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Le compostage à New York, «c’est plus facile qu’en France»

Pas toujours facile de savoir où commencer quand on veut vivre écolo à New York. Voici donc une idée simple rien que pour vous : le compostage. Si, si, c’est possible. C’est même « plus facile qu’en France ! », assure Julie Thibault-Dury, une Française du Queens qui pratique ce geste vert depuis son arrivée dans la Grosse Pomme.

Pas besoin de jardin

Elle est la fondatrice d’une plateforme de vente de proximité, Closiist, et d’une chaîne YouTube sur le développement durable, Green For Blue. « Les Français aiment dire que les Américains sont les plus grands pollueurs. Certains comportements écolos à New York ne sont pas autant développés que de l’autre côté de l’Atlantique, mais pour le compostage, c’est hallucinant. Les New-Yorkais sont à fond ! »

C’est facile et en plus rudement utile pour la planète. Les matières compostables (épluchures de légumes et de fruits, branches, feuilles, herbe, coquilles d’œufs, plantes…) représentent environ un tiers des déchets résidentiels produits à New York. Une masse qui, compostée, peut être utilisée pour réduire les émissions de méthane qui s’échappent des décharges, mais aussi comme engrais pour les parcs ou source d’énergie renouvelable.

Pas besoin d’avoir un jardin pour s’y mettre. Plusieurs options existent si vous habitez en appartement. Il arrive notamment à Julie Thibault-Dury, qui vit dans un immeuble, de placer son compost dehors dans un pot de fleurs recouvert d’une soucoupe. « On peut aussi le faire dans la terre avec des plantes – avec des déchets plutôt secs comme des feuilles de maïs ou des épluchures de bananes, dit-elle. Il faut arroser deux à trois fois max par semaine. Et en deux mois, cela devient du compost. Et nourrit les plantes ».

Au congélateur

Elle a également envisagé une autre option, qui aurait certainement plu à ses enfants (et peut-être moins à ses voisins) : le « lombricompostage », où des vers de terre décomposent les déchets et produisent un terreau fertile avec leurs déjections. Intéressé ? La ville de New York vous dit comment vous y mettre. La Française, elle, a dû se raviser faute de place.

La solution la plus simple, c’est de mettre les déchets organiques dans un sac ou une boîte placée dans le congélateur pour éliminer les odeurs. Le défi, c’est que les déchets peuvent s’accumuler rapidement. Il faut donc veiller à les apporter régulièrement à l’un des deux-cents sites de dépôt (food scrap drop-off sites) répartis dans toute la ville. Opérés par différentes associations locales (GrowNYC, Big Reuse…), ils se trouvent notamment dans les marchés fermiers et d’autres sites. Retrouvez la liste complète sur le site de GrowNYC.

Attention : ils ne sont pas ouverts tous les jours de la semaine et toute la journée. Il se peut aussi qu’il n’y ait pas de sites de dépôt à proximité. On vous conseille dans ce cas de cumuler votre sortie compost avec une autre activité (café, promenade à vélo…) comme le fait l’auteur de ces lignes. En effet, mon drop off le plus proche est à 45 minutes à pied de mon domicile dans le nord de Manhattan, mais ma compagne et moi avons pris l’habitude de nous rendre dans un magasin de bagels, près du site, après avoir déposé nos épluchures. N’hésitez pas à contacter le Département de l’Assainissement (Sanitation) de New York pour lui suggérer des endroits à ajouter au catalogue.

Curbside composting, collecte à domicile

L’autre solution, plus pratique, c’est que l’on vienne collecter votre compost directement chez vous, c’est le curbside composting. Il est seulement proposé aux résidents de certains community boards, des zones qui recouvrent un ou plusieurs quartiers. Pour savoir si le vôtre offre cette possibilité, visitez le site du Département de l’Assainissement (DSNY). Si oui, et que vous habitez dans une maison ou un petit immeuble, vous pouvez vous inscrire directement sur le site. Si vous vivez dans un complexe de plus de dix appartements, il vous faudra donner le nom d’un représentant (propriétaire, concierge…) pour communiquer avec la ville et organiser la collecte en remplissant le formulaire du DSNY. L’administration peut se charger de contacter directement le responsable du bâtiment pour que vous n’ayez pas à le faire, mais il est conseillé de mobiliser vos voisins pour montrer que la demande pour un tel service existe. Au final, la décision appartiendra au board de votre co-op ou à la compagnie de management.

Si vous résidez à Queens, tout est beaucoup plus simple. En octobre, le maire Eric Adams a donné le coup d’envoi d’un ambitieux programme de collecte de compost pour tout l’arrondissement – la première fois qu’une telle initiative est menée à l’échelle d’un borough. Queens est le terrain de jeu idéal : avec 41% des arbres de New York, il produit des déchets organiques (branches, feuilles…) à foison.

