Si vous avez un N°de Social Security, c’est simplissime. La banque vous demandera en outre :
-passeport avec le visa, ou votre carte verte si vous en avez une.
-justificatif de domicile (pas toujours)
et la démarche ne prendra pas plus de 20 mns. Avoir un N° de Social Security permet même dans le plupart des banques d’ouvrir un compte online.
Si vous n’avez pas de Social Security, les choses se compliquent un peu, mais il est néanmoins tout à fait possible d’ouvrir un compte. Les exigences varient d’un établissement à l’autre, mais toutes demanderont :
-2 documents d’identité (ID’s), généralement avec photo. En général, les deux documents peuvent être étrangers (votre passeport plus permis de conduire étranger, par exemple). Le certificat de naissance est parfois accepté, mais pas toujours car il n’a pas de photo.
-une une preuve de résidence (facture de téléphone, de gas, d’électricité ou d’abonnement au cable)
En outre, beaucoup vous demanderont une preuve d’établissement dans la ville: contrat de travail, inscription dans une école… C’est le cas de HSBC ou Bank of America notamment.
L’une des banques les moins exigeantes est Chase. Comme les autres, elle demande deux documents d’identité : le premier doit être le passeport, mais le deuxième peut même être une carte de crédit ! Attention tout de même: parfois, des contrôles supplémentaires ont lieu et Chase vous rappelle pour vous demander aussi une preuve de domicile ou de travail. La Commerce Bank a également la réputation d’être plus accueillante que la moyenne.
En tant qu’étudiant (Columbia, New York University, …), il n’y a rien de plus simple que d’ouvrir un compte. A la rentrée, chaque banque tient un stand aux alentours de l’université. Elles proposent d’ouvrir un compte “maintenant, dans la rue”. Pour moi, ça s’est passé dans un taxi ! J’ai signé une série de documents assise dans un “cab” aux couleurs d’HSBC, pendant que le vice-président de la succursale prenait des photos de mon passeport avec son téléphone portable. En dix minutes, j’en suis sortie avec un chéquier, mon numero de compte et le cadeau de bienvenue de ma nouvelle banque: de la lessive!
Voir: Quelle banque choisir?
Ouvrir un compte bancaire
Quelle banque choisir?
Depuis quelques années, le choix s’est considérablement élargi aux Etats-Unis et à New York. Il fut un temps où les banques étaient strictement régionales et la concurrence limitée. Les mouvements de fusion ont poussé toutes les banques à élargir leurs réseaux et à se disputer la clientèle. Résultat, des pratiques autrefois courants ont presque disparu: frais de gestion, chèques payants, balance minimum obligatoire…
Si la banque que vous visitez tente de vous imposer ces frais, allez voir ailleurs.
La concurrence pousse aussi les banques à se montrer un peu plus “souple” avec les cas atypiques que sont en général les expatriés. Dans ce registre, la Commerce Bank a plutôt bonne réputation.
Les autres banques les plus courantes sont: Chase; Citi Bank; HSBC; Washington Mutual…
Toutes ces banques donnent au moment de l’ouverture un carte de retrait (Debit card), qui correspond peu ou prou à ce qu’on appelle une carte bleue en France. Ne pas la confondre avec une carte de crédit. La carte de débit permet de payer dans la plupart des magasins, mais la somme est immédiatement débitée sur votre compte qui doit donc être approvisionné en conséquence. Le retrait aux distributeurs automatiques (ATM) est généralement gratuit SEULEMENT dans les guichets de la banque (ou ceux qu’elle a installé ailleurs, comme la Chase dans tous les magasins Duane Read). Le retrait dans d’autres guichets, ceux des concurrents ou ceux qu’on trouve par exemple dans les Deli sont payant, entre 1 et 3 dollars par transaction en général.
La banque en Amérique
Un sou est un sou, mais une banque américaine n’est pas une banque française. Liste des différences des deux systèmes:
-*Chèques: ils sont maintenant généralement gratuits mais restent beaucoup moins utilisés qu’en France. La plupart des commerçants ne les acceptent pas. En pratique, ils vous serviront à régler votre loyer et c’est à peu près tout.
