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Wandering Barman met les cocktails en bouteille à Brooklyn

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Rien ne destinait à priori Roxane Molicchi à la production d’alcool. Cette Franco-américaine de 32 ans, qui a grandi entre le Colorado, Paris et Ajaccio, avait d’abord choisi des études de mode. « Je travaillais 80h par semaine pour une marque de prêt-à-porter, à devoir constamment me battre pour baisser les prix et la qualité. J’ai fini en dépression », confie celle qui vit aux États-Unis depuis 11 ans mais reste très attachée à ses racines corses.

Cocktails prêts à consommer

En novembre 2015, Roxane Molicchi décide de changer de carrière. Elle recommence en bas de l’échelle en tant que busser puis serveuse à Yours Sincerely, un petit bar de Bushwick récemment ouvert par deux amis, Darren Grenia et Julian Mohamed. « C’était plus qu’un bar, puisque Yours Sincerely a été le premier établissement de New York à proposer une carte de cocktails en pression, déjà prêts à consommer. Moi qui venais du développement produit, j’ai compris le potentiel », raconte-t-elle. La Franco-Américaine devient ensuite manager du bar et du restaurant voisin, détenu par les mêmes amis, avant de décider de s’associer tous les trois en 2016. « On a loué un petit espace de production à Ridgewood à Queens, où on a commencé à travailler des recettes de cocktails artisanaux, avec l’idée de les vendre en bouteille dans les restaurants et bars de la ville ». 

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De la qualité à grand volume

Après avoir obtenu leur licence d’alcool en 2018, les trois amis peuvent enfin commercialiser leur production. Le succès de Wandering Barman est immédiat. « Les avantages sont nombreux. On répond aux besoins de la nouvelle génération de buveurs pour qui le show du bartender compte moins qu’un cocktail qui soit à la fois prêt rapidement, bon et accessible financièrement. Et pour les bars, ça demande moins de staff, moins de matière première, et ça coûte moins cher à produire », résume Roxane Molicchi.

Les cocktails tout prêts du trio ont déjà séduit plus de 300 restaurants, bars, rooftops et hôtels de la ville. Les livraisons se font par caisse de 24 bouteilles car « la loi interdit de vendre de l’alcool fort en fût, explique la trentenaire. Nous proposons une carte de huit cocktails traditionnels mais revisités comme le Swipe Right, une margarita florale, ou le Ghosted, un negroni blanc », ajoute-t-elle.

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Un marché très novateur

Nouvelle étape de leur développement, les trois amis ont déménagé à East Williamsburg dans un nouvel espace de production qui sert également de bar à cocktails et de lieu de réception pour des événements. Ouvert en octobre 2021, Wandering Barman (315 Meserole St) propose ses cocktails au verre à seulement 11$ (5$ en happy hour), en plus d’une sélection de 10 bières locales et de trois vins également servis à la pression. « Nous sommes aujourd’hui une dizaine entre le bar, la production et le développement commercial. L’objectif est de devenir une marque nationale », espère Roxane Molicchi, dont les cocktails sont désormais vendus dans huit États américains, et notamment en grande distribution à Whole Foods.

« On aurait besoin de faire une grosse levée de fonds pour vraiment franchir un cap. Mais pour l’instant, on en est encore au stade où il faut faire nos preuves sur un marché très novateur », confie la cofondatrice de Wandering Barman, qui rêve à plus long terme d’ouvrir une branche en Europe et notamment en France, pour se « rapprocher de ma (sa) famille ».

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Emmanuel Macron, un moment de baguette partagé à Washington

L’occasion était trop belle pour ne pas être saisie. Le genre de nouvelle qui tombe parfaitement à pic au moment de rencontrer des Français de l’étranger. « Je m’exprime devant vous dans un moment très important, celui où notre baguette a été reconnue patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco », a lâché Emmanuel Macron devant les quelque 1200 personnes venues l’écouter à l’ambassade de France, mercredi 30 novembre à Washington. « Dans ces quelques centimètres de savoir-faire passé de main en main, il y a exactement l’esprit du savoir-faire français, c’est quelque chose d’inimitable. » La reconnaissance, annoncée quelques heures plus tôt par l’organisation onusienne, a aussitôt déclenché un tonnerre d’applaudissements dans la salle. L’effet attendu sur une audience aussi bien acquise au chef de l’État qu’à la mie moelleuse. 

© Nastasia Peteuil

La séquence parfaitement préparée et écrite « comme pour un late show américain avec une touche française », selon l’expression d’un entrepreneur du Colorado, Omar-Pierre Soubra, et qui a détendu, d’un coup, le ton jusque là plutôt solennel du discours d’Emmanuel Macron, interrompu par la remise d’une baguette par Stéphane Grattier, chef boulanger de Boulangerie Christophe de Georgetown. « C’était très drôle, particulièrement ici, dans une ville où il est difficile de trouver une bonne baguette », commentait en souriant Lary Grossman, un Américain francophile, qui avouait toutefois un point de vue biaisé : son fils travaille justement à la boulangerie washingtonienne. 

