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5 idées de sorties en couple pour cet hiver à New York

À la recherche d’activités romantiques ou décalées à faire avec lui ou elle ? Vous pouvez passer des heures sur Internet à chercher des bons plans… ou lire cet article.

Spa sur Governors Island

Il était une fois, on allait sur Governors Island pour se balader, danser, écouter un concert ou assister à un match de polo. Maintenant que la petite île au sud de Manhattan est ouverte toute l’année, on peut s’y faire masser. C’est à QC NY que ça se passe. Ce nouveau spa avec vue sur le New Jersey et Manhattan offre plusieurs formules pour les couples, à 200 dollars (25 minutes) ou 390 dollars (50 minutes), ainsi que des salles de relaxation, des saunas et des piscines chauffées en extérieur. Clément Mercet, notre redoutable commercial qui ne recule devant rien, a testé l’affaire. Il recommande la formule nocturne à 118 dollars qui comprend l’accès aux services de QC NY (mais pas les massages). Elle est valable de 5pm jusqu’à la fermeture – 10pm ou 11pm selon le jour. Pour rappel, l’île est accessible en ferry depuis Manhattan et Brooklyn. Une fois que vous aurez fait la réservation, QC NY vous enverra un lien pour prendre votre place sur le bateau. Pour les clients comme pour les gens qui travaillent sur Governors Island, le dernier départ de l’île est à 11pm contre 6pm pour les simples touristes.  Site

Exposition immersive au Hall des Lumières

Notre rédactrice-en-chef favorite Elisabeth Guédel nous a fait découvrir ce lieu insolite à son ouverture en septembre. Le Hall des Lumières est le nom du bébé new-yorkais du groupe français Culturespaces, spécialisé dans les expositions digitales immersives dans des adresses emblématiques. Il a élu domicile dans les anciens locaux de la grande Emigrant Industrial Savings Bank, dans le sud de Manhattan. Au programme: l’oeuvre de Gustav Klimt, projetée sur les murs, les colonnes et les anciens guichets de la banque. « Chacune des frises et corniches est incorporée dans le projet numérique », nous explique Elisabeth dans son article. Voilà une idée… lumineuse. 49 Chambers St, Manhattan. Tickets.

Survoler New York à RiseNY

Vous avez toujours voulu voler ? Ça vous coûtera entre 30 et 49 dollars pour être exact ! Mi-cinéma, mi-musée, RiseNY nous propose de découvrir New York autrement. En plus d’espaces d’expositions traditionnels, dédiés à différents thèmes (mode, musique, skyline…) retraçant l’histoire de la Grosse Pomme, ce lieu nous fait prendre de la hauteur en nous invitant à survoler la ville dans un ciné-dôme, confortablement assis dans des sièges mobiles. C’est presque le Futuroscope. Attachez vos ceintures ! 160 W 45th St, Manhattan. Site

Sons et lumières au Jardin botanique de New York

C’est déjà l’un des endroits les plus beaux du Bronx. Cet hiver, il le sera encore plus. Le Jardin botanique de New York organise son NYBG GLOW annuel (les 26–30 décembre 2022 et 1, 7, 14 janvier 2023), des installations extérieures de sons et lumières qui mettent le lieu en valeur. Il est également possible d’accéder à un show de trains miniatures pour 54 dollars (tarif adultes) ou 39 dollars pour les enfants. Gratuit pour les moins de deux ans. 2900 Southern Boulevard, Bronx. Site

Musique classique au Lincoln Center

Enfin une salle de concert à la hauteur du New York Philharmonic ! Je vous ai parlé en octobre de la mue du David Geffen Hall, l’antre du célèbre orchestre new-yorkais, complètement revu et corrigé pour en améliorer l’acoustique déplorable. Pour celles et ceux qui veulent découvrir cette nouvelle salle du Lincoln Center, décembre sera riche en événements. Entre le Messiah de Handel, un spectacle de Noël (Holiday Brass) pour tous les âges et la projection de « Harry Potter et la Chambre des Secrets » accompagnée en live par les musiciens du New York Phil, nous aurons l’embarras du choix. 10 Lincoln Center Plaza, Manhattan. Site

Le chef d’orchestre Stéphane Denève, « sculpteur de sons » en Floride

« Je ne conçois pas la vie sans musique. Elle résonne dans ma tête au quotidien et grâce à elle je ne me sens jamais seul », raconte Stéphane Denève qui orchestre sa carrière musicale de main de maître. À tout juste 51 ans, le maestro français a été nommé directeur artistique du prestigieux New World Symphony, un ensemble d’instrumentistes professionnels émergents basé à Miami Beach, pour un mandat de cinq ans. Le chef d’orchestre prend ainsi la succession du compositeur californien Michael Tilson Thomas, qui était à la tête de cette institution depuis sa fondation en 1987.

