Accueil Blog Page 232

Rendez-vous au French Food & Wine Festival au Texas

La rentrée au Texas rime avec saveurs de France. Le French Food & Wine Festival, organisé par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) du Texas, est de retour dans trois villes : à Austin, Houston et Dallas. 

Austin

Ce sera le dimanche 25 septembre à Springdale Station, de 12:30pm à 4:30pm. Une quinzaine de restaurants locaux tels que 1417 French Bistro, FoliePop’s, Austin Rôtisserie et bien d’autres proposeront de déguster leurs spécialités françaises. Parmi les personnalités du monde culinaire présentes : le chef Kévin D’Andrea, le fondateur de FoliePop’s et finaliste de « Top Chef » en 2015; ou encore Sophie Allard et Eric Nathal, fondateurs d’Austin Rôtisserie. Le tout accompagné des vins français French Country Wine : blanc, rouge et rosé ainsi que tu crémant. Un bar de mixologie avec Perrier et Suze pour cocktails. Comptez 75$ par adultes, 65$ pour les membres de la FACC, 25$ pour les 3-12 ans. C’est gratuit pour les moins de 3 ans. Billets ici. Springdale Station, 979 Springdale Rd, Suite 160.

Houston

Le festival se tiendra le jeudi 17 novembre au TC Energy Center, de 6:30pm à 10:30pm – tenue de soirée exigée. Plus de 35 restaurants locaux, dont Artisans, Amalfi, Sambuca, Arts et Crêpes, participeront à l’évènement. Bar à cocktails et mixologie, musique et évidemment toutes les saveurs de France. Tarif réduit pour ceux qui achètent leur(s) billet(s) à l’avance, avant le samedi 1er octobre : 69$ au lieu de 95$ pour la general admission. En VIP (avec champagne Frerejean Frères) 105$ au lieu de 175$. TC Energy center, 700 Louisiana Street, Suite 225.

Dallas

Même date qu’à Houston : le jeudi 17 novembre, de 6:30pm à 10:30pm au The Cotton Mill à McKinney, au nord de Dallas. Une quinzaine de restaurateurs locaux y participeront dont Au troisième et Les Délices de France. En plus des spécialités culinaires et vins français, de la musique et un photobooth pour immortaliser cette soirée tricolore. Tarif réduit pour ceux qui achètent leur(s) billet(s) à l’avance, avant le samedi 1er octobre : 70$ au lieu de 90$. Pour le Bubble Pass (avec champagne Frerejean Frères en plus) 90$ au lieu de 110$. The Cotton Mill, 610 Elm Street, McKinney.

Conscience écologique et expatriation : une courte enquête

0

Le baromètre Expat Communication se penche ce mois-ci sur un sujet encore jamais exploré dans le domaine de la mobilité internationale : écologie et expatriation.

Où se situent les expatriés dans cette grande thématique de l’environnement, de sa protection et les actions qu’il leur est possible de mener ?

Sujet brûlant, qui anime et concerne tout le monde : l’empreinte carbone, l’impact écologique, le réchauffement de la planète, la crise climatique et énergétique…

Aucune enquête n’ayant été réalisée auprès des expatriés sur ce sujet, les résultats sont d’autant plus attendus qu’ils sont novateurs.

– Quel regard portent les expatriés sur ce thème ?  

– Sont-ils concernés différemment du fait de leur statut d’expatrié ?

– Quelles bonnes pratiques sont possibles depuis et dans son pays d’expatriation pour faire face à la crise climatique ?  

– Comment les expatriés prennent-ils en considération cette question avant de partir ?

– Et dans quelle mesure le changement climatique aura-t-il un impact sur la mobilité  internationale ?  

Grâce à vos réponses à cette enquête, Expat Communication affine sa connaissance de l’expatriation avec des retours venus du terrain. Vous êtes les mieux placés pour partager cette aventure. Merci d’avance de votre participation si précieuse. 

