Saviez-vous que presque toutes les personnes qui se distinguent dans leur domaine peuvent prétendre à un visa O-1 ?
Si vous souhaitez étendre la portée de votre entreprise aux États-Unis, visionnez le replay de ce webinaire : nous vous y avons détaillé tout ce qu’il y a à savoir sur ce visa “extraordinaire”.
Deux experts vous ont notamment conseillés sur le meilleur moment pour commencer à planifier votre demande, la durée de la procédure et les mesures à prendre dès maintenant, même si vous ne remplissez pas immédiatement les conditions d’obtention du O-1.
Un voyage électro au cœur de paysages désertiques, voilà le combo qui vous attend le samedi 14 janvier au Gray Area Theater de San Francisco, dans le quartier de Mission. Quatre célèbres DJ et producteurs – les Français Joachim Garraud, Hugo Paris, Franck Martin, et l’Américaine Trovarsi – s’y produiront autour d’un évènement unique : #ModularCaliforniaVibes.
Les festivités commenceront avec un film qui retrace leur aventure à bord du LAGood Vibe. Ce bus solaire, imaginé et créé par Joachim Garraud, a sillonné pendant quatre jours les routes de l’Ouest américain. Le but ? Composer des sets en immersion, la nature comme muse. Un objectif qui se double d’une volonté écologique puisque les artistes ont réalisé leurs mixes entièrement à l’énergie solaire.
Cette projection sera suivie d’un échange avec les quatre producteurs qui passeront à tour de rôle derrière les platines et autres synthés. Franck Martin avec de la quadriphonie, Hugo Paris avec de l’ambient, Trovarsi en mode techno et Joachim Garraud avec un set de dance pour enflammer la piste.
Quelques jours avant Noël une légende d’Hollywood s’éteignait. Son nom : P22. Ne pas y chercher quelconque acteur ou robot star des plateaux de cinéma mais un puma ou mountain lion en anglais, devenu la célébrité du Griffith Park (East Hollywood) où il résidait depuis plus de dix ans, et condamné à l’euthanasie en raison des nombreuses blessures dont il souffrait.
D’habitude observé dans la région des Santa Monica Mountains, à l’ouest de Los Angeles, où l’on estime sa population à une quinzaine d’individus, l’arrivée d’un puma, proche des zones urbaines de l’est de la ville, avait ému les Angelenos, mais aussi fait craindre la rencontre avec la bête féroce, n’hésitant plus à s’aventurer dans les zones urbaines à la recherche de nourriture. Un cas loin d’être isolé, plusieurs ours bruns ayant été vus dans les quartiers d’Eagle Rock en 2021 et filmés par les habitants.
Des centaines de milliers de coyotes
Peu connue mais largement présente, la faune animale de Los Angeles compte parmi ses autres représentants, le fameux California grey squirrel, un écureuil à queue touffue, présent dans toute la ville, quelques ratons-laveurs, et des putois dont l’odeur, reconnaissable à des kilomètres à la ronde, fait déguerpir illico-presto.
Visible surtout la nuit, l’opposum est, lui, originaire du sud des États Unis et d’Amérique Latine. De la famille des marsupilamis, l’animal qui suscite autant l’adoration que le dégoût, est aujourd’hui domestiqué par certains. La bête, qui peut se reproduire à vitesse grand V (chaque grossesse peut compter jusqu’à une vingtaine de bébés), est réputé anxieux, craignant toute sa vie pour sa survie, et vivement menacé par maître coyote.
Craint par tous les maîtres à chiens – obligeant Médor à ne pas gambader dans le jardin -, le coyote apparaît surtout dans les montagnes et collines de Santa Monica et d’Hollywood. Leur population est estimée entre 250.000 et 750.000 dans toute la Californie.
Les cris stridents des perroquets verts
Nombreux aussi, les perroquets verts de Los Angeles (environ 5000) font retentir leur chant strident (proche d’un ptérosaure ou d’un archaeopteryx), surtout à Highland Park et Pasadena. L’espèce, les red-crowns, fut importée au milieu des années 70, une légende urbaine racontant qu’ils se seraient échappés d’une animalerie en proie à un incendie, avant de se multiplier partout en ville.
À Venice comme à Hollywood (notamment au cimetière Hollywood Forever Cemetery), c’est le paon qui fait parler ces derniers mois. L’animal, qui se reproduirait en nombre, inquiète les autorités qui interdisent les habitants et touristes de les nourrir. Et dans la famille des oiseaux, outre les piverts, rode tous les jours dans le ciel de Los Angeles le pygargue à tête blanche, un aigle majestueux, et emblème national des États-Unis.
