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Brooklyn French Bakers remporte le Grand Prix 2023 du Best Croissant de New York

Plus de 500 gourmands se sont retrouvés ce dimanche 19 mars pour se régaler et voter lors de la finale du concours du Best Croissant de New York organisée par French Morning. Et plus de 1500 autres figuraient sur la liste d’attente. Une heure avant l’ouverture des portes, une queue se formait devant le bar 5th&Mad, à Midtown, où se déroulait la compétition. Un groupe d’Américaines avait fait le déplacement depuis le New Jersey pour soutenir leur boulangerie locale de Montclair, Le French Dad. Au total, treize boulangers et boulangères artisanaux avaient été sélectionnés par nos lecteurs pour participer à la finale et travaillaient depuis le petit matin pour préparer leurs croissants. 

Plus de 500 personnes sont venues goûter les croissants de 13 boulangeries de la région new-yorkaise sélectionnées par les lecteurs de French Morning. © CM/French Morning

À l’heure de la dégustation, l’ambiance est festive. La foule se bouscule de stand en stand pour goûter les différentes préparations, pendant qu’au bar on sert des mimosas. Les tables croulent de croissants, évidemment, mais aussi de tout autres viennoiseries alléchantes. « Tout est tellement bon, ça va être difficile de faire son choix, explique un membre du public. Et surtout il va falloir se ménager en terme de quantité ! »

Le public attentif à l’annonce des gagnants du Meilleur croissant de New York 2023. © EG/French Morning

Parmi la foule de votants cette année, Taryn Delanie Smith, Miss New York 2022, ne voulait rater la finale pour rien au monde, elle qui a vécu six mois à Paris lors d’un échange universitaire. « Lorsque j’habitais à Paris, je mangeais un croissant tous les matins, alors je suis vraiment heureuse de pouvoir en profiter aujourd’hui ! », se réjouit-elle.

Les membres du jury 2023 : les chefs Orlando Soto (Le Bernardin), Eunji Lee (Lysée), Alexia Duchêne (Margot) et Miriam Milord (BcakeNY). © CM/French Morning

À la table du jury, les visages sont concentrés, on observe de près les couches de pâte feuilletée, on fait attention aux couleurs, aux odeurs, aux textures. Cette année, il revient à quatre juges de désigner le meilleur croissant : Miriam Milford (fondatrice de BcakeNY), la cheffe Eunji Lee (propriétaire de Lysée), le chef pâtissier du Bernardin, Orlando Soto et la cheffe française Alexia Duchêne. « Pour moi, un bon croissant se juge à sa forme en demi-lune, sa texture croustillante, il faut des vraies couches, un intérieur bien aéré, une couleur jaune qui indique la présence de vrai beurre normand de qualité ». explique la cheffe Alexia Duchêne.

Mais les apparences peuvent être trompeuses. « On peut avoir un très beau visuel et puis le résultat est décevant. Je veux vraiment sentir le goût du beurre, une note de salé, un côté fondant mais pas pâteux en bouche », ajoute-elle. Cette année, la qualité est élevée selon le jury, avec des créations dignes de ce qu’on pourrait trouver en France.

À 1pm vient enfin le moment du verdict. Breads Bakery réalise un doublé en remportant le prix du Public ainsi que le prix pour la Meilleure création originale. L’enseigne, qui fête ses dix ans cette année, avait remporté le prix du jury de la Best Baguette 2022 organisée par French Morning.

L’équipe de Breads Bakery © Charlotte Morlie/French Morning
L’équipe de Breads Bakery a reçu, des mains de Miss New York Taryn Delanie Smith, le prix du Public et le prix de la Meilleure création originale. @ EG/French Morning

La troisième place du jury est attribuée à Épicerie Boulud,  représentée par sa cheffe boulangère Mélanie Legoupil, formée à l’Institut National de la Boulangerie Pâtisserie en France.

Épicerie Boulud, représentée par sa cheffe boulangère Mélanie Legoupil, obtient la troisième place du concours du meilleur croissant de New York 2023. Miriam Milord (à gauche), fondatrice de BcakeNY et membre du jury. Emmanuel Saint-Martin (à droite), fondateur et CEO de French Morning. © EG/French Morning

Le chef Julien Khalaf, dont c’est la première participation au concours, arrive en deuxième place. « C’est beaucoup d’émotion après onze de travail. Je suis vraiment très fier. Mes parents qui regardent depuis la France sont aussi très émus », réagit le fondateur de Julien Boulangerie, les yeux embués de larmes. C’est un processus à part de développer des croissants aux États-UnisOn ne peut pas simplement faire un copier-coller de la recette française, il faut s’adapter aux ingrédients d’ici, à la farine qui est plus riche en gluten notamment. Et on travaille exclusivement avec du beurre français », précise le chef boulanger originaire de Paris.

