Onze dates dans trois villes des États-Unis : c’est à une mini-tournée américaine que David Guetta effectuera ce printemps. Dès le dimanche 26 mars, le DJ français se produira à l’Ultra Music Festival de Miami, dont il sera, comme l’an dernier, l’une des têtes d’affiche, dans le cadre paradisiaque de Bayfront Park, avec vue sur l’océan et palmiers en prime. Un lieu de carte postale où David Guetta pourra presque se rendre à pied, puisqu’il possède un magnifique penthouse dans le quartier tout proche d’Edgewater. Avec vue sur l’océan bien sûr.
Il s’envolera ensuite pour une longue période à Las Vegas. Comme il l’avait déjà fait dans le passé, il va enchaîner une série de 8 concerts (tous les samedis du 1er avril au 20 mai) à l’Encore Beach Club qui, contrairement à ce que son nom semble indiquer, possède une vue un peu moins enchanteresse que les plages de Floride. C’est au beau milieu du désert, au cœur de la métropole du Nevada, que ce club s’est posé. Mais l’ambiance y est très chaude et une… piscine, occupant la moitié de l’espace, fait office de piste de danse les jours de concert.
David Guetta rejoindra ensuite à nouveau la Côte Est pour participer au début de la saison d’été du Brooklyn Mirage, cet immense complexe situé dans le quartier d’East Williamsburg à New York qui peut réunir jusqu’à 6000 personnes. Il s’y produira les mercredi 24 mai et jeudi 25 mai, en compagnie du DJ danois Morten, pour un événement intitulé « Future Rave ». Il clôturera son aventure américaine par un dernier concert à Las Vegas, toujours à l’Encore Beach Club, le dimanche 28 mai.
David Guetta jouera certainement ses plus gros succès mais aussi son dernier morceau, « I’m good (Blue) », un remix du titre de 1998 du groupe Eiffel 65, qu’il a élaboré en compagnie de Bebe Rexha. Peut-être aussi utilisera-t-il à nouveau l’intelligence artificielle pour insérer dans son concert des voix d’autres artistes, comme il l’a récemment fait avec Eminem en créant de toutes pièces des mots que le rappeur n’a jamais prononcés, faisant même dire au DJ que « le futur de la musique est dans l’intelligence artificielle ».
Alors qu’Estelle Bagur prépare son départ de France, ceux qui la coachent pour suivre son mari lui présentent son futur rôle, un rôle qui lui semble à des années-lumière de sa vision de l’aventure américaine dans laquelle elle a accepté de s’engager. On l’encourage à se dévouer uniquement à son rôle d’épouse et de mère. Sauf que si cette jeune francilienne doit mettre sa carrière entre parenthèse quelques temps, elle est bien déterminée à vivre cette expatriation à fond, pour sa famille, son couple mais aussi pour elle : elle souhaite apprendre l’anglais, rencontrer des locaux, reprendre ses études, et même vivre une aventure professionnelle dans laquelle elle pourrait se permettre un pas de côté pour explorer ses passions.
Trois ans et demi plus tard, je la rencontre quelques jours après son retour définitif en France. Force est de constater que ces envies correspondent exactement à ce qu’elle est parvenue à réaliser, avec une humilité et un sens de l’humour terriblement inspirants.
Dans ce nouvel épisode de French Expat, Estelle Bagur revient sur son expatriation et sur quelques recettes qui lui ont permis d’atteindre ses objectifs. Un retour en France avec « sa bonne humeur américaine » comme elle le dit, une bonne humeur communicative qui fait du bien !
Direction La Loupe en Eure-et-Loir pour cette rencontre hors du temps !
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Célèbre pour sa promenade entre les tours jumelles du World Trade Center en 1974, l’artiste français de 73 ans, Philippe Petit, traversa le Great Hall du Musée national du bâtiment le jeudi 23 mars. Sa performance « Wonder on the Wire » sera accompagnée du clarinettiste de jazz Anat Cohen et du guitariste Tal Mashiach. Une première dans la capitale américaine ! « Je rêve de me produire au Musée national du bâtiment depuis que j’ai vu pour la première fois une photo de la Grande Salle il y a une douzaine d’années », a confié Philippe Petit à la télévision locale WUSA9.
