Accueil Blog Page 19

Où trouver des chocolats de Pâques à New York ?

En avril, ne te découvre pas d’un fil, mais régale-toi de douceurs chocolatées ! Si elle est une fête religieuse, Pâques est aujourd’hui également une célébration païenne et une belle occasion pour tous les becs sucrés de laisser place à leur gourmandise. La rédaction n’est pas en reste, et heureusement, New York ne manque pas de délicieuses maisons, françaises ou non, pour acheter œufs, poules, lapins et autres animaux chocolatés. Voici notre sélection d’adresses. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

Kreuther Handcrafts Chocolate

Ba-na-nion de Kreuter Handcrafts Chocolate © Kreuter Handcrafts Chocolate

Et si cette année, vous offriez des chocolats étoilés… Chef de son établissement éponyme, double étoilé au Michelin, Gabriel Kreuther est également à la tête d’une chocolaterie où il met son savoir-faire au service d’une expérience de dégustation haut de gamme. En collaboration avec le chef pâtissier Marc Aumont, l’Alsacien propose cette année, via son site, les cookies « Ba-na-Nions » de Pâques, des cookies shortbreads fourrés d’une ganache banane et caramel salé, avec deux yeux et une ceinture noire, en forme d’adorables Minions (48$ les 12), mais aussi une boîte de 6 œufs multicolores (64$). Le « Krispy treat » est une plaquette de chocolat noir, marshmallow et riz brun, surmonté d’un nougat au chocolat au lait et recouvert d’une plaque en tête de lapin (48$). Il propose aussi le « Collection cordial bonbon », 16 bonbons aux saveurs originales (Irish coffee, limoncello, mango tequila sunrise – 48$ la boîte de 16). Ou encore les « Cheesecake macarons », subtile fusion de ces deux desserts aux goûts mangue-passion, pistache, café, fruits rouge, cheesecake et noisette-chocolat (84$ les 24). À commander en ligne (livraison dans tout le pays ou à venir retirer au restaurant). Gabriel Kreuther, 41 W. 42nd Street, New York – 212-201-1985

Thierry Atlan

Oeuf arrosoir de Thierry Atlan. ©Thierry Atlan

Thierry Atlan a été inventif avec pas moins de 15 créations pour la collection de Pâques 2025, dont 12 sujets faits à la main avec le plus grand soin. Le chocolatier français, qui dirige son entreprise aux côtés de sa fille Julie, propose une sélection variée : poules, œufs, lapins, friture ainsi que des cookies en forme de lapin, adaptés à tous les budgets. Pour les budgets les plus larges, un œuf arrosoir en édition limitée de 30 cm et de plus d’un kilo – accompagné d’un sachet de friture -, à 125$. Les amateurs d’œufs pralinés seront aussi comblés avec des sachets d’œufs faits maison, disponibles en chocolat noir et au lait.

choisir parmi les plus classiques sujets cacaotés : un lapin en chocolat noir au lait grand format (24$) ou une poule (17$). Également des poissons multicolores pour égayer vos paniers ! À commander en ligne et à venir chercher sur place. Pas d’envoi. Thierry Atlan Soho, 436 West Broadway, New York – (646).476.8149

Lysée

Lapin et œufs Lysée. ©Lysée

Bien connue des gourmets, cette pâtisserie épurée propose également sa version de Pâques pour les fêtes. Sa cheffe, la Coréenne Eunji Lee, passée par de grandes maisons parisiennes (Ze Kitchen Galerie, Le Meurice), propose un duo composé d’un lapin (mousse de riz brun, gianduja et marshmallow vanille croustillant, et un œuf (mousse coco, gelée mangue-passion), pour 22$. Disponibles en magasin du mardi 8 au dimanche 20 avril, et pré-commandes sur le site. Lysée, 44 E 21ST St, New York.

L’Atelier du Chocolat

À Jersey City, l’Atelier du Chocolat, du Français Eric Girerd – classé dans le Top 10 des chocolatiers d’Amérique du Nord il y a quelques années – ne se limite pas au traditionnel œuf, mais propose toute une panoplie d’animaux en chocolat. Optez pour le canard à 6,50$, l’œuf XXL et sa garniture à 52$ (85$ en extra-large avec œuf et canard à l’intérieur) ou, plus classique, le lapin ou la poule à 25$. Toutes les formes, toutes les tailles, tous les prix… Vous trouverez forcément votre bonheur. Vous pouvez vous rendre sur place ou commander en ligne en amont. L’Atelier du Chocolat, 251 Newark Avenue Jersey City – (201) 332-9220

Jacques Torres Chocolate

Panier garni Jacques Torres. ©Jacques Torres

« Adorables et délicieuses, vous ne voudrez pas cacher nos gourmandises de Pâques. » Pas de doute, Jacques Torres sait attiser notre curiosité et nous mettre l’eau à la bouche quand il vante ses créations chocolatées. Au menu : un lapin tout en sourire à 19$ (chocolat au lait ou noir), un panier surprise à 75$ ou le garni pour toute la famille à 135$. En alternative, un coffret de bonbons chocolatés à 50$ pour régaler aussi les adultes. Jacques Torres met les petits chocolats dans les grands quand il s’agit de Pâques ! À retrouver sur son site internet ou en boutiques. Dumbo, 66 Water Street Brooklyn – (718) 875-1269. Grand Central Terminal, 17 Grand Central Terminal – (929) 427-0988.