-*Découverts: ils n’existent pas non plus. Si votre checking account n’est pas approvisionné, vous payez de très lourdes pénalités (par exemple 90 dollars pour un dépassement de quelques dizaines de dollars) et votre carte de débit est rapidement bloquée.
-*Checking/savings accounts: le compte chèque (checkin account) ets le compte standard. Le compte épargne (savings account) vous est proposé systématiquement à l’ouverture du premier. Il est conseillé d’en avoir un, pour pouvoir aisément combler les trous du checking et éviter les pénalités.
-*Cartes de crédit: On distingue entre cartes de crédit et cartes de débit. Les secondes (debit card) permettent de payer chez les commerçants et de retirer du liquide, mais le comtpe doit être approvisionné. On vous donne systématiquement une debit card avec votre compte chèque. En revanche, il vous faut demander la carte de crédit. Si vous arrivez aux Etats-Unis et n’avez donc pas de Credit history, elle ne sera pas aisée à obtenir. Les banques vous demanderont en général de bloquer sur votre compte une somme (1000 dollars par exemple) qui vous ouvrira une ligne de crédit du même montant. La banque vous prête donc votre propre argent, mais vous acquérez ainsi le credit history nécessaire pour exister aux Etats-Unis… Une autre solution est de prendre une carte de crédit dans un chaîne de grands magasins, en général plus souple.
En outre, la carte de crédit est très utile pour la location de voiture. La plupart des loueurs en exige une (mais une carte visa ou mastercard française peut faire l’affaire).
Les achats réalisés avec votre carte de crédit doivent être remboursés mensuellement. Ces remboursements ne sont pas prélevés automatiquement. C’est à vous de payer par chèque (ou de plus en plus souvent par virement internet) à reception du récapitulatif mensuel. Vigilance: tout retard de paiement, même d’un jour, se solde par de lourdes pénalités et surtout nuit à votre credit history.
Voir: Ouvrir un compte; Choisir une banque
Installation aux Etats-Unis et fisc français
Les Américains tiennent deux choses pour inévitables. «Death and taxes», la mort et l’impôt. Au moment de préparer une expatriation, l’appel du large sonne plus fort que les rappels du fisc français. Et pourtant, mieux vaut s’informer et savoir à quoi s’en tenir. French Morning vous propose un petit guide pour mieux s’y retrouver.
Si votre présence aux États-Unis n’excède pas les 183 jours dans l’année, rien ne change. Pensez tout de même au moment de faire votre déclaration de revenus à profiter de l’exonération d’impôt pour vos revenus additionnels versés pour compenser l’éloignement. Seul votre salaire de base reste imposable.
La fin du quitus. Pour les départs de plus longue durée, la première obligation du contribuable français est d’informer le fisc de sa nouvelle adresse par un courrier adressé au centre des impôts avec lequel il a l’habitude de traiter. Votre résidence américaine est alors celle qui compte au regard du fisc. Notez bien que vous n’avez plus à faire de déclaration de revenus provisoire avant votre départ. Ce qu’on appelait le “quitus fiscal” a disparu. Depuis 2006, vous faites votre déclaration au moment où vous avez l’habitude de la faire et l’envoyez au Centre des impôts des non-résidents (CINR) au 9, rue d’Uzès à Paris. Votre résidence aux États-Unis sera dorénavant celle qui comptera au regard du fisc et vous paierez donc vos impôts aux autorités américaines. Les fonctionnaires de l’État français restent domiciliés en France aux yeux de l’administration, mais doivent aussi adresser leur déclaration au CINR.
Chercheurs et enseignants notez que la convention a aménagé un espace pour libérer votre précieuse matière grise des contraintes fiscales. Vous demeurez sous régime fiscal de la France si votre séjour aux États-Unis ne dépasse pas les deux ans.
Que faire de sa résidence ?
Lors d’un départ, une question sensible se pose, que faire de sa résidence ? La vendre, la louer, en meublé ou non ? Nouveauté depuis 2006, la plus-value tirée de la vente n’est plus imposée, même après le départ à l’étranger et que le logement a cessé d’être la résidence principale. Seule condition à respecter: que le logement ne soit pas loué. Auparavant, l’exonération ne s’étendait pas au-delà de la date du départ à l’étranger. Si vous choisissez de louer votre résidence, 25 % des revenus tirés de cette location seront avalés par le fisc. Vous devrez alors faire une déclaration d’impôts en France.
