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Balade à NYC : retrouver un îlot italien à Chinatown

Rendez-vous au sud de Manhattan, dans le quartier de Chinatown pour notre défi Family Way du mois (sortie de métro Canal St, lignes J, N, Q, R). 

Chinatown est un quartier très identitaire notamment en cette période de Nouvel An chinois durant laquelle les rues  se parent de nombreux décors de couleur rouge et or, symboles de chance et de richesse.

Mais cela n’a pas toujours été le cas, le quartier doit son essor à l’arrivée des Chinois en 1870 à New York. Après avoir été attirés par l’Ouest américain 25 ans auparavant, pour la ruée vers l’or et la construction des lignes de chemins de fer, beaucoup ont quitté la Californie pour venir s’installer à New York quand les ressources et les activités y sont devenues plus rares.

Mais leur présence a rapidement été contestée notamment du fait de leur faible prétention salariale qui venait concurrencer les travailleurs locaux. En 1882, une loi appelée Exclusion Act est venue interdire l’immigration en provenance de Chine aux États-Unis. Elle a été assouplie une première fois en 1943 puis en 1965.

La ville de New York représente aujourd’hui une des plus fortes concentrations de la diaspora chinoise en dehors de l’Asie.

Le défi 

Le quartier de Chinatown n’a ensuite cessé de se développer en grappillant notamment de plus en plus sur le quartier voisin de Little Italy. Ce dernier s’est ainsi considérablement réduit. Aujourd’hui, il s’agit d’un mini-quartier concentré essentiellement autour d’une rue, désormais protégée pour ne pas disparaître.

À vous de retrouver cette rue aux couleurs de l’Italie, assez facilement identifiable au beau milieu de ce quartier chinois. Pour cela, parcourez Grand St, entre Elizabeth St et Centre St. Et si vous avez un doute, rendez-vous sur le site de Family Way.

À ne pas manquer

Chinatown est comme une ville dans la ville. Le dépaysement est assuré en se promenant dans ce quartier. Une balade entre Canal St., Columbus Park et Bowery vous permettra déjà de voir l’essentiel, de vous plonger dans l’ambiance laissée par les couleurs et les odeurs du quartier.

  • Rendez-vous à Chinatown le 22 janvier pour célébrer le Nouvel An chinois.
  • Ne manquez pas la visite du Temple Bouddhiste Mahayana pour contempler son impressionnant bouddha.
  • S’il a fait partie des sites les plus dangereux de New York, Columbus Park est aujourd’hui un lieu de rassemblement paisible pour la population locale. Sport, jeux, musique, les divertissements sont nombreux. 
  • Pour simplement goûter de délicieux dumplings, rendez-vous chez Fried Dumplings. Pour déguster des dim sum dans un diner chinois, alors dirigez-vous au Nom Wha Tea Parlor. Si vous préférez manger dans un endroit encore plus remarquable alors rendez-vous dans un ancien théâtre chez Chinese Tuxedo mais, attention, c’est uniquement pour dîner et le prix sera aussi plus marquant.
  • Enfin, ne manquez pas de faire un massage des pieds !

L’immobilier : une valeur refuge pour votre épargne en temps de crise

[Article partenaire] Inflation, crise sanitaire et énergétique, guerre en Ukraine… Face aux nombreux défis actuels et à linstabilité des marchés financiers, protéger son épargne est, plus que jamais, une priorité. Pour ce faire, limmobilier locatif est une solution très avantageuse et une valeur refuge favorable pour faire fructifier son épargne de manière sécurisée.

L’immobilier locatif : le meilleur placement en temps de crise

Une valeur refuge face aux fluctuations économiques

Depuis le début de la crise sanitaire, et a fortiori depuis le début de la guerre en Ukraine, les prix à la consommation continuent daugmenter à l’échelle mondiale. En septembre 2022, linflation était de 5,6 % en France et de 9,9 % dans la zone euro (contre respectivement 1,6 % en France et 2,2 % dans la zone euro en 2021). 

Aux États-Unis, linflation est particulièrement élevée en cette fin dannée, avec +8,3% en septembre 2022 par rapport à septembre 2021, ce qui impacte fortement le pouvoir dachat des ménages localement.

Face à ces fluctuations économiques denvergure, il est donc essentiel de trouver des moyens de sécuriser son épargne et de développer son patrimoine.

