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Sandrine Kiberlain, A Radiant Girl: «Il suffit de regarder le film pour me connaître»

« Ce film est l’histoire d’un soleil brisé par une étoile ». C’est par ces mots que Sandrine Kiberlain raconte son premier film. « A Radiant Girl » ou l’histoire d’Irène, une jeune fille de 19 ans qui va bien. Irène est juive, et mène une vie trépidante à l’été 1942 à Paris. Sa famille la regarde grandir, découvrir le monde, tomber amoureuse et réciter Marivaux au théâtre.

Un premier film

Ce premier long-métrage, Sandrine Kiberlain en a longtemps rêvé. Révélée dans le film « Les Patriotes » d’Éric Rochant, c’est aux côtés d’une réalisatrice, Laetitia Masson, qu’elle obtiendra son premier grand rôle dans « En avoir (ou pas) », pour lequel elle remportera le César du meilleur espoir féminin en 1996. Depuis ses débuts au cinéma et au théâtre, Sandrine Kiberlain s’intéresse à la mise en scène et à la direction des acteurs. Mais elle ne se voit pas tout de suite derrière la caméra : « La réalisation me semblait inaccessible », raconte l’actrice, de passage à New York pour la sortie du film.

Loin d’imaginer faire partie un jour de la sélection à la Semaine de la Critique, au Festival de Cannes avec « A Radiant Girl » (« Une jeune fille qui va bien » en français), Sandrine Kiberlain réalise d’abord un court-métrage en 2016. Heureuse dans ce nouveau rôle, elle se lance dans l’écriture de son film avec l’idée de mettre en image un récit sensé : « Une fois que l’on se permet de réaliser, il faut aussi trouver une histoire à la hauteur de notre ambition (…) Je ne me serais pas sentie à l’aise en réalisant un film si je n’avais pas écrit une histoire qui, à mon avis, méritait d’être filmée ».

Journal Intime

Pour écrire « A Radiant Girl », la cinéaste a puisé dans son histoire personnelle, celle racontée par ses grands-parents, des Juifs polonais, afin d’imaginer la vie durant l’Occupation. Elle fantasme sur leur quotidien en 1942, pense aussi à ses parents, qui voulaient être acteurs. Pour Irène, Sandrine Kiberlain se revoit à 19 ans, insouciante et passionnée par le théâtre. Cette jeune fille qui va bien finir par refléter une part d’elle : « Le film me raconte bien plus que je ne l’avais imaginé en l’écrivant (…) J’ai l’impression qu’il suffit de regarder le film pour me connaître ».

Il lui aura fallu deux ans pour trouver le « bon point de vue » sur ces années 1940 rongées « par la folie ». Sans jamais dévoiler l’horreur, ni même montrer un drapeau nazi, Sandrine Kiberlain réussie ensuite à retranscrire en images l’ambiance pesante de l’Occupation. « Je ne voulais pas que ce film soit une reconstitution. Je voulais que ce soit l’inverse. Je voulais traiter la joie d’une jeune fille de 19 ans dans tout ce qu’elle a de plus pure, de plus élancée, de plus joyeux, de plus vivant », rendant ainsi le contexte encore plus terrible.

Irène, une jeune fille qui nous ressemble

Cette jeune Irène, magnifiquement interprétée par Rebecca Marder de la Comédie Française, virevolte et déborde de joie tel un soleil radieux dans un Paris désert. Elle ose jouer sur scène comme ailleurs, parler de sexe à table et s’enivrer en forêt. Au début du film ni les décors, ni les dialogues, ni même les costumes ne nous laissent entrevoir l’époque tragique dans laquelle évolue Irène. Elle nous embarque simplement dans sa vie. Un choix scénaristique voulu par la réalisatrice : « Rien ne devrait arrêter le parcours d’une jeune amoureuse, d’une jeune passionnée. Je me suis dit que c’était par le biais de cette jeunesse, que je pourrais raconter autrement cette tragédie ».