Le chef boulanger Julien Khalaf, fondateur de Julien Boulangerie, a remporté la 2e place du concours du meilleur croissant de New York 2023. © EG/French Morning

Mais les grands gagnants de la matinée sont Brooklyn French Bakers, qui remporte le Grand Prix pour le meilleur croissant de New York, remis par le Consul général, Jérémie Robert. C’est un réel accomplissement pour ces outsiders qui ont ouvert il y a un peu plus d’un an seulement et ont commencé dans leur cuisine, grâce à du bouche à oreille. L’émotion est palpable chez les trois fondateurs, Sabrina Labouré, Nelly Azambre et Teddy Collet. « C’est un vrai travail d’équipe au quotidien, explique Sabrina Labouré, ex-responsable d’agence bancaire devenue cheffe-pâtissière. Pour nous qui ne venons pas de ce monde là et sommes en reconversion, c’est vraiment un rêve qui se réalise », conclut-elle.

Teddy Collet, Nelly Azambre et Sabrina Labouré, les fondateurs de Brooklyn French Bakers, ont remportée le grand Prix du meilleur croissant de New York 2023. © CM/French Morning

 


Un grand merci à tous les autres participants : Carissa’s the Bakery, Charlotte pâtisserie, L’Appartement 4F, Le French Dad, Mo & Jay, Salon Sucré, Nick + Sons, Pistache et Tin Building by Jean-Georges; ainsi qu’aux sponsors de l’évènement, French bee – qui a fait gagner un billet aller-retour New York-Paris à une de nos lectrices -, Les Moulins de Soulanges et Beurremont.

La compagnie aérienne French bee, sponsor de du concours Meilleur croissant de New York 2023, a offert un billet aller-retour NY/Paris à une lectrice de French Morning, tirée au sort. © EG/French Morning
Plus de 500 personnes sont venues goûter les croissants de 13 boulangeries de la région new-yorkaise sélectionnées par les lecteurs de French Morning. © EG/French Morning

Toutes les photos de l’événement sont à retrouver sur notre page Facebook.

L’édition 2023 du concours du Meilleur Croissant de New York a été rendue possible grâce au soutien de nos généreux sponsors, French beeLes Moulins de Soulanges, et Beurremont.

Sophie Raubiet, une Paimpolaise à la tête des Bretons de New York

Au milieu de la 48e rue, un groupe de Bretons s’emploie à monter une banderole tout en se parant d’écharpes Armor-Lux. Membres de l’association BZH New York, ils s’apprêtent à défiler, ce vendredi 17 mars, dans la grande Parade de la Saint-Patrick, sur la Fifth Avenue, drapeaux irlandais, américain et breton dans les mains. Un moment fort pour ces marcheurs, et tout particulièrement pour Sophie Raubiet, qui participe pour la première fois à l’événement mythique en tant que présidente de BZH.

Aux États-Unis depuis près de 30 ans

Nommée en janvier à la tête de la dynamique association bretonne en remplacement de Mathieu Sassolas, rentré en France, cette native de Paimpol qui habite à Union City (New Jersey) est arrivée aux États-Unis en 1994. « J’étais étudiante en France dans le domaine de la biologie, mais je ne m’y plaisais pas. Je ne trouvais pas de boulot. À l’inverse, ma sœur, qui habitait à New York, s’éclatait ». Elle la rejoint et devient serveuse dans des restaurants français.

Après dix-sept ans à s’occuper des magasins du lunetier Alain Mikli comme directrice des opérations retail, elle est recrutée en 2016 par la référence française de la porcelaine, Bernardaud. Depuis 2021, elle est la directrice des ventes pour la Côte Est, un poste qui l’amène à être en contact avec des grands magasins « de Montréal aux Bermudes » ainsi que les restaurants et les hôtels qui utilisent les produits de la marque de luxe. « Être Française à New York, c’est plus exotique que d’être Française en France. Avec notre accent, c’est super d’être dans la vente », sourit Sophie Raubiet.

BZH New York à la parade de la Saint-Patrick, sur Fifth Avenue.

Fête de la Bretagne en mai

En 2015, elle devient membre de BZH – « une évidence ». À l’époque, l’association préparait l’un des événements les plus importants de son histoire : l’organisation, l’année d’après, du festival des Vieilles Charrues à Central Park. « Ça a créé des liens très forts entre nous. C’était intense ! », se souvient-elle. L’année 2023 promet de l’être moins, mais le calendrier reste chargé. Après la parade de la Saint Patrick, dont BZH New York est le partenaire officiel depuis 2019 grâce à l’action de l’ancienne présidente Katharine Bride, l’association planchera sur la Fête de la Bretagne en mai. Au programme, plusieurs jours de festivités, avec la venue d’un groupe de cinq musiciens.

La nouvelle responsable souhaite aussi que BZH soit « présente dans les discussions » autour de sujets liés à l’ADN de la Bretagne, comme les sports de voile, l’écologie, la cuisine… Son concours du meilleur kouign-amann, lancé en 2021, attire les foules – 500 personnes en 2022 pour la deuxième édition. « J’aimerais le faire grandir encore plus », dit-elle.

L’objectif : trouver de nouveaux membres. BZH compte aujourd’hui 1 500 inscrits à sa newsletter et une centaine de membres actifs, selon la présidente. Elle précise que l’association a augmenté ses effectifs pendant la pandémie grâce à l’organisation d’événements virtuels. « Des gens du Westchester et de Pennsylvanie nous ont rejoints, se félicite-t-elle. Pour devenir membre, pas besoin d’être né en Bretagne. Il suffit d’aimer la région ou d’avoir envie de la découvrir ». Heureusement, dans le cas de la Bretagne, nul besoin de se forcer.