Alors que de nombreux placements financiers (tels que les actifs bancaires et le marché des actions) se trouvent fortement impactés par linstabilité des marchés financiers, limmobilier réussit quant à lui à tirer son épingle du jeu et à confirmer son statut de deuxième meilleure valeur refuge après l’or.

Valeur refuge, la pierre représente en effet un investissement tangible, stable et peu volatil. Investir dans l’immobilier locatif permet doffrir une forte rentabilité à long terme (souvent proche de 4 %). Cela en fait un placement de votre épargne particulièrement propice en période de crise.

Des taux encore intéressants en France

Sil n’échappe à personne que les taux dintérêt en France sont en hausse depuis quelques mois, ces derniers restent encore très attractifs pour les investisseurs, à fortiori quand on les compare avec les taux en vigueur à l’étranger.

À lheure actuelle, le taux moyen hors assurance emprunteur en France est de 1,95 % pour un prêt sur 20 ans (Source : Empruntis). Aux États-Unis en revanche, un emprunt s’étale en moyenne sur une période de 30 ans avec un taux médian de 7 %. Ces taux de crédit immobilier ont dailleurs doublé en lespace dun an aux États-Unis. Il sagit de la plus forte hausse observée depuis 1994 !

Dans lHexagone, les taux restent encore corrects et très stables. Ils sont dailleurs similaires aux taux demprunt appliqués en 2019, avant la crise sanitaire et économique. Ces taux sont donc tout à fait raisonnables. Les taux appliqués en 2020 et 2021 étaient eux exceptionnels. Attention toutefois, ils devraient augmenter en janvier, en phase avec la tendance inflationniste. Les prévisions annoncent des taux avoisinants les 3% en janvier 2023. Il est donc conseillé de se renseigner dès maintenant auprès de sa banque pour connaître les conditions demprunt. Et ainsi de démarrer son projet immobilier sans attendre !

Pour investir sereinement depuis les États-Unis, il est indispensable de se faire accompagner par des professionnels. La société dédiée à l’investissement locatif des expatriés My expat vous propose un accompagnement entièrement à distance, à chaque étape de votre projet immobilier en France, de la recherche de biens à la négociation de loffre en passant par la stratégie de financement, à laide de courtiers et de banques partenaires.

Lun des clients de My expat, expatrié à New York, a par exemple acheté un bien pour presque 400 000 euros grâce à un prêt immobilier auprès de la Caisse d’Épargne. Il reste donc tout à fait possible demprunter en France en tant que non-résident. En revanche, il est indispensable de fournir un apport minimum de 30 % du montant du bien immobilier, voire plus selon les banques qui prêtent.

La force du dollar face à leuro : une opportunité d’investir dans une valeur refuge

À lheure actuelle, 1 $ équivaut à 1,02 € : un taux qui na pas été atteint depuis une vingtaine dannées ! Ce déclin de leuro face au dollar vous permet, en tant quexpatrié français aux US, de bénéficier dun pouvoir dachat inédit dans lHexagone !

En outre, le marché immobilier est actuellement très opportun à linvestissement, avec une baisse des prix dans les grandes villes (à Paris, on constate une baisse de 3 % en octobre en lespace dun an, avec un prix médian de 11 389 € par mètre carré). Le nombre d’acquéreurs est aussi plus restreint et loffre de logements disponibles est inférieure à la demande locative. Cette situation permet aux investisseurs de bénéficier dune meilleure marge de négociation et d’acquérir des biens qui n’auraient pas été accessibles autrement. 

Un contraste avec les différents placements possibles

Contrairement à de nombreux autres actifs, limmobilier, qui est une valeur refuge, fait preuve d’une grande résilience face à la volatilité des marchés financiers. 

Les cryptomonnaies ont fortement chuté : le bitcoin a perdu 60 % de sa valeur cette année et lEthereum est dévalorisé de -61%.

Quant au marché des actions en bourse, il subit lui aussi les conséquences de la hausse des taux dintérêt des banques centrales. Le CAC 40 a notamment chuté, en septembre 2022, de 2,28 %, son niveau le plus bas depuis fin 2020.

L’assurance vie peut être un placement favorable, à condition d’être adapté à vos objectifs dinvestissement et au niveau de risque que vous êtes prêt à prendre. Cette année, lassurance vie garantissait un taux de rendement de 1,70% à 2% (chez La Caisse d’Épargne par exemple, le taux de rendement dune assurance vie oscillait autour de 0,75%). Il faut également garder à lesprit que les fonds en euros subissent directement les conséquences de linflation. Il pourra alors savérer nécessaire de changer son contrat dassurance vie ou de trouver un fond plus performant dans la durée.