Irène est un personnage intemporel. C’est justement ce qui rend ce rôle si fort, selon son interprète Rebecca Marder, souvent saisi par l’émotion face à l’insolence de cette jeunesse : « Le fait que ça parle d’une Irène d’hier, d’aujourd’hui et de demain, c’est cette foi en la vie, souligne l’actrice; se dire que le monde peut s’écrouler demain, mais que le plus important reste de retrouver son amoureux ou d’aller à son cours de théâtre, parce que lorsqu’on est jeune, on pense que la vie ne s’arrêtera jamais ».

Après un Swann d’or au festival du film de Cabourg en 2022, Rebecca Marder se présentera à la 48e cérémonie des César le 24 février prochain, dans la catégorie « Meilleur espoir féminin ». « A Radiant Girl » (« Une jeune fille qui va bien » en français) sort ce vendredi 17 février à New York au Quad Cinema, et à Los Angeles au Laemmle Royal avant une sortie nationale aux États-Unis.

Gad Elmaleh de retour sur la scène new-yorkaise

Gad Elmaleh revient, en français, sur la scène new-yorkaise avec son spectacle « D’ailleurs » qu’il avait présenté en France en juin dernier après 5 ans d’absence. Un stand-up dans lequel défilent des personnages aussi caricaturaux qu’hilarants. Durant plus d’une heure, l’humoriste aborde, comme à son habitude, tous les petits travers de notre société, des groupes de parents de l’école sur WhatsApp à l’obsession de l’inclusivité. Il se livre également, évoquant son âge (51 ans), ses souvenirs d’enfance, sa famille, ses relations avec ses fils et avec sa « prince’ex » (ex-épouse, Charlotte Casiraghi).

Et toujours son art de décrire les chocs des cultures, dont celui entre Américains et Français. Car Gad Elmaleh connaît bien les États-Unis pour y avoir beaucoup joué. En 2015, il s’est produit en résidence au Joe’s Pub à New York, une cinquantaine de soirs à guichets fermés avec son spectacle, entièrement en anglais, « Oh My Gad! » avant une tournée dans plusieurs villes américaines qui s’est achevée, en février 2017, au Carnegie Hall. Il a également joué dans des films américains dont « Midnight in Paris » de Woody Allen, « Les Aventures de Tintin » de Steven Spielberg, fait une apparition aux côtés de Jerry Seinfeld dans la série web « Comedians in Cars Getting Coffee » et interprété son propre rôle dans la série « Huge in France » sur Netflix.

L’an dernier, la critique française avait été unanime pour saluer le grand retour de l’humoriste, « comme si Gad Elmaleh se refaisait une santé artistique », écrivait Le Monde. Le public francophone de New York pourra à son tour découvrir « D’ailleurs » au Beacon Theatre, le mardi 11 avril à 7pm. Pour gagner deux places pour le spectacle, écrire à Michèle de France Rocks  : [email protected]

Alexis Buisson: «Kamala Harris est, de manière générale, sous-estimée»

Donald Trump se moquait de son prénom et parlait d’« insulte au pays » si elle devenait Présidente. Les ultra conservateurs du Congrès répètent qu’elle ne fait « rien de ses journées » et préparent contre elle une procédure de destitution. Même ses alliés démocrates auraient « perdu espoir en elle », selon le New York Times. Kamala Harris est l’une des personnalités politiques les plus critiquées aux États-Unis, et le restera d’ici à l’élection présidentielle de 2024. Qu’elle figure à nouveau sur le « ticket » du président octogénaire sortant, Joe Biden, s’il se représente devant les électeurs, ou qu’elle soit elle-même candidate à l’investiture démocrate, l’actuelle vice-présidente se retrouvera sous le feu des projecteurs. Pourtant, qui peut prétendre la connaître ? Qui est-elle ?

Alexis Buisson a cherché à le savoir. Le journaliste – que les lecteurs de French Morning lisent régulièrement – s’est intéressé à celle qui peut, à tout moment, occuper le Bureau ovale en cas d’incapacité du président américain. Sa biographie « Kamala Harris l’héritière », publiée ce jeudi 16 février aux éditions L’Archipel, est le fruit d’une enquête minutieuse sur l’ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice au Congrès qui, en devenant la première femme de couleur à occuper le poste de vice-présidente, a déjà marqué l’histoire. Quel que soit son avenir, « elle n’aura pas raté sa vie », selon la bonne formule de l’historien Joel Goldstein reprise dans l’ouvrage.