Prenez aussi garde à tenir vos avoirs financiers en ordre. Certains placements sont réservés aux personnes résidant sur le territoire français. Les Codevi, livret d’épargne populaire, livret jeune et plan d’épargne en actions (PEA) doivent tous être fermés. L’opération est exemptée de tout prélèvement pour chacun de ces services financiers, sauf pour le PEA s’il a plus de cinq ans, des prélèvements sociaux devront alors être payés.
ADRESSES:
-Pour le calcul de l’impôt : Centre des impôts des non-résidents (CINR) – 10, rue du Centre, 93465 NOISY le Grand Cedex. Tél. : 01 44 76 19 00 – Fax : 01.44.76.19.90. Email : [email protected]
– Pour le paiement de l’impôt : Trésorerie de Paris des non-résidents – 10, rue du Centre 93465 NOISY le Grand Cedex. Tél. : 01.53.00.14.50. Fax : 01.40.28.03.16
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.
Comment gérer ses avoirs financiers au moment du départ
Question posée à Bertrand Cosson, responsable de la structuration patrimoniale à la Banque Transatlantique, membre du groupe Crédit Mutuel – CIC
«En matière financière, il y a un audit des placements du client à réaliser, car l’expatriation a des conséquences au plan fiscal et financier. Par exemple, il y a certains placements financiers que seuls des résidents français peuvent posséder, tels les plans d’épargne en actions (PEA). Pour les comptes titres de non-résidents, l’utilisation pour la gestion des comptes de SICAV ou FCP de capitalisation est une bonne option pour un expatrié, puisque ces placements ne génèrent pas de revenus et que les plus-values ne sont pas imposables en France. Il faut également se demander si on choisit de modifier le profil de gestion du portefeuille titres pendant la période d’expatriation.
«Concernant l’assurance-vie, il est préférable d’éviter son utilisation dans le cadre franco-américain. En effet, s’il s’agit du placement préféré des Français, il faut savoir qu’il ne jouit pas de régime spécial aux États-Unis. Au contraire, il y a un risque de double imposition car les compagnies d’assurance françaises n’étant pas « qualified intermediary », en cas de retrait sur le contrat, le titulaire devrait payer de l’impôt en France (aux taux de 35%, 15% et 7,5% selon l’âge du contrat) et aux Etats-Unis.
«C’est pourquoi les compagnies d’assurances françaises refusent en général la souscription de leurs contrats par des résidents américains, même s’ils sont expatriés de nationalité française.»
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.
Payer ses impôts aux Etats-Unis
Une convention fiscale lie la France et les États-Unis pour clarifier les relations des expatriés avec le fisc local. Le principe en est simple : les contribuables versent des impôts aux autorités du pays qu’ils habitent. Aux Etats-Unis, s’ils y vivent, idem pour la France. Le législateur français tâche donc de réduire le plus possible les impôts demandés à ses ressortissants résidant sur le territoire américain. Par exemple, ils ne sont pas concernés par les divers prélèvements sociaux, tels la contribution sociale généralisée (CSG) ou la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS). Pour autant, tout ne va pas de soi et différentes avenues sont envisageables et certains pièges existent.
Ainsi, si vous êtes par exemple détaché par votre employeur pour aller travailler dans son antenne américaine, vous avez peut-être avantage à demander à être payé en partie en France et en partie aux États-Unis, afin de continuer à cotiser pour votre retraite. Vous devrez alors verser des acomptes tous les trois mois aux autorités fiscales américaines. Car ««Aux États-Unis on paie ses impôts pour l’année en cours par prélèvement direct sur le salaire quand on est salarié et on fait une déclaration d’impôts plutôt que de faire une déclaration de revenus», rappelle Montaine Farbos, associée au cabinet de conseil fiscalité comptabilité Jade Associates à New York. Si le salaire d’un non-résident est versé en France mais que le travail est réalisé aux États-Unis, ce salaire doit être déclaré aux États-Unis et non plus en France.