Comment ça marche ? Dans le cadre du projet, les habitants n’ont qu’à placer leur compost dans un récipient (poubelles, sacs…) étiqueté sur le trottoir le jour du ramassage, une fois par semaine. Pas besoin de s’inscrire. Toutes les informations sur le programme, y compris comment obtenir gratuitement une étiquette pour votre contenant, sont ici.

Avant de se lancer dans cette aventure écolo, Julie Thibault-Dury a un conseil simple: « comprendre ce qui est compostable et ce qui ne l’est pas. Il y a beaucoup de gens qui font des erreurs et ça peut gâcher toute une poubelle de déchets organiques », observe-t-elle. Heureusement, entre le site de la Ville et les renseignements donnés par associations, ce ne sont pas les informations qui manquent. Il faut juste un peu de volonté.

Poutine, patin à glace et visites: un week-end d’hiver à Montréal

Accessible en seulement 1h30 de vol au départ de New York, Montréal est la destination idéale l’hiver pour bénéficier à la fois des avantages d’une grande ville et d’une atmosphère chaleureuse de station de ski. Voici un exemple d’itinéraire pour trois jours de visite.

Jour 1

10 am : L’île de Montréal s’étend sur plus de 400 km2, soit quatre fois la taille de Paris. Situé le long du fleuve Saint-Laurent, le Vieux-Montréal vous charmera par ses rues pavées et ses vieux bâtiments en pierre. Si vous circulez en métro, arrêtez-vous à la station Saint-Laurent (Ligne 2). Commencez par traverser le quartier chinois de la ville, puis poussez jusqu’à la Basilique Notre-Dame de Montréal, un joyau d’architecture datant de 1824. L’intérieur est particulièrement somptueux avec ses vitraux. La visite coûte 14$ CAN par adulte, soit environ 10$ US.

Empruntez ensuite la promenade du Vieux-Port, qui longe un Saint-Laurent totalement gelé à cette époque de l’année. Poursuivez jusqu’à la Grand Roue et sa patinoire, puis jusqu’à la Tour de l’Horloge. Cette tour de 45 mètres honore la mémoire des marins de la marine marchande morts pendant la Première Guerre mondiale. Elle offre également une belle vue sur le pont Jacques Cartier en face, du nom du célèbre explorateur français, premier Européen à avoir découvert le Canada en 1534.

Crédit photo : www.jacquescartierchamplain.ca

12:30pm : Cette longue visite culturelle vous a ouvert l’appétit ? Direction la rue Saint-Catherine, la principale artère commerçante de Montréal. Vous y trouverez de nombreux restaurants. On vous conseille le food court Le Central (30 Sainte-Catherine O) qui dispose d’une vingtaine de stands de cuisine du monde, dont Mignonette, un établissement qui sert des tartares de viandes et de poissons (plats entre 15 et 18$).

2:30pm : Pour une activité locale, descendez ensuite la rue Sainte-Catherine jusqu’à la patinoire de l’Esplanade Tranquille. Les Montréalais adorent chausser les patins l’hiver, et disposent d’ailleurs de nombreuses patinoires gratuites libres d’accès dans les parcs de la ville. Celle-ci s’étend sur 1500 m2 et ne facture que la location du matériel (11$ par adulte). L’endroit est également ouvert le soir (jusqu’à 22 ou 23h selon les jours).

5pm: Pour bien terminer l’après-midi, continuez la rue Sainte-Catherine vers le sud où se trouve le quartier d’affaires. Arrêtez-vous notamment sur la place Monseigneur Charbonneau où vous pourrez admirer la nouvelle installation artistique de la ville : un anneau géant, symbolisant l’union ente Montréal et ses habitants, imaginé par l’architecte québécois Claude Cormier.

7pm : Après tous ces efforts, vous avez bien mérité votre poutine. Si les guides touristiques vous dirigeront sans doute vers le restaurant La Banquise, évitez plutôt la file d’attente en choisissant Chez Claudette. Situé dans le quartier du Plateau, cet établissement sans chichi sert de délicieuses frites au fromage auxquelles on peut ajouter de la viande fumée, du bacon, des saucisses, de viandes hachées, etc. Comptez environ 11$ la poutine normale, 13$ pour une plus grosse portion.

Jour 2

10am : Montréal a l’immense avantage de disposer de nombreuses boulangeries françaises qui affichent des prix attractifs. Commencez la journée par un bon café/croissant chez Carmen & Felipe au Plateau. Profitez-en pour passer la matinée à visiter ce quartier prisé des Français, avec ses nombreuses boutiques et commerces de bouche. Arrêtez-vous également au parc Sir-Wilfried-Laurier, dont l’atmosphère est magique quand la neige est tombée.