Une seule élection perdue en 20 ans

« Le fait qu’elle puisse devenir, à tout moment, le personnage politique le plus puissant de la planète m’a incité à écrire ce livre, confie Alexis Buisson. C’est vertigineux de penser qu’une personne que l’on ne connaît pas vraiment, dont on saisi mal le parcours et les valeurs, peut devenir, quasi instantanément, la locataire de la Maison Blanche. » Le journaliste a également été marqué par une rencontre en Géorgie, en décembre 2020 : un père de famille indien lui décrit alors combien Kamala Harris a inspiré sa fille de 9 ans en devenant la première enfant d’immigrés – père jamaïcain et mère indienne – à accéder à la vice-présidence. « Kamala Harris a déjà un impact et j’ai essayé de comprendre pourquoi elle restait une inconnue. »

De sa jeunesse entre l’Inde et les États-Unis, en passant par Montréal – ville dont Kamala Harris a aimé le cosmopolitisme mais qui n’a jamais pu lui ôter la nostalgie de sa Californie natale -, de ses études de droit à son ascension politique, Alexis Buisson décortique toutes les étapes clés de la vie de la démocrate, les personnes qui l’ont influencée et qui permettent de comprendre sa personnalité cartésienne d’aujourd’hui – héritée notamment de sa mère scientifique. Sans avoir obtenu d’entretien avec la vice-présidente elle-même, il a réalisé des dizaines d’interviews de membres de sa famille et de ses proches, d’anciens camarades d’université et collègues de travail, de spécialistes de la vie politique américaine, mais aussi d’adversaires politiques.

« Kamala Harris est, de manière générale, sous-estimée, estime Alexis Buisson. Lors de sa première élection en 2003, elle était un peu connue dans les cercles de San Francisco mais n’avait aucune expérience politique. Depuis, elle a réussi à s’imposer et n’a perdu aucune élection, à l’exception de celle des primaires démocrates de 2020. » Le bilan de ses deux années de vice-présidente ? « Ce qu’on demande aux vice-présidents, c’est d’être solidaires et en appui du président. Si on la juge la-dessus, elle a été une bonne vice-présidente – sur l’avortement, la promotion de l’agenda Biden sur le climat, les infrastructures… » En revanche, sur le dossier de l’immigration, dont le président américain l’avait spécialement chargée – les critiques pleuvent. « Joe Biden pensait lui donner l’occasion de s’imposer. Or l’immigration à la fontière sud du pays est une question impossible à résoudre ».

Manque de vision claire

Le Bureau ovale semble encore loin pour Kamala Harris, le chemin pour y parvenir semé d’embuches. Du fait même d’être la vice-présidente du président sortant. « Si le mandat du démocrate est considéré comme un échec, elle se trouverait dans la position inconfortable d’assumer un bilan qui n’est pas complètement le sien ou de devoir rompre avec son chef » analyse le journaliste dans son livre. Et de rappeler que sur les 18 vice-présidents qui se sont présentés aux primaires pour la présidentielle, seuls 6 ont été élus, dont Joe Biden. « Tout dépendra du contexte. Quand il y a une situation de crise, les électeurs ont tendance à se rabattre sur des profils qu’ils connaissent, généralement un profil masculin – la présidence est une fonction très masculinisée. »

Pour accéder à la plus haute marche du pouvoir, Kamala Harris aura donc à surmonter le sexisme, « mais aussi le racisme » souligne le biographe. Reste un obstacle idéologique : « il faut qu’elle arrive à exprimer une vision claire pour la société américaine. Elle ne peut pas se positionner seulement comme la dauphine de Joe Biden ». Elle a encore un peu de temps pour articuler sa vision de l’Amérique. « Finalement, elle n’a que 58 ans, conclut Alexis Buisson. Elle est encore jeune ! » 

Save You, la plateforme d’aide aux Françaises victimes de violences à l’étranger

Quand on est victime d’un conjoint violent, oser demander de l’aide n’a rien d’évident. Alors si on vit à l’étranger, la démarche peut paraître encore plus compliquée. À qui s’adresser ? Depuis octobre 2022, les Françaises expatriées victimes de violences familiales, où qu’elles soient dans le monde, peuvent composer gratuitement le numéro de la plateforme Save You et trouver le secours dont elles ont besoin. À l’autre bout du fil, des personnes formées à l’écoute leur répondent 24h/24, 7 jours/7, et les accompagnent dans toutes leurs démarches, y compris en urgence.

