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Kalie Granier révèle son «royaume des forêts sous-marines» à SF

À l’occasion de l’ouverture de la Fog Fair, la Foire Internationale d’Art Contemporain de San Francisco, l’artiste française Kalie Granier inaugure, ce jeudi 19 janvier, son exposition, « Le royaume des forêts sous-marines ». La fondation d’art de Saint-Joseph accueillera son travail jusqu’au vendredi 31 mars en partenariat avec la Villa Albertine. Un lieu grandiose pour une installation unique. 

« J’ai recréé une immense forêt d’algues grâce à trois ans de trésors récoltés dans mon plus proche environnement naturel », explique Kalie Granier qui vit depuis six ans à Santa Cruz, une ville côtière à une heure et demi au Sud de San Francisco. Les spécimens qu’elle revisite et expose sont des algues géantes brunes qui s’épanouissent dans les eaux froides du Pacifique et de l’Antarctique. Leur particularité ? Elles peuvent mesurer plus de 50 mètres de haut. 

L’artiste française Kalie Granier et sa récolte à Santa Cruz. © Damien Golbin

Sensibilisation à la planète

Kalie Granier récolte ces algues directement sur les plages près de chez elle. Échouées sur le sable, elles ont séché et sont souvent endommagées. Alors elle « les répare et les soigne ». Pour ce faire, elle les renforce avec des rubans de laine recyclés ou des chutes de tissus récupérées. Elle les pare aussi de couleurs en utilisant uniquement des pigments naturels. « La plupart des gens sont dégoûtés par les algues… Moi j’aime m’en emparer pour raconter notre société. J’espère changer la vision que le monde occidental en a et démontrer comment nous sommes tous reliés à ces êtres vivants. »

À travers sa forêt d’algues suspendue, l’artiste cherche ainsi à sensibiliser le public à la fragilité de nos éco-systèmes. « Interroger notre relation à l’océan, ramener les gens sur terre alors que certains planifient de voyager sur mars, déplacer le regard là où on ne le pose pas alors que la crise climatique exige que l’on s’y concentre », estime la jeune femme. Ces forêts de varech en déclin libèrent en effet de l’oxygène et représentent un maillon essentiel de la biodiversité. Et Kalie Granier d’ajouter : « mais qui le sait ?! Mon rôle d’artiste, c’est d’exposer ce qui est méconnu et d’aider à créer des liens. »

Luttes et communautés 

Kalie Granier aime se définir à la fois comme une artiste et une activiste. « Je participe à des luttes qui me tiennent à cœur avec mes propres outils, en créant des choses et en racontant des histoires ». Pour soutenir sa démarche, si elle explore différentes matières, elle passe aussi par différents médiums. Son installation à Saint Joseph s’accompagne d’ailleurs d’un film réalisé avec les scientifiques de la fondation Reefcheck : « 2 FEET ». 

©Damien Golbin

Au carrefour de l’art, de la science, de la poésie et de la conservation écologique, ce film raconte la relation de cinq femmes « avec le pouvoir vital de l’eau sous-marine ». Il réunit deux sujets qui animent profondément la jeune artiste : la nature et le féminisme. Deux notions qui convergent dans le collectif artistique qu’elle a co-fondé en 2019 à San Francisco : Loud Spring. Réflexions, expositions, festivals… Ce groupe promeut l’éco-feminisme et la justice sociale à travers l’art. 

Kalie Granier inclut de cette façon son art en politique et met sa passion au service de ses valeurs. « C’est ça pour moi l’éco-feminisme. C’est s’élever contre le système colonial, patriarcal et capitaliste ». Très engagée, elle s’illustre dans différents combats par exemple du côté la région de Santa Cruz, auprès des populations natives locales. « J’aime tisser des relations notamment avec ceux qui habitent ces terres colonisées. J’apprends les différents versants de l’histoire locale et me place comme un élément de transmission et de partage ». Vous pourrez découvrir sa vision durant toute la durée de l’exposition.