« Quand on est dans la gastronomie, ça fait très plaisir » reconnaissait Frédéric Vieil, le fondateur d’Hexagone, une entreprise qui promeut des produits français à Boston. Une formidable opportunité également pour le chef de l’État de reprendre son bâton de startupper-en-chef devant ses compatriotes : « De l’espace à la tech, il y a cette French Touch, un petit savoir faire en plus et une part d’âme en plus », lançait-il. « Il faut que l’on garde cette énergie de l’entrepreneuriat, c’est une force ! », s’exclamait Anne de Broca Hoppenot, consule honoraire du New Jersey et mère de jeunes entrepreneurs. Même l’écrivain Florian Zelle, membre de la délégation officielle et tout juste débarqué de Californie, parlait d’un discours « qui a la vocation à relever l’enthousiasme et l’énergieet on en a bien besoin ».

© Nastasia Peteuil

Dans un discours largement consacré à la diplomatie – guerre en Ukraine, Chine -, au protectionnisme américain qui pénalise les entreprises françaises et européennes avec le « risque d’une fragmentation de l’Occident », la mise en valeur du savoir-faire made in France semblait réchauffer les cœurs de la communauté française. « Quand on parle des relations franco-américaines, on pense souvent aux relations politiques, mais je travaille pour une entreprise française qui essaie de faire rayonner la France avec son expertise spatiale », soulignait une employée d’Arianespace à Washington, Laetitia Brock, avouant s’être « reconnue » dans le message d’Emmanuel Macron.

Les nombreux enseignants dans la salle semblaient sensibles, en toute logique, au plan « pour la langue française et le plurilinguisme » du chef de l’État et l’annonce d’un fonds French for All pour « soutenir l’apprentissage du français partout où il est en jeu aux États-Unis » de la maternelle à l’université. « C’est une excellente initiative de renforcer les programmes d’immersion existants et abordables », relevait Aurélie Johnson, une enseignante de la région de Washington, qui a elle même fait profiter ses enfants d’un programme bilingue du Maryland.

En avalant les petits fours et le champagne, chacun retenait un « moment spécial » de cette rencontre avec le chef de l’État – qui s’est accordé un bref bain de foule à l’issue de son discours avant de rejoindre, avec Brigitte, le couple Biden dans un restaurant italien de la ville. « Émouvant d’y retrouver autant de monde » estimait Adriana Agbo, qui ne regrettait pas d’avoir fait le voyage depuis New York. « Un grand honneur » déclarait pour sa part l’écrivain américain francophile Douglas Kennedy, qui, avouait-il à French Morning – ne connaissait pas Emmanuel Macron avant de devenir son « invité personnel » pour cette deuxième visite d’État. « Mais au final, résumait Omar-Pierre Soubra du Colorado, ce que retiendront les gens ici, c’est l’épisode de la baguette ».

(Avec Nastasia Peteuil)

© Nastasia Peteuil

Architecture new yorkaise depuis la High Line : du Chelsea Market à la Lantern House

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Rendez-vous dans l’ouest de Manhattan à proximité du Whitney Museum of American Art (métro A, C, E, L) pour ce nouveau défi Family Way. Pour cette sortie en famille, il vous suffit d’embarquer sur la High Line pour une belle balade sur la promenade plantée jusqu’à son terminus situé à Hudson Yards, près du Vessel et du nouvel observatoire The Edge (métro 7).

Cette ancienne voie ferrée transformée en chemin piéton végétalisé offre en effet une merveilleuse occasion pour prendre de la hauteur, s’éloigner du tumulte de la ville et avoir ainsi le temps de regarder New York sous un autre angle. En effet, si la High Line est souvent reconnue pour son histoire et pour les œuvres d’art qu’elle héberge, ce parcours vous donne aussi une belle opportunité d’admirer les œuvres architecturales qui l’entourent et qui façonnent la ville. 

Le long de ces 2,3 km, vous allez voir se côtoyer des styles de bâtiments aussi variés que ceux de l’époque industrielle et ceux construits ces dernières années. Ainsi, en démarrant la balade dans le quartier de Meatpacking, vous découvrirez les bâtiments qui hébergeaient les anciens abattoirs et usines de conditionnement de viande, puis le bâtiment du Chelsea market qui était occupé par l’usine de biscuiterie Nabisco, célèbre pour la conception du fameux Oreo. D’autres bâtiments remarquables se présentent sur le parcours tels que celui de la Général Theological Society (en contrebas de l’empire state building), de style néogothique ou ceux construits au moment de la création de la High Line comme le Standard Hotel qui la surplombe à quelques dizaines de mètre du Whitney Museum. 