La soirée débutera par un cocktail au deuxième étage du Musée où les invités pourront visionner des photographies et des vidéos de certaines des performances passées de Philippe Petit sur les monuments du monde entier. Le dîner sera servi dans la cour centrale de la Grande Salle, d’où les invités assisteront à sa traversée depuis les balcons du troisième étage, à 15 mètres de hauteur. À cette occasion, il sera également possible de le rencontrer et d’échanger avec lui.
Le lendemain, le vendredi 24 mars, l’artiste traversera une nouvelle fois le musée mais seuls des écoliers de DC y sont invités. Les fonds récoltés lors de l’événement vont servir à soutenir la prochaine exposition du Musée : « Building Stories » (ouverture prévue en novembre prochain).
Combien de formulaires jetés à la poubelle pour avoir écrit, pendant une malheureuse seconde d'inattention, le mois à la place du jour et le jour à la place du mois ? Normal. Vous êtes français. Et en bon Français, vous écrivez la date en format « jj/mm/aaaa ». Problème : les Américains l'écrivent « mm-dd-yyyy ». Pourquoi ? C'est notre question bête de la semaine.
Le modèle « mm-dd-yyyy », dit middle-endian (à la différence du format little endian utilisé en France) était employé dans les colonies britanniques au XVIIe siècle, dont les États-Unis. La lecture de la date était plus facile pour tout le monde. À l'époque, le mois était écrit en toutes lettres, ce qui évitait ces satanées ambiguïtés qui font réfléchir un Français à deux fois quand il remplit sa déclaration d'impôts américaine.
Ce système a perduré au Royaume-Uni jusqu'au début du XXe siècle. Mais avec la numérotation croissante des dates liée à la montée en puissance de l'informatique, et sa proximité avec l'Europe continentale, le pays a progressivement fait la transition vers le format « jj/mm/aaaa » en vigueur dans le reste de l’Europe. Les États-Unis, eux, sont restés au même dispositif, au grand dam des expatriés e...
[Article partenaire] Depuis plus de trente-huit ans, Marc de Longeville est un expert incontournable en investissement immobilier à Los Angeles. Il aide les investisseurs à naviguer dans le marché résidentiel et de biens à revenus en déterminant la valeur intrinsèque de chaque produit et en analysant l’historique des dernières ventes dans le quartier grâce à l’accès à la banque de données centrale des agents immobiliers (MLS).
En choisissant les bonnes affaires, ses clients ont souvent doublé leur investissement en bénéficiant de l’appréciation du marché immobilier ainsi que de l’augmentation relativement robuste des loyers. Le marché immobilier de la Californie du Sud, et particulièrement de Los Angeles, est très attractif pour les Français·e·s qui souhaitent acquérir une propriété.
Pour les lecteurs de French Morning, Marc de Longeville a identifié les dix critères d’excellence d’un agent immobilier à Los Angeles.
1. Une connaissance approfondie du marché
Votre agent immobilier doit avoir une connaissance approfondie du marché immobilier de Los Angeles, y compris les tendances actuelles du marché, les prix, les quartiers en croissance et les propriétés les plus recherchées.
2. D’excellentes compétences en communication
Communiquer efficacement avec les clients, les vendeurs et les autres agents immobiliers est primordial pour assurer une bonne expérience. Cela inclut une excellente capacité d’écoute afin de comprendre les besoins de chaque partie et communiquer clairement les détails de la transaction.
3. Réactivité et disponibilité
Votre agent immobilier doit être disponible pour ses clients et répondre rapidement à leurs besoins. Les clients attendent des réponses rapides et des mises à jour fréquentes sur l’état de leur transaction.
4. Une connaissance approfondie de la documentation
Comprendre tous les aspects de la documentation de la transaction immobilière, y compris les contrats de vente, les accords de location, les accords d’achat et les formulaires juridiques pertinents permet à votre agent de vous garantir une transaction efficace, à votre avantage, et surtout légale.