Florie Bodin: «J’ai gagné la carte verte à la loterie»

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Chaque année, 20 millions de personnes venant du monde entier tentent leur chance à la fameuse loterie de la carte verte américaine. Ce précieux sésame de résident permanent, si difficile à obtenir, ne sera pourtant délivré qu’à environ 55 000 personnes à l’issue d’un processus souvent long et compliqué.

Florie Bodin a toujours eu une relation très forte avec les États-Unis, et si de nombreux séjours l’y ont menée, elle n’y a jamais véritablement vécu. En octobre 2019, se remettant d’une rupture amoureuse et en recherche de nouvelles aventures, la voilà qui tente sa chance en soumettant sa candidature à ce loto peu ordinaire. Six mois plus tard, alors qu’elle a du réinventer son quotidien impacté par la crise du coronavirus, elle découvre un peu par hasard qu’elle a été sélectionnée.

Choquée mais aussi très heureuse, Florie se lance alors dans un processus dont elle ignore tout : beaucoup de papiers, des justificatifs en tous genres, des visites médicales et un investissement financier qu’elle n’avait pas anticipé. À mesure qu’elle avance, sa vie aussi change. Elle a créé son entreprise, Grows, elle a rencontré son petit ami, un homme plutôt sédentaire. Et la voilà moins mobile qu’au moment de sa candidature. Malgré tout, Florie termine le processus et reçoit sa green card en 2022. Au moment où elle se confie dans French Expat, elle est à New York pour activer sa carte verte et se demande si elle va rester aux États-Unis.

Pour en savoir plus sur la loterie de la carte verte américaine, vous pouvez consultez cette section de notre site Internet.


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Divorcer aux États-Unis: 10 conseils indispensables

Quand un divorce plane au-dessus des cœurs, nombre de questions se bousculent. Des interrogations pratiques, financières et morales démultipliées par l’expatriation. Car loin de ses repères habituels, l’expérience se révèle souvent plus complexe. Dix conseils pour naviguer dans les méandres du divorce aux États-Unis.

1) Comprendre de quoi on parle

Divorcer aux États-Unis recouvre trois réalités juridiques distinctes. Le « divorce », qui correspond à la dissolution du mariage. La « custody » qui définit l’autorité parentale et le mode de garde des enfants. Enfin, la « property division » et le « support », soit la répartition des biens.

« Selon les cas de chacun – enfants ou non, contrat de mariage ou non (qu’il faudra d’ailleurs faire reconnaître au préalable par les autorités locales) – les approches diffèrent beaucoup », explique maître Hélène Carvallo, avocate en droit international de la famille dans l’État de New York et médiatrice internationale.

Avant de se lancer dans une procédure, on prend donc le temps d’analyser les critères objectifs qui l’influenceront. Entre autres, l’âge des enfants, la dépendance ou l’indépendance financière, le statut du VISA, l’autorisation de travail, la reconnaissance des diplômes, le logement et le Credit Score.

2) Mesurer le poids de la décision

« Personne n’est jamais gagnant dans un divorce » assure la thérapeute Magdalena Zilveti Manasson. Et d’ajouter : « cette démarche fragilise émotionnellement, créée une blessure, a un lourd impact financier. Sans compter que les implications pratiques, lorsque l’on vit loin de chez soi, rendent tout très compliqué. » Ne pas se précipiter et ouvrir une réflexion approfondie sont les clés d’une séparation plus sereine. 

3) Contacter le consulat

Avant d’officialiser toute démarche, on se met en relation avec le consulat de son État de résidence. C’est un excellent relais d’information et d’orientation. Certains consulats offrent même des consultations juridiques gratuites.

4) Explorer les ressources locales…

Il existe des associations qui peuvent apporter du soutien. Par exemple le réseau Main dans la Main (née à San Francisco) ou SOS French in Texas. La coach Magdalena Zilveti Manasson propose aussi le groupe Facebook « Expat Nanas : Séparées, divorcées », une communauté d’entraide réservée aux Françaises en expatriation ou de retour d’expatriation. En cas de violence conjugale, noter cette ligne d’urgence : National Domestic Violence Hotline (800-799-7233 ) et, pour les Français de l’étranger, ce numéro : 00 33 1 805 233 76.

