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Bourses scolaires 2023-2024: Derniers jours pour déposer les dossiers à SF

Les parents dont les enfants sont scolarisés dans un établissement relevant de l’AEFE peuvent encore faire une demande de bourse scolaire pour la rentrée 2023-2024. Le consulat général de France à San Francisco accepte les dossiers jusqu’au vendredi 17 février inclus.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, au sein de la circonscription consulaire de San Francisco, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter les cours régulièrement
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Le dépôt du dossier s’effectue au consulat après avoir pris rendez-vous ici. Comme l’indique le consulat, seules les demandes des familles déjà installées dans la circonscription sont prises en considération pour cette première phase de la campagne. Le conseil consulaire des bourses se réunit une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin. Les familles sont ensuite avisées individuellement par courrier de la décision prise par cette commission.

Au sein de la circonscription de San Francisco, 10 établissement sont homologués, pour tous les niveaux ou pour certains : À SF et dans la Baie, le Lycée Français de San Francisco (de la maternelle à la terminale), le Lycée International Franco-Américain (de la maternelle à la terminale); l’Ecole Bilingue de Berkeley (de la maternelle à la 4e); la Silicon Valley International School à Menlo Park & Palo Alto (de la maternelle à la 4e); l’École franco-américaine de Sunnyvale et de la Silicon Valley (FASSV, de la maternelle à la 6e). À Seattle, l’École franco-Américaine du Puget Sound (FASPS, de la maternelle à la 4e) et l’École d’immersion française de Washington (FISW, de la maternelle au CM2). Dans l’Oregon, l’École Franco-Américaine de Portland (de la maternelle à la 4e), L’Etoile, French Immersion School de Portland (de la maternelle au CM2) et l’International Leadership Academy (ILA, de la maternelle au CM2).

Le cinéma francophone s’invite aux 40 ans du Miami Film Festival

Les cinéphiles trépignent d’impatience. Grand-messe du septième art dans le Sud de la Floride, le Miami Film Festival se tiendra du vendredi 4 au dimanche 13 mars, pour une édition anniversaire, dans trois salles obscures de l’aire métropolitaine de Miami : Silverspot Cinema, Cosford Cinema et Coral Gables Art Cinema. 10 jours de festivités durant lesquels seront projetés plus de 140 longs-métrages, documentaires et courts-métrages, en provenance d’une trentaine de pays, dont de nombreuses productions francophones.

Le célèbre chorégraphe français Benjamin Millepied foulera le tapis rouge du festival pour venir présenter son premier long-métrage intitulé « Carmen » (jeudi 9 mars à 7:15pm), une adaptation actualisée de l’ultime chef-d’œuvre du compositeur Georges Bizet, l’un des opéras les plus populaires et les plus joués au monde.

L’humoriste Dany Boon donne de nouveau la réplique à la chanteuse, comédienne et meneuse de revue nordiste Line Renaud, sous la direction de Christian Carion, dans « Une belle course » (samedi 11 mars à 12:45pm), une comédie dramatique drôle et touchante sur le temps qui passe inexorablement.

Saluée par le prix spécial de la soixante-quinzième édition du Festival de Cannes, le nouveau film des frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, « Tori et Lokita » (vendredi 3 mars à 7:15pm et jeudi 9 mars à 9pm), est un thriller social qui suit les pas de deux adolescents exilés clandestinement en Belgique, joués par Pablo Schils et Joely Mbundu, tous deux totalement novices.

Les Cyclades © Miami Film Festival

Les amoureux du septième art français pourront aussi découvrir le long-métrage « À plein temps », signé par le réalisateur franco-québécois Éric Gravel, avec notamment la pétillante Laure Calamy. L’étoile montante du cinéma français est par ailleurs à l’affiche du film « Les Cyclades » (samedi 4 et samedi 11 mars à 12:15pm), aux côtés de Kristin Scott Thomas, une comédie réalisée par Marc Fitoussi.

Dans cette programmation s’ajoute « La gravité » (dimanche 5 mars 12:30pm), le premier long-métrage en solo du scénariste et acteur franco-burkinabé Cédric Ido, un film de science-fiction relatant l’impact d’un mystérieux alignement de planètes qui embrasent le ciel et inquiètent les habitants d’une ville.