Michel Cluizel

Oeuf Pirate. ©Michel Cluizel

Sortez des classiques et frottez vos papilles à des animaux chocolatés inédits avec Michel Cluizel : un bébé poussin empli d’œufs à 22$ ou un lapin aux yeux fermés digne d’un manga, rempli d’oeufs (25$). Vous pouvez aussi partir à l’abordage cacaoté avec l’œuf pirate (42$) ou miser sur le plus grand lapin (38$) ou l’œuf garni (80$). Boutique en ligne.  Et une boutique dans le New Jersey. Chocolat Michel Cluizel, 575 NJ-73 Bldg D, Suite 5, Berlin Twownship – (856) 486-9292

Chocolat Moderne

Oeufs Fauvergé de Chocolat Moderne. © Chocolat Moderne

« Art To Eat. » Sur son site, Joan Coukos, la fondatrice de Chocolat Moderne, annonce la couleur. Du design à la chocolaterie, il n’y a qu’un pas (et quelques fèves de cacao) que la créatrice a franchis avec brio depuis déjà 20 ans. Les artistes et les gourmets vont adorer customiser leur coffret d’œufs en chocolat. Disponibles par boîtes de 6, 9 ou 16 pièces (79$, 109$, et 179$, respectivement), ils sont également vendus à l’unité (16$) ou par 3 (45$) et sont aussi originaux dans leur esthétique que dans leur saveur : orange à l’amande, grenade, baklava, jaune à la passion ou tacheté à la framboise… Et même une version végane.  À noter : pour la troisième année consécutive, 10% des ventes seront reversés au World Central Kitchen qui vient en aide à la population ukrainienne. À retrouver dans la boutique de Chelsea ou en ligne. Chocolat Moderne, 27 West 20th Street, Suite 904, New York – (212).229.4797

Ladurée

Chaque année, Ladurée revient avec une collection spéciale. © Ladurée

It’s aussi « Easter Time chez Ladurée » ! Fidèle à son univers romantique pastel, la célèbre maison de pâtisserie de la rue Royale réinvente sa collection pascale autour de l’idée d’un jardin fleuri de mimosas lumineux et peuplé d’adorables lapins, d’œufs sérigraphiés et autres douceurs pralinées. Lapins déclinés en chocolat noir, au lait ou blanc peint en rose (deux tailles à 28 et 38$), sachets de figurines en chocolat (22$). Mais aussi des macarons noisette ou coco recouverts de chocolat ou leur patîsserie «⁠⁠⁠ Eugénie » fourrée au coco et caramel. Et bien sûr, les boîtes cadeaux de 8 et 18 macarons (33 et 75/78$). À commander en ligne ou à acheter en boutique. Soho, 398 W Broadway – (646) 392-7868. Madison, 864 Madison Avenue – 626 558-3157

La Maison du Chocolat

Lapin de Pâques. © La Maison du Chocolat

Avec ses trois adresses à Manhattan, la Maison du Chocolat reste une valeur sûre en termes de créations traditionnelles pour honorer l’esprit de la fête de Pâques. Craquez pour une bouchée en forme d’œuf au praliné de cacahuètes et fleur de sel (24$), ou sa boîte de 4 (60$). Pour les plus petits, le lapin « Peek-a-boo » en petit (38$) ou grand (70$) est à croquer ! Également disponible un coffret de petits œufs à la noisette à 70$. En ligne (livraisons gratuites à partir de 150$) ou en boutiques. Rockefeller Center : 30 W 49th St – (212) 265-9404. Upper East Side, 1018 Madison Avenue – (212) 744-7117. Columbus Circle, THE SHOPS AT 10 Columbus Circle – (718) 215-7058. Penn Station, 383 West 31st Unit 56. SoHo, 199 Prince Street – (212)265-9403

Épicerie Boulud

Le plus célèbre des chefs français aux États-Unis, Daniel Boulud, sait lui aussi faire plaisir aux petits et aux grands avec ses créations de Pâques. Une boîte cadeau contenant six œufs en chocolat peints à la main, et des saveurs innovantes : café-cardamome, chocolat-framboise, praliné-noisettes, citron-noix de cajou. Mais aussi un sac de mendiants, trois financiers au chocolat, des biscuits viennois et un cake citron-pavot. 59$ la boîte. Uniquement en commande via Goldbelly pour une livraison dans tout le pays.

Venchi

Oeuf chocolat noir-noisette. © Venchi

La franchise de « Chocogelateria » a aussi sorti sa collection de Pâques. Boîtes de jolis œufs à facettes (29$), œufs fourrés à la noisette, pistache, gianduja ou stracciatella (69 à 79$), boîte lapin remplie de mini-oeufs (18$), petit lapin ou poulet au chocolat au lait ou noir (18,50$), il y en a pour tous les goûts ! En ligne ou en boutiques.

Neuhaus

Boîte de chocolats de Pâques. © Neuhaus

Impossible de boucler une liste de boutiques spécialisées sans citer la plus connue des marques belges, présente dans le monde entier depuis 1857. Une valeur sûre qui propose cette année une édition limitée de 15 œufs aux saveurs exotiques : citron et graine de citrouille bergamote, noisette grillée et graines de chia, graines de pavot et calamondin (citron vert des Philippines), graines de quinoa et orange sanguine, praliné amande et graines de tournesol (49$), mais aussi toute une gamme d’œufs pralinés (leur spécialité) emballés dans des papiers de toutes les couleurs et de tous les formats. Assortiment de 9 chocolats dans un lapin (Peach ou Green Easter) à 25$, grand œuf au chocolat blanc, lait ou noir (40$). En ligne et en boutiques.