5. Persévérance
Les transactions immobilières peuvent être compliquées et difficiles à conclure, ce qui exige de l’agent immobilier une grande persévérance pour atteindre les objectifs de ses clients et ne pas les laisser tomber.
Parce que votre agent immobilier vous représente lors d’un achat ou d’une vente immobilière, il est important qu’il tienne une posture professionnelle.
7. Capacité à établir des relations
Votre agent immobilier doit également être capable d’établir des relations de confiance avec ses clients, ce qui est essentiel pour bâtir une base de clientèle solide et générer des références.
8. Expertise en marketing
Une expertise en marketing permettra à votre agent de commercialiser efficacement les propriétés de ses clients et les faire connaître auprès d’un public plus large.
9. Flexibilité
Votre agent doit être prêt à s’adapter aux besoins de ses clients, même si cela signifie de travailler en dehors des heures de travail « normales », ou encore faire face à des imprévus de dernière minute.
10. Compétences en négociation
Enfin, votre agent doit être en capacité de négocier efficacement les prix, les termes et les conditions de la transaction pour le compte de ses clients. Il est en mesure de défendre les intérêts de ses clients et de trouver des solutions qui répondent aux besoins de toutes les parties impliquées.
En somme, votre agent immobilier à Los Angeles doit être professionnel, persévérant, bien informé et avoir d’excellentes compétences en communication et en marketing pour réussir dans ce marché immobilier très compétitif.
Marc de Longeville, grâce à ses plus de trente années d’expérience, connaît extrêmement bien le marché immobilier à Los Angeles et sera capable de vous accompagner et de défendre vos intérêts lors de votre transaction immobilière.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur son site internet ou contactez-le directement pour discuter de votre projet.
Marc de Longeville a également rédigé un guide de l’acheteur. Cliquez ici pour le recevoir.
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L’itinéraire de Laurent Girard-Claudon, entrepreneur chef d’entreprise quadra, s’explique en quelques traits de caractère qu’il possédait enfant, ou qu’il a acquis un peu plus tard. Envie d’aller voir ailleurs si c’était aussi bien qu’en France, coup de foudre pour la capitale irlandaise Dublin, et volonté de voler professionnellement de ses propres ailes le plus vite possible. Cela l’a conduit à diriger le cabinet de recrutement qu’il a lui-même fondé, Approach People Recruitment, qui gère aujourd’hui cinq bureaux – en Europe et au Moyen Orient – dans lesquels il emploie cinquante personnes (des amis), avec, au bout du compte, un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros (2022).
Mais au-delà d’une histoire entrepreneuriale encore en devenir, c’est l’originalité de son créateur qui interpelle. Celle-ci transpire de chacune des idées mises en avant au cours de cet entretien. Ce côté « start-up » qui a présidé à la naissance de sa société et qu’il s’efforce, vingt-trois ans plus tard, de faire survivre. Cette croyance ensuite dans le pouvoir du collectif et les vertus de la cohésion humaine. Cette envie d’extension enfin, cette diversification géographique, moins basées sur les perspectives de croissance des marchés que sur les envies d’expatriation de ses employés. Des certitudes qui, toutes, sont révélatrices de ses méthodes de management. Ces dernières reposent en grande partie sur l’homme.
Il nous attend devant le somptueux Peninsula Hotel, appareil photo à la main, en train de capturer des instants de vie new-yorkaise. L’artiste français Jaouad Bentama n’est pas peu fier de nous montrer, en avant-première, les œuvres d’art qu’il expose, pour plusieurs mois, au 26ème étage du mythique cinq étoiles. Passé le hall d’entrée et le Gotham Lounge où figurent des œuvres de l’immense Keith Haring, nous prenons l’ascenseur jusqu’au 23ème étage.
À la sortie, le regard se pose directement sur les œuvres de Jaouad Bentama : une statue de Darth Vador en nylon chromé et réalisé en laser 3D, intitulée « After the storm ». Au-dessus, deux peintures qui représentent un horizon et l’absence de frontières. Dans le couloir, avant d’accéder au très sélect Salon de Ning et au bar rooftop, des dessins de personnages au feutre noir, réalisés en un seul trait, et qui donnent à voir un visage, un animal ou un immeuble.
