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Concours du meilleur kouign amann 2022 à New York

Saveurs de Douarnenez à Manhattan ce dimanche 23 octobre. Comme promis l’an dernier, l’association bretonne BZH New York remet les assiettes à dessert pour la 2ème édition de son concours du meilleur kouign amann. La fête du célèbre gâteau au beurre se déroulera au même endroit : au bar à desserts du chef Simon Herfray (un Breton, of course), Salon Sucré, installé dans le Market Line food court, sous le Essex Market, dans le Lower East Side. 

Comme lors de la première édition, un jury de professionnels goûtera à l’aveugle les kouignoù amann (pluriel de kouign-amann) et décernera le Grand Prix au meilleur kouign amann de la ville. Il sera présidé par le vainqueur 2021, le chef pâtissier et fondateur de Cannelle Pâtisserie dans Queens, Jean Claude Perennou – qui ne pourra donc pas remettre son titre en jeu cette année.

Le concours est également ouvert aux pâtissiers amateurs, dont les gâteaux faits maison seront évalués par ce même jury. Le gagnant remportera le Prix du meilleur kouign amann amateur, décerné l’an dernier à Martin Theron qui sera également membre du jury, au côté du critique culinaire américain Brendan Spiegel.

Le Prix du Public sera décerné par un vote des participants qui pourront goûter à tous les gâteaux  présentés par les chefs. Programme de l’après-midi gourmande :

  • 1:30pm : Ouverture des portes pour les membres de BZH New York.
  • 2:30pm : Accueil du public, présentation du jury et des concurrents professionnels et amateurs.
  • 3pm : Dégustation par le jury et par le public.
  • 4:30pm : Remise des trois prix (Grand Prix du jury, Prix du public, Prix du jury du meilleur kouign amann amateur)

L’an dernier, plus de 250 personnes étaient venues se régaler. Pour s’inscrire, c’est ici.

Los Angeles à l’heure d’Halloween

Rendez-vous incontournable du mois d’octobre, Halloween se réinvente à chaque saison à coup de nouvelles attractions et spectacles hantés et déjantés. Le point sur les rendez-vous à ne pas manquer.

French Halloween

C’est une tradition depuis 16 ans, French Tuesdays fait frissonner le soir du 31 octobre. Ambiance costumée dans la salle intérieure et extérieure de La Bohème, avec le DJ franco-américain Greg Cerrone aux platines, les acrobaties du CirqueSanity, un dîner de 7pm à 11pm et la piste de danse ouverte jusqu’à 1am. Pour réserver une table, écrire à [email protected], indiquer votre nom et le nombre de personnes. Pour adultes (21 ans et plus) uniquement. La Bohème, 8400 Santa Monica Blvd., West Hollywood.

Cauchemar au Roger Garden’s

Cette saison, le Roger’s Gardens et ses jardins magiques, inaugure la boutique du cauchemar. Un cabinet de curiosités, comme une plongée dans un décor à la Tim Burton, où les plafonds se couvrent de squelettes et les têtes de mort envahissent tous les rayons. On repart d’ici avec une citrouille méchante, un serre-tête en toile d’araignée ou une poupée sorcière. Roger’s Gardens, 2301 San Joaquin Hills Rd., Corona del Mar.

Maison hantée à Haunted Hayride

Événement parmi les plus courus pendant Halloween, la Haunted Hayride – « la promenade hantée » – emmène, en famille, dans les collines de Griffith Park, à la rencontre de monstres, créatures et zombies sortis du cimetière voisin. Au programme des nouveautés cette saison, la visite d’une maison hantée et une rencontre diabolique avec le clown Herschel. LA Haunted Hayride, 4730 Crystal Springs Dr., Los Angeles.

Les nuits de l’horreur à Universal Studios

Préparez-vous au pire cauchemar. Universal Studios passe à l’heure du crime pendant Halloween et ouvre ses 8 maisons hantées inspirées des meilleurs films d’épouvante. Au menu : des clowns tueurs, une rencontre avec Jason, le personnage de Vendredi 13, ou la visite du train de la terreur… Et un rendez-vous inédit avec l’attraction imaginée avec le chanteur The Weeknd, qui nous invite à entrer dans ses pires cauchemars. Universal Studios, 100 Universal City Plaza, Universal City.

Delusion, entrez dans la secte

À une trentaine de minutes de Downtown LA, Ponoma ouvre sa maison victorienne, The Phillips Estate, aux visiteurs. Occupée au début des années 50 par Esther Philipps, dont la rumeur raconte qu’elle empoisonnait tous ses invités, la maison serait depuis les années 70 habitée par The Hollows, une secte de fanatiques guidés par le fantôme d’Ester. Avec Delusion, votre mission est la suivante : déprogrammer la secte et sauver les âmes de l’enfer. Jusqu’au 20 novembre. The Phillips Estate, 2640 Pomona Blvd, Pomona.

