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Save You, la plateforme d’aide aux Françaises victimes de violences à l’étranger

Quand on est victime d’un conjoint violent, oser demander de l’aide n’a rien d’évident. Alors si on vit à l’étranger, la démarche peut paraître encore plus compliquée. À qui s’adresser ? Depuis octobre 2022, les Françaises expatriées victimes de violences familiales, où qu’elles soient dans le monde, peuvent composer gratuitement le numéro de la plateforme Save You et trouver le secours dont elles ont besoin. À l’autre bout du fil, des personnes formées à l’écoute leur répondent 24h/24, 7 jours/7, et les accompagnent dans toutes leurs démarches, y compris en urgence.

Sortir les victimes de la solitude

« À partir du moment où les personnes nous contactent, nous les prenons en charge, explique Priscillia Routier Trillard, fondatrice et directrice générale de The Sorority Foundation, l’association française à l’origine du projet. Nous leur demandons de nous expliquer leur situation. Veulent-elles quitter le pays ? Ont-elles des enfants ? Ont-elles besoin d’un passeport ou d’un visa ? Selon leurs besoins, nous les orientons vers des professionnels, en France ou dans leur pays : avocat, psychologue, consulat… Nous ne pouvons pas débloquer toutes les situations, mais notre but est de faire en sorte qu’elles ne soient pas seules », insiste la jeune femme, qui a elle-même été victime de violences par le passé et a vécu une expatriation à Dubaï.

Depuis son lancement il y a quatre mois, Save You a déjà aidé 102 personnes à travers le monde (des hommes aussi peuvent être concernés), dont 36 sont encore en cours d’accompagnement. Parmi elles, 42% ont rapporté des violences psychologiques, 20% des violences physiques, 15% des violences économiques, 13% des violences administratives, 8% des maltraitances sur les enfants et 2% des violences sexuelles. « C’est encore un sujet très tabou et selon les régions du monde, il est plus ou moins facile d’en parler, mais nous constatons que les mentalités évoluent, la parole se libère », se réjouit Priscillia Routier Trillard.

«Tout est exacerbé en expatriation»

Les femmes, qui ont plus souvent que les hommes le statut de « conjoint suiveur » à l’étranger, se trouvent de fait plus vulnérables. « Tout est exacerbé en expatriation, confirme Sandrine Calhoun, référente de Save You pour la Californie. L’agresseur utilise les mêmes schémas : il cherche à isoler la personne, or on l’est davantage à l’étranger. Il est aussi plus difficile de trouver quelqu’un à qui se confier dans le petit milieu des expatriés. Et en cas de séparation, des questions très lourdes se posent concernant la situation financière, les visas ou les enfants… », explique cette juriste spécialiste de l’aide aux victimes. D’où l’importance de trouver un soutien bienveillant au sein d’un réseau comme Save You.

Il s’agit du deuxième projet d’envergure de The Sorority Foundation. L’association s’est fait connaître en lançant il y a trois ans une application mobile d’entraide et de protection entre femmes*. Cette communauté rassemble aujourd’hui plus de 51 000 utilisatrices en France et dans le monde, « au profil vérifié », insiste Priscillia Routier Trillard, très soucieuse de la protection des données en tant qu’ancienne responsable RGPD. 

L’idée de Save You est née l’été dernier de sa rencontre avec Laura Roche, de l’Alliance Solidaire des Français de l’Etranger et Isabelle Tiné. Cette ancienne expatriée française a libéré la parole autour des violences conjugales à l’étranger grâce à son groupe Facebook Expats nanas : séparées, divorcées. The Sorority Foundation a aussi pu compter sur l’appui du gouvernement dans ce projet. Beaucoup d’ambassades et de consulats ont relayé l’ouverture de la plateforme Save You. Celle-ci vient combler un manque : jusqu’à présent, aucune structure ne jouait ce rôle au niveau national.

*THE SORORITY, disponible sur les stores iOs et Android partout dans le monde.

