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Installation aux Etats-Unis et fisc français

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Les Américains tiennent deux choses pour inévitables. «Death and taxes», la mort et l’impôt. Au moment de préparer une expatriation, l’appel du large sonne plus fort que les rappels du fisc français. Et pourtant, mieux vaut s’informer et savoir à quoi s’en tenir. French Morning vous propose un petit guide pour mieux s’y retrouver.
Si votre présence aux États-Unis n’excède pas les 183 jours dans l’année, rien ne change. Pensez tout de même au moment de faire votre déclaration de revenus à profiter de l’exonération d’impôt pour vos revenus additionnels versés pour compenser l’éloignement. Seul votre salaire de base reste imposable.
La fin du quitus. Pour les départs de plus longue durée, la première obligation du contribuable français est d’informer le fisc de sa nouvelle adresse par un courrier adressé au centre des impôts avec lequel il a l’habitude de traiter. Votre résidence américaine est alors celle qui compte au regard du fisc. Notez bien que vous n’avez plus à faire de déclaration de revenus provisoire avant votre départ. Ce qu’on appelait le “quitus fiscal” a disparu. Depuis 2006, vous faites votre déclaration au moment où vous avez l’habitude de la faire et l’envoyez au Centre des impôts des non-résidents (CINR) au 9, rue d’Uzès à Paris. Votre résidence aux États-Unis sera dorénavant celle qui comptera au regard du fisc et vous paierez donc vos impôts aux autorités américaines. Les fonctionnaires de l’État français restent domiciliés en France aux yeux de l’administration, mais doivent aussi adresser leur déclaration au CINR.
Chercheurs et enseignants notez que la convention a aménagé un espace pour libérer votre précieuse matière grise des contraintes fiscales. Vous demeurez sous régime fiscal de la France si votre séjour aux États-Unis ne dépasse pas les deux ans.
Que faire de sa résidence ?
Lors d’un départ, une question sensible se pose, que faire de sa résidence ? La vendre, la louer, en meublé ou non ? Nouveauté depuis 2006, la plus-value tirée de la vente n’est plus imposée, même après le départ à l’étranger et que le logement a cessé d’être la résidence principale. Seule condition à respecter: que le logement ne soit pas loué. Auparavant, l’exonération ne s’étendait pas au-delà de la date du départ à l’étranger. Si vous choisissez de louer votre résidence, 25 % des revenus tirés de cette location seront avalés par le fisc. Vous devrez alors faire une déclaration d’impôts en France.
Prenez aussi garde à tenir vos avoirs financiers en ordre. Certains placements sont réservés aux personnes résidant sur le territoire français. Les Codevi, livret d’épargne populaire, livret jeune et plan d’épargne en actions (PEA) doivent tous être fermés. L’opération est exemptée de tout prélèvement pour chacun de ces services financiers, sauf pour le PEA s’il a plus de cinq ans, des prélèvements sociaux devront alors être payés.
ADRESSES:
-Pour le calcul de l’impôt : Centre des impôts des non-résidents (CINR) – 10, rue du Centre, 93465 NOISY le Grand Cedex. Tél. : 01 44 76 19 00 – Fax : 01.44.76.19.90. Email : [email protected]
– Pour le paiement de l’impôt : Trésorerie de Paris des non-résidents – 10, rue du Centre 93465 NOISY le Grand Cedex. Tél. : 01.53.00.14.50. Fax : 01.40.28.03.16
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.