La face sombre du cinéma coréen

Le festival Cinespia au Hollywood Forever Cemetery comme celui du Street Food Cinéma affichant déjà complet, l’alternative consiste à réserver sa séance d’épouvante à l’Academy Museum of Motion Pictures dont le programme s’intéresse cette année à « Monstruous : The Dark Side of New Korean Cinéma ». À l’affiche, les productions sud-coréennes The Host, Bedevilled et I saw the devil et, à ne manquer sous aucun prétexte, la projection du film Thirst le samedi 29 octobre avec la présence du réalisateur Park Chan-Wook en personne. Academy Museum of Motion Pictures, 6067 Wilshire Blvd, Los Angeles.

Frankeinstein à l’Ace Hotel

Le fabuleux théâtre gothique du Ace Hotel à Downtown LA, reçoit les vendredi 28 et samedi 29 octobre pour une projection grandiose de Frankenstein, l’orchestre du LA Opéra s’occupant d’accompagner le film en musique. Un voyage dans l’horreur mais en poésie. Ace Hotel Los Angeles, 929 S Broadway.

Drag Queen d’outre-tombe

Toute la communauté gay, queer et leurs amis ont rendez-vous les vendredi 28 et samedi 29 octobre au grand Bal costumé des Boulet Brothers. Un événement annuel qui se déroulera au Globe, à Downtown LA, et aura comme invité star, Trixie Mattel (candidat révélé au RuPaul’s Drag Race) et un harem de danseurs déguisés pour l’occasion. Au programme : 3 étages où danser aux sons des Dj’s, des performances live, des spectacles de marionnettes démoniaques et des voyantes venues lire l’avenir. The Globe Theater, 740 S Broadway, Los Angeles.

Yoshito Darmon-Shimamori : Stop aux clichés sur le bilinguisme !

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Les identités s’additionnent et ne se divisent pas. C’est, en quelque sorte, l’histoire de Yoshito Darmon-Shimamori. Enfant de mère japonaise et de père français, Yoshito a grandi en région parisienne. S’il parle le japonais, c’est lors d’un séjour au Japon à l’adolescence qu’il réalise qu’il n’a pas autant de nuances dans son lexique que les jeunes de son âge. Et surtout, il se sent terriblement différent car il ne sait pas lire le japonais. Alors émerge cette question : suis-je vraiment japonais si je ne sais pas lire la langue ?

Vingt ans plus tard, alors qu’il vit à Londres avec sa femme Coréenne, cette question a pris une place importante dans la vie de Yoshito. Devenu Papa, il s’est donné pour mission d’aider ses enfants à développer leur identité individuelle et leur indépendance en apprenant leurs langues.

Pour cela, il a monté une entreprise qui accompagne les parents de familles multiculturelles dans la transmission de la langue entre parents et enfants. Et il ouvrira, dans les prochains jours, une campagne de Kickstarter (financement participatif) pour lancer sa première BD sur le sujet. Retrouvez et soyez prévenus du lancement de son projet ici.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Barbara Greiner prend la direction de la Silicon Valley International School

[Article partenaire] Après cinq ans en tant que chef d’établissement de l’École d’immersion de l’État de Washington, Barbara Greiner retrouve avec grand plaisir la Silicon Valley International School, dont elle a pris la direction. C’est une école qu’elle connaît très bien car elle y a travaillé pendant vingt-deux ans en tant que professeure, puis en tant que principale du collège.

Barbara Greiner apprécie particulièrement la mission de l’école qui s’articule autour du bilinguisme, de l’innovation pédagogique et de l’excellence académique. Pour Barbara Greiner, le bilinguisme est un atout considérable ; ses élèves maîtrisent d’ailleurs parfaitement deux langues, sont biculturels et font preuve d’une grande créativité et d’une capacité inégalée à résoudre des problèmes.

Les particularités de INTL : bilinguisme, innovation pédagogique et excellence académique

Fondée en 1979, l’école délivre depuis plus de quarante ans une éducation bilingue rigoureuse en français et en anglais. L’école est homologuée par le ministère de l’Éducation nationale, de la maternelle jusqu’au collège, et suit donc les programmes officiels français. Les élèves sont accompagnés par des enseignants qualifiés, passionnés et bienveillants.

L’école est aussi accréditée par le Baccalauréat International (IB), de la maternelle au lycée. Tous les enseignements sont dispensés en partant du questionnement des élèves et en mettant ceux-ci en situation de recherche. On encourage ainsi les enfants à réfléchir de manière critique, dès leur plus jeune âge, et à développer des compétences de recherche, tout en établissant des liens entre les disciplines. Les élèves sont donc très impliqués et passionnés par ce qu’ils étudient.

En savoir plus sur INTL

L’école est implantée sur deux campus à Palo Alto et Menlo Park et compte 680 élèves de la petite section de maternelle au lycée.

Pour plus d’informations sur la Silicon Valley International School, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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Best Baguette & Croissant de Floride 2022 : les finalistes sont…

Le suspense est à son comble. Qui succèdera à la boulangerie Madruga désignée « meilleure baguette » et à l’enseigne L’Artisane Creative Bakery sacrée « meilleur croissant » ? Après deux ans de pandémie, French Morning, en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat French American Association of Crafts and Trades (FAACT), organise une nouvelle édition de son très populaire concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant de Floride. Cette soirée haute en levain, qui permettra de départager les seize établissements finalistes, se déroulera le dimanche 23 octobre dès 6pm autour de la piscine du National Hotel de Miami Beach. Pour y assister, inscrivez-vous sans attendre.