5) … Et découvrir les institutions légales 

Ne pas maîtriser les règles sur place ajoute des difficultés. Et comme le rappelle maître Carvallo « les États-Unis, ce sont 52 États en un pays». Si l’on retrouve des principes communs entre les différents États, certains comportent des spécificités propres (de la répartition des biens avant le mariage aux montants des pensions). S’informer en amont sur les sites officiels des Supreme Court des États de résidence et sur le site du Department of States s’avère judicieux.

Andrii Yalanskyi – Shutterstock

6) Saisir un juge français ou américain ?

Il n’est pas impossible que les deux juges s’estiment compétents. Selon Hélène Carvallo « deux juges issus des deux pays peuvent être saisis et chacun peut appliquer un droit différent. Chacun étant souverain, il n’est pas soumis à ce que fait l’autre ». Les risques ? Une procédure exponentielle donc plus coûteuse, plus longue, avec la possibilité que la décision de l’une des juridictions ne soit pas reconnue dans l’autre pays. « Le critère principal, c’est la résidence » explicite la médiatrice internationale. Le droit de l’État s’applique en effet automatiquement après un certain temps de résidence. Entre six semaines et six mois selon les États pour le divorce, après six mois de présence sur le territoire d’un État pour la custody.

7) Prendre un avocat… ou pas ! 

Aucune obligation en la matière. « Parfois les avocats voient le pire, c’est une déformation professionnelle. Et on rentre dans un processus qui coûte une fortune… À NY, l’ouverture de la procédure est comprise entre 5 000$ et 25 000$. L’ensemble peut monter à plusieurs centaines de milliers de dollars ! », met en garde maître Carvallo. Son conseil ? Tenter la médiation en s’adressant à des médiateurs internationaux « formés pour tenir compte des différences culturelles, au-delà des aspects purement juridiques ». 

Certains couples qui s’entendent sur les modalités de leur séparation peuvent aussi divorcer sans assistance. Ils rédigent ensemble un accord qui sera ensuite homologué par le juge et cette procédure ne prend en général que six mois. Mais la thérapeute Magdalena Zilveti Manasson encourage, malgré toute bonne entente, à systématiquement prendre conseil auprès d’experts. « Quand on fait ça à l’amiable, au début tout se passe bien, celui qui prend la décision du divorce rassure l’autre, mais après, ça peut se corser, notamment sur les aspects financiers. Autant ne pas attendre qu’il soit trop tard pour réagir… »

Une ou deux sessions avec un avocat en droit de la famille suffisent la plupart du temps pour brosser un tableau général et aborder les exceptions majeures qui existent. 

8) Faire reconnaître son divorce en France

Si le divorce est prononcé par l’un des deux pays, il doit être enregistré dans l’autre. Le but : qu’il soit exécutoire, c’est-à-dire qu’il puisse être appliqué. Pour faire transcrire son divorce américain en France (et que l’État Civil en fasse mention), il faut passer par le parquet de Nantes. Détails ici. Pour le rendre exécutoire, il faut par la suite entamer une procédure supplémetaire, dite d’exequatur.

9) Couple franco-américain et couple franco-français 

« Sur le plan juridique, ça ne change rien ! Ça se joue sur les plans culturels et psychologiques » affirme maître Hélène Carvallo. Concernant un divorce entre deux Français, la question du retour s’impose si l’on ne peut pas maintenir la vie aux États-Unis. « Une menace pour le projet d’expatriation qui a des conséquences familiales majeures ».

Pour un couple mixte, les possibilités de retour sont difficiles, « voire impossibles ». « Il y a simplement moins de chances de trouver un accord », décrypte la médiatrice. Et pour tous : pas de retour en France avec les enfants sans accord juridique préalable. Il s’agirait sinon d’un enlèvement international et le retour de l’enfant sera ordonné par le juge du pays d’enlèvement, sur le fondement de la convention de la Haye. Des règles assez proches existent d’ailleurs entre les différents États américains.