Comment gérer ses avoirs financiers au moment du départ

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Question posée à Bertrand Cosson, responsable de la structuration patrimoniale à la Banque Transatlantique, membre du groupe Crédit Mutuel – CIC
«En matière financière, il y a un audit des placements du client à réaliser, car l’expatriation a des conséquences au plan fiscal et financier. Par exemple, il y a certains placements financiers que seuls des résidents français peuvent posséder, tels les plans d’épargne en actions (PEA). Pour les comptes titres de non-résidents, l’utilisation pour la gestion des comptes de SICAV ou FCP de capitalisation est une bonne option pour un expatrié, puisque ces placements ne génèrent pas de revenus et que les plus-values ne sont pas imposables en France. Il faut également se demander si on choisit de modifier le profil de gestion du portefeuille titres pendant la période d’expatriation.
«Concernant l’assurance-vie, il est préférable d’éviter son utilisation dans le cadre franco-américain. En effet, s’il s’agit du placement préféré des Français, il faut savoir qu’il ne jouit pas de régime spécial aux États-Unis. Au contraire, il y a un risque de double imposition car les compagnies d’assurance françaises n’étant pas « qualified intermediary », en cas de retrait sur le contrat, le titulaire devrait payer de l’impôt en France (aux taux de 35%, 15% et 7,5% selon l’âge du contrat) et aux Etats-Unis.
«C’est pourquoi les compagnies d’assurances françaises refusent en général la souscription de leurs contrats par des résidents américains, même s’ils sont expatriés de nationalité française.»
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.

Payer ses impôts aux Etats-Unis

Une convention fiscale lie la France et les États-Unis pour clarifier les relations des expatriés avec le fisc local. Le principe en est simple : les contribuables versent des impôts aux autorités du pays qu’ils habitent. Aux Etats-Unis, s’ils y vivent, idem pour la France. Le législateur français tâche donc de réduire le plus possible les impôts demandés à ses ressortissants résidant sur le territoire américain. Par exemple, ils ne sont pas concernés par les divers prélèvements sociaux, tels la contribution sociale généralisée (CSG) ou la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS). Pour autant, tout ne va pas de soi et différentes avenues sont envisageables et certains pièges existent.
Ainsi, si vous êtes par exemple détaché par votre employeur pour aller travailler dans son antenne américaine, vous avez peut-être avantage à demander à être payé en partie en France et en partie aux États-Unis, afin de continuer à cotiser pour votre retraite. Vous devrez alors verser des acomptes tous les trois mois aux autorités fiscales américaines. Car ««Aux États-Unis on paie ses impôts pour l’année en cours par prélèvement direct sur le salaire quand on est salarié et on fait une déclaration d’impôts plutôt que de faire une déclaration de revenus», rappelle Montaine Farbos, associée au cabinet de conseil fiscalité comptabilité Jade Associates à New York. Si le salaire d’un non-résident est versé en France mais que le travail est réalisé aux États-Unis, ce salaire doit être déclaré aux États-Unis et non plus en France.
«Le principal piège de la convention, signale Montaine Farbos, consiste à faire croire qu’elle couvre l’ensemble des relations avec le fisc aux Etats-Unis. En fait, elle ne concerne que l’impôt fédéral, alors qu’il y a encore deux paliers d’imposition, l’Etat et la ville. Avant de partir consultez le site http://www.taxadmin.org/fta/, afin de vous informer du niveau d’imposition de l’Etat que vous habiterez. Et assurez-vous que votre comptable français et votre comptable américain se parlent afin d’éviter les erreurs de double imposition. J’ai par exemple eu un client dont le comptable français avait décidé de déclarer en France des revenus importants de droits d’auteur. Il a donc payé des impôts en France sur ces revenus, alors qu’il n’y était pas tenu. Son comptable avait cru bien faire sans penser que son client devrait encore payer des impôts sur ces mêmes revenus dans l’Etat qu’il habitait.»
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.