En lice pour le César de la meilleure actrice, la comédienne belgo-française Virginie Efira incarne une rescapée des attentats du 13 novembre 2015 en quête de réponses et de reconstruction, auprès de Benoît Magimel, dans « Revoir Paris » (samedi 4 mars 2:45pm), de la scénariste parisienne Alice Winocour. 

Petite fleur © Miami Film Festival

Melvil Poupaud, de son côté, excelle dans la comédie « Petite Fleur » (dimanche 5 mars à 5:30pm), le quatrième film du réalisateur argentin Santiago Mitre, une comédie grinçante adaptée du roman éponyme de l’auteur buenos-airien Iosi Havilio, le tout dans la langue de Molière.

L’industrie cinématographique québécoise brillera notamment grâce à « Falcon Lake » (mercredi 8 mars 6:45pm), le premier long-métrage de la cinéaste Charlotte Le Bon, pour lequel elle a adapté la bande dessinée « Une sœur » de l’auteur parisien Bastien Vivès.

Le Miami Film Festival présentera également « Chevalier » (mercredi 8 mars à 7pm) du cinéaste américain Stephen Williams, qui retrace l’histoire de l’une des personnalités les plus brillantes du XVIIIe siècle : le violoniste et escrimeur guadeloupéen Joseph Bologne de Saint-George, surnommé « le Mozart noir »,  qui maniait aussi bien l’archet que le fleuret. Le réalisateur sera présent après la projection afin d’échanger avec la salle.

Le LADD Miami Circus Arts Center fait son cirque à Coral Gables

Adepte du cirque contemporain, le LADD Miami Circus Arts Center organise une nouvelle édition de sa « Soirée des Arts ». Implantée au cœur de la métropole floridienne, cette école des arts du cirque fait son show le jeudi 9 février à 6:30pm au bien nommé Sanctuary of The Arts à Coral Gables.

Concoctée par l’acrobate français Nicolas Allard, le directeur des opérations du LADD Miami Circus Arts Center, cette création est un savant mélange de numéros préparés par les élèves de l’école et d’acrobaties réalisées par la troupe professionnelle. Cette dernière est composée d’artistes circassiens internationaux, la plupart d’entre eux ayant intégré, par le passé, des formations de renom à l’image du Cirque du Soleil.

Une nouvelle représentation qui promet de nombreuses acrobaties aériennes, de la contorsion et de la jonglerie, mais aussi de la danse ou encore du chant. Chaque numéro sera par ailleurs accompagné d’une musique de film, à l’image de « Pirates des Caraïbes » et d’« Avatar ».

Cristiana Reali incarne Simone Veil au TLF

De Simone Veil, on connaît tous son combat pour la légalisation de l’IVG, en 1974. Décédée en 2017, elle est enterrée au Panthéon avec son époux l’année suivante, car Simone Veil est plus qu’une loi. Toute au long de sa vie, elle a mené de nombreux combats pour améliorer la condition des femmes et des laissés pour compte.

Inspirée de l’autobiographie de Simone Veil, intitulée Une vie, la pièce « Les combats d’une effrontée » retrace les étapes marquantes de la vie de l’ancienne ministre : la déportation pendant laquelle elle perd sa mère, son père et son frère; son désir de reprendre des études pour devenir magistrate alors qu’elle est déjà mère de trois enfants; ses postes successifs de ministre, son élection à la présidence du Parlement européen, une première pour une femme, puis son entrée à l’Académie française en 2008.

Cristiana Reali incarnera Simone Veil sur scène le samedi 18 mars au théâtre Erik Moreau du Lycée Français, dans une mise en scène de Pauline Susini. Ce rôle a d’ailleurs valu à l’actrice franco-brésilienne une nomination aux Molières l’an dernier.

Appel aux dons pour les victimes du tremblement de terre en Turquie et Syrie

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Le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé, le 6 février dernier, la Turquie et la Syrie, se révèle comme l’un des plus meurtriers de l’histoire de ces deux pays, avec plus de 35 000 morts et des milliers de blessés déplorés dans les deux pays. 1200 enfants se retrouvent sans famille, leurs parents décédés ou portés disparus. Et le bilan ne cesse de s’alourdir.