Aspect, texture et arôme : durant cette finale tant attendue, tout sera passé au crible par un jury de professionnels intransigeant qui goûtera et jugera à l’aveugle les différents croissants et baguettes des candidats avant de remettre le Grand Prix. Une lourde tâche attribuée cette année à Laurent Branlard, double champion du monde de pâtisserie et chef pâtissier de l’emblématique hôtel Fontainebleau à Miami Beach, Franck Thomasse, président du Syndicat des boulangers du Grand Paris, Francis Bussière, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paris et de la région Île-de-France, et Stéphane Grattier, propriétaire de la Boulangerie Christophe à Washington DC, ayant remporté la première place du concours de la meilleure baguette des États-Unis en 2019, organisé par l’association des boulangers américains.

Mais vous, lecteur de French Morning, ne serez pas en reste puisque vous aurez également votre mot à dire. Vous pourrez déguster les pains et viennoiseries des participants (il y aura aussi de la charcuterie, du fromage et du vin, cela va de soi) afin de décerner votre propre prix, le Fan Prize.

Voici les établissements finalistes, sélectionnés par la FAACT et répertoriés par ordre alphabétique :

Bakery X

Située à Wesley Chapel, au nord de Tampa sur la côte ouest floridienne, la boulangerie Bakery X, tenue par le Parisien Xavier Vital, est connue pour son pain fabriqué de manière artisanale. « Chaque produit est élaboré avec amour, utilisant de la farine et du beurre de haute qualité importés de France », assure son propriétaire. 5840 Grand Oro Ln, Wesley Chapel – (813) 360-0886

Bettant Bakery

Ouverte en 2019 par le Villeurbannais Matthieu Bettant et sa femme Miriam, l’enseigne Bettant Bakery, apporte une touche française sur Washington Avenue à South Beach en proposant quotidiennement du pain frais ainsi qu’une belle offre de viennoiseries et pâtisseries. 1043 Washington Ave, Miami Beach – (305) 673-5522

Bonjour Bakery

Les becs sucrés apprécieront les créations de Bonjour Bakery qui dispose de deux points de vente dans l’aire métropolitaine de Miami. C’est Éric Buffenoir, originaire de La Rochelle, qui développe les bonnes recettes et qui mène au quotidien son équipe à la baguette au sein de ces deux établissements. 16650 SW 88th St, Miami – 1435 N Park Dr, Weston – (786) 534-8141

Casa Bake

Installé depuis presque vingt ans à Coral Gables, le boulanger bordelais Benoît Pagliardini, qui est à la tête de l’enseigne Casa Bake, a réussi son pari de mêler tradition française et américaine dans la fabrication de ses croissants. 366 Miracle Mile, Coral Gables – (305) 896-6363

Casa Tua Cucina

C’est une adresse connue à Miami pour les amateurs de cuisine italienne raffinée. Outre une pizzeria, un stand de grillades ou encore un rayon pâtisserie, le food court  Casa Tua Cucina possède aussi un espace boulangerie servant des pains faits à la main et sur place, réalisés par l’artisan français David Loprete. 70 SW 7th St, Miami – (305) 755-0320

Emmy’s Artisan Bakery

Des matières premières de qualité, des temps de fermentation respectés et surtout l’expertise d’un chef patissier de renom semblent faire le succès de l’enseigne Emmy’s Artisan Bakery, gérée par Armand Berger, le fils du Meilleur Ouvrier de France Georges Berger. 16345 NW 57th Ave, Miami Lakes – (305) 705-4699

Ficelle

Olivier Rizk a lui aussi du bon pain à revendre. À tout juste 29 ans, ce boulanger haïtiano-américain a ouvert en décembre dernier sa première enseigne nommée Ficelle à Miami, sa ville natale. 1440 NW N River Dr, Miami – (786) 688-3626

Jacqueline’s Bakery & Café

Dans cette boulangerie artisanale, baptisée Jacqueline’s Bakery & Café, ouverte depuis plus d’une demi-décennie à Melbourne, dans le sud-est d’Orlando, Jacqueline Dittmore, qui a fait ses classes à l’institut Le Cordon Bleu à Paris, et son mari Christophe Molitor préparent le pain et les viennoiseries tôt le matin pour aider les clients à bien commencer leur journée. 906 E New Haven Ave, Melbourne – (321) 312-6594

La Croquantine

Gérant de la boulangerie-bistrot La Croquantine depuis 2019 à Doral, Matthieu Cartron perpétue les techniques artisanales françaises et l’utilisation de produits frais sans conservateurs. 7930 NW 36th St, Doral – (786) 899-0509

Le Petit Paris 

Se targuant d’avoir vendu plus de 5 000 croisants depuis l’ouverture de son établissement Le Petit Paris en 2019, Stephan Martin propose des produits bien de chez nous, dont du bon pain confectionné sur place. 1201 Winter Garden Vineland Rd, Winter Garden – (407) 614-4477