«Le principal piège de la convention, signale Montaine Farbos, consiste à faire croire qu’elle couvre l’ensemble des relations avec le fisc aux Etats-Unis. En fait, elle ne concerne que l’impôt fédéral, alors qu’il y a encore deux paliers d’imposition, l’Etat et la ville. Avant de partir consultez le site http://www.taxadmin.org/fta/, afin de vous informer du niveau d’imposition de l’Etat que vous habiterez. Et assurez-vous que votre comptable français et votre comptable américain se parlent afin d’éviter les erreurs de double imposition. J’ai par exemple eu un client dont le comptable français avait décidé de déclarer en France des revenus importants de droits d’auteur. Il a donc payé des impôts en France sur ces revenus, alors qu’il n’y était pas tenu. Son comptable avait cru bien faire sans penser que son client devrait encore payer des impôts sur ces mêmes revenus dans l’Etat qu’il habitait.»
SITES UTILES:
Guide pour expatriés de la Direction générale des impôts française
Site de l’attaché fiscal de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Internal revenue service, services fiscaux américains (en anglais)
Federation of tax administrators, fédération des administrateurs fiscaux (en anglais). Pour y comparer les taux d’imposition d’un état américain à l’autre.
Bercy tend une oreille attentive aux expatriés
Jadis négligés des services fiscaux français déjà bien occupés, les expatriés reviennent sur les écrans radar de Bercy, se félicite Hélène Charvériat de l’Union des Français de l’étranger. «Lorsque Nicolas Sarkozy était ministre des Finances, nous avons obtenu que des réunions soient tenues périodiquement avec Bercy pour discuter de la fiscalité des Français vivant à l’étranger.» Ces rencontres rassemblent le ministre et son cabinet, et des sénateurs des Français de l’étranger et des membres de l’Union des Français de l’étranger.
La première de ces réunions s’est déroulée en novembre 2004 et depuis il y en a une tous les semestres. Après le départ de Sarkozy du ministère des Finances, le ministre délégué au budget Jean-François Copé a pris le relais. «C’est notamment grâce à ces rencontres que nous avons obtenu que la plus-value réalisée après la vente d’une résidence principale soit exonérée d’impôts même après le départ à l’étranger», poursuit Hélène Charvériat.
Une entente sur ce dossier n’allait pas de soi tant la question est complexe. Toute décision touchant les biens immobiliers des Français non-résidents aurait aussi des répercutions sur l’ensemble des propriétaires qui n’habitent pas la France. L’enjeu était «un véritable serpent de mer» selon Hélène Charvériat. Chaque côté de la table a dû s’ouvrir aux réalités confrontées par chacun, une prise de conscience dont se félicite Hélène Charvériat.
La carte de sécurité sociale
La Social Security est, aux Etats-Unis, le système de retraite publique. Mais le Social Security Number est bien plus que cela. Impossible de trouver un emploi (légal) sans les neuf chiffres magiques. Et son utilité va bien au-delà. Il est devenu de facto un numéro national d’identification, utilisé par les administrations (pour payer ses impôts,
passer le permis de conduire) mais aussi par beaucoup d’organisations privées (pour ouvrir un compte en banque, prendre un abonnement de téléphone portable)… Si vous ne travaillez pas pour un employeur américain, le SSN n’est théoriquement pas obligatoire, mais ne pas l’avoir complique singulièrement la vie et multiplie les tracasseries administratives.
L’obtenir: il faut se rendre dans un bureau de la sécurité sociale proche de votre domicile. C’est gratuit. Documents à présenter:
-*Formulaire SS-5 (à remplir sur place ou à télécharger préalablement sur le site de la SSA.
-*passeport avec le visa ET le formulaire I-94, la petite carte blanche que l’officier a agrafée dans le passeport à votre entrée sur le territoire.
Si votre visa vous permet de travailler aux Etats-Unis, pas de problème, ces documents devraient suffire à l’obtention de la carte, qui arrive par courrier à votre domicile quelques semaines après le dépôt de la demande. Ces visas sont: E-1, E-2 (investisseurs); F-1 (étudiants; attention, le seul fait d’être inscrit dans une université ne donne pas droit au SSN. Il faut en outre, comme le visa l’y autorise, avoir décroché un job “on campus” et présenter une lettre de l’université le précisant); H-1B, H-1C, H-2A, H-2B, H-3 (travailleurs temporaires); I (journalistes); J-1, J-2 (échanges étudiants, dans ce cas montrer également le formulaire DS-2019, Certificate of Eligibility for Exchange Visitor Status); K-1 (fiancé(e) d’un(e) citoyen(ne) américain(e)); L-1 (transfert à l’intérieur d’une compagnie); M-1 (stagiaires); O-1, O-2: (scientifiques, artistes, sportifs de haut niveau); P-1, P-2, P-3 (artistes ou sportifs dans le cadre d’un échange; Q-1, Q-2 (échange culturel); R-1 (religieux).