Handball: le club de Montpellier développe un partenariat à New York

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Et si le handball devenait un sport important aux États-Unis ? C’est en tout cas le souhait du Montpellier Handball (MHB), équipe emblématique du championnat de France (Liqui Moly StarLigue), dont le président Julien Deljarry et l’entraîneur adjoint David Degouy étaient à New York mi-janvier dans le cadre d’un partenariat avec un club local, le New York City Team Handball.

« C’est la troisième fois que nous organisons une formation à New York depuis décembre 2021. Nous avons déjà réalisé deux camps d’hiver et un d’été au mois de juin dernier. L’objectif est à la fois de faire monter en puissance les joueurs du club, et de faire découvrir la pratique aux Américains », explique David Degouy, 42 ans, qui est aussi le directeur de l’académie du MHB.

«100% des clubs américains sont amateurs»

Les premiers contacts entre les deux clubs ont eu lieu en 2018, lorsque le NYC Team Handball s’est qualifié pour le Super Globe, un tournoi annuel qui réunit les meilleures équipes de chaque région du monde. « Ils ont préparé la compétition chez nous à Montpellier. On a fait des entraînements et matches amicaux avec eux, et le courant est bien passé », raconte David Degouy. « 100% des clubs américains sont amateurs pour l’instant, avec le NYC Team Handball comme tête de gondole. Le handball est surtout développé dans le nord-est des États-Unis et dans la baie de San Francisco. Il reste pratiqué par une majorité d’Européens », ajoute l’entraîneur.

Au niveau international, l’équipe masculine américaine a remporté en janvier sa toute première victoire en coupe du monde, dans une compétition qu’elle retrouvait après 22 ans d’absence. « Il y a une bonne dynamique de développement de clubs à travers les États-Unis, autant au niveau masculin que féminin, et qui viennent surtout d’initiatives individuelles. Mais vu la taille du pays, il y a un besoin de coordination des événements et compétitions », explique David Degouy.

Les JO de Los Angeles en ligne de mire

Au-delà d’aider le club de New York à se professionnaliser, l’objectif du MHB est aussi d’envoyer des jeunes de son académie pour jouer et s’aguerrir aux États-Unis. « On se laisse également l’opportunité de repérer des talents sur place. Nous discutons en ce moment avec un jeune gaucher né en 2003, qui devrait venir passer dix jours à Montpellier d’ici le mois de mai, où il pourra s’entraîner dans des conditions professionnelles », détaille David Degouy. « Nous sommes également en discussion avec l’institut de technologie d’Hoboken pour développer des summer camps en 2024. On pourra ainsi accueillir beaucoup de jeunes pendant plusieurs jours, qui viendraient des quatre coins des États-Unis ».

Si l’enthousiasme du MHB est tel, c’est parce que Los Angeles s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques d’été en 2028. De quoi à la fois booster la popularité du handball aux États-Unis, et développer l’image du MHB, qui est déjà une référence en France et en Europe. « On espère qu’il y aura au moins un joueur de New York sélectionné pour les JO. D’ici là, on aimerait faire venir notre équipe professionnelle en 2025 pour des matches amicaux aux US, commente l’entraîneur. L’objectif, c’est aussi de pouvoir attirer des sponsors, et pourquoi pas, à terme, d’accompagner le NYC Team Handball dans la création d’une ligue mineure aux États-Unis ».

La Semaine du cinéma francophone à Los Angeles

Du samedi 18 au jeudi 23 mars, Los Angeles ouvre sa « Semaine du cinéma francophone » (ou en anglais, la Week of French Language Cinéma) avec un programme alléchant de films francophones acclamés par la critique, sélectionnés dans les meilleurs festivals, et projetés en français et avec sous-titres en anglais.

Au programme, 6 nuits et 9 films représentés par les talents du cinéma français, belge, suisse, luxembouregois, malien ou québécois avec, notamment, la comédie humaine « Illusions perdues » de Xavier Giannoli ; « Le dernier refuge » du réalisateur Ousmane Samassekou qui raconte la vie à la Maison des migrants de Gao, au Mali, et « Bootlegger » de la réalisatrice québécoise Caroline Monnet traitant, un drame abordant la question de l’autodétermination des communautés soumises au joug des lois paternalistes canadiennes.   