Sortir les victimes de la solitude

« À partir du moment où les personnes nous contactent, nous les prenons en charge, explique Priscillia Routier Trillard, fondatrice et directrice générale de The Sorority Foundation, l’association française à l’origine du projet. Nous leur demandons de nous expliquer leur situation. Veulent-elles quitter le pays ? Ont-elles des enfants ? Ont-elles besoin d’un passeport ou d’un visa ? Selon leurs besoins, nous les orientons vers des professionnels, en France ou dans leur pays : avocat, psychologue, consulat… Nous ne pouvons pas débloquer toutes les situations, mais notre but est de faire en sorte qu’elles ne soient pas seules », insiste la jeune femme, qui a elle-même été victime de violences par le passé et a vécu une expatriation à Dubaï.

Depuis son lancement il y a quatre mois, Save You a déjà aidé 102 personnes à travers le monde (des hommes aussi peuvent être concernés), dont 36 sont encore en cours d’accompagnement. Parmi elles, 42% ont rapporté des violences psychologiques, 20% des violences physiques, 15% des violences économiques, 13% des violences administratives, 8% des maltraitances sur les enfants et 2% des violences sexuelles. « C’est encore un sujet très tabou et selon les régions du monde, il est plus ou moins facile d’en parler, mais nous constatons que les mentalités évoluent, la parole se libère », se réjouit Priscillia Routier Trillard.

«Tout est exacerbé en expatriation»

Les femmes, qui ont plus souvent que les hommes le statut de « conjoint suiveur » à l’étranger, se trouvent de fait plus vulnérables. « Tout est exacerbé en expatriation, confirme Sandrine Calhoun, référente de Save You pour la Californie. L’agresseur utilise les mêmes schémas : il cherche à isoler la personne, or on l’est davantage à l’étranger. Il est aussi plus difficile de trouver quelqu’un à qui se confier dans le petit milieu des expatriés. Et en cas de séparation, des questions très lourdes se posent concernant la situation financière, les visas ou les enfants… », explique cette juriste spécialiste de l’aide aux victimes. D’où l’importance de trouver un soutien bienveillant au sein d’un réseau comme Save You.

Il s’agit du deuxième projet d’envergure de The Sorority Foundation. L’association s’est fait connaître en lançant il y a trois ans une application mobile d’entraide et de protection entre femmes*. Cette communauté rassemble aujourd’hui plus de 51 000 utilisatrices en France et dans le monde, « au profil vérifié », insiste Priscillia Routier Trillard, très soucieuse de la protection des données en tant qu’ancienne responsable RGPD. 

L’idée de Save You est née l’été dernier de sa rencontre avec Laura Roche, de l’Alliance Solidaire des Français de l’Etranger et Isabelle Tiné. Cette ancienne expatriée française a libéré la parole autour des violences conjugales à l’étranger grâce à son groupe Facebook Expats nanas : séparées, divorcées. The Sorority Foundation a aussi pu compter sur l’appui du gouvernement dans ce projet. Beaucoup d’ambassades et de consulats ont relayé l’ouverture de la plateforme Save You. Celle-ci vient combler un manque : jusqu’à présent, aucune structure ne jouait ce rôle au niveau national.

*THE SORORITY, disponible sur les stores iOs et Android partout dans le monde.

Handball: le club de Montpellier développe un partenariat à New York

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Et si le handball devenait un sport important aux États-Unis ? C’est en tout cas le souhait du Montpellier Handball (MHB), équipe emblématique du championnat de France (Liqui Moly StarLigue), dont le président Julien Deljarry et l’entraîneur adjoint David Degouy étaient à New York mi-janvier dans le cadre d’un partenariat avec un club local, le New York City Team Handball.

« C’est la troisième fois que nous organisons une formation à New York depuis décembre 2021. Nous avons déjà réalisé deux camps d’hiver et un d’été au mois de juin dernier. L’objectif est à la fois de faire monter en puissance les joueurs du club, et de faire découvrir la pratique aux Américains », explique David Degouy, 42 ans, qui est aussi le directeur de l’académie du MHB.