Héritage industriel et renouveau urbain: un week-end de 3 jours à Detroit

Ancienne capitale américaine de l’automobile, Detroit a été défigurée par la désindustrialisation et la crise des subprimes en 2008. Quinze ans plus tard, Motor City tente de se réinventer avec un centre-ville bien rénové et des musées qui mettent en valeur l’histoire de la ville. Voici un exemple d’itinéraire sur trois jours.

Jour 1

Située au bord du lac Sainte-Claire dans le Michigan, Detroit n’est que la 27e plus grande ville des États-Unis avec 630 000 habitants (estimation de 2021). Son aire urbaine compte en revanche près de 3 800 000 personnes et s’étend sur plus de 3000 km2. Un océan de bitume pas très attirant au premier abord. On vous conseille de débuter votre séjour dans le Downtown au niveau de Grand Circus, et de descendre jusqu’au bord de la rivière Detroit (qui se jette dans le Sainte-Claire). Le centre-ville de Detroit est flambant neuf, avec des boutiques de luxe, une patinoire l’hiver à Campus Martius Park et des petites rues piétonnes comme The BELT, connu pour ses graffitis au mur et ses galeries d’art.

Pour la pause déjeuner, direction Greektown toujours dans le Downtown qui, comme son nom l’indique, est le quartier grec de la ville avec ses nombreux bars et restaurants. On vous conseille le Golden Fleece Restaurant (525 Monroe St) pour une belle assiette de gyros (16$) et un baklava en dessert.

Poussez ensuite jusqu’à Hart Plaza, une grande esplanade au pied des grandes tours du centre d’affaires, célèbre pour ses concerts et festivals de musique en été. L’impressionnant siège social de General Motors (300 Renaissance Dr W) se trouve à quelques pas seulement. On peut accéder au lobby et profiter du showroom qui présente de nombreux modèles anciens et récents de voitures de la marque. Poursuivez sur le riverwalk au bord de la rivière Detroit, qui donne sur la ville de Windsor au Canada, visible juste en face.

Pour terminer la journée au vert et profiter d’un coucher de soleil inoubliable, reprenez votre voiture pour Belle Isle, une île de 4km2 sur la rivière Detroit où vous trouverez un zoo, un aquarium et un jardin botanique. Le meilleur endroit pour observer le soleil disparaitre derrière la ville se trouve à Sunset Point.

Jour 2

Le siège de Ford se trouve dans la ville voisine de Dearborn, où un grand musée est dédié à son fondateur Henry Ford (20900 Oakwood Blvd). Il présente l’histoire automobile de la ville mais aussi les innovations américaines qui ont marqué le pays et le monde. On vous conseille d’y passer toute la matinée tellement il y a de choses à faire et à voir. Vous y trouverez notamment la Model T, l’un des premiers modèles de voiture distribuée en masse au début du siècle dernier, la réplique de la limousine dans laquelle l’ancien président John F. Kennedy a été assassiné en 1963, et toute une flopée d’anciens véhicules dédiés à l’agriculture. The Henry Ford Museum of American Innovation revient aussi sur le développement du train, des fast-foods ou encore de l’électricité. Le musée offre également de nombreuses activités (simulateur de course de voitures, projections de films, atelier de fabrication d’avion en papier).

© Facebook Henry Ford Museum

Arrêtez-vous ensuite déjeuner à Corktown, un ancien quartier industriel de Detroit réhabilité et devenu le repaire des hipsters. Les meilleurs hamburgers de la ville se dégustent à Mercury Burger & Bar (2163 Michigan Ave). Profitez d’être ici pour parcourir les boutiques du coin l’après-midi, comme les friperies Mama Coo’s Boutique (1701 Trumbull) et Eldorado General Store (1700 Michigan Ave).

Terminez votre soirée par un match des Detroit Pistons, l’équipe de NBA locale, où évolue le meneur français Killian Hayes (21 ans). Si la franchise n’est pas très performante cette saison, elle évolue dans une salle flambant neuve de 20 000 places à deux pas du Downtown, la Little Caesars Arena (2645 Woodward Ave).

Jour 3

Il n’y a pas que l’automobile à Detroit. Motor City est aussi le berceau du Motown, un style de musique au carrefour de la pop et de la soul, devenu un label célèbre qui a produit des artistes comme Diana Ross et Marvin Gaye. Le Motown Museum (Berry Gordy Jr. Boulevard, 2648 W. Grand Blvd), qui a rouvert le 22 février après plusieurs mois de rénovation, retrace plus de 60 ans d’histoire du Motown.

Ne quittez pas Detroit sans être passé devant Michigan Central Station (2001 15th St). Cette ancienne gare majestueuse de style beaux-arts résume à elle seule l’histoire compliquée de Detroit. Elle a fermé ses portes en 1988 avant d’être rachetée et rénovée, puis finalement cédée à la Ford Motor Company en 2018, qui est en train d’y installer une partie de ses activités et reconvertit le reste en restaurants et commerces pour le grand public. La réouverture partielle du lieu doit débuter cet été.