12:30pm : Les Montréalais ne jurent pas que par la poutine. Si vous voulez tester les meilleures spécialités culinaires locales, foncez à La Binerie, un restaurant du Plateau qui « met le Québec dans l’assiette depuis 1938 ». Au rez-de-chaussée, les clients s’accoudent tous autour d’un grand bar arrondi qui traverse la pièce. Une atmosphère conviviale où vous pourrez commander « le repas traditionnel québécois » pour environ 18$. Soupe au pois en entrée, suivie d’un ragoût de boulettes (mélange de bœuf et porc), d’une part de tourtière (tarte à la viande) et des fèves au lard, pour finir en dessert par le pouding chômeur (gâteau au beurre et à la crème). De quoi faire le plein de calories pour la journée.

Crédit photo : La Binerie

2pm: Pour bien digérer, rien de tel qu’une bonne marche d’environ 45 minutes jusqu’au parc du Mont-Royal. Traversez d’abord l’université McGill et ses beaux bâtiments en pierre, avant de grimper jusqu’au belvédère Kondiaronk. Au sommet, la vue sur les principaux quartiers de la ville est sublime.

4pm: Reprenez ensuite le chemin à pied en direction du lac aux Castors, situé à 10 minutes plus au sud du parc. Vous tomberez sur trois pistes de luge qui surplombent le lac. C’est le moment de sortir les sacs poubelle ou votre luge (comptez 5$ la luge-pelle au magasin Décathlon du centre-ville) pour une après-midi glissade entre amis ou en famille. L’endroit, éclairé par des lampadaires, est particulièrement magique à la tombée de la nuit.

8pm : Les Montréalais se passionnent pour le hockey sur glace. Si l’équipe des Canadiens évolue dans la célèbre NHL, les places pour les matches peuvent coûter cher. Pour une expérience plus abordable et tout aussi intéressante (environ 25$), allez supporter le Rocket de Laval dans la ville voisine. Leur stade de 10 000 places est facilement accessible en métro (arrêt Montmorency, Ligne 2), et l’ambiance est très chaude.

Crédit photo : Rocket de Laval

Jour 3

10am : profitez de votre dernière matinée pour aller visiter le musée des Beaux-Arts de Montréal, un établissement à la réputation internationale qui met notamment en valeur des artistes canadiens et américains. Lors de notre visite le 30 décembre 2022, le musée exposait les photos noir et blanc de Diane Arbus, et consacrait une exposition à la place de la musique dans les arts visuels inuit. Entrée 17,5$ pour les 31 ans et plus, 12$ pour les 20-30 ans, gratuit pour les autres.

12:30pm: Les Français représentent la deuxième communauté étrangère de Montréal. On retrouve ainsi plusieurs bons restaurants de chez nous sur place, dont Pastel, le chic établissement tenu par Jason Morris et Kabir Kapoor (notre article sur le sujet ici). Situé à deux pas du Vieux-Port (124 Rue McGill), Pastel propose une formule midi à 27$ (entrée-plat ou plat-dessert) avec des classiques comme les poireaux et asperges vinaigrette, salade niçoise, confit de canard et tartare de bœuf. Un régal !

2pm: Vous voulez ramener des souvenirs de Montréal ? Pour une après-midi shopping tout en restant au chaud, baladez-vous dans le RÉSO, un réseau souterrain piéton qui s’étend sur 32 kilomètres, et connecte les principaux bâtiments publics et tours de bureaux de la ville. Vous y trouverez de nombreuses boutiques, attention à ne pas vous perdre. (la carte ici).

Mickael Damelincourt, un Français aux rênes du Doral Trump Resort

Depuis quelques semaines, Mickael Damelincourt, l’ancien directeur de l’hôtel Trump à Washington DC, est le nouveau Directeur Exécutif du Doral Trump Resort, dans la périphérie de Miami. Originaire du Mont Saint-Adrien, dans l’Oise, le spécialiste du développement hôtelier, installé aux États-Unis depuis plus de 20 ans, prend la tête d’un complexe comptant 643 chambres, 4 parcours de golf, un Spa et un programme résidentiel qui proposera plus de 2000 appartements en bordure de ville dans les quatre prochaines années.

Une nouvelle vie moins politique

« Outre l’incroyable site, dont la superficie est proche de celle de Central Park à New York, l’histoire de Doral m’a séduit, explique Mickael Damelincourt. Celle de Doris et d’Alfred Kaskel, immigrants polonais installés à New York et ayant fait fortune dans l’immobilier. « À une époque, au début des années 60, où tous les clubs privés de Floride n’étaient pas ouverts aux juifs, ils achetaient 2400 acres de terres et inauguraient le Doral Resort, ouvert à tous. Le légendaire parcours de golf “Blue Monster” est aussi né ici, là où Tiger Woods et Phil Mickelson ont gagné. Un lieu culte pour les habitants de la Floride qui a fini par donner son nom à une ville qui compte aujourd’hui plus de 80 000 habitants. »

Déjà à l’aise dans son nouveau costume, checkant tous les employés sur son passage, s’arrêtant pour saluer chaque client – « une habitude prise au sein du magasin familial dans lequel j’ai grandi, aux côtés de mon grand-père, mon oncle et ma mère que je voyais faire, et qui fonctionne avec l’esprit familial des Trump » -, Mickael Damelincourt embarquait femme et enfants à la rentrée, tournant ainsi la page de sept années très animées à Washington. « Miami est une région très attractive, surtout depuis le Covid et l’on parle beaucoup moins politique ici ! L’expérience au Trump Hotel Washington, au cœur de la vie politique, a été intense et incroyable, mais je me réjouis de cette nouvelle vie. »

Le Doral Trump Resort à Doral, en périphérie de Miami.