Oeuvres de Jaouad Bentama au Peninsula Hotel.
Le «Mickey guy»
Une réalisation incroyable pour cet artiste, qui a grandi à Paris à déambuler dans les puces de Clignancourt et Saint-Ouen. « J’ai beaucoup de souvenirs de ces endroits, des bruits et des odeurs. C’est là que ma fibre artistique est née ». D’origine marocaine, sa mère crée des tapis à la main. Mais en 2012, c’est à New York, où il n’a pourtant jamais mis les pieds, qu’il décide de venir s’installer pour se réaliser en tant qu’artiste.
« C’était très difficile, je ne parlais pas anglais et menais une vie d’artiste bohémien sans le sou, à vendre mes dessins pour quelques dollars à Washington Square Park. Mais je suis aussi nostalgique de cette période car cela a été une grande découverte de moi ». Il rentre dans un collectif d’artistes à Brooklyn, puis à Con Artist Collective et à Bowery Union, tous deux dans le Lower East Side.
Rapidement, une œuvre le fait connaître au grand public : une peluche Mickey, rachetée à une vieille dame dans la rue, qu’il peint et réinterprète à sa manière. « Un mentor m’avait donné ce conseil : ‘Sache qui tu es et sois unique’. Cela m’a incité à utiliser des choses qui ont du sens pour moi ». Cette série de Mickey, et sa façon de se réapproprier une icône de l’enfance, lui a valu un succès international, et des clients VIP, comme les Kardashians ou Tony Parker. « Il (Mickey) m’a donné une belle visibilité mais cela s’est retourné contre moi, j’étais devenu le ‘Mickey guy’. Il reste dans ma vie mais je suis passé à autre chose ».
Oeuvre Mickey par Jaouad Bentama.
La renaissance après l’accident
En 2021, il s’associe avec la marque de sport Umbro pour dessiner 80 maillots uniques, représentant un puzzle coloré évolutif. Mais c’est lors d’un déplacement à Tulum, fin 2021, que le pire a failli arriver. Un accident de scooter plonge Jaouad Bentama dans le coma et se solde par 47 fractures et une plaque de métal dans le bras droit. « Je me suis raccroché à la vie et aux gens que j’aime. Cela a été un long combat. Aujourd’hui, je veux utiliser ce moment difficile pour faire quelque chose qui me dépasse ».
En novembre dernier, il tente un coup et installe incognito deux statues Darth Vador à taille humaine près du World Trade Center. Il suscite la curiosité des touristes et surtout, l’œuvre et son auteur sont repris sur les réseaux sociaux du monument. Mission accomplie, le buzz est fait. L’artiste s’est aussi mis à la photo, qui permet de capturer « le mouvement du monde et la vie ». Son ambition : réaliser une toile de photos, sur lesquelles les gens pourront peindre ou écrire, pour montrer que l’on peut se reconstruire. Puis ils pourront en arracher un morceau pour emporter une partie de l’artiste avec eux. Enfin, il est en train de monter une galerie 3D en ligne avec deux associés, qui aura pour vocation de mettre en avant des artistes en ligne. « La vie est un voyage, il ne faut pas rester figé », conclut Jaouad Bentama en souriant, qui nous invite à le suivre dans son périple.
L’œil bleu vif, Frédéric Chereau a le sourire. Entrepreneur aguerri, il vient de céder sa biotech de thérapie génique, Logicbio Therapeutics, au groupe anglo-suédois AstraZeneca pour 68 millions de dollars. Une bonne opération pour le Français qui, pour l’instant, continue d’accompagner la croissance de Logicbio au sein de la filiale du géant pharmaceutique dédiée aux maladies rares.
De San Diego à Boston
C’est à San Diego que l’entrepreneur originaire d’Albi a fondé sa biotech en 2015 avec des chercheurs de Stanford qui ont mis au point une nouvelle façon d’éditer le génome humain. « Nous sommes les seuls à avoir inséré une séquence de gène dans l’être humain aux États-Unis malgré une environnement réglementaire contraint », explique fièrement le Français. En 2017, il déménage de Californie pour la Nouvelle-Angleterre afin de profiter à plein de l’écosystème de Boston.