Detroit est également connue -comme Chicago- pour sa pizza. Terminez votre voyage par un arrêt à Buddy’s Pizza (Madison Building, 1565 Broadway St), le restaurant qui a inventé la recette en 1946, et qui dispose aujourd’hui de plusieurs établissements. La Detroit-style Pizza a la particularité d’être épaisse et de forme carrée, car cuite dans des moules en acier utilisés à la base par l’industrie automobile.

© Facebook Buddy’s Pizza

Des Croissants Paris, la nouvelle boulangerie française à Los Angeles

Début février, le français Samuel Manar, en collaboration avec Angélique Sakho-Green, inaugurait sa première boulangerie à Los Angeles, dans le quartier de Culver City. Un nom tout trouvé, « Des Croissants Paris », et une ambiance de café parisien, parfaits pour séduire la communauté française et la horde de foodistas de Los Angeles.

Une reconversion pour l’ex-banquier

Né à Créteil, banquier dans une première vie, Samuel Manar décide de tout lâcher à 30 ans. Finie la banque, et place à un tour du monde d’un an qui l’emmène notamment aux États-Unis. « Comme banquier, je collaborais à l’époque pour des petits commerces, dont des boulangeries, explique-t-il. J’avais tissé un réseau dans ce milieu, conservé quelques amis et au retour de mon tour du monde, j’ai décidé de me reconvertir au métier de boulanger. »

D’abord initié par un ami, à la tête alors de Boulangerie Paris & Co, il apprend les gestes du pétrin, part se former chez Ferrandi à Paris et sort avec un rêve : ouvrir son commerce outre-Atlantique. « J’ai un peu cru naïvement que j’allais ouvrir rapidement et faire ma vie aux États-Unis. L’obtention du visa m’a finalement pris deux ans, le gain de la green card à la loterie ayant ensuite facilité la tâche. Los Angeles a rapidement été mon point d’ancrage. Météo, mentalité, qualité de vie, business-model, tout concordait avec mon envie de changer de vie. »

Des Croissants Paris ne fait pas que des croissants…

En 2016, Samuel Manar fait le grand pas. Déménage à Los Angeles et travaille d’abord pour quelques grandes maisons : Spago en premier, le restaurant de Wolfgang Puck. Suivra Bottega Louie et Milo & Olive où il devient manager. « Au même moment, j’ai pu ouvrir ma société, et ai commencé à livrer mes pains et mes croissants dans les Farmers Market de Los Angeles. La boulangerie étant considérée comme un commerce de première nécéssité pendant la phase de la Covid, j’ai pu continuer mon travail. Les manifestations du mouvement Black Lives Matter et une nouvelle visibilité posée sur les entrepreneurs noirs m’ont alors aidé à me faire connaître. »

Des croissants comme à Paris

En quelques mois, Samuel Manar quadrille tous les marchés de la ville. Il rencontre alors Angélique Sakho-Green, qui croit au destin de Samuel et s’associe avec lui pour monter Des Croissants Paris. « Avec notre culture française, nos souvenirs d’enfance, nous avons ouvert Des croissants Paris dans le quartier de Culver City, partie Arts District, une boulangerie-café pensée pour rallier toute la communauté française du quartier, et tous les amoureux de nos produits. Un lieu où l’on sert le café, les croissants et le bon pain comme à Paris. »

Dans les vitrines du magasin, Samuel Manar propose chaque matin son best-seller : le croissant parisien, « celui qui a le même goût qu’à Paris, réalisé à partir de vrais ingrédients français, tels le beurre Bordier ou celui d’Isigny, ou la farine des Grands Moulins de Paris, ce qui donne le meilleur croissant de Los Angeles ! Et tout le monde adore ! ». La maison ajoute aussi sa recette du Kouign-amann, et complète avec une sélection de pains de campagne, de pains tradition et à l’épeautre.

« Une nouvelle aventure s’écrit, avoue le boulanger, en parallèle des marchés où nous continuons à être présents. Nous réfléchissons à d’autres projets – bar à vin, livre pour enfants, cours de cuisine, merchandising -, mais j’ai aussi bien envie de profiter de la vie et de la Californie ! »

«Le premier triomphe du mime Marceau, c’était à New York»

De lui, on se souvient de sa silhouette souple, fluette. Un Pierrot lunaire au visage blanchi, des virgules noires à la place des sourcils, une marinière et un chapeau surmonté d’une fleur rose. Le mime Marceau, disparu en 2007 à 84 ans, aurait fêté ses 100 ans cette année. Pour commémorer celui que l’on surnommait le « Prince du silence », le National Arts Club lui consacre une exposition jusqu’au vendredi 28 avril dans le cadre de la réédition du livre Marcel Marceau : maître du mime aux éditions Optimum Limitée, un ouvrage capturant l’intime, la vie, la carrière et la famille du Mime à travers le regard de son ami, le photographe star du magazine Time, Ben Martin, lui aussi disparu. La dramaturge Anne Sicco, veuve de l’artiste, se rendra exceptionnellement à New York pour assister au vernissage le 20 mars prochain. « C’est un bond dans le temps. Je vais découvrir cette exposition en même temps que le public, ça va être très émouvant. Ce centenaire remue beaucoup de choses. Marcel Marceau, c’est le génie connu dans le monde entier, mais il y a aussi le compagnon et le père. »