Breads Bakery remporte le Grand Prix du Meilleur Croissant de New York 2025

Ventripotent, doré, un poil grassouillet… Il était la star de la journée ! Non, pas Donald – même si des milliers de New-Yorkais s’étaient aussi donné rendez-vous à deux pas du 5th&Mad, à Manhattan, pour lui rendre un autre type d’hommage- ! Point de politique en cette matinée pluvieuse. Mais beaucoup de soleil dans les assiettes ! Ce samedi 5 avril, pour la troisième édition du concours French Morning du Best Croissant New York, près de 500 gourmands et un jury de 5 professionnels de l’industrie s’étaient réunis pour départager les croissants de 10 boulangeries sélectionnées par 2000 lecteurs de French Morning.

L’évènement a attiré une foule de gourmands à 5th&Mad. © Géraldine Bordère

L’appétit affûté, les papilles réveillées par les effluves de beurre qui avaient envahi le lieu et un verre de Mimosa à la main pour rincer le palais entre chaque bouchée, les experts viennoiseries ont eu du mal à n’en choisir qu’un. À l’image de Gillian et Kristen, amatrices de notre totem pâtissier national. « Celui-ci est très léger, c’est très agréable, je préfère ça qu’un croissant fourré à la crème, comme ce qu’on voit souvent ici. Mais j’aime aussi celui-là, plus dense. Je ne sais pas comment je vais me décider franchement » détaille Gillian, en pointant l’intérieur d’un croissant dodu tranché dans son épaisseur. «⁠⁠⁠ Je pourrais en manger tous les jours » soupire son amie.

Gillian et Kristen, grandes amatrices de croissants, ne voulaient pas rater cet évènement. © Géraldine Bordère

À l’étage, où le jury qui dégustait à l’aveugle s’était retranché, tout le monde semblait absorbé par la tâche. Sur leur feuille d’évaluation, 4 critères à noter entre 1 et 5 : apparence, arôme, stucture, saveur. Penché sur un croissant éventré, un couteau à la main, Nicolas Botomisy, consultant et chef pâtissier international, se lançait dans une dissection méthodique. Objectif : juger au-delà des apparences.

«⁠⁠⁠ Le visuel peut être trompeur, avertit le chef. Un croissant magnifique, bien gonflé, cache parfois des erreurs techniques sur la cuisson ou la quantité de sel utilisée. Le sel empêche une fermentation correcte. C’est rédhibitoire. Évidemment, un croissant doit donner envie, mais c’est surtout à la découpe qu’on va se faire une première idée. Et à l’odeur aussi. Un croissant, c’est avant tout du beurre et ça doit se sentir ! »

Lourde tâche pour le jury : départager 10 croissants selon 4 critères : apparence, arôme, stucture, saveur. © Géraldine Bordère

À l’heure de rendre son verdict, le jury était sûr de lui. « Les deux croissants en tête ont fait l’unanimité. Un demi-point les séparait » confessait Noémie Carrant, journaliste culinaire chez Résy.

10 boulangeries sélectionnées et des kilos de viennoiseries dévorés. © Géraldine Bordère

13h30. Emmanuel Saint-Martin, fondateur et CEO de French Morning et organisateur du concours, fébrile, invite les jurés à le rejoindre sur scène : Laure Larrose, cheffe pâtissière de Angelina Paris, Allison Chen, pâtissière et créatrice de contenus, Alberto Marcolongo, chef du Benoit, Noémie Carrant et Nicolas Botomisy. Remerciements à toutes les équipes, aux sponsors et petit speech du jury, ravi « d’être venu récompenser le savoir-faire et l’artisanat français ».

Roulements de tambours. C’est d’abord le Prix du Public qui est remis ex-aequo (une première !) à Brooklyn French Bakers, gagnant du Prix du Jury 2023 et à Julien Boulangerie, deuxième place du Prix du jury en 2023. Puis vient le Prix de la Création Spéciale, une distinction qui récompense la meilleure réinvention autour du croissant. Et à ce jeu du croissant-mutant, c’est de nouveau Julien Boulangerie qui se distingue.

Son « Croissant-Paris-Brest », petit dôme feuilleté fourré à la crème de noisette, a remporté tous les suffrages. « C’est mon dessert préféré. Un classique. Du coup cette idée s’est imposée à moi assez naturellement. Je suis ravi d’avoir convaincu le jury et je vais vite former mes équipes pour le proposer dans tous mes établissements d’ici deux semaines » a réagi Julien Khalaf. Une super nouvelle pour les gourmands !

Le « croissant-Paris-Brest », gagnant de la Création Originale. © Géraldine Bordère

Enfin, le prestigieux Prix du Jury était remis à Breads Bakery. La boulangerie du chef Edan Leshnick, qui compte cinq points de vente, s’impose maintenant comme un incontournable de la boulange à Manhattan. Déjà gagnant du Prix du Public et de la création originale en 2023, le boulanger-pâtissier était arrivé deuxième au prix de la meilleure baguette 2024. Un redoutable compétiteur, loin d’être blasé par les récompenses. « C’est génial, je suis tellement fier. Cette recette de croissant, c’est le fruit d’années de travail, d’essais avec les meilleurs ingrédients » se réjouit Edan Leshnick.