2005: rencontre de la famille Trump

Atterri aux États-Unis il y a 22 ans, à Santa Barbara d’abord, pour une année linguistique, puis embauché, au sein de l’Hotel Meridien de la Nouvelle-Orléans, ville où il rejoint sa future femme, le Français obtient son premier visa J-1. « Un coup de chance, raconte-t-il. Je n’avais pas de formation en école hôtelière mais en finances, et je savais que l’hôtellerie embauchait régulièrement des Français. J’ai fait alors le tour des hôtels de la ville pour trouver un stage et valider mon diplôme d’école de commerce, et suis tombé sur le directeur des RH du Méridien, qui parlait français. J’ai obtenu le stage et l’entreprise a voulu me garder. »

Suivront trois années à Chicago où Mickael Damelincourt est appelé à la Direction des finances d’un nouvel hôtel de l’enseigne Meridien – « la meilleure discipline pour tout connaître du fonctionnement et des enjeux d’un hôtel », explique-t-il, puis à l’ouverture du Conrad Hotel, avant la rencontre avec la Trump Organization. « En 2005, Donald Trump n’était pas engagé en politique. Je connaissais l’homme d’affaires et son show à la télévision, The Apprentice. Par l’entremise de Colm O’Callaghan, un magnat de l’industrie hôtelière, approché par le groupe Trump, j’ai pu rencontrer Donald Trump, ses enfants, Don, Ivanka et Eric, qui lançaient la Trump Hotel Collection et me confiaient alors l’ouverture du Trump Hotel & Residences à Chicago, le deuxième du genre après New York. »

Le rêve américain

L’aventure se poursuivra à Toronto en 2010 où il pilote l’ouverture d’un nouvel hôtel Trump – « arrivé premier sur Trip Advisor sur toute l’Amérique du Nord et sacré 5 stars par Forbes Travel Guide » précise-t-il, avant le départ à Washington puis Miami.

Le Doral Trump Resort compte 4 parcours de golf.

« Dans chacune de mes missions, je suis d’abord là pour maximiser l’investissement de nos propriétaires et créer des moments magiques pour nos clients. Le groupe Trump a lancé ma carrière, et l’esprit familial du groupe et la confiance dont ils m’ont témoigné pour prendre les clés des hôtels à gérer, m’ont permis de m’accomplir aux États-Unis. » Mickael Damelincourt se dit fier de ses racines. « J’aime la France, dit-il, sa culture et sa cuisine, et j’espère même y passer plusieurs mois dans l’année quand viendra l’heure de la retraite, mais j’aime aussi beaucoup les États-Unis, ma femme est américaine et mes trois enfants aussi. Un pays qui me permet de réaliser des rêves sans doute plus difficiles à atteindre en France. »

[Vidéo] Les bonnes résolutions financières que tous les expatriés devraient adopter en 2023

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne jeudi 5 janvier pour notre premier webinaire de l’année, dédié aux bonnes résolutions financières que tous les expatriés aux États-Unis devraient prendre en 2023 !

Au programme :
– Quelles sont les pistes pour réparer la performance de votre portefeuille d’investissement en 2023 ?
– Quelles sont les prises de décision patrimoniales indispensables, ici aux États-Unis ?
– Comment protéger sa famille et son patrimoine de manière optimale ?

Visionnez le replay sur notre page YouTube

Avec Alexandre Quantin, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials. Alexandre a plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis. Réserver un rendez-vous gratuit.

Nolwenn (Miami): «J’explique l’Amérique sur Instagram»

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Arrivée en Floride pour un stage, Nolwenn est vite immergée entièrement dans la culture américaine. Elle tombe amoureuse, se marie, et si ce mariage ne dure pas, son amour pour le pays reste intact. Près de 10 ans plus tard, Nolwenn travaille pour le gouvernement local à Miami et, comme nous tous, se retrouve enfermée en mal de France pendant le début de la pandémie.

Elle lance alors TresAmerican, un site Internet et un compte Instagram dans lequel elle explique toutes les petites questions que l’on s’est posées au moins une fois sur les États-Unis : qu’est-ce que le credit score, comment fonctionnent les assurances santé, pourquoi on ne vote pas pour le Président du pays, comment marche le Sénat, les règles du football américain… Elle décortique avec méticulosité mais aussi avec pas mal d’humour tous les aspects du pays.