Je participe

Durée : 5 minutes
Accessible du 7 septembre au 7 octobre 2022

Une exposition pharaonique en l’honneur de Ramsès II au De Young

0

On se croirait dans une production hollywoodienne : il y a de l’action, du suspense, des guerres où tout semble perdu, des momies, des tombeaux, de l’or qui brille, des portes mystérieuses qui s’ouvrent sur des merveilles de plus de trois millénaires. Rien n’est trop beau pour retracer le règne exceptionnel du pharaon Ramsès II, qui dirigea l’Egypte presque 70 ans, de -1279 à -1213, jusqu’à sa mort à l’âge de 91 ans. L’exposition au De Young Museum en témoigne.

Pharaon guerrier et conquérant, Ramsès II vainc notamment les Hittites à la bataille de Qadesh, et stabilise ainsi la frontière nord de son royaume. L’exposition au De Young related très bien cette bataille grâce à des animations qui permettent d’apprécier les talents de stratège du pharaon.

Ramsès II est également un grand bâtisseur : on lui doit notamment les temples d’Abou Simbel, dont le déplacement dans les années 1960 pour pouvoir construire le barrage d’Assouan a représenté un travail de titan. Sous l’impulsion de ce pharaon, l’Egypte connaît des années de prospérité et bouillonnement culturel, comme en attestent les nombreux bijoux exposés, les riches décorations des tombeaux. les sculptures monumentales à l’effigie de Ramsès. Des 180 objets présentés dans cette exposition, tous ne datent pas précisément du règne du pharaon, mais témoignent de la grandeur et du rayonnement de l’Egypte à cette période. Aucune exposition n’avait rendu hommage à Ramsès II depuis plus de trente ans, et de nombreux objets n’avaient encore jamais quitté l’Egypte.

Les réservations sont obligatoires et la foule est au rendez-vous. On vous conseille de consacrer au moins deux heures à la visite et de prendre un audio-guide, très bien fait et qui permettent de mieux apprécier de nombreux détails des principaux objets de cette exposition.

Pourquoi le café expresso n’est pas populaire aux États-Unis ?

Le goût du café traditionnel américain alimente de nombreux débats entre Français. Souvent dilué dans du lait et dans du sucre, il est comparé à du jus de chaussette pour certains, ou léger et aromatisé pour d’autres. Histoire de goût. Pour les amoureux de l’expresso, c’est une autre histoire. S’il est rare d’en trouver dans les cafés américains, les shots d’expresso ont parfois  un ton amer, un goût de brûlé. L’expresso américain ferait peur aux plus courageux, qui se retranchent vers les cortados et cappuccinos. Mais pourquoi les expressos ne sont pas populaires aux États-Unis ? C’est la question bête du jour.

Les Américains aiment le café long

Moulu, instantané, en dosettes, en grains… Les Américains sont de grands consommateurs de café. Le café américain le plus connu en France est l’Américano, le fameux « drip Coffee ». Ce café, coupé à l’eau chaude dans un grand bol, est de loin la boisson la plus ingurgitée au réveil par les Américains. Alors qu’en France, les terrasses matinales sont souvent bondées de gens attablés ou au bar avec une petite tasse d’expresso, les Américains arrivent au travail avec leur café à emporter dans de grands gobelets en carton. « Lorsqu’on évoque le café américain, il ne faut pas oublier que son histoire est liée à la culture américaine », évoque Paulo Neves, fondateur de Café Richesse dans le Colorado. Originaire du Brésil, Paulo Neves a immigré aux États-Unis en 1982.

À l’époque, les expressos n’existaient pas encore aux États-Unis. « Quand je suis arrivé, le café était essentiellement fait avec des cafetières à percolation. Les maisons n’étaient pas toujours chauffées toute la journée, donc c’était pratique pour les gens. Par contre, le goût du café était perdu très rapidement », raconte Paulo Neves. Alors que les premières machines à expresso ont déjà révolutionné une partie de l’Europe depuis le début des années 1930, les Américains bouderont longtemps ce café bien trop serré à leur goût. « Les Américains ont un héritage avant tout anglo-saxon. Le petit-déjeuner américain est proche de celui des Anglais et le café ressemble au long thé noir que l’on continue de verser pour se tenir chaud », rappelle Paulo Neves qui admet : « beaucoup d’Américains ne connaissent pas vraiment le goût du café. »

Évolution des goûts

Réduire le goût des Américains à l’américano serait oublié l’immense diversité culturelle d’un pays aux nombreuses inspirations. « Les États-Unis ne sont pas un pays uniformisé », assure Paulo Neves, qui a voyagé dans les quatre coins du pays. « Si vous êtes originaires de la Nouvelle-Orleans, vous aimez votre café court et très sucré ». En Floride, la culture cubaine a apporté le café cubano, un expresso très serré mélangé à du sucre. « Grâce à la globalisation, les palais se développent et le goût des consommateurs de café évolue », s’enthousiasme l’entrepreneur.

