avec une carte de crédit. La carte de débit permet de payer dans la plupart des magasins, mais la somme est immédiatement débitée sur votre compte qui doit donc être approvisionné en conséquence. Le retrait aux distributeurs automatiques (ATM) est généralement gratuit SEULEMENT dans les guichets de la banque (ou ceux qu’elle a installé ailleurs, comme la Chase dans tous les magasins Duane Read). Le retrait dans d’autres guichets, ceux des concurrents ou ceux qu’on trouve par exemple dans les Deli sont payant, entre 1 et 3 dollars par transaction en général.

La banque en Amérique

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Un sou est un sou, mais une banque américaine n’est pas une banque française. Liste des différences des deux systèmes:
-*Chèques: ils sont maintenant généralement gratuits mais restent beaucoup moins utilisés qu’en France. La plupart des commerçants ne les acceptent pas. En pratique, ils vous serviront à régler votre loyer et c’est à peu près tout.
-*Découverts: ils n’existent pas non plus. Si votre checking account n’est pas approvisionné, vous payez de très lourdes pénalités (par exemple 90 dollars pour un dépassement de quelques dizaines de dollars) et votre carte de débit est rapidement bloquée.
-*Checking/savings accounts: le compte chèque (checkin account) ets le compte standard. Le compte épargne (savings account) vous est proposé systématiquement à l’ouverture du premier. Il est conseillé d’en avoir un, pour pouvoir aisément combler les trous du checking et éviter les pénalités.
-*Cartes de crédit: On distingue entre cartes de crédit et cartes de débit. Les secondes (debit card) permettent de payer chez les commerçants et de retirer du liquide, mais le comtpe doit être approvisionné. On vous donne systématiquement une debit card avec votre compte chèque. En revanche, il vous faut demander la carte de crédit. Si vous arrivez aux Etats-Unis et n’avez donc pas de Credit history, elle ne sera pas aisée à obtenir. Les banques vous demanderont en général de bloquer sur votre compte une somme (1000 dollars par exemple) qui vous ouvrira une ligne de crédit du même montant. La banque vous prête donc votre propre argent, mais vous acquérez ainsi le credit history nécessaire pour exister aux Etats-Unis… Une autre solution est de prendre une carte de crédit dans un chaîne de grands magasins, en général plus souple.
En outre, la carte de crédit est très utile pour la location de voiture. La plupart des loueurs en exige une (mais une carte visa ou mastercard française peut faire l’affaire).
Les achats réalisés avec votre carte de crédit doivent être remboursés mensuellement. Ces remboursements ne sont pas prélevés automatiquement. C’est à vous de payer par chèque (ou de plus en plus souvent par virement internet) à reception du récapitulatif mensuel. Vigilance: tout retard de paiement, même d’un jour, se solde par de lourdes pénalités et surtout nuit à votre credit history.
Voir: Ouvrir un compte; Choisir une banque

Installation aux Etats-Unis et fisc français

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Les Américains tiennent deux choses pour inévitables. «Death and taxes», la mort et l’impôt. Au moment de préparer une expatriation, l’appel du large sonne plus fort que les rappels du fisc français. Et pourtant, mieux vaut s’informer et savoir à quoi s’en tenir. French Morning vous propose un petit guide pour mieux s’y retrouver.
Si votre présence aux États-Unis n’excède pas les 183 jours dans l’année, rien ne change. Pensez tout de même au moment de faire votre déclaration de revenus à profiter de l’exonération d’impôt pour vos revenus additionnels versés pour compenser l’éloignement. Seul votre salaire de base reste imposable.
La fin du quitus. Pour les départs de plus longue durée, la première obligation du contribuable français est d’informer le fisc de sa nouvelle adresse par un courrier adressé au centre des impôts avec lequel il a l’habitude de traiter. Votre résidence américaine est alors celle qui compte au regard du fisc. Notez bien que vous n’avez plus à faire de déclaration de revenus provisoire avant votre départ. Ce qu’on appelait le “quitus fiscal” a disparu. Depuis 2006, vous faites votre déclaration au moment où vous avez l’habitude de la faire et l’envoyez au Centre des impôts des non-résidents (CINR) au 9, rue d’Uzès à Paris. Votre résidence aux États-Unis sera dorénavant celle qui comptera au regard du fisc et vous paierez donc vos impôts aux autorités américaines. Les fonctionnaires de l’État français restent domiciliés en France aux yeux de l’administration, mais doivent aussi adresser leur déclaration au CINR.
Chercheurs et enseignants notez que la convention a aménagé un espace pour libérer votre précieuse matière grise des contraintes fiscales. Vous demeurez sous régime fiscal de la France si votre séjour aux États-Unis ne dépasse pas les deux ans.
Que faire de sa résidence ?
Lors d’un départ, une question sensible se pose, que faire de sa résidence ? La vendre, la louer, en meublé ou non ? Nouveauté depuis 2006, la plus-value tirée de la vente n’est plus imposée, même après le départ à l’étranger et que le logement a cessé d’être la résidence principale. Seule condition à respecter: que le logement ne soit pas loué. Auparavant, l’exonération ne s’étendait pas au-delà de la date du départ à l’étranger. Si vous choisissez de louer votre résidence, 25 % des revenus tirés de cette location seront avalés par le fisc. Vous devrez alors faire une déclaration d’impôts en France.
Prenez aussi garde à tenir vos avoirs financiers en ordre. Certains placements sont réservés aux personnes résidant sur le territoire français. Les Codevi, livret d’épargne populaire, livret jeune et plan d’épargne en actions (PEA) doivent tous être fermés. L’opération est exemptée de tout prélèvement pour chacun de ces services financiers, sauf pour le PEA s’il a plus de cinq ans, des prélèvements sociaux devront alors être payés.
ADRESSES:
-Pour le calcul de l’impôt : Centre des impôts des non-résidents (CINR) – 10, rue du Centre, 93465 NOISY le Grand Cedex. Tél. : 01 44 76 19 00 – Fax : 01.44.76.19.90. Email : [email protected]
– Pour le paiement de l’impôt : Trésorerie de Paris des non-résidents – 10, rue du Centre 93465 NOISY le Grand Cedex. Tél. : 01.53.00.14.50. Fax : 01.40.28.03.16
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.