Côté littoral, et plus particulièrement à Marina del Rey, dauphins et tortues de mer peuvent s’apercevoir toute l’année, les baleines se montrant, elles, davantage à partir du mois de février. Les phoques et les lions de mer ont, quant à eux, trouvé refuge près du centre commercial Fisherman’s Village et des docks, et se dorent ici la pilule toute l’année.
Enfin, on compterait à Los Angeles jusqu’à 2,6 millions d’animaux domestiques. Des chiens en majorité avec comme races représentées : le caniche, le chihuahua, le spitz, le berger australien ou le bulldog français, une dernière race victime de rapts et d’enlèvements à répétition depuis plusieurs années.
Encore une bonne nouvelle pour 2023 et les amateurs d’électro-pop French touch : Yelle, de son vraie nom Julie Budet, et ses deux acolytes GrandMarnier et Tepr seront de passage aux États-Unis entre le samedi 25 février et le vendredi 3 mars.
Yelle atterrira d’abord à Washington DC, le samedi 25 février au 9:30 Club. Le trio sera ensuite à New York pour se produire deux fois, le mardi 28 février et le mercredi 1er mars à Elsewhere – The Hall. The Belasco accueillera les Françaises à Los Angeles, le vendredi 3 mars.
Yelle s’était fait remarquer aux États-Unis avec « A cause des garçons », élue chanson coup de cœur de MTV US en 2008, et s’en est suivi une performance très remarquée lors du festival de Coachella. Dernièrement, en octobre 2020, le groupe Yelle avait fait parler de lui avec une campagne d’affichage dans les rues de Los Angeles pour la promotion de son dernier album « L’Ère du Verseau ».
De cette rencontre vidéo avec Philippe Tartavull, co-fondateur de Tartavull Klein Capital, nous retiendrons une conversation d’une demi-heure sur une crête discontinue. D’un côté l’aspect humain du personnage, son amour de la famille, son amour des « gens », son attirance innée pour la Californie, bref beaucoup d’art de vivre. De l’autre, son goût pour les nouvelles technologies et pour le business. Cette dualité a façonné la vie et la carrière de celui qui, petit, rêvait d’être pilote d’avion.
Le premier combat – professionnel – de ce fils de pied-noir revenu d’Algérie à l’indépendance est de se mettre en travers des velléités de puissance absolue de la Chine. Un combat qu’il ne considère pas le moins du monde comme perdu et qui alimente l’ensemble de ses aspirations professionnelles. La soixantaine passée, l’argent devient « accessoire », mais la réussite reste indispensable. Simplement, cette réussite a changé de visage et aujourd’hui, la première question que se pose Philippe Tartavull est de savoir comment aider les jeunes, qu’est-ce qu’il est possible, pour cette génération, d’apporter aux suivantes. Et les outils qu’il a aujourd’hui à sa disposition, les entreprises qu’il a lui-même créées se proposent donc d’apporter du financement à ceux qui en cherchent.
L’idée qui était celle du jeune entrepreneur – gagner le plus d’argent possible – est très loin derrière. Mais à ces jeunes qu’il souhaite aider, Philippe donne déjà un conseil : « Ne soyez pas trop focalisés sur l’univers de la très haute technologie. Il y a de très belles affaires à faire partout. Ayez un regard plus ouvert sur le monde global qui vous entoure ».
Elle nous attend devant la porte de l’Appartement 4F, la boulangerie française de Brooklyn Heights. Cécilia Jourdan, la Française plus connue sous le nom de Hello French sur les réseaux sociaux, commande avec l’assurance d’une habituée deux cafés et un cookie aux pépites de chocolat, délice de la maison. Attablées devant ces réjouissances, nous abordons sa nouvelle vie d’entrepreneure et d’influenceuse du français qui l’a conduit à publier récemment deux e-books : Le Bouquin, un livre pour apprendre la langue de Molière, et Hello Paris, un guide pratique pour visiter Paris.
Début de comédienne
Mais d’abord, la pétillante jeune femme nous raconte son parcours, avec l’enthousiasme et le dynamisme qui la caractérisent. Après une enfance parisienne où elle arpentait le bistro familial dans le Marais (Le Colimaçon), elle est arrivée aux États-Unis juste après son bac, un peu par défi. « J’ai toujours été studieuse mais j’avais un côté loufoque. Je ne voulais plus seulement être l’élève parfaite, j’avais envie de me challenger ».