Même si les machines à expresso existent depuis plusieurs années, très peu d’Américains en possédaient une jusque dans les années 1990. « Je me souviens que nous sommes allés jusqu’en Suisse pour acheter notre première machine automatisée pour espresso », se remémore Paulo Neves. C’était en 1992. Depuis, les machines à expresso ont poussé un peu partout aux États-Unis, mais leur qualité diffère. « La plupart des expressos qui ont le goût de brûlé ont connu un temps d’extraction bien trop long », affirme Paulo Neves. Ce dernier estime cependant que le « drip Coffee » est de mois en moins populaire. « Les machines sont de plus en plus faciles à utiliser et de nombreuses personnes vivent seules et ne vont pas se préparer une cafetière (entière). »

Angèle : son Nonante-Cinq tour passera par New York et Montréal

Pour le plus grand plaisir de ses fans, la chanteuse belge Angèle vient d’annoncer que sa tournée Nonante-Cinq comptera deux dates sur le continent nord-américain. Elle se produira le samedi 29 avril 2023 au Bell Center de Montréal à 8pm, et le vendredi 5 mai 2023 au Terminal 5 à New York. Les billets pour le public canadien sont déjà disponibles, tandis que ceux pour New York seront mis en vente le vendredi 16 septembre. On peut toutefois déjà accéder à la vente grâce au code ANGELENYC95.

Angèle s’est d’abord fait connaître en reprenant des titres tels que « Victime de la mode » de MC Solaar, ou « Bruxelles » de Dick Annegarn. En 2018, elle sort son premier album « Brol », qui s’écoule à plus d’un million d’exemplaires en France, avec les singles « Balance ton quoi », « Flou », « Tout oublier », et « Oui et non ». Cet album remporte en outre une Victoire de la musique de l’album révélation de l’année en 2019.

En 2021 sort « Nonante-Cinq », le deuxième album studio de la chanteuse belge. Le premier single, « Bruxelles je t’aime », est une ode à la ville natale d’Angèle, et s’écoule à plus de 100 000 exemplaires et compte plus de 30 millions de streams. Cette même année, un documentaire simplement intitulé « Angèle » est mis en ligne sur Netflix, et permet de mieux connaître l’histoire de la chanteuse et de plonger dans le processus créatif derrière « Nonante-Cinq ».

4 restaurants de barbecue américain à tester à New York

0

Pas besoin d’aller au Texas pour déguster un bon rack de ribs ou une tranche de brisket fumée. La Big Apple dispose de nombreuses adresses de barbecue américain. En voici cinq à découvrir dès maintenant.

Hill Country Barbecue Market

À Hill Country Barbecue Market, c’est l’Amérique ! Passé la porte de cet établissement du Flatiron District, une bonne odeur de viande fumée vous envahit. Ici, on fait dans les recettes traditionnelles du Texas avec des ribs, briskets, saucisses et morceaux de dinde non pas grillés comme en Europe, mais fumés au bois de chêne pendant des heures. Le résultat donne une viande très tendre et fondante, à tomber par terre. Comme dans les smokehouses du Texas, il faut prendre son plateau et commander directement ses portions au poids au comptoir, avant d’aller s’asseoir en salle. Comptez 19,50$ le half-pound de brisket (226 grammes), 12,25$ pour les ribs, 13,50$ pour la dinde. Une fois englouti votre repas, descendez au sous-sol du restaurant qui dispose d’une grande salle où sont organisés des concerts de country. Liste ici. 30 W 26th St, (212) 255-4544.

