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[Vidéo] Investir aux États-Unis : l’achat revente de biens immobiliers clé en main

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Comment utiliser la technologie pour réaliser les meilleurs investissements aux États-Unis ? Quelles sont les opportunités actuelles dans l’immobilier et les parcelles de terrain ?

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 11 octobre 2022 pour un webinaire dédié avec Pierre Rizk de LandQuire, afin de découvrir les solutions existantes et les résultats qu’elles permettent.

Visionnez le replay sur YouTube

Pour aller plus loin, réservez une consultation en ligne gratuite avec Pierre Rizk.

Où voir les plus beaux paysages d’automne à Washington et autour ?

Adieu les chaleurs humides de la capitale, et bonjour fraîcheurs matinales et couleurs vives. Washington DC et sa banlieue comptent parmi les plus beaux endroits pour voir l’automne s’installer dans les paysages.

Rock Creek Park

Pas besoin d’aller très loin. Ce parc emblématique, qui va célébrer son 130e anniversaire en 2020, est un des plus grands espaces verts urbains aux Etats-Unis. Avec la fraîcheur de son cours d’eau, ses arbres magnifiques et majestueux et sa pléthore d’animaux sauvages, le Rock Creek Parc est un endroit accessible et magnifique pendant l’automne. Pour un joli point de vue sur son feuillage rouge et doré, rendez-vous sur le Duke Ellington Memorial Bridge. Site.

L’arboretum

L’arboretum de la capitale est une bonne adresse à n’importe quelle saison. En automne, tous les specimens d’arbres -plus de 350- changent de couleur pour le plaisir des Washingtonians, car l’automne dure plusieurs semaines dans ce parc fédéral situé dans la partie nord-est de la ville. Site.

La skyline Drive

Dans la vallée de Shenandoah, à deux heures de DC, la Skyline Drive est l’une des plus belles routes à parcourir pour observer le changement de couleurs depuis sa voiture, à l’américaine. Pour les férus de marche, il est recommandé d’emprunter le sentier légendaire des Appalaches et de grimper tout en haut de la Bearfence Mountain. Site.

Mt. Vernon Trail

C’est l’endroit idéal pour faire du vélo ou un bon jogging tout en admirant le feuillage d’automne. Son sentier pavé sur 18 km s’étend du Mont George Washington jusqu’à l’île Theodore Roosevelt, qui donne sur le fleuve Potomac. Site.

La forêt du Prince William

A moins d’une heure de route de la capitale, la forêt du Prince William a de nombreux sentiers à arpenter -plus de 60 km- pendant les mois d’octobre et de novembre. Site.

Le parc historique de Harpers Ferry

Situé en Virginie occidentale, à une heure de DC, ce parc national est idéalement situé au confluent des fleuves Potomac et Shenandoah. Cet endroit est parfait pour toute la famille avec ses musées, ses sentiers de randonnée et ses champs de bataille à visiter. On y trouve notamment le musée de John Brown, un abolitionniste qui a marqué l’histoire américaine à Harpers Ferry. Site.

Sentier de Potomac

Le chemin historique exploré par George Washington, le sentier du patrimoine de Potomac, relie le fleuve Potomac au bassin de la rivière Upper Ohio et constitue un lieu agréable pour marcher, faire de la randonnée à pied ou à vélo, ou encore monter à cheval à l’automne, entouré du feuillage coloré. Les différents sentiers et chemins permettent aux visiteurs d’explorer les paysages contrastés entre la baie de Chesapeake et les hautes terres d’Allegheny. Site.

Concours : French bee vous fait gagner vos billets pour la France cet hiver

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Vous souhaitez rentrer en France pour les fêtes de fin d’année ?

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Quand la méga-star Lizzo met en lumière un petit trésor franco-américain

Commentaires racistes vs enthousiasme des fans et des amateurs d’histoire : le moins que l’on puisse dire, c’est que la performance de Lizzo n’est pas passée inaperçue. Le mardi 27 septembre, la méga-star afro-américaine de la chanson a joué la superbe flûte de cristal du quatrième président des États-Unis (et propriétaire d’esclaves), James Madison, lors de l’un de ses concerts à Washington. Flûtiste de formation, elle l’avait testée la veille lors d’une visite à la Bibliothèque du Congrès (Library of Congress ou LOC), où elle est entreposée.