Bercy tend une oreille attentive aux expatriés

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Jadis négligés des services fiscaux français déjà bien occupés, les expatriés reviennent sur les écrans radar de Bercy, se félicite Hélène Charvériat de l’Union des Français de l’étranger. «Lorsque Nicolas Sarkozy était ministre des Finances, nous avons obtenu que des réunions soient tenues périodiquement avec Bercy pour discuter de la fiscalité des Français vivant à l’étranger.» Ces rencontres rassemblent le ministre et son cabinet, et des sénateurs des Français de l’étranger et des membres de l’Union des Français de l’étranger.
La première de ces réunions s’est déroulée en novembre 2004 et depuis il y en a une tous les semestres. Après le départ de Sarkozy du ministère des Finances, le ministre délégué au budget Jean-François Copé a pris le relais. «C’est notamment grâce à ces rencontres que nous avons obtenu que la plus-value réalisée après la vente d’une résidence principale soit exonérée d’impôts même après le départ à l’étranger», poursuit Hélène Charvériat.
Une entente sur ce dossier n’allait pas de soi tant la question est complexe. Toute décision touchant les biens immobiliers des Français non-résidents aurait aussi des répercutions sur l’ensemble des propriétaires qui n’habitent pas la France. L’enjeu était «un véritable serpent de mer» selon Hélène Charvériat. Chaque côté de la table a dû s’ouvrir aux réalités confrontées par chacun, une prise de conscience dont se félicite Hélène Charvériat.

La carte de sécurité sociale

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La Social Security est, aux Etats-Unis, le système de retraite publique. Mais le Social Security Number est bien plus que cela. Impossible de trouver un emploi (légal) sans les neuf chiffres magiques. Et son utilité va bien au-delà. Il est devenu de facto un numéro national d’identification, utilisé par les administrations (pour payer ses impôts,

passer le permis de conduire) mais aussi par beaucoup d’organisations privées (pour ouvrir un compte en banque, prendre un abonnement de téléphone portable)… Si vous ne travaillez pas pour un employeur américain, le SSN n’est théoriquement pas obligatoire, mais ne pas l’avoir complique singulièrement la vie et multiplie les tracasseries administratives.
L’obtenir: il faut se rendre dans un bureau de la sécurité sociale proche de votre domicile. C’est gratuit. Documents à présenter:
-*Formulaire SS-5 (à remplir sur place ou à télécharger préalablement sur le site de la SSA.
-*passeport avec le visa ET le formulaire I-94, la petite carte blanche que l’officier a agrafée dans le passeport à votre entrée sur le territoire.
Si votre visa vous permet de travailler aux Etats-Unis, pas de problème, ces documents devraient suffire à l’obtention de la carte, qui arrive par courrier à votre domicile quelques semaines après le dépôt de la demande. Ces visas sont: E-1, E-2 (investisseurs); F-1 (étudiants; attention, le seul fait d’être inscrit dans une université ne donne pas droit au SSN. Il faut en outre, comme le visa l’y autorise, avoir décroché un job “on campus” et présenter une lettre de l’université le précisant); H-1B, H-1C, H-2A, H-2B, H-3 (travailleurs temporaires); I (journalistes); J-1, J-2 (échanges étudiants, dans ce cas montrer également le formulaire DS-2019, Certificate of Eligibility for Exchange Visitor Status); K-1 (fiancé(e) d’un(e) citoyen(ne) américain(e)); L-1 (transfert à l’intérieur d’une compagnie); M-1 (stagiaires); O-1, O-2: (scientifiques, artistes, sportifs de haut niveau); P-1, P-2, P-3 (artistes ou sportifs dans le cadre d’un échange; Q-1, Q-2 (échange culturel); R-1 (religieux).
En revanche, si votre visa ne vous permet pas de travailler aux Etats-Unis, la tâche est plus ardue. La SSA délivrait autrefois des cartes avec la mention “Not authorized to work”, mais, en raison des législations post-11 septembre, elles ne sont plus données qu’au compte goutte. Toutes les administrations, et les organismes privés, sont désormais tenus d’offrir une alternative aux étrangers légalement sur le territoire qui n’ont pas de N° de sécurité sociale. La SSA ne délivre désormais de N° aux personnes qui ne peuvent travailler que lorsque ce N° est exigé pour toucher des droits d’un Etat ou de l’Etat fédéral.
Dans les faits beaucoup de services (par exemple pour le permis de conduire) demandent une lettre de refus (denial letter) de SSN provenant de la social security administration. Donc, il vous faudra tout de même faire la demande, tout en sachant à l’avance que vous n’aurez pas la petite carte en carton!
Pour les permanent resident (titulaires de la carte verte, il existe une procédure spéciale qui permet de demander la carte de sécurité sociale en même temps que le visa. Il suffit de cocher une case dans le formulaire de demande de visa.
VOIR: informations complémentaires sur le site de la SSA