Elle qui aime jouer depuis son enfance décide de faire un conservatoire de comédie musicale pendant deux ans, puis une école de cinéma. « C’était très difficile car je ne connaissais pas assez de gens, et j’avais un problème d’accent. J’ai fait deux ans de coaching pour corriger mon accent français », raconte-t-elle. Après six ans, elle décide de bifurquer, reprend ses études à NYU puis à Hunter College, et entre dans la start-up de maillots de bain Andie pour y faire de la stratégie digitale, avant de rejoindre l’agence Hopscotch . Elle y développe les compétences qui lui permettront de faire d’Hello French un succès immédiat sur les réseaux sociaux, dès son lancement à l’été 2020.
De Craigslist aux cours à 375$ l’heure
L’idée de créer une marque de contenu digital en français, Hello French, où elle choisit des mots et expressions en français par thème et apprend à les prononcer, est venue naturellement pour Cécilia Jourdan, qui donne des cours de français depuis plus de dix ans. Elle a commencé comme beaucoup de gens dans les années 2000, en publiant des annonces sur Craigslist et en donnant rendez-vous à ses élèves dans des cafés Starbucks. Depuis, elle a entretenu une clientèle récurrente de francophiles, uniquement grâce au bouche-à-oreille.
Aujourd’hui, elle facture 375 dollars de l’heure, un tarif prohibitif reconnaît-elle, qu’elle pratique pour ne pas être assaillie de demandes. C’est pendant la pandémie, lorsque ses élèves lui demandent de passer sur Zoom, qu’elle décide de passer à l’action. « J’ai créé mon site Internet, ma femme m’a aidée avec le branding et j’ai lancé une communauté en français, du contenu d’une Française vivant à New York. À l’époque, il n’y avait pas autant d’éducateurs sur Instagram ». Elle lance ensuite les vidéos Reels et gagne une large base d’abonnés – 335.000 sur Instagram à l’heure actuelle. Puis Tiktok en mars 2022, sur lequel elle compte déjà 51.000 abonnés.
Au moins 3h/jour sur Instagram
Celle qui se définit comme introvertie sociale a développé une passion pour les réseaux sociaux. « Je suis obsessionnelle, j’aime comprendre comment les choses marchent. C’est pour cela que j’ai tout de suite voulu apprendre le fonctionnement des réseaux et des algorithmes, et comment l’utiliser », explique-t-elle. Elle reconnaît consacrer trois à quatre heures par jour sur Instagram pour répondre et discuter avec ses abonnés, elle qui reçoit entre 200 et 300 commentaires et une cinquantaine de messages directs par jour. Pour elle, ses vidéos ne sont pas que des cours de français et de prononciation, mais ont aussi une dimension psychologique, comme lorsqu’elle enseigne des mots sur la santé mentale ou être fier de soi. « C’est aussi un outil d’empowerment ».
Deux e-books et une agence digitale
L’année 2022 a été mouvementée pour Cécilia Jourdan : elle a quitté son emploi pour se consacrer à cette casquette d’influenceuse, est devenue entrepreneure mais a aussi publié deux e-books. Tout d’abord, « Le Bouquin », co-écrit avec Marie-Lola Sendra (professeure de français à la FASNY), est un livre de cours de français qui a pour but d’éviter les leçons de grammaire indigestes mais veut donner de vraies ressources pour les débutants en français, comme avoir une conversation et se faire des amis, se déplacer et des expressions de la vie quotidienne (35$).
Le second e-book, « Hello Paris », est un guide de la Ville Lumière par une Parisienne, qui se veut être une approche ludique du français pour un étranger en voyage (25$ ou 49$ les deux livres ensemble). Apprendre à se présenter, à utiliser les transports, des recommandations de restaurants, hôtels et d’endroits LGBTQ friendly. Enfin, Cécilia Jourdan a lancé son agence de branding, J&P, où elle combine ses compétences de création de contenu avec sa femme directrice artistique, Criselis Pérez. Autant de nouveaux projets excitants à l’aube de 2023.
[Article partenaire] Le changement climatique, l’intelligence artificielle, les inégalités croissantes, les démocraties vacillantes ou encore l’engagement croissant des citoyens nous mettent face à des problématiques inédites. Il y a donc un besoin urgent de développer de nouveaux comportements et de créer des modèles différents.
Cette transition devra passer par une refonte du système éducatif dans le but d’accompagner les nouvelles générations dans l’innovation et la gestion des défis de demain. C’est ce qu’explique Boris Walbaum, fondateur du Forward College – une grande école européenne basée à Lisbonne, Paris et Berlin.