Cette quatorzième édition est organisée au Théâtre Raymond Kabbaz, en collaboration avec les consulats de France, de Belgique, de Suisse et du Canada, le bureau du gouvernement du Québec à Los Angeles et le Lycée Français de Los Angeles. À chaque entracte, une dégustation gratuite de fromage et charcuterie sera proposée aux spectacteurs.

 

 

Passion vinyles: les perles de la musique française à LA

French Morning embarque dans un tour des meilleurs disquaires de Los Angeles, ceux où trouver les vinyles de la chanson française. Des plus populaires – Gilbert Bécaud, Serge Gainsbourg ou Françoise Hardy – jusqu’aux pépites de Patachou, Brigitte Fontaine et La Femme -, les essentiels de la musique française sont à LA.

Counterpoint Records & Books : musique vintage

Cette adresse de Franklin Village, à East Hollywood, recycle depuis 1979 les livres de philosophie, littérature, architecture et cinéma, et tient, rayon musique, une vingtaine de bacs à vinyles, une sélection vintage de CD et K7. Catégorie French music, vous trouverez ici quelques pépites rétro des années 70 avec Gilbert Bécaud en star, les grands succès de Patachou, Maurice Chevalier chantant Yesterday, plusieurs albums d’Enrico Macias, Serge Lama, Jean Ferrat, Richard Anthony, Julien Clerc et sa permanente en couverture, et quelques groupes oubliés dont Bijou, un groupe de rock dans la même veine que Téléphone, et qui se produisit sur scène aux côtés de Serge Gainsbourg. 5911 Franklin Avenue. Ouvert de 12pm à 7pm, le vendredi et samedi jusqu’à 8pm. Fermé le lundi.

Record Surplus : perles rares

Ouvert pour la première fois en 1985, ce disquaire du quartier de Brentwood collectionne les vinyles neufs et de seconde main qu’il présente dans un magasin aux allures de grand hangar. Dans le bac « France », près de 70 disques et des perles vintage au menu. L’album « Sayonara » chanté en japonais par Hervé Vilard et dont le nom s’affiche en « Virard », du Patrick Juvet, du Michel Sardou et Les Compagnons de la Chanson en mode années 70, mais aussi Serge Lama, Dalida, Nicolas Peyrac, Françoise Hardy et Charles Aznavour chantant en anglais, et les premiers albums de Bernard Lavilliers. Pour les amateurs des 45 tours, Record Surplus ajoute les chansons d’Adamo, de Frédéric François et d’Eileen, chanteuse américaine expatriée à Paris, et ancienne star des yéyé. 12436 Santa Monica Boulevard. Ouvert de 11:30pm à 7pm.  

Chez Surplus Records, les classiques de la variété française en version étrangère

Amoeba : ancienne et nouvelle génération

À Hollywood, Amoeba est l’institution du vinyle aux États-Unis, présent depuis le début des années 90 à San Francisco et à Los Angeles. Originellement situé sur Sunset Boulevard, l’enseigne déménagea en 2021 sur Hollywood Boulevard dans un espace immense, où retrouver tous les genres de musique mais aussi DVD, CD, posters de concerts, tee-shirts, merchandising et tourne-disques à bon prix. Bien caché sur l’aile ouest du magasin, le rayon français compte plus d’une centaine de vinyles classés par artistes avec une sélection d’albums classés par artistes, ainsi de Sylvie Vartan, Edith Piaf, Françoise Hardy, Dalida, Juliette Greco, Serge Gainsbourg, Rita Mitsouko, Yves Montand, Vanessa Paradis, Brigitte Fontaine et le groupe d’électro psychédélique, La Femme. 6200 Hollywood Boulevard. Ouvert du lundi au jeudi de 11pm à 8pm, du vendredi au dimanche de 11am à 9pm.