Enfin, vous verrez tout ce qui se fait de plus moderne. Vous pourrez ainsi découvrir une forte concentration de bâtiments réalisés par des architectes de renom tels que Renzo Piano, Jean Nouvel, Frank Gehry, Thomas Heatherwick. 

Le défi

Ouvrez bien les yeux, l’objectif est justement de repérer un bâtiment parmi cette vitrine d’immeubles modernes, tous plus luxueux les uns que les autres. Il s’agit de retrouver une œuvre du designer Britannique Thomas Heatherwick connu pour le Vessel à Hudson Yards ou pour avoir redésigné les bus rouges à Londres. Il est à l’origine d’un immeuble sur la High Line surnommé Lantern House pour ses vitres bombées (voir photo ci-dessous).

L’ensemble est en fait constitué de deux immeubles situés de part et d’autre de la High Line et localisés peu après le Chelsea Market. 

À vous de les retrouver. Et si vous avez un doute, rendez-vous sur www.family-way.com.

À ne pas manquer 

Les quartiers autour de la High Line sont à découvrir. Ils disposent de nombreuses activités sympas à réaliser en famille :

  • Le Whitney Museum of American Art mérite le déplacement pour son architecture unique, pour ses collections d’art américain des XXème et XXIème siècles et pour ses terrasses panoramiques.
  • Vous pouvez flâner dans Chelsea Historic District, le long des 20th, 21st et 22nd Street où les grands édifices ont laissé place à des maisons et des rues bordées d’arbres. L’ambiance y est unique. Une fois dans le quartier, ne manquez pas le High Line Hotel et en particulier son bus impérial londonien garé dans le jardin. Cela peut-être l’occasion de faire une petite pause. 
  • Découvrez l’ancienne biscuiterie Nabisco transformée en marché couvert avec ses nombreuses adresses gourmandes au Chelsea Market.
  • Si vous voulez vous rapprocher de l’Hudson River, rendez-vous à Little Island, le nouveau parc construit sur le fleuve.
  • Pour se restaurer en famille, nous vous recommandons deux adresses de dîner dans le coin. Vous avez le choix entre l’Empire Diner, un dîner au décor art déco et entre Hector’s Cafe & Diner, un dîner simple et authentique, plusieurs fois apparu à l’écran.
  • Enfin, une fois à Hudson Yards, il y a aussi de nombreux endroits pour se divertir en famille. Tout d’abord, la décoration à l’occasion des fêtes de fin d’année est magique. Vous pouvez aussi visiter l’observatoire The Edge.

Et si vous aimez découvrir New York en famille avec des défis, alors rendez-vous ici.

Vivez France-Pologne avec nous à New York

Vous sentez l’ambiance qui monte? Oublions le match sans enjeu contre la Tunisie, tout commence vraiment maintenant… Et comme c’est désormais une tradition à chaque Coupe du monde, French Morning vous a préparé une “Watch Party” en plein coeur de Manhattan pour ce 1/8è de finale France-Pologne (dimanche 4 décembre à 10 am ET).

Nous vous avons réservé un pub que les fidèles connaissent déjà, nous y étions déjà en 2018, mais il a depuis été refait à neuf. L’endroit est parfait pour une ambiance de feu: le 5th & Mad (7 E 36th S) compte quelque 18 grands écrans, dont un géant et peut accueillir quelque 700 personnes! L’entrée est gratuite mais la réservation est hautement recommandée. Les consommations sont au tarif habituel; un menu brunch (facultatif) sera disponible. Inscrivez-vous ici.

Visite d’État de Macron: les Américains accidentels dans l’expectative

La visite d’État d’Emmanuel Macron a commencé mercredi à Washington. Fabien Lehagre fait partie de ceux qui la suivent de près. Et pour cause, il espère qu’elle mettra enfin un terme au calvaire fiscal rencontré par les Américains accidentels, comme lui. « D’un point de vue géopolitique, il se passe beaucoup de choses dans le monde, mais comme les relations entre la France et les États-Unis sont plus apaisées que sous Donald Trump, des avancées sont possibles. Le problème concerne 40 000 personnes en France, 300 000 en Europe », rappelle-t-il.

Voilà huit ans que ce Franco-Américain, fondateur de l’Association des Américains Accidentels  (AAA), se bat pour les sortir de la situation kafkaïenne dans laquelle ils sont plongés bien malgré eux. Américains parce que nés aux États-Unis, et donc contribuables dans ce pays en raison du système d’imposition sur la nationalité, ils n’y ont cependant pas vécu de manière prolongée – juste quelques mois ou années à la naissance pour certains. C’est le cas de Fabien Lehagre, né en 1984 sur le sol américain, mais parti s’installer en France, pays de son père, quand il avait deux ans.