Kathryn Leigh Scott, la veuve du photographe et à l’origine de ce proje,  en raconte sa genèse. « J’ai voulu rééditer le livre en hommage à ces grands artistes qu’étaient Ben Martin et le mime. C’est aussi une manière de faire découvrir le travail du grand mime aux nouvelles générations peu familières avec la tradition séculaire de la pantomime. »

Le mime et la photographie, deux arts analogues

L’exposition s’organise autour d’une quarantaine de clichés issus de ce livre, des tirages d’époque, déjà exposés à travers le monde au début des années 80.  « Ces photos parlent d’une époque révolue, elles en sont le témoignage direct. Elles sont très émouvantes tant par leur côté patiné par le temps que par ce qu’elles racontentestime Robert Pledge, ami proche et autre curateur de l’exposition qui signe la postface du bouquin. J’ai toujours pensé que le mime et la photographie étaient des arts analogues. On dit beaucoup de choses avec des images comme on dit beaucoup de choses avec des gestes. Sans son. »

Ce que ces photos racontent ? L’histoire d’un enfant de la guerre. Réfugié à Limoges pendant la Seconde Guerre mondiale, Marcel Mangel de son vrai nom entre dans la Résistance avec son grand frère Alain et apprend à se taire face à l’ennemi. « Mon goût du silence est peut-être venu de là », confia un jour celui dont le père fut déporté à Auschwitz. Après la guerre, il étudie l’art dramatique et le mime à Paris où, en 1959, il fonde sa propre école de pantomime. Le succès est immédiat. Et international. Au Japon, en Chine, au Chili et aux États-Unis, il promène à travers le monde le personnage de Bip qui l’a rendu célèbre.

New York, la ville de ses premiers triomphes

Paradoxalement, ce n’est pas dans son pays que celui qui se surnommait le « Français le plus connu au monde avec le commandant Cousteau » trouve la reconnaissance. « Son premier triomphe avec la compagnie, c’est à New York ! La France ne s’intéresse à lui qu’à son retour des États-Unis, se souvient Anne Sicco, sa veuve. Il adorait cette ville, il y avait quelque chose de mythique de réussir ici à la suite de grands artistes. Le petit Strasbourgeois qui monte à Paris et qui fait sa place aux États-Unis. À l’époque c’était incroyable. »

 50 ans après ses premiers pas à Broadway, cet orfèvre du geste qui avait inspiré à Michael Jackson son fameux Moonwalk se dévoile à travers des clichés émouvants, drôles et intimes qui nous rappellent que le Mime Marceau n’était pas que le clown poétique que l’on connaissait mais certainement le dernier génie de l’Art du silence.

Festival de la gastronomie française à San Francisco le 2 avril

Après le succès remporté par les deux premières éditions, la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) organise un festival de la gastronomie française le samedi 2 avril, de 10:30am à 4pm, en partenariat avec le Lycée Français de San Francisco. Cet événemennt permettra de rencontrer les fabriquants et distributeurs du secteur de l’alimentation et des vins français, et de déguster leurs produits.

Une quinzaine d’exposants sont attendus sur le campus Ortega du Lycée français. On pourra notamment découvrir les vins de Boisset Collection et La Cave, les pâtisseries, viennoiseries et pain de chez Sarmentine, Daly Pastry, Bonjour Bakehouse, la charcuterie de Maison Porcella et Goudy French Cuisine , le miel de Beeopic, ou encore les produits de Marché Cézanne, Fabrique Délices et Frenchery.

Des activités pour les enfants ainsi qu’une tombola complèteront cette journée placée sous le signe de la convivialité.

Un concours pour les poètes en herbe de l’Ouest américain

C’est un concours destiné aux écoles et aux enfants francophones scolarisés dans des établissements de l’Ouest des États-Unis. La French Heritage Society, une organisation américaine qui se consacre à la préservation, la restauration et la promotion du patrimoine français aux États-Unis et en France – elle s’était notamment mobilisée pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris -, invite les élèves à écrire des poèmes en français, en vers ou en prose. Pas de thème imposé et la participation est gratuite. Inscription ici.

Le concours comprend plusieurs catégories déterminées en fonction de l’âge des élèves – maternelle, primaire, collège et lycée et leurs niveaux équivalents au sein des établissements américains. Les poèmes sont à envoyer avant le dimanche 30 avril. Un jury, composé de professeurs de français, d’écrivains et de poètes, ainsi que des membres de la French Heritage Society, désigneront les plus beaux poèmes et les noms des gagnants seront annoncés en mai, lors d’une remise de prix à San Francisco (possibilité de suivre la cérémonie par visio-conférence).

La French Heritage Society, qui a fêté ses 40 ans l’an dernier, comprend dix chapitres aux États-Unis et un en France. Le concours de poésie est à l’initiative du chapitre de la Californie du Nord.