En revanche, si votre visa ne vous permet pas de travailler aux Etats-Unis, la tâche est plus ardue. La SSA délivrait autrefois des cartes avec la mention “Not authorized to work”, mais, en raison des législations post-11 septembre, elles ne sont plus données qu’au compte goutte. Toutes les administrations, et les organismes privés, sont désormais tenus d’offrir une alternative aux étrangers légalement sur le territoire qui n’ont pas de N° de sécurité sociale. La SSA ne délivre désormais de N° aux personnes qui ne peuvent travailler que lorsque ce N° est exigé pour toucher des droits d’un Etat ou de l’Etat fédéral.
Dans les faits beaucoup de services (par exemple pour le permis de conduire) demandent une lettre de refus (denial letter) de SSN provenant de la social security administration. Donc, il vous faudra tout de même faire la demande, tout en sachant à l’avance que vous n’aurez pas la petite carte en carton!
Pour les permanent resident (titulaires de la carte verte, il existe une procédure spéciale qui permet de demander la carte de sécurité sociale en même temps que le visa. Il suffit de cocher une case dans le formulaire de demande de visa.
VOIR: informations complémentaires sur le site de la SSA
Lire en français à New York
Les lecteurs expatriés peuvent trouver des livres en français dans les nombreuses bibliothèques électroniques qui existent sur Internet, comme celle de la Bibliothèque Nationale de France. Mais ceux qui restent attachés à la lecture sur papier trouveront également leur bonheur à New York.
Le French Institute-Alliance Française (http://www.fiaf.org/) se vante de posséder la plus importante collection d’ouvrages en français des Etats-Unis. Et pour cause, elle est composée de 40 000 livres et 3000 films. L’Alliance est également abonnée à la plupart des journaux et magazines français.
Plusieurs tables sont prévues pour la consultation gratuite sur place. L’endroit est agréable, mais… il n’y a pas une seule fenêtre, on se sent donc parfois enfermé.
Pour pouvoir emprunter le matériel il faut être abonné. Les prix de l’abonnement annuel oscillent entre 140 et 70 dollars, selon qu’on s’inscrive en famille ou seul et que l’on ait droit ou pas à des réductions (étudiants ou personnes de plus de 65 ans).
La New York Public Library (NYPL) possède un rayon en français estimé à plus de 15 000 ouvrages, quelques DVDs et une dizaine de magazines. Le gros de la collection est concentré dans la Donnel Branch qui se trouve dans la 43ème rue, juste en face du Musée d’Art Moderne. Cependant, les livres peuvent circuler, à la demande des lecteurs, entre les 80 succursales que la bibliothèque possède dans tout New York.
Tout le matériel qui se trouve à la Donnel Branch -à l’exception du dernier numéro des magazines- peut être emprunté gratuitement. Pour cela, il est nécessaire d’acquérir au préalable une carte de bibliothèque à laquelle tout habitant de New York a droit. Il suffit de se munir d’une pièce d’identité et d’une lettre –par exemple de votre banque- envoyée à votre adresse à New York. La carte est faite en quelques minutes sur place.
La NYPL a deux catalogues disponibles en ligne, l’un consacré au matériel pouvant être emprunté et l’autre au matériel dit « de recherche ». Pour réduire les recherches au matériel en français, il suffit de choisir l’option « expanded research » (recherche avancée). Si le livre qui vous intéresse est un livre consacré à la « recherche », cela veut dire qu’il ne peut être consulté que dans la succursale où il se trouve.
Les grandes universités comme Columbia ou NYU possèdent un certain nombre d’ouvrages en français sur des thèmes précis de recherche. Cela dit, si vous n’êtes pas étudiant dans ces universités, ce n’est que moyennement intéressant puisque les frais de consultation s’élèvent à 175 dollars par an, et à 675 si on souhaite emprunter les ouvrages.