De lourdes pénalités depuis 8 ans

Depuis 2014 et l’application par la France de la loi américaine FATCA de lutte contre l’évasion fiscale, l’IRS réclame à ces « Américains malgré eux » de lourdes pénalités pour les impôts qu’ils n’ont pas payés aux États-Unis. Ils rencontrent aussi des difficultés à ouvrir ou conserver leur compte bancaire car des institutions françaises leur demandent, pour se mettre en conformité avec la loi, un numéro de sécurité sociale américain (SSN) qu’ils ne sont pas en mesure de fournir.

Poursuites judiciaires, sensibilisation des parlementaires français et européens, courriers et même manifestation lors d’une visite de Donald Trump en France : l’AAA ne ménage pas sa peine. Elle voudrait que les pénalités réclamées aux Accidentels soient abandonnées et qu’une procédure simplifiée soit mise en place pour leur permettre de renoncer gratuitement et rapidement à la nationalité américaine. Une démarche qui coûte 2 350 dollars aujourd’hui.

En 2018, ils ont reçu le soutien du président Macron qui, interpelé par le député Richard Ferrand, a indiqué dans une lettre que le gouvernement avait entrepris des « démarches diplomatiques résolues » afin que le « statut atypique » de cette population soit reconnu par les autorités américaines et que des solutions soient trouvées.

Des progrès mais toujours pas de solution

L’Ambassade de France à Washington a indiqué, mardi soir, que le sujet serait « certainement abordé lors de la visite d’État ». Pour sa part, le cabinet de Bruno Le Maire, qui accompagne le président dans le cadre du déplacement et suit le dossier, a dit dans un e-mail qu’il le serait « probablement ». Il rappelle que les avancées obtenues (procédure d’amnistie fiscale particulière sous certaines conditions, guichet spécial à l’Ambassade ) et que Paris « continue de plaider auprès des autorités américaines pour une renonciation facilitée à la nationalité américaine pour les Américains accidentels. Des réunions en ce sens ont eu lieu avec l’IRS au niveau du conseil de l’Union européenne, notamment sous la présidence française ».

« Nous sommes en train de réaliser des progrès, mais nous devons en faire davantage pour simplifier les processus qui permettront à ces individus de sortir de cette situation », explique une source diplomatique. L’Élysée n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

« Alors que le dossier traîne, l’association continue à accueillir de nouveaux membres. Quatre par jour ! Le problème subsiste, regrette Fabien Lehagre. Les États-Unis ne veulent pas montrer de signes de faiblesse. Pour eux, nous sommes des contribuables américains. Et pendant que ce statu quo perdure, certains Américains accidentels choisissent de payer les pénalités à l’IRS pour se mettre en règle… Vu des États-Unis, nous représentons un problème mineur. »

Dior, Louis Vuitton, Céline… ces maisons de luxe françaises qui défilent à Los Angeles

Après Saint Laurent en 2019, Louis Vuitton en 2016 et à San Diego en mai dernier, puis Dior dans le quartier de Venice en juin, c’est la maison française Céline, emmenée par son directeur créatif Hedi Slimane, qui défilera le jeudi 8 décembre au Wiltern Theater de Los Angeles. Une demi-surprise quand on connaît l’amour du créateur pour la Cité des Anges, dont il fit sa résidence principale en 2008, là même où il transféra le studio de Saint Laurent lorsqu’il en prit la direction artistique en 2012.

Un engouement de plus en plus fort du luxe français en Californie qui, outre l’influence du streetwear et la météo californienne parfaite pour un défilé en plein air, s’explique d’abord par la bonne forme du marché du luxe du pays. Alors que la Chine semble à l’arrêt, depuis l’émergence de la Covid 19, et que l’économie européenne balbutie en raison, en partie, du conflit ukrainien et russe, les États-Unis s’affichent, en effet, comme le premier marché du secteur du luxe mondial avec 78 milliards de dollars, sur un marché mondial estimé à 283 milliards de dollars.

L’attractivité de la Californie

Selon la dernière étude du cabinet international de conseil Bain & Company publiée le 15 novembre dernier, si New-York conserve le leadership dans ce secteur du luxe avec environ 23 milliards d’euros, la Californie suit de près et représenterait aujourd’hui 25 à 30% du marché du luxe américain, une attractivité californienne où Los Angeles se taillerait la part du lion. En troisième position, la région de Miami serait en forte progression.