Horloger mélomane français

Les réactions au geste de l’artiste ont éclipsé l’histoire de la flûte elle-même, l’une des nombreuses incarnations de la longue amitié entre la France et les États-Unis. En effet, l’instrument a été confectionné par le Français Claude Laurent, un horloger mélomane né à la fin du XVIIIe siècle dans un village de Haute-Marne. Après s’être mis à faire des horloges partiellement en verre, il s’était lancé dans la production de flûtes dans le même matériau, déposant un brevet en 1806.

« On ne sait pas  pourquoi il a commencé à les fabriquer », raconte Carol Lynn Ward-Bamford, responsable de la collection instrumentale de la Bibliothèque du Congrès, qui a tendu la flûte à Lizzo lors de son concert à la Capital One Arena. « Cela pourrait-être lié à un mariage avec quelqu’un issu d’une famille de fabricants de verre mais nous n’en avons pas la confirmation. Peut-être était-il fatigué du bois et voulait tenter autre chose ! ».

Une certitude: « il a envoyé ses créations à plusieurs chefs d’État, des monarques, des membres de la noblesse », poursuit Carol Lynn Ward-Bamford. Le Père fondateur des États-Unis était sur sa liste, bien que les deux hommes ne se connaissaient pas et que l’Américain n’était pas flûtiste. D’après la chercheuse, Claude Laurent voulait offrir son bébé en cadeau pour féliciter le locataire de la Maison-Blanche pour sa seconde investiture, en 1813. Il avait pris le soin de graver le nom du dirigeant sur un morceau de métal autour de l’instrument. « Ce cadeau était un geste commercial. Ceci dit, cela n’enlève rien à la qualité du travail de Claude Laurent. Personne n’a été capable de rivaliser avec son savoir-faire ».

Un trésor pour lequel le Français n’a jamais été remercié. En 1815, il a envoyé une jolie lettre au « président Madison » pour lui demander s’il avait bien reçu son présent, mais il n’y a aucune trace de réponse.

Un instrument sauvé du feu

La flûte a bien failli ne jamais arriver entre les mains de Lizzo. Elle aurait pu être emportée par l’incendie de la Maison-Blanche par les Britanniques en 1814. Mais Dolley Madison, la très francophile Première dame, l’aurait sauvée, parmi d’autres objets, en fuyant la résidence présidentielle. L’instrument a ensuite été récupéré par son fils, qui l’a ensuite légué à son médecin, peut-être pour rembourser ses dettes médicales. Il l’a donné, à son tour, à un collectionneur en Ohio : Dayton Miller. Ce grand amateur d’instruments à vent l’a remis avec 1 700 autres pièces à la Bibliothèque du Congrès en 1941. À ce jour, elles constituent la plus grande collection de flûtes au monde.

Sur les vingt créations en verre de Claude Laurent présentes dans les fonds de l’institution de recherche, seule celle de Madison est en cristal. Des tests réalisés par le personnel de la LOC ont établi que les autres avaient été fabriquées dans un type de verre qui perd de sa clarté avec le temps.

Depuis que Lizzo a soufflé dans la fameuse flûte sur scène, tout en faisant son légendaire « twerk », l’intérêt pour cet objet historique n’est pas retombé. « Nous recevons énormément de questions sur son passé, comment il est arrivé aux États-Unis, comment nous préservons quelque chose comme ça, précise Carol Lynn Ward-Bamford. Maintenant, plus de gens voudront s’essayer à la flûte ! ». En cristal ?

Non, tous les Britanniques n’idolâtrent pas la couronne d’Angleterre

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Le 8 septembre dernier, la BBC interrompait ses programmes pour diffuser une annonce solennelle, reprise par les médias du monde entier : la reine Elisabeth II est morte à l’âge de 96 ans dans sa résidence d’été préférée, à Balmoral en Écosse. S’en sont suivis 10 jours de deuil national qui se sont achevés le lundi 19 septembre par des funérailles royales retransmises en direct partout dans le monde.