Dans ce tout premier épisode de l’année, Nolwenn raconte au micro de French Expat pourquoi et comment elle en est venue à créer ce contenu à la fois utile et amusant.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Le cinéma français brille au Miami Jewish Film Festival

Envie de vous faire une toile ? Le Miami Jewish Film Festival met à l’honneur près d’une centaine de films en provenance d’une vingtaine de pays, dont une quinzaine de longs-métrages francophones à voir ou à revoir en version originale sous-titrée en anglais du jeudi 12 au jeudi 26 janvier dans différents cinémas de l’aire métropolitaine de Miami.

Cet événement cinématographique proposera notamment « Adieu Monsieur Haffmann », le dernier film de Fred Cavayé, adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Philippe Daguerre, qui en reprend l’intrigue puissante d’un huis clos durant l’Occupation avec un beau trio d’acteurs : Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau.

À l’affiche également la comédie dramatique « Haute Couture » avec Nathalie Baye, « Les Enfants des autres » signé Rebecca Zlotowski avec Virginie Efira et Roschdy Zem, ou encore « Les Choses humaines », réalisé par Yvan Attal avec Charlotte Gainsbourg, qui adapte le roman de Karine Tuil inspiré d’un vrai fait-divers : un viol à l’université de Stanford en Californie.

Beaupierre Wines, un magasin de vin très franco-américain à New York

« Je suis français, américain et né à Hell’s Kitchen ». C’est ainsi que le sommelier Yannick Benjamin a pris l’habitude de se présenter, mais il pourrait dire la même chose de son nouveau business, Beaupierre Wines & Spirits.

Situé sur la 10e Avenue et la 47e rue, ce petit magasin de vin régale la clientèle locale depuis novembre. Il a aussi une valeur sentimentale forte pour l’entrepreneur de 45 ans : c’est un hommage au Hell’s Kitchen de son enfance et à l’héritage de ses parents, venus de France après la Seconde guerre mondiale. Sa mère Françoise, originaire de Bordeaux, s’est installée à New York dans les années 1970 comme au pair, « à la recherche d’une nouvelle aventure », tandis que son père, Pierre Benjamin, a fait partie des nombreux immigrés de la petite commune bretonne de Gourin à avoir traversé l’Atlantique en quête d’opportunités.

Il a foulé le sol new-yorkais le 3 janvier 1963, il y a tout juste soixante ans donc, laissant derrière lui la ferme familiale. « Ses frères se trouvaient déjà à New York, il les a rejoints. Il a vécu l’histoire classique de l’immigré. Son premier job était plongeur dans un restaurant (La Grenouille, ndr) », explique Yannick Benjamin.

Yannick Benjamin et son épouse Heidi Turzyn dans leur  magasin de Hell’s Kitchen. © Alexis Buisson

Beaupierre, «handsome Pierre»

Avec son épouse, rencontrée à New York, le paternel s’installe à Hell’s Kitchen. Beaupierre a élu domicile dans le bloc où ils vivent toujours – et où Yannick Benjamin a passé ses jeunes années. « Mon père parlait deux langues : sa première était le breton, sa seconde, le français. Il voulait que nous grandissions dans un environnement multiculturel. C’est ce que New York, et Hell’s Kitchen en particulier, offraient à l’époque, se souvient-il. Il y avait beaucoup d’enfants irlando-américains, hispaniques… J’étais exotique à leurs yeux car j’avais un nom qu’ils n’avaient jamais entendu. Pour eux, j’étais le Français, mais quand j’allais en France pendant l’été, j’étais l’Américain ».

Depuis, le quartier s’est « gentrifié », mais Yannick Benjamin est resté fidèle à New York. Avant de monter Beaupierre, référence au surnom de son père ,« handsome Pierre », le sommelier a travaillé dans plusieurs établissements locaux de renom (Le Cirque, Jean-Georges, The University Club, l’Atelier au Ritz Carlton…) et ouvert son propre restaurant, Contento, à East Harlem, dont il s’occupe aussi de la carte des vins. Sa femme, Heidi Turzyn, a également un beau palmarès dans le monde de l’hôtellerie et de la restauration. Elle fut notamment la responsable des vins et des boissons au fameux Gotham Bar and Grill, une institution du Village, et pour les restaurants du chef David Burke.

Les deux tourtereaux se sont rencontré à BurdiGala, un grand événement de dégustation de Bordeaux organisé à Manhattan. Quand la pandémie a frappé, le couple a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure. « Pendant la crise sanitaire, on s’est interrogés sur le futur de la restauration. On s’est demandé ce que l’on pouvait faire. Quand on s’est aperçu que le futur local de Beaupierre était vide, on a décidé d’y ouvrir un magasin de vin compte-tenu de notre expertise dans le domaine. Vu les liens de Yannick avec le quartier, c’était l’endroit idéal ! », explique Heidi Turzyn.