10) Gérer ses sentiments 

Tristesse, colère, vengeance… Un divorce implique un tsunami émotionnel.  Il semble essentiel de se faire accompagner par un spécialiste de la santé mentale durant cette période. En solo pour briser l’isolement, comme en duo. « Suivre une thérapie en couple, même lorsque la décision est prise, aide à la communication, au respect, à l’entraide et à maintenir le couple parental quand il y a des enfants. Eux, vivent souvent la situation comme un drame… » précise la thérapeute Magdalena Zilveti Manasson.

Découvrez LouLou, le rooftop français de Santa Monica

[Article partenaire] Célébrant la joie de vivre, LouLou est connu pour ses plats innovants et son menu franco-méditerranéen « with a cali touch ». 

Un lieu d’exception dans les hauteurs de Santa Monica

C’est tout au bout de la légendaire route 66 que LouLou opère, situé sur la terrasse tout en haut du célèbre mall « Santa Monica Place ». LouLou est une destination de choix, un lieu d’exception aux multiples facettes, qui vous transporte sur la French Riviera avec son nouveau décor et ses salons privés. 

Chez LouLou, on cultive la joie de vivre et le bien-être avec une atmosphère naturelle, des matériaux simples et de la verdure. La vue est époustouflante de jour et la nuit laisse place à une ambiance intimiste avec un éclairage tamisé.

Un espace adapté à tout type d’événements

LouLou, c’est aussi un espace intime et haut de gamme à découvrir entre amis, en famille ou dans un cadre professionnel. L’architecture bien réfléchie du restaurant a été créée dans le but de pouvoir s’adapter à tout type d’évènements et de satisfaire une clientèle exigeante. Avec sa cuisine française aux saveurs californiennes, LouLou vous permettra de vous évader sur la Côte d’Azur et de faire une pause boho chic lors de vos excursions.

En parallèle, le restaurant propose des soirées festives avec des DJ de talent, des artistes variés et une musique triée sur le volet avec un sound system immersif et unique en son genre. LouLou vous a d’ailleurs concocté une playlist pour vous accompagner où que vous soyez.

Des produits locaux pour régaler vos papilles

Le chef Stanislav Suchy a préparé un menu avec des produits locaux provenant des fermes locales. Au menu, des plats emblématiques comme la soupe à l’oignon ; la salade lyonnaise ; la salade césar ; le poulpe grillé à la sauce romesco et à l’avocat ; la galette de sarrasin au jambon, à l’œuf et au gruyère ; un confit de canard Anna ; une poule de Cornouailles avec du farro, des champignons sauvages et des carottes ; des linguine maison au homard et assaisonnées d’ail, d’échalotes, de citron, de basilic et de crème, ou encore des pizzas à la truffe fraîche et des escargots à la française. En somme, il y en a pour tous les goûts !

Les menus du brunch et de l’Happy Hour comprennent des classiques tels que le croissant au soleil levant, la quiche lorraine, des tacos au saumon, la salade niçoise et des créations originales de pizzas cuites au feu de bois. Retrouvez le menu complet ici.

Ouvert 7 jours sur 7

LouLou vous ouvre ses portes tous les jours avec un service en continu :

  • Du lundi au mercredi de 11:30am à 11:00pm
  • Du jeudi au samedi de 11:30am – 12:00am
  • Le dimanche de 11:30am – 10:00pm

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de LouLou et pour réserver, c’est par ici.

LouLou se situe au 395 Santa Monica Place #300 Santa Monica, CA 90401.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le peintre André-Pierre Arnal expose dans l’Upper East Side

C’est un bel hommage au travail du peintre français André-Pierre Arnal que rend la galerie Ceysson et Bénétière, située dans l’Upper East Side, jusqu’au samedi 21 janvier. L’artiste fut une figure du groupe Supports/Surfaces fondé par Vincent Bioulès à la fin des années 60 et est resté actif depuis cinq décennies, s’attachant à déconstruire les outils traditionnels de la peinture pour mieux repenser le processus de création d’une œuvre.

Le mouvement Supports/Surface a été un des précurseurs de l’art moderne en France. La démarche consiste à accorder autant d’importance aux matériaux utilisés et aux gestes pour la réaliser qu’à l’œuvre finale, et qui considère le sujet de l’œuvre comme secondaire. Les artistes représentatifs de ce mouvement ont été Marcel Aloccco, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Bernard Pagès, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour et Claude Viallat, avec l’exposition La Peinture en Mouvement à l’École spéciale d’architecture à Paris en 1969.