L’angle mort de l’éducation
Boris Walbaum est dans le monde de l’éducation depuis maintenant 20 ans. Son expérience, ainsi que de nombreux échanges avec des chercheurs et universitaires, lui ont confirmé qu’il y avait un angle mort dans l’éducation : les jeunes sont peu formés sur le digital et sur les soft skills. Les formations sont axées sur des compétences théoriques, qui sont évidemment fondamentales, mais qui ne se suffisent plus à elles-mêmes.
Former les « future young leaders »
« Les temps que nous vivons aujourd’hui impliquent de compléter de manière urgente les formations et de proposer des programmes qui donneront aux jeunes générations les clés pour décider et agir dans l’incertitude ». Cela implique donc d’apprendre à se gérer soi-même et ses relations avec les autres.
Il est également primordial d’inclure la dimension environnementale aux programmes éducatifs. Selon le fondateur du Forward College, « il faut revoir le mix entre économie et écologie, entre individu et collectif, entre compétition et coopération, entre intelligence humaine et intelligence artificielle, pour pouvoir entrer dans l’ère de transition que nous vivons ». Pour Boris Walbaum, en matière d’environnement, c’est avant tout une « question de comportement individuel. C’est un enjeu de leadership. Il s’agit d’influencer les gens pour qu’ils changent leurs comportements : il faut savoir observer leurs usages, comprendre leurs ressorts, trouver les mots juste pour les inspirer, imaginer des solutions réalisables avec eux.»
Pour faire face à ces dilemmes, le Forward College a su jongler entre différentes thématiques pour proposer un programme complet : excellence académique, avec notamment des bachelors de la London School of Economics et du King’s College London, ainsi que des certificats d’entreprenariat social et digital et des formations en développement personnel. Les étudiants acquièrent ainsi les compétences techniques et humaines pour pouvoir être en mesure d’appréhender les problématiques futures.
Une rupture entre le leadership d’hier et celui de demain
Pour Boris Walbaum, le modèle que nous connaissons de leadership dit « descendant » ne fonctionne plus. Cela se traduit par une baisse d’engagement des salariés, mais également des citoyens de manière générale. Pour cette raison, il est nécessaire de repenser notre notion de leadership et de la faire évoluer, de la pousser à inspirer et mobiliser des individus. Le leader de demain, « c’est un Gandhi mais aussi un entrepreneur ; c’est un Barack Obama mais aussi un manager charismatique, un influenceur ou un dirigeant associatif ».
Pour ce faire, il est impératif de sortir des amphithéâtres, d’expérimenter, de collaborer. « Les étudiants qui deviendront leaders dans le futur ne seront plus ceux qui auront été juste de ‘bons élèves’. Mais ceux qui auront su développer en plus l’intelligence sociale pour connecter et mobiliser, l’intelligence émotionnelle pour comprendre l’autre et créer, l’intelligence technologique pour interagir avec les machines et ceux qui les conçoivent », déclare Boris Walbaum.
Forward College, aller au-delà de l’excellence académique
Forward College, c’est une formation académique d’excellence avec des bachelors de renommée mondiale de la London School of Economics et du King’s College London pour comprendre la complexité du monde d’aujourd’hui ; combinée au développement des autres formes d’intelligence humaine : pratique sociale et émotionnelle. Les étudiants bénéficient d’une expérience dans trois villes (Lisbonne, Paris, Berlin) pour développer leur adaptabilité et flexibilité.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l’école.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Lundi 9 janvier, c’est le jour du cassoulet aux États-Unis. Un National Cassoulet Day que ne manquerait pour rien au monde Sylvie Bigar. La journaliste franco-suisse, spécialiste de cuisine et de voyage, nourrit une véritable passion pour le célèbre plat du Sud-Ouest, comme elle l’a révélé dans son livre Cassoulet Confessions: Food, France, Family, and the Stew That Saved My Soul (Confessions de cassoulet : nourriture, France, famille et le ragoût qui m’a sauvé l’âme). Un livre drôle et tendre comme nous l’évoquions au moment de sa sortie en septembre dernier, et que l’auteure vient présenter à la librairie Bold Fork Books de Washington.
Sylvie Bigar échangera avec G. Daniela Galarza, sa consœur du Washington Post. Elle racontera comment un reportage qui paraissait simple de prime abord – retrouver, dans le sud de la France, les origines du cassoulet – a déclenché une obsession culinaire et s’est mué en une quête d’identité.