Un établissement inclusif

Les clients sont accueillis, dans l’entrée, par les menus de Maxim’s et La Côte Basque, où Pierre Benjamin a travaillé. Côté vins, ils ont l’embarras du choix. Plus de cinq cent étiquettes issues de régions diverses (France, Europe centrale, Amérique latine…) sont proposées. Leur point commun : les vins ont tous été testés par Yannick Benjamin et/ou par sa femme.

Paraplégique depuis un accident de voiture en 2003 sur la West Side Highway, le Franco-Américain veut aussi faire de Beaupierre un établissement inclusif pour les clients et les employés. Une ambition que reflète sa sélection de vins, qui comprend la production de viticulteurs handicapés, indigènes ou responsables sur le plan social.

« J’ai toujours fait partie d’une minorité. En grandissant à Hell’s Kitchen, j’étais l’un des seuls Blancs au milieu d’un mélange d’ethnies. Puis, à 25 ans, j’ai eu un accident. Gaillard costaud, mesurant 1,86 mètre, sans problème de santé, je me suis soudain retrouvé dans un fauteuil roulant à plein temps. Ces expériences m’ont rendu plus conscient des formes de discrimination », explique l’entrepreneur, qui est aussi à l’origine de la fondation Wheeling Forward consacrée à l’amélioration du quotidien des individus en situation de handicap. « Nous voulons faire en sorte que tout le monde se sente le bienvenu chez nous. Car, même si nous faisons un bon boulot à notre échelle, le monde du vin est loin d’avoir éliminé toutes les barrières ».

Balade à NYC : retrouver un îlot italien à Chinatown

Rendez-vous au sud de Manhattan, dans le quartier de Chinatown pour notre défi Family Way du mois (sortie de métro Canal St, lignes J, N, Q, R). 

Chinatown est un quartier très identitaire notamment en cette période de Nouvel An chinois durant laquelle les rues  se parent de nombreux décors de couleur rouge et or, symboles de chance et de richesse.

Mais cela n’a pas toujours été le cas, le quartier doit son essor à l’arrivée des Chinois en 1870 à New York. Après avoir été attirés par l’Ouest américain 25 ans auparavant, pour la ruée vers l’or et la construction des lignes de chemins de fer, beaucoup ont quitté la Californie pour venir s’installer à New York quand les ressources et les activités y sont devenues plus rares.

Mais leur présence a rapidement été contestée notamment du fait de leur faible prétention salariale qui venait concurrencer les travailleurs locaux. En 1882, une loi appelée Exclusion Act est venue interdire l’immigration en provenance de Chine aux États-Unis. Elle a été assouplie une première fois en 1943 puis en 1965.

La ville de New York représente aujourd’hui une des plus fortes concentrations de la diaspora chinoise en dehors de l’Asie.

Le défi 

Le quartier de Chinatown n’a ensuite cessé de se développer en grappillant notamment de plus en plus sur le quartier voisin de Little Italy. Ce dernier s’est ainsi considérablement réduit. Aujourd’hui, il s’agit d’un mini-quartier concentré essentiellement autour d’une rue, désormais protégée pour ne pas disparaître.

À vous de retrouver cette rue aux couleurs de l’Italie, assez facilement identifiable au beau milieu de ce quartier chinois. Pour cela, parcourez Grand St, entre Elizabeth St et Centre St. Et si vous avez un doute, rendez-vous sur le site de Family Way.

À ne pas manquer

Chinatown est comme une ville dans la ville. Le dépaysement est assuré en se promenant dans ce quartier. Une balade entre Canal St., Columbus Park et Bowery vous permettra déjà de voir l’essentiel, de vous plonger dans l’ambiance laissée par les couleurs et les odeurs du quartier.

  • Rendez-vous à Chinatown le 22 janvier pour célébrer le Nouvel An chinois.
  • Ne manquez pas la visite du Temple Bouddhiste Mahayana pour contempler son impressionnant bouddha.
  • S’il a fait partie des sites les plus dangereux de New York, Columbus Park est aujourd’hui un lieu de rassemblement paisible pour la population locale. Sport, jeux, musique, les divertissements sont nombreux. 
  • Pour simplement goûter de délicieux dumplings, rendez-vous chez Fried Dumplings. Pour déguster des dim sum dans un diner chinois, alors dirigez-vous au Nom Wha Tea Parlor. Si vous préférez manger dans un endroit encore plus remarquable alors rendez-vous dans un ancien théâtre chez Chinese Tuxedo mais, attention, c’est uniquement pour dîner et le prix sera aussi plus marquant.
  • Enfin, ne manquez pas de faire un massage des pieds !