Lire en français à New York

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Les lecteurs expatriés peuvent trouver des livres en français dans les nombreuses bibliothèques électroniques qui existent sur Internet, comme celle de la Bibliothèque Nationale de France. Mais ceux qui restent attachés à la lecture sur papier trouveront également leur bonheur à New York.
Le French Institute-Alliance Française (http://www.fiaf.org/) se vante de posséder la plus importante collection d’ouvrages en français des Etats-Unis. Et pour cause, elle est composée de 40 000 livres et 3000 films. L’Alliance est également abonnée à la plupart des journaux et magazines français.
Plusieurs tables sont prévues pour la consultation gratuite sur place. L’endroit est agréable, mais… il n’y a pas une seule fenêtre, on se sent donc parfois enfermé.
Pour pouvoir emprunter le matériel il faut être abonné. Les prix de l’abonnement annuel oscillent entre 140 et 70 dollars, selon qu’on s’inscrive en famille ou seul et que l’on ait droit ou pas à des réductions (étudiants ou personnes de plus de 65 ans).
La New York Public Library (NYPL) possède un rayon en français estimé à plus de 15 000 ouvrages, quelques DVDs et une dizaine de magazines. Le gros de la collection est concentré dans la Donnel Branch qui se trouve dans la 43ème rue, juste en face du Musée d’Art Moderne. Cependant, les livres peuvent circuler, à la demande des lecteurs, entre les 80 succursales que la bibliothèque possède dans tout New York.
Tout le matériel qui se trouve à la Donnel Branch -à l’exception du dernier numéro des magazines- peut être emprunté gratuitement. Pour cela, il est nécessaire d’acquérir au préalable une carte de bibliothèque à laquelle tout habitant de New York a droit. Il suffit de se munir d’une pièce d’identité et d’une lettre –par exemple de votre banque- envoyée à votre adresse à New York. La carte est faite en quelques minutes sur place.
La NYPL a deux catalogues disponibles en ligne, l’un consacré au matériel pouvant être emprunté et l’autre au matériel dit « de recherche ». Pour réduire les recherches au matériel en français, il suffit de choisir l’option « expanded research » (recherche avancée). Si le livre qui vous intéresse est un livre consacré à la « recherche », cela veut dire qu’il ne peut être consulté que dans la succursale où il se trouve.
Les grandes universités comme Columbia ou NYU possèdent un certain nombre d’ouvrages en français sur des thèmes précis de recherche. Cela dit, si vous n’êtes pas étudiant dans ces universités, ce n’est que moyennement intéressant puisque les frais de consultation s’élèvent à 175 dollars par an, et à 675 si on souhaite emprunter les ouvrages.
New York Public Library
Donnell Library Center
20 West 53rd Street
New York, NY 10019-6185
Tél : 212.621.0618
Comment y aller ?
French Institute Alliance Française
The Haskell Library
2nd Floor – 22 East 60th Street
New York, NY 10022
Circulation: 646 388 6655 | Reference: 646 388 6656
Email: [email protected]
Comment y aller ?

Internet cafés version NY

Non, ne cherchez pas un Internet-café dans cette ville… A New York, pour se connecter au web, il faut trouver un café qui prête son réseau Internet. Ici, fini les petites salles remplies d’ordinateur et de connexions tombantes, les new-yorkais ont chacun leur laptop et le trimballent de bar en bar.
Grandes chaînes ou petits bistrots, beaucoup ont saisi le filon et n’hésitent pas à offrir une connexion WIFI à leurs clients. Généralement, l’accès est illimité, même si vous ne consommez qu’un espresso. Les cafetiers sont très sympas et aucun serveur ne viendra vous déloger de force !
Voicie quelques adresses (vous en trouverez sûrement beaucoup d’autres) :
Cosí
Non seulement le groupe Cosí propose de savoureux sandwichs et salades, mais en plus, ils offrent une bonne connexion Internet. Il suffit de s’inscrire sur place au réseau gratuit ‘Surf and Sip’ pour y avoir accès.
Environ seize restaurants à New York,