Deux organisations, impliquées depuis plusieurs années dans cette région du monde, lancent un appel aux dons pour apporter une aide d’urgence aux populations sinistrées.

La Fondation de France s’emploie à mettre en place rapidement des actions de première nécessité pour venir en aide aux victimes grâce à des partenaires locaux. Sa mission est de soutenir directement les associations locales turques et syriennes impliquées auprès des populations touchées par le séisme, « sans discrimination, et ayant déjà fait leurs preuves », précise l’organisation caritative. Un appel relayé aux États-Unis par l’organisation Friends of Fondation de France. Les donateurs peuvent envoyer leurs dons ici.

Médecins du Monde/Doctors of the World est également sur place, avec des équipes qui ont pu intervenir dès les premières heures pour venir en aide aux victimes (distribution de nourriture, eau potable, kits médicaux, tentes..). L’organisation a d’ailleurs perdu plusieurs de ses membres dans le séisme et certaines de ses cliniques, à Hatay, Antakya, Afrin et Idlib, sont totalement détruites, indique Médecins du Monde. Vous pouvez faire un don ici.

Bourses scolaires 2023-2024: dernier jours pour envoyer les dossiers en Floride

Les parents dont les enfants sont scolarisés dans un établissement relevant de l’AEFE peuvent encore faire une demande de bourse scolaire pour la rentrée 2023-2024. Mais attention, plus que deux jours pour envoyer le dossier. Le consulat général de France à Miami a en effet avancé d’un mois sa première campagne cette année et n’acceptera les dossiers que jusqu’à vendredi, le 10 février.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, au sein de la circonscription consulaire de Miami, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal) 
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur) 
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter les cours régulièrement
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Le dépôt du dossier se fait désormais par courriel, en écrivant à [email protected]. Comme l’indique le consulat à Miami, « la capacité de la boîte mail étant limitée », il faut joindre les différents justificatifs en plusieurs envois. Au sein de la circonscription, 5 établissements sont entièrement homologués : la French American School of Tampa Bay, la French American International School of Boca Raton, le Lycée franco-américain International School (à Cooper City), l’International Studies Charter School, l’École franco-américaine de Miami.

Miami : Michael Wiesenfeld décrypte le marché immobilier post-pandémie

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[Article partenaire] Si Miami a longtemps souffert de préjugés et d’une réputation de ville caricaturale, bruyante, voire parfois vulgaire, réduite aux clichés des Spring Breakers et compagnie, la tendance semble s’être définitivement inversée depuis la crise du COVID.

En effet, selon Michael Wiesenfeld, agent immobilier francophone basé à Miami, la pandémie a permis de mettre la ville en lumière et de dépoussiérer les mentalités à son égard. Selon le broker, Miami se hisse désormais parmi les grandes villes américaines et mérite plus que jamais sa place lors de réflexions quant à un investissement immobilier aux États-Unis, qu’il s’agisse d’immobilier locatif ou d’achat de résidence principale.

Miami, grande gagnante de la pandémie de COVID

Lors d’un webinaire avec French Morning en janvier 2022, Michael Wiesenfeld affirmait que Miami était jusqu’alors la « grande gagnante » du COVID. Cela s’est confirmé depuis. La pandémie a permis de révéler aux yeux de beaucoup tout le travail effectué par la ville depuis le début des années 2010.

Les gens venaient au départ à Miami pour fuir les restrictions (la Floride avait l’une des politiques de restrictions sanitaires les plus souples du pays), et se sont vite rendu compte du potentiel de Miami : grande scène tech de plus en plus importante (y compris « French Tech »), multitude d’entrepreneurs en tout genre, explosion de la scène blockchain et cryptomonnaies, restaurants gastronomiques, musées et mise en avant de l’art et de la culture en général…

« La ville est passée à un niveau supérieur, déclare Michael Wiesenfeld, et s’est établie aux yeux des Américains ». Miami, c’est donc bien la plage et le soleil, mais pas que.

Un retour à un marché immobilier plus calme

La conséquence de cette fuite des grandes villes américaines vers la baie de Miami a été, naturellement, une accélération fulgurante du marché immobilier. Le sentiment d’urgence et l’inventaire disponible, somme toute assez faible, ont provoqué une forte hausse des prix, que ce soit à l’achat ou à la location.