L’exposition rassemble des tableaux aux couleurs chaudes datant de 1970 à 1986, juste après la dissolution du mouvement Supports/Surfaces, qui utilisent différentes techniques comme le froissage, pliage, ficelage, pochoirs, frottage, arrachements, collage, déchirement, et pliage-arrachements. Selon André-Pierre Arnal, « la technique, quelle quelle soit, est ce qui relie la matière et la pensée. Cela depuis la préhistoire. Et ceci continue parce que cest la base même de la création et de la culture. » L’artiste se concentre ainsi sur la déconstruction du support traditionnel de la peinture, en insistant sur la façon dont chaque élément dune œuvre doit être considéré individuellement et comme un tout. Les couleurs chaudes utilisés par André-Pierre Arnal donnent un aspect solaire et reposant à l’exposition, bienvenu en ce mois de janvier.

Concours du meilleur croissant de New York: votez pour vos boulangeries préférées

On est des gourmands, à French Morning. Et comme on ne peut pas attendre la prochaine édition de la Best Baguette à New York, on vous propose une nouvelle édition du Best Croissant !

La finale 2023 aura lieu le dimanche 19 mars, au 5th&MAD à Manhattan, devant un jury de chefs professionnels. Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants, et élire le meilleur d’entre-eux en décernant le Fan Prize.

Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix.

Best Croissant Miami en 2018.

Nous avons besoin de votre aide pour déterminer les finalistes. Votez dès aujourd’hui pour les boulangeries qui seront en compétition en indiquant celles que vous préférez. Voici le formulaire, vous pouvez en indiquer jusqu’à trois.

Et pour être certain de ne pas rater la finale du 19 mars, vous pouvez déjà prendre votre billet : c’est ici. Vous verrez, en cliquant sur « tickets », il y a plusieurs formules proposées, dont une avec cocktails (Mimosa et Bellini) à volonté. On va se régaler !

L’édition 2023 du concours du Meilleur Croissant de New York est rendue possible grâce au soutien de nos généreux sponsors, French bee, Les Moulins de Soulanges, et Beurremont.

Le duo Kids Return en tournée en Amérique du nord

On les a découverts en octobre dernier alors qu’ils présentaient leur tout premier album « Forever Melodies » en première partie de Polo & Pan à Red Rocks. Depuis, rien n’arrête la progression de Kids Return, le groupe d’indie pop actuellement en tournée en Europe. Quelques mois seulement après sa sortie, leur album était classé par Les Inrockuptibles parmi les meilleurs de l’année 2022.

Au début de la pandémie de Covid en mars 2020, alors qu’ils font partie d’un autre groupe, Teeers, formé avec deux autres copains, et qu’ils sont en tournée en Californie, les amis d’enfance Adrien Rozé et Clément Savoye précipitent leur retour en France depuis Los Angeles suite à l’annulation en série de leurs concerts. Confinés dans l’appartement parisien des parents de l’un d’entre eux, Adrien et Clément essaient tant bien que mal de terminer l’album de Teeers. Ils créent alors une bulle créative : ils lisent des classiques, jouent la musique qu’ils aiment, regardent des films. Ils composent, jouent, chantent… et c’est ainsi qu’est né leur duo musical Kids Return.

Dans « Forever Melodies », Kids Return propose une invitation au voyage à travers le temps et l’espace avec dix chansons intimes et enivrantes traitant de leur amitié, leurs histoires d’amour, leurs peines de cœur et de leur enfance. Leur musique est inspirée de celles qu’ils aiment, un savoureux et entêtant mélange des Beatles, de MGMT et de Vladimir Cosma.