La Provence

Après être montés sur la plus haute marche du podium en 2017, en remportant le prix de la Best Baguette, David Thau et son équipe, qui opèrent au sein de l’enseigne La Provence à Miami Beach, reviennent cette année pour prouver que la qualité de leurs baguettes est un standard. 433 W 41st St, Miami Beach – (305) 672-4951

Le Vinois Bakery

Ce qui fait la force de l’enseigne Le Vinois Bakery, créée en 2010 par Francis Modina à Fort Lauderdale, est sans doute l’utilisation par ses boulangers de techniques artisanales françaises et d’un processus de fermentation élaboré. 6322 Powerline Rd, Fort Lauderdale – (954) 771-9788

LJ Bakery

Titulaire d’un certificat fédéral de capacité (CFC) obtenu à Lausanne, Loic Eteme exerce sa passion depuis une quinzaine d’années. Ayant récemment pris les rênes de l’établissement LJ Bakery à Doral, le boulanger pâtissier suisse espère lui aussi faire forte impression dans ce concours. 7835 NW 15th St, Miami – (224) 253-1361

Loic Bakery

Loïc Autret est un compétiteur. Fondateur de l’enseigne tout bonnement nommée Loic Bakery, ouverte en 2017 à West Palm Beach, le chef boulanger, qui propose différentes variétés de pains, fait de la régularité son maître-mot. 480 Hibiscus St, West Palm Beach – (561) 570-1425

Pascal & Cathy Bakery

Fort de 35 ans d’expérience, Pascal Fontana, épaulé par sa femme Cathy, utilise des produits simples mais de haute qualité et réfléchit jour et nuit aux différentes recettes possibles afin d’élaborer les meilleurs baguettes, vendues dans son établissement Pascal & Cathy Bakery implanté à Pompano Beach. 998 N Federal Hwy, Pompano Beach – (954) 756-1496

Rendez-Vous

Attachés à la fabrication traditionnelle et artisanale du pain, Jérémy Darchy et Julien Garcia, qui s’affairent derrière les fourneaux de l’établissement Rendez-Vous à Sarasota, ont eux aussi tout pour séduire les amateurs de pain. 5336 Clark Rd, Sarasota – (941) 924-1234

FDE-Ensemble, la nouvelle association qui veut créer la forêt des Français de l’étranger

Financer une « forêt des Français de l’étranger » pour compenser le bilan carbone de nos déplacements en avion ? Cette idée insolite est l’un des projets défendus par l’association Français de l’Étranger Ensemble, lancée début octobre. « Une forêt, c’est génial ! Ça compense le carbone, ça créé de l’emploi et de la biodiversité. Quel plus beau cadeau peut-on faire à la France en tant que Français de l’étranger que d’investir dans la plantation d’arbres là-bas ? D’autant que nos forêts ont souffert cet été », raconte Pascal Royer, entrepreneur et co-fondateur de l’association avec Anne Boulo, professeure dans un lycée français au Congo.

Conscience environnementale

Tous deux élus de la communauté française, lui comme délégué des Français de l’étranger à New York et elle comme conseillère des Français de l’étranger à Pointe-Noire, ils ont eu l’idée de monter ce nouveau réseau pour soutenir des initiatives (culturelles, économiques, sociales, environnementales…) lancées par des Français hors de France et, quand cela s’y prête, participer à leur extension dans d’autres villes et pays.

Le constat des fondateurs : « On a plein d’associations partout dans le monde. C’est très bien. Mais chacun travaille dans son coin. Il fallait créer un outil pour aider les idées locales à se développer au niveau national et mondial, explique Pascal Royer, le président de FdE Ensemble. Une bonne initiative pour Tokyo peut l’être aussi pour New York, Londres, Berne ou Pointe-Noire. »

Outre cette mission d’accompagnement par l’entraide et le partage d’expériences, le groupe entend travailler sur quatre dossiers spécifiques. En plus de la création d’une forêt, que chacun peut d’ores-et-déjà financer en ligne en fonction de la durée de ses trajets en avion, l’association veut faciliter les démarches relatives à la mobilité des jeunes qui veulent étudier à l’étranger et encourager la diaspora à participer à l’opération internationale de nettoyage des déchets, le Great Global Cleanup, lors de la prochaine Journée de la Terre, le 22 avril 2023.

Droit au compte bancaire

Autre ambition : défendre les membres dont le droit au compte a été bafoué par les banques françaises. Une réalité à laquelle l’association s’est heurtée avant même d’être née. En effet, Pascal Royer a essuyé pas moins de vingt-deux refus d’ouverture de comptes de la part d’institutions françaises. Le problème touche aussi d’autres Français aux États-Unis depuis l’application de la loi américaine contre l’évasion fiscale, FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act).

Même si les deux fondateurs – et l’élue de San Francisco, Sophie Lartilleux-Suberville, qui les a rejoints comme trésorière – se sont engagés dans La République en Marche, le parti d’Emmanuel Macron désormais appelé Renaissance, ils assurent que leur bébé n’est pas partisan. « Comme tout projet de ce genre, nous portons des valeurs, mais nous ne voulons pas nous occuper d’élections. Nous sommes une association Loi de 1901, pas une formation politique cachée », précise Anne Boulo, sa secrétaire.