Alors non, French Expat n’est pas devenu pro-monarchie du jour au lendemain, mais nous avons décidé aujourd’hui d’explorer ce lien si spécial qu’entretient le peuple Britannique avec la couronne d’Angleterre, et la quasi adoration que certains de ses ressortissants avaient pour la reine Elisabeth II.

Ce lien est-il si fort et général comme on l’a entendu ces dernières semaines ? D’où vient-il ? Et finalement, à quoi celui-ci ressemble-t-il chez des immigrés installés en Angleterre et comment peut-il évoluer ?

Aujourd’hui pour en parler, je m’entretiens avec Leila Lamnaouer, la rédactrice en chef de French Morning à Londres.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

La comédie « Barbaque » en salle à New York et Los Angeles

Barbaque, farce saignante sortie à l’automne dernier dans l’Hexagone, arrive sur grand écran aux Etats-Unis. Rebaptisé Some Like It Rare pour le public américain, le film sera projeté au cinéma Alamo Drafthouse à New York (Lower Manhattan) et à Los Angeles (Downtown), le vendredi 7 octobre – et à nouveau samedi 8 octobre, uniquement à New York. Christophe Hondelatte, animateur de « Faîtes entrer l’accusé », est le narrateur de cette histoire tranchante interdite aux moins de 12 ans en France – une première pour le genre depuis Bernie.

Sophie et Vincent Pascal, interprétés par Marina Foïs (passionnée de faits divers) et Fabrice Eboué (également réalisateur), sont bouchers. Leur commerce et leur couple battent de l’aile, jusqu’au jour où ils servent à leurs clients un jambon préparé avec le cadavre de l’activiste végane qu’ils ont accidentellement tué. Une comédie politiquement incorrecte dont L’Obs et Le Figaro ont apprécié le parti pris, écrivant dans leur critique : « Fabrice Eboué se lâche et plonge la tête dans le trash » et « tant qu’il y aura des Fabrice Eboué, survivra, au moins dans le cinéma, l’esprit d’insolence, d’irrévérence et de liberté ». Paris Match qualifie quant à lui le film de « féroce, joyeusement outré, jovialement gore ».

Le JDD a applaudit le scénario, qui, « tout en alignant les répliques hilarantes et les situations joyeusement outrées, moque avec gourmandise les excès de la communauté vegan [sic], épingle l’industrie agro-alimentaire qui néglige la qualité et montre les bassesses de l’être humain ». Sous ses airs de Delicatessen, de Bouchers Verts et de C’est arrivé près de chez vous, Barbaque se donne pour mission de caricaturer notre époque… avec saveur.

Voir la bande-annonce :

Horaires réduits, quartiers désertés: les restaurants français face à la «nouvelle réalité» à NY

Vous l’avez remarqué vous aussi ? Il est devenu difficile de réserver une table dans un restaurant de New York après 10pm. Un constat surprenant pour la ville qui ne dort jamais. Mais voilà, le Covid est passé par là et a profondément bousculé les habitudes de consommation des New-Yorkais. Les restaurateurs français en font l’amère expérience depuis deux ans, et tentent de survivre face à « une nouvelle réalité ».

L’heure du dîner avancée

Armel Joly est le patron du bistro français OCabanon, situé à Chelsea. Habitué à recevoir une clientèle de bureau avant la pandémie, l’entrepreneur a dû complètement se réinventer depuis. « Avant, nos cuisines restaient ouvertes jusqu’à minuit et on faisait du chiffre sur la deuxième partie de soirée. Aujourd’hui nos clients, ce sont beaucoup de gens qui vont au Madison Square Garden pour des concerts et des événements. Ils viennent dîner dès 5:30pm ». « La clientèle de bureau, c’était 60% de notre chiffre avant le Covid » ajoute Sebastien Muller, directeur du District, un complexe qui propose de la restauration et un marché couvert de produits français à Battery Park City. « Au plus fort du Covid , nous avions déjà réduit nos horaires d’ouverture. Ensuite il y a eu le variant Omicron qui nous a obligé à re-décaler nos plans de réouverture. Aujourd’hui, on constate un retour partiel de la clientèle ».