Chef d’orchestre multi-casquettes

« Le défi à relever est impressionnant car je dois faire perdurer l’héritage de mon prédécesseur qui a créé un établissement à l’avant-garde de l’éducation musicale, fréquenté depuis 35 ans par la crème de la crème de la jeune génération qui essaime désormais les orchestres du monde entier. I have big shoes to fill, comme on dit ici », confie humblement Stéphane Denève, qui est tout de même un habitué des lieux, puisque le quinqua a eu l’occasion de diriger le New World Symphony à maintes reprises ces quinze dernières années comme chef invité.

Tour à tour directeur musical de l’Orchestre national royal d’Écosse, de l’Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart, du Brussels Philharmonic et de l’Orchestre symphonique de Saint-Louis, la liste des casquettes n’en finit pas de s’allonger pour ce maestro, originaire de Tourcoing, qui dirige les plus grandes phalanges symphoniques depuis plusieurs décennies aux quatre coins du monde. « Je me sens privilégié d’en être arrivé là », reconnaît modestement Stéphane Denève qui a toujours eu l’ambition de faire de sa passion son métier.

« Quand on dirige un orchestre, il y a un véritable échange et un partage d’énergie avec les musiciens mais aussi le public. C’est un moment chargé en émotion positive », souligne ce féru de musique, qui s’est formé au Conservatoire de Paris avant de faire ses premières armes aux côtés de chefs d’orchestre de renom à l’image de Georg Solti, Seiji Osawa et Georges Prêtre.

 Un art vivant

Très attaché à son patrimoine musical, Stéphane Denève souhaite toutefois balayer les clichés en s’imposant comme un défenseur de la musique du XXIème siècle. « L’orchestre symphonique doit sortir de sa connotation passéiste, insiste-t-il. C’est un art bel et bien vivant grâce à de nombreux compositeurs contemporains qui proposent des partitions extraordinaires. Et même si nous jouons également des œuvres écrites il y a plus de deux siècles, il est tout à fait possible de les revisiter à l’aune du temps présent. Les sons m’apparaissent comme une sculpture que je façonne et modèle à ma guise. »

Sur sa lancée, le maestro français dans l’air du temps espère aujourd’hui inspirer la nouvelle génération d’artistes du New World Symphony. « Le monde change, un musicien d’orchestre à notre époque ne peut plus se contenter de venir jouer à un concert. Il doit aller chercher son public, communiquer en réalisant des vidéos notamment, et trouver d’autres manières de rendre la musique accessible à tous, explique Stéphane Denève. La montagne n’est jamais réellement gravie, nous pouvons toujours continuer l’ascension. Le ciel est la seule limite. C’est ce qui me fascine dans ce métier. »

[VIDÉO] Daphné, expat’ à Miami, retrouve ses parents en France pour les fêtes !

Expatriée à travers le monde depuis plusieurs années, mais arrivée aux États-Unis cette année seulement, elle ne pensait pas pouvoir rentrer en France pour les fêtes.

C’était sans compter sur French Morning et French bee, qui ont à nouveau fait équipe en cette fin d’année pour vous faire gagner un aller-retour entre les États-Unis et Paris !

Daphné a été tirée au sort et a ainsi eu le plaisir de retrouver les siens autour d’un sapin, en France ? ??

Retrouvez son histoire en vidéo ?

Ce concours a été rendu possible grâce à French bee, la compagnie aérienne smart cost qui relie les États-Unis à la France. French bee propose quatre routes vers la France au départ des États Unis : 

✈️ San Francisco – Paris

✈️ Los Angeles – Paris 

✈️ New York – Paris 

✈️ Miami – Paris

Réservez votre vol dès maintenant

Monica Bellucci joue la Callas à New York

Elles ont la Méditerranée en commun, peut-être aussi la même flamme dans le regard et l’image de diva inaccessible… En tout cas, lorsque l’auteur et metteur en scène Tom Volf a cherché une actrice pour interpréter sur scène la Callas dans Maria Callas : Lettres et Mémoires, il a aussitôt pensé à Monica Bellucci.

L’actrice italienne incarne en effet la légendaire cantatrice grecque dans cette pièce qui retrace plus d’une vingtaine d’années de sa vie, de son enfance modeste à New York aux années de guerre à Athènes, de ses débuts à l’opéra aux sommets de sa célébrité, de l’amour idéalisé pour son mari Giovanni Battista Meneghini à sa folle passion pour Aristote Onassis.

Pour donner toute la place à son héroïne, Tom Volf a choisi une mise en scène sobre. « Au centre de la scène, écrit-il, un canapé, la reproduction exacte de celui qui se trouvait avenue Georges Mandel, l’appartement parisien où la Callas a passé les 15 dernières années de sa vie. »

Un récit sous forme de lettres que livrera, seule sur scène, Monica Bellucci aux spectateurs du Beacon Theatre à New York. Pour un soir seulement, le vendredi 27 janvier 2023 à 8pm, avec France Rocks. Comme à chacune de ses représentations depuis 2019, du Théatre de Marigny à Paris au Her Majesty Theater à Londres, la comédienne sera accompagnée d’un orchestre : pour New York, ce sera le Wordless Music Orchestra.