« Nous ne nous situons pas entre Français du Monde et l’Union des Français de l’étranger. On est ailleurs », ajoute Pascal Royer en référence aux associations proches de la gauche et de la droite respectivement. « Notre but, c’est d’être dans l’action, pas dans la réflexion quotidienne sur la bonne politique à conduire pour les Français de l’étranger ». Il précise que le groupe est ouvert à tout type de projets tant qu’ils respectent les « valeurs d’humanisme, de laïcité, d’égalité et d’intégration ».

D’après lui, FdE Ensemble compte déjà « plus de cent membres » dans cinquante villes. À terme, elle prendra la forme d’un « tissu » de groupes locaux. « Nous sommes déjà en contact avec des personnes éparpillées dans le monde entier, qui aimeraient monter leur association pour porter des projets. Certaines veulent créer un festival, d’autres une troupe de théâtre…», ajoute Anne Boulo. Les Français de l’étranger n’ont pas toujours de pétrole, mais ont des idées.

[Vidéo] Retraite franco-américaine : régimes obligatoires et investissements à titre privé

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Le départ à la retraite implique mécaniquement une baisse de vos revenus.

Pour répondre à cette problématique, Epargne Plurielle, gestionnaire de patrimoine indépendant et LLC Retraite, spécialiste des systèmes de retraites obligatoires, allient leurs expertises.

Notre objectif à travers ce webinaire est de sensibiliser les expatriés sur l’anticipation, l’optimisation et la maximisation de leurs revenus au moment de la retraite.

Cette conférence abordera :
– Les synergies entre les systèmes de retraites obligatoires franco-américains et les investissements personnels en vue de votre départ à la retraite ;
– L’articulation des conventions de sécurité sociale et l’impact sur vos futures pensions de retraite ;
– Une présentation détaillée des systèmes de retraites obligatoires français et américain ;
– Les mécanismes de gestion privée à destination des expatriés afin de générer des compléments de revenus à la retraite.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Téléchargez le support de présentation

Pour aller plus loin :

Envolez-vous vers la France avec Air Tahiti Nui

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[Article partenaire] Ia Ora Na ! Bienvenue ! Air Tahiti Nui est la compagnie aérienne internationale des îles de Tahiti qui relie quotidiennement Los Angeles à Paris et Tahiti en vol direct, sans escale.

À partir d’aujourd’hui, profitez d’une offre exceptionnelle Los Angeles – Paris, dès $798 aller-retour.

Un voyage tout inclus pour un maximum de confort

La compagnie aérienne Air Tahiti Nui, de nombreuses fois récompensée, propose un service de qualité internationale. Avec l’achat d’un billet, chaque passager bénéficie du confort d’un voyage tout inclus :

  • Effets personnels (sac à main plus ordinateur portable par exemple)
  • 1 bagage cabine de 10 kg
  • 1 bagage en soute de 23 kg
  • Tous les repas & boissons (alcoolisées ou non)
  • Écran individuel pour profiter pleinement de notre système de divertissement
  • Trousse de confort (écouteurs, chaussettes, protection auditive, masque de sommeil)
  • Couverture et coussin

Profitez de l’accueil et l’hospitalité polynésienne

Dès l’embarquement, vous serez accueilli·e avec le sourire et l’hospitalité polynésienne, ainsi que la fleur de Tiaré, l’emblème d’Air Tahiti Nui. Dynamiques et souriants, les équipages ont pour mission de faire en sorte que les passagers se sentent immédiatement à l’aise.

Tous les vols sont assurés par la nouvelle flotte de Boeing 787-900 « Tahitian Dreamliner » d’Air Tahiti Nui. Il s’agit d’avions de dernière génération, à la pointe de la technologie, équipés de 294 sièges répartis en trois classes :

  • La classe Poerava Business, dont les sièges offrent un espace de 152 cm entre chaque rangée et se transforment en lit à 180° (full flat) d’une longueur de 198 cm.
  • La classe Moana Premium Economy, avec sa propre cabine privée, dont les sièges offrent une expérience de voyage plus confortable et une configuration offrant plus d’espace disponible pour les jambes. 
  • La classe Moana Economy, dont l’assise articulée du Z300 fourni par ZODIAC Aerospace en fait l’un des meilleurs sièges de nouvelle génération actuellement disponibles.

Un protocole méticuleux pour vous garantir un voyage de qualité

À bord des Tahitian Dreamliners, l’air ambiant circule à travers un système innovant de purification par filtration gazeuse. La qualité de l’air en cabine s’en retrouve fortement améliorée grâce à l’élimination des polluants et odeurs. Les passagers seront ainsi moins sujets aux irritations de gorge, des yeux ou du nez.

Air Tahiti Nui respecte strictement les normes en matière de protocole sanitaire. Cela inclut une désinfection complète de l’avion avant et après chaque vol, un nettoyage supplémentaire des zones les plus touchées, un kit sanitaire personnel pour chaque passager et des filtres à air HEPA de qualité hospitalière dans l’avion qui réduisent de plus de 99% les bactéries en suspension dans l’air et fournissent de l’air frais toutes les deux minutes.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site d’Air Tahiti Nui ou appelez le +1 (877) 824-4846.