Aujourd’hui, la situation sanitaire s’étant considérablement calmée, le marché immobilier tend à se stabiliser. Les prix se maintiennent, car il y a toujours une demande significative et un manque d’inventaire relativement important. Mais la hausse est beaucoup moins importante. « Les gens ne sont plus dans la peur, et donc plus dans l’urgence de trouver un bien à l’achat ou location quel qu’en soit le prix. Aujourd’hui, les gens viennent parce qu’ils sont intéressés par la nouvelle version de Miami, qui se rapproche plus de ce qu’ils aiment, avec une énergie proche des grandes villes. Ils sont plus rationnels dans leur approche et il y a par conséquent moins de folies », conclut l’agent immobilier.

Quel genre de biens sont disponibles à Miami en ce moment et à quel prix ?

La première chose à savoir est que Miami est devenue un marché de vendeurs, qu’il s’agisse des maisons, ou plus récemment des condos. L’évolution de Miami s’est ensuivie d’une augmentation de la demande en matière d’immobilier et l’inventaire reste faible. « Le marché des condos a bien décollé au deuxième et troisième trimestre de 2022 », explique Michael Wiesenfeld.

On pourrait penser, au vu de l’engouement et des efforts fournis par la ville depuis plusieurs années, que la tendance soit à la construction pour augmenter l’inventaire immobilier. Cependant, « on construit beaucoup, mais soit dans l’ultra luxe, soit dans les habitations pour la ‘classe moyenne’. L’essentiel des nouvelles constructions ne constitueront donc pas un inventaire de substitution/complément qui viendrait diluer ce qui existe déjà », déclare Michael Wiesenfeld. Pas question de compter sur de nouveaux produits donc. Il faudra s’armer de patience et saisir les opportunités qui s’offrent à vous parmi les biens existants.

Un produit semble néanmoins tirer son épingle du jeu : les townhouses. « C’est un produit qui a été délaissé pendant longtemps, commente le broker. Pourtant, il s’agit d’un produit hybride, qui peut avoir trois, quatre ou cinq pièces, offre du volume car sur deux étages et est architecturalement sympathique ». Les prix des townhouses sont plus intéressants que ceux des maisons et condos, avec une échelle de prix entre $3,500 et $8,000 du mètre carré dans de bons quartiers.

Miami et investissement locatif : une ville toujours attractive ?

Pour l’agent immobilier, pas d’hésitation : oui, Miami est toujours attractive pour de l’investissement locatif. « Même si les prix d’achat ont augmenté, les loyers ont suivi. L’augmentation des loyers a même eu un rythme plus soutenu que les prix de vente sur l’ensemble du parc immobilier ». En effet, les loyers ont augmenté de plus de 60% entre 2021 et 2022. Le ticket d’entrée est donc certes plus cher, mais la rentabilité est également plus élevée car beaucoup de demandes et peu d’inventaire.

Autrement, le broker conseille des villes périphériques à Miami, comme Delray Beach, Boca Raton, Plantation ou encore Davie : « le ticket d’entrée y est relativement moins cher, on en a donc un peu plus pour son argent ».

Vigilance lors de l’achat pour de l’Airbnb à Miami

Attention : Miami a une politique très stricte vis-à-vis des locations Airbnb. À Miami Beach par exemple, louer en Airbnb est quasiment impossible, sauf sur de rares buildings, qui se comptent sur les doigts de la main et sont, pour la plupart, très chers. Dans le reste de la ville, c’est un peu plus souple. Les locations Airbnb de plus d’un mois sont possibles, sous réserve d’avoir une licence.

L’investissement Airbnb est donc envisageable, mais il est primordial de faire attention à toutes les règlementations du bien et du quartier lors de l’achat.