Limmobilier locatif, valeur refuge et placement préféré des Français de l’étranger, continue doffrir, même en temps de crise, un excellent ratio risques/rendement, avec de nombreuses opportunités dinvestissement dans des villes dynamiques et attractives, telles que Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille. Ajoutons quen tant que non-résident, vous pouvez bénéficier, grâce à lachat dun bien immobilier ancien loué meublé, du statut LMNP (Loueur en Meublé Professionnel) et des avantages fiscaux qui sy rattachent.

Pour plus d’informations et pour démarrer votre projet d’investissement immobilier, rendez-vous sur le site internet de My expat.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Festival de jazz French Quarter à NY : des places à gagner pour le concert du 12 janvier

Ils ont joué ensemble des centaines de fois, mais très rarement aux États-Unis. L’accordéoniste Vincent Peirani, figure incontournable du monde du jazz aujourd’hui, retrouvera son acolyte de toujours, le saxophoniste Émile Parisien, sur la scène du Poisson Rouge le jeudi 12 janvier, dans le cadre du festival de jazz French Quarter à New York. 

Les deux jazzmen interprèteront des morceaux de leurs nouveaux albums respectifs, « Jokers » (aux sonorités rock et électro) et « Louise ». Ils seront accompagnés du trompettiste israélien Avishai Cohen, « l’un des plus créatifs du jazz » selon JazzTimes, et de son quartet.

Le concert, présenté par France Rocks, commencera à 7pm le jeudi 12 janvier 2023 (ouverture des portes à 6pm) dans la célèbre salle de Greenwich Village.

Pour les lecteurs de French Morning, quatre places à gagner ici en participant au tirage au sort:


Réservation des billets (entre 25$ et 35$) ici.

Together We Art: une foire d’art à New York pour lutter contre la pauvreté

Si participer à une cause importante fait partie de vos résolutions pour 2023, ne cherchez pas plus loin. L’ONG LP4Y organise sa foire d’art caritative Together We Art à New York pour financer ses activités de lutte contre l’exclusion et l’extrême-pauvreté des jeunes (17-24 ans) dans le monde. L’événement aura lieu du jeudi 19 au samedi 21 janvier à la Blue Gallery.

Environ 150 œuvres de 18 artistes d’horizons divers (peinture, sculpture, photographie, illustration) seront exposées pour l’occasion. Elles ont été sélectionnées par Richard Montoux, diplômé d’un master de l’école d’art Sotheby’s Institute of Art. 30% des revenus des ventes seront reversés à LP4Y (Life Project 4 Youth).

Impulsée par un groupe de Français du Westchester, l’association opère des programmes pour des jeunes marginalisés et leur famille dans plusieurs pays d’Asie, du Proche-Orient, en Europe et en Amérique. Elle gère notamment des centres où les participants peuvent acquérir des compétences professionnelles (anglais, informatique…) tout en développant un micro-projet entrepreneurial afin de faciliter leur intégration économique et sociale. Depuis sa création en 2009, près de 5 900 jeunes ont bénéficié de ses formations.

Un cocktail sera organisé en soirée les 19 et 20 janvier (entrée payante). La foire sera accessible gratuitement entre 10:30am et 5:30pm les 20 et 21 janvier. À noter que LP4Y organise son gala annuel le jeudi 2 mars à Manhattan.

Dominique Ansel: comment réussir votre galette des rois

On a tous rêvé de réaliser une galette des rois comme un chef, la pâte et la crème d’amande cuites à point, le rayage (stries sur le dessus) élégant et le feuilleté parfaitement doré et luisant. Pour réussir le dessert de l’Épiphanie – qui se déguste tout le mois de janvier -, Dominique Ansel nous livre ses secrets, notamment celui du montage de la galette, un moment essentiel de la préparation. Le chef, inventeur du célèbre cronut, a reçu la caméra de French Morning dans son atelier-boutique au 17 East 27th Street, dans le quartier du Flatiron. À vos fourneaux et… bon appétit !

Vidéo réalisée par Fanny Chauvin.

Comment savoir si mon médicament est disponible aux États-Unis ?

Tous les mois, Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.