La conversation se déroulera donc le 9 janvier à partir de 7pm. Et il y aura… du cassoulet, bien sûr ! Cassoulet Confessions: Food, France, Family, and the Stew That Saved My Soul est paru aux éditions Hardie Grant Books.
Pas toujours facile de savoir où commencer quand on veut vivre écolo à New York. Voici donc une idée simple rien que pour vous : le compostage. Si, si, c’est possible. C’est même « plus facile qu’en France ! », assure Julie Thibault-Dury, une Française du Queens qui pratique ce geste vert depuis son arrivée dans la Grosse Pomme.
Pas besoin de jardin
Elle est la fondatrice d’une plateforme de vente de proximité, Closiist, et d’une chaîne YouTube sur le développement durable, Green For Blue. « Les Français aiment dire que les Américains sont les plus grands pollueurs. Certains comportements écolos à New York ne sont pas autant développés que de l’autre côté de l’Atlantique, mais pour le compostage, c’est hallucinant. Les New-Yorkais sont à fond ! »
C’est facile et en plus rudement utile pour la planète. Les matières compostables (épluchures de légumes et de fruits, branches, feuilles, herbe, coquilles d’œufs, plantes…) représentent environ un tiers des déchets résidentiels produits à New York. Une masse qui, compostée, peut être utilisée pour réduire les émissions de méthane qui s’échappent des décharges, mais aussi comme engrais pour les parcs ou source d’énergie renouvelable.
Pas besoin d’avoir un jardin pour s’y mettre. Plusieurs options existent si vous habitez en appartement. Il arrive notamment à Julie Thibault-Dury, qui vit dans un immeuble, de placer son compost dehors dans un pot de fleurs recouvert d’une soucoupe. « On peut aussi le faire dans la terre avec des plantes – avec des déchets plutôt secs comme des feuilles de maïs ou des épluchures de bananes, dit-elle. Il faut arroser deux à trois fois max par semaine. Et en deux mois, cela devient du compost. Et nourrit les plantes ».
Au congélateur
Elle a également envisagé une autre option, qui aurait certainement plu à ses enfants (et peut-être moins à ses voisins) : le « lombricompostage », où des vers de terre décomposent les déchets et produisent un terreau fertile avec leurs déjections. Intéressé ? La ville de New York vous dit comment vous y mettre. La Française, elle, a dû se raviser faute de place.
La solution la plus simple, c’est de mettre les déchets organiques dans un sac ou une boîte placée dans le congélateur pour éliminer les odeurs. Le défi, c’est que les déchets peuvent s’accumuler rapidement. Il faut donc veiller à les apporter régulièrement à l’un des deux-cents sites de dépôt (food scrap drop-off sites) répartis dans toute la ville. Opérés par différentes associations locales (GrowNYC, Big Reuse…), ils se trouvent notamment dans les marchés fermiers et d’autres sites. Retrouvez la liste complète sur le site de GrowNYC.
Attention : ils ne sont pas ouverts tous les jours de la semaine et toute la journée. Il se peut aussi qu’il n’y ait pas de sites de dépôt à proximité. On vous conseille dans ce cas de cumuler votre sortie compost avec une autre activité (café, promenade à vélo…) comme le fait l’auteur de ces lignes. En effet, mon drop off le plus proche est à 45 minutes à pied de mon domicile dans le nord de Manhattan, mais ma compagne et moi avons pris l’habitude de nous rendre dans un magasin de bagels, près du site, après avoir déposé nos épluchures. N’hésitez pas à contacter le Département de l’Assainissement (Sanitation) de New York pour lui suggérer des endroits à ajouter au catalogue.
Curbside composting, collecte à domicile
L’autre solution, plus pratique, c’est que l’on vienne collecter votre compost directement chez vous, c’est le curbside composting. Il est seulement proposé aux résidents de certains community boards, des zones qui recouvrent un ou plusieurs quartiers. Pour savoir si le vôtre offre cette possibilité, visitez le site du Département de l’Assainissement (DSNY). Si oui, et que vous habitez dans une maison ou un petit immeuble, vous pouvez vous inscrire directement sur le site. Si vous vivez dans un complexe de plus de dix appartements, il vous faudra donner le nom d’un représentant (propriétaire, concierge…) pour communiquer avec la ville et organiser la collecte en remplissant le formulaire du DSNY. L’administration peut se charger de contacter directement le responsable du bâtiment pour que vous n’ayez pas à le faire, mais il est conseillé de mobiliser vos voisins pour montrer que la demande pour un tel service existe. Au final, la décision appartiendra au board de votre co-op ou à la compagnie de management.