Gimme Gimme Records : Johnny mon amour

Dans le quartier de Highland Park où l’on compte au moins 5 disquaires, Gimme Gimme Records a la faveur des locaux, la personnalité des lieux, Dan Cook, qui connaît tout sur tout expliquant la chose. Un disquaire pur et dur, spécialiste de la funk, du disco, du jazz, et qui compte un bac dédié à la musique internationale. Au rayon français, Gimme Gimme fait dans le Johnny, introuvable ailleurs, avec quelques raretés dont un maxi 45 Tours de « Retiens la nuit » avec tote-bag associé. Arroyo Records, l’autre disquaire au 5123 York Boulevard, ajoute lui les essentiels de Gainsbourg. 5810 North Figueroa Street. Ouvert du lundi au samedi de 12pm à 7pm, le dimanche de 12pm à 6pm.

Des éditions rares ou récentes de Johnny Hallyday chez Gimme Gimme Records
Des éditions rares ou récentes de Johnny Hallyday chez Gimme Gimme Records.

Jacknife Records and Tapes : les grands classiques

Trevor Baade, le disquaire du quartier d’At Water, compte dans sa collection plus de 40.000 disques et K7 des années 80 à aujourd’hui, tous parfaitement classés par genre. Rayon vinyles français, la maison compte une trentaine de titres, la plupart rétro, allant de Mireille Mathieu à Jacques Brel, Daniel Guichard, Gilbert Bécaud, Edith Piaf, ajoute Nana Mouskouri, la chanteuse grecque, dans le lot, et compte des disques de chansons enfantines cultes et de comédies musicales dont Roméo et Juliette. 3149 Glendale Boulevard. Ouvert du lundi au jeudi de 11am à 3pm, le vendredi jusqu’à 7pm, le samedi jusqu’à 8pm, le dimanche jusqu’à 6pm.

 

[Vidéo] L’éducation multilingue pour vos enfants à Dallas, Texas

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Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, Kerry Briard, Deputy Head of School de l’école Dallas International School, nous a parlé des bienfaits cognitifs de l’éducation multilingue pour vos enfants et nous a présenté les trajectoires possibles au sein de son établissement. Nous avons également évoqué les opportunités de voyage et d’immersion à l’étranger via l’école.

Visionnez le replay du webinaire sur notre chaine YouTube

À propos de l’école
Dallas-Fort Worth est la ville qui connaît la croissance la plus rapide du pays -la région est désormais la quatrième plus grande zone métropolitaine des États-Unis- et des familles du monde entier s’y installent. Dallas International School est la seule école privée du métroplex à offrir une éducation bilingue français-anglais avec un enseignement en troisième langue en espagnol, mandarin et allemand.

DIS propose le programme du baccalauréat français et le programme du baccalauréat international au lycée, dont les diplômés fréquentent des universités aux États-Unis, au Canada, en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Belgique et en Allemagne.

? Contacter Kerry Briard, Deputy Head of School de l’école Dallas International School : [email protected]

Francophonie: Festinema, le rendez-vous pour les jeunes cinéphiles à Miami

Des projections pour les jeunes spectateurs de 4 à 18 ans à petit prix, c’est la promesse du festival de cinéma Festinema, qui se tiendra pour la première fois, du lundi 27 au vendredi 31 mars, dans l’aire métropolitaine de Miami. Un évènement organisé dans le cadre du mois de la francophonie par l’Alliance Française Miami Metro, en partenariat avec le Coral Gables Art Cinema, la Villa Albertine et l’UM School of Communication.

Sept séances et cinq films projetés dans la langue de Molière sont au programme. Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges : du dessin animé pour les tout-petits « L’Odyssée de Choum », qui suit les péripéties d’une chouette qui éclot lors d’une tempête dans le bayou en Louisiane, au film d’aventure pour les adolescents « Mystère », inspiré de faits réels, qui raconte l’amitié touchante entre une petite fille et un loup.

Une première édition ouverte aux écoles de Floride qui souhaitent promouvoir la francophonie. « C’est l’occasion d’encourager la compréhension des cultures et des sujets de société à travers l’éducation à l’image et le cinéma », souligne Stanislas Riener, le directeur de l’Alliance Française Miami Metro.

La réservation est indispensable avant le vendredi 24 février afin que les organisateurs puissent préparer les dossiers pédagogiques qui accompagnent chaque projection. N’hésitez pas à en parler à l’établissement scolaire de votre enfant.