Leur tournée débutera le vendredi 10 février à Brooklyn sur la scène du Elsewhere (Zone One), puis se poursuivra le surlendemain, le dimanche 12 février, au Songbyrd à Washington DC. Le groupe s’envolera au Canada pour la Saint Valentin, le mardi 14 février, pour se produire au Ministère à Montréal puis à Toronto au Drake Hotel le mercredi 15 février. De retour aux États-Unis, le duo continuera au Barboza à Seattle le samedi 18 février, puis terminera cette tournée nord-américaine en Californie, sur la scène du Brick & Mortar à San Francisco le mardi 21 février et sur celle du Moroccan Lounge à Los Angeles le mercredi 22 février.

French Boss, Emma Wallaert: «Une valise clé en main, intelligente et green»

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Si le cœur de la société Maison Jeanne bat à Lisbonne, le cœur de Emma Wallaert, sa fondatrice avec qui nous sommes aujourd’hui, bat de plus en plus souvent dans le nord de la France, à Lille, sa ville natale. Emma n’en reste pas moins une femme entrepreneuse qui a choisi la capitale du Portugal pour y lancer son activité.

Créer son entreprise, Emma y a toujours pensé. Mais ses expériences de salariée, souvent exaltantes et rémunératrices, l’ont toujours empêchée de franchir le pas. C’est une expatriation à Lisbonne qui a – partiellement – décidé de la suite de son parcours.

Maison Jeanne est donc née, en ligne, il y a maintenant quatre ans, pour aider les femmes à faire leur valise. Et pas seulement à la faire. À bien choisir également ce qu’elles mettent dedans. Pour y parvenir, Emma s’est largement appuyée sur sa propre expérience de grande voyageuse.

Son activité suppose de sa part une connaissance de plusieurs univers. Celui de la confection mais aussi celui de la commercialisation en ligne. A la fois traditionnelle dans le produit et novatrice dans la manière de le vendre, Emma a également placé Maison Jeanne au carrefour du luxe, du caritatif et de l’écologie. Chacun de ces domaines alimente au quotidien la réflexion de sa créatrice.

Maison Jeanne grandit pas à pas, mais il est déjà loin le temps où, snobant le web, sa fondatrice prenait sa voiture pour aller rencontrer de possibles fournisseurs, partout au Portugal. Tous ces petits ateliers sélectionnés de visu sont aujourd’hui partenaires de ce concept nouveau et tellement féminin.

Rarement le mot entrepreneure (avec le E à la fin) ne s’est autant imposé. Tout, dans le parcours professionnel de Emma Wallaert, respire en effet la féminité.

Listen to “Episode 54: Emma Wallaert” on Spreaker.

Escapade : Un week-end au Joshua Tree National Park

Alors que plusieurs week-ends de trois jours se profilent en ce début d’année, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le Joshua Tree National Park ? Avec ses lumières dorées et ses ciels changeants, l’hiver est une période idéale pour profiter des trésors de ce désert du sud de la Californie.

Proche de Los Angeles (225 km), de San Diego, Las Vegas et Phoenix, Joshua Tree est un parc « facile », accessible à tous, en particulier aux familles. Au carrefour de deux déserts, le Mojave et le Colorado, il offre d’étonnants paysages aux allures de Far West. Les silhouettes épineuses des emblématiques joshua trees (en réalité une espèce de yucca) s’étirent à perte de vue entre de gigantesques chaos de rochers ocres et au loin, les montagnes. Réputé pour ses couchers de soleil flamboyants et ses nuits étoilées, Joshua Tree est un paradis pour les randonneurs, les campeurs ou les grimpeurs.

Haute saison d’octobre à mai

Ses 800 000 acres de nature préservée attirent chaque année 2,8 millions de visiteurs. La saison touristique bat son plein entre octobre et mai, la chaleur étant très forte l’été. Joshua tree se visite facilement sur deux-trois jours (ou plus !) avec un peu de préparation pour échapper à la foule. Maisons d’hôtes ou motels à l’extérieur du parc, aires de camping à l’intérieur : les possibilités d’hébergement sont nombreuses. Le mieux étant de réserver à l’avance, en particulier le week-end ou durant les vacances.