«100% des clubs américains sont amateurs»

Les premiers contacts entre les deux clubs ont eu lieu en 2018, lorsque le NYC Team Handball s’est qualifié pour le Super Globe, un tournoi annuel qui réunit les meilleures équipes de chaque région du monde. « Ils ont préparé la compétition chez nous à Montpellier. On a fait des entraînements et matches amicaux avec eux, et le courant est bien passé », raconte David Degouy. « 100% des clubs américains sont amateurs pour l’instant, avec le NYC Team Handball comme tête de gondole. Le handball est surtout développé dans le nord-est des États-Unis et dans la baie de San Francisco. Il reste pratiqué par une majorité d’Européens », ajoute l’entraîneur.

Au niveau international, l’équipe masculine américaine a remporté en janvier sa toute première victoire en coupe du monde, dans une compétition qu’elle retrouvait après 22 ans d’absence. « Il y a une bonne dynamique de développement de clubs à travers les États-Unis, autant au niveau masculin que féminin, et qui viennent surtout d’initiatives individuelles. Mais vu la taille du pays, il y a un besoin de coordination des événements et compétitions », explique David Degouy.

Les JO de Los Angeles en ligne de mire

Au-delà d’aider le club de New York à se professionnaliser, l’objectif du MHB est aussi d’envoyer des jeunes de son académie pour jouer et s’aguerrir aux États-Unis. « On se laisse également l’opportunité de repérer des talents sur place. Nous discutons en ce moment avec un jeune gaucher né en 2003, qui devrait venir passer dix jours à Montpellier d’ici le mois de mai, où il pourra s’entraîner dans des conditions professionnelles », détaille David Degouy. « Nous sommes également en discussion avec l’institut de technologie d’Hoboken pour développer des summer camps en 2024. On pourra ainsi accueillir beaucoup de jeunes pendant plusieurs jours, qui viendraient des quatre coins des États-Unis ».

Si l’enthousiasme du MHB est tel, c’est parce que Los Angeles s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques d’été en 2028. De quoi à la fois booster la popularité du handball aux États-Unis, et développer l’image du MHB, qui est déjà une référence en France et en Europe. « On espère qu’il y aura au moins un joueur de New York sélectionné pour les JO. D’ici là, on aimerait faire venir notre équipe professionnelle en 2025 pour des matches amicaux aux US, commente l’entraîneur. L’objectif, c’est aussi de pouvoir attirer des sponsors, et pourquoi pas, à terme, d’accompagner le NYC Team Handball dans la création d’une ligue mineure aux États-Unis ».

La Semaine du cinéma francophone à Los Angeles

Du samedi 18 au jeudi 23 mars, Los Angeles ouvre sa « Semaine du cinéma francophone » (ou en anglais, la Week of French Language Cinéma) avec un programme alléchant de films francophones acclamés par la critique, sélectionnés dans les meilleurs festivals, et projetés en français et avec sous-titres en anglais.

Au programme, 6 nuits et 9 films représentés par les talents du cinéma français, belge, suisse, luxembouregois, malien ou québécois avec, notamment, la comédie humaine « Illusions perdues » de Xavier Giannoli ; « Le dernier refuge » du réalisateur Ousmane Samassekou qui raconte la vie à la Maison des migrants de Gao, au Mali, et « Bootlegger » de la réalisatrice québécoise Caroline Monnet traitant, un drame abordant la question de l’autodétermination des communautés soumises au joug des lois paternalistes canadiennes.   

Cette quatorzième édition est organisée au Théâtre Raymond Kabbaz, en collaboration avec les consulats de France, de Belgique, de Suisse et du Canada, le bureau du gouvernement du Québec à Los Angeles et le Lycée Français de Los Angeles. À chaque entracte, une dégustation gratuite de fromage et charcuterie sera proposée aux spectacteurs.

 

 

Passion vinyles: les perles de la musique française à LA

French Morning embarque dans un tour des meilleurs disquaires de Los Angeles, ceux où trouver les vinyles de la chanson française. Des plus populaires – Gilbert Bécaud, Serge Gainsbourg ou Françoise Hardy – jusqu’aux pépites de Patachou, Brigitte Fontaine et La Femme -, les essentiels de la musique française sont à LA.