Pig Beach

Il faut traverser le pont de Brooklyn pour arriver dans ce restaurant situé au bord du canal de Gowanus. Aux beaux-jours, les smokers cuisinent à l’extérieur à la vue de tous, dans l’immense patio où on peut également boire une bière et jouer au cornhall. Comme à Hill Country, on retrouve ici les viandes traditionnelles du barbecue américain (ribs, brisket, pulled pork, saucisses, dinde) fumées au feu de bois. Si vous voulez goûter à tout, optez pour leur sampler platter à 38$. Le mac & cheese (7$) vaut également le détour. 480 Union St, Brooklyn (917) 259-1176. Deuxième adresse à Astoria 35-37 36th Street, Queens.

Mable’s Smokehouse

Moins grand et moins connu que le Pig Beach, Mable’s accueille les viandards du quartier de Williamsburg à Brooklyn. Cet établissement familial, ouvert par un couple originaire d’Oklahoma, fait dans la simplicité avec seulement quelques sandwiches et plats à base de viande grillée à la carte. On a adoré leur demi rack de ribs de Saint Louis (27,95$) qui fond sous le palais, à déguster avec leur sauce barbecue faite maison. Pour une découverte authentique, goûtez également à la frito pie (7,95$), un paquet de chips de maïs ouvert en deux sur lequel est servi de la sauce chili et du fromage fondant, un snack bien connu dans le sud des États-Unis. La décoration du lieu, façon honky tonk et entièrement réalisée par le couple, ajoute du cachet à l’expérience. 44 Berry St, (718) 218-6655.

John Brown BBQ

Vous recherchez un restaurant de barbecue du côté de Queens ? John Brown got you covered. Cet établissement de Long Island City est un des plus réputés de New York. On y prépare des viandes « Kansas City style » avec une sauce à base de sucre brun, tomate et mélasse. Le restaurant dispose également d’un grand backyard pour dîner en extérieur aux beaux jours. Comptez entre 16,75 et 17,50$ le half-pound de viande. Pour pousser l’expérience, venez un jour de match de football américain. John Brown BBQ est l’un des QG des fans new-yorkais des Kansas City Chiefs. Ambiance garantie devant la TV. 27-20 40th Ave, (347) 617-1120.

French Expat : Immersion à l’école bilingue de Milton Public School

0

Qu’il s’agisse d’un retour en classe ou d’une toute première fois sur les bancs de l’école pour apprendre, la rentrée est synonyme de renouveau, de découverte et… de saut dans l’inconnu. C’est d’ailleurs souvent le cas pour les expats et immigrés qui s’installent à l’étranger. Il se demandent comment leurs enfants peuvent-ils apprendre la langue locale tout en maîtrisant le français ? Ou pour les enfants nés à l’étranger, comment peuvent-ils apprendre la langue de Molière ? La question est en fait très simple : quel est le meilleur système scolaire ?

Au cours des trois prochains épisodes, French Expat vous propose de découvrir trois systèmes scolaires que l’on trouve aux États-Unis (mais pas que) afin que vous puissiez vous faire un avis par vous-même.

Dans ce tout premier épisode, je vous emmène du côté de Milton dans le Massachusetts. J’ai choisi de me rendre dans cette ville cossue de Nouvelle Angleterre pour découvrir le programme d’immersion en langue française de la Milton Public School, l’école publique locale. Un programme d’immersion complète allant du CP ou 1st grade à la fin du lycée et … complètement gratuit.

Avec les interventions de Zeina Hamada, director of World Languages at Milton School District ; Marianne Le Bigot, reading specialist ; Emmanuelle Segal, maîtresse de 1st grade (équivalent du CP).

 

 

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Fall Festival : 5 fermes pour s’amuser en famille autour de DC

Après deux années d’annulations et de restrictions, les « Fall Festival » reviennent en force dans la région de Washington DC. Que ce soit la cueillette des pommes, le ramassage des citrouilles ou une course dans un labyrinthe de maïs, plusieurs dizaines de fermes se préparent à accueillir les familles washingtoniennes. À noter, l’entrée est généralement gratuite pour les enfants de moins de 2 ans. French Morning a selectionné cinq adresses qui valent vraiment le détour (et l’heure de route).