Comment savoir si son médicament est disponible aux États-Unis ? La réponse à cette question, que l’on se pose en s’expatriant, sera d’autant plus utile si vous avez une prescription sur la durée. La seconde question qui vient est celle du prix de ce médicament dans les pharmacies américaines.

En fonction de la durée de votre séjour aux États-Unis, il sera nécessaire, dans un premier temps, d’aller au plus simple : amener vos médicaments avec vous pour la période donnée, en n’oubliant pas d’avoir à portée de main l’ordonnance pour justifier leur transport. Les douanes sont relativement compréhensives sur le sujet. Pour une installation longue, il deviendra nécessaire d’avoir un plan en tête pour continuer votre approvisionnement.

Il peut être utile de demander à votre médecin si vous pouvez vous faire prescrire ce médicament par un médecin américain, sachant qu’une ordonnance française ne sera pas utilisable aux États-Unis.

Plusieurs questions se poseront alors :

  • Retrouve-t-on exactement le même médicament aux États-Unis ?
  • Faut-il le substituer par un médicament équivalant ?
  • Votre condition peut avoir évolué, ou  bien il existe ici un médicament plus adapté. Le médecin américain peut alors estimer qu’il faut faire évoluer votre traitement.

En tout état de cause, ces deux derniers points relèvent uniquement d’un médecin.

Mon médicament existe-il aux États-Unis ?

Pour le savoir, il va falloir vous munir du nom DCI du médicament. Un médicament est toujours défini par un nom commercial et la dénomination commune internationale (DCI) : ces deux noms sont inscrits sur la boîte du médicament. À quelques exceptions près, cette dénomination est la même, partout dans le monde. L’orthographe peut être légèrement différente, mais cela reste très proche.

Première option, vous pouvez télécharger une application : Worlds Drugs. La version gratuite vous permet uniquement de trouver le médicament dans un pays. Vous pouvez donc taper le DCI de votre médicament et voir si il apparaît aux États-Unis. Avec l’application version payante (3,99$ sur l’Apple store américain), vous aurez directement l’équivalent en tapant le nom français.

Application World Drugs
L’application World Drugs.

Autre solution

Si vous n’avez pas d’iphone à disposition, il existe une autre solution qui va demander un peu plus de recherches. Avec le DCI, rendez-vous sur le site Drugs.com, sur la page d’identification. Vous pouvez ainsi rechercher si la molécule est bien commercialisée aux États-Unis. Puis pour connaître les dosages présents (qui peuvent être différents de ceux en France), consultez le bas de la page correspondant au médicament, dans la rubrique prices and coupons. Vous aurez ainsi les dosages disponibles et les prix. Exemple ici avec l’Amlor, dont le DCI est amlodipine.

Trouver le prix du médicaments

Vous ne le savez peut-être pas encore, mais les médicaments peuvent parfois afficher des prix qui n’ont rien à voir avec ceux pratiqués en France. Le prix peut aussi varier d’un endroit à l’autre et d’une assurance à une autre. En fonction de votre assurance, vous n’aurez qu’une somme forfaitaire à débourser (co-pay). Parfois au contraire, vous aurez le prix entier à payer.

Pour avoir une idée du prix et même pouvoir profiter de réductions, dirigez vous vers le site / app : GoodRx. Vous rentrez le DCI, sélectionnez le dosage et indiquez votre localisation. L’app va vous indiquer des pharmacies et vous donner les sommes que vous payerez avec le coupon. Cela vaut toujours la peine d’essayer. Cela permet parfois de faire des économies notables sur certains médicaments.

N’oubliez pas qu’il vous faudra une prescription et donc une visite chez un médecin pour pouvoir obtenir votre médicament. Pas question d’aller essayer de soudoyer un pharmacien américain pour obtenir votre prescription !

Gonzague Petit: «Bucarest est une ville méconnue qui offre beaucoup d’opportunités»

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Si l’itinéraire de Gonzague Petit, lunettier en Roumanie, est assez classique, son point de départ est, lui, moins banal. Le trentenaire français travaillait dans le secteur de l’assurance. Il s’est rendu compte que les lunettes étaient mal remboursées. Il a décidé de créer une entreprise qui ferait fabriquer – et donc vendrait en ligne – des lunettes moins chères. Limpide… En 2017, Gonzague Petit co-fonde Lance Glasses, et l’entreprise arrose aujourd’hui une centaine de pays (40% de sa clientèle se situe aux États-Unis). En janvier 2022, il co-fonde Hoolens, entreprise spécialisée dans les lentilles de lunettes.