Même son de cloche à Brooklyn dans le quartier de Cobble Hill, où le réputé Bar Tabac tente de survivre. « On avait toujours des gens qui sortaient tard avant, pour boire un verre ou manger à 1h du matin, raconte Georges Forgeois, le directeur de l’établissement. Aujourd’hui, on a les employés du Palais de justice qui se trouvent pas loin, qui viennent boire l’apéro à partir de 5pm, manger un bout à 6 ou 7pm, mais on est fermé à 10pm. »

Difficulté à embaucher et insécurité

La pandémie a profondément changé les habitudes de vie et de consommation des New-Yorkais. Plus de 300 000 d’entre eux ont déménagé à l’extérieur de Manhattan en 2021, selon les chiffres du Census Bureau, et seulement 9% sont de retour au bureau cinq jours par semaine, privilégiant le télétravail. « Les gens restent dans leur quartier et finissent de travailler plus tôt qu’avant. On a toujours dit qu’à New York, la localisation d’un commerce comptait énormément, mais ça n’a jamais été aussi vrai », estime Armel Joly.

« Il faut ajouter à cela le problème du personnel, commente Sebastien Muller. Avec l’augmentation du salaire minimum, les aides du gouvernement pendant la pandémie, on a du mal à trouver des gens motivés pour venir travailler au service ou en cuisine. Ils nous disent qu’ils viennent en entretien, mais ne viennent pas, ajoute le quadragénaire. Et ceux qui nous disent oui pour travailler ne viennent pas non plus. »

Pour Armel Joly, « Manhattan a changé par endroits. Certaines rues, sans être craignos, sont devenues assez mal fréquentées, et la réalité c’est que ça ne plaît pas aux clients ». Georges Forgeois, lui, estime devoir faire face à la concurrence de villes émergentes comme Mexico City. « C’est en plein boom là-bas, surtout au niveau de la restauration. Mes employés, dont beaucoup sont d’origine mexicaine, me disent : pourquoi rester à New York vu le prix des loyers, le peu de tips qu’on gagne, quand je peux vivre tout aussi bien à Mexico City ? ».

Des changements durables ?

Entre l’augmentation de leurs charges salariales, leurs horaires d’ouverture réduits et la flambée des prix de leurs matières premières depuis le début de la guerre en Ukraine, les restaurateurs new-yorkais traversent une période très incertaine. « C’est bizarre, on sent que des nouvelles mœurs se mettent en place », explique Georges Forgeois. « Il faut faire face à une nouvelle réalité qui va durer », abonde Armel Joly. « Pour moi, ça veut dire se diversifier. C’est pour ça que j’ai ouvert une boutique de produits français à côté du restaurant, qui a trouvé sa clientèle, et que j’ai développé au maximum l’activité de catering ».

« Il est temps pour les New-Yorkais de redevenir fiers, de soutenir leur ville et ses commerces de proximité. Le retour au bureau cinq jours par semaine va être déterminant dans les prochains mois », estime quant à lui Sébastien Muller, qui prend l’exemple de la banque Goldman Sachs, dont le siège se situe à côté du District, qui a demandé à ses employés de revenir au bureau cinq jours par semaine. « On a repris nos horaires d’ouverture normaux de pré-pandémie, et on est confiant pour cet automne et cet hiver ». Georges Forgeois, lui, espère ouvrir un nouvel établissement à Greenpoint. « Il faut miser sur des quartiers jeunes, avec des gens qui continuent de sortir. Il n’y a plus d’artistes à Manhattan, c’est devenu une île de vieux. »

« Nous nous devons d’exister »: le Chelsea Film Festival fête ses dix ans à NY

Si vous vous baladez dans les rues de New York ces jours-ci, vous croiserez probablement l’affiche des dix ans du Chelsea Film Festival. Dessus, deux visages souriants, celui d’Ingrid Jean-Baptiste et de sa mère, Sonia, les fondatrices françaises de ce rendez-vous cinématographique qui se tiendra du 13 au 16 octobre au Regal Union Square. « Ça fait bizarre de se voir », sourit Sonia, en posant à côté d’un poster visible sur un abri-bus de la 6e Avenue (ci-dessus).