Counterpoint Records & Books : musique vintage

Cette adresse de Franklin Village, à East Hollywood, recycle depuis 1979 les livres de philosophie, littérature, architecture et cinéma, et tient, rayon musique, une vingtaine de bacs à vinyles, une sélection vintage de CD et K7. Catégorie French music, vous trouverez ici quelques pépites rétro des années 70 avec Gilbert Bécaud en star, les grands succès de Patachou, Maurice Chevalier chantant Yesterday, plusieurs albums d’Enrico Macias, Serge Lama, Jean Ferrat, Richard Anthony, Julien Clerc et sa permanente en couverture, et quelques groupes oubliés dont Bijou, un groupe de rock dans la même veine que Téléphone, et qui se produisit sur scène aux côtés de Serge Gainsbourg. 5911 Franklin Avenue. Ouvert de 12pm à 7pm, le vendredi et samedi jusqu’à 8pm. Fermé le lundi.

Record Surplus : perles rares

Ouvert pour la première fois en 1985, ce disquaire du quartier de Brentwood collectionne les vinyles neufs et de seconde main qu’il présente dans un magasin aux allures de grand hangar. Dans le bac « France », près de 70 disques et des perles vintage au menu. L’album « Sayonara » chanté en japonais par Hervé Vilard et dont le nom s’affiche en « Virard », du Patrick Juvet, du Michel Sardou et Les Compagnons de la Chanson en mode années 70, mais aussi Serge Lama, Dalida, Nicolas Peyrac, Françoise Hardy et Charles Aznavour chantant en anglais, et les premiers albums de Bernard Lavilliers. Pour les amateurs des 45 tours, Record Surplus ajoute les chansons d’Adamo, de Frédéric François et d’Eileen, chanteuse américaine expatriée à Paris, et ancienne star des yéyé. 12436 Santa Monica Boulevard. Ouvert de 11:30pm à 7pm.  

Chez Surplus Records, les classiques de la variété française en version étrangère

Amoeba : ancienne et nouvelle génération

À Hollywood, Amoeba est l’institution du vinyle aux États-Unis, présent depuis le début des années 90 à San Francisco et à Los Angeles. Originellement situé sur Sunset Boulevard, l’enseigne déménagea en 2021 sur Hollywood Boulevard dans un espace immense, où retrouver tous les genres de musique mais aussi DVD, CD, posters de concerts, tee-shirts, merchandising et tourne-disques à bon prix. Bien caché sur l’aile ouest du magasin, le rayon français compte plus d’une centaine de vinyles classés par artistes avec une sélection d’albums classés par artistes, ainsi de Sylvie Vartan, Edith Piaf, Françoise Hardy, Dalida, Juliette Greco, Serge Gainsbourg, Rita Mitsouko, Yves Montand, Vanessa Paradis, Brigitte Fontaine et le groupe d’électro psychédélique, La Femme. 6200 Hollywood Boulevard. Ouvert du lundi au jeudi de 11pm à 8pm, du vendredi au dimanche de 11am à 9pm.

Gimme Gimme Records : Johnny mon amour

Dans le quartier de Highland Park où l’on compte au moins 5 disquaires, Gimme Gimme Records a la faveur des locaux, la personnalité des lieux, Dan Cook, qui connaît tout sur tout expliquant la chose. Un disquaire pur et dur, spécialiste de la funk, du disco, du jazz, et qui compte un bac dédié à la musique internationale. Au rayon français, Gimme Gimme fait dans le Johnny, introuvable ailleurs, avec quelques raretés dont un maxi 45 Tours de « Retiens la nuit » avec tote-bag associé. Arroyo Records, l’autre disquaire au 5123 York Boulevard, ajoute lui les essentiels de Gainsbourg. 5810 North Figueroa Street. Ouvert du lundi au samedi de 12pm à 7pm, le dimanche de 12pm à 6pm.

Des éditions rares ou récentes de Johnny Hallyday chez Gimme Gimme Records
Des éditions rares ou récentes de Johnny Hallyday chez Gimme Gimme Records.

