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Ici New York, les Français parlent aux Français

La voix sur IP
Voice-over Internet protocol, c’est la formule magique qui vous permettra de réduire considérablement votre facture de téléphone. Plutôt que de passer par le réseau téléphonique classique, votre appel passe par une connexion internet haut-débit.
Avec un forfait adéquat, non seulement vous pouvez bénéficier du téléphone illimité dans tous les Etats-Unis mais encore vous pouvez joindre la France sans coût supplémentaire.
Le forfait Unlimited Plan de la compagnie Vonage permet ainsi d’appeler en France et aux Etats-Unis de façon illimitée pour 25 dollars par mois. Lingo offre la même chose sous le nom de Chatter Box mais pour un prix sensiblement supérieur : 32 dollars. Attention toutefois, dans les deux cas les appels passés depuis les Etats-Unis sur les téléphones portables en France ne sont pas gratuits.
Les grandes compagnies de téléphones américaines tels AT&T ou Verizon proposent elles aussi leurs propres forfait de téléphone avec la voix sur IP, mais les appels passés depuis les Etats-Unis vers la France restent facturés, bien qu’à moindre coût.
Si vous disposez bien d’une connexion internet haut-débit, il suffit d’acquérir un adaptateur pour relier votre téléphone normal à Internet. Vonage comme Lingo le fournissent lors de la suscription.
Avec Vonage ou Lingo, il est possible de garder son numéro de téléphone normal même si vous optez pour une formule de voix sur IP et changez de compagnie grâce à l’option dite de « portabilité ».
Facturation à la carte
Si vous ne disposez pas de connexion Internet haut-débit ou ne souhaitez pas souscrire à un forfait, vous préférerez peut-être être facturé à la carte. La compagnie de téléphone 3U Télécom permet d’appeler en France pour 0,48 dollars la minute sans abonnement et facture à la seconde.
Depuis son ordinateur
Pour les personnes les plus mobiles qui n’ont pas de téléphone fixe, il est également possible d’appeler vers l’étranger depuis son ordinateur. Les programmes Skype ou MSN permettent ainsi de parler au téléphone gratuitement quelque soit le lieu ou se trouve son interlocuteur à condition qu’il ait le même programme et soit connecté à Internet au moment de votre appel.
Skype et MSN sont téléchargeables gratuitement, un micro suffit ensuite pour passer votre appel et pourvu que vous ayez une webcam vous pourrez également voir votre correspondant.
Skype permet aussi d’appeler depuis son ordinateur à des prix intéressants : 0,021$ la minute vers les téléphones fixes ; 0, 203$ la minute vers les téléphones portables.
La qualité du son est assez décevante cependant et les coupures ne sont pas rares.

Les quartiers les plus chers de New York

Le classement a au moins un avantage : remettre en cause les clichés. Non, l’Upper east side n’est pas (n’est plus), le quartier le plus cher de New York. Certes, si vous cherchez un triplex avec salle de bal et terrasse à 360° pour 40 millions de dollars, c’est du côté de la Cinquième avenue qu’il vous faudra aller. Mais, en moyenne, ces contreforts de Central Park sont écrasés par des rues où pas un milliardaire n’aurait envoyé son dog walker il y a seulement quinze ans. En bref, l’Uptown n’a pas baissé, mais Downtown s’est envolé. Les riches ne sont plus ce qu’ils étaient.
Chaque année, Forbes fait un classement des « ZIP codes les plus chers » des Etats-Unis, basé sur le prix médian des ventes de logements. Le classement n’a qu’une valeur limitée : les ZIP codes (codes postaux) ne recouvrent qu’imparfaitement les quartiers. Ils sont en outre très différents les uns des autres. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les zones urbaines denses (comme New York City) sont dépassées dans ce classement par des suburbs ou des destinations de vacances chics. Aussi luxueux soit-il, un quartier urbain recèle toujours sa part de diversité, de petits appartements qui font baisser la moyenne, tandis que rien ne vient perturber l’homogénéité des mansions d’une banlieue chic. Et voilà comment Sagaponack, dans les Hamptons, se retrouve le ZIP code le plus cher des Etats-Unis (prix médian : 2,8 millions de dollars selon les chiffres 2005, derniers disponibles), suivie par une série d’adresses californiennes ou des environs de New York, toutes aussi huppées.
Mais malgré ses défauts, le classement permet de comparer au sein de la ville et d’établir une hiérarchie d’où Tribeca sort triomphant. Dans le classement de Manhattan (réalisé par la société MillerSamuel, le palmarès établi à partir du prix moyen couronne Tribeca (ZIP codes 10007 et 10003), avec un prix moyen de 2,2 millions de dollars pour le premier, devant Soho (10014). Et le vénérable Upper East Side (10028) n’est que 8ème dans la ville (soit quelque part au-delà du 200ème rang nationalement). A vous dégoûter de Park Avenue.
VOIR LE CLASSEMENT DE MANHATTAN

VOIR LE CLASSEMENT DE NEW YORK STATE

Tableau des ZIP codes les plus chers de l'Etat de New York

Classement par prix médian de vente des appartements pour 2005 dans l’Etat de New York. Source: Forbes Magazine.
|Rang national | ZIP Code | Quartier ou commune | 2005 Median Sale Price ($) |
|1 | 11962 | Sagaponack (Hamptons) | 2,787,500 |
|6 | 11976 | Water Mill (Hamptons) | 2,150,000 |
|11 | 11765 | Mill Neck (LI) | 1,900,000 |
|12 | 10013 | Tribeca (Manhattan) | 1,875,000 |
|13 | 10577 | Purchase (Westchester) | 1,850,000 |
|16 | 11568 | Old Westbury (LI) | 1,785,000 |
|19 | 10007 | Tribeca/Financial district (Manhattan) | 1,675,000 |
|25 | 11932 | Bridgehampton (Hampt.) | 1,568,750 |
|27 | 11965 | Shelter Island (Hampt.) | 1,510,000 |
|31 | 10012 | Soho (Manhattan) | 1,450,000 |
Cf art. Les quartiers les plus chers de New York
Cf Tableau des quartiers les plus chers de Manhattan

Trouver la bonne colocation

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D’abord la bonne nouvelle: le taux de rotation est élevé, appartements ou chambres vides ne manquent donc pas à New York. Vous pourrez donc visiter beaucoup. On vous le recommande: les appartements ne sont pas seulement chers à New York. Ils sont aussi de qualité très inégales, les chambres souvent minuscules. Il n’est pas rare de se voir proposer à Manhattan un chambre sans fenêtre pour 1 000 dollars par mois…
On peut chercher depuis la France avant le départ ou attendre son arrivée. La seconde solution est préférable car elle peut éviter les mauvaises surprises à l’arrivée, particulièrement dans le cadre d’une colocation. Le plus simple est d’avoir un logement provisoire pour son arrivée : le canapé d’un ami, une auberge de jeunesse ou un hôtel pas cher.
Une fois sur place, l’un des outils préférés de New-Yorkais est le site de Craigslist. Vous y trouverez des annonces en nombre. Tous les tarifs, tous les quartiers sont présents. Certaines annonces proviennent directement des propriétaires, d’autres sont postées en ligne par des agences.
Après c’est à vous de vous armer d’une carte et de patience. Il faut repérer les quartiers et être prêt à parcourir la ville plusieurs fois dans la journée. Les temps de réflexion sont courts. Il faut donc se décider rapidement. Certains choisissent de ne rester qu’un mois dans un appartement pour ensuite essayer de trouver un endroit plus à leur goût.
Il existe aussi un grand nombre de sites qui proposent de vous aider à trouver des colocataires. Le plus connu, Roommate Finder vous promet pour 300$ de trouver la colocation idéale. Cela peut paraître cher mais c’est moins que ce que vous demandera un agent immobilier.
Si vous préférez vivre avec d’autres Français, allez sur les forums des Français de New York tels qu’Entre New York ou Voilà New York
où vous aurez l’opportunité de trouver des contacts.
Si vous êtes étudiant, vérifiez avec votre école, il y a souvent des résidences à des prix abordables. C’est une solution pratique car il n’y a pas de recherche et l’accès à l’école est d’ordinaire assez simple. Attention, les chambres sont en général très petites. Ne vous attendez pas à 25 m2, mais plutôt à 10. D’autres organismes non affiliés aux écoles proposent des chambres pour les étudiants et les stagiaires. Cela peut être une solution intéressante si vous n’êtes pas trop exigeants. C’est également l’opportunité de rencontrer d’autres étudiants. L’avantage est qu’il n’y a pas de vérification de crédit et pas ou peu de frais. En revanche, les dates sont peu flexibles et il faut habituellement payer d’avance pour toute la durée du séjour.
Il existe aussi plusieurs agences qui peuvent trouver l’appartement dont vous rêvez. Les plus connues sont
Ny Habitat et Urban Living. Urban Living est appréciée des nouveaux venus car leurs agents parlent systématiquement deux langues. Vous pouvez donc demander quelqu’un qui parle français. Cela facilite les démarches pour ceux dont l’anglais n’est pas excellent. Il n’est pas possible de vous donner une référence car les expériences de chacun varient. Dans tous les cas, il vous faudra payer les frais d’agences qui sont incontournables mais parfois négociables.
Bonne recherche.
LES ADRESSES
L’incontournable
Craig’s List
Colocation
Original Roommate finder
Roommate access
Easy Roommate
Forums francophones
Entre New York
Voilà New York
Agences
Ny Habitat
Urban Living
Residences pour étudiants
International House

Educational Housing Services
DeHirsch Residence

Les Auberges de jeunesse new-yorkaises

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Le conseil de French Morning:
Jazz on the Park Hostel: A deux pas de Central Park. Dortoirs de 2 à 12 lits avec casiers de sécurité. Chambres privées avec lits

superposés. Salle commune avec grand écran de télé. Salle au sous sol avec billard et piano. Ambiance amicale et routarde. Barbecue organisé sur la terrasse de l’AJ. Nous vous recommandons cette adresse pour l’avoir testée durant une semaine! Attention, leur site Internet à parfois quelques ratés pour les réservations. Mieux vaut appeler.
Lit à partir de 27 dollars
36 W 106 Street, tel:1-212-932-1600, www.jazzonthepark.com
Dans East Village :
Bowery’s Whitehouse Hotel : 4 étages et 200 chambres pour cette AJ située en plein coeur de Manhattan. Les chambres sont séparées par des cloisons en bois. Les sanitaires sont communs à chaque étage. La réception est ouverte 24h/24. Les draps et serviettes sont fournis. En gros, c’est une AJ très rudimentaire mais correcte.
Lit à partir de 25 dollars
340 Bowery, tel: 1-212-477-3150. www.whitehousehotelofny.com
Dans Chelsea :
Chelsea Center Hostel: Cette AJ existe depuis 1981. Autant dire

que c’est du sérieux. Une vingtaine de lits sont répartis dans deux grands dortoirs, mais il y a aussi des chambres privées disponibles. Accueil chaleureux de la propriétaire qui parle français. Petit déjeuner gratuit.
Lit à partir de 35 dollars
313 W 29 Street, tel : 1-212-643-0214, www.chelseacenterhostel.com
Dans Theater District :
Big Apple Hostel: AJ proposant des dortoirs de 4 personnes .

Il y a aussi des chambres individuelles avec TV qui ressemblent à de véritable chambre d’hôtel. Salle commune pour faire la cuisine. Salle de bain avec sèche cheveux. C’est propre et bien tenu.
Lit à partir de 37 dollars
119W 45 Street, tel:1-212-302-2603, www.bigapplehostel.com
Dans Midtown:
Vanderbilt YMCA : Pas vraiment une AJ classique. Dortoirs avec lit superposés ou chambres individuelles avec télé, mais clientèle moins jeune qu’ailleurs. Beaucoup viennent pour le centre sportif qui appartient au YMCA. A savoir :salle de musculation, acquagym, cour de judo…
Compter 85 dollars pour une chambre double.
224 E 47 Street, tel : 1-212-752-0210, www.ymcanyc.org
Dans Upper East Side :
Wanderers inn : Dortoirs et chambres doubles disponibles. Salle commune avec télé et Internet. Salle de bain sur le palier. Le staff est

cool. Des soirées pizzas avec projection de film sont organisées une fois par semaine. Les prix des lits varient suivant la saison. Pour les groupes, possibilité d’avoir des tarifs spéciaux.
Lit à partir de 27 dollars
194 E 94 Street, tel : 1-212-289-8083. Fax : 1-212-289-7307, www.wanderersinn.com
Dans Upper West Side :
International Student Center : C’est la plus ancienne auberge de la ville, mais c’est surtout l’une des moins chères de New York. Il y a 5 dortoirs (dont 3 mixtes) de 8 à 10 lits. Cuisine et petit jardin à disposition des voyageurs. La réception est ouverte de 8h à 23h.
Lit à partir de 25 dollars
38 W 88 Street, tel: 1-212-787-7706, www.nystudentcenter.org
Dans Brooklyn:
YMCA Greenpoint: Chambres épurées mais propres. Accueil convivial. Salle de bain commune. Nombreux sont les habitants du quartier qui s’y retrouvent pour profiter des installations: piscine et sauna. Mais vous aussi vous y aurez droit.
Lit à partir de 80 dollars
99 Meserole Ave, Greenpoint, tel: 1-718-389-3700, [email protected]

Liste des médecins francophones de New York

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Généralistes
Dr. Patrick MIZRAHI
920 Park Avenue
New York NY 10028
Tél 212 737-4466
Dr. Albert LEVY
911 Park Avenue
New York NY 10028
Tél 212 288-7193
E-mail: [email protected]
Dr. Sylvie EPELBAUM
30 East 40th Street, Suite 906
New York, NY 10016
Tél 212 448-0007
Pédiatres
Dr. Greg YAPALETER
Dr. Karen LANCRY
715 Park Avenue
New York NY 10021
Tél 212 737-1800
Alain A. LE GUILLOU
Pediatrics and Adolescents
Integrative Medicine
2039 Palmer Avenue, Suite 203
Larchmont, NY 10538
Tel: 914-834-1590
Fax: 914-315-6225
Dentistes
Dr. Ronald E. BIRNBAUM
421 West 57th street
New York, NY 10019
Tél 212 203 3502
E-mail [email protected]
Dr. Frédéric GIAUQUE
57 West 57th Street, Suite 900
New York, NY 10019
Tél 212 751-3368
Dr. Gérard EPELBAUM
30 East 40th Street, Suite 906
New York, NY 10016
Tél 212 889-5966
Dr. Dino BERTINI
Rockfeller Center, 630 5th Avenue, Suites 1853-1854
Tel: 212 399 3466
[email protected]
Orthodontistes
Dr. Olivier NICOLAY
133 E 58th Street, Suite 912
New York, NY 10022
Tél 212 207-8028
O.R.L.
Dr. Jordan Charles STERN
Saint Vincent Hospital
170 West 12th Street
New York, NY 10011
Tél 212 604-2035
Dr. Nicole MOULIN
210 East 47th Street, Suite 1 C
New York, NY 10017
Tél 212 832-0550
Fax 212 439-7755
Portable 917 520-5402
E-mail [email protected]
Obstétrique, Gynécologie
Dr. Fouad SURUR
167 East 67th St
New York, NY 10021
Tél 212 734-1239
Dr. Ronald J. REISS MD
124 East 84th Street
New York, NY 10028
Tél 212 749-3113
Georges Sylvestre, M.D.
Médecine materno-fœtale
525 East 68th Street, Suite J-130
New York, NY 10065
Tél 212 746-7844
Dermatologues
Dr. Jean-Claude BYSTRYN
NYU Medical Center, Department of Dermatology
530 First Avenue
New York, NY 10016
Tél 212 889-3846
E-mail : [email protected]
Dr. Sylvie EPELBAUM
30 East 40th Street, Suite 906
New York, NY 10016
Tél 212 448-0007
Ophtalmologistes
Dr. Joseph F. MELTZER
760 Park Avenue
New York, NY 10021
Tél 212 249-9752
E-mail [email protected]
Gastro-entérologues
Dr. Michel BAYER
969 Park Avenue
New York, NY 10028
Tél 212 517-7300
E-mail: [email protected]
Psychiatres
Dr. Jean-Pierre LINDENMAYER
18 East 77th Street
New York, NY 10021
Tél 212 249-2720
Dr. Richard E. GALLAGHER
32 Oxford Road
White Plains, NY 10605
Tél 914 493-1858
Dr. Gérard SUNNEN
200 East 33rd Street – Apt 26J
New York, NY 10016
Tél 212 679-0679
E-mail: [email protected]
Zev Labins, M.D.
250 West 90th Street, #12J
New York, NY 10024
Tel: 212-496-0617
E-mail: [email protected]
Psychothérapeutes
Vivian JACOBS
104 Fox Meadow Road, Scarsdale
Et 983 Park Avenue, NY
Tel: 914.725.6473
[email protected]
Psychanalystes
Dr. Francis BAUDRY
9 East 96th Street
New York, NY 10028
Tél 212 289-5024
Psychologues
Chloé Mura, Ph.D. Licensed Psychologist
10 Park Avenue (34th street), Suite 2D
New York, NY, 10016
646-493-5706
[email protected]
Dr. Christine ANZIEU-PREMMEREUR
30 East 95th Street, Suite 1B
New York, NY 10128
Tél 212 828-8422
E-mail [email protected]
Jacqueline BONNAFOUS
160 East 85th Street – Apt 2R
New York, NY 10028
Tél 212 628-3511
E-mail: [email protected]
Roger SAINT LAURENT
360 Central Park West, Suite 5B
New York, NY 10025
Tél 212 866-1128
E-mail: [email protected]
Christine Girard, Ph.D.
250 West 90th Street, #12J
New York, NY 10024
Tel: 212-769-3271
E-mail: [email protected]
www.frenchtherapy.com
Neurologues
Dr. Robert APRIL
4 East 88th Street
New York, NY 10028
Tél 212 722-7800
Dos et enfants (Orthopedic spine surgery)
Dr. Fabien BITAN
Beth Israel Medical Center
10 Union Square, Suite 5P
New York, NY 10003
Tél 212 844-8669 ou 212 844-8644
E-mail [email protected]
Cardio-chirurgiens
Dr. Didier LOULMET
Lenox Hill Hospital
130 East 77th Street, 4th floor
New York, NY 10021
Tél 212 434-3000 ou 212 585-1102
E-mail [email protected]
Anesthesistes-Reanimateurs
Dr. Arthur ATCHABAHIAN
Columbia University College of Physicians and Surgeons
622 W 168th Street
New York, NY 10028
Tél 212 305-6494
E-mail [email protected]
Chirurgie Esthetique
Dr. Jeffrey A. ASCHERMAN, MD, FACS
Chief, Division of Plastic Surgery, Columbia University Medical Center
161 Fort Washington Avenue – Suite 607
New York, NY 10032-3713
Tél 212 305-9612
Kinésithérapeutes
Matthieu Laurent, PT
Kinésithérapeute et Ostéopathe
302 5th Avenue, Suite 818
New York, NY 10001
Tel: 646-979-0905
Olivier Bros Kinésithérapeute
286 5th avenue, suite 10 B
New York, NY 10001
Tel/Fax : 212-889-3889
Massothérapie
Annick ROSSI
168 Eighth Avenue, #2s
New York, NY 10011
Tél 212 989-8116
E-mail [email protected]
Chiropracteurs
Jamie H. BASSEL, DC, PC
515 Madison Avenue – Suite 1720
New York, NY 10022
Tél 212 758-3939
E-mail [email protected]

Faut-il choisir une assurance santé pour expats?

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«La santé est un business et je vais faire fonctionner cet hôpital comme un business.» C’est Edward Vogler qui s’exprime. Le méchant patron de firme pharmaceutique qui vient embêter le misanthrope docteur House de la célèbre série télé du même nom (ou House MD aux États-Unis). Vogler n’est qu’un personnage de fiction, mais il rappelle une vérité trop souvent ignorée par les Français qui débarquent aux Etats-Unis : les soins de santé n’y sont pas gratuits et les assurances médicales sont très chères. Cinquante millions d’Américains n’ont pas d’assurance médicale faute de pouvoir se payer un tel service et ce problème touche maintenant des membres de la classe moyenne.
Tout soin, visite médicale, intervention se paient. Et il vaut mieux avoir de la réserve, la tendance est à l’inflation des prix et les mauvaises surprises sont courantes.
«L’année dernière un étudiant français en Virginie s’est blessé au genou le lendemain de son arrivée. Il a dû être hospitalisé et opéré. Tout se passe très bien. Mais à sa sortie on lui tend une facture de 14 000 dollars. Il avait pris le soin de s’inscrire à la Caisse des Français de l’étranger, la Sécurité sociale à l’étranger, mais elle ne rembourse que selon les tarifs français, très en dessous des prix pratiqués aux États-Unis. Ce jeune étudiant s’est donc retrouvé avec une très lourde facture sur les bras, rapidement envoyée en recouvrement vu son incapacité à payer immédiatement. Il a pu prendre une entente pour un plan de remboursement sur plusieurs mois, mais malgré tout sa situation reste très difficile. Et s’il quitte le pays sans avoir terminé de rembourser, il sera interdit de séjour aux États-Unis pendant 10 ans», raconte Marie-Thérèse Maurice, responsable de la Caisse des Français de l’étranger au Consulat de France à New York.
Ce type de scénario catastrophe peut être évité, mais les Français qui arrivent aux États-Unis doivent comprendre qu’ils auront affaire à une tout autre culture en matière de soins de santé. Et ne comptez pas sur la solidarité française pour vous tirer d’affaires. Pour Richard Yung, sénateur socialiste de la représentation des Français de l’étranger juge même que les gens se détournent de cette caisse. Il propose de rénover le système «en augmentant notamment le plafond de remboursement par une lutte contre la fraude. Beaucoup de gens dissimulent une partie de leurs revenus dans leur déclaration pour éviter des cotisations plus élevées, il n’y a pas ou peu de vérification. Il y a là un gisement pour faire entrer des fonds dans la Caisse.» D’ici à ce que ces propositions soient adoptées, voici un petit guide pour des solutions qui s’offrent à vous.
Des solutions pour sortir couvert
Différentes situations demandent des solutions idoines. Il n’y a pas de solution unique. Pour les personnes détachées par leur entreprise pour une mission de moins de 3 ans, le plus simple est de s’inscrire à la Caisse des Français de l’étranger et de prendre une assurance complémentaire française. Votre employeur peut vous en offrir une. Sinon, plusieurs entreprises et associations ont des offres dans ce secteur (voir la liste des organismes ayant passé des accords avec la CFE).
Le Groupe Taitbout notamment est associé avec la CFE et offre un pack complet pour les expatriés. Les cotisations trimestrielles à la CFE varient en fonction de l’âge et des revenus allant de 210 euros à 522 euros. Si vous ajoutez le pack du Groupe Taitbout pour une famille composée de deux parents d’environ 40 ans et de trois enfants, votre facture totale de santé, comprenant la CFE, sera d’environ 12 000 euros. L’adhésion à la CFE
doit être faite rapidement après votre arrivée aux États-Unis sans quoi des arriérés de cotisation vous seront réclamés. Vous pouvez télécharger les formulaires d’inscription ici, et vous les renvoyez une fois complétés avec les documents demandés au bureau de la CFE à la BP 100, 77950 Rubelles (France).
En cas d’adhésion à la CFE plus de 3 mois après le départ de France, un délai de carence de 3 à 6 mois vous sera demandé par la CFE. Selon l’âge et si l’expatriation est supérieure à 2 ans, une rétroactivité de cotisation peut même être demandée en supplément.
Une assurance française coûte moins cher que son équivalent américain, si l’on compte tout ce qu’elle couvre. Par contre, il vous faudra payer en France et donc conserver un compte bancaire dans l’Hexagone. Aucune entreprise étrangère ne peut fournir des services d’assureurs aux États-Unis. C’est pourquoi cette solution s’adresse plutôt aux gens qui ne vont en Amérique que pour un séjour limité. Au-delà, il vaut mieux chercher
des solutions locales.
La couverture de la CFE comprend la maladie mais aussi le gros risque (arrêt de travail, invailidité). C’est à ce titre qu’il est difficile de comparer une couverture «CFE + complémentaire» avec une couverture privée «frais médicaux», qui ne couvre que la santé.
Les grandes entreprises américaines ont un plan d’assurance médicale pour leurs employés. Il est généralement plus limité qu’un plan français. Pour avoir un même niveau de services, les 12 000 dollars payés en moyenne par les familles américaines, selon le National Business Group on Health, un regroupement de grandes entreprises américaines pour discuter des enjeux liés à la couverture médicale, ne suffiront pas.
Si vous passez en régime américain et que vous abandonnez la CFE, pensez tout de même au gros risque. «En cas de grave accident vous rendant invalide, vous toucherez alors une pension jusqu’à temps que vous atteignez l’âge de la retraite. Une fois ce cap passé, votre pension cessera et vous n’aurez aucun droit de retraite parce que vous n’aurez pas cotisé, que vous soyez aux États-Unis ou en France. Le système est piégeant et manque de clarté», avertit Alexis de Saint-Albin responsable du pôle international au Groupe Taitbout.
Autre limite, certains assureurs négocient avec une Health Maintenance Organization (HMO), une organisation médicale pour opérer un dégroupage. Les assurés ne sont remboursés pour leur visite médicale que s’ils se rendent dans certains cabinets et/ou hôpital avec qui des accords ont été passés. Ce qui n’est pas toujours pratique.
Un mi-chemin
Si vous vous installez aux Etats-Unis pour une longue période, le Groupe Crystal vient de développer un produit déjà connu dans le cercle des organisations internationales offrant un rapport qualité/prix des plus compétitifs.
«Ce que nous offrons avec le courtier belge Vanbreda est un produit d’assurance bien connu des employés de la Banque Mondiale, du Fonds monétaire international et des Nations unies. La couverture est mondiale, tarifiée en dollar, offerte par un assureur affilié à un réseau américain United Health Care avec une adresse aux États-Unis, ce qui permet de lever la méfiance de certains hôpitaux américains qui n’aiment pas trop traiter avec des firmes étrangères par crainte des impayés. Nous donnons à nos clients une carte qu’ils présentent à l’hôpital pour une prise en charge immédiate sans bourse délier», résume Éric Thoby General manager de Crystal Panamerica, la filiale américaine de la firme française le Groupe Crystal.
Ce type de solution reste malgré tout assez cher, mais a l’avantage de la souplesse. Pour une famille avec deux parents de 40 ans et deux enfants, le coût annuel sera environ de 9600 dollars.
Cette offre paraît particulièrement adaptée pour les expatriés français qui exercent des professions plus ingrates que d’autres. Certains employeurs refusent de s’engager sur le terrain de la couverture médicale. C’est généralement le cas de l’industrie de la mode pour les coiffeurs, stylistes, mannequins, etc. La restauration est aussi particulièrement cruelle.

Survivre dans le subway

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Le métro new-yorkais est traître. On pense avoir enfin compris son fonctionnement et … non ! Il y avait encore une subtilité pour arriver à destination. Voici quelques pistes pour survivre dans les subway (attention : pas le « tube », qui se trouve à Londres).
– A Manhattan, Il y a huit lignes de métro indiquées par des couleurs. Chacune est parcourue par plusieurs trains qui se différencient par leur rapidité ou leur trajet. Chacun d’entre eux est représenté par un chiffre (1 à 6) ou une lettre (N,M,R,V,F,W,Q,…).
– Il y a deux vitesses de métros : les Express s’arrêtent uniquement aux stations principales alors que les Local stoppent partout. Pour savoir si un métro est Express ou Local, sur le quai, levez les yeux. Généralement, sur une même ligne de métro, les rapides s’arrêtent d’un côté et les locaux de l’autre. Cherchez les mots Local ou Express sur les panneaux indicateurs.
– Les lignes principales circulent sur l’axe nord/sud. C’est cette distinction Uptown/Downtown (Uptown étant le nord de l’île et Downtown, le sud) qui permet de savoir dans quel sens circule un métro et où il faut le prendre.
– Dans certaines stations, il n’est pas possible de passer d’un quai à l’autre par les sous-terrains. Quand une bouche de métro indique Downtown ou Uptown à l’extérieur de la station, cela signifie que ces escaliers ne mènent qu’au quai pour aller dans cette direction. L’autre entrée est souvent juste de l’autre côté de la rue…
– Sur le plan – distribué gratuitement dans toutes les stations – les arrêts indiqués en blanc sont les principaux. Seuls les trains Local s’arrêtent aux stations marquées d’un point noir.
– Toujours sur le plan, à côté de chaque station, les petites lettres ou chiffres indiquent quels sont les trains qui passent : ceux marqués en gras sont sûrs de s’arrêter tandis que les lignes en caractères fins ne stoppent que s’il s’agit de trains locaux.
– Attention: La nuit et les week-ends, il y a plein de changements. Certaines lignes Express deviennent Local et s’arrêtent à toutes les stations, en remplacement de lignes interrompues. Sur la ligne rouge, par exemple, le train 1 ne circule plus et le 2 -Express en journée- le remplace sur une partie du trajet… Il arrive aussi que des portions de ligne soient fermées, et dans ce cas, il faut utiliser le réseau des bus. Normalement, tout est indiqué sur les feuilles volantes collées un peu partout dans les stations.
– Dernière subtilité pour ceux qui se rendent dans les Burroughs (Brooklyn, Queens, Bronx) certains métros fonctionnent sur le mode Local pendant une partie du trajet et deviennent ensuite des Express sur Manhattan ou vice-versa. Dans ces cas-là, la seule solution, c’est de demander aux autres passagers…
– Et pour les amateurs de bus, appuyez sur les bandes jaunes pour demander votre arrêt et ne restez pas bêtement debout devant les portes, elles ne s’ouvriront pas. Poussez-les avant que tout le bus ne se moque de ces provinciaux qui ne sont jamais montés dans un bus…
Miyuki Droz Aramaki

Zipcar… et les autres

Une voiture à Manhattan ? Et pourquoi pas un yacht dans le Sahara. Non, non et non : notre île préférée est un cauchemar d’automobiliste. A moins que vous aimiez payer 300 dollars de parking par mois, des PV pour stationnement illégal à la moindre infraction à une règle dictée par des panneaux incompréhensibles ou encore jouer au stock car avec des chauffeurs de taxi formés dans les faubourgs de Karachi, n’y pensez même pas.
Mais puisqu’il faut bien, tout de même, de temps en temps franchir ponts et tunnels pour aller prendre l’air de la mer ou voir les feuilles tomber dans les Catskills (ou faire une descente chez Ikéa), viendra forcément le temps de louer une voiture. Tous les grands loueurs sont abondamment représentés à New York évidemment. Et tous y pratiquent des prix très nettement supérieurs à ceux du reste du pays. Une solution, qui ne vaut que pour les locations d’au moins une semaine, est d’aller hors de Manhattan, notamment dans le New Jersey, pour louer son bolide.
Mais il y a mieux. Il y a Zipcar. Le principe : un abonnement vous donne droit à disposer d’une voiture pour deux heures ou (de 8,5 dollars de l’heure à 12,5 dollars de l’heure), que vous trouverez dans un parking près de chez vous. A priori, le concept ressemble au cauchemar de tout Américain qui se respecte : partager sa voiture ! Mais ici c’est New York, et le « car sharing » est à la mode. Fondée en 2000 par Robin Chase, un diplômé du MIT (Massachusetts Institute of Technology) inspiré par des expériences pionnières européennes, Zipcar est maintenant présente dans une dizaine de villes américaines.
Le prix est imbattable (il comprend carburant et assurance), très pratique (on réserve sur internet et on prend la voiture pré stationnée dans des dizaines de parkings à travers la ville. Seule contrainte : s’inscrire à l’avance pour recevoir la carte Zipcar. Il faut pour cela ne pas avoir eu plus de deux « incidents » (accident ou PV) dans les 3 ans. Si vous avez un permis américain, dans la plupart des cas, la société fera la vérification pour vous. Si vous avez encore un permis français (rappel : en principe, il est obligatoire de disposer d’un permis de l’Etat de New York si vous y résidez depuis plus de 3 mois), il faudra demander un extrait de casier judiciaire. C’est possible par internet depuis peu. Le site de Zipcar http://www.zipcar.com/apply/foreign-drivers vous indique la marche à suivre. Vous recevrez rapidement le document posté gracieusement par l’administration française.
Où louer ?
Outre les marques connues (Avis, Hertz, National, Enterprise, Dollar, Alamo, Thriffty et donc, Zipcar www.zipcar.com), le site internet Orbitz permet de disposer de comparaisons tarifaires entre chacun d’entre eux.
Pour un Hummer ou une Porsche : Action Car rental.

Le moins cher : Liberty Car rental. Dans l’East village, l’un des loueurs les moins chers de NY, mais ça se sait. Réserver –très- longtemps à l’avance.
Tuyaux
1.Réserver : la plupart des week-ends d’été sont sold-out longtemps à l’avance. Une astuce : réserver systématiquement à l’avance avant de connaître vos projets. Les grands loueurs ne demandent aucun acompte à la réservation et acceptent les annulations sans pénalités.
2. Attention aux « upgrades » : au comptoir on vous proposera presque toujours de monter en gamme pour « quelques dollars ». Cela finit toujours par être plus que « quelques » dollars et surtout, si la catégorie que vous aviez réservée n’est plus disponible, le loueur a l’obligation de vous donner une catégorie supérieure pour le même prix.
3. Retour : il faut que la station soit ouverte pour pouvoir rendre la voiture. Chez Avis et Hertz, une voiture louée à Manhattan peut être rendue dans n’importe quelle station de Manhattan. Plusieurs sont ouvertes 24h/24.
4. Assurances : vous pouvez ne pas la prendre mais assurez-vous qu’un de vos contrats (carte de crédit, assurance maison, celle de votre propre voiture,etc.) vous couvre correctement pour la location.

Les clefs du VIE

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Le volontariat international en entreprise (VIE) a été mis sur pied en 2000 par l’État pour prendre le relais de la Coopération du service national en entreprise. Formulé pour faire face aux défis d’une économie mondialisée, le VIE permet à une entreprise d’intégrer au sein de ses effectifs un jeune de 18 à 28 ans pour une mission professionnelle à l’étranger de 6 à 24 mois. Une véritable «solution gagnant-gagnant», selon Christine Lagarde ministre délégué au commerce extérieur.
Aujourd’hui un peu moins de 5000 volontaires sont en poste à travers le monde pour le compte de 1200 sociétés, dont 60 % de petites et moyennes entreprises (PME). Les États-Unis viennent toujours au premier rang des pays d’affectation des jeunes. Le dragon chinois devrait cependant lui ravir cette place en 2007, la Chine réalisera alors le doublé, puisqu’elle occupe déjà la première place des pays destinations retenus par les entreprises. Depuis le lancement du VIE en 2001, plus de 12000 jeunes diplômés d’école de commerce, ingénieurs, etc. sont partis en mission.
Ce succès en annonce d’autres pour l’économie française, selon Christine Ilacqua, chef du département VIE et du Centre d’information sur le volontariat international (CIVI) chez Ubifrance. «Il y a une relation claire entre le nombre d’expatriés présents dans un pays et les exportations faites vers ce même pays. Par exemple, plus il y a de Français à l’étranger, plus nous y exportons. La France compte un certain retard sur ce plan par rapport à ses voisins européens et a moins de ses ressortissants à l’étranger que l’Allemagne. Le VIE collabore à combler ce retard et assure une présence sur le terrain.»
Un parcours fléché
Le mode d’emploi du volontariat international en entreprise (VIE) se veut le plus simple possible, mais est soumis à quelques spécificités locales selon les pays hôtes. Un départ vers les États-Unis n’est d’ailleurs pas exempt de petits détails à examiner avec soin. Le visa J-1 Trainee accordé aux volontaires est limité à 18 mois pour toute la vie d’un individu, ce qui sous-entend que la mission ne peut pas excéder cette échéance, mais que si le candidat a déjà fait un stage aux États-Unis sous ce visa, la durée de ce précédent séjour viendra grignoter sur cette nouvelle expérience. Le J-1 Trainee repose sur une loi faisant la promotion des échanges culturels et de la formation, deux dimensions que ne devra pas ignorer la mission. Aucun VIE ne se fait aux États-Unis par exemple si la structure d’accueil ne compte pas de citoyens américains.
UbiFrance, ou l’Agence française pour le développement international des entreprises, accompagne les partis impliqués dans toutes les étapes du projet avec une souplesse exemplaire en France. UbiFrance prend en charge pour l’entreprise la gestion de tous les aspects administratifs du volontariat. L’agence peut fournir de l’assistance au moment du recrutement en opérant une présélection ou accueillir dans ses bureaux l’entreprise pour que s’y déroule l’entretien d’embauche. Elle s’occupe aussi de fournir la protection sociale des volontaires qui profitent du statut public. Le volontaire est de ce fait salarié d’UbiFrance, il ne vient donc pas gonfler la masse salariale de l’entreprise-hôte et ne figure pas non plus sur le décompte de ses effectifs.
Un barème a été fixé selon la taille de l’entreprise et selon la zone où est envoyé le volontaire pour déterminer la somme demandée pour pouvoir accueillir un VIE. Pour New York, le coût s’élève à 3047 euros par mois pour une entreprise dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de 50 à 200 millions d’euros, le barème est de 3147 euros et pour une entreprise dont le chiffre d’affaires dépasse les 200 millions d’euros, 3247 euros. Ces montants sont sujets à des révisions régulières et varient même d’une ville américaine à une autre. Ils englobent tous les dépenses engagées pour le VIE, les indemnités du volontaire, les frais de gestions et la protection sociale.
UbiFrance va encore plus loin pour les PME incapables de s’offrir toutes seules un volontaire. L’agence peut aussi aider à trouver un partenaire avec qui partager le temps de travail d’un volontaire et ainsi les frais liés au projet..
Un espace dédié au VIE sur le site internet d’UbiFrance détaille toutes les étapes à suivre pour profiter de ce dispositif. Le réservoir des candidats prêts pour l’aventure est même disponible en ligne avec un accès à leur curriculum vitae.
Le ticket pour l’aventure pour les candidats se trouve aussi en ligne. Le CIVI donne sur son site toute l’information sur le VIE, et permet d’y afficher son curriculum vitae pour que des entreprises en recherche de candidats le consulte et inversement de consulter des offres soumises par des entreprises.
VOIR: Des places de plus en plus disputées
VOIR: Convertir en contrat local, terrain glissant
VOIR: Témoignage: Thomas, 25 ans, chez Ackermann Remy Pannier, New York

Convertir en contrat local, un terrain glissant

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Au moment de terminer un VIE, les volontaires convertissent dans une vaste majorité par leur stage en embauche. Mais si UbiFrance leur a offert un encadrement douillet tout au long du VIE, ils se retrouvent tout à coup livrés à eux-mêmes. L’atterrissage se passe généralement sans heurt, le désormais candidat à l’embauche est connu de l’entreprise qui a eu le temps de l’intégrer et qui en connaît la valeur. Le parachute n’est cependant le même pour tous et mieux vaut se préparer avant d’engager les négociations avec l’entreprise, surtout si l’on entend rester à l’étranger.
D’anciens volontaires sont joignables par le biais du réseau créé par le CIVI. Leurs conseils peuvent déjà servir de base de réflexion et mettre en garde contre certains risques. Un ancien volontaire, qui préfère garder l’anonymat, trace ainsi quatre scénarios possibles à l’embauche à l’étranger après VIE.
«Dans le meilleur des cas, vous êtes engagé par l’entreprise à titre d’expatriés avec un contrat français. Vous continuez de cotiser à la sécu en France, vous commencez à cumuler des années d’ancienneté dans l’entreprise et vous cotisez à la sécu et pour votre retraite. C’est plutôt rare, parce que vous coûtez cher. Ceux qui ont réussi à arracher ce type de contrat sont encouragés à ne pas trop s’en vanter.
«Ou alors, vous êtes engagé en contrat français, mais en sous-traitance pas une boîte de portage. Pour le salaire, c’est souvent plus intéressant que d’être en CDI dans l’entreprise, mais vous ne gagnerez pas en ancienneté comme vous êtes en externe. Par contre, vous cotisez toujours au système de protection sociale français.
«Troisième possibilité, on vous offre un contrat local. Il y a souvent une baisse de salaire à escompter par rapport à ce que vous gagniez comme VIE. Vous êtes alors mis sur un pied d’égalité avec les candidats locaux. Une entreprise française vous proposera tout de même un ajustement, un salaire un peu mieux que ce gagne un local, peut-être des vacances plus longues et un billet d’avion pour la France par année. Vous êtes exposé aux lois du travail local, parfois pleines de précarité.
«Finalement, on vous engage par voie d’un sous-traitant local, la pire situation de toutes. Vous ne faites plus parti des effectifs de l’entreprise et vous êtes exposé à tous les risques.»
L’embauche en contrat local n’est cependant pas un risque absolu. Tout dépend du cadre légal et aussi des conditions offertes. Sur un marché de l’emploi aussi dynamique qu’il l’est aux États-Unis, il est aussi possible qu’un concurrent vous ait remarqué et vous fasse des yeux doux…
VOIR: Les clefs du VIE
VOIR: Des places de plus en plus disputées
VOIR: Témoignage: Thomas, 25 ans, chez Ackermann Remy Pannier, New York

La guerre de l'anglais a commencé

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A New York, les instructions des machines automatiques du métro sont disponibles en neuf langues, y compris en grec ou en coréen. Les bulletins de vote aux Etats-Unis sont traduits en vingt-huit langues, et l’examen du permis de conduire en quarante-trois. Selon les derniers chiffres du recensement, les Américains parlent 322 langages.
Mais le multi-culturalisme américain n’a pas que des amis. La puissance de l’espagnole, notamment, fait peur et certains éprouvent le besoin de protéger l’anglais qui, pensent-ils, est menacé. Depuis un an, plusieurs états et villes ont voté des lois qui en font la langue officielle.
La Pennsylvanie, le Michigan et le Delaware, ainsi que plusieurs villes, ont décidé que toutes les démarches administratives et les cérémonies devaient s’effectuer en anglais. Les documents officiels administratifs doivent être rédigé en anglais, sans obligation de traduction. Selon les sondages, 80% des Américains sont pour faire de l’anglais la langue officielle du pays. Le Sénat penche dans la même direction, mais plus prudemment. Dans le cadre de la loi sur l’immigration, il a adopté en mai dernier une mesure faisant de l’anglais la langue « nationale », afin de la « préserver et le renforcer ».
Le sujet mobilise au-delà des clivages traditionnels. Selon les défenseurs de ces mesures, une langue officielle constitue un dénominateur commun et unifie la société. Inciter les immigrants à parler anglais leur donne aussi plus de chances d’accéder à l’American Dream et de participer à la société. « C’est un moyen d’américaniser les immigrants » explique Rob Toonkel, représentant de l’association U.S-English qui milite pour faire de l’anglais la langue officielle au niveau national. Elle s’inquiète du gaspillage de l’argent consacré à la traduction des documents et du danger que représentent les conducteurs qui ne comprennent pas les panneaux sans dessins.
Selon les chiffres du recensement, plus de 15% des Américains ne parlent pas anglais chez eux. Les opposants à ces lois dénoncent des mesures discriminatoires à l’encontre les hispaniques. Pour Donna Lieberman, de l’Association des Libertés Civiques, elles sont « contre-productives et hypocrites pour un pays construit sur le melting-pot ». Les Etats-Unis, en tant que nation d’immigrants, se doivent de respecter les différentes cultures et langues. Imposer l’anglais revient à empêcher les immigrants d’accéder au travail, aux soins médicaux ou à l’éducation.
Mais les principaux intéressés, les immigrés, semblent d’un avis contraire. Selon un sondage publié le 5 décembre par Zogbi International, plus des trois quarts des immigrants vivant aux Etats-Unis sont favorables à l’adoption de l’anglais comme langue officielle.
A ce jour, vingt-sept Etats américains ont adopté l’anglais comme langue officielle. Dans le monde, les Etats-Unis sont une exception: 92 % des pays de la planète ont une (ou plusieurs) langue officielle.