Si vous résidez à Queens, tout est beaucoup plus simple. En octobre, le maire Eric Adams a donné le coup d’envoi d’un ambitieux programme de collecte de compost pour tout l’arrondissement – la première fois qu’une telle initiative est menée à l’échelle d’un borough. Queens est le terrain de jeu idéal : avec 41% des arbres de New York, il produit des déchets organiques (branches, feuilles…) à foison.
Comment ça marche ? Dans le cadre du projet, les habitants n’ont qu’à placer leur compost dans un récipient (poubelles, sacs…) étiqueté sur le trottoir le jour du ramassage, une fois par semaine. Pas besoin de s’inscrire. Toutes les informations sur le programme, y compris comment obtenir gratuitement une étiquette pour votre contenant, sont ici.
Avant de se lancer dans cette aventure écolo, Julie Thibault-Dury a un conseil simple: « comprendre ce qui est compostable et ce qui ne l’est pas. Il y a beaucoup de gens qui font des erreurs et ça peut gâcher toute une poubelle de déchets organiques », observe-t-elle. Heureusement, entre le site de la Ville et les renseignements donnés par associations, ce ne sont pas les informations qui manquent. Il faut juste un peu de volonté.
Accessible en seulement 1h30 de vol au départ de New York, Montréal est la destination idéale l’hiver pour bénéficier à la fois des avantages d’une grande ville et d’une atmosphère chaleureuse de station de ski. Voici un exemple d’itinéraire pour trois jours de visite.
Jour 1
10 am : L’île de Montréal s’étend sur plus de 400 km2, soit quatre fois la taille de Paris. Situé le long du fleuve Saint-Laurent, le Vieux-Montréal vous charmera par ses rues pavées et ses vieux bâtiments en pierre. Si vous circulez en métro, arrêtez-vous à la station Saint-Laurent (Ligne 2). Commencez par traverser le quartier chinois de la ville, puis poussez jusqu’à la Basilique Notre-Dame de Montréal, un joyau d’architecture datant de 1824. L’intérieur est particulièrement somptueux avec ses vitraux. La visite coûte 14$ CAN par adulte, soit environ 10$ US.
Empruntez ensuite la promenade du Vieux-Port, qui longe un Saint-Laurent totalement gelé à cette époque de l’année. Poursuivez jusqu’à la Grand Roue et sa patinoire, puis jusqu’à la Tour de l’Horloge. Cette tour de 45 mètres honore la mémoire des marins de la marine marchande morts pendant la Première Guerre mondiale. Elle offre également une belle vue sur le pont Jacques Cartier en face, du nom du célèbre explorateur français, premier Européen à avoir découvert le Canada en 1534.
Crédit photo : www.jacquescartierchamplain.ca
12:30pm : Cette longue visite culturelle vous a ouvert l’appétit ? Direction la rue Saint-Catherine, la principale artère commerçante de Montréal. Vous y trouverez de nombreux restaurants. On vous conseille le food court Le Central (30 Sainte-Catherine O) qui dispose d’une vingtaine de stands de cuisine du monde, dont Mignonette, un établissement qui sert des tartares de viandes et de poissons (plats entre 15 et 18$).
2:30pm : Pour une activité locale, descendez ensuite la rue Sainte-Catherine jusqu’à la patinoire de l’Esplanade Tranquille. Les Montréalais adorent chausser les patins l’hiver, et disposent d’ailleurs de nombreuses patinoires gratuites libres d’accès dans les parcs de la ville. Celle-ci s’étend sur 1500 m2 et ne facture que la location du matériel (11$ par adulte). L’endroit est également ouvert le soir (jusqu’à 22 ou 23h selon les jours).
5pm: Pour bien terminer l’après-midi, continuez la rue Sainte-Catherine vers le sud où se trouve le quartier d’affaires. Arrêtez-vous notamment sur la place Monseigneur Charbonneau où vous pourrez admirer la nouvelle installation artistique de la ville : un anneau géant, symbolisant l’union ente Montréal et ses habitants, imaginé par l’architecte québécois Claude Cormier.
7pm : Après tous ces efforts, vous avez bien mérité votre poutine. Si les guides touristiques vous dirigeront sans doute vers le restaurant La Banquise, évitez plutôt la file d’attente en choisissant Chez Claudette. Situé dans le quartier du Plateau, cet établissement sans chichi sert de délicieuses frites au fromage auxquelles on peut ajouter de la viande fumée, du bacon, des saucisses, de viandes hachées, etc. Comptez environ 11$ la poutine normale, 13$ pour une plus grosse portion.