Un numéro de sécurité sociale attribué à tous les Français nés à l’étranger

C’est une mesure qui va soulager toutes les personnes françaises nées hors de France. Depuis fin octobre, un numéro de sécurité sociale personnel et définitif leur a été attribué. Auparavant, il fallait faire la demande une fois le retour en France effectif, ce qui pouvait alourdir les démarches administratives et compliquer l’impatriation. « C’est une amélioration considérable », confie Alexandre Holroyd, député La République En Marche.

Le parlementaire de la troisième circonscription des Français de l’étranger avait lancé en 2019, avec l’appui de l’ancienne ministre Amélie de Montchalin, cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du grand chantier de la dématérialisation des démarches administratives pour les Français de l’étranger.

Un numéro «dormant»

« En septembre 2021, nous avons commencé par recenser tous les Français nés à l’étranger », indique Alexandre Holroyd. Cela représentait deux millions d’actes de naissance. Il a fallu également prendre en compte les actes de décès, ainsi que les Français nés à l’étranger mais ayant déjà obtenu un numéro de sécurité sociale à leur retour en France. L’étape suivante a consisté à enregistrer les personnes auprès du Répertoire National d’Identification des Personnes Physiques (RNIPP) géré par l’Insee. « Le RNIPP sert non seulement à la sécurité sociale, mais aussi à l’administration fiscale ou encore à la Banque de France », précise le parlementaire.

Après dix-huit mois de travail – « on a même eu un peu d’avance sur nos projections », se félicite le député -, toutes les personnes se sont ainsi vues attribuer un numéro de sécurité sociale permanent et la mesure a été automatisée depuis janvier 2022. Mais elles n’en ont pas pour autant accès. En effet, comme le souligne Alexandre Holroyd, le numéro est « dormant ». Autrement dit, il ne sera activé qu’en cas de retour en France. « Dès leur arrivée, elles pourront ainsi obtenir une carte vitale. Elles n’auront plus besoin d’avoir un numéro temporaire », précise le parlementaire.

5 choses à faire pendant les vacances de Noël à New York

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Vous recevez des amis ou de la famille de France pour Noël, et ne savez pas comment les occuper ? French Morning a sélectionné pour vous plusieurs activités incontournables ou originales à faire à New York pendant les fêtes.

Patiner dans Central Park

Oubliez les patinoires exiguës et bondées du Rockefeller Center et de Bryant Park. Le meilleur endroit pour enfiler vos patins à glace se situe au sud-est de Central Park à Wollman Rink. Cette patinoire ouverte depuis 1949 s’étend sur 3000m2, et donne directement sur les arbres et la skyline de Midtown. De quoi rejouer une des scènes célèbres du film « Maman, j’ai encore raté l’avion ! », qui a été tournée ici. Comptez 35$ l’entrée adulte, 10$ pour les enfants de 2 à 12 ans (10$ en plus pour louer des patins). Tickets ici. Pour les habitants de Brooklyn, la rédaction vous conseille l’Industry City Ice Rink situé dans le quartier du même nom. Bien plus petite que la première, mais aussi bien moins chère (25$ location de patins incluse), cette patinoire a l’avantage d’être entourée de petits bars, restaurants et boutiques d’artisans locaux. La liste des commerces ici.

Une expo gourmande au MCNY

Pour une expo familiale et gourmande, direction le musée de la ville de New York (MCNY) dans le quartier de Spanish Harlem. Plusieurs pâtissiers professionnels et amateurs de la Big Apple ont collaboré pour reproduire les principaux boroughs de la ville… en pain d’épice ! De quoi découvrir une version miniature et sucrée du Flatiron Building à Manhattan, une reproduction des commerces d’Astoria à Queens, et même celle de la boulangerie du Français Gautier Coiffard, L’Appartement 4F, située à Brooklyn Heights. Une activité spéciale pour les familles avec des enfants de 3 à 8 ans est prévue sur place, avec découverte des cinq boroughs et dégustation à la clé. Les tickets pour « Gingerbread NYC: The Great Borough Bake-Off » sont disponibles ici.

Une balade à Dyker Heights

C’est une activité incontournable qui émerveille les petits comme les grands. Chaque année à l’approche des fêtes, les maisons du quartier de Dyker Heights situé au sud de Brooklyn s’illuminent aux couleurs de Noël. Vos invités ne seront pas déçus : personnages illuminés et grandeur nature, guirlandes à foison, décorations délirantes, chants de Noël… Il est difficile de ne pas être impressionné. Les maisons participantes sont localisées entre les 11e et 13e Avenues et 83e et 86e St. Descendre à l’arrêt 79th Street sur la ligne D.

Un verre à The Beekman

Le sapin du Rockefeller Center ? Overrated. Le plus beau et le plus secret d’entre eux se trouve dans le lobby de l’hôtel The Beekman dans le Financial District. Il est possible de venir commander une boisson chaude en famille ou un cocktail entre amis sous la verrière de ce superbe établissement 5 étoiles, qui dispose d’un coin salon où on se sent comme à la maison. Réservation conseillée ici. Le Beekman Hotel accueille également un restaurant français façon bouchon lyonnais, Le Gratin, lancé par le chef Daniel Boulud.