Planifiez dès maintenant vos prochaines vacances d’automne, d’hiver, ou de printemps et envolez-vous vers la ville lumière ! ✈️

Réservez votre vol dès maintenant.

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French bee ouvre une ligne Miami-Paris le 15 décembre 2022

[Article partenaire] Ami·e·s expats, bonne nouvelle ! French bee, la compagnie aérienne smart cost du groupe Dubreuil, a annoncé l’ouverture imminente d’une nouvelle route reliant la France et les États-Unis. Après avoir ouvert une ligne Paris-San Francisco, puis Paris-New York et enfin Paris-Los Angeles, la compagnie aérienne française continue sa conquête du pays de l’oncle Sam, et arrive à Miami.

Et comme d’habitude, la compagnie aérienne vous promet des prix tout doux : l’aller simple Miami-Paris sera disponible à partir de $321. Oui oui, vous avez bien lu.

Vols directs entre Miami et Paris

L’inauguration de la ligne aura lieu le jeudi 15 décembre.

Ensuite, French bee proposera trois vols par semaine, les lundis, jeudis et samedis, départ de Miami à 21h et arrivée à Paris le lendemain à 11h40. Pour le retour, ce sera départ de Paris à 14h30 et arrivée à Miami à 18h45.

Une flotte d’Airbus A350 ultra-moderne

Comme pour toutes les autres lignes, French bee garantit des tarifs particulièrement attractifs et des avions de toute dernière génération, plus confortables et plus respectueux de l’environnement. La liaison Paris-Miami sera assurée par l’un des cinq Airbus A350 de la compagnie aérienne. Ces avions, directement inspirés de la nature, consomment significativement moins de carburant que d’autres appareils, avec une émission de CO² qui est diminuée de 25% par siège en comparaison avec les avions d’ancienne génération.

Côté cabine, c’est la promesse d’un vol confortable et serein. L’A350-900 dispose de la cabine la plus silencieuse du marché avec une réduction sonore divisée par quatre par rapport à un appareil de génération antérieure et, grâce à son éclairage full LED, offre une ambiance lumineuse apaisante variant en fonction des différentes phases de vol.

Le sur-mesure, pas la démesure : créez votre voyage à la carte

Comme à son habitude, French bee vous propose trois catégories de billets pour votre vol Miami-Paris :

  • « Basic » : voyagez à moindre coût avec un bagage à main.
  • « Smart » : inclue bagage à main, valise en soute et repas à bord.
  • « Premium » : comprend un bagage à main, un repas à bord, deux bagages en soute, le choix du siège, le coupe-file, l’embarquement prioritaire et la livraison de bagages prioritaires.

À noter que French bee s’engage, quelle que soit la catégorie de votre billet, à vous offrir des billets « 100% échangeables et modifiables à 100% jusqu’à 1h30 avant le départ du vol » .

Alors, vous rentrez quand ?

Avec des billets à partir de $321, Paris n’a jamais été aussi proche de Miami !

Réservez votre vol dès maintenant.

French bee propose également des vols pour Paris au départ de New York à partir de $250, de San Francisco à partir de $384 et de Los Angeles à partir de $351.

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Universités américaines : le dossier d’inscription, mode d’emploi

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

Nous sommes en octobre et, pour les élèves en dernière année de lycée, c’est le moment de commencer à soumettre les dossiers d’admission aux différentes facultés américaines. Il y a en général deux vagues : les dépôts de dossiers communément appelé « early », autour du 1er novembre, pour les élèves qui savent déjà où ils veulent postuler – ils recevront leurs réponses mi-décembre; et les dépôts de dossiers appelés « regular » pour ceux qui ont besoin de plus de temps pour préparer leurs dossiers – ils auront les résultats entre mars et avril. Beaucoup d’universités acceptent la soumission des documents par The Common Application, système qui centralise toutes les informations et les documents à fournir pour éviter aux candidats de répéter le même processus pour chacune des inscriptions. D’autres universités ont leur propres portails.

Alors, quels sont les éléments que les universités américaines vont prendre en considération pour évaluer les postulants ? Cinq pièces composent ce puzzle :

1- Tout d’abord, le bulletin scolaire. C’est l’élément primordial – rien ne montre mieux la capacité de l’élève à réussir à l’université que les notes qu’il a obtenues entre la 3ème (9th grade) et l’automne de la terminale (12th grade). Évidemment, les notes les plus récentes sont celles qui vont être les plus scrutées. Les facultés les plus sélectives vont, elles, surtout regarder la moyenne des résultats des toutes dernières années, sans exception. Si l’étudiant explique clairement qu’il veut être, par exemple, professeur de lettres, l’université ne va pas s’attarder sur de mauvais résultats en mathématiques.

2- Ensuite, ce sont les fameux SAT et ACT (voir notre article de septembre). Bien qu’ils aient perdu un peu de leur importance depuis la pandémie de Covid, les résultats de ces tests peuvent mettre en valeur un élève qui a été capable d’obtenir de très bonnes notes.  