Gonzague Petit a, lui, choisi de vivre à Bucarest, ville à la fois près de la montagne et de la mer et surtout, la capitale roumaine est séduisante pour un jeune entrepreneur. Gonzague Petit revient sur son parcours, sur sa découverte du crowdfunding il y a quatre ans. Et, au fil du temps, par plaisir et par goût du jeu, son évolution pour devenir un vrai spécialiste de la levée de fonds. À 33 ans, Gonzague Petit est aussi un patron qui reste convaincu de l’importance de l’humain dans les affaires. Sa petite entreprise comprend 5 collaborateurs permanents, auxquels s’ajoute un nombre important de partenaires logistiques établis dans diverses parties du monde.

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Ce qui change à New York en 2023

Transports, vie au travail, cannabis… les changements d’année apportent toujours leur lot d’augmentations des prix et de nouvelles réglementations – d’autant qu’en 2022, les élus new-yorkais n’ont pas chômé : ils ont adopté près de 200 nouvelles lois qui entrent en vigueur cette année. Voici quelques changements dans votre quotidien à New York. 

Cannabis – Vous pensiez que le cannabis était déjà en vente libre à New York, vu le nombre de magasins qui en vendaient ? Et bien non. Officiellement, le premier point de vente a ouvert le 29 décembre dans le sud de Manhattan, au 750 Broadway. 174 autres ont reçu ou sont sur le point d’obtenir l’autorisation d’ouvrir et 900 sont en attente d’une réponse. Des dizaines de boutiques non autorisées avaient déjà pignon sur rue depuis des années sans être vraiment inquiétées par les autorités de la ville. Le cannabis est désormais un marché réglementé et très lucratif pour la ville : au moins 1,25 milliard de dollars attendus dans les caisses de la municipalité au cours des six prochaines années. L’État de NY a dépénalisé le cannabis en mars 2021.

City Bike – Lyft, propriétaire des 30 000 vélos du programme de bike sharing de la ville, n’y va pas de main morte pour augmenter ses tarifs : +11% pour l’abonnement annuel, qui passera le 29 janvier de 185 à 205 dollars et +12,5% pour le ride simple, qui passera dès le 5 janvier de 3,99 à 4,49 dollars. Le pass journalier connaîtra la plus forte hausse : +26 %, son prix passant de 15 à 19 dollars. 

Trains de banlieue – L’ouverture de Grand Central Madison, prévue initialement pour décembre 2022, a été retardée de quelques semaines, les tests de sécurité n’ayant pas été achevés à temps, précise la MTA. Le tout nouveau hall de gare, situé sous Grand Central, devrait donc être inauguré dans les prochaines semaines. Il permettra d’accéder aux trains de banlieue pour Long Island (les lignes LIRR), un projet monumental – la construction de 13 kilomètres de tunnel dont une partie sous East River – qui aura duré des années et coûté 11 milliards de dollars.

Métro – La MTA s’adapte au nouveau rythme de travail post-covid. Face à la baisse de fréquentation du métro durant la semaine, l’entreprise a entrepris la réorganisation de ses services et prévoit, à partir de juin, de réduire le nombre de ses rames de métro les lundis et vendredis, jours où de nombreux New Yorkais restent travailler chez eux. Ces réductions toucheront les lignes 1, 6, 7, E, F, L et Q. L’entreprise de transports publics compte ajouter des rames le week-end sur les lignes les plus fréquentées : H, J et M. Une bonne nouvelle pour les habitants de Brooklyn et de Queens.

Permis de conduire – À partir du 11 janvier, un nouveau chapitre sera ajouté au test du permis de conduire concernant la sécurité des piétons et des cyclistes. « Cette loi contribuera à prévenir les accidents et à sauver des vies », estimait la gouverneure Kathy Hochul l’été dernier, lors de l’adoption du texte.

Voitures électriques – À partir du 21 janvier, la loi sur les véhicules électriques (Electric Vehicle Rights Act) interdira aux associations de propriétaires d’empêcher les propriétaires d’installer des bornes de recharge électrique sur leurs propriétés. Un petit coup de pouce au développement des voitures électriques dans une ville qui traîne à adopter des options vertes, notamment par rapport aux autres grandes villes américaines, comme San Francisco et Los Angeles.