Pour son entreprise, entrée sur le marché du Nasdaq courant 2018, tout semble rouler jusqu’au retournement du marché. Comme de nombreuses start-up de la biotech, Logicbio, qui est sur une niche d’avant-garde, peine alors à attirer les investisseurs dans un contexte d’aversion au risque. Puis en février 2022, la Food and Drug Administration (FDA) américaine ordonne l’arrêt de son essai clinique, pour des raisons de safety, durant trois mois, ce qui finira de plomber le cours de la start-up. Face aux vents contraires, Frédéric Chereau, qui a depuis 20 ans un ancrage à La Rochelle, tient la barre et part à la recherche de partenaires industriels qui aboutit à la reprise de la biotech.
Découverte de la biotech
« Je suis tombé dans la biotech un peu par hasard », se rappelle le Francais, qui possède un double bagage scientifique et commercial. « À l’époque, les biotechnologies, on n’en parlait pas tant que ça. C’était un nouveau créneau. J’ai rencontré des dirigeants de Genzyme qui me parlaient de maladies que je ne connaissais pas du tout, avec des pathologies qu’on n’était pas habitué à voir, et qui m’ont présenté le concept des maladies rares. Et comme, souvent dans ma vie, j’ai pris ma décision sur le fit avec les personnes que j’ai rencontrées. »
L’entrepreneur se souvient avec émotion de cette période d’effervescence. « Entré à Genzyme France en 1999, je suis parti en août 2005 pour Boston. Cela a été une période fondatrice pour moi. Genzyme à l’époque était une entreprise incroyable. C’était des vrais pionniers dans les maladies rares et il y avait un concentration impressionnante de talents comme son patron Henri Termeer, qui est devenu mon mentor. » Genzyme a, en effet, développé un nouveau business model rentable autour des maladies orphelines, jusqu’alors délaissées par l’industrie. Ouvrir de nouveaux espoirs de traitement aux patients atteints de maladies rares à même de changer leurs vies, cela reste, aujourd’hui encore, le moteur principal de Frédéric Chereau.
L’entrepreneuriat, l’école de la persévérance
Mais le virus de l’entrepreneuriat le titille. « Mon père m’a toujours dit qu’il regrettait de ne pas avoir monté sa boîte, je me suis dis que j’allais bientôt avoir 40 ans. C’était pour moi le moment ou jamais de partir », raconte l’Albigeois. Il reprend alors une entreprise dans l’insuffisance rénale, Pervasis Therapeutics, avec une technologie de thérapie cellulaire issue du MIT en 2008, juste une semaine avant la faillite de Lehman Brothers. « Le timing était loin d’être idéal. Je me suis retrouvé dans cette boîte quasiment sans cash. À l’époque, c’était vraiment la bérézina à Boston, beaucoup de lab fermaient, c’était bien pire que maintenant », explique-t-il. L’expérience sera rude mais formatrice. Il parvient in extremis à lancer un essai clinique en France et à lever 17 millions de dollars avant de vendre sa jeune pousse – à quelques jours de mettre la clé sous la porte – à Shire, fin avril 2012.
Une expérience qui l’a sans aucun doute servi pour mieux naviguer dans les eaux troubles actuelles et qui lui a permis, une décennie plus tard, de vendre Logicbio Therapeutics à AstraZeneca – via Alexion – pour 2,07$ par action, soit une prime de 660 % qui valorise l’acquisition totale à 68 millions de dollars. « Le maître-mot quand on est entrepreneur aujourd’hui, résume ce grand amateur de voile, c’est la persévérance. »
Le Centre culturel du Lycée français de New York célèbrera la journée internationale de la francophonie par un concert français et créole, le lundi 20 mars prochain. En partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ce « concert de voix francophones » réunira la chanteuse guinéenne Natu Camara et l’artiste haïtien Hervé Coeur. La soirée sera présentée par Aline Afanoukoé, journaliste et productrice qui anime, de sa voix grave reconnaissable entre toutes, la chronique musicale dans le 7/9 sur France Inter.