Dix ans donc que le duo mère-fille régale les cinéphiles de New York avec ses premières de films internationaux engagés. Ingrid Jean-Baptiste, qui est actrice en plus de productrice du festival, a toujours du mal à le réaliser. « Quand on est en plein dedans, on a du mal à se rendre compte que cela fait une décennie, dit-elle. On a commencé avec dix-sept films. On en est maintenant à cent cinquante deux ! ».

Cinéma émergent et indépendant

Elle a eu l’idée de lancer cette manifestation annuelle à la suite d’un grave accident de la route dans lequel elle a failli trouver la mort. En se remettant de ses blessures physiques (côtes cassées, coma, lésions de la colonne vertébrale…) et du traumatisme, elle a revu ses objectifs de vie. Elle et sa mère, qui était également dans le véhicule, ont monté le premier Chelsea Film Festival en octobre 2013 avec l’ambition de mettre en avant les œuvres de cinéastes émergents et indépendants pour « rendre le monde meilleur ». « Depuis cet accident, j’ai clairement une force supplémentaire », glisse Ingrid Jean-Baptiste.

De la force, il a en fallu pendant toutes ces années. En 2016, les organisatrices ont lancé un appel aux dons pour éviter de baisser le rideau. Confrontées à la crise sanitaire et la fermeture des frontières quatre ans plus tard, elles ont dû faire l’événement intégralement en ligne – il est hybride depuis. Bon an mal an, le festival est parvenu à « trouver une assise dans la profession », poursuit Ingrid Jean-Baptiste. « Plusieurs membres de l’Académie des Oscars regardent et aiment ce qu’on fait. Certains font partie de nos jurys » et sont chargés de récompenser les meilleurs courts et longs-métrages dans leur catégorie (séries TV, documentaires, animations…).

Trouver les « trésors »

Plusieurs pépites ont ainsi été repérées au Chelsea Film Festival. Un an après avoir été récompensé pour « Les petits Princes » lors du rendez-vous new-yorkais, le réalisateur Vianney Lebasque voyait son film nommé aux César (dans la catégorie meilleur espoir masculin pour le jeune Paul Bartel, qui assure le rôle principal). Autre exemple : le film turque « Keeping the Bees », qui a été acheté par Netflix. « La réalisatrice l’avait soumis à la limite de la date butoir et quand je l’ai vu, j’ai été impressionnée… L’autre jour, je l’ai vu dans l’avion car il était proposé par la compagnie ! Ça fait vraiment plaisir », se félicite Sonia Jean-Baptiste.

En tant que programmatrice en chef, c’est elle qui a la lourde responsabilité de visionner toutes les œuvres soumises au festival – plus d’un millier chaque année. « Je les regarde toutes du début à la fin. Je pars dans les histoires… Il y a de vrais trésors dans le lot », ajoute-t-elle. « Les réalisateurs indépendants nous remercient. Pour eux, c’est parfois difficile d’entrer dans des festivals réservés à l’élite, reprend Ingrid Jean-Baptiste. C’est pour eux que nous nous devons d’exister ».

Houston et Dallas fêtent le French Food & Wine Festival

Le French Food & Wine Festival se poursuit au Texas. Après Austin fin septembre, c’est au tour de Houston et de Dallas de célébrer les saveurs de France. Ce sera le jeudi 17 novembre dans les deux villes, des évènements organisés par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) du Texas.

À Houston, la soirée se déroulera au TC Energy Center, de 6:30pm à 10:30pm. Plus de 30 restaurants locaux, dont Artisans, Amalfi, Sambuca, Arts et Crêpes, participeront à l’évènement. Bar à cocktails et mixologie, musique et évidemment toutes les saveurs de France. Tenue de soirée exigée. Billets ici : 95$ pour la general admission, 175$ pour le pass VIP qui permet de célébrer ce festival des saveurs au champagne Frerejean Frères. TC Energy Center, 700 Louisiana Street, Suite 225.