Nicolas et Lucie (Worcester, MA): «J’ai suivi ma femme aux États-Unis et j’ai perdu mon visa»

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Lorsque Nicolas rencontre Lucie, il en tombe fou amoureux. Sauf que Lucie s’apprête à partir vivre au Canada. Nicolas met alors tout en œuvre pour la garder auprès de lui en France, ne serait-ce que pour un temps, pour donner une chance à leur histoire, tout en gardant en tête qu’un jour, ils saisiront leur chance et partiront ensemble vivre une belle aventure hors de France.

Près de 15 ans plus tard, c’est ce qu’ils ont fait. Lucie et Nicolas Reynaud sont partis s’installer avec leurs deux enfants dans la banlieue de Boston, aux États-Unis, grâce au travail de Lucie. Il la suit avec un visa qui, initialement, ne lui permet pas de travailler. Il découvre une nouvelle vie qui lui plait le temps de régulariser sa situation, celui de père au foyer, puis reprend une activité professionnelle.

Jusqu’au jour où son visa et son autorisation de travail expirent. Sa femme, Lucie, est toujours en règle mais pas lui. Il perd alors son emploi, son permis de conduire, sa liberté, et c’est une nouvelle réalité pleine d’incertitudes qui débute pour la famille.

Cette semaine, French Expat célèbre la Saint Valentin, la fête de l’Amour. Cet épisode vous invite donc à découvrir une belle histoire d’amour. D’amour en couple mais aussi pour un pays, leur pays et leur vie aux États-Unis. Avec un petit twist puisque que je les ai interviewés séparément…

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Livre : Alexis Buisson présente son «Kamala Harris l’héritière» à Bonjour Books DC

Les candidats à la présidentielle américaine de 2024 commencent à se faire connaître. Chez les républicains, après Donald Trump, c’est Nikki Haley qui a lancé sa campagne ce matin mais, côté démocrate, on attend toujours la décision de Joe Biden. Sa vice-présidente aussi. Kamala Harris sera, quoi qu’il arrive, sous le feu des projecteurs dans deux ans – même avant en cas de pépin de santé de son boss –, soit en tant que VP, soit en tant que candidate, dauphine naturelle du président sortant. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle prête pour le poste suprême ? Est-elle destinée à devenir la première femme de l’histoire des États-Unis à diriger le pays ou sa carrière s’arrêtera-t-elle aux portes de la vice-présidence ?

Alexis Buisson, journaliste et ex-rédacteur-en-chef de French Morning, a voulu en savoir plus sur cette personnalité politique, fille d’immigrés jamaïcain et indien, ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice, sur les personnes qui l’ont influencée au cours de sa carrière et sur l’impact qu’elle a aujourd’hui sur les Américains. Ses recherches l’ont mené à écrire un livre « Kamala Harris l’héritière » qu’il présentera à la librairie française Bonjour Books DC le samedi 4 mars, de 11am à 12pm, en compagnie de la correspondante de French Morning et de Voice of America à Washington, Nastasia Peteuil. 

Le livre d’Alexis Buisson, publié aux éditions L’Archipel, sortira ce jeudi 16 février – on en parlera dans notre prochaine newsletter -, mais vous pouvez d’ores-et-déjà le pré-commander et vous inscrire à la conversation du 4 mars. C’est gratuit mais les places sont limitées donc à réserver ici. 

La chanteuse et comédienne Elsa Esnoult en concert à New York

C’est l’une des actrices phares de la série française « Les Mystères de l’Amour », produite par Jean-Luc Azoulay et diffusée sur TMC. Dans ce spin-off de la sitcom culte des années 1990 « Hélène et les garçons », Elsa Esnoult, en pleine lumière depuis plus de dix ans, tient le rôle de Fanny Greyson, une chanteuse à succès. Et parfois la fiction rejoint la réalité. La jeune femme de 34 ans vit aujourd’hui de ses deux passions : la comédie et la musique.