Butler’s Orchard (Germantown, Maryland)

À 40 minutes de Washington, Butler’s Orchard  est l’endroit idéal pour cueillir des citrouilles, surtout lors du festival de la citrouille qui a lieu du samedi 24 septembre au dimanche 30 octobre (veille d’Halloween). La ferme est ouverte du mercredi au vendredi de 1pm à 6pm et le weekend de 9am à 6pm. Il est préférable de réserver son entrée en ligne : 15$ par personne en réservant en avance, ou 17$ sur place. Des hayrides sont proposés toute la journée, mais aussi des tours de trampolines, des sauts dans le foin et d’autres activités sur le thème de la ferme. Rendez-vous au 22222 Davis Mill Road Germantown, Maryland. Réservations.

Cox Farm (Centerville, Virginie)

À plus d’une heure de route depuis Washington, la Cox Farm lance ses festivités ce samedi 17 septembre, et sera ouverte pendant plus d’un mois, du jeudi au lundi entre le samedi 24 septembre et le mardi 8 novembre (Election Day), de 10am à 6pm. Au programme : toboggans géants, balades sur les foins, visite des animaux de la ferme, labyrinthe dans les champs de maïs, découverte du village de chèvres, cueillette de pommes locales et dégustations de cidre frais ou encore ramassage de citrouilles. Comptez entre 15$ et 25$ par personne selon les jours. Rendez-vous au 15621 Braddock Rd, Centreville, Virginie. Réservations (en ligne exclusivement).

Summer’s Farm (Frederick, Maryland)

Près de la ville historique de Fredericksburg, la Summer’s Farm organise son festival depuis plus de 26 ans ! Cette année, la ferme ouvre ses portes du samedi 17 septembre au lundi 31 octobre (jour d’Halloween), de 1pm à 7pm du lundi au jeudi, le vendredi de 1pm à 9:30pm, le samedi de 10am à 9:30pm et le dimanche de 10am à 7pm. La ferme a préparé plus de 45 différentes activités et des feux d’artifices les vendredis et samedis soir. L’entrée est de 12$ à 20$ par personne, selon les jours sélectionnés. Comptez presque 1h30 de route pour arriver au 7503 Hollow Road, Milddletown, Maryland. Réservations.

Jumbo’s (Middletown, Maryland)

Jumbo’s lance son festival à partir du samedi 24 septembre jusqu’au lundi 31 octobre (jour d’Halloween), tous les jours de 10am à 6pm. Citrouilles et tours de la ferme, le festival propose une dizaine d’activités pour les enfants. L’entrée est gratuite du lundi au vendredi et pour les enfants de moins de 3 ans, et coûte seulement 12$ par personne. Rendez au 6521 Holter Road à Middletown, dans le Maryland, à 1h10 de la capitale. Réservations (weekend uniquement).

Great Country Farms (Bluemont, Virginie)

Le festival d’automne de Great Country Farms débute le samedi 1er octobre et fermera ses champs le lundi 31 octobre (jour d’Halloween). Les activités sur le thème de l’automne sont également de la partie avec un immense labyrinthe de maïs, des courses de cochons, des trampolines, des balançoires, le tout accompagnés de beignets et d’un verre de cidre. Comptez entre 10$ et 12$ par personne la semaine, et entre 14$ et 16$ le weekend. La ferme est ouverte de 10am à 5pm la semaine et 9am à 6pm le weekend. À 1h20 de DC, la ferme se trouve au 34345 Snickersville Turnpike, Bluemont, en Virginie. Réservations en ligne.

Le Printemps ouvrira à Wall Street en 2024

Le secteur des department stores est loin d’être moribond à New York. C’est, en tout cas, la certitude du groupe français Printemps qui vient d’annoncer l’ouverture d’un grand magasin à Manhattan au deuxième trimestre de 2024, dans le cadre de son expansion à l’international et du rajeunissement de l’enseigne. L’adresse est prestigieuse : le One Wall Street, un immeuble classé Art Déco dans le quartier financier de Wall Street.

« Le marché du luxe reste un marché en croissance, assez attractif (…) et sous-développé aux États-Unis. Donc il y a encore beaucoup de potentiel », soulignait récemment le CEO du groupe, Jean-Marc Bellaiche, sur BFM Business. Selon le dirigeant français, s’installer à New York est également un bon moyen de capter une clientèle américaine et étrangère susceptible de se rendre en France.

