Est-ce que l’on est « expatrié.e » pour toujours? C’est une question à laquelle notre invitée (très spéciale) de la semaine a répondu à la positive. Et oui, ses deux cultures sont une richesse, et même si elle envisage de rentrer en France dans quelques années, elle sait que sa famille est et restera autant américaine qu’elle est française.
Vous l’avez sûrement attendu depuis très longtemps, et c’est avec un grand plaisir que nous vous présentons ENFIN l’histoire d’expatriation d’Anne-Fleur Andrle, l’hôte et créatrice de French Expat le podcast.
Et si passer de l’autre côté du micro n’a pas été un exercice facile pour Anne-Fleur, cet échange mené par Tuyen Bui-Lally (que vous avez découverte dans un épisode en janvier dernier) nous donne l’impression d’une conversation authentique entre amies autour d’un café.
Alors tous en voiture, mettez vos ceintures, on part aux 4 coins des États-Unis, à Buffalo, Boston et Denver pour découvrir celle qui incarne French Expat, dans un entretien teinté de rire, d’amour et de douceur!
Production :
Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)
Situé au cœur du Colorado, à seulement une heure de Denver, le parc national des Montagnes Rocheuses (Rocky Mountain National Park) accueille plus de 4,5 millions de visiteurs chaque année. Alors que l’espace naturel de 1075 kilomètres carrés se recouvre de neige l’hiver, la saison touristique officielle s’étend entre le 27 mai et le 10 octobre.
Durant cette période, il faut un permis pour entrer dans le parc (pas le reste de l’année). Depuis 2020 en effet, pour contrôler le flux de visiteurs, le National Park Service requiert la réservation d’un passe en ligne ici. En été, le parc est très populaire pour ses randonnées en famille, en particulier entre juin et septembre.
Jour 1 : Bear Lake Trail et autour
Commencez l’aventure en vous arrêtant au Visitor Center à Beaver Meadows. Vous pouvez y récupérer une carte, consulter l’actualité du parc et les éventuelles fermetures, ou encore discuter avec l’un des guides. Il y a aussi des souvenirs et un petit musée sur l’écosystème des montagnes. C’est aussi le moment pour acheter ce qui vous manque pour votre journée de balade. Si vous arrivez tôt le matin, vous pouvez tenter votre chance et vous garer dans l’un des parkings les plus populaires du park : Bearlake parking. Ce dernier est souvent complet, mais il est toujours possible de se garer un peu plus loin et de prendre une navette.
Les enfants apprécieront une jolie balade de 0,8 kilomètre autour du lac Bear. Les vues sur les montagnes Rocheuses sont magnifiques et le sentier est accessible pour les jeunes enfants. Pour une expérience similaire avec un peu moins de foule, Sprague Lake et Lily Lake loop sont situés seulement à quelques minutes et offrent de très belles vues.
Si les enfants sont un peu plus âgés, ne manquez pas Dream Lake. En tout, cette randonnée est longue de 5 kilomètres (avec 140 mètres de dénivelés), mais vos efforts seront récompensés par des vues extraordinaires et des fleurs sauvages le long de la route.
Où se restaurer : le midi, vous pouvez pique-niquer sur l’une des nombreuses aires du parc. Vous y trouverez facilement des tables en bois un peu partout. Notez que vous ne trouverez pas de restaurants, de points de vente de nourriture ou de boissons au sein des Rocky Mountain National Park.
Où dormir : si vous souhaitez découvrir les joies du camping, vous êtes au bon endroit. À environ 4 kilomètres de l’entrée de Beaver Meadows, le camping Moraine Park propose des emplacements de tente pour 26$ la nuit. Il n’y a pas de réservation possible, les premiers arrivés sont les premiers servis. Si vous préférez un peu plus de confort, il vous faudra dormir à l’extérieur du parc. Situé à proximité du parc, l’hôtel Stanley a servi au tournage du célèbre film d’horreur « The Shining » (1980), inspiré du livre de Stephen King (compter environ 300$/nuit). La liste des hôtels et des chambres d’hôte est longue autour des Rockies, mais le coup de cœur revient à The Historic Crag’s Lodge pour ses petits chalets en bois rustiques.
Jour 2 : découvrir Estes Park et les environs
La journée commence par un petit-déjeuner dans le charmant village d’Estes Park. Situé au pied des montagnes et à environ 20 minutes du parc national, Estes Park est le repère des randonneurs en manque de restaurants, ou des touristes à la recherche d’une carte postale ou d’un souvenir. La rue principale (Elkhorn Avenue) est bordée de boutiques de vêtements, de restaurants locaux, d’agence de voyage… Si vous y allez à l’heure du repas et que vous souhaitez goûter des plats uniques, arrêtez-vous dans un des restaurants locaux comme Wild Rose Restaurant pour déguster une truite, du bison ou du renne. Un trolley historique propose une visite guidée de trois heures autour de la ville historique.
De nombreux guides proposent aussi des expériences originales, comme la pêche à la mouche, du rafting ou de l’escalade. Pour les plus jeunes, le YMCA d’Estes Park propose des camps d’été à partir de 5 ans. S’il fait chaud, retourner dans le parc vers 4pm est une bonne idée, la lumière y est très belle et le flot de touristes moins important.
Jour 3 : Explorer Trail Ridge Road en voiture
Cette route serpente les Rockies et permet aux visiteurs d’admirer la vue sans pour autant faire une randonnée à pied. La prudence est toutefois de mise, car les espaces réservés aux véhicules sont étroits et la vie sauvage est abondante. Il n’est pas rare de croiser un ours ou une famille d’élans lors de votre ascension. Premier arrêt à ManyParkCurve pour observer la première vue panoramique. En continuant, vous trouverez de nombreux photographes à RainbowCurve. Ici, on peut y admirer la différence de végétation, liées à la météo.
En continuant votre ascension, ne manquez pas de vous arrêter à Forest Canyon Overlook. La neige recouvre parfois cet immense glacier jusqu’en juin. Finissez votre tour en visitant l’Alpine visitor center (11.796 feet). S’il vous reste du temps. Descendez jusqu’à Grand Lake pour faire quelques randonnées comme Emerald Lake ou Adams Fall Hike, en entrant via Kawuneeche Visitor Center.
Santa Monica, c’est la douceur de vivre… La célèbre station balnéaire de Los Angeles attire les stars américaines et les touristes du monde entier. Voici une liste de restaurants où déjeuner dans les environs, selon les budgets et les goûts.
Coast Beach Café & Bar
Ce n’est assurément pas l’adresse la plus abordable de la liste mais un spot immanquable pour le coucher du soleil. Ce restaurant de l’hôtel 5 étoiles Shutters on the Beach donne directement sur la plage de Santa Monica, avec