L’immobilier : une valeur refuge pour votre épargne en temps de crise

[Article partenaire] Inflation, crise sanitaire et énergétique, guerre en Ukraine… Face aux nombreux défis actuels et à linstabilité des marchés financiers, protéger son épargne est, plus que jamais, une priorité. Pour ce faire, limmobilier locatif est une solution très avantageuse et une valeur refuge favorable pour faire fructifier son épargne de manière sécurisée.

L’immobilier locatif : le meilleur placement en temps de crise

Une valeur refuge face aux fluctuations économiques

Depuis le début de la crise sanitaire, et a fortiori depuis le début de la guerre en Ukraine, les prix à la consommation continuent daugmenter à l’échelle mondiale. En septembre 2022, linflation était de 5,6 % en France et de 9,9 % dans la zone euro (contre respectivement 1,6 % en France et 2,2 % dans la zone euro en 2021). 

Aux États-Unis, linflation est particulièrement élevée en cette fin dannée, avec +8,3% en septembre 2022 par rapport à septembre 2021, ce qui impacte fortement le pouvoir dachat des ménages localement.

Face à ces fluctuations économiques denvergure, il est donc essentiel de trouver des moyens de sécuriser son épargne et de développer son patrimoine.

Alors que de nombreux placements financiers (tels que les actifs bancaires et le marché des actions) se trouvent fortement impactés par linstabilité des marchés financiers, limmobilier réussit quant à lui à tirer son épingle du jeu et à confirmer son statut de deuxième meilleure valeur refuge après l’or.

Valeur refuge, la pierre représente en effet un investissement tangible, stable et peu volatil. Investir dans l’immobilier locatif permet doffrir une forte rentabilité à long terme (souvent proche de 4 %). Cela en fait un placement de votre épargne particulièrement propice en période de crise.

Des taux encore intéressants en France

Sil n’échappe à personne que les taux dintérêt en France sont en hausse depuis quelques mois, ces derniers restent encore très attractifs pour les investisseurs, à fortiori quand on les compare avec les taux en vigueur à l’étranger.

À lheure actuelle, le taux moyen hors assurance emprunteur en France est de 1,95 % pour un prêt sur 20 ans (Source : Empruntis). Aux États-Unis en revanche, un emprunt s’étale en moyenne sur une période de 30 ans avec un taux médian de 7 %. Ces taux de crédit immobilier ont dailleurs doublé en lespace dun an aux États-Unis. Il sagit de la plus forte hausse observée depuis 1994 !

Dans lHexagone, les taux restent encore corrects et très stables. Ils sont dailleurs similaires aux taux demprunt appliqués en 2019, avant la crise sanitaire et économique. Ces taux sont donc tout à fait raisonnables. Les taux appliqués en 2020 et 2021 étaient eux exceptionnels. Attention toutefois, ils devraient augmenter en janvier, en phase avec la tendance inflationniste. Les prévisions annoncent des taux avoisinants les 3% en janvier 2023. Il est donc conseillé de se renseigner dès maintenant auprès de sa banque pour connaître les conditions demprunt. Et ainsi de démarrer son projet immobilier sans attendre !

Pour investir sereinement depuis les États-Unis, il est indispensable de se faire accompagner par des professionnels. La société dédiée à l’investissement locatif des expatriés My expat vous propose un accompagnement entièrement à distance, à chaque étape de votre projet immobilier en France, de la recherche de biens à la négociation de loffre en passant par la stratégie de financement, à laide de courtiers et de banques partenaires.

Lun des clients de My expat, expatrié à New York, a par exemple acheté un bien pour presque 400 000 euros grâce à un prêt immobilier auprès de la Caisse d’Épargne. Il reste donc tout à fait possible demprunter en France en tant que non-résident. En revanche, il est indispensable de fournir un apport minimum de 30 % du montant du bien immobilier, voire plus selon les banques qui prêtent.

La force du dollar face à leuro : une opportunité d’investir dans une valeur refuge

À lheure actuelle, 1 $ équivaut à 1,02 € : un taux qui na pas été atteint depuis une vingtaine dannées ! Ce déclin de leuro face au dollar vous permet, en tant quexpatrié français aux US, de bénéficier dun pouvoir dachat inédit dans lHexagone !

En outre, le marché immobilier est actuellement très opportun à linvestissement, avec une baisse des prix dans les grandes villes (à Paris, on constate une baisse de 3 % en octobre en lespace dun an, avec un prix médian de 11 389 € par mètre carré). Le nombre d’acquéreurs est aussi plus restreint et loffre de logements disponibles est inférieure à la demande locative. Cette situation permet aux investisseurs de bénéficier dune meilleure marge de négociation et d’acquérir des biens qui n’auraient pas été accessibles autrement. 

Un contraste avec les différents placements possibles

Contrairement à de nombreux autres actifs, limmobilier, qui est une valeur refuge, fait preuve d’une grande résilience face à la volatilité des marchés financiers. 

Les cryptomonnaies ont fortement chuté : le bitcoin a perdu 60 % de sa valeur cette année et lEthereum est dévalorisé de -61%.