Mais au fait, c’est quoi un bon croissant ? Laissons au vainqueur le mot de la « faim ». « Pour moi, un croissant parfait, c’est un croissant bien beurré mais qui reste léger. À la fin, on ne se sent pas lourd, on a envie d’en prendre un autre. » CQFD.

Chez Brooklyn French Bakers, la relève est assurée. © Géraldine Bordère

Palmarès Best Croissant 2025 :

Prix du Public ex-aequo

Julien Boulangerie

Brooklyn French Bakers

Prix de la Création Originale

Julien Boulangerie

Prix du Jury

3ème position : Brooklyn French Bakers

2ème position : Julien Boulangerie

Gagnant : Breads Bakery

[Vidéo] Immobilier en Floride: pourquoi les investisseurs choisissent Sarasota

Depuis plus de 15 ans, la Floride et en particulier la région de Sarasota attire des investisseurs immobiliers Américains et internationaux toujours plus nombreux.

Nous avons accueilli pour ce webinaire Greg et Morgane Orquera, installés à Sarasota depuis plus de 20 ans et spécialisés dans la vente/gestion locative complète.

Ils nous ont éclairé sur les opportunités du marché local, avec notamment au programme:
– Point sur le rendement locatif (saisonniers & annuels)
– Une fiscalité avantageuse
– Quel processus d’achat pour les non-résidents
– Pourquoi Sarasota est-elle l’une des villes les plus dynamiques de Floride
– Cas concrets & conseils pratiques

Contact :
📩 Greg : [email protected]
📩 Morgane : [email protected]

Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

Quelles perspectives d’investissement sur le marché immobilier français en 2025

[Article partenaire] Investir sur le marché immobilier français en tant qu’expatrié peut s’avérer être complexe. Dans cet article, Manuel Ravier, co-fondateur d’Investissement-Locatif.com fait le point sur les perspectives d’investissement en 2025.

Un marché en redynamisation

Après trois années marquées par une baisse cumulative d’environ 10 %, le marché immobilier français amorce aujourd’hui sa phase de reprise. Les taux d’intérêt, qui avaient atteint leur pic, entament désormais une baisse significative tandis que les prix repartent à la hausse. Cette intersection – avec la fin des bas prix et la diminution notable des taux – crée un contexte propice pour les investisseurs expatriés. Ce retournement offre l’opportunité de bénéficier de conditions de financement attractives et d’acquérir des biens à un moment où le marché est sur le point de rebondir.

 L’impact du DPE sur la tension locative

Les nouvelles exigences du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) transforment la dynamique locative. En imposant une meilleure efficacité énergétique, ces normes obligent les propriétaires à rénover des logements souvent qualifiés de « passoires thermiques ». En procédant à ces rénovations, l’investisseur valorise son patrimoine tout en s’assurant une occupation locative quasi permanente, ce qui, à terme, fait grimper les loyers. Ainsi, le marché bénéficie d’une dynamique locative soutenue et l’investisseur se trouve face à une opportunité de valorisation locative via des travaux stratégiques.

Des opportunités régionales à fort potentiel

Sur le plan géographique, certaines zones se distinguent tant pour leur dimension patrimoniale que pour leur rendement locatif. Pour les investisseurs souhaitant constituer un patrimoine de qualité, la région de Nice et l’ensemble de la Côte d’Azur offrent un cadre de vie exceptionnel, attirant un public international et garantissant une demande locative stable. À l’inverse, des villes comme Le Havre ou Toulon présentent des opportunités de rendement locatif supérieures grâce à des prix d’acquisition attractifs et une demande locative soutenue, permettant ainsi d’obtenir des rendements locatifs élevés sur le moyen et le long terme. En conclusion, alors que le marché immobilier français se relève après une période de baisse, l’intersection entre la baisse des taux et la remontée des prix constitue un signal fort pour investir.

L’impact des nouvelles normes du DPE renforce la demande locative et permet d’identifier des opportunités de rénovation énergétique avantageuses, tandis que des régions comme Nice, la Côte d’Azur, Le Havre et Toulon offrent des perspectives variées, allant du placement patrimonial au rendement locatif optimal.

Avec les conditions optimales du marché et une expertise reconnue, Investissement-Locatif.com, référence de l’investissement immobilier en France depuis 2012, accompagne ses clients pour transformer ce contexte en une opportunité d’investissement durable.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

TEST update Vie d’Expat : Depuis que je vis loin, ma sœur a repris le rôle qui m’appartenait

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l'expatriation. Deux fois par mois, Vie d'Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l'épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.
Cette semaine, découvrons l’histoire de Fabrice dont l’éloignement a ravivé les rivalités entre frère et sœur.
« Avant, Noël, c’était moi. Les heures en cuisine, la décoration de la table, le choix des vins, encore moi. C’était une logistique parfois lourde, mais ça me plaisait. J’aimais rassembler. J’étais celui par qui Noël a...

[Webconférence] Acquisition d’une société américaine: étape 3, l’intégration

En ce début d’année, le Moci propose une série de trois webinaires interactifs en direct, lors desquels trois experts traiteront du sujet de l’acquisition d’une société américaine.

Dans ce troisième et dernier webinaire de la série, qui aura lieu jeudi 10 avril à 16h, quatre experts aborderont l’étape de l’intégration de l’entreprise acquise.