LISTE.
www.getcosi.com
Starbucks
La plus connue des chaînes de cafés aux Etats-Unis. A New York, il y en a à tous les coins de rue (voire deux qui se font face !), mais attention, l’accès à Internet est payant : il faut ouvrir un compte auprès de T-mobile pour y accéder.
www.starbucks.com
DT-UT
Difficile de partir du Downtown Uptown Café Lounge une fois qu’on s’est enfoncé dans l’un des fauteuils à l’ancienne qui décorent l’endroit… Un livre ou un ordinateur sur les genoux, entourés d’une douce odeur de café, les clients ont l’air de prendre le temps de vivre. Une très bonne adresse, très chaleureuse.
1626 2ème Avenue PLAN
212-327-1327
et : 41 Avenue B PLAN
212-477-1021
www.dtut.com
Esperanto Cafe
Des petites tables rondes devant la fenêtre, une banquette en bois et quelques vieux canapés défoncés à l’arrière : l’Esperanto Cafe est un bistrot sympa. Il sert des salades, des sandwichs et des desserts alléchants, mais il est surtout ouvert 24h/24, tous les jours de l’année. La connexion Internet n’est pas toujours fiable, mais vu la demi-douzaine d’ordinateurs connectés… généralement, ça marche !
114 MacDougal Street, PLAN
212-475-5000
www.esperantocafe.com
Bryant Park et la Bibliothèque Publique de NY
La New York Public Library (NYPL) est un bâtiment à voir absolument pour ses galeries, ses salles et l’ampleur de son catalogue (Cf : Lire en français à New York). Mais elle possède aussi une salle avec accès libre à Internet, au rez-de-chaussée.
Mais si le temps le permet, profitez plutôt de Bryant Park. Cette jolie place située juste derrière la bibliothèque est aussi couverte par un réseau sans-fil.
NYPL et Bryant Park,
5ème Avenue et 42ème rue PLAN
www.nypl.org
VOS BONNES ADRESSES: ajoutes-les librement en postant un commentaire ci-dessous.

Ici New York, les Français parlent aux Français

La voix sur IP
Voice-over Internet protocol, c’est la formule magique qui vous permettra de réduire considérablement votre facture de téléphone. Plutôt que de passer par le réseau téléphonique classique, votre appel passe par une connexion internet haut-débit.
Avec un forfait adéquat, non seulement vous pouvez bénéficier du téléphone illimité dans tous les Etats-Unis mais encore vous pouvez joindre la France sans coût supplémentaire.
Le forfait Unlimited Plan de la compagnie Vonage permet ainsi d’appeler en France et aux Etats-Unis de façon illimitée pour 25 dollars par mois. Lingo offre la même chose sous le nom de Chatter Box mais pour un prix sensiblement supérieur : 32 dollars. Attention toutefois, dans les deux cas les appels passés depuis les Etats-Unis sur les téléphones portables en France ne sont pas gratuits.
Les grandes compagnies de téléphones américaines tels AT&T ou Verizon proposent elles aussi leurs propres forfait de téléphone avec la voix sur IP, mais les appels passés depuis les Etats-Unis vers la France restent facturés, bien qu’à moindre coût.
Si vous disposez bien d’une connexion internet haut-débit, il suffit d’acquérir un adaptateur pour relier votre téléphone normal à Internet. Vonage comme Lingo le fournissent lors de la suscription.
Avec Vonage ou Lingo, il est possible de garder son numéro de téléphone normal même si vous optez pour une formule de voix sur IP et changez de compagnie grâce à l’option dite de « portabilité ».
Facturation à la carte
Si vous ne disposez pas de connexion Internet haut-débit ou ne souhaitez pas souscrire à un forfait, vous préférerez peut-être être facturé à la carte. La compagnie de téléphone 3U Télécom permet d’appeler en France pour 0,48 dollars la minute sans abonnement et facture à la seconde.
Depuis son ordinateur
Pour les personnes les plus mobiles qui n’ont pas de téléphone fixe, il est également possible d’appeler vers l’étranger depuis son ordinateur. Les programmes Skype ou MSN permettent ainsi de parler au téléphone gratuitement quelque soit le lieu ou se trouve son interlocuteur à condition qu’il ait le même programme et soit connecté à Internet au moment de votre appel.
Skype et MSN sont téléchargeables gratuitement, un micro suffit ensuite pour passer votre appel et pourvu que vous ayez une webcam vous pourrez également voir votre correspondant.
Skype permet aussi d’appeler depuis son ordinateur à des prix intéressants : 0,021$ la minute vers les téléphones fixes ; 0, 203$ la minute vers les téléphones portables.
La qualité du son est assez décevante cependant et les coupures ne sont pas rares.