Allaitement – Tous les employeurs de New York doivent désormais proposer un espace privé, avec siège et point d’eau, pour permettre à leurs salariées d’allaiter sur leur lieu de travail. La loi exige également que les employeurs inscrivent, par écrit, leur politique en matière d’allaitement ainsi que les droits des employées dans ce domaine.

Enfin si ce n’est pas déjà prévu, les aéroports new-yorkais doivent également réserver un espace pour l’allaitement comprenant au moins une chaise, une prise électrique, et être situé évidemment à l’abri des regards.

Salaire minimum – Partout dans l’État de New York depuis 2016, le salaire minimum augmente chaque année pour atteindre 15$/heure. Cet objectif est déjà atteint à New York (la ville), à Long Island et dans le Westchester mais pas ailleurs. Dans le reste de l’État, le salaire horaire minimum continue d’augmenter graduellement. Il vient de passer de 13,20$ à 14,20$ et devrait atteindre les 15$ au 31 décembre 2023. À noter que les employés des fast-food sont déjà payés au moins 15 dollars de l’heure dans l’État de New York (résultat, vous vous en souvenez peut-être, des manifestations et grèves dans ce secteur avant la pandémie).

Congés payés – Nouveauté depuis le 1er janvier : les frères et sœurs sont ajoutés à la définition de « membres de la famille » pour les congés payés. Selon la nouvelle loi, les jours off posés par les employés pour s’occuper d’un frère ou d’une sœur souffrant d’un problème (grave) de santé peuvent désormais être comptés comme des jours de congés payés.

Appels commerciaux – À partir du 6 mars, une nouvelle législation vous permettra de refuser plus facilement de recevoir des appels pour de la pub. Lorsqu’un télévendeur vous appellera, dès qu’il aura donné son nom et celui de son entreprise, vous pourrez aussitôt l’ajouter à votre liste de numéros indésirables (do-not-call list). Aujourd’hui, le télévendeur est censé le faire mais il attend la fin du coup de fil, après son speech, pour vous le proposer.

Animaux domestiques – Dernière année pour acheter un chien, un chat ou un lapin dans une animalerie. À partir de 2024, ces magasins de New York ne pourront plus vendre d’animaux de compagnie. Bizarrement, rien n’interdira aux New-Yorkais d’acheter un chien ou un chat dans un autre État et de le ramener à New York. D’autres États comme la Californie et le Maryland restreignent déjà les ventes d’animaux dans le cadre d’une campagne des organisations de protection des bêtes pour fermer les grands élevages du Midwest. Le New Jersey, le Texas (Dallas a déjà adopté ce type d’interdiction) et le Massachusetts comptent suivre l’exemple de New York.

Laurent Vrignaud, de Montmartre aux cafés Moulin d’Orange County

À 57 ans, Laurent Vrignaud vit son rêve américain. Silhouette sportive, sweat et jean, regard perçant, le patron de Moulin nous accueille au sein de son établissement de Newport Beach, dans le comté d’Orange. Ce vendredi 9 décembre, à l’heure du déjeuner, les clients dégustent un sandwich jambon-beurre, une salade niçoise ou des pâtisseries au soleil, sur une terrasse aux parasols rouges. Au fond, un attroupement s’est formé autour de l’écran qui diffuse en direct le match Argentine-Pays-Bas de la coupe du monde de football.

« J’ai grandi à Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, raconte Laurent Vrignaud, attablé devant un Perrier. À 14-15 ans, on séchait les cours et on s’asseyait au café pour draguer les filles et jouer au flipper. Le patron du café, c’était le papa du quartier. Maintenant, c’est moi le papa du quartier ! » À l’entendre évoquer ses souvenirs d’enfance, on pourrait le prendre un peu vite pour un rêveur. L’homme a pourtant les pieds bien sur terre. Depuis qu’il est arrivé en Californie sans le bac, il y a bientôt 40 ans, il a réalisé son rêve de gosse, à force de travail acharné.

Six cafés ouverts en huit ans

Depuis 2014, son rêve s’appelle Moulin. En huit ans, ce self-made man a ouvert six cafés sous cette marque, à Newport Beach, Laguna Beach, San Clemente, Dana Point, Costa Mesa et South Coast Plaza, le centre commercial chic de Costa Mesa. Les clients s’y pressent pour acheter des baguettes, pâtisseries, viennoiseries, déguster des sandwichs, des crêpes ou des plats emblématiques de la cuisine de bistrot française (y compris le céleri rémoulade !), le tout à un prix abordable. « Moulin, c’est un peu Paris en Californie », aime-t-il répéter. Son dernier projet est le restaurant Bouillon, ouvert en 2021 sur le site de Newport Beach.