Natu Camara, surnommée par ses fans la Tina Turner guinéenne, est l’une des plus brillantes chanteuses de sa génération en Guinée. Accompagnée de son groupe, elle présentera son premier enregistrement solo, « Dimedi » (« enfant » en soussou), mélange d’afro-rock, de pop et de soul. L’album a été enregistré au Mali avec plusieurs musiciens issus du groupe de Salif Keita, la « voix d’or de l’Afrique ».
Quant à Hervé Coeur, installé à New York depuis qu’il a quitté Haïti, il s’est fait connaître auprès du public français en chantant à l’Olympia, la Cigale ou encore au Trianon. Sa musique, empreinte à diverses cultures, fait le lien entre les influences des États-Unis, de la France et de son pays natal. Il a notamment repris les chansons de grands artistes français comme « L’encre de tes yeux » de Francis Cabrel (vidéo ci-dessous).
Le concert commencera à 6:15pm. Billets à réserver ici ($30, gratuit pour les moins de 17 ans). 4 places sont offertes aux lecteurs de French Morning. Écrire à Pascale Richard, Directrice du Centre culturel du Lycée : [email protected].
[Article partenaire] Préparez-vous pour des études sans frontières avec SKEMA Business School !
Si vous souhaitez commencer vos études de commerce aux États-Unis puis continuer en France ou à l’international, SKEMA est faite pour vous.
Neuf campus et plus de soixante-dix programmes
L’école de commerce française multi-accréditée aux neuf campus internationaux propose plus de soixante-dix programmes – dont le très coté Bachelor of Business Administration (BBA), classé cinquième meilleur BBA de France (Challenges, 2022).
Formation en quatre ans enseignée 100% en anglais dès la sortie du lycée, le BBA de SKEMA est au format Bachelor international, le format d’étude post-bac le plus délivré dans le monde. Les étudiants de ce programme ont l’opportunité de vivre une expérience multiculturelle unique, d’abord sur le campus d’une université américaine renommée, puis sur l’un des six autres campus internationaux de SKEMA où le programme est enseigné.
BBA: deux diplômes en quatre ans – et dans deux pays
Bénéficiant d’un partenariat avec la prestigieuse North Carolina State University (ou NC State), les étudiants de SKEMA ont la possibilité d’obtenir deux diplômes à la fin de leurs quatre années d’études.
En plus d’un diplôme SKEMA accrédité par le ministère de l’Éducation en France, la possibilité d’obtenir un second diplôme reconnu dans les cinquante états américains est également à portée de main.
Les deux premières années d’études s’effectuent sur le campus nord-américain de SKEMA, situé au cœur du campus de NC State University à Raleigh, en Caroline du Nord.
La troisième année s’effectue sur un campus international de SKEMA :
Le Cap-Stellenbosch (Afrique du Sud)
Belo Horizonte (Brésil)
Suzhou (Chine)
Barcelone (Espagne)
Lille (France)
Sophia Antipolis (France)
La quatrième et dernière année s’effectue de nouveau aux États-Unis, mais cette fois-ci, en tant qu’étudiant en immersion totale à NC State.
Selon la spécialisation choisie, d’autres choix de parcours sont possibles et permettent d’obtenir un double-diplôme au sein d’une autre université que NC State, comme Florida International University et Western Carolina University (WCU).
SKEMA et NC State University à Raleigh, en Caroline du Nord
Le campus nord-américain de SKEMA est situé au cœur du Centennial Campus de NC State. Les étudiants de SKEMA ont accès à l’ensemble des infrastructures, services et évènements offerts aux étudiants de NC State – en d’autres termes, un accès total à tous les évènements sportifs et culturels, aux sept-cent clubs universitaires, au complexe sportif, à la bibliothèque ultra-moderne, aux soins, et la liste continue.
Par ailleurs, le campus de SKEMA Raleigh vient de fêter ses dix ans d’existence et accueille chaque année près de mille étudiants. Plus de trente nationalités sont représentées chaque semestre.
Des questions ? Prenez rendez-vous avec le service d’admissions de l’école : [email protected]
Les inscriptions sont ouvertes pour l’automne 2023.