Jacknife Records and Tapes : les grands classiques

Trevor Baade, le disquaire du quartier d’At Water, compte dans sa collection plus de 40.000 disques et K7 des années 80 à aujourd’hui, tous parfaitement classés par genre. Rayon vinyles français, la maison compte une trentaine de titres, la plupart rétro, allant de Mireille Mathieu à Jacques Brel, Daniel Guichard, Gilbert Bécaud, Edith Piaf, ajoute Nana Mouskouri, la chanteuse grecque, dans le lot, et compte des disques de chansons enfantines cultes et de comédies musicales dont Roméo et Juliette. 3149 Glendale Boulevard. Ouvert du lundi au jeudi de 11am à 3pm, le vendredi jusqu’à 7pm, le samedi jusqu’à 8pm, le dimanche jusqu’à 6pm.

 

[Vidéo] L’éducation multilingue pour vos enfants à Dallas, Texas

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Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, Kerry Briard, Deputy Head of School de l’école Dallas International School, nous a parlé des bienfaits cognitifs de l’éducation multilingue pour vos enfants et nous a présenté les trajectoires possibles au sein de son établissement. Nous avons également évoqué les opportunités de voyage et d’immersion à l’étranger via l’école.

Visionnez le replay du webinaire sur notre chaine YouTube

À propos de l’école
Dallas-Fort Worth est la ville qui connaît la croissance la plus rapide du pays -la région est désormais la quatrième plus grande zone métropolitaine des États-Unis- et des familles du monde entier s’y installent. Dallas International School est la seule école privée du métroplex à offrir une éducation bilingue français-anglais avec un enseignement en troisième langue en espagnol, mandarin et allemand.

DIS propose le programme du baccalauréat français et le programme du baccalauréat international au lycée, dont les diplômés fréquentent des universités aux États-Unis, au Canada, en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Belgique et en Allemagne.

? Contacter Kerry Briard, Deputy Head of School de l’école Dallas International School : [email protected]

Francophonie: Festinema, le rendez-vous pour les jeunes cinéphiles à Miami

Des projections pour les jeunes spectateurs de 4 à 18 ans à petit prix, c’est la promesse du festival de cinéma Festinema, qui se tiendra pour la première fois, du lundi 27 au vendredi 31 mars, dans l’aire métropolitaine de Miami. Un évènement organisé dans le cadre du mois de la francophonie par l’Alliance Française Miami Metro, en partenariat avec le Coral Gables Art Cinema, la Villa Albertine et l’UM School of Communication.

Sept séances et cinq films projetés dans la langue de Molière sont au programme. Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges : du dessin animé pour les tout-petits « L’Odyssée de Choum », qui suit les péripéties d’une chouette qui éclot lors d’une tempête dans le bayou en Louisiane, au film d’aventure pour les adolescents « Mystère », inspiré de faits réels, qui raconte l’amitié touchante entre une petite fille et un loup.

Une première édition ouverte aux écoles de Floride qui souhaitent promouvoir la francophonie. « C’est l’occasion d’encourager la compréhension des cultures et des sujets de société à travers l’éducation à l’image et le cinéma », souligne Stanislas Riener, le directeur de l’Alliance Française Miami Metro.

La réservation est indispensable avant le vendredi 24 février afin que les organisateurs puissent préparer les dossiers pédagogiques qui accompagnent chaque projection. N’hésitez pas à en parler à l’établissement scolaire de votre enfant.

Nicolas et Lucie (Worcester, MA): «J’ai suivi ma femme aux États-Unis et j’ai perdu mon visa»

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Lorsque Nicolas rencontre Lucie, il en tombe fou amoureux. Sauf que Lucie s’apprête à partir vivre au Canada. Nicolas met alors tout en œuvre pour la garder auprès de lui en France, ne serait-ce que pour un temps, pour donner une chance à leur histoire, tout en gardant en tête qu’un jour, ils saisiront leur chance et partiront ensemble vivre une belle aventure hors de France.