Un nouveau concept

Pour attirer les New Yorkais sur un marché très concurrentiel, le groupe parisien mise non seulement sur son image haut de gamme dans le secteur des grands magasins, mais aussi sur l’innovation. Le Printemps NY n’occupera que 5.000 mètres carrés du bâtiment (dix fois moins grand que Le Printemps Haussmann) sur deux étages mais mêlera tradition du luxe français à l’ultra modernité technologique, avec une offre abondante de services numériques. 

Le groupe compte également sur ce nouveau magasin de Manhattan pour pénétrer le marché de l’e-commerce aux États-Unis. « Nous prévoyons d’être les pionniers d’un nouveau format de vente au détail expérimental sur ce marché exigeant et en évolution rapide », précise encore Jean-Marc Bellaiche dans un communiqué, se gardant de détailler ce nouveau concept.

Deuxième magasin à l’international

Le Printemps new-yorkais sera le deuxième hors de la France où il compte actuellement 20 grands magasins, après celui de Doha, au Qatar, censé ouvrir le mois prochain – le projet à Milan a été abandonné en raison de la pandémie. Cette arrivée sur le marché américain constitue la dernière d’une série d’initiatives visant à redorer l’image de l’enseigne fondée en 1865, rachetée en 2013 par la société d’investissements luxembourgeoise détenue par des intérêts privés du Qatar et qui a inauguré un nouveau logo cette année. Laura Lendrum, ex-Saint Laurent, Gucci et Ralph Lauren, est désormais en charge de l’implantation du groupe sur le marché nord-américain en tant que CEO Printemps America.

Le défi est de taille : Barneys, l’emblématique grand magasin haut de gamme de New York, a fermé ses magasins en 2020. La même année, après avoir déposé le bilan, le grand magasin de luxe Neiman Marcus a annoncé qu’il fermait définitivement son premier magasin de Big Apple, un an seulement après sa réouverture. Et l’historique Lord & Taylor a baissé définitivement le rideau l’an dernier.

Première rentrée pour Los Angeles French Academy et sa directrice

Vent de fraîcheur pour l’école en français de l’ouest de Los Angeles. Pour cette rentrée 2022, l’établissement spécialisé dans l’afterschool s’offre une nouvelle directrice et un nouveau nom. Succédant à Florence Farenc, Christelle Cenatiempo Jorda, 35 ans, a pris les rênes de France Exchange, qu’elle a choisi de rebaptiser Los Angeles French Academy. « J’avais envie d’apporter ma touche et de moderniser l’image de l’école », explique-t-elle.

Le plaisir d’enseigner

Une école qui voit le jour en 1989 grâce à Gislène Lassan. C’est elle d’ailleurs qui recrute Christelle Cenatiempo Jorda quelques mois après son arrivée à LA, il y a 12 ans. « J’avais suivi mon mari qui faisait son post-doc de biologie à UCLA, et même si je continuais à confectionner des robes de mariées via ma marque Titelle Couture, j’avais envie de trouver un petit boulot en plus, notamment pour rencontrer des gens, raconte Christelle Cenatiempo Jorda. Je me suis dit que donner des cours de français, c’est la seule chose que je pourrais faire ! » 

Christelle Cenatiempo Jorda, la directrice de LA French Academy © LA French Academy

La jeune Montpelliéraine commence alors en tant qu’assistante, et se voit confier sa propre classe à peine deux mois plus tard. « Ça a été très naturel, et dès le départ, j’ai pris beaucoup de plaisir à être avec les enfants, à leur transmettre un savoir. C’est une vocation qui a vraiment grandi en moi avec le temps. » Cours de danse, de cuisine, de couture, mais aussi d’arts à l’école élémentaire publique Richland, très connue des expatriés pour son programme d’immersion en français, et dont Los Angeles French Academy est partenaire, depuis déjà plusieurs années, pour l’aide aux devoirs.