Au programme:

1. Anticiper les défis de l’intégration
– L’intégration : une étape souvent sous-estimée
– Impact de la culture d’entreprise : différences de management US vs France
– La gestion des talents et des équipes locales; Comment éviter la fuite des talents clés après l’acquisition ?

2. Structurer l’intégration opérationnelle et financière
– Harmonisation des normes comptables et reporting; Comment mettre en place un reporting efficace sans créer de rigidité excessive ?
– Gestion de la trésorerie et contrôle du cash
– Importance du lien humain et des équipes locales; Comment assurer une transition harmonieuse pour les équipes américaines

3. Apprendre des erreurs et pérenniser la croissance
– Les erreurs les plus fréquentes dans l’intégration d’une entreprise US
– Retours d’expérience : cas de succès et échecs
– Stratégies pour transformer une acquisition en moteur de croissance
– Comment maintenir un équilibre entre autonomie et contrôle sur une filiale US ?
– Quels sont les indicateurs de succès d’une intégration réussie ?

👉 Inscription ici

Avec:
🎙️ Remi Forgeas, basé à New York depuis plus de 25 ans. Associé, il dirige le France Country Practice pour RSM, 5e cabinet d’audit et de conseil aux Etats Unis. Il accompagne les groupes français dans le développement de leurs opérations aux USA.

🎙️ Valérie Demont, associée au sein du Corporate Practice Group du bureau de New York et dirigeante du French Desk du cabinet Sheppard Mullin.

🎙️ Didier Choix, Fondateur et Managing Partner de DDA & Company, a réalisé avec succès de nombreuses opérations – représentant acquéreurs ou vendeurs -, dans une grande variété de secteurs, notamment dans les services financiers, l’industrie, l’aéronautique et la défense.

🎙️ Brigitte Andréolis-Clavier, ex-CFO de STACI, leader du secteur de la logistique de niche. Recrutée par le fonds Astorg en 2009, elle a accompagné la croissance et les 4 changements successifs d’actionnaires en mettant en place et faisant grandir la « sphère Finance au sens large ».  De 120 m€ de CA et 12 m€ d’EBITDA en 2009 réalisés à 97% en France, le groupe a atteint une taille de presque 800 m€ de CA pour environ 100m€ d’EBITDA réalisés dans 9 pays dont 40 % en France et 20% aux USA.

Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct.

Retrouvez tous les webinaires de la série “Acquisition d’une société américaine” ici.

La check list du retour en France : ce qu’il faut préparer avant de rentrer

Le retour en France après une période d’expatriation peut être une étape complexe et émotionnellement chargée. Le salon Retour en France, organisé par French Morning Media Group, est là pour aider les expatriés, futurs impatriés, dans cette transition.

Notre seconde conférence, “La check-list du retour en France”, qui a eu lieu lundi 5 mai à 2pm ET a permis de dresser la liste des conseils pratiques et des stratégies pour faciliter le retour.

[Retrouvez le replay de la webconférence ici]

Avec :

Delphine Brière est une entrepreneure spécialisée dans la chasse d’appartements, la relocation et la conciergerie haut de gamme à Paris. Fondatrice de MyParisTouch, elle accompagne une clientèle internationale dans leur installation et leurs projets immobiliers. Avec une approche sur mesure alliant expertise et sens du détail, elle facilite la transition de ses clients dans la capitale française.

Lors de la présentation, Delphine abordera les démarches essentielles (logement, fiscalité, couverture sociale, scolarité, etc.), les défis à anticiper et les solutions pour une transition en douceur. Grâce à des conseils pratiques et des retours d’expérience, elle aidera à mieux organiser ce changement et à se réadapter sereinement à la vie en France.

Me Laura Michl abordera notamment les sujets de la négociation de départ et du package de retour d’expatrié, ainsi que les autres problématiques potentielles lors d’une mobilité internationale.

Eurécole est une école privée internationale/bilingue (maternelle, élémentaire et collège) située à Paris qui enseigne 3 langues dès la petite section de maternelle (français, anglais, allemand/espagnol)

« Neuilly-Poissy », la comédie qui fait fi des conventions sociales et de la religion

Si vous avez besoin d’une parenthèse de détente, ne manquez pas la nouvelle comédie réalisée par Grégory Boutboul, « Neuilly Poissy » ! À l’initiative de PIAFF, qui produit de nombreux artistes et événements francophones en Amérique du Nord, le film sera projeté sur plusieurs écrans californiens, avec en prime, la présence de Max Boublil, qui incarne le personnage principal du film, et du réalisateur, qui répondront aux questions du public.

Le film suit l’histoire de Daniel, un entrepreneur qui a tout pour lui : une entreprise qui cartonne, une famille au top et un appart de luxe à Neuilly. Bref, la belle vie ! Mais voilà, un petit souci financier vient tout chambouler. Du jour au lendemain, Daniel doit dire adieu à son confort et bonjour à une cellule de 9m2 à la prison de Poissy. Finis les costumes, place au survêt-claquettes ! Loin de se laisser abattre, Daniel tente de s’adapter comme il peut à son nouvel environnement, où son passé et sa judaïté ne sont pas forcément les bienvenus. Avec sa tchatche légendaire, son humour à toute épreuve et son sens de la débrouille, il affiche une belle résilience.

Réalisé par Grégory Boutboul, « Neuilly Poissy » nous promet une comédie dramatique touchante et amusante, qui ne manque pas de profondeur par moments. On y retrouvera avec plaisir Gérard Darmon, Steve Tientcheu que l’on avait déjà vu dans « Les Misérables » de Ladj Ly, Gérard Jugnot en rabbin, et Claudia Tagbo en surveillante de prison.