Signe de la bonne santé des maisons de luxe françaises à Los Angeles, la ville a vu, ces derniers mois, se multiplier les boutiques de luxe à l’instar de Louis Vuitton qui ouvrait en juillet dernier son plus grand magasin dédié aux hommes aux États-Unis sur Rodeo Drive, et enchaînait avec une seconde ouverture au mall de South Coast Plaza, pendant que la maison Hermès – dont les ventes en 2022 ont augmenté de +44% – organisait, elle, son pop-up HermèsFit. D’autres projets s’apprêtent à sortir de l’eau à l’image de Dior et son projet de complexe de 3 étages sur Rodeo Drive, avec restaurant et boutiques, de Chanel et de son tout nouveau complexe de boutiques et d’espaces d’événements prévu à la fin de l’année, ou Cartier, qui devrait inaugurer son nouveau flagship l’année prochaine. Autant d’actualités qui rendent l’organisation de défilés presque évidente.

Une histoire d’amour entre LA et la mode

Nouveau hub de la mode luxe, l’attractivité récente de Los Angeles est également à mettre en relation avec l’histoire d’Hollywood et des red-carpets, le dynamisme de la culture cinématographique et télévisuelle, le nombre important d’événements à l’instar des Oscars ou des Grammy Awards, autant d’éléments qui favorisent la présence des célébrités et égéries des marques, dont la puissance de frappe sur les réseaux sociaux a, à l’évidence, un impact sur les ventes de produits de luxe.

Enfin, au-delà des griffes françaises du luxe, d’autres maisons, à l’image de Ralph Lauren, en septembre dernier, et prochainement de la maison italienne Versace, dont le défilé est prévu en mars prochain, ont, aussi, fait le pari de shows à Los Angeles. « Pour moi, Hollywood est à la fois une destination et un état d’esprit. Tout est ici, une histoire de storytelling et de magie, de puissance et de vulnérabilité, de créativité et d’émotions », s’exprimait il y a quelques jours Donatella Versace, la directrice créative de Versace. L’histoire d’amour entre Los Angeles et la mode n’est pas prêt de s’arrêter…

6 stations de ski pour tous les styles au Colorado

Avec plus de 25 stations de ski, le Colorado fait le bonheur des skieurs et des amoureux de la neige entre novembre et avril. Que vous soyez en famille ou à la recherche de sensations fortes, voici 6 stations de ski pour toutes les envies au Colorado.

Pour les novices: Winter Park

Winter Park est la station la plus pratique, puisqu’elle est proche de Denver (environ 70 miles). La plupart des stations proposent des pistes pour débutant.es et des cours privés ou en groupe, mais certaines proposent un choix plus large. Winter Park est une des stations de ski les plus prisées par les skieurs novices qui souhaitent passer du temps sur les pistes, sans dévaler l’un des fameux double black diamonds. Rendez-vous au Discovery Park pour découvrir des pistes larges et douces, ou pour tester le chronomètre sur le slalom miniature. Winter Park est ouvert du 30 octobre au 20 mai 2023. Compter environ 180$/jour pour un forfait adulte et environ 130$/jour pour forfait enfants (5-12 ans).

Pour les fans de l’ambiance après-ski: Vail

Crédits : Karsten Winegeart / Unsplash

Skier n’est pas toujours l’unique motivation qui fait braver le froid. Le vin chaud et la fondue font aussi partie du programme de vacances. À ce jeu, nous vous laissons choisir entre les deux rivales du Colorado : Vail et Aspen. Situées à moins de deux heures l’une de l’autre, ces deux stations symboliques ont fait du Colorado une des destinations mondiales pour les skieurs.

Vail est souvent décrite comme plus cosmopolite que sa voisine et on y trouve des restaurants spécialisés en fondue comme Swiss Chalet Restaurant ou Alpenrose Vail, qui proposent une multitude de plats issus de la gastronomie suisse. Vail est aussi le second plus grand domaine skiable de la région, avec plus de 2.000 hectares de pistes. Si vous souhaitez passer des vacances en famille, Vail est le choix de cœur, avec une ambiance familiale assurée.Vail est ouvert du 10 novembre au 29 avril 2023. Compter environ 230$/jour pour un forfait adulte et 160$/jour pour forfait journée (5-12 ans).

Pour les skieurs chics: Aspen Snowmass

Mariah Carey, Lance Armstrong, Jeff Bezos… Aspen est la résidence de nombreuses stars, ce qui lui vaut le surnom de « Montagne des Milliardaires ». Avec quatre différents villages : Aspen, Aspen Highlands, Buttermilk and Snowmass, il y a du choix pour tout le monde. Ne manquez pas d’aller faire un tour dans l’une des nombreuses boutiques prestigieuses qui font la renommée de la station.Aspen Snowmsass est ouverte du 23 novembre au 15 avril 2023. Compter environ 190$/jour pour un forfait adulte et environ 130$/jour pour forfait enfants (5-12 ans).