Les quartiers où investir à Miami

Pour investir, que l’on y vive ou pas, Michael Wiesenfeld recommande l’ouest de Coral Gables. Schenley Park par exemple est un quartier très résidentiel et en pleine transformation, à deux minutes du cœur de Coral Gables. « Schenley Park a beaucoup de potentiel et se situe au cœur de tout. Les prix ont augmenté mais restent tout de même plus bas que dans les autres quartiers résidentiels similaires et agréables à vivre comme Coconut Grove ou Coral Gables ». Autrement, juste au nord de Miami, Davie et Plantation sont de bons endroits pour investir. « On y trouve de très bonnes écoles, des propriétés plus grandes pour moins cher. Il y a tout ce que l’Amérique et le sud de la Floride ont à offrir ».

En matière d’écoles, les quartiers de Coral Gables, Coconut Grove et South Miami permettent un accès à d’excellents établissements scolaires, publics et privés. Les écoles publiques avec des programmes francophones font partie des meilleures écoles des États-Unis. Pareil au niveau des universités, qui sont en train de monter et de se hisser parmi les plus prestigieuses du pays.

Perspectives d’évolution : que deviendra Miami à moyen et long terme ?

Pour Michael Wiesenfeld, Miami s’apprête à vivre une nouvelle phase de transition, du fait de l’augmentation du coût de la vie. Une partie de la population va être très aisée. « Avant, on venait en Floride parce que c’était plus abordable que New York ou d’autres grandes villes américaines, et que ça offrait une belle qualité de vie. Maintenant, on est sur les mêmes niveaux de prix que New York en termes de coût de la vie », explique le broker. On peut ainsi imaginer un chamboulement à venir, avec une moyenne de revenu par habitant significativement plus élevée, avec tout ce que cela engage au niveau de l’évolution des infrastructures et de la culture de la ville

Pour conclure, Michael Wiesenfeld déclare « Miami a passé le stade de la grande ville, c’est donc maintenant les dernières bonnes années pour investir. Les prix sont certes plus élevés qu’il y a quelques années, mais ils vont continuer d’augmenter ».

Pour investir à Miami, contactez Michael Wiesenfeld

Michael Wiesenfeld et sa femme Zelda forment le Freud Group, au sein du Corcoran Group à Miami, l’une des agences immobilières les plus prestigieuses des États-Unis.

Le Freud Group offre un large éventail de services, de l’achat à la vente, en passant par la location et la gestion de bien pour leurs clients basés à l’étranger. Michael et Zelda vous accompagnent dans les différentes étapes de l’investissement immobilier : fiscales, juridiques, vie du bien. Par ailleurs, le Freud Group met un point d’honneur à créer une relation privilégiée et de confiance avec ses clients et offre un accompagnement qui va au-delà de l’immobilier.

Pour votre investissement immobilier à Miami, n’hésitez pas à contacter Zelda et Michael au +1 646-785-5388 ou par email à [email protected].

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] Considérations fiscales américaines pour les expatriés -ou futurs expatriés- aux États-Unis

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Ce webinaire gratuit d’une heure a pour but d’aider toute personne expatriée aux États-Unis, ou projetant de s’y expatrier, à comprendre le système de taxes américain, en répondant aux questions suivantes :

– Quels sont les points de réflexion essentiels (impôts sur les revenus, donations, successions) ?

– Sélection d’un visa, quelles sont les implications fiscales ?

– Quel régime d’imposition s’applique pour les non-résidents, non-domiciliés (« NRND ») américains qui investissent ou font affaires aux États-Unis ?

– Comment structurer vos investissements/vos affaires aux États-Unis en tant que NRND américains ?

– Quelles sont les conséquences fiscales au décès du NRND américain ?

– Qui est un contribuable américain ?

– Quel régime d’imposition s’applique aux contribuables américains (impôts sur les revenus, donations, succession) ?

– Quelles sont les responsabilités fiscales du contribuable américain ?

– Quelles sont les erreurs déclaratives les plus fréquentes commises par nos clients devenus contribuables américains ?

– Contribuables délinquants, quelles sont les pénalités encourues, et comment régulariser sa situation fiscale ?

– Quelles sont les conséquences fiscales américaines liées à un retour dans son pays d’origine (l’abandon du statut de carte verte ou de la citoyenneté américaine) ?

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez les intervenants
Me Michael Vandormael – Carlton Fields, P.A
? [email protected]
? 305 – 539 – 7270

Jean-Philippe Saurat, expert-comptable et diplômé de CPA américain – Massat Consulting Group
? [email protected]

Dallas International School, l’école multilingue et multiculturelle de Dallas-Fort Worth

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[Article partenaire] Dallas International School (DIS) est la seule école internationale de l’agglomération de Dallas-Fort Worth.