Quant au marché des actions en bourse, il subit lui aussi les conséquences de la hausse des taux dintérêt des banques centrales. Le CAC 40 a notamment chuté, en septembre 2022, de 2,28 %, son niveau le plus bas depuis fin 2020.

L’assurance vie peut être un placement favorable, à condition d’être adapté à vos objectifs dinvestissement et au niveau de risque que vous êtes prêt à prendre. Cette année, lassurance vie garantissait un taux de rendement de 1,70% à 2% (chez La Caisse d’Épargne par exemple, le taux de rendement dune assurance vie oscillait autour de 0,75%). Il faut également garder à lesprit que les fonds en euros subissent directement les conséquences de linflation. Il pourra alors savérer nécessaire de changer son contrat dassurance vie ou de trouver un fond plus performant dans la durée.

Limmobilier locatif, valeur refuge et placement préféré des Français de l’étranger, continue doffrir, même en temps de crise, un excellent ratio risques/rendement, avec de nombreuses opportunités dinvestissement dans des villes dynamiques et attractives, telles que Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille. Ajoutons quen tant que non-résident, vous pouvez bénéficier, grâce à lachat dun bien immobilier ancien loué meublé, du statut LMNP (Loueur en Meublé Professionnel) et des avantages fiscaux qui sy rattachent.

Pour plus d’informations et pour démarrer votre projet d’investissement immobilier, rendez-vous sur le site internet de My expat.

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Festival de jazz French Quarter à NY : des places à gagner pour le concert du 12 janvier

Ils ont joué ensemble des centaines de fois, mais très rarement aux États-Unis. L’accordéoniste Vincent Peirani, figure incontournable du monde du jazz aujourd’hui, retrouvera son acolyte de toujours, le saxophoniste Émile Parisien, sur la scène du Poisson Rouge le jeudi 12 janvier, dans le cadre du festival de jazz French Quarter à New York. 

Les deux jazzmen interprèteront des morceaux de leurs nouveaux albums respectifs, « Jokers » (aux sonorités rock et électro) et « Louise ». Ils seront accompagnés du trompettiste israélien Avishai Cohen, « l’un des plus créatifs du jazz » selon JazzTimes, et de son quartet.

Le concert, présenté par France Rocks, commencera à 7pm le jeudi 12 janvier 2023 (ouverture des portes à 6pm) dans la célèbre salle de Greenwich Village.

Pour les lecteurs de French Morning, quatre places à gagner ici en participant au tirage au sort:


Réservation des billets (entre 25$ et 35$) ici.

Together We Art: une foire d’art à New York pour lutter contre la pauvreté

Si participer à une cause importante fait partie de vos résolutions pour 2023, ne cherchez pas plus loin. L’ONG LP4Y organise sa foire d’art caritative Together We Art à New York pour financer ses activités de lutte contre l’exclusion et l’extrême-pauvreté des jeunes (17-24 ans) dans le monde. L’événement aura lieu du jeudi 19 au samedi 21 janvier à la Blue Gallery.

Environ 150 œuvres de 18 artistes d’horizons divers (peinture, sculpture, photographie, illustration) seront exposées pour l’occasion. Elles ont été sélectionnées par Richard Montoux, diplômé d’un master de l’école d’art Sotheby’s Institute of Art. 30% des revenus des ventes seront reversés à LP4Y (Life Project 4 Youth).

Impulsée par un groupe de Français du Westchester, l’association opère des programmes pour des jeunes marginalisés et leur famille dans plusieurs pays d’Asie, du Proche-Orient, en Europe et en Amérique. Elle gère notamment des centres où les participants peuvent acquérir des compétences professionnelles (anglais, informatique…) tout en développant un micro-projet entrepreneurial afin de faciliter leur intégration économique et sociale. Depuis sa création en 2009, près de 5 900 jeunes ont bénéficié de ses formations.

Un cocktail sera organisé en soirée les 19 et 20 janvier (entrée payante). La foire sera accessible gratuitement entre 10:30am et 5:30pm les 20 et 21 janvier. À noter que LP4Y organise son gala annuel le jeudi 2 mars à Manhattan.

Dominique Ansel: comment réussir votre galette des rois

On a tous rêvé de réaliser une galette des rois comme un chef, la pâte et la crème d’amande cuites à point, le rayage (stries sur le dessus) élégant et le feuilleté parfaitement doré et luisant. Pour réussir le dessert de l’Épiphanie – qui se déguste tout le mois de janvier -, Dominique Ansel nous livre ses secrets, notamment celui du montage de la galette, un moment essentiel de la préparation. Le chef, inventeur du célèbre cronut, a reçu la caméra de French Morning dans son atelier-boutique au 17 East 27th Street, dans le quartier du Flatiron. À vos fourneaux et… bon appétit !

Vidéo réalisée par Fanny Chauvin.