Pour les familles avec des enfants: Breckenridge

Crédits : Chase Tate / Unsplash

Difficile de faire un choix, car Vail, Aspen et Winter Park conviennent parfaitement à des familles. La plupart des villages de ski sont pédestres et proposent de nombreuses activités pour les enfants. Breckenridge possède l’une des écoles de ski les plus reconnues de la région : The Breckenridge Ski School. Les plus jeunes peuvent aussi s’amuser au Nordic Center, ou faire de la luge dans l’un des nombreux parcs. Il existe aussi une vingtaine de pistes pour débutant.es, ce qui permet à tout le monde de skier. Breckenridge est ouvert du 10 novembre au 27 mai 2023. Compter environ 150$/jour pour un forfait adulte et 100$/jour pour un forfait enfants.

Pour les skieurs à la recherche d’authenticité: Steamboat

Vous êtes à la recherche d’une station de ski unique et moins populaire que Aspen ou Vail ? Authentique et conviviale, Steamboat convient parfaitement si vous êtes à la recherche d’un endroit digne de l’Ouest Américain. La qualité de la neige est reconnue mondialement, ce qui a donné le surnom de Champagne Powder. Steamboat n’a rien à envier à ses voisines. La station possède 165 pistes, dont les plus connues sont Closet et Shadow, pour leurs paysages grandioses. Les novices peuvent skier à Wally World, un ensemble de pistes familiales. Steamboat est ouvert entre le 22 novembre et le 8 avril 2023. Compter environ 170$/jour pour un forfait adulte et environ 130$/jour pour un forfait enfants (entre 5 et 12 ans).

Pour les fous de poudreuse: Silverton Mountain Ski Area

Crédits : Lucile Marchant/Unsplash

Avec une seule remontée mécanique et une montagne qui culmine à plus de 4.000 mètres, Silverton Mountain est le repère préféré des sportifs à la recherche de sensations fortes. Cette petite station de ski ouverte depuis 2002 est également un endroit parfait pour admirer la beauté du Colorado, loin de la foule. Avant de chausser vos skis, sachez que 100% du domaine skiable est composé de pistes noires, avec un terrain difficile et des paysages spectaculaires. Pour les passionné.es d’Histoire, ne manquez pas le village de Silverton, véritable symbole de l’Ouest américain. Silverton Mountain est ouvert entre le 23 décembre et le 15 avril 2023. Compter environ 80$/jour pour un forfait adulte.

Paul Tanis (Santa Monica) : «J’ai traversé le Grand Canyon Rim-to-Rim en 19 heures»

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Anatole France disait « Nous vivons trop dans les livres, et pas assez dans la nature. » Cet adage fait foi dans la vie de Paul Tanis, notre French Expat de la semaine. Paul a grandi dans le Sud-Ouest de la France avec un papa français et une maman américaine. Son attachement au pays de sa maman est intimement lié à son amour de la nature qu’il a appris à apprécier lors de ses nombreux séjours dans les Catskills new-yorkaises au cours de son enfance, et là où il se ressource encore aujourd’hui. Et si la découverte de la nature est une de ses activités préférées en famille, aujourd’hui Paul nous raconte une aventure solo au cours de laquelle il a repoussé ses limites.

Début octobre dernier, Paul Tanis et son ami Mickael ont réalisé l’exploit de parcourir un sentier de randonnée célèbre dans le monde entier, le Rim-to-Rim dans le Grand Canyon. Un aller-retour de plus de 80 kilomètres en autonomie avec près de 2000 mètres de dénivelé et une forte chaleur dans le canyon : le Rim-to-Rim est sans aucun doute une aventure en soi pour laquelle Paul et son ami se sont préparés.

Aujourd’hui, je vous invite à découvrir ce périple intense en émotions et en découvertes, mais aussi un voyage intérieur que Paul Tanis a la générosité de partager avec nous. En plus, Paul a enregistré une sorte de journal audio pendant cette folle journée que nous avons pu utiliser pour illustrer cet épisode, ce qui vous permet de vivre avec lui cette traversée hors du commun comme si vous y étiez.

Pour retrouver le compte instagram de Paul, c’est par ici https://www.instagram.com/_easyadventures_

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Les opportunités dans l’immobilier à Queens et Long Island, New York

Quel est l’état actuel du marché, quelles sont les opportunités à saisir ?
Quelles sont les différentes étapes de l’acquisition d’un bien, de la négociation du contrat d’achat au “closing” ?
Quel financement pour votre investissement immobilier ?

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 29 novembre 2022 pour un webinaire dédié au marché immobilier à Queens et Long Island, New York.