© Agnès Chareton/French Morning

Plusieurs entrées (nord, sud et ouest) permettent d’y accéder. Le billet coûte 30 dollars pour un véhicule, valable sept jours. On peut l’acheter sur place ou le réserver en ligne pour éviter la queue. Un conseil, arriver avant 10am pour trouver une place de parking au départ des itinéraires de randonnée, avant qu’elles ne soient prises d’assaut. Mieux vaut repérer son circuit avant d’entrer dans le parc, car sur place, pas de réseau Internet. On s’oriente sans problème grâce à une carte fournie à l’entrée du parc ou avec une application mobile à télécharger la veille.

Facile en famille

Le parc propose de nombreux sentiers et points de vue, des plus faciles aux plus sportifs, répertoriés dans les guides (mais pas toujours très bien balisés). Entre montagne et cactus, Hidden Valley, une jolie boucle de un mile, est idéale à faire avec des enfants. Avec ses rochers à escalader et ses failles où s’engouffrer (prudemment), Hall of Horrors constitue un terrain de jeu inépuisable. L’étonnant Cholla Cactus Garden mérite une visite (attention aux épines !), tout comme le Wall Street Mill et sa mine d’or abandonnée, vestige un peu lugubre d’une histoire pas si ancienne. 

© Agnès Chareton/French Morning

S’aventurer dans ce désert demande de respecter certaines consignes de base, rappelées sur le site du Joshua Tree National Park. Prévoir un pique-nique (ni restaurants ni supermarchés sur place), beaucoup d’eau, des chaussures de marche, des vêtements contre le soleil et le vent, sachant qu’en hiver, le temps peut être froid et changer très vite. Avant de partir, on peut vérifier les conditions météo sur le site du National Weather Service. Et pour que Joshua Tree reste ce sanctuaire à la beauté sauvage, respecter la nature est indispensable en ne laissant aucune trace de son passage. Les souvenirs, eux, seront inoubliables !

Exposition: Sempé et «Le Petit Nicolas» au FIAF

Sempé et son humour inimitable pour croquer nos petites vanités quotidiennes seront à l’honneur à New York cet hiver. En partenariat avec la Société de Lecture de Genève, le FIAF rendra hommage au père du Petit Nicolas à travers une exposition intitulée « Signature Sempé » qui regroupera les œuvres les plus emblématiques de l’illustrateur bordelais, décédé en août dernier.

Seront notamment exposés les dessins originaux de Sempé lors de son premier voyage à New York, traduisant ses premières impressions d’une ville qu’il a fini par aimer et admirer; plusieurs couvertures originales du New Yorker et, bien sûr, des dessins du Petit Nicolas, le personnage culte créé avec René Goscinny.

Une exposition qui donnera assurément le sourire et qui s’ouvrira par une réception inaugurale le vendredi 27 janvier, de 6pm à 7pm à la FIAF Gallery. L’entrée est gratuite mais les billets sont à réserver ici.

Il sera possible de prolonger la soirée avec Sempé en assistant à l’ouverture du festival Animation First et la projection – une première à New York – de « Little Nicholas – Happy as can be » (« Le Petit Nicolas – Qu’est qu’on attend pour être heureux »), le film d’Amandine Fredon  et de Benjamin Massoubre, avec les voix d’Alain Chabat dans le rôle de René Goscinny et de Laurent Laffite dans celui de Jean-Jacques Sempé (projection en français avec sous-titres anglais). La séance commencera à 7pm au FIAF Florence Gould Hall. Billets ici, 20$ pour les membres du FIAF et les 25 ans et moins, 25$ pour les non-membres. Le billet permet d’assister à l’Opening Night Party entre 8:30pm et 9:30pm – ouverture du festival – dans l’auditorium Tinker du FIAF.

L’exposition se tiendra jusqu’au vendredi 7 avril, dans la Gallery du FIAF, de 9am à 8pm le lundi au vendredi et de 10am à 4pm le samedi. Sempé sera également dans les rues new-yorkaises. Du lundi 23 janvier au dimanche 9 avril 2023, ses représentations de la ville et de ses habitants s’afficheront sur les panneaux des abris-bus dans le cadre d’une exposition extérieure gratuite, en partenariat avec JC Decaux.