En matière de tests à fournir, les élèves qui ne sont pas inscrits dans un établissement anglophone au lycée sont aussi obligés de prouver leur niveau d’anglais. Pour cela, ils ont le choix : le TOEFL, l’IELTS, ou même le Duolingo English Test – à vérifier auprès des universités, chacune peut avoir des exigences différentes.          

3- Un élément très important et dont on parle assez peu : les lettres de recommandation que les enseignants du lycée vont écrire pour soutenir la candidature de l’élève. On considère normalement qu’il faut deux lettres de professeurs et une lettre d’un conseiller/proviseur.

Les lettres des professeurs doivent être écrites par une personne ayant été dans la vie du lycéen en première (11th grade) ou terminale (12th grade). Il ne faut pas avoir peur de demander une lettre de recommandation à un professeur qui aurait donné une note jugée « moyenne » par le passé. Cela peut en effet être plus intéressant d’avoir une lettre de recommandation qui montre la détermination et les efforts d’un élève qui a fini avec 10/20 plutôt qu’une lettre pour un élève qui a obtenu un 17 sans effort. 

En ce qui concerne le contenu de la lettre du conseiller/proviseur, il faut mettre en avant les challenges ou difficultés que l’élève a vécus durant ses années de lycée et comment il a tout de même réussi. C’est une définition très américaine de la réussite, les efforts comptant autant, si ce n’est pas plus, que les résultats.

4- Nous avons déjà évoqué l’importance des activités extra-scolaires (voir notre article d’août). Les universités américaines attendent que leurs postulants se montrent volontaires également hors des établissements scolaires. Cela peut prendre plusieurs formes – le sport, la musique, l’art ou encore les activités bénévoles.  

Les universités américaines comprennent que les élèves venus des établissements français n’ont pas les mêmes réflexes ou opportunités extra-scolaires que leurs collègues américains, mais il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.  

5- Enfin, il y a les essais qu’écrivent les élèves pour présenter leurs motivations, les raisons de leur candidature à chacune des universités. C’est une opportunité très importante pour le lycéen : c’est la seule fois, dans le processus, où il peut utiliser sa propre voix afin de s’adresser aux recruteurs des universités. Il est donc impératif que l’élève prenne le temps de distinguer les raisons de son choix pour l’université X plutôt que pour l’université Y. Il faut bien comprendre qu’une université est capable de refuser un candidat qui a toutes les capacités de réussir mais qui manque de connaissances sur la faculté à laquelle il postule. Ce point est vraiment crucial.

Allez, parents, il est temps d’encourager vos lycéens à s’y mettre !

La Sandwicherie : après le food truck, la boutique à Greenpoint

Devant la boutique, un panneau en français : « La vie est belle ! » et à l’entrée, un coq et une carte de la France sur le sol ne laissent pas de doute sur la nationalité de l’établissement. Après le succès de son food truck La Sandwicherie installé en face de Mc Carren Park, le Niçois Laurent d’Antonio vient d’ouvrir avec deux associés, Massire Diawara – qui l’accompagnait déjà dans le food truck – et Daron Yemini, une enseigne éponyme.

Comme son nom l’indique, La Sandwicherie fait donc des sandwiches, mais fait aussi office de café et d’épicerie française en plein cœur de Greenpoint. « Daron Yemini était un client et a tellement aimé notre concept qu’il nous a proposé d’investir pour ouvrir une adresse. Greenpoint avait beaucoup de sens car c’est un quartier résidentiel avec une école française juste à côté, et pas encore beaucoup d’offres ». Ils ont trouvé l’endroit idoine sur Driggs Avenue mi-juillet et ont ouvert mi-septembre.

Sandwiches, viennoiseries et épicerie

Sandwich Chèvre de la Sandwicherie Greenpoint. © Anne-Laure Mondoulet

Dans la boutique, un homme portant un béret saisit un paquet de tartelettes Bonne Maman et un autre de Granola. Un américain commande timidement un « Parisian », tandis qu’une dog walker réclame un matcha latte au lait d’amande. Une chanson de Dalida permet de patienter en musique pendant qu’un duo s’affaire à préparer nos sandwiches. À la carte, La Sandwicherie propose des sandwiches confectionnés avec les fameuses baguettes de la Bicyclette à Williamsburg, le Parisien avec jambon, brie, tomates et roquette (13,99$), le Pâté aux rillettes de canard, cornichons et roquette (15,99$), le truffe burrata et jambon (17,99$) qui est garni d’une sauce balsamique aux figues (17,99$) ou encore des options végétariennes comme le chèvre, accompagné de pommes, tomates, roquette (13,99$).

La maison propose aussi des paninis chauds dont le Montagnard au canard et raclette (17,99$) ou le Notre Dame au pastrami (17,99$), et des crêpes sucrées. Mais aussi une large sélection de cafés, dont un « excellent » café italien, des thés, du jus d’orange frais, et des viennoiseries (croissants, éclair, tarte citron et coco-pécan) qui viennent tout droit de chez Charlotte Pâtisserie, une boulangerie du quartier. « J’ai connu Charlotte quand j’ai commencé avec mon restaurant Pâtes et Traditions il y a 16 ans, c’était naturel pour moi », raconte Laurent d’Antonio avec un sourire. Côté épicerie, la Sandwicherie comercialise des produits qui manquent aux Frenchies, comme des BN, du sirop Tesseire, du Banania et de la moutarde de Dijon.