Un feu d’artifice le 31 décembre

Le réveillon du Nouvel An à New York ne serait pas aussi spectaculaire sans ses feux d’artifice. À Manhattan, le plus impressionnant d’entre eux sera tiré à partir de Times Square, où les festivités seront nombreuses pour le 31 décembre. Du côté de Brooklyn, le spectacle pyrotechnique est prévu à Grand Army Plaza, à l’entrée nord de Prospect Park. Un autre feu d’artifice sera également lancé devant la Statue de la Liberté, l’occasion peut-être de réserver une croisière dans les eaux de la ville ? Les feux d’artifice doivent tous commencer à minuit.

Armelle Perben : valoriser les «CV à trous» des conjoints d’expatriés

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Armelle Perben a toujours rêvé de partir vivre à l’étranger et, très tôt, elle est déterminée à faire de ce rêve une réalité. Après une expérience en tant que fille au pair en Angleterre suivie de quelques années en Asie, la voilà de retour en famille à Paris en 2011. Après avoir rempli plusieurs missions professionnelles et acquis de nouvelles compétences, Armelle se réjouissait à l’idée de partager son expérience en reprenant une activité professionnelle en France. Sauf que cela ne semblait pas intéresser les recruteurs.

C’est alors qu’elle découvre l’envers du décor du fameux « CV à trous ». Comment valoriser les expériences que l’on vit à l’étranger ? Comment accompagner les conjoints d’expatriés, qui ne peuvent exercer d’activité professionnelle rémunérée hors de France, à mettre en valeur leur travail ? Ces questions et son expérience personnelle ont poussée Armelle a lancer son entreprise il y a un peu plus de 10 ans, Absolutely French, qui accompagne les conjoints d’expats à valoriser leur carrière à l’étranger.

Dans cet épisode, Armelle nous raconte la réinvention de sa carrière professionnelle lors d’un retour un peu compliqué. Elle partage aussi le fruit des recherches qui l’ont menée à écrire son livre « Gérer la double carrière des couples expatriés : le nouveau défi des DRH » publié en auto-édition et donne de nombreux conseils pour se faire des amis à l’étranger – un sujet très souvent réclamé par les auditeurs et auditrices de French Expat.

Pour découvrir la carte du monde avec les différents types de permis de travail pour conjoints suiveurs dont parle Armelle Perben dans l’épisode, suivez ce lien : https://www.permitsfoundation.com/worldmap/

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Conseils de KPMG US pour votre planification fiscale : business et particuliers

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Lors d’un webinaire gratuit d’une heure, George Gans et Christina Cure de KPMG US vous ont partagé leurs conseils en termes de “tax planning” pour cette fin d’année 2022 et début 2023, que ce soit pour votre business ou pour votre déclaration personnelle.

Au programme :
– Business : stratégies commerciales de fin d’année pour réduire ou reporter les impôts de l’entreprise
– Particuliers : planification fiscale des particuliers en 2022
– Récapitulation des taux d’imposition, des déductions et des échéances fiscales pour 2022
– Prévisions : à quoi faut-il s’attendre en 2023 ?
– Fiscalité des particuliers : questions familiales et de retraite

Visionnez le replay sur notre page YouTube

? Contactez les experts de KPMG US
George Gans : 412-208-6235 / [email protected]
Christina Cure : 917-916-1719 / [email protected]

Nos bons plans pour occuper vos amis pendant les Fêtes à Miami

Vos proches sont de passage à Miami pendant les Fêtes ? Voici quelques idées de sorties pour les divertir sous le soleil du Sunshine State.

Avec des températures aussi douces, il est parfois difficile d’imaginer que Noël approche à grands pas. Heureusement, les illuminations qui fleurissent un peu partout sont là pour nous le rappeler. Vous apprécierez certainement celles du Zoo de Miami. Le parc animalier s’est doté d’une ménagerie un peu particulière : des créatures scintillantes prennent vie dès la tombée de la nuit. L’occasion d’observer des crocodiles, des girafes, ainsi que des éléphants composés de milliers de leds colorées. Jusqu’au vendredi 30 décembre – 12400 SW 152nd St, Miami – (305) 251-0400

© Santa’s Enchanted Forest

La magie des Fêtes opère également du côté de la Santa’s Enchanted Forest, un immense parc d’attractions autour du thème de Noël. Les amateurs du genre profiteront d’une centaine de manèges et attractions, ainsi que différents spectacles, tout en s’émerveillant devant plusieurs milliers de décorations. Jusqu’au dimanche 8 janvier – 7400 NW 87th Ave, Miami – (305) 892-9997

Véritable tradition de Noël, « The Nutcracker », l’incontournable ballet féerique dansé sur la partition enchantée de Piotr Ilitch Tchaïkovski, est de retour sous les palmiers floridiens. Chorégraphiée par George Balanchine, l’histoire de la petite Clara et de son cher Casse-Noisette est interprétée par la troupe du Miami City Ballet à l’Adrienne Arsht Center de Miami (1300 Biscayne Blvd) jusqu’au samedi 24 décembre, puis au Kravis Center de West Palm Beach (701 Okeechobee Blvd) jusqu’au vendredi 30 décembre. (305) 929-7010