Fondée en 1991, l’école suit le programme scolaire national français et les directives sur les connaissances et compétences essentielles du Texas en primaire et au collège. Au lycée, les élèves choisissent l’un des deux programmes de baccalauréat – le baccalauréat français ou le baccalauréat international – pour leurs deux dernières années. Ces deux programmes sont des cours pré-universitaires rigoureux, dispensés dans le monde entier, qui répondent aux besoins des lycéens très motivés.

Apprendre dans un environnement international dès la maternelle

De la maternelle à la terminale, les élèves de DIS sont initiés à une perspective globale, grâce notamment à des programmes académiques multilingues et multiculturels uniques. Les élèves grandissent dans un environnement international et se mettent au défi, explorent leur créativité et augmentent leur confiance et leurs compétences métacognitives en apprenant dans deux langues ou plus.

C’est un fait : le monde est interconnecté comme jamais auparavant. C’est pourquoi il est primordial de faire en sorte que nos jeunes soient capables de naviguer dans cette réalité. À DIS, les étudiants sont habitués à côtoyer des personnes du monde entier dès leur plus jeune âge. Ils sont habitués à travailler avec des personnes différentes d’eux, à parler d’autres langues, à embrasser des cultures différentes.

Les enseignants de DIS sont eux-mêmes de nationalités différentes et viennent d’autres continents et cultures. Les élèves absorbent donc l’esprit du monde très tôt et cela devient un mode de pensée naturel pour eux. Ils deviennent des penseurs matures et ouverts d’esprit, capables de se débrouiller dans de nombreux contextes différents et stimulants. 

La maîtrise de plusieurs langues : un atout majeur pour leur avenir

La maîtrise du français, de l’anglais et d’une ou plusieurs autres langues vivantes est un facteur crucial pour la réussite des futurs citoyens du monde. Apprendre une autre langue, ce n’est pas seulement ouvrir les portes essentielles de la communication, c’est aussi découvrir une autre façon de voir le monde, d’aborder les problèmes et de trouver des solutions à ces problèmes.

Les élèves multilingues savent qu’il existe plus d’une manière de résoudre les problèmes et d’appréhender le monde. Ils sont ouverts aux autres, ce qui signifie qu’ils ont une empathie et une compréhension accrues. Ils peuvent synthétiser ce qu’ils apprennent dans leurs cours dans les différentes langues, en abordant le contenu académique sous différents angles. C’est un avantage indéniable que DIS offre à ses élèves par rapport aux autres écoles monolingues.

À propos de Dallas International School

Pour en savoir plus sur Dallas International School, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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Cécile Atta: l’expatriation au long cours, d’Abou Dabi à New York en 12 mois

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L’expatriation… Certains partent sur un coup de tête, d’autres pour vivre autre chose, voire changer totalement de vie. Dans French Expat, on a vu aussi que l’expatriation peut être subie, ou encore, dans certains cas, qu’il s’agit tout simplement d’une étape ou d’un procédé qui se répète.

Peu importe les raisons de l’expatriation : quand on part de chez soi, de là d’où on vient, le fait de quitter son pays, que l’on soit préparé ou non, représente toujours un chamboulement important, et pas seulement les premières semaines.

Au cours des 12 derniers mois, j’ai échangé avec l’une d’entre vous après que celle-ci n’apprenne son départ pour New York.

Maman de 2 jeunes enfants, alors basée aux Émirats Arabes Unis, elle m’a raconté sans concession comment elle se préparait à cette nouvelle vie, comment elle parlait de ces changements à venir à ses enfants ou encore quels étaient ses états d’âme avant le départ, pendant le déménagement et après son arrivée aux États-Unis.

Cécile Atta, que vous connaissez peut-être aussi sous le pseudo de Desperate DiploWife, se livre sans filtre et je vous mets au défi de ne pas y retrouver une petite partie de votre histoire à vous aussi. Et pour clore tout ceci, nous avons enregistré toutes les deux une conversation afin de faire le point quelques mois après son arrivée dans la ville qui ne dort jamais.