Ouverture de la loterie pour la chasse à l’œuf de la Maison Blanche

Chaque printemps, les Washingtoniens attendent avec impatience deux dates. Le pic de la floraison du Cherry Blossom prévue pour le jeudi 21 mars, mais aussi une autre tradition bien particulière, celle de l’ouverture de la loterie pour le « roulement » des œufs à la Maison Blanche. Cette année, le tirage au sort pour le Easter Egg Roll est ouvert du lundi 26 février au lundi 4 mars inclusLes résultats seront connus le lundi 11 mars.

French Morning a posé à Sarah Fling, historienne de l’Association de la Maison Blanche, une question simple : pourquoi la Maison Blanche, centre des décisions politiques les plus importantes et cruciales pour le pays, organise-t-elle cette chasse à l’œuf unique depuis 145 années.

Les enfants font rouler leurs œufs à la Maison Blanche en 1889. © Library of Congress
Les enfants font rouler leurs œufs à la Maison Blanche en 1889. © Library of Congress

Une tradition centenaire

Dans les années 1870, Capitol Hill devient un endroit populaire pour les enfants qui roulaient des œufs en bas de la colline, le lundi de Pâques. Rouler des œufs ? «  C’est une ancienne tradition anglo-saxonne, et lors de la fête de Pâques, les enfants utilisaient une cuillère pour faire rouler les œufs comme si c’était une course », explique Sarah Fling. Au fur et à mesure que l’événement devient populaire, les dégâts sur le gazon sont de plus en plus visibles. En 1876, le Congrès adopte une loi interdisant que les terrains du Capitole soient utilisés comme aire de jeux pour les enfants. Le président Rutherford B. Hayes leur propose alors de venir à la Maison Blanche.

« Le ‘White House Egg Roll’ remonte à 1878, lorsque le président Rutherford B. Hayes ouvre la Maison Blanche à tous les enfants qui voulaient rouler des œufs de Pâques, explique l’historienne. La Maison Blanche est la maison du peuple, ouverte à tous les Washingtoniens, donc ça allait de soi ».

Au fils des années, de nouvelles activités sont créés pour divertir les jeunes invités. « Il y a eu des activités autour de la danse, des lectures de contes, des personnages de Disney, de la décoration de cookies, énumère Sarah Fling. L’an passé, des joueurs de football locaux sont venus jouer avec les enfants ». 

L’une des plus anciennes traditions de la Maison Blanche a son lot d’anecdotes. « Certains présidents et premières dames ont inclus leurs animaux de compagnie, comme la Première dame Grace Coolidge et son raton laveur », explique l’historienne.

Grace Coolidge montre son raton laveur de compagnie Rebecca à des foules d’enfants réunis pour rouler les œufs de Pâques.. © Library of Congress

L’œuf officiel de la Maison Blanche

En 1981, le président Ronald Reagan et la première dame Nancy Reagan organisent une chasse aux œufs en bois portant la signature de personnages célèbres. Ces œufs de Pâques sont rapidement devenus les souvenirs officiels de la White House Egg Roll. Conçus pour refléter le thème spécial de l’événement de chaque année, ces œufs portent désormais la signature du président et de la Première Dame.

La Maison Blanche avait lancé les œufs de Pâques officiels pour 2023, qui comportent les signatures de Joe et Jill Biden, ainsi que des images des premiers animaux de compagnie de la Maison Blanche. À la fin de la journée, chaque enfant du White House Egg Roll ramène avec lui ce souvenir chez lui. 

L’inscription à la loterie et les billets d’événement sont gratuits (mais limités à six par famille pour les enfants de moins de 12 ans). Pour participer, il faut se rendre sur ce site. L’année dernière, environ 30 000 billets ont été émis pour l’événement par le National Service Park. La loterie se termine le lundi 4 mars à 12pm. Il faudra attendre le lundi 11 mars pour connaître les gagnants, l’annonce se faisant par email. Les chanceux se rendront le 1er avril, le lundi de Pâques, à la Maison Blanche pour rouler leurs œufs en saluant, au passage, Joe et Jill Biden !

Silicon Valley Bank: les entrepreneurs français des US dans les coulisses d’un «bank run»

« Jeudi soir, j’étais en France mon téléphone s’est mis à vibrer dans tous les sens. Mes investisseurs cherchaient à me joindre pour me demander si j’étais exposé à Silicon Valley Bank. J’ai essayé de me connecter à mes comptes pros et personnels, mais tout était bloqué ». François-Xavier Leduc, fondateur de Kili Technology et arrivé à New York il y a à peine un an, a vécu de l’intérieur l’effondrement de Silicon Valley Bank (SVB), la 16e banque américaine et l’institution de référence de l’écosystème tech aux États-Unis. Pour lui, l’impact n’était pas majeur : « Notre compte professionnel US nous sert simplement à payer les salaires, on savait que cela n’aurait pas beaucoup d’impact. Nous avons beaucoup échangé avec les entrepreneurs francophones du réseau French tech et Galion, c’était un week-end épique où chacun essayait d’évaluer son exposition ».