Les quartiers les plus chers de New York

Le classement a au moins un avantage : remettre en cause les clichés. Non, l’Upper east side n’est pas (n’est plus), le quartier le plus cher de New York. Certes, si vous cherchez un triplex avec salle de bal et terrasse à 360° pour 40 millions de dollars, c’est du côté de la Cinquième avenue qu’il vous faudra aller. Mais, en moyenne, ces contreforts de Central Park sont écrasés par des rues où pas un milliardaire n’aurait envoyé son dog walker il y a seulement quinze ans. En bref, l’Uptown n’a pas baissé, mais Downtown s’est envolé. Les riches ne sont plus ce qu’ils étaient.
Chaque année, Forbes fait un classement des « ZIP codes les plus chers » des Etats-Unis, basé sur le prix médian des ventes de logements. Le classement n’a qu’une valeur limitée : les ZIP codes (codes postaux) ne recouvrent qu’imparfaitement les quartiers. Ils sont en outre très différents les uns des autres. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les zones urbaines denses (comme New York City) sont dépassées dans ce classement par des suburbs ou des destinations de vacances chics. Aussi luxueux soit-il, un quartier urbain recèle toujours sa part de diversité, de petits appartements qui font baisser la moyenne, tandis que rien ne vient perturber l’homogénéité des mansions d’une banlieue chic. Et voilà comment Sagaponack, dans les Hamptons, se retrouve le ZIP code le plus cher des Etats-Unis (prix médian : 2,8 millions de dollars selon les chiffres 2005, derniers disponibles), suivie par une série d’adresses californiennes ou des environs de New York, toutes aussi huppées.
Mais malgré ses défauts, le classement permet de comparer au sein de la ville et d’établir une hiérarchie d’où Tribeca sort triomphant. Dans le classement de Manhattan (réalisé par la société MillerSamuel, le palmarès établi à partir du prix moyen couronne Tribeca (ZIP codes 10007 et 10003), avec un prix moyen de 2,2 millions de dollars pour le premier, devant Soho (10014). Et le vénérable Upper East Side (10028) n’est que 8ème dans la ville (soit quelque part au-delà du 200ème rang nationalement). A vous dégoûter de Park Avenue.
VOIR LE CLASSEMENT DE MANHATTAN

VOIR LE CLASSEMENT DE NEW YORK STATE

Tableau des ZIP codes les plus chers de l'Etat de New York

Classement par prix médian de vente des appartements pour 2005 dans l’Etat de New York. Source: Forbes Magazine.
|Rang national | ZIP Code | Quartier ou commune | 2005 Median Sale Price ($) |
|1 | 11962 | Sagaponack (Hamptons) | 2,787,500 |
|6 | 11976 | Water Mill (Hamptons) | 2,150,000 |
|11 | 11765 | Mill Neck (LI) | 1,900,000 |
|12 | 10013 | Tribeca (Manhattan) | 1,875,000 |
|13 | 10577 | Purchase (Westchester) | 1,850,000 |
|16 | 11568 | Old Westbury (LI) | 1,785,000 |
|19 | 10007 | Tribeca/Financial district (Manhattan) | 1,675,000 |
|25 | 11932 | Bridgehampton (Hampt.) | 1,568,750 |
|27 | 11965 | Shelter Island (Hampt.) | 1,510,000 |
|31 | 10012 | Soho (Manhattan) | 1,450,000 |
Cf art. Les quartiers les plus chers de New York
Cf Tableau des quartiers les plus chers de Manhattan