Jour 2
10am : Montréal a l’immense avantage de disposer de nombreuses boulangeries françaises qui affichent des prix attractifs. Commencez la journée par un bon café/croissant chez Carmen & Felipe au Plateau. Profitez-en pour passer la matinée à visiter ce quartier prisé des Français, avec ses nombreuses boutiques et commerces de bouche. Arrêtez-vous également au parc Sir-Wilfried-Laurier, dont l’atmosphère est magique quand la neige est tombée.
12:30pm : Les Montréalais ne jurent pas que par la poutine. Si vous voulez tester les meilleures spécialités culinaires locales, foncez à La Binerie, un restaurant du Plateau qui « met le Québec dans l’assiette depuis 1938 ». Au rez-de-chaussée, les clients s’accoudent tous autour d’un grand bar arrondi qui traverse la pièce. Une atmosphère conviviale où vous pourrez commander « le repas traditionnel québécois » pour environ 18$. Soupe au pois en entrée, suivie d’un ragoût de boulettes (mélange de bœuf et porc), d’une part de tourtière (tarte à la viande) et des fèves au lard, pour finir en dessert par le pouding chômeur (gâteau au beurre et à la crème). De quoi faire le plein de calories pour la journée.
Crédit photo : La Binerie
2pm: Pour bien digérer, rien de tel qu’une bonne marche d’environ 45 minutes jusqu’au parc du Mont-Royal. Traversez d’abord l’université McGill et ses beaux bâtiments en pierre, avant de grimper jusqu’au belvédère Kondiaronk. Au sommet, la vue sur les principaux quartiers de la ville est sublime.
4pm: Reprenez ensuite le chemin à pied en direction du lac aux Castors, situé à 10 minutes plus au sud du parc. Vous tomberez sur trois pistes de luge qui surplombent le lac. C’est le moment de sortir les sacs poubelle ou votre luge (comptez 5$ la luge-pelle au magasin Décathlon du centre-ville) pour une après-midi glissade entre amis ou en famille. L’endroit, éclairé par des lampadaires, est particulièrement magique à la tombée de la nuit.
8pm : Les Montréalais se passionnent pour le hockey sur glace. Si l’équipe des Canadiens évolue dans la célèbre NHL, les places pour les matches peuvent coûter cher. Pour une expérience plus abordable et tout aussi intéressante (environ 25$), allez supporter le Rocket de Laval dans la ville voisine. Leur stade de 10 000 places est facilement accessible en métro (arrêt Montmorency, Ligne 2), et l’ambiance est très chaude.
Crédit photo : Rocket de Laval
Jour 3
10am : profitez de votre dernière matinée pour aller visiter le musée des Beaux-Arts de Montréal, un établissement à la réputation internationale qui met notamment en valeur des artistes canadiens et américains. Lors de notre visite le 30 décembre 2022, le musée exposait les photos noir et blanc de Diane Arbus, et consacrait une exposition à la place de la musique dans les arts visuels inuit. Entrée 17,5$ pour les 31 ans et plus, 12$ pour les 20-30 ans, gratuit pour les autres.
12:30pm: Les Français représentent la deuxième communauté étrangère de Montréal. On retrouve ainsi plusieurs bons restaurants de chez nous sur place, dont Pastel, le chic établissement tenu par Jason Morris et Kabir Kapoor (notre article sur le sujet ici). Situé à deux pas du Vieux-Port (124 Rue McGill), Pastel propose une formule midi à 27$ (entrée-plat ou plat-dessert) avec des classiques comme les poireaux et asperges vinaigrette, salade niçoise, confit de canard et tartare de bœuf. Un régal !
2pm: Vous voulez ramener des souvenirs de Montréal ? Pour une après-midi shopping tout en restant au chaud, baladez-vous dans le RÉSO, un réseau souterrain piéton qui s’étend sur 32 kilomètres, et connecte les principaux bâtiments publics et tours de bureaux de la ville. Vous y trouverez de nombreuses boutiques, attention à ne pas vous perdre. (la carte ici).
Depuis quelques semaines, Mickael Damelincourt, l’ancien directeur de l’hôtel Trump à Washington DC, est le nouveau Directeur Exécutif du Doral Trump Resort, dans la périphérie de Miami. Originaire du Mont Saint-Adrien, dans l’Oise, le spécialiste du développement hôtelier, installé aux États-Unis depuis plus de 20 ans, prend la tête d’un complexe comptant 643 chambres, 4 parcours de golf, un Spa et un programme résidentiel qui proposera plus de 2000 appartements en bordure de ville dans les quatre prochaines années.