© SoundScape Cinema Series

Les cinéphiles, quant à eux, se feront une toile en plein air grâce aux projections gratuites « Cinema Series » organisées au Soundscape Park de Miami Beach. Prévoyez simplement de quoi grignoter et installez-vous confortablement dans l’herbe afin de profiter de la sélection de films projetés sur la façade du New World Center, une salle de concert dessinée par Frank Gehry, qui héberge le prestigieux New World Symphony dirigé depuis peu par le chef d’orchestre français Stéphane Denève. 400 17th St, Miami Beach – (305) 604-2489

Cinéma toujours avec une boutique éphémère dédiée à la saga « Stranger Things », l’une des plus regardées sur Netflix. Situé à l’intérieur du centre commercial Aventura Mall, au nord de Miami, Stranger Things: The Official Store plonge les visiteurs dans l’univers obscur de l’Upside Down. Vous pourrez ainsi vous procurer des tasses, figurines, vêtements, casquettes et autres accessoires à l’effigie des héros de la série de science-fiction comme Dustin, Mike, ou encore Lucas. Jusqu’au dimanche 22 janvier – 19501 Biscayne Blvd, Aventura

Tennessee Volunteers © Andrew Ferguson

Les fans de sport se presseront au Hard Rock Stadium de Miami Gardens, l’antre des Miami Dolphins, afin d’assister au fameux Capital One Orange Bowl, l’une des plus prestigieuses finales du championnat universitaire de football. Le coup d’envoi de cette rencontre, opposant les Tennessee Volunteers aux Clemson Tigers, sera donné à 8pm le vendredi 30 décembre. 347 Don Shula Dr, Miami Gardens – (305) 943-8000

Afin d’étancher votre soif de connaissance, vous vous précipiterez au Pérez Art Museum Miami, implanté dans l’épicentre culturel de la ville. Renfermant plusieurs centaines d’œuvres modernes et contemporaines venues du monde entier, avec une petite préférence pour l’art local, sud-américain ainsi que caribéen, cette institution propose une exposition temporaire intitulée « Leandro Erlich: Liminal » qui permet d’apprécier plus d’une quinzaine d’installations réalisées par l’artiste contemporain argentin éponyme, dont sa fausse piscine qui place les curieux des deux côtés de la surface de l’eau. Jusqu’au dimanche 4 septembre – 1103 Biscayne Blvd, Miami – (305) 375-3000

© Van Gogh: The Immersive Experience

Les férus d’art pourront par ailleurs s’immerger dans l’univers pictural de Vincent Van Gogh à l’Olympia Theater. Nichée en plein cœur de Downtown, cette salle de spectacle emblématique accueille une exposition d’art immersif baptisée « Van Gogh: The Immersive Experience ». À la fois visuelle et sonore, cette expérience sensorielle permet d’observer en format XXL les plus beaux tableaux de ce peintre hollandais de renom. Jusqu’au dimanche 26 février – 174 E Flagler St, Miami – (305) 960-4686

La célébration de la nuit de la Saint-Sylvestre au Bayfront Park promet de son côté d’être muy caliente. La star cubaine de la salsa Willy Chirino mettra l’ambiance lors d’un concert gratuit dès 8pm. À quelques minutes des douze coups de minuit, « Big Orange », un néon en forme d’orange, sera hissé sur la façade de l’hôtel InterContinental avoisinant, avant qu’un feu d’artifice tiré depuis Biscayne Bay ne prenne le relais afin de terminer l’année en apothéose. 301 Biscayne Blvd, Miami – (305) 206-8252

NBA : La jeune génération de joueurs français en souffrance

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Ils étaient 12 à se présenter sur la ligne de départ fin septembre. Après trois mois de compétition,  il n’y a plus que 8 joueurs français en NBA, dont six seulement disposent d’un contrat garanti. Derrière les « anciens » qui ont déjà fait leurs preuves : Evan Fournier (30 ans, New York Knicks), Rudy Gobert (30 ans, Minnesota Timberwolves) et Nicolas Batum (34 ans, Los Angeles Clippers), cinq jeunes de moins de 25 ans se battent pour avoir du temps de jeu.

Un manque d’expérience au plus haut niveau 

Frank Ntilikina (24 ans, Dallas Mavericks), Killian Hayes (21 ans, Detroit Pistons) et Ousmane Dieng (19 ans, Oklahoma City Thunder) disposent tous les trois d’un contrat garanti par leur franchise. Grand espoir aux Knicks en 2017, Frank Ntilikina a été envoyé à Dallas en septembre 2021 où il se contente de morceaux de matches cette saison, pour des statistiques bien légères (2,2 points, 1,5 rebonds). Drafté en 7ème position en 2020, Killian Hayes a d’abord eu du mal à confirmer les espoirs placés en lui par Détroit. Il retrouve des couleurs cette saison en ayant regagné une place de titulaire pour un total de 8,8 points et 5,5 passes. Ousmane Dieng s’est fracturé fracturé le poignet le 16 décembre et devrait être indisponible au moins six semaines. Il jouait principalement jusqu’ici avec l’équipe réserve d’Oklahoma City (G League), après avoir été le 11ème choix de la dernière draft.