Cours de dessin à LA French Academy. © LA French Academy

L’année 2020 marque un coup d’arrêt. Quelques semaines avant la pandémie et le premier confinement, Christelle Cenatiempo Jorda, maman d’un petit garçon de 5 ans et alors enceinte de 9 semaines de son deuxième enfant, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein très agressif. « Ça a été un véritable coup de massue. Soudainement, ma vie était en suspens. Je me suis alors focalisée sur ma santé et ma famille. » 

Après de longs mois de chimiothérapie, la naissance de sa fille et une double mastectomie, la vie de Christelle Cenatiempo Jorda prend un nouveau virage. « Quelques jours seulement après la fin de mon traitement, Florence Farenc m’appelle et m’annonce son retour en France. Elle me propose de reprendre l’école. Je n’y avais jamais pensé avant, mais cette période difficile m’avait poussée à réfléchir à ma vie et mes envies. Cette idée m’est restée en tête et je me suis lancée. C’était comme une revanche pour moi, le timing était parfait. »

Cours du nourrisson à l’adulte

L’année 2021/2022 signe à la fois le début de sa rémission et son implication dans la direction de l’école. Un an de formation pour un passage de relais en douceur, officialisé en juin 2022. Les camps d’été passés, l’heure de la première rentrée de Los Angeles French Academy a sonné. Au programme toujours : les cours d’après-école proposés du lundi au vendredi entre 3:30 et 5:30 pm, avec comme nouveauté la classe « Bonjour Bébé ! » (de 6 mois à 3 ans) et « Les P’tits Loups » (de 3 ans à 5 ans). « J’avais à cœur d’offrir des cours de français pour tous les âges, y compris pour les nourrissons. Plus tôt se fait l’exposition au français, mieux c’est. »

Pas de stress pour les plus grands : Los Angeles French Academy propose également des cours pour les adultes, en groupe ou en privé. Et pour continuer d’apprendre en s’amusant, deux nouvelles activités voient le jour cette année : un movie club (mensuel), et une chorale (hebdomadaire), une pour adultes et une pour enfants. « J’ai très à cœur de partager non seulement une langue mais toute une culture, que ce soit à travers les arts de manière générale mais aussi les questions de société soulevées dans les choix de films projetés. J’ai encore beaucoup d’autres idées, je n’ai jamais été aussi motivée. Quand on a manqué de mourir, on ne se pose plus de questions, on fonce. »

Un nouveau cabinet de psychothérapie pour les francophones du New Jersey

C’est aussi la rentrée pour Magdalena Zilveti Manasson. Ex-coach passée par la Californie, la Française a participé au lancement d’un tout nouveau cabinet de psychothérapie, le Nomad Center for Counseling, à Princeton. La fondatrice et directrice, Josée Graybill, est Montréalaise.

Objectif : répondre à la demande croissante de soins mentaux émanant de la population francophone de la ville et de l’État du New Jersey, notamment les jeunes. « On a constaté un accroissement assez important des besoins de soutien psychologique ces dernières années, et il a explosé pendant la pandémie », explique Magdalena Zilveti Manasson, thérapeute-associée au sein du cabinet et spécialisée dans l’accompagnement par l’art. Auteure du livre Réussir sa vie d’expat (Éditions Eyrolles, 2015), elle participera, mercredi 14 septembre, à une table-ronde virtuelle sur l’expatriation avec les adolescents dans le cadre du salon Bien vivre aux États-Unis de French Morning.

Le malaise des 10-25 ans

Anxiété, troubles du sommeil, de l’alimentation, les maux observés par la professionnelle sont variés. « Ma population cible, qui va de la pré-adolescence aux jeunes adultes (10-25 ans), est actuellement en situation de vrai malaise, dit-elle. Elle se pose beaucoup de questions sur le sens de la vie, le pourquoi… Elle éprouve un sentiment de perdition ». D’après le Centers for Disease Control (CDC), les 10-24 ans représentent 14% des individus qui se donnent la mort aux États-Unis. Et le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 10-14 ans.

La perte de repères entrainée par la crise sanitaire, notamment pour les familles immigrées bloquées aux États-Unis ou privées de possibilité de retour sur le sol américain à cause de la fermeture des frontières, n’est pas la seule en cause dans le « mal-être » observé par l’experte. Les bouleversements de l’époque, en particulier l’éco-anxiété générée par le changement climatique, et l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéos pèsent lourd dans le phénomène.