Près de 15 ans plus tard, c’est ce qu’ils ont fait. Lucie et Nicolas Reynaud sont partis s’installer avec leurs deux enfants dans la banlieue de Boston, aux États-Unis, grâce au travail de Lucie. Il la suit avec un visa qui, initialement, ne lui permet pas de travailler. Il découvre une nouvelle vie qui lui plait le temps de régulariser sa situation, celui de père au foyer, puis reprend une activité professionnelle.

Jusqu’au jour où son visa et son autorisation de travail expirent. Sa femme, Lucie, est toujours en règle mais pas lui. Il perd alors son emploi, son permis de conduire, sa liberté, et c’est une nouvelle réalité pleine d’incertitudes qui débute pour la famille.

Cette semaine, French Expat célèbre la Saint Valentin, la fête de l’Amour. Cet épisode vous invite donc à découvrir une belle histoire d’amour. D’amour en couple mais aussi pour un pays, leur pays et leur vie aux États-Unis. Avec un petit twist puisque que je les ai interviewés séparément…

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Livre : Alexis Buisson présente son «Kamala Harris l’héritière» à Bonjour Books DC

Les candidats à la présidentielle américaine de 2024 commencent à se faire connaître. Chez les républicains, après Donald Trump, c’est Nikki Haley qui a lancé sa campagne ce matin mais, côté démocrate, on attend toujours la décision de Joe Biden. Sa vice-présidente aussi. Kamala Harris sera, quoi qu’il arrive, sous le feu des projecteurs dans deux ans – même avant en cas de pépin de santé de son boss –, soit en tant que VP, soit en tant que candidate, dauphine naturelle du président sortant. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle prête pour le poste suprême ? Est-elle destinée à devenir la première femme de l’histoire des États-Unis à diriger le pays ou sa carrière s’arrêtera-t-elle aux portes de la vice-présidence ?

Alexis Buisson, journaliste et ex-rédacteur-en-chef de French Morning, a voulu en savoir plus sur cette personnalité politique, fille d’immigrés jamaïcain et indien, ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice, sur les personnes qui l’ont influencée au cours de sa carrière et sur l’impact qu’elle a aujourd’hui sur les Américains. Ses recherches l’ont mené à écrire un livre « Kamala Harris l’héritière » qu’il présentera à la librairie française Bonjour Books DC le samedi 4 mars, de 11am à 12pm, en compagnie de la correspondante de French Morning et de Voice of America à Washington, Nastasia Peteuil. 

Le livre d’Alexis Buisson, publié aux éditions L’Archipel, sortira ce jeudi 16 février – on en parlera dans notre prochaine newsletter -, mais vous pouvez d’ores-et-déjà le pré-commander et vous inscrire à la conversation du 4 mars. C’est gratuit mais les places sont limitées donc à réserver ici. 

La chanteuse et comédienne Elsa Esnoult en concert à New York

C’est l’une des actrices phares de la série française « Les Mystères de l’Amour », produite par Jean-Luc Azoulay et diffusée sur TMC. Dans ce spin-off de la sitcom culte des années 1990 « Hélène et les garçons », Elsa Esnoult, en pleine lumière depuis plus de dix ans, tient le rôle de Fanny Greyson, une chanteuse à succès. Et parfois la fiction rejoint la réalité. La jeune femme de 34 ans vit aujourd’hui de ses deux passions : la comédie et la musique.

Comptant cinq disques d’or à son actif, l’autrice-compositrice sera à New York, sur la scène du SoHo Playhouse, le samedi 18 février à 8pm, pour une unique représentation. Un concert qui est d’ailleurs totalement intégré dans le scénario de la saga « Les Mystères de l’Amour », puisque le réalisateur Jean-François Porry installe ses caméras aux États-Unis pendant une quinzaine de jours pour le tournage de plusieurs épisodes.

L’équipe se rendra auparavant à Nashville dans le Tennessee, où les fans d’Elsa Esnoult seront ravis de la retrouver sur scène le soir de la Saint-Valentin, au Eastside Bowl à 7pm, pour un concert gratuit. Un beau clin d’œil : la chanteuse a enregistré son sixième album, intitulé tout simplement « 6 », dans un studio de cette ville connue pour son industrie musicale.

Ces deux étapes américaines sont organisées par la société de production audiovisuelle Silverprod. N’hésitez pas à contacter le CEO, Franck Bondrille, afin de réserver vos places.