Comment gérer ses avoirs financiers au moment du départ

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Question posée à Bertrand Cosson, responsable de la structuration patrimoniale à la Banque Transatlantique, membre du groupe Crédit Mutuel – CIC
«En matière financière, il y a un audit des placements du client à réaliser, car l’expatriation a des conséquences au plan fiscal et financier. Par exemple, il y a certains placements financiers que seuls des résidents français peuvent posséder, tels les plans d’épargne en actions (PEA). Pour les comptes titres de non-résidents, l’utilisation pour la gestion des comptes de SICAV ou FCP de capitalisation est une bonne option pour un expatrié, puisque ces placements ne génèrent pas de revenus et que les plus-values ne sont pas imposables en France. Il faut également se demander si on choisit de modifier le profil de gestion du portefeuille titres pendant la période d’expatriation.
«Concernant l’assurance-vie, il est préférable d’éviter son utilisation dans le cadre franco-américain. En effet, s’il s’agit du placement préféré des Français, il faut savoir qu’il ne jouit pas de régime spécial aux États-Unis. Au contraire, il y a un risque de double imposition car les compagnies d’assurance françaises n’étant pas « qualified intermediary », en cas de retrait sur le contrat, le titulaire devrait payer de l’impôt en France (aux taux de 35%, 15% et 7,5% selon l’âge du contrat) et aux Etats-Unis.
«C’est pourquoi les compagnies d’assurances françaises refusent en général la souscription de leurs contrats par des résidents américains, même s’ils sont expatriés de nationalité française.»
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.

Payer ses impôts aux Etats-Unis

Une convention fiscale lie la France et les États-Unis pour clarifier les relations des expatriés avec le fisc local. Le principe en est simple : les contribuables versent des impôts aux autorités du pays qu’ils habitent. Aux Etats-Unis, s’ils y vivent, idem pour la France. Le législateur français tâche donc de réduire le plus possible les impôts demandés à ses ressortissants résidant sur le territoire américain. Par exemple, ils ne sont pas concernés par les divers prélèvements sociaux, tels la contribution sociale généralisée (CSG) ou la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS). Pour autant, tout ne va pas de soi et différentes avenues sont envisageables et certains pièges existent.
Ainsi, si vous êtes par exemple détaché par votre employeur pour aller travailler dans son antenne américaine, vous avez peut-être avantage à demander à être payé en partie en France et en partie aux États-Unis, afin de continuer à cotiser pour votre retraite. Vous devrez alors verser des acomptes tous les trois mois aux autorités fiscales américaines. Car ««Aux États-Unis on paie ses impôts pour l’année en cours par prélèvement direct sur le salaire quand on est salarié et on fait une déclaration d’impôts plutôt que de faire une déclaration de revenus», rappelle Montaine Farbos, associée au cabinet de conseil fiscalité comptabilité Jade Associates à New York. Si le salaire d’un non-résident est versé en France mais que le travail est réalisé aux États-Unis, ce salaire doit être déclaré aux États-Unis et non plus en France.
«Le principal piège de la convention, signale Montaine Farbos, consiste à faire croire qu’elle couvre l’ensemble des relations avec le fisc aux Etats-Unis. En fait, elle ne concerne que l’impôt fédéral, alors qu’il y a encore deux paliers d’imposition, l’Etat et la ville. Avant de partir consultez le site http://www.taxadmin.org/fta/, afin de vous informer du niveau d’imposition de l’Etat que vous habiterez. Et assurez-vous que votre comptable français et votre comptable américain se parlent afin d’éviter les erreurs de double imposition. J’ai par exemple eu un client dont le comptable français avait décidé de déclarer en France des revenus importants de droits d’auteur. Il a donc payé des impôts en France sur ces revenus, alors qu’il n’y était pas tenu. Son comptable avait cru bien faire sans penser que son client devrait encore payer des impôts sur ces mêmes revenus dans l’Etat qu’il habitait.»
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.