New York Public Library
Donnell Library Center
20 West 53rd Street
New York, NY 10019-6185
Tél : 212.621.0618
Comment y aller ?
French Institute Alliance Française
The Haskell Library
2nd Floor – 22 East 60th Street
New York, NY 10022
Circulation: 646 388 6655 | Reference: 646 388 6656
Email: [email protected]
Comment y aller ?
Internet cafés version NY
Non, ne cherchez pas un Internet-café dans cette ville… A New York, pour se connecter au web, il faut trouver un café qui prête son réseau Internet. Ici, fini les petites salles remplies d’ordinateur et de connexions tombantes, les new-yorkais ont chacun leur laptop et le trimballent de bar en bar.
Grandes chaînes ou petits bistrots, beaucoup ont saisi le filon et n’hésitent pas à offrir une connexion WIFI à leurs clients. Généralement, l’accès est illimité, même si vous ne consommez qu’un espresso. Les cafetiers sont très sympas et aucun serveur ne viendra vous déloger de force !
Voicie quelques adresses (vous en trouverez sûrement beaucoup d’autres) :
Cosí
Non seulement le groupe Cosí propose de savoureux sandwichs et salades, mais en plus, ils offrent une bonne connexion Internet. Il suffit de s’inscrire sur place au réseau gratuit ‘Surf and Sip’ pour y avoir accès.
Environ seize restaurants à New York,
LISTE.
www.getcosi.com
Starbucks
La plus connue des chaînes de cafés aux Etats-Unis. A New York, il y en a à tous les coins de rue (voire deux qui se font face !), mais attention, l’accès à Internet est payant : il faut ouvrir un compte auprès de T-mobile pour y accéder.
www.starbucks.com
DT-UT
Difficile de partir du Downtown Uptown Café Lounge une fois qu’on s’est enfoncé dans l’un des fauteuils à l’ancienne qui décorent l’endroit… Un livre ou un ordinateur sur les genoux, entourés d’une douce odeur de café, les clients ont l’air de prendre le temps de vivre. Une très bonne adresse, très chaleureuse.
1626 2ème Avenue PLAN
212-327-1327
et : 41 Avenue B PLAN
212-477-1021
www.dtut.com
Esperanto Cafe
Des petites tables rondes devant la fenêtre, une banquette en bois et quelques vieux canapés défoncés à l’arrière : l’Esperanto Cafe est un bistrot sympa. Il sert des salades, des sandwichs et des desserts alléchants, mais il est surtout ouvert 24h/24, tous les jours de l’année. La connexion Internet n’est pas toujours fiable, mais vu la demi-douzaine d’ordinateurs connectés… généralement, ça marche !
114 MacDougal Street, PLAN
212-475-5000
www.esperantocafe.com
Bryant Park et la Bibliothèque Publique de NY
La New York Public Library (NYPL) est un bâtiment à voir absolument pour ses galeries, ses salles et l’ampleur de son catalogue (Cf : Lire en français à New York). Mais elle possède aussi une salle avec accès libre à Internet, au rez-de-chaussée.
Mais si le temps le permet, profitez plutôt de Bryant Park. Cette jolie place située juste derrière la bibliothèque est aussi couverte par un réseau sans-fil.
NYPL et Bryant Park,
5ème Avenue et 42ème rue PLAN
www.nypl.org
VOS BONNES ADRESSES: ajoutes-les librement en postant un commentaire ci-dessous.
Ici New York, les Français parlent aux Français
La voix sur IP
Voice-over Internet protocol, c’est la formule magique qui vous permettra de réduire considérablement votre facture de téléphone. Plutôt que de passer par le réseau téléphonique classique, votre appel passe par une connexion internet haut-débit.
Avec un forfait adéquat, non seulement vous pouvez bénéficier du téléphone illimité dans tous les Etats-Unis mais encore vous pouvez joindre la France sans coût supplémentaire.
Le forfait Unlimited Plan de la compagnie Vonage permet ainsi d’appeler en France et aux Etats-Unis de façon illimitée pour 25 dollars par mois. Lingo offre la même chose sous le nom de Chatter Box mais pour un prix sensiblement supérieur : 32 dollars. Attention toutefois, dans les deux cas les appels passés depuis les Etats-Unis sur les téléphones portables en France ne sont pas gratuits.