Le film sera projeté aux dates suivantes :

  • Lundi 5 mai à San Diego : Dans le cadre du San Diego French Film Festival, organisé par l’Alliance française de San Diego, au Lot, à la Jolla. Billets.
  • Mardi 6 mai à Los Angeles : The Landmark Westwood, 1045 Broxton Ave #2803, Los Angeles, CA 90024. Billets.
  • Mercredi 7 mai à San Francisco : Alliance française de San Francisco, 1345 Bush Street, San Francisco, CA 94109. Billets. Les questions-réponses auront lieu avant le film.
  • Mercredi 7 mai à Palo Alto : Aquarius Theatre, 430 Emerson St, Palo Alto, CA 94301. Billets. Les questions-réponses auront lieu après le film, le temps pour l’équipe d’aller de San Francisco à Palo Alto.

L’humoriste Antonia de Rendinger en tournée sur la Côte Ouest des États-Unis

Révélée en 2012 dans l’émission « On n’demande qu’à en rire » de Laurent Ruquier, Antonia de Rendinger a vu son succès se confirmer, jusqu’à devenir une des humoristes actuelles les plus acclamées en France. On a pu également l’apprécier dans la série « Comme des gosses » diffusée sur M6, et dans les trois derniers longs-métrages réalisés par Dany Boon.

Dans son nouveau spectacle, intitulé « Scènes de corps et d’esprit », la comédienne originaire d’Alsace se revendique comme « une fille de joie » qui se sert de l’humour pour dédramatiser des sujets parfois anxiogènes, comme les questions de genre, l’écologie, ou les réseaux sociaux. Déclinant une galerie de personnages hauts en couleurs, elle s’attaque au cynisme ambiant avec légèreté et bienveillance dans des mises en scènes qu’elle définit comme « à la papa » , très théâtrales et incarnées. Son spectacle, présenté à Avignon, en 2023, a remporté un franc succès.

A l’initiative de French Talent USA, Antonia de Rendinger sera en tournée américaine en mai, sur la côte Ouest des États-Unis :

  • À Palo Alto le jeudi 8 mai à 7:30pm, au Cubberley Theatre, 4120 Middlefield Road. Billets.
  • À San Francisco le vendredi 9 mai à 7:30pm, au Brava Theatre, 2781 24th Street. Billets.
  • À Seattle le lundi 12 mai à 7:30pm, au Stroum Jewish Community Center, 3801 East Mercer Way Mercer Island, WA. Billets.
  • À San Diego le mercredi 14 mai à 6:30pm au Mic Drop Comedy, 8878 Clairemont Mesa Boulevard. Billets.
  • À Los Angeles le jeudi 15 mai à 7:30pm à House of Cocotte, 2028 East 7th Street. Billets.

La réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy invitée au Metrograph

Ce vendredi 4 avril (à partir de 6:35pm), Uptown Flicks organise au Metrograph un événement spécial autour de la cinéaste martiniquaise Euzhan Palcy, avec la projection de « A Dry White Season » (« Une saison blanche et sèche », 1989) et « Simeon » (1992), deux de ses films emblématiques. La réalisatrice participera également à une discussion autour de l’impact de son travail et de son style (billets ici).

Euzhan Palcy est une réalisatrice, scénariste et productrice martiniquaise née en 1958, reconnue pour son engagement dans un cinéma à la fois poétique et militant. Elle s’est imposée sur la scène internationale avec « Rue Cases-Nègres » (1983), adaptation du roman de Joseph Zobel, qui lui vaut le César du meilleur premier film, une première pour une femme. En 1989, elle devient la première réalisatrice noire à diriger un film produit par un grand studio hollywoodien avec « Une saison blanche et sèche », une œuvre engagée contre l’apartheid, mettant en scène Marlon Brando. Son travail explore des thématiques telles que l’histoire coloniale, les injustices sociales et la mémoire africaine et caribéenne, faisant d’elle une figure majeure du cinéma francophone et mondial.

Pourquoi les Américains raffolent-ils du cornbread ? (et on vous donne la recette !)

Indissociable du barbecue, tout comme les ribs, le cornbread est l’un des plats emblématiques de la gastronomie du Sud des États-Unis. Servi en petits carrés tartinés de beurre, ce délice à base de farine de maïs s’est imposé comme un incontournable des repas de famille américains. Pourtant, derrière ce « pain » – qui ressemble davantage à un gâteau pour nous, Français – se cache une histoire complexe, marquée par les réalités historiques des plantations et les ségrégations raciales, qui raconte un peu celle de l’Amérique.

Des tribus amérindiennes aux tables de Thanksgiving

Aujourd’hui, le pain de maïs est un incontournable des cuisines américaines, qu’il s’agisse de la gastronomie blanche ou afro-américaine. Pourtant, ce met trouve son origine chez les peuples autochtones d’Amérique. En effet, le maïs, plante endémique du continent, y est cultivé depuis plus de 9 000 ans, bien avant l’arrivée des expéditions de Christophe Colomb.