Deux autres Français, Théo Maledon (21 ans, Charlotte Hornets) et Moussa Diabaté (20 ans, Los Angeles Clippers), disposent de contrats « two way », un bail précaire qui leur fait faire l’ascenseur entre l’équipe première et la G League. Une situation paradoxale pour nos jeunes tricolores qui peinent à s’imposer en NBA alors qu’ils n’ont jamais été choisi aussi haut à la draft.

« La draft ne veut plus rien dire aujourd’hui. Avant, tu faisais deux ou trois ans à l’université aux États-Unis, ou tu jouais au meilleur niveau en France avant de te présenter à la draft. Aujourd’hui, nos jeunes Français partent trop tôt », estime l’ancien meneur Tony Parker, quadruple champion NBA avec les San Antonio Spurs. Un constat partagé par Nicolas Batum, qui a entamé sa 15ème saison avec les Clippers. « La vraie différence, c’est que notre génération n’avait plus rien à prouver en France. On avait galéré pour s’imposer, gagner crédibilité et respect (…) Avant, tu n’osais même pas penser t’inscrire à la draft si tu ne dominais pas en première division. »

Une Ligue plus internationale et concurrentielle

La France reste la troisième nation étrangère la plus mieux représentée en NBA cette saison derrière le Canada (22 joueurs) et l’Australie (10). Mais la concurrence devient très rude avec l’émergence de stars internationales comme le Grec Giannis Antetokounmpo (27 ans, Milwaukee Bucks), et le Slovène Luka Doncic (23 ans, Dallas Mavericks). « Le monde entier s’est rapproché des États-Unis et de la NBA, et le talent peut sortir de partout aujourd’hui », confirme Tony Parker.

À l’image des Toronto Raptors qui comptent huit nationalités différentes dans leur effectif, la NBA continue de s’ouvrir à l’international avec 120 joueurs issus de 40 pays cette saison. C’est 43% de plus qu’en 2010 (84 joueurs), 400% par rapport à 1990 (24). « Plus que jamais, tu as une seule chance de faire bonne impression », insiste l’ancien international français.

Le contre-exemple Wembanyama

S’il y en a bien un qui devrait vite faire mentir les statistiques dans les prochains mois, c’est Victor Wembanyama. Le nouveau phénomène du basket tricolore (18 ans, 2,21m, Levallois-Perret) est annoncé comme le numéro 1 de la prochaine draft NBA en juin 2023. « C’est un extraterrestre, le talent d’une génération », commentait récemment la star des Los Angeles Lakers LeBron James, séduit par la qualité de dribble et l’adresse du jeune Français malgré sa grande taille. « Lui, c’est une exception, un freak, un phénomène. S’il accomplit son potentiel, la NBA ne va pas comprendre ce qui lui arrive », prévient Nicolas Batum.

Fêtes: Où trouver sa bûche de Noël à Los Angeles?

Classiques, exotiques, raffinées… À Los Angeles, vos boulangeries-pâtisseries préférées ont mis les bouchées doubles pour confectionner des bûches de Noël aussi appétissantes que variées. French Morning en a sélectionnées pour tous les goûts et tous les budgets.

Chocolat-caramel et vanille-framboise chez Ludivine Paris

La bûche chocolat-caramel de Ludivine Paris.

Ludivine et Samuel ont ouvert leur boulangerie-pâtisserie, il y a quinze mois à peine, face au golfe de Rancho Park. Cette année, deux bûches s’affichent dans leur vitrine. La chocolat-caramel (biscuit au chocolat, feuillantine de praliné, insert au caramel beurre salé, mousse au chocolat, le tout recouvert d’un « chocolat velours », de copeaux de chocolat et de mini-meringues) et la bûche vanille-framboise (biscuit amande, feuillantine de praliné, insert à la framboise et mousse vanille, avec un toping chocolat blanc, des framboises et des meringues en décoration). Comptez 70$ pour la bûche de 8 à 10 personnes. En vente tout le mois de décembre. À commander 48h à l’avance au (424) 832 7166 ou par mail. Ludivine Paris, 10509 W Pico Blvd, Los Angeles.

Des bûches pour tous les goûts chez Sweet Lily Bakery

Les bûches de Sweet Lily.

L’année dernière, Marine et Thibault avaient passé deux nuits blanches avant Noël pour confectionner 2000 bûches ! En 2022, les propriétaires de Sweet Lily Bakery et leur équipe espèrent faire encore mieux. Huit bûches sont proposées dans leur boulangerie-pâtisserie de Cahuenga et dans leur nouvelle boutique de Culver. Les habitués retrouveront deux best-sellers, la Snowman (chocolat blanc-nutella) et la Caribbean (fruit de la passion, mangue). La Treasure, aux notes vanillées, est gluten-free. Une petite nouvelle fait son entrée, la 180 (en référence au caramel cuit jusqu’à 180 degrés). Quant à la Red Carpet, elle a été filmée par les caméras de M6. Vendues à 58$, les bûches sont prévues pour dix personnes. Bûches individuelles à 8$. Des vacherins sont disponibles au prix de 70$ pour dix personnes. Possibilité de passer commande jusqu’au mercredi 21 décembre, par mail, par téléphone ou sur place. Ouvert de 7am à 2pm à Cahuenga, 3315 Cahuenga Blvd Los Angeles – (323) 499.1888; et de 8am à 2pm à Culver, 9516 Culver Blvd Culver City – (424) 603.4064. 