Comptant cinq disques d’or à son actif, l’autrice-compositrice sera à New York, sur la scène du SoHo Playhouse, le samedi 18 février à 8pm, pour une unique représentation. Un concert qui est d’ailleurs totalement intégré dans le scénario de la saga « Les Mystères de l’Amour », puisque le réalisateur Jean-François Porry installe ses caméras aux États-Unis pendant une quinzaine de jours pour le tournage de plusieurs épisodes.

L’équipe se rendra auparavant à Nashville dans le Tennessee, où les fans d’Elsa Esnoult seront ravis de la retrouver sur scène le soir de la Saint-Valentin, au Eastside Bowl à 7pm, pour un concert gratuit. Un beau clin d’œil : la chanteuse a enregistré son sixième album, intitulé tout simplement « 6 », dans un studio de cette ville connue pour son industrie musicale.

Ces deux étapes américaines sont organisées par la société de production audiovisuelle Silverprod. N’hésitez pas à contacter le CEO, Franck Bondrille, afin de réserver vos places.

La tournée d’Amadou & Mariam passera par les États-Unis

Amadou & Mariam, le duo malien qui s’est fait connaître en 2003 grâce à l’album « Dimanche à Bamako », part en tournée pour présenter son treizième album « La confusion », sorti en 2017, et jouer ses tubes. Récompensés par deux Victoires de la Musique en 2005 et 2013, nommés aux Grammy Awards en 2010, Amadou et Mariam peuvent se vanter de compter sur une notoriété qui dépasse, depuis plus de vingt ans, les frontières de la francophonie. À l’affiche de festivals comme Coachella, Glastonbury ou Lollapalooza, ils ont collaboré avec les plus grands : Damon Albarn de Gorillaz, David Gilmour de Pink Floyd, Keziah Jones, ou encore Coldplay.

Leur tournée américaine s’arrêtera dans plusieurs villes en mars :

  • le mardi 14 mars au Miami Beach Bandshell de Miami Beach, Floride
  • du jeudi 16 mars au dimanche 19 mars au SFJazz de San Francisco, Californie
  • le lundi 20 mars au Rio Theatre de Santa Cruz, Californie
  • le mercredi 22 mars au 9:30 Club de Washington, D.C.
  • le jeudi 23 mars au Bailey Hall d’Ithaca, New York
  • le vendredi 24 mars au Bardavon de Poughkeepsie, New York
  • le samedi 25 mars au Poisson Rouge de New York, New York

Les billets sont en vente sur leur site.

https://www.facebook.com/amadoumariam/videos/540989364794238

 

Francky Perez: «La pensée positive, ça marche, je le vis au quotidien !»

La pensée positive, est-ce que ça marche ? Peut-on configurer notre cerveau pour qu’il perçoive le bon côté des choses ? Pour Francky Perez, c’est un « oui » sans équivoque « car ça marche, c’est prouvé ». L’auteur du livre « Le Pouvoir de Soi : Libérez votre potentiel », sorti il y a quelques semaines aux Éditions Enrick B., en est persuadé : chacun de nous peut modifier sa perception de la réalité par des techniques d’autosuggestion, une perception le plus souvent pessimiste. Selon les dernières études citées par Francky Perez, sur les quelque 60 000 pensées quotidiennes qui traversent l’esprit de chaque individu, 80% sont négatives. Pire : 97 % de nos inquiétudes sont « sans fondement réel et le résultat d’une perception pessimiste injustifiée » (étude de l’université Cornell). Ouch, il y a du pain sur la planche… 

Rien n’est joué d’avance

Francky Perez n’est pas inconnu aux collaborateurs de French Morning : il est responsable du bureau commercial de notre site à Los Angeles. Durant le premier confinement de la pandémie de Covid en 2020, il a pris le temps d’écrire ce premier livre. « Une envie qui remonte à plusieurs années, confie-t-il. J’ai étudié l’intelligence émotionnelle et la pensée positive (diplômé de l’institut de logothérapie Viktor Frankl au Texas) et le Covid a été un moment propice à l’introspection et à l’écriture. J’ai voulu mettre sur le papier tous les enseignements que j’avais suivis sur ces sujets, les expériences vécues et les conférence auxquelles j’avais assisté ». 