Les pâtisseries Moulin.

Parti de zéro, Laurent Vrignaud est aujourd’hui à la tête d’une entreprise de 200 personnes. Et ce marathonien ne compte pas s’arrêter là. Une boulangerie ouvrira fin janvier à quelques pas de son premier café de Newport Beach. Le vaste local est encore en travaux, mais le Français se projette déjà. « Ici, il y aura un immense comptoir en bois avec toutes les viennoiseries. Et là, un énorme pétrin », s’enthousiasme-t-il. Chaque détail a été soigné. Les clients pourront apercevoir les boulangers réaliser le pain, de l’autre côté du comptoir. Une ancienne horloge en émail chinée à Saint-Etienne ornera les lieux. « Les gens vont halluciner en voyant la déco », se félicite le patron, des étoiles plein les yeux. 

Une première vie de surfeur

Beau parcours pour quelqu’un qui ne vient pas de la restauration. Car Laurent Vrignaud a eu une première vie avant Moulin. En 1983, à 18 ans, le jeune homme suit son père dans la région de San Francisco avec une idée en tête : surfer. Il commence à travailler en vendant des équipements de surf puis de snowboard. Il crée ensuite son entreprise de vente d’articles de sports de glisse et sa carrière explose. « J’ai eu la chance de pouvoir m’arrêter jeune », confie-t-il. À 50 ans, il a d’autres projets. Après avoir voyagé trois ans avec sa femme et sa fille, il se lance dans l’aventure de Moulin. 

Très vite, la clientèle américaine est conquise. « Ce qui leur plaît, c’est qu’ils vivent une expérience. On fait de la bonne bouffe, mais on a été plus loin », décrypte le maître des lieux. Plus loin dans la recherche d’authenticité (le jambon de Paris est fait maison), plus loin dans le business. « En Californie, il faut s’investir corps et âme et question financière, tu ne peux pas faire les choses à moitié. Les Américains ne sont pas intéressés par une petite histoire », assène Laurent Vrignaud, droit au but.

Passionné d’antiquités

À Newport Beach, en plus de la partie boulangerie et café, l’enseigne propose de nombreux produits d’épicerie français difficiles à trouver ailleurs (charcuterie, fromages, biscuits, confiseries…) et des vins. Des produits mis en valeur par une décoration vintage made by Laurent Vrignaud. Passionné d’antiquités (sa mère était antiquaire), il écume les brocantes de l’Hexagone plusieurs fois par an avec sa camionnette pour dénicher des meubles qu’il fait venir par conteneur pour habiller ses cafés. 

Le coin épicerie de Moulin.

Cet amour pour les beaux objets l’a même conduit à vendre des chaises en rotin de la Maison Gatti, qui seront bientôt exposées dans un local plus grand, à côté de la nouvelle boulangerie de Newport Beach. Expérience intime de retour à ses racines parisiennes, Moulin n’en reste pas moins, pour Laurent Vrignaud, une aventure collective : « Le secret pour réussir, reconnaît-il, c’est de s’entourer de gens bien. »

Océane Sorel (Naples, FL): «J’ai lancé The French Virologist et j’ai frôlé le burnout»

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Il y a tout juste deux ans et alors que le premier épisode que nous avions enregistré avec elle était publié, Océane Sorel lançait son compte Instagram dédié à la vulgarisation scientifique, The French Virologist. À l’époque, Océane livrait les raisons qui l’ont menée, avec sa famille, aux États-Unis, la naissance de son fils cadet et les difficultés qui ont découlé de la prise en charge médicale de celui-ci ainsi que son quotidien de maman scientifique un peu hyperactive.

Depuis le lancement de The French Virologist, ce compte a pris beaucoup d’ampleur aussi bien sur la toile que dans la vie d’Océane Sorel : d’une chronique à la télévision dans « C Jamie » à des contributions régulières pour les Nations unies en passant pas la création de contenus de vulgarisation scientifique auprès des quelque 115 000 abonnés de son compte Instagram.