Une nouvelle vie moins politique
« Outre l’incroyable site, dont la superficie est proche de celle de Central Park à New York, l’histoire de Doral m’a séduit, explique Mickael Damelincourt. Celle de Doris et d’Alfred Kaskel, immigrants polonais installés à New York et ayant fait fortune dans l’immobilier. « À une époque, au début des années 60, où tous les clubs privés de Floride n’étaient pas ouverts aux juifs, ils achetaient 2400 acres de terres et inauguraient le Doral Resort, ouvert à tous. Le légendaire parcours de golf “Blue Monster” est aussi né ici, là où Tiger Woods et Phil Mickelson ont gagné. Un lieu culte pour les habitants de la Floride qui a fini par donner son nom à une ville qui compte aujourd’hui plus de 80 000 habitants. »
Déjà à l’aise dans son nouveau costume, checkant tous les employés sur son passage, s’arrêtant pour saluer chaque client – « une habitude prise au sein du magasin familial dans lequel j’ai grandi, aux côtés de mon grand-père, mon oncle et ma mère que je voyais faire, et qui fonctionne avec l’esprit familial des Trump » -, Mickael Damelincourt embarquait femme et enfants à la rentrée, tournant ainsi la page de sept années très animées à Washington. « Miami est une région très attractive, surtout depuis le Covid et l’on parle beaucoup moins politique ici ! L’expérience au Trump Hotel Washington, au cœur de la vie politique, a été intense et incroyable, mais je me réjouis de cette nouvelle vie. »
Le Doral Trump Resort à Doral, en périphérie de Miami.
2005: rencontre de la famille Trump
Atterri aux États-Unis il y a 22 ans, à Santa Barbara d’abord, pour une année linguistique, puis embauché, au sein de l’Hotel Meridien de la Nouvelle-Orléans, ville où il rejoint sa future femme, le Français obtient son premier visa J-1. « Un coup de chance, raconte-t-il. Je n’avais pas de formation en école hôtelière mais en finances, et je savais que l’hôtellerie embauchait régulièrement des Français. J’ai fait alors le tour des hôtels de la ville pour trouver un stage et valider mon diplôme d’école de commerce, et suis tombé sur le directeur des RH du Méridien, qui parlait français. J’ai obtenu le stage et l’entreprise a voulu me garder. »
Suivront trois années à Chicago où Mickael Damelincourt est appelé à la Direction des finances d’un nouvel hôtel de l’enseigne Meridien – « la meilleure discipline pour tout connaître du fonctionnement et des enjeux d’un hôtel », explique-t-il, puis à l’ouverture du Conrad Hotel, avant la rencontre avec la Trump Organization. « En 2005, Donald Trump n’était pas engagé en politique. Je connaissais l’homme d’affaires et son show à la télévision, The Apprentice. Par l’entremise de Colm O’Callaghan, un magnat de l’industrie hôtelière, approché par le groupe Trump, j’ai pu rencontrer Donald Trump, ses enfants, Don, Ivanka et Eric, qui lançaient la Trump Hotel Collection et me confiaient alors l’ouverture du Trump Hotel & Residences à Chicago, le deuxième du genre après New York. »
Le rêve américain
L’aventure se poursuivra à Toronto en 2010 où il pilote l’ouverture d’un nouvel hôtel Trump – « arrivé premier sur Trip Advisor sur toute l’Amérique du Nord et sacré 5 stars par Forbes Travel Guide » précise-t-il, avant le départ à Washington puis Miami.
Le Doral Trump Resort compte 4 parcours de golf.
« Dans chacune de mes missions, je suis d’abord là pour maximiser l’investissement de nos propriétaires et créer des moments magiques pour nos clients. Le groupe Trump a lancé ma carrière, et l’esprit familial du groupe et la confiance dont ils m’ont témoigné pour prendre les clés des hôtels à gérer, m’ont permis de m’accomplir aux États-Unis. » Mickael Damelincourt se dit fier de ses racines. « J’aime la France, dit-il, sa culture et sa cuisine, et j’espère même y passer plusieurs mois dans l’année quand viendra l’heure de la retraite, mais j’aime aussi beaucoup les États-Unis, ma femme est américaine et mes trois enfants aussi. Un pays qui me permet de réaliser des rêves sans doute plus difficiles à atteindre en France. »
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