« Les Amérindiens broyaient le maïs, ou maize, pour en faire une farine qu’ils mélangeaient à des graisses animales afin de créer de petites galettes », explique Adrian Miller, spécialiste de la soul food (gastronomie afro-américaine). « Selon les tribus, elles étaient ensuite bouillies, frites ou cuites sur les braises. »

À leur arrivée, les colons européens, confrontés au manque de nourriture, se tournent vers la farine de maïs, grâce aux enseignements des peuples autochtones. Avec le temps, ils modifient la recette en y ajoutant du lait, du beurre, des œufs et de la levure, donnant naissance à ce que nous appelons aujourd’hui le cornbread. Cette recette, bon marché et nourrissante, est ensuite adoptée par les populations afro-américaines, notamment par les esclaves dans les plantations.

« Les esclaves recevaient des rations limitées, généralement composées de farine de maïs, de viande séchée et de mélasse », raconte Adrian Miller. Les fermiers blancs et les esclaves développent ainsi une multitude de déclinaisons du cornbread : les galettes cuites sur les braises (ash cakes), les versions à la poêle (Johnny cakes) ou encore les beignets frits (hush puppies).

Avec les migrations vers l’Ouest, ce symbole de la cuisine sudiste s’est peu à peu répandu dans tout le pays, devenant un pilier de la culture culinaire américaine et un symbole de convivialité transcendant les différences sociales et raciales.

Le corn bread est devenu un symbole de la culture culinaire américaine. © Melanie Blakely

Le pain de la discorde : sucré ou pas sucré ?

Si le cornbread fait l’unanimité sur les tables américaines, une controverse persiste : doit-il être sucré ? « C’est une grande question », admet Adrian Miller. « Traditionnellement, les Afro-Américains ajoutent du sucre à leur recette, contrairement aux Blancs, qui en utilisent peu ou pas du tout. » Cette différence serait économique : « Les Afro-Américains avaient souvent accès à une farine de maïs de qualité inférieure, moins sucrée naturellement. Pour compenser, ils ajoutaient du sucre. »

Au fil du temps, cette version a conquis de nombreux Américains, friands des saveurs sucrées. Mais selon Adrian Miller, il reste une règle d’or : ne jamais céder à la facilité des préparations industrielles. Auteur culinaire, double lauréat du prestigieux prix James Beard, il partage avec nous sa recette de pain de maïs. Fidèle à la tradition afro-américaine, sa version, légèrement sucrée, est un hommage à ce plat qui raconte à la fois l’histoire des peuples autochtones, des esclaves afro-américains et de la nation toute entière.

« Minnie Utsey’s “Never Fail” Cornbread » – Recette issue du livre « Soul Food : The Surprising Story of an American Cuisine, One Plate at a Time » par Adrian Miller

« Minnie Utsey était l’une de mes nombreuses ” secondes mères ” dans l’église de ma ville natale. Elle était toujours très encourageante et intéressée par mon projet sur l’histoire de la soul food. Malheureusement, elle est déjà partie pour la Gloire, et elle n’a pas eu l’occasion de voir ce livre. J’honore son souvenir affectueux avec ce pain de maïs qui porte bien son nom » confie l’auteur.

Ingrédients pour 8 personnes :

  • 1 tasse de farine tout usage
  • 1/4 tasse de sucre
  • 4 cuillères à café de levure chimique (baking powder)
  • 3/4 cuillère à café de sel
  • 1 tasse 1/4 de semoule de maïs jaune gros grain (coarse yellow cornmeal)
  • 2 gros œufs
  • 1 tasse de lait
  • 1/4 tasse de shortening végétal, fondu et refroidi

Préparation:

  1. Préchauffez le four à 220°C (425°F). Graissez un moule à gâteau carré de 20 cm (8 pouces).
  2. Tamisez ensemble la farine, le sucre, la levure chimique et le sel dans un grand bol. Ajoutez la semoule de maïs et mélangez.
    Dans un petit bol, fouettez ensemble les œufs, le lait et le shortening fondu jusqu’à obtenir un mélange homogène. Versez le mélange aux œufs dans le mélange de farine et remuez jusqu’à ce que la pâte soit lisse. Versez la pâte dans le moule beurré.
  3. Faites cuire jusqu’à ce que le dessus soit doré et que le gâteau soit ferme, environ 20 à 25 minutes. Servez chaud.

Le Bemelmans Bar : Un rendez-vous new-yorkais « select » au décor plein de malice


Si, marchant sur Madison Avenue aux alentours de Central Park, la curiosité vous entraîne à pousser les portes de l’hôtel The Carlyle, vous serez récompensé au-delà de vos attentes. L’hôtel, conçu par les architectes Bien & Prince en 1930, abrite un très surprenant trésor : le Bemelmans Bar. Un bar dont le décor, emprunté aux livres pour enfants, attire, depuis 1947, le haut du gratin new-yorkais. Il se targue d’avoir reçu tous les présidents américains depuis Harry S. Truman mais aussi la plupart des têtes couronnées européennes et d’être resté « the place to be » pour les politiques, acteurs et actrices, business men and women qui comptent.  

Le Bemelmans Bar ©Durston Saylor

Un Dirty Martini au Bemelmans ? 

L’expérience est unique. Il faut s’y préparer puisque le dress code est exigeant. Après 5:30pm, finies les tenues décontractées, bienvenue aux vestes, chemises et tenues élégantes. Alors, nous pouvons descendre les quelques marches à gauche de l’entrée et nous faufiler jusqu’à cet antre indémodable. L’atmosphère est vivante, il n’est pas encore 6pm, le lieu est déjà bondé. Dans la lumière tamisée, les convives installés sur les banquettes en cuir chocolat parlent avec animation, un verre à la main. La moquette épaisse transforme ces conversations enthousiastes en gentil brouhaha.