Classiques ou pâtissières chez Pitchoun

Les bûches signées Pitchoun.

Selon Fabienne Souliès, à la tête avec son mari des deux enseignes Pitchoun à Downtown LA et Beverly, c’est ici que se trouvent « les bûches les plus jolies et les moins chères ». Ce qui est sûr, c’est que tout est fait maison. La Tradition, vendue en version vanille ou chocolat, est un dessert généreux à la crème au beurre avec un biscuit génoise (44$ pour 8 personnes). La Tradition-Tiramisu reprend la même base, avec en plus du mascarpone et du café. (44$ pour 8 personnes). Du côté des bûches pâtissières, très prisées des Français, trois recettes ont été imaginées cette année. L’Aspen est une bûche gluten-free façon Black Forest (41$ pour 6 personnes). Avec ses notes de fruits rouges, passion et mangue, la Hawaï est très rafraîchissante (41$ pour 6 personnes). Les amoureux de marrons trouveront leur bonheur avec la Mont-Blanc (41$ pour 6 personnes). Commandes en ligne sur le site, par mail ou par téléphone jusqu’au 20 décembre pour Noël et jusqu’au 27 décembre pour le nouvel an. Livraison possible. Pitchoun Los Angeles, 545 S Olive St.Los Angeles – (213) 689.3240. Pitchoun Beverly, 8500 Beverly Blvd. 103 (corner of Third St. & San Vicente) Los Angeles – (323) 381.5328

Généreuses chez Frenchifornia

La bûche traditionnelle de Frenchifornia.

Comme les années précédentes, Frenchifornia, la boulangerie-pâtisserie française installée à Pasadena, confectionne des bûches traditionnelles pour les fêtes. Crème au beurre, tendre biscuit génoise et amandes torréfiées… Cette recette classique et généreuse est déclinée dans trois parfums, vanille, chocolat et crème de marron. Les bûches sont vendues en différentes tailles pour 4, 8 ou 12 personnes. Comptez 10,50$ par convive. Les commandes se font par mail jusqu’au jeudi 15 décembre. Frenchifornia, 247 E Colorada Blvd Pasadena – (626) 319-3031.

XXL chez La Provence 

Les bûches de La Provence peuvent régaler jusqu’à 25 personnes.

Pour les fêtes de fin d’année, le chef Farshid Hakim, à la tête de deux cafés-pâtisseries La Provence situées à Beverly Hills et à l’aéroport LAX, voit les choses en grand. Si vous êtes nombreux autour de la table, vous craquerez peut-être pour sa bûche géante. Elle peut régaler 25 convives ! Une recette très chocolatée (gâteau, truffe et mousse au chocolat) avec des fraises pour rafraîchir le palais. Comptez 50$ la bûche pour 10-12 personnes et 95$ pour 25 personnes. Commandes par téléphone au 310-888-8833 ou par mail. La Provence Beverly Hills Plaza, 8950 West Olympic Bld. Beverly Hills. La Provence LAX, American Airlines Terminal 4 400 World Way, Los Angeles.

Chic chez Ladurée

Ladurée propose une grande bûche et un choix de cinq petites individuelles.

Chez Ladurée, en plein cœur de Beverly Hills, le chef pâtissier Julien Alvarez signe une farandole de bûches dans le plus pur savoir-faire français. Une seule grande bûche est proposée à la vente, l’Impératrice Amande (amande, mangue, yuzu, 78$ pour 6-8 personnes) et cinq petites bûches individuelles aux noms alléchants. La Reine Saint-Honoré (chocolat blanc-vanille-caramel, 11$), la Marquise Praliné (chocolat-noisette, 9,50$), la Favorite Pistache (pistache, praliné, 9,50$), la Marie-Antoinette (rose, framboise, lychee, 9,50$) et la Duchesse Marron (marron, vanille, 9,50$). Possibilité de commander en ligne, livraison possible le 22 ou le 23 décembre. Ladurée Beverly Hills, 311 N Beverly Drive – (323) 456-0282.

 Elégantes chez Moulin 

Les bûches du café Moulin.

Nul besoin de courir à LA pour trouver son dessert pour les fêtes si on habite Orange County. Le café français Moulin -présent à Newport Beach, Laguna Beach, San Clemente, Dana Point, Costa Mesa et South Coast Plaza, à Costa Mesa- propose cette année trois bûches raffinées. Chocolat, fruits rouges-citron, vanille-noix de coco raviront les papilles des petits et des grands. Selon Laurent Vrignaud, le patron de Moulin, des clients viennent de LA ou San Diego pour s’en procurer. Une bûche pour 4-5 personnes coûte 45$, comptez 65$ la bûche pour 6-8 personnes. Les commandes se font au magasin de Newport Beach, 1000 N. Bristol St, Newport Beach – (949) 418-9545 ou par mailElles sont ouvertes jusqu’au mardi 20 décembre et doivent être retirées dans la boutique de Newport Beach jusqu’au samedi 24 décembre à 2pm.