Les grandes compagnies de téléphones américaines tels AT&T ou Verizon proposent elles aussi leurs propres forfait de téléphone avec la voix sur IP, mais les appels passés depuis les Etats-Unis vers la France restent facturés, bien qu’à moindre coût.
Si vous disposez bien d’une connexion internet haut-débit, il suffit d’acquérir un adaptateur pour relier votre téléphone normal à Internet. Vonage comme Lingo le fournissent lors de la suscription.
Avec Vonage ou Lingo, il est possible de garder son numéro de téléphone normal même si vous optez pour une formule de voix sur IP et changez de compagnie grâce à l’option dite de « portabilité ».
Facturation à la carte
Si vous ne disposez pas de connexion Internet haut-débit ou ne souhaitez pas souscrire à un forfait, vous préférerez peut-être être facturé à la carte. La compagnie de téléphone 3U Télécom permet d’appeler en France pour 0,48 dollars la minute sans abonnement et facture à la seconde.
Depuis son ordinateur
Pour les personnes les plus mobiles qui n’ont pas de téléphone fixe, il est également possible d’appeler vers l’étranger depuis son ordinateur. Les programmes Skype ou MSN permettent ainsi de parler au téléphone gratuitement quelque soit le lieu ou se trouve son interlocuteur à condition qu’il ait le même programme et soit connecté à Internet au moment de votre appel.
Skype et MSN sont téléchargeables gratuitement, un micro suffit ensuite pour passer votre appel et pourvu que vous ayez une webcam vous pourrez également voir votre correspondant.
Skype permet aussi d’appeler depuis son ordinateur à des prix intéressants : 0,021$ la minute vers les téléphones fixes ; 0, 203$ la minute vers les téléphones portables.
La qualité du son est assez décevante cependant et les coupures ne sont pas rares.
Les quartiers les plus chers de New York
Le classement a au moins un avantage : remettre en cause les clichés. Non, l’Upper east side n’est pas (n’est plus), le quartier le plus cher de New York. Certes, si vous cherchez un triplex avec salle de bal et terrasse à 360° pour 40 millions de dollars, c’est du côté de la Cinquième avenue qu’il vous faudra aller. Mais, en moyenne, ces contreforts de Central Park sont écrasés par des rues où pas un milliardaire n’aurait envoyé son dog walker il y a seulement quinze ans. En bref, l’Uptown n’a pas baissé, mais Downtown s’est envolé. Les riches ne sont plus ce qu’ils étaient.
Chaque année, Forbes fait un classement des « ZIP codes les plus chers » des Etats-Unis, basé sur le prix médian des ventes de logements. Le classement n’a qu’une valeur limitée : les ZIP codes (codes postaux) ne recouvrent qu’imparfaitement les quartiers. Ils sont en outre très différents les uns des autres. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les zones urbaines denses (comme New York City) sont dépassées dans ce classement par des suburbs ou des destinations de vacances chics. Aussi luxueux soit-il, un quartier urbain recèle toujours sa part de diversité, de petits appartements qui font baisser la moyenne, tandis que rien ne vient perturber l’homogénéité des mansions d’une banlieue chic. Et voilà comment Sagaponack, dans les Hamptons, se retrouve le ZIP code le plus cher des Etats-Unis (prix médian : 2,8 millions de dollars selon les chiffres 2005, derniers disponibles), suivie par une série d’adresses californiennes ou des environs de New York, toutes aussi huppées.
Mais malgré ses défauts, le classement permet de comparer au sein de la ville et d’établir une hiérarchie d’où Tribeca sort triomphant. Dans le classement de Manhattan (réalisé par la société MillerSamuel, le palmarès établi à partir du prix moyen couronne Tribeca (ZIP codes 10007 et 10003), avec un prix moyen de 2,2 millions de dollars pour le premier, devant Soho (10014). Et le vénérable Upper East Side (10028) n’est que 8ème dans la ville (soit quelque part au-delà du 200ème rang nationalement). A vous dégoûter de Park Avenue.
VOIR LE CLASSEMENT DE MANHATTAN
VOIR LE CLASSEMENT DE NEW YORK STATE