À Dallas, c’est au Cotton Mill à McKinney, qu’auront lieu les festivités, de 6:30pm à 10:30pm. Une quinzaine de restaurateurs locaux y participeront dont Au troisième et Les Délices de France. En plus des spécialités culinaires et vins français, de la musique et un photobooth pour immortaliser cette soirée tricolore. Billets ici : 90$ pour la general admission, 110$ pour le Bubble Pass version champagne. The Cotton Mill, 610 Elm Street, McKinney.

Escapade au cœur de maisons victoriennes à Brooklyn pour Halloween

Pour ce nouveau défi, Family Way vous donne rendez-vous dans le très beau quartier de Ditmas Park situé au sud de Prospect Park à Brooklyn (arrêt de métro Beverly Road, ligne Q).

On ne se croirait pas à New York quand on se retrouve au milieu de ces grandes allées bordées d’arbres et de maisons victoriennes. Et pourtant, en flânant à Ditmas Park, vous visiterez un quartier exceptionnel, regroupant un large nombre de grandes maisons datant du début du XXème siècle. Une vraie merveille à New York !

Le fi d’octobre

Baladez-vous dans le quartier situé entre Church Avenue au Nord, Cortelyou Road au Sud, Westminster Road à l’Ouest et Marlborough Road à l’Est. À vous de retrouver une des maisons emblématiques du quartier au moment d’Halloween. 

Toujours exceptionnellement décorée, on vient la voir chaque année de partout pour découvrir le millésime. Sons, vidéos, références cinématographiques…  tout est là pour passer un bon moment. Petit indice, elle se situe à un angle.

Et si vous arrivez trop tôt ou trop tard pour profiter d’Halloween, voici d’autres éléments pour la retrouver. Cette maison est caractérisée par de nombreux éléments typiques de l’architecture victorienne tels que son plan asymétrique, ses nombreuses toitures pentues, ses colonnes mais surtout, ce qui fait qu’elle est largement reconnaissable, sa tourelle à l’angle de la maison avec une toiture indépendante. 

Et si vous avez un doute, rendez-vous sur www.family-way.com.

Les adresses à ne pas manquer à Ditmas Park

Kings Theatre, Brooklyn
  • Ne manquez pas Kings theatre, un des plus beaux théâtres de New York situé au 1027 Flatbush Avenue. Construit en 1929, il faisait partie des cinq wonder theaters de la ville. Vous pouvez le visiter ou venir assister à un spectacle de sa programmation. Les représentations sont variées allant de la musique, à la comédie en passant par le show de cuisine Masterchef Junior en live au mois d’octobre.
  • Si le quartier est propice à une balade, il l’est particulièrement avec des enfants au moment d’Halloween. En effet, le quartier est décoré pour l’occasion et certains ne minimisent pas les moyens. Promenez vous comme pour le défi afin de profiter de chaque maison décorée.
  • Ditmas Park, c’est juste en bordure de Prospect Park. C’est donc aussi l’opportunité d’aller découvrir ce superbe parc et de faire le tour du lac pour découvrir la Boathouse.

Jeremy Michalak et Lucie Carrasco, voir le handicap sous de nouveaux horizons

L’animateur et producteur de télévision Jérémy Michalak, installé depuis 2020 à Los Angeles, vient de conclure le tournage du quatrième épisode de sa série documentaire aux côtés de Lucie Carrasco, styliste française diagnostiquée d’une amyotrophie spinale, une maladie génétique dégénérative qui l’oblige à se déplacer en fauteuil.

Tourné en Californie du Sud, le film, qui devrait être diffusé l’été prochain sur France 5, embarque le duo pour un grand tour entre Los Angeles, la région viticole de Temecula Valley, le lac salé de Salton Sea, Slab City, Bombay Beach et la région de Big Bear. « Un voyage épique, raconte Jérémy Michalak, où l’idée première est de bousculer les clichés sur le handicap, de faire fi des à priori, d’envoyer un message positif. Lucie est un personnage drôle, téméraire, aventurière et attachante. Et notre envie commune était bien de montrer que le handicap n’est pas uniquement pénible au quotidien. »