Haute couture chez la Chouquette

Les bûches de la Chouquette.

À West Hollywood, la Chouquette est connue pour ses pâtisseries raffinées faites avec des produits de grande qualité (le beurre Isigny Ste Mère AOP !). Cette année, Elodie et Dan, à la tête de la pâtisserie depuis 2015, ont imaginé trois recettes de bûches pour les fêtes. La première est faite d’une mousse vanille avec un cœur de crémeux à la mangue et une gelée de fruits de la passion (4 personnes 39$; 6-8 personnes 59$; 10-12 personnes 100$). Les amateurs de noisette craqueront peut-être pour la seconde, un roulé à la noisette et une mousse de praliné noisette (4 personnes 39$; 6-8 personnes 59$; 10-12 personnes 100$). L’originale bûche Mont-Blanc millefeuille se compose enfin d’un subtil dosage de crème vanille, crème de marron et blueberries (6-8 personnes 59$; 10-12 personnes 100$). À commander jusqu’au jeudi 22 décembre par téléphone ou sur place. La chouquette 7350 Melrose Avenue, Los Angeles – (424) 362-4380.

Nouvelle victoire pour les producteurs de foie gras à New York

« Nous avions besoin du soutien de l’État de New York. Nous ne pouvions pas lutter seuls contre la ville. » C’est la deuxième victoire en trois mois pour les producteurs de foie gras de la vallée de l’Hudson comme Sergio Savaria. Et c’est peut-être la fin d’une guerre de trois ans. La justice de l’État vient de rejeter l’interdiction de vendre aux restaurants du foie gras adoptée par les autorités de NYC en 2019 pour dénoncer les méthodes de gavage des oies.

Cette nouvelle loi avait été suspendue en septembre dernier, peu avant son entrée en vigueur, suite à la plainte déposée par le collectif Catskill Foie Gras Collective qui réunit les deux principaux producteurs de foie gras des États-Unis, La Belle Farms, présidée par Sergio Savaria, et Hudson Valley Foie Gras. Une seule autre ferme dans le pays, située dans le Minnesota, produit du foie gras à des fins commerciales mais sa taille est très modeste comparée à celle des deux exploitations de la vallée de l’Hudson.

Une violation des lois de l’État

Pour rendre sa décision, le juge de l’État de New York s’est appuyé sur une ancienne loi qui protège les agriculteurs new-yorkais des « restrictions déraisonnables » des autorités locales. « Refuser à ces entités agricoles la vente de leurs produits sur le marché de la ville de New York constitue une violation (des lois de l’État) et menace la viabilité de leurs opérations agricoles », avait déclaré le département de l’Agriculture et des Marchés de l’État. Un argument approuvé par le juge et « juste » aux yeux de Sergio Savaria. « Nous sommes en dehors de NYC, précise-t-il, les autorités de la ville n’ont pas à légiférer sur notre façon de diriger notre exploitation agricole. »

Les restaurants de New York qui proposent du foie gras dans leur menu, estimé à environ un millier avant la pandémie de covid, représentent un tiers du chiffre d’affaires des deux entreprises. L’interdiction aurait pu entraîner « la fermeture de l’une d’entre elles, voire des deux », précise le jugement. Les deux fermes, qui emploient 400 personnes, vendent du foie gras à d’autres États comme le Texas, le Nevada (Las Vegas) ou encore le Massachusetts (Boston), voire à l’étranger « mais rien de comparable avec la ville New York », précise Sergio Saravia. 

Une guerre « jamais terminée »

« Nous avions rencontré les conseillers de la ville de New York et leur avions proposé de venir visiter notre ferme, située à seulement deux heures de la ville, pour voir notre système de production. On avait même proposé de payer le transport. Mais personne n’est venu. Avec la pandémie, notre dossier est devenu secondaire », déplore Sergio Savaria. La chance, reconnaît-il, c’est d’avoir pu convaincre des représentants du département de l’Agriculture et des Marchés – donc au niveau de l’État – de venir à la ferme, il y a quelques années, et que ces derniers aient pris en compte les difficultés du secteur depuis la pandémie. 

La ville de New York dispose de 30 jours pour faire appel de la décision. Si elle ne fait rien dans ce délai de temps, l’autorisation de vendre du foie gras deviendra « permanente », a prévenu le commissaire à l’Agriculture Richard Ball dans une lettre adressée au maire de New York, Eric Adams. Les producteurs se disent en tout cas soulagés pour ces fêtes de fin d’année, et, espèrent-ils, pour plusieurs années si la ville renonce à poursuivre la bataille judiciaire. Mais, pour Sergio Savaria, « la guerre ne sera jamais définitivement terminée ».