Les notes se sont accumulées et sont vite devenues un livre qui, à l’image de la personnalité généreuse de Francky Perez, invite de façon bienveillante à orienter notre vie dans la direction positive, à « révéler ce potentiel qui est en chacun de nous ». Comment ? En éloignant les personnes toxiques, en laissant libre cours à la gratitude « et, surtout, en construisant notre propre discours intérieur positif, précise l’auteur. Nous pouvons reprogrammer notre cerveau, rien n’est joué d’avance ».

La Californie, épicentre de la pensée positive

Nourri de références scientifiques, l’ouvrage démontre avec force que l’effort vaut la peine, d’autant qu’il devient moins difficile à fournir avec la pratique. « Le principe est le même que lorsque nous soulevons des poids. Plus nous le faisons, plus nous nous musclons. » Et dans ce domaine, les Américains ont depuis longtemps une longueur d’avance sur les Français : « ils ont une vraie compréhension du pouvoir des affirmations positivesLa France s’est beaucoup moquée d’Émile Coué » souligne l’auteur, contrairement aux États-Unis qui avaient honoré le pharmacien français » quand il était venu présenter sa méthode à New York, au début des années 1920.

Avec son humour et son goût pour l’éclectisme – pas étonnant qu’il cite aussi bien Sénèque et Jean-Paul Sartre que Coluche et… Jean-Claude Van Damme (si, si, page 52) – Francky Perez pioche dans sa propre expérience de ses différentes tranches de vie. À Los Angeles depuis plus de 15 ans, « épicentre de la pensée positive en Californie » comme il le rappelle, il a été tour à tour vice-président d’une chaîne de télévision américaine, chef d’orchestre, DJ et animateur radio (et l’est toujours), et même, avant de rejoindre French Morning, assistant personnel de Johnny Hallyday durant les derniers mois de la vie de la rock star.

«Explorer pleinement qui nous sommes»

Francky Perez sait qu’il peut être accusé de pousser un peu loin le culte du bien-être californien : face aux aléas de la vie – la maladie, un divorce, des soucis financiers…-, pas facile d’être positif. « Je ne suis pas un Bisounours, je ne dis pas de regarder les choses à travers des lunettes teintées en rose. Ne voir que le positif serait nier l’existence du négatif. Alors que pas du tout. Il y a la connaissance du négatif dans la démarche, un travail d’identification des facteurs bloquants qui nous empêchent d’explorer pleinement qui nous sommes et de développer un discours positif. »

À la fin de son livre, Francky Perez propose d’ailleurs un guide des affirmations positives adaptées à toutes les circonstances, y compris les plus douloureuses comme la dépression et les traumatismes. Et invite à en créer pour soi, en enregistrant notre propre voix via une application à télécharger. « Je ne considère pas avoir écrit un livre, mais une lettre à un ami, conclut-il. La pensée positive, ça marche, je le vis au quotidien ! » Le livre « Le Pouvoir de soi » fait beaucoup de bien et donne envie de vivre « de mieux en mieux, tous les jours, à tous points de vue », pour paraphraser Emile Coué !

French Boss, Sophie Chiche: «J’ai fait beaucoup de sauts dans le vide»

Être entrepreneuse, Sophie Chiche n’en a pas rêvé longtemps puisqu’elle l’est devenue très jeune : sa « deuxième boîte » comme elle dit, à 14 ans. Et depuis, la finalité de ses créations d’entreprise de n’a jamais été ni mercantile ni financière, mais humaine. À ses yeux l’entrepreneur.e doit, dans un premier temps, identifier un besoin, avant de créer le produit qui va répondre à ce besoin.

BeCurrent, la dernière née de ses sociétés, propose ainsi d’aider les gens à réaliser un rêve, de vie ou de job, qu’ils imaginent impossible, au travers d’une plateforme. Sophie attend beaucoup de ce nouveau projet. Et pas seulement sur le plan humain. Elle compte multiplier son chiffre d’affaires par 100… En 4 ans.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_18

Un podcast édité en août 2021.