Les barmen, avec leur veste rouge étincelant, préparent des Dirty Martini, la spécialité du lieu depuis des décennies, et autres cocktails signature très coûteux. Peut-être aurons-nous la chance d’écouter un pianiste de jazz, aux commandes du piano à queue, il faudra alors ajouter quelques dollars à l’addition. On retrouve ici le luxe élégant des grands hôtels reproduit dans un lieu sombre et chaleureux. Un entre-soi où chacun peut se livrer, à l’abri des regards, à un divertissant moment entre adultes, étonnement décontracté.

Couverture et extrait de « Madeline » le premier tome de la série, paru en 1939 aux éditions Simon and Schuster, New York. © DR

Madeline, un grand classique de la littérature jeunesse

Contre toute attente, le décor peint sur les murs est inspiré de Madeline, le livre pour enfants écrit et illustré par Ludwig Bemelmans (1898-1962). Depuis la parution de son premier tome, en 1939, cette série de six livres a marqué des générations de New-Yorkais. L’auteur a d’ailleurs reçu, en 1953, à l’occasion de la sortie du troisième volume, le prestigieux prix de l’American Library Association, la Caldecott Medal

Sur un fond mordoré, l’illustrateur américain a peint, sur les murs du bar du Carlyle, des scènes où Madeline, la célèbre petite fille espiègle, et ses onze camarades de pensionnat, s’activent, non plus dans Paris comme dans les livres illustrés, mais dans Central Park. Le trait alerte et drôle de Bemelmans s’attarde sur une végétation ébouriffée ou sur quelques animaux anthropomorphes comme un singe-serveur, un éléphant-patineur ou des enfants-lapins fabriquant un lapin de neige. 

Le décor du bar de l’hôtel The Carlyle, peint par Ludwig Bemelmans ©Brett Wood

Une enfance dans le monde de l’hôtellerie

Si Ludwig Bemelmans a imprimé le lieu de son style illustratif, nous le devons à son lien familial avec l’hôtellerie. Son père et son oncle étaient les propriétaires d’hôtels en Autriche, où il est né. Après avoir émigré aux États-Unis en 1914, il a, en toute logique, travaillé dans ce secteur comme serveur et maître d’hôtel, notamment au Ritz Carlton de New York. Devenu illustrateur, il a d’ailleurs publié Hotel Splendide, en 1941, un livre illustré inspiré de ses propres expériences. À la même époque, il devient ami avec Robert Huyot, le manager du Carlyle. Celui-ci lui confie alors le décor des murs du bar. En échange, l’artiste vit dans l’hôtel, avec sa famille, durant un an et demi. 


Tout commence toujours avec Paris

« In an old house in Paris that was covered in vines, lived twelve little girls in two straight lines…» Ainsi débutent toutes les histoires de Madeline, avérant le lien entretenu par Ludwig Bemelmans avec la Ville Lumière. Il relate dans ses mémoires, publiées en 1958, l’achat d’un hôtel particulier sur l’Île Saint-Louis. « C’était précisément ce que je cherchais – une belle maison, moitié palais, moitié ruine, une vieille maison couverte en partie de vignes », écrit-il.

Le rez-de-chaussée de cette demeure est occupé par un bistrot, La Colombe, dont il peint le décor. Ce sont des scènes de la vie parisienne qu’il dessine. Certaines seront d’ailleurs reprises pour des couvertures du New Yorker. Longtemps passés pour disparus, ces murs peints ont été en réalité déposés et conservés. Ils sont aujourd’hui la propriété des mécènes Charles et Deborah Royce. On peut en voir quelques panneaux à la Bemelmans Gallery de l’hôtel Ocean House dont ils sont les propriétaires, à Rhode Island. 

Les décors peints du bistrot « La Colombe », à Paris, repris en couverture du New Yorker – fragment du décor avec scène de vie parisienne. © DR

« Easter Madeline Tea Party » pour les enfants

Ludwig Bemelmans a réalisé de nombreux décors, tout au long de sa vie. Outre le Bemelmans Bar du Carlyle, en 1947 et La Colombe, en 1953, il a aussi peint les murs du restaurant autrichien la Hapsburg House à New York, en 1934, ainsi que  la salle à manger dédiée aux enfants du yacht d’Aristotle Onassis, le Christina, en 1953. Le décor du Bemelmans Bar, seule trace in situ de cette production, est aussi l’unique œuvre inspirée d’illustrations pour enfant qui siège dans un lieu dédié aux adultes. Ce qui donne une étrange impression quand on le visite. Mais, depuis les années 2000, la direction de l’hôtel développe, pendant la journée, des événements spécialement conçus pour les enfants.

Ainsi, le samedi 19 et le dimanche 20 avril prochains, les plus jeunes pourront y célébrer Pâques en participant à une Easter Madeline Tea Party, un goûter inspiré par les histoires de Madeline… Et par Paris. Une expérience que l’on imagine très raffinée – pour 150$ par enfant – avec un goûter fait sur mesure par les cuisines du Carlyle et la pianiste de jazz et chanteuse de la maison, Tina deVaron, pour entonner les grands classiques de la chanson pour enfants. Le bar Bemelmans retrouvera alors des accents d’innocence et de malice, le temps d’un week-end.