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Au Sud de Los Angeles, dans le comté d’Orange, Dana Point est un endroit unique pour observer les dauphins et les milliers de baleines de passage au large des côtes californiennes. Alors que la charmante station balnéaire vient d’accueillir le Festival of Whales, French Morning vous embarque à bord du Manute’a, un catamaran de la flotte de Captain Dave’s. Pilotée par un couple d’amoureux de l’océan, l’entreprise organise des croisières d’observation des mammifères marins depuis 28 ans au départ de Dana Point. En mars, la période est idéale pour faire cette sortie en bateau inoubliable, ouverte à tous, petits ou grands.
La saison des cétacés est en effet limitée dans le temps. Les baleines grises passent au large de la Californie durant leur migration annuelle depuis les eaux froides de l’Alaska vers les eaux chaudes du Mexique, où elles donnent naissance à leurs petits. « Le meilleur moment pour assister à cet aller-retour s’étale du 15 janvier au 15 avril », assure le capitaine Dave Anderson, à la tête de Captain Dave’s avec son épouse. Les baleines bleues, plus imposantes, s’admirent l’été. Quant aux dauphins, qu’il s’agissent des bottlenose ou des dauphins communs, on peut les voir toute l’année, parfois par bancs immenses de milliers d’individus, ainsi que les lions de mer et les phoques.
« La faune est incroyable sur nos côtes. Embarquer avec nous, c’est un peu comme faire un safari en Afrique ! » s’enthousiasme le capitaine Dave, auteur d’un documentaire primé sur le sujet. Privées ou en groupe, sur des zodiacs ou des bateaux plus gros, plusieurs croisières d’une durée de 2h ou 2h30 sont proposées par sa compagnie. Les passagers sont assurés de voir ces géants des mers et d’en percer les secrets, grâce aux explications des experts en biologie marine présents à bord. Le Manute’a -l’oiseau blanc en Tahitien- a la particularité d’être doté d’un pod d’observation sous-marine. Accessible par un escalier, cette capsule vitrée exiguë permet d’admirer à quatre pattes les dauphins ou les baleines sous l’eau, à quelques mètres de la coque du catamaran.
En mer, on peut circuler librement à bord, en tenant la main des plus petits. À la proue (si on ne craint pas d’être éclaboussé par des vagues) où à l’arrière (pour ceux qui veulent rester au sec), toute les places permettent de profiter du spectacle. « On repère les baleines en communicant avec les bateaux de pêche des environs. Sinon, il faut scruter l’océan à la jumelle, explique le capitaine Dave. On ne sait jamais à l’avance combien de baleines on verra, cela dépend des jours. Je fais toujours une prière avant de partir, plaisante-t-il. En pleine saison, c’est très rare de ne pas en voir du tout. »
Une fois le souffle de l’animal en vue, un pilote de drône fait décoller son appareil afin de capturer d’incroyables clichés aériens des cétacés que l’on voit par transparence sous la surface de l’eau. Certaines de ces vidéos ont fait des millions de vues sur Youtube, en particulier l’une d’elles où l’on assiste à la naissance d’un baleineau. Le drone permet aussi de prévenir les passagers de l’endroit où va apparaître la queue ou l’aileron de l’animal, pour ne rien rater de ces instants magiques. Ces géants des mers qui évoluent dans ce cadre paradisiaque n’en restent pas moins pour la plupart menacés, notamment par les filets de pêche, très meurtriers pour ces animaux, rappelle le capitaine Dave. Les baleines grises font heureusement figure d’exception, ayant été retirées de la liste des espèces en voie d’extinction.
Que ce soit dans le cadre d’un investissement locatif ou pour vous y installer, Miami regorge de nombreuses opportunités.
Lors d’un webinaire dédié organisé le 2 mars 2023, deux experts ont notamment abordé les aspects suivants : – Quelles sont les tendances du marché ? – Présentation de différents types de produits disponibles – Processus d’acquisition – Gestion locative – Processus de financement de vos acquisitions – Fiscalité
Contactez les intervenants Michael Wiesenfeld – Investisseur, entrepreneur et développeur immobilier, cofondateur du Freud Group, spécialisé sur le marché résidentiel de Miami depuis 2009.
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Betty Benzakein – Spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.
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