De son côté, Guillaume Bouvard, fondateur de la plateforme de distribution de cartes de crédit digitales Extend Enterprises, était dans l’avion de retour de la Californie quand il a eu vent des rumeurs sur SVB. Peu exposé, il a quand même passé cinq heures à sortir l’argent de ses comptes, sur des serveurs saturés. « Il y a un conflit entre l’intérêt particulier et l’intérêt général dans ce genre de situation. On sait que si tout le monde fait pareil, la banque fait faillite, mais on ne peut pas être le Bon Samaritain et prendre un risque par rapport à nos stakeholders ». Il explique aussi avoir dû « bloquer tous les flux entrants sur ses comptes SVB et changer les systèmes en place ». Les choses sont aussi allées très vite chez la start-up de données cryptos Kaiko. « Nous avions une exposition mesurée à SVB et d’autres relations bancaires, si bien que nous avons réussi à être proactifs et à réduire drastiquement notre exposition. La journée de vendredi était stressante avec toutes les informations qui nous parvenaient, nous ne pouvions rien faire d’autre qu’attendre », raconte Catherine Atterbury, directrice juridique de Kaiko. « Au final, cet épisode nous a forcés à avoir un plan si ce genre de situation devait se reproduire ». 

Erreur de stratégie et de communication

Le gouvernement américain a ouvert une enquête pour définir les circonstances exactes entourant la descente aux enfers de SVB. Il semble qu’elles impliquent une erreur de stratégie, une communication bancale et une action collective de quelques VC (investisseurs dans des start-up) qui ont mis le feu aux poudres. Pour résumer, SVB avait misé sur les obligations d’État américaines à long terme et voyait ses pertes s’accumuler, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt par la banque centrale américaine (Fed). La banque californienne a alors annoncé une augmentation de capital de 1,75 milliard de dollars, mais a avoué avoir déjà vendu 21 milliards de dollars de ses obligations, résultant en une perte de 1,8 milliard de dollars. Cette vente expresse à mauvais compte, couplée à ce besoin d’argent frais, ont fini d’affoler les investisseurs : de grands VC de la Silicon Valley ont retiré tous leurs actifs de la banque et ont ordonné à leurs start-up clientes de faire de même. En l’espace de 24 heures, pas moins de 42 milliards de dollars sont sortis de la banque, soit 25 % de la totalité de ses actifs. « Aucune banque n’aurait pu résister à cela. La banque était solvable, mais le métier bancaire repose sur la confiance », estime Jérôme Lecat, CEO de la start-up de stockage informatique Scality.

Une intervention fédérale en deux temps

Les autorités fédérales, la Fed et la FDIC (Federal Deposit Insurance Company, agence indépendante qui a pour mission de garantir les dépôts bancaires aux États-Unis), sont intervenues rapidement pour prendre le contrôle de SVB et ont assuré dès vendredi soir que les dépôts seraient garantis jusqu’à 250.000 dollars – selon la réglementation en vigueur depuis la crise de 2008 – puis la moitié des dépôts au-dessus de ce montant, l’autre moitié d’ici trois à six mois. Une annonce stressante pour les start-up concernées. « Une telle décision aurait pu tuer des sociétés qui ont 10 ans, explique François-Xavier Leduc. Certaines étaient trop exposées par rapport à leur cash burn (besoin en fonds de trésorerie, ndlr) ». Mais dimanche, alors qu’une autre banque, Signature Bank, tombait, les autorités ont décidé de couvrir l’intégralité des dépôts de ces deux institutions, pour éviter un effondrement global des marchés financiers. Lundi matin, le nouveau patron de SVB a envoyé un mail à tous les clients en leur demandant de rapatrier leurs fonds et en assurant que les nouveaux dépôts seraient aussi garantis à 100 %, afin d’encourager la reprise d’activité.

La banque de référence de la French Tech

C’est un coup dur pour les entrepreneurs, notamment les français qui avaient largement recours à SVB à leur arrivée aux États-Unis. « Leur nom est revenu à plusieurs reprises quand je me suis installé à New York. Ils m’ont ouvert un compte perso et professionnel avant même que j’arrive, ils sont très pro-business », raconte François-Xavier Leduc. De son côté, Jérôme Lecat, le patron de Scality, est client de la banque depuis 15 ans, qu’il considère comme « un partenaire », présent dans l’écosystème des entrepreneurs. « J’adore travailler avec les gens de SVB sur notre plateforme. Ils ont toujours eu une excellente réputation, méritée selon mon expérience », abonde Guillaume Bouvard.

Même son de cloche de la part de Caroline Faucher-Winter, conseillère stratégique en relations publiques de l’agence Kalamari et présidente de la French Tech New York. Cette dernière, qui avait également ses comptes à la banque, explique que SVB était la référence pour les entrepreneurs français arrivant aux États-Unis. « SVB a un fonctionnement très lean (léger, efficace ndlr), et surtout avait réussi à créer une communauté autour des entrepreneurs tech, d’experts et d’investisseurs ». Pour cette spécialiste des relations presse, l’erreur de communication est majeure. « La banque n’était pas en faillite, elle voulait lever des fonds pour sa liquidité mais a agité le chiffon rouge dans son communiqué ». Aujourd’hui, elle craint surtout pour les fintechs et les start-up de cette industrie qui risquent de pâtir de cette crise de confiance, sans avoir la taille critique pour être sauvées. « Cet événement risque d’être défavorable aux petites banques américaines. Les capitaux vont se concentrer chez les grands acteurs qui n’ont pas la même flexibilité ni les mêmes coûts », renchérit Guillaume Bouvard.