Politiquement incorrect

Cinquième road-movie après la traversée de New-York-Los-Angeles, le Japon, le Brésil et le Canada, la nouvelle aventure réussit parfaitement le pari de la dédramatisation, « en partie grâce à nos deux personnalités, poursuit le réalisateur. Nous avons eu à cœur d’être politiquement incorrect, de se parler cash comme deux potes, de s’envoyer des vannes, d’être sincères et authentiques, bref d’être au même niveau. En créant des filtres, on enlève toujours de la saveur aux rencontres. »

Dans cet épisode californien, le duo part aussi à la rencontre de personnages qui émaillent leur voyage, « vous rencontrerez Tracy, une californienne de 64 ans, fan de hip-hop, scotchée à son fauteuil car souffrant d’une sclérose en plaque mais galvanisée par une énergie incroyable, n’hésitant pas à affronter le skate park de Venice, aux côtés des meilleurs et avouant à tout le monde, que son handicap est la meilleure chose qui lui soit arrivée. Une façon d’ouvrir de nouvelles perspectives sur le sujet… ».

Les élèves du Lycée Français de Los Angeles face à Jérémy Michalak et Lucie Carrasco

7 ans après la diffusion du premier numéro, Jérémy Michalak avait œuvré pendant 4 années avant de voir son projet finalement produit (le premier en 2015). « À l’époque, je produisais « Les anges » et « Allô Nabilla », et c’est Lucie qui est venue à moi pour me parler de son projet de l’accompagner dans son voyage aux États-Unis. J’ai mis du temps à décrocher mon téléphone, découvrir le personnage, son discours anti-ghetto et anti-communautariste autour du handicap. Le feeling est tout de suite passé, mais les chaînes de télé, le service public compris, ont toutes refusé. Un docu sur les fauteuils roulants risquait de ne pas faire d’audience, me disait-on. “Et puis il y a déjà le Téléthon”. C’est finalement Richard Lenormand, alors PDG du pôle radio et télé du groupe Lagardère, qui co-financera avec moi le premier projet. »

À la rencontre des jeunes

Présenté début octobre aux élèves du Lycée Français de Los Angeles et du LILA (International School of Los Angeles), l’épisode tourné au Canada, « Lucie au pays des caribous » a permis de sensibiliser les plus jeunes aux problématiques du handicap. « Partir à leur rencontre permet de donner du sens à notre projet, conclue Jérémy Michalak. Cela permet de vieillir moins con. À la question d’un enfant demandant à Lucie si elle préférait marcher ou rester dans un fauteuil, la réponse de Lucie, bouleversante et étonnante, résume l’état d’esprit de notre collaboration : “Je n’ai jamais marché, je ne sais pas ce que c’est. Ce que je sais en revanche, c’est que mon fauteuil me rend singulière et différente. C’est mon super pouvoir. Nous avons tous en nous un super pouvoir”. »

Majid Bekkas, le «Bluesman du Maroc», en tournée aux États-Unis

Il met un point d’honneur à maintenir, transmettre et valoriser son patrimoine musical. Surnommé le « Bluesman du Maroc », Majid Bekkas entamera, samedi 8 octobre, une tournée aux États-Unis, de la côte Est à la côte Ouest, afin de présenter son nouvel album « Joudour » (signifiant « Racines »).

Adepte des airs traditionnels, ce chanteur et multi-instrumentiste marocain est l’un des plus grands représentants de la musique gnaoua, une mélodie ancestrale née avec l’arrivée des esclaves d’Afrique subsaharienne au Maghreb au cours du XVIème siècle. Un air traditionnel inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco depuis 2019.

Célébrant son folklore et titillant la curiosité des mélomanes, Majid Bekkas, armé de son guembri, un instrument de musique à cordes pincées, poursuivra ensuite sa tournée au pays de l’Oncle Sam. 

L’artiste sera notamment en concert à New York, le dimanche 9 octobre au Chelsea Table & Stage à Manhattan et le mardi 11 octobre au The Sultan Room à Brooklyn; en Floride le mercredi 12 octobre : il se produira au restaurant Layali Miami à Doral à 7:30pm; Majid Bekkas fera ensuite étape en Louisiane, en Oregon, puis en Californie le jeudi 20 octobre, au Théâtre Raymond Kabbaz (Lycée français) à Los Angeles. Des étapes américaines produites par la société de production musicale H’Art Prod.