En plus du français, le Nomad Center for Counseling proposera aussi des sessions en espagnol et en anglais pour mieux toucher l’ensemble de la population multiculturelle du New Jersey. Les patients, enfants et adultes, peuvent être reçus en personne au cabinet, à Princeton, ou en ligne, tant qu’ils se trouvent dans l’État.

Adrien Mörk, l’ex-champion de golf qui entraîne les jeunes talents américains

0

Après un été passé auprès de sa femme et de sa fille qui habitent Orlando, Adrien Mörk est de retour à Fort Worth au Texas, où il est entraîneur de golf à l’université de TCU (Texas Christian University). « On part lundi en tournoi en Géorgie pour la reprise de la saison. Sur les 12 joueurs dont je m’occupe, on n’en retient que cinq par compétition. C’est un environnement très compétitif. »

TCU fait partie du « Big 12 », l’une des meilleures Conférences du pays. La saison masculine s’étire de septembre à mai. « L’université américaine, c’est l’antichambre du golf professionnel. Une grande partie des meilleurs joueurs mondiaux sont passés par là », explique Adrien Mörk, qui dispose dans son équipe « de gars qui sont entre le top 50 et 500 mondial ». Sous sa direction notamment, le Français Aymeric Laussot qui fait partie des grands espoirs tricolores, et l’Italien Filippo Celli, vainqueur du championnat d’Europe des amateurs en juin, avant de remporter une médaille d’argent au célèbre British Open en juillet.

Un record en tant que joueur en 2006

Originaire de Montbéliard dans le Doubs, Adrien Mörk est passé par le Pôle Espoir en France, un programme de formation réservé aux meilleurs jeunes, avant de rejoindre une université en Louisiane en l’an 2000. « À l’époque, on n’avait pas les mêmes moyens de communication. Mon père m’avait aidé à préparer une cassette VHS de mes matches, qu’on a envoyée à une trentaine d’écoles », se souvient le Français de 42 ans. « L’une d’entre elles m’a offert une bourse sans même m’avoir rencontré. Je suis resté quatre ans là-bas. »

Adrien Mörk passe professionnel dès 2004 mais ne parvient pas à intégrer le prestigieux PGA Tour. Il joue alors en Europe où il intègre le top 5 de l’Alps Tour (troisième division), avant de jouer en deuxième division sur le Challenge Tour. 2006 est l’année de son exploit le plus marquant, puisqu’il devient le premier joueur en Europe à réaliser une carte de 59 à Agadir au Maroc. « Je suis toujours aujourd’hui le seul à avoir rendu une carte de 63 puis 59 sur les deux premiers jours de tournoi », ajoute-t-il fièrement.

Entraîneur à UCF en 2015

Adrien Mörk range ses clubs en 2011 pour devenir entraîneur dans sa ville natale, avant de retenter sa chance en tant que joueur sur le circuit américain. « J’ai retrouvé des sensations et un bon niveau. Ensuite j’ai été entraîneur pour la Fédération française de golf, où j’ai accompagné l’Équipe de France au championnat d’Europe en 2015, commente-t-il. C’est par ce biais que j’ai rencontré des entraîneurs d’université US, dont l’un d’entre eux m’a proposé un poste à UCF (University of Central Florida) à Orlando la même année. »

Performant à UCF, le Français a ensuite attiré l’attention de TCU qui l’a recruté en 2017. En poste depuis huit ans aux États-Unis, Adrien Mörk a suivi de près l’arrivée controversée de LIV Golf cette année, un tournoi professionnel financé par des fonds saoudiens qui souhaite concurrencer le PGA Tour. « C’est un séisme au niveau professionnel, puisque de très grands joueurs sont partis du PGA pour le LIV. Au niveau universitaire en revanche, le PGA a toujours une longueur d’avance puisqu’il propose des tournois de qualification aux joueurs d’université, alors que le LIV choisit lui-même les joueurs qu’il veut. »

Sur un plan personnel, Adrien Mörk se voit rester longtemps aux États-Unis. Il est en train d’acquérir la nationalité américaine. « Je suis très fier d’être Français mais c’est surtout pour ma fille, pour qu’elle puisse avoir la double nationalité et choisir dans quel pays elle voudra vivre après ses 21 ans », confie l’ex-champion.