L’instinct grégaire et le FOMO des investisseurs

« La responsabilité revient à ceux qui ont semé la panique », juge Jérôme Lecat. « Une vingtaine de VC contrôlait la majorité des actifs de la banque, ils auraient dû communiquer plutôt que de lancer un phénomène de foule totalement déstabilisateur ». Il est satisfait de la réponse des autorités américaines, et se montre optimiste sur l’issue. « Je suis convaincu que cela ne leur coûtera rien au final ».

Maëlle Gavet, CEO de l’accélérateur de start-up Techstars et interlocutrice privilégiée de la Silicon Valley, approuve cette analyse. Pour elle, « le fait que SVB soit en réalité la seule banque qui soutenait les startups tech avec des lignes de crédit était en soi problématique » et en dit long sur le manque de prise de risque chez les banques traditionnelles. De l’autre côté, « l’instinct grégaire et le FOMO qui est ancré chez les VC » est à déplorer selon elle. « L’industrie est construite sur la pénurie, et l’idée que, grâce à leur expertise, analyse et réseau, ils sont les seuls capables de trier des milliers de cas pour trouver le prochain retour de 50 à 100 fois la mise ». La réalité est moins reluisante que cela, et l’effet de troupe a finalement eu raison d’une banque majeure de la tech.

Cécile Kazmierczak: «J’ai survécu à un pervers narcissique»

Alors qu’elle finit ses études dans le management du sport en France, Cécile rencontre quelques difficultés à décrocher son premier emploi : trop de diplômes et pas assez d’expérience. Elle décide de devenir au pair pendant un an aux États-Unis afin de compléter son expérience. C’est alors que son avion retour est annulé qu’elle rencontre celui qu’elle pense être l’homme de sa vie à l’aéroport. Une rencontre digne d’une comédie romantique de son propre aveux, les amoureux se marient et s’installent ensemble en Floride. Jusqu’au jour où rien ne va plus. Alors il faut partir, et vite.

Dans cet épisode de French Expat, Cécile Kazmierczak partage une tranche de vie compliquée au cours de laquelle elle a dû se séparer de son mari en urgence. Elle a ensuite divorcé pendant la procédure de renouvellement de sa carte verte. Aujourd’hui nous abordons le sujet délicat de la relation toxique avec un pervers narcissique, de reconstruction et de carte verte liée au mariage en plein divorce.

Le contenu de cet épisode peut heurter la sensibilité des plus jeunes.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Miami Open 2023: quels joueurs français encourager?

Avis aux fans de la petite balle jaune. Le Miami Open reprend ses droits ce dimanche 19 mars au Hard Rock Stadium à Miami Gardens. La finale femmes se déroulera le samedi 1er avril à 1pm, tandis que la finale hommes aura lieu le lendemain à la même heure.

Sauf surprise de dernière minute, le tournoi de Miami se jouera, pour la deuxième année consécutive, sans le numéro un mondial Novak Djokovic. Non vacciné contre le Covid-19, le tennisman serbe n’a pas été autorisé à entrer sur le territoire américain, malgré les appels du gouverneur de Floride, Ron DeSantis, à faire une exception, voire à contourner la loi en allant chercher le champion par bateau, depuis les Bahamas. Blessé depuis l’Open d’Australie, l’Espagnol Rafael Nadal manque lui aussi à l’appel.

Les amateurs de la discipline pourront cependant encourager des pointures de la raquette comme l’Espagnol Carlos Alcaraz, le tenant du titre, devenu l’an dernier le plus jeune joueur à remporter le Masters 1000 de Miami, ou encore le Grec Stéfanos Tsitsipás qui le talonne au classement, sans oublier la numéro un mondiale, la Polonaise Iga Swiatek qui a remporté la précédente édition.

Une ribambelle de Français sont également en lice. Vous pourrez ainsi applaudir Constant Lestienne, Grégoire Barrère, Benjamin Bonzi, Quentin Halys, Geoffrey Blancaneaux, Corentin Moutet, Arthur Rinderknech, ainsi que les vétérans Richard Gasquet, Gaël Monfils et Adrian Mannarino. De son côté, Benoît Paire s’est vu octroyer une « wild-card » (invitation) par les organisateurs pour les qualifications.

Chez les femmes, la Niçoise Alizé Cornet, qui s’était inclinée dès son entrée en lice l’an dernier, et la Lyonnaise d’adoption Caroline Garcia, la numéro cinq mondiale, seront également de la partie.

[Vidéo] Pourquoi investir dans un store Amazon FBA 100% automatisé ?

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Ce webinaire, diffusé initialement le 14 mars 2023, porte sur le thème du e-commerce et plus précisément sur Amazon.

Yoann Das Neves nous a expliqué comment la solution Inspired by USA peut apporter de manière passive des revenus complémentaires à ses investisseurs, à travers un store Amazon en FBA.

Amazon FBA (Fulfillment by Amazon) est un service fourni par Amazon qui permet aux vendeurs tiers de stocker leurs produits dans les entrepôts d’Amazon et de bénéficier des services logistiques Amazon (stockage, emballage, livraison etc).

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