Dans ce nouvel épisode du podcast French Expat, on lève le voile sur ce qui se cache derrière les success stories des réseaux sociaux : Océane Sorel revient sur les chamboulements engendrés par cette nouvelle aventure … pour le meilleur et pour le pire.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

5 rooftops couverts à tester cet hiver à New York

Vous souhaitez profiter de belles vues sur la ville tout en restant au chaud ? Pas de problème, French Morning a sélectionné pour vous cinq rooftops pour prendre de la hauteur cet hiver.

Mr. Purple

Mr. Purple ne plaisante pas quand il s’agit d’enfiler son manteau d’hiver. Ce rooftop réputé du Lower East Side se transforme pendant les fêtes avec un décor fait de peaux de bêtes et de têtes de cerf suspendues au mur. L’espace extérieur a lui aussi été réaménagé pour accueillir un chalet/igloo où l’on peut dîner au chaud tout en profitant de la vue. DJs aux platines les soirs. Privilégiez une visite en semaine pour espérer avoir une place assise. Hotel Indigo, 180 Orchard St 15th floor, (212) 237-1790.

Chalet de Ning

Direction les Alpes suisses au Chalet de Ning, le rooftop éphémère de l’hôtel Péninsula à Midtown. Le rooftop habituel, le Salon de Ning, abrite cet hiver deux chalets en forme d’igloo transparent que vous pouvez réserver pour dîner ou pour boire un verre en groupe. La décoration du lieu ne laisse rien au hasard avec une cheminée, des boiseries, peaux de bête et tapis aux motifs ethniques. Réservation nécessaire par téléphone (212 903 3995) ou par email ([email protected]). Cocktail 24$. The Peninsula New York, 700 5th Ave Floor 23, +1 212 903 3995.

Panorama Room

Jusqu’à présent, on ne pensait pas à Roosevelt Island pour boire un verre en altitude. C’est désormais le cas depuis l’ouverture de Panorama Room en 2021, le premier rooftop-bar de l’île. Situé au 18ème étage de l’hôtel branché The Graduate, l’établissement offre des vues à 360 degrés sur la ville, et notamment sur le Queensboro Bridge, qu’on a l’impression de pouvoir toucher tellement il est près. L’intérieur a des airs de diner chic avec ses néons et ses tons de blanc et rouge. Cocktail 18$. The Graduate, 22 N Loop Road, 929 447 4717.

Bar Blondeau

Du côté de Brooklyn, vous trouverez votre bonheur au Whyte Hotel à Williamsburg. Au sixième étage de l’établissement se trouve Bar Blondeau, un bar à vin chic d’inspiration française dont les grandes baies vitrées donnent sur l’East River et Manhattan. Un panorama agréable à contempler avec un plateau de fruits de mer (90$) et un bon verre de vin blanc (16-19$). Menu complet ici. Whyte Hotel, 80 Wythe Ave 6th Floor, (718) 460-8006.

Creatures of All Kind

Pour un bar à cocktails plus festif, marchez deux blocs jusqu’à Creatures of All Kind, le rooftop de l’hôtel Coda situé au pied de McCarren Park. Ici, la vue donne sur le nord de New York et notamment les tours de Long Island City. On y vient surtout pour les cocktails faits maison (17$) et pour l’ambiance : des DJs se relaient presque tous les jours aux platines et jusqu’à 2am les weekends (playlists de musiques électro et disco). Ouvert toute l’année grâce à un toit rétractable. CODA Williamsburg, 160 N 12th St 6th floor, (718) 218-7500.

Nouvel An à Los Angeles : French Tuesdays à La Bohème

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Le sympathique Gilles Amsallem, l’organisateur des French Tuesdays, réunit les Français de Los Angeles pour une soirée du Nouvel An au restaurant La Bohème.

Bienvenue pour une soirée mémorable avec dîner au champagne en quatre plats déclinant amuse-bouches, filet-mignon de bœuf grillé Angus, saumon rôti ou black cod, fondant au chocolat belge et mousse aux poires en dessert, le tout orchestré par les cuisiniers gourmands du restaurant La Bohème.

L’événement ouvre toutes les options possibles pour fêter le Nouvel An avec, pour ceux qui le souhaitent, open bar ou tables avec boissons. Un festin accompagné par un groupe de musique toute la soirée, des performances de danse aérienne et shows burlesques, des sets House de Djs jusqu’au décompte final célébrant le passage à 2023.

Bonne année à toutes et à tous !