Trouver la bonne colocation

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D’abord la bonne nouvelle: le taux de rotation est élevé, appartements ou chambres vides ne manquent donc pas à New York. Vous pourrez donc visiter beaucoup. On vous le recommande: les appartements ne sont pas seulement chers à New York. Ils sont aussi de qualité très inégales, les chambres souvent minuscules. Il n’est pas rare de se voir proposer à Manhattan un chambre sans fenêtre pour 1 000 dollars par mois…
On peut chercher depuis la France avant le départ ou attendre son arrivée. La seconde solution est préférable car elle peut éviter les mauvaises surprises à l’arrivée, particulièrement dans le cadre d’une colocation. Le plus simple est d’avoir un logement provisoire pour son arrivée : le canapé d’un ami, une auberge de jeunesse ou un hôtel pas cher.
Une fois sur place, l’un des outils préférés de New-Yorkais est le site de Craigslist. Vous y trouverez des annonces en nombre. Tous les tarifs, tous les quartiers sont présents. Certaines annonces proviennent directement des propriétaires, d’autres sont postées en ligne par des agences.
Après c’est à vous de vous armer d’une carte et de patience. Il faut repérer les quartiers et être prêt à parcourir la ville plusieurs fois dans la journée. Les temps de réflexion sont courts. Il faut donc se décider rapidement. Certains choisissent de ne rester qu’un mois dans un appartement pour ensuite essayer de trouver un endroit plus à leur goût.
Il existe aussi un grand nombre de sites qui proposent de vous aider à trouver des colocataires. Le plus connu, Roommate Finder vous promet pour 300$ de trouver la colocation idéale. Cela peut paraître cher mais c’est moins que ce que vous demandera un agent immobilier.
Si vous préférez vivre avec d’autres Français, allez sur les forums des Français de New York tels qu’Entre New York ou Voilà New York
où vous aurez l’opportunité de trouver des contacts.
Si vous êtes étudiant, vérifiez avec votre école, il y a souvent des résidences à des prix abordables. C’est une solution pratique car il n’y a pas de recherche et l’accès à l’école est d’ordinaire assez simple. Attention, les chambres sont en général très petites. Ne vous attendez pas à 25 m2, mais plutôt à 10. D’autres organismes non affiliés aux écoles proposent des chambres pour les étudiants et les stagiaires. Cela peut être une solution intéressante si vous n’êtes pas trop exigeants. C’est également l’opportunité de rencontrer d’autres étudiants. L’avantage est qu’il n’y a pas de vérification de crédit et pas ou peu de frais. En revanche, les dates sont peu flexibles et il faut habituellement payer d’avance pour toute la durée du séjour.
Il existe aussi plusieurs agences qui peuvent trouver l’appartement dont vous rêvez. Les plus connues sont
Ny Habitat et Urban Living. Urban Living est appréciée des nouveaux venus car leurs agents parlent systématiquement deux langues. Vous pouvez donc demander quelqu’un qui parle français. Cela facilite les démarches pour ceux dont l’anglais n’est pas excellent. Il n’est pas possible de vous donner une référence car les expériences de chacun varient. Dans tous les cas, il vous faudra payer les frais d’agences qui sont incontournables mais parfois négociables.
Bonne recherche.
LES ADRESSES
L’incontournable
Craig’s List
Colocation
Original Roommate finder
Roommate access
Easy Roommate
Forums francophones
Entre New York
Voilà New York
Agences
Ny Habitat
Urban Living
Residences pour étudiants
International House