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Pourquoi les Américains sont-ils optimistes?

Vous êtes-vous déjà étonné, voire agacé, de l’enthousiasme sans limite de vos collègues ou amis américains, qui ponctuent chaque fin de phrase d’un Amazing! et collent sur leur frigo des aimants Be Happy ou Think Positive 

Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas les premiers. Déjà en 1835, le philosophe Alexis de Tocqueville remarquait que les Américains possèdent « une foi vive dans la perfectibilité humaine. » Un siècle plus tard, l’auteur et cinéaste Jean Cocteau affirme dans Lettre aux Américains qu’être pessimiste aux États-Unis serait être « coupable d’un crime. »  Y a-t-il un optimisme typiquement américain ? La question bête du jour se penche sur ce cliché. 

La pensée positive, ce crédo américain 

En 2014, une étude du Pew Research Center révélait que plus de 40% des Américains décrivaient leur journée comme étant  « particulièrement bonne », contre 17% des Européens – les Africains étant à 47%.  Une étude du World Value Survey en 2014 montre que 36% des Américains estiment avoir été « très heureux » dans les dix dernières années, dépassant les autres pays sondés. 

Mitch Horowitz, historien et auteur du livre One Simple Idea: How Positive Thinking Reshaped Modern Life, décrit l’optimisme comme « un trait typiquement américain » qui remonte à la période coloniale, lors de la création des États-Unis. Le mythe fondateur de l’Amérique, pays de migrants, est celui de l’homme nouveau qui arrive sur une terre nouvelle avec « un sentiment d’expansion et de possibilité sans fin », explique-t-il, sentiment alors strictement réservé aux colons blancs. 

Pour Mitch Horowitz, l’optimisme américain prend une forme particulière au milieu du XIXe siècle, qu’il appelle « la métaphysique de l’esprit positif ». C’est l’idée que nos pensées ont des conséquences directes sur le monde réel, que l’on peut changer sa réalité en changeant son attitude mentale, d’où l’importance de cultiver des pensées positives. Cette idée, émise par des transcendantalistes américains comme Ralph Waldo Emerson ou Henry David Thoreau, se diffuse rapidement. Pour Mitch Horowitz, son succès s’explique notamment par le manque de soins médicaux de l’époque.

« Beaucoup de personnes se sont tournées vers des thérapies alternatives, notamment des techniques de guérison mentale car la médecine moderne était encore très peu avancée », explique-t-il. Ironiquement, c’est un pharmacien français et expert en hypnotisme, Emile Coué – auteur de la célèbre méthode -, qui lors de ses voyages aux États-Unis en 1920, répand le mantra « De jour en jour, je me sens de mieux en mieux », repris plus tard dans une chanson des Beatles, « Getting Better ».

Au début du XXe siècle, le positive thinking fait l’unanimité au sein de courants très différents : dans les discours de suffragettes comme Emma Curtis Hopkins ou de l’activiste afro-américain Marcus Garvey, qui y voient un potentiel émancipateur pour les opprimés. Jusqu’à aujourd’hui, cette pensée persiste sous différentes formes, que ce soit dans les pubs de Nike, dans les livres de développement personnel, dans les églises évangéliques ou dans les cercles New Age. « C’est peut-être la seule perspective qui unit des gens très différents dans la société américaine », selon Mitch Horowitz. Mais nombreux sont ceux qui critiquent aussi cet optimisme américain, à tendance individualiste et matérialiste, cette injonction à la positivité qui fait de tout malheur un échec personnel. 

La fin de l’optimisme américain? 

L’optimisme américain aurait-il atteint son apogée ? En 2022, une nouvelle étude du Pew Research Center montre que seulement 21% des Américains sont satisfaits de l’état du pays. « Avant, pour entrer dans la vie politique américaine, il fallait absolument professer un optimisme dans l’avenir. Pensez aux slogans d’Obama “Yes We Can” ou de Reagan “Nothing is Impossible” mais je pense que cette héroïsation de l’optimiste est révolue », affirme Mitch Horowitz.