Visionnez le replay du webinaire sur notre chaine YouTube

Avec :
Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et domestiques chez HSBC
Contact : [email protected] / 516-341-6020

Mathias Youbi, avocat au barreau de New York
Contact : [email protected]

Valérie Shalomoff, agent immobilier
Contact : [email protected] / 646-533-8142

Emmanuel Macron à Washington : une deuxième visite d’État qui s’annonce plus «constructive»

Est-ce pour faire oublier la crise de confiance de l’an dernier et le couac des sous-marins australiens que Joe Biden a choisi, pour la première visite d’État de sa présidence, d’inviter son homologue français ? En tout cas, à l’Élysée, on y voit une « marque de reconnaissance rare » de la part de la Maison Blanche, l’occasion de « construire du partnership ». Quatre ans après avoir été reçu avec faste par le président Donald Trump, Emmanuel Macron entamera, mercredi 30 novembre, sa deuxième visite d’État à DC, accompagné de nombreuses personnalités, dont l’écrivain américain francophile et francophone Douglas Kennedy, « invité personnel » du président français.

Emmanuel Macron et Joe Biden semblent déterminés à tourner la page pour discuter ensemble du défi climatique, des questions économiques, des échanges culturels, de la coopération spatiale ou encore des programmes d’éducation. Pour l’Élysée, cette visite est l’occasion de poursuivre l’étroite coordination de la France et des États-Unis sur la scène internationale, mais également d’approfondir une relation bilatérale.

Des enjeux plus importants qu’en 2018

Pour Célia Belin, chercheuse-associée à Brookings Institute de Washington depuis 2017, « les enjeux sont beaucoup plus importants pour cette visite » par rapport à 2018. Dans un monde post-Covid et après neuf mois de guerre en Ukraine, Emmanuel Macron porte des questions qui sont bien loin des tracas de 2018. Parmi les sujets brûlants, « il y a la défense européenne et les discussions autour de la sortie de guerre en Ukraine, mais sur le long terme, il y a la question du renforcement la défense européenne avec une Russie totalement hostile ».

Ce renforcement des relations franco-américaines arrive après « la dispute autour de l’accord sur les sous-marins nucléaires, alors que les États-Unis et la France sont dans un processus de réconciliation », rappelle la spécialiste des relations transatlantiques. Mais Paris, c’est aussi un partenaire qui partage de nombreuses questions avec Washington. « Les États-Unis peuvent aborder un grand champs de sujets avec la France, parler des questions nucléaires, des questions globales et des réformes financières ».

Pour Nicolas Véron, économiste au Peterson Institute for International Economics de Washington, « cette visite sera plus constructive cette année, car on a plus de thèmes de convergence comme les questions de sécurité et d’affaires étrangères ». Il note également que la France parle aussi au nom de l’Union européenne : « Le président Macron vient comme Français mais aussi comme Européen, il fait partie des vétérans politiques avec son deuxième mandat ».

Réaligner les points de vues

La visite d’État va également être l’occasion de discuter des priorités de chaque pays car, pour Célia Belin, les États-Unis et la France ont une « divergence sur les sujets prioritaires ». « La France se penche plutôt sur les questions de contre-terrorisme au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique sub-saharienne alors que les Américains se sont éloignés de ces sujets ». Pour la chercheuse, il y a donc un « conflit de priorités » entre les deux pays amis. « Le partenariat a besoin d’être discuté, et les États-Unis ont également besoin que la France converge sur la Chine ». 

« Le partenariat est toujours solide, mais soumis à des forces centrifuges difficiles », souligne Célia Belin, précisant que « la crise en Ukraine a renforcé l’OTAN et affaibli la stratégie d’indépendance des Européens ». La chercheuse rappelle que « la France a besoin des Américains pour réaffirmer que l’Europe peut se défendre ».

Les deux pays vont également aborder les réformes d’institutions internationales comme le Fonds monétaires international et la Banque mondial. « La France va se faire le relais des demandes des pays du Sud qui demandent une aide pour la transition écologique », note-t-elle. Pour rappel, la France et l’Allemagne ont signé des accords de prêts lors de la COP 27 avec l’Afrique du Sud pour que chaque pays accorde chacun 300 millions d’euros de financement à la nation africaine.

Les subventions américaines

L’autre sujet brûlant pour les deux pays est « la question du Inflation Reduction Act qui finance les entreprises américaines au détriment des Français », estime Célia Belin. Nicolas Véron rappelle que « c’est un problème euro-américain, et la France n’est pas le seul acteur » à pâtir des subventions de Washington prévues pour les industries américaines, notamment les voitures électriques. « Le président Emanuel Macron va évoquer le sujet mais ce n’est pas sûr que cela se règle, c’est un sujet épineux car les Américains, le Mexique et le Canada sont exempts, ce qui discrimine les pays de l’Union européenne », souligne l’économiste.