Décès d’une maman française dans un accident de vélo à Brooklyn

C’est une tragédie qui s’est produite mardi 10 janvier au matin, vers 7h20 dans le quartier de Gowanus. Sarah Schick, une Française de 37 ans, est décédée lors d’un accident impliquant un camion à l’occasion d’un trajet en vélo électrique, au croisement de Ninth Street et de Second Avenue. La jeune femme était à seulement cinq minutes de son domicile, situé à Carroll Gardens.

Sarah Schick et sa famille étaient arrivées à New York en 2020. Elle travaillait dans la banque d’investissement australienne Macquarie, chargée d’un important programme d’investissement d’infrastructure pour la Pennsylvanie. Elle était maman de deux petites filles.

Une cagnotte Gofundme a été créée pour aider son mari et ses enfants dans cette situation difficile, toute contribution est la bienvenue. Vous pouvez la retrouver ici.

Depuis 2018, des officiels du Community Board 6 de Brooklyn réclamaient des mesures de sécurité dans cette portion de Gowanus, où le trafic est particulièrement dangereux. En 2022, la ville de New York a connu 17 accidents mortels de vélo.

L’Aqueduct Racetrack, pour l’amour des chevaux et du jeu à New York

Si on vous demande le point commun entre « hippodrome  », « casino  » et « Jean-Paul II », vous risquez de chercher longtemps. Alors, pour vous faire gagner du temps, voici la réponse : l‘Aqueduct Racetrack. Cette adresse méconnue mais non moins historique de Queens est l’un des petits trésors de New York. Seul hippodrome et seul casino situé dans la ville, à South Ozone Park pour être précis, il a accueilli le souverain pontife en octobre 1995, lors d’une grande messe en présence de plus de 70 000 personnes.

Des courses de novembre à mai

Ouvert en 1894 à l’emplacement d’un ancien aqueduc qui servait à approvisionner la ville indépendante de Brooklyn en eau, l’hippodrome a conservé un air désuet, d’un autre temps. Gratuit et accessible en métro (arrêt Aqueduct Racetrack sur la ligne A), il attire une population métissée venue miser sur des chevaux ou simplement apprécier le spectacle. Le week-end, le « Big A » fourmille de passionnés, sans non plus être pris d’assaut. S’il fait trop froid, il est possible de suivre les courses en intérieur, dans un grand espace aux allures de salle d’embarquement où se trouvent aussi des écrans, les machines de pari et un petit café.

Aqueduct Racetrack / AB

Sinon, aventurez-vous à l’extérieur, dans les gradins ou au rez-de-chaussée pour mieux voir galoper les bêtes et leurs jockeys et entendre la voix du commentateur officiel. Des bancs métalliques et quelques tables de pique-nique sont disposés près des pistes. N’oubliez pas de prendre un verre (ou un cigare) pour vous fondre dans la masse. Les courses ont lieu entre novembre et mai. Avec un peu de chances, vous assisterez à un moment historique : l’Aqueduct a vu en 1944 trois canassons franchir la ligne en même temps (triple dead heat), une première, à l’époque, aux États-Unis.

Casino sans jeux de table

L’autre spécificité du Racetrack, c’est son casino, collé à l’hippodrome. C’est l’un des seuls dans l’ensemble de l’État de New York, où les paris sont strictement encadrés. Ouvert en 2011, il a obtenu le feu vert des autorités après les attentats 11-Septembre, quand il fallait relancer la machine économique par tous les moyens possibles.

Comme il se trouve au sein de la Grosse Pomme, municipalité riche et densément peuplée, il figure parmi les leaders américains en terme d’argent dépensé dans les machines à sous. À Resorts World, tous les jeux sont électroniques ou vidéos. Des milliers d’options vous attendent sur deux étages. Au centre du niveau inférieur, se trouve notamment un bar circulaire appelé Bar 360. Équipé de plusieurs écrans pour voir des événements sportifs, il accueille aussi des groupes de musique locaux tous les vendredis et samedis.

Pour éviter la foule des week-ends, il est conseillé de venir en matinée. Le racino se remplit après. Un hôtel Hyatt a ouvert sur place pour celles et ceux qui voudraient se faire un petit staycation. Quitte à dépenser de l’argent, autant y aller jusqu’au bout.