D’après lui, ce changement est dû à l’élection de Donald Trump, dont le mouvement est fondé dans la colère plus que dans l’optimisme, et à l’avènement des réseaux sociaux, où le langage dominant est celui du sarcasme et de la haine. On peut ajouter à cela le meurtre de George Floyd et la pandémie covid, et on comprend pourquoi la nouvelle génération ne se réclame pas facilement optimiste. Un sondage réalisé par Gallup en 2022 montre que le nombre d’adultes américains qui pensent que leurs enfants auront une meilleure qualité de vie qu’eux a baissé de 18%  depuis 2019. La dernière fois que ce pourcentage était aussi bas remonte à 2011, peu après la crise financière de 2008-2009 qui marquait déjà un tournant dans l’humeur collective du pays.

Officine Générale, la marque de Pierre Mahéo, s’étend aux États-Unis

C’est un fait. Si les grandes maisons de luxe françaises ont depuis longtemps investi le marché américain, les marques françaises du prêt-à-porter restent peu nombreuses à avoir réussi leur entrée. Suivant les exemples d’Isabel Marant, Sézane, Maison Kitsuné, A.P.C et AMI, Officine Générale, qui défile à Paris depuis 2014 avec son vestiaire masculin très inspiré du style parisien, creuse aujourd’hui son sillon aux États-Unis.

Une boutique à Pacific Palisades

Déjà lancé en 2021 à New York, avec une première boutique sur Lafayette Street, dans le quartier de Soho inaugurée il y a un peu plus d’un an lors de la réouverture des frontières post-pandémie, Pierre Mahéo, le fondateur d’Officine Générale, vient de doubler la mise à Los Angeles avec une première adresse dans le quartier cossu de Pacific Palisades, entre Santa Monica et Malibu.

La boutique Officine Générale à New York sur Lafayette Street

« L’attention des clients américains pour Officine Générale a commencé dans nos boutiques parisiennes où les New-Yorkais étaient nombreux à venir, explique le créateur breton. Les chiffres de notre e-shop ont confirmé l’engouement des clients de New York, Los Angeles et San Francisco et nous a encouragé à investir le marché américain. La qualité de nos vêtements, fabriqués en Europe, l’accessibilité de nos prix et le style parisien parle aux Américains. Je n’ai pas Gary Cooper et Clark Gable comme sources d’inspiration, mais plutôt Jean-Paul Belmondo, Benjamin Biolay et Roger Vadim et cela se ressent dans l’attitude et l’esprit de nonchalance d’Officine Générale. »

Une 2e boutique à Hollywood

Soutenu par le groupe d’investisseurs The Untitled Group depuis 2021, la marque Officine Générale devrait poursuivre son expansion américaine dans les prochains mois, un marché où la marque réalise la moitié de ses ventes wholesale. À Los Angeles, Pierre Mahéo ajoutera en mars prochain, une seconde adresse sur North Sycamore Avenue, à Hollyoood et une deuxième à New York, à la fin de l’année, sur Madison Avenue.

La boutique Officine Générale à Pacific Palisades
La boutique Officine Générale à Pacific Palisades.

« À chaque fois, ma stratégie est la même, poursuit Pierre Mahéo. J’analyse le dynamisme du quartier, la présence aux alentours de restaurants, de coffee-shop, de boutiques qui détermine le trafic de la clientèle. À Pacific Palisades, nous nous invitons au cœur d’un village commercial qui compte Alfred Coffee, les magasins bio d’épicerie et de diététique Erewhon et aussi les boutiques de Bottega Veneta, Saint Laurent et bientôt Isabel Marant. Même chose à Hollywood, où nous nous inscrivons dans un vrai parcours shopping passant par Bode, Just One Eye ou la Galerie Half. »

Pariant sur un style sobre, la boutique Officine Générale de Los Angeles marque une évolution dans le concept d’aménagement des boutiques de la griffe. Dans un style sobre, décoré de mobilier de bois, les collections se présentent autour de quelques œuvres d’art choisies par Pierre Mahéo et sa compagne Nina Haverkamp, dont la composition boisée et recyclée de l’artiste Michael Schouflikir et les collages signées Miriam Tölke. Une série de sculptures de mains et de poteries au style mid-century complètent le décor, et les cabines d’essayage se couvrent, comme dans les magasins de New York et Paris, de beaux rideaux en flanelle.