Pour Célia Belin, « face au protectionnisme américain, les Européens sont furieux, donc la France va porter cette question ». Concurrent ou partenaire sur ce sujet ? La France espère que les États-Unis feront un choix qui bénéficie aussi aux nations européennes.

Révolution bilingue : les combats du français en Louisiane

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Enfant, ayant grandi dans la paroisse de Cameron, en Louisiane, Robert Desmarais Sullivan a été puni pour avoir parlé le français, sa langue maternelle à l’école. Sa mère, ses tantes et ses oncles ne parlaient que français, mais il était interdit de le faire en classe.

Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, Fabrice Jaumont est à la Nouvelle-Orléans pour retracer un peu de la riche histoire des locuteurs du français et de leur combat pour préserver la langue qu’ils parlent à la maison par le récit d’un des pionniers de la Révolution bilingue.

Crédit photo: Moïse Fournier

Le podcast Révolution bilingue est produit par French Morning avec CALEC.

https://www.spreaker.com/user/10781102/episode-31-robert-desmarais-sullivan

Ministres, patrons et astronautes dans les bagages de Macron aux États-Unis

Emmanuel Macron arrive à Washington mardi soir pour une visite d’État placée sous le signe de la coopération et de l’amitié franco-américaine. Il prendra ensuite, le vendredi 2 décembre, la direction de La Nouvelle-Orléans, pour parler francophonie et climat notamment, avant de rentrer au bercail.

Mais comme le veulent ces déplacements très protocolaires, considérés comme la plus haute forme de contact diplomatique entre deux pays, il ne fera pas le voyage tout seul. Loin de là. En plus de son épouse, Brigitte, il viendra avec une importante délégation de ministres, de patrons et de personnalités issus d’horizons divers.

Espace et nucléaire

Dès mercredi 30 novembre au matin, avant le début officiel de la visite d’État dont le coup d’envoi sera donné dans l’après-midi, le chef de l’État participera à un rendez-vous autour de l’espace (exploration spatiale, climat, observation de la Terre…). Seront présents : la vice-présidente Kamala Harris et plusieurs pointures du secteur, comme les astronautes Thomas Pesquet et le lieutenant-colonel Sophie Adenot, devenue en 2018 la première femme pilote d’essai au sein de l’Armée de l’air et qui vient d’être sélectionnée pour intégrer la nouvelle promotion du corps des astronautes de l’Agence spatiale européenne (Esa).

Dans l’après-midi, les ministres de l’économie, Bruno Le Maire, des Affaires étrangères, Catherine Colonna, des Armées, Sébastien Lecornu, et de l’Enseignement Supérieur, Sylvie Retailleau, seront aux côtés du président pour une rencontre avec les acteurs américains du nucléaire. Des représentants de la filière française (EDF, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives ou CEA, Orano…) participeront à cet événement qui vise à renforcer le dialogue franco-américain dans le domaine de l’atome et de la transition énergétique.

Diplomatie, économie et innovation

Le lendemain, après la traditionnelle cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche, avec les fameux vingt-et-un coups de canon, et un déjeuner au Département d’État, Emmanuel Macron se rendra au Congrès pour s’entretenir avec les leaders des deux chambres. Au menu : les « grands sujets sur lesquels nous avons besoin d’unité transatlantique » (« crises », « investissements d’avenir », climat…), d’après l’Élysée. Il sera accompagné de plusieurs élus, comme le député des Français d’Amérique du Nord, Christopher Weissberg, et de Jean-Louis Bourlanges et Christian Cambon, respectivement présidents des commissions des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Une ribambelle de patrons, dont les entreprises sont pour certaines déjà très implantées aux États-Unis, feront aussi partie de la délégation présidentielle. Parmi eux : Xavier Niel (Iliad), Bernard Arnault (LVMH), Patrick Pouyanné (Total) ou encore Rodolphe Saadé (CMA CGM)… À noter aussi la présence de plusieurs dirigeants de pépites de l’innovation française, comme Guillaume d’Hauteville, président de Deezer, Mathieu Letombe de Withings (les montres connectées) et Antoine Hubert d’Ÿnsect (producteur de protéines et d’engrais naturels d’insectes).

Arts et culture

Plusieurs personnalités du monde des arts accompagneront également Emmanuel Macron. En plus de la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, qui retrouvera le sol américain à cette occasion, il viendra avec Laurence des Cars (directrice du Louvre), le réalisateur Claude Lelouch, le plus américain des danseurs français Benjamin Millepied, ou encore Valérie Senghor, la directrice générale adjointe du Centre des monuments nationaux chargée du projet de Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts. Enfin, le romancier américain francophile et francophone Douglas Kennedy sera de la partie en tant qu’« invité personnel » du président, précise l’Élysée. Ça en fait du beau monde.