Le coin épicerie de La Sandwicherie. © Anne-Laure Mondoulet

Le succès des «idées simples»

Car l’homme est déjà un entrepreneur aguerri, qui a malheureusement subi de plein fouet les effets de la pandémie. Laurent d’Antonio, « Lolo » pour les intimes, a longtemps tenu la crêperie Pâtes et Traditions à Williamsburg, puis a ouvert en 2015 un club de jazz à Midtown, Bonafide, avec son idole, le bassiste Richard Bona. S’en est suivi le restaurant franco-mexicain Santos Anne à Williamsburg qui organisait des concerts live, des pistes de pétanque et des soirées pour se faire tirer les cartes. « Je me suis éclaté, mais la pandémie a été un gros coup dur, nous avons fermé nos restaurants et j’ai dû me réinventer », raconte l’entrepreneur.

Il se met à vendre des soupes maison dans un food truck à Bed-Stuy pendant le cœur de la crise pour survivre, et trouve alors l’idée d’ouvrir la Sandwicherie, qui fait un carton immédiat. « Le food truck nous a apportés beaucoup de choses, nous sommes passés dans des émissions de télé comme Enquête Exclusive et beaucoup de gens se sont intéressés au concept. Je me suis rendu compte que des idées simples peuvent donner de grands succès. »

Laurent d’Antonio devant son food truck. © Alexis Buisson

Maison Provence à Williamsburg

Laurent d’Antonio n’était pourtant pas au bout de ses peines : en mai dernier, le food truck prend feu et est largement endommagé, mais, grâce à une campagne Gofundme, est réparé rapidement. Côté restaurants, le Français avait aussi prévu de rouvrir une nouvelle adresse, Chez Lolo, à Williamsburg en juin 2021 mais s’est finalement rétracté à la dernière minute à cause d’un différend avec son associé. Il a encore su rebondir et va désormais ouvrir Maison Provence, encore à Williamsburg, à l’emplacement de l’ancien Pâtes et Traditions.

Cette adresse sera un restaurant provençal mais aussi une épicerie. « Le chantier a pris un peu de retard, le restaurant va ouvrir dans 3-4 mois mais cela m’a permis d’ouvrir la Sandwicherie en toute sérénité, et d’avoir un retour d’expérience sur la partie épicerie ». L’homme n’est plus à un challenge près, et assure qu’il a toujours « envie d’aller de l’avant ». Le trio ne compte d’ailleurs pas s’en arrêter là et prévoit déjà d’ouvrir de nouvelles sandwicheries, dans d’autres quartiers de New York.

French Boss Frédéric Guilloux: «Il fallait rendre la Chine moins bruyante, moins sonore, plus humaine»

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Frédéric Guilloux, pour son plus grand bonheur, vit en Chine depuis 2008 – Pekin d’abord, Shangaï maintenant -, et il attribue une grande partie de sa réussite professionnelle aux qualités spécifiques de ce pays : son ouverture vers le futur, son besoin permanent de nouveauté et sa bienveillance vis-à-vis de tous ceux qui, venant de l’étranger, y viennent pour créer. La Chine génère en effet un entrepreneuriat un peu particulier, dans lequel il est possible de grandir, très rapidement, probablement plus rapidement qu’ailleurs. C’est cette observation qui l’a amené à se lancer car, professionnellement, Frédéric a connu en Chine trois statuts différents : salarié d’une société française établie en Bretagne, salarié d’une entreprise chinoise, et enfin entrepreneur depuis le début de l’année 2020. Pour « éradiquer la pression qu’il ressentait en tant qu’employé ».

Pollution sonore

En tant qu’étranger, Frédéric a immédiatement identifié un problème récurrent dans les villes chinoises, un problème dont les Chinois eux-mêmes n’avaient pas conscience : le bruit qui règne partout. Et il a donc choisi de lutter contre cet univers acoustique extrêmement agressif. En repensant les volumes et les structures des bâtiments quels qu’ils soient, qu’il s’agisse de lieux publics ou de bureaux de sociétés privées. Il crée en 2020 Zenfeel Acoustics, société qui, en collaboration avec des acousticiens, fabrique des solutions acoustiques visant à réduire – voire éradiquer – ces innombrables nuisances sonores. En utilisant des matières nouvelles qui limitent la propagation du bruit.

Un marché chinois immense

Après une première année presque exclusivement consacrée au marketing et à la communication, et qui s’est donc soldée par une perte financière, Zenfeel a aujourd’hui pris son rythme de croisière. Le nombre de projets traités s’envole. La société se renforce, ouvre des filiales dans trois pays asiatiques, la Thaïlande, la Malaisie et le Vietnam. En deux ans, le chiffre d’affaires a grossi de 150%. Rien qui incite cependant Frédéric à voir trop grand. Pas question pour l’instant d’ouvrir le capital. Dans une ville de vingt cinq millions d’habitants, il y a encore beaucoup de bruit à combattre. Et par conséquent de très nombreux contrats à venir pour Zenfeel Acoustics.

Voir la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_48