Educational Housing Services
DeHirsch Residence

Les Auberges de jeunesse new-yorkaises

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Le conseil de French Morning:
Jazz on the Park Hostel: A deux pas de Central Park. Dortoirs de 2 à 12 lits avec casiers de sécurité. Chambres privées avec lits

superposés. Salle commune avec grand écran de télé. Salle au sous sol avec billard et piano. Ambiance amicale et routarde. Barbecue organisé sur la terrasse de l’AJ. Nous vous recommandons cette adresse pour l’avoir testée durant une semaine! Attention, leur site Internet à parfois quelques ratés pour les réservations. Mieux vaut appeler.
Lit à partir de 27 dollars
36 W 106 Street, tel:1-212-932-1600, www.jazzonthepark.com
Dans East Village :
Bowery’s Whitehouse Hotel : 4 étages et 200 chambres pour cette AJ située en plein coeur de Manhattan. Les chambres sont séparées par des cloisons en bois. Les sanitaires sont communs à chaque étage. La réception est ouverte 24h/24. Les draps et serviettes sont fournis. En gros, c’est une AJ très rudimentaire mais correcte.
Lit à partir de 25 dollars
340 Bowery, tel: 1-212-477-3150. www.whitehousehotelofny.com
Dans Chelsea :
Chelsea Center Hostel: Cette AJ existe depuis 1981. Autant dire

que c’est du sérieux. Une vingtaine de lits sont répartis dans deux grands dortoirs, mais il y a aussi des chambres privées disponibles. Accueil chaleureux de la propriétaire qui parle français. Petit déjeuner gratuit.
Lit à partir de 35 dollars
313 W 29 Street, tel : 1-212-643-0214, www.chelseacenterhostel.com
Dans Theater District :
Big Apple Hostel: AJ proposant des dortoirs de 4 personnes .

Il y a aussi des chambres individuelles avec TV qui ressemblent à de véritable chambre d’hôtel. Salle commune pour faire la cuisine. Salle de bain avec sèche cheveux. C’est propre et bien tenu.
Lit à partir de 37 dollars
119W 45 Street, tel:1-212-302-2603, www.bigapplehostel.com
Dans Midtown:
Vanderbilt YMCA : Pas vraiment une AJ classique. Dortoirs avec lit superposés ou chambres individuelles avec télé, mais clientèle moins jeune qu’ailleurs. Beaucoup viennent pour le centre sportif qui appartient au YMCA. A savoir :salle de musculation, acquagym, cour de judo…
Compter 85 dollars pour une chambre double.
224 E 47 Street, tel : 1-212-752-0210, www.ymcanyc.org
Dans Upper East Side :
Wanderers inn : Dortoirs et chambres doubles disponibles. Salle commune avec télé et Internet. Salle de bain sur le palier. Le staff est

cool. Des soirées pizzas avec projection de film sont organisées une fois par semaine. Les prix des lits varient suivant la saison. Pour les groupes, possibilité d’avoir des tarifs spéciaux.
Lit à partir de 27 dollars
194 E 94 Street, tel : 1-212-289-8083. Fax : 1-212-289-7307, www.wanderersinn.com
Dans Upper West Side :
International Student Center : C’est la plus ancienne auberge de la ville, mais c’est surtout l’une des moins chères de New York. Il y a 5 dortoirs (dont 3 mixtes) de 8 à 10 lits. Cuisine et petit jardin à disposition des voyageurs. La réception est ouverte de 8h à 23h.
Lit à partir de 25 dollars
38 W 88 Street, tel: 1-212-787-7706, www.nystudentcenter.org
Dans Brooklyn:
YMCA Greenpoint: Chambres épurées mais propres. Accueil convivial. Salle de bain commune. Nombreux sont les habitants du quartier qui s’y retrouvent pour profiter des installations: piscine et sauna. Mais vous aussi vous y aurez droit.
Lit à partir de 80 dollars
99 Meserole Ave, Greenpoint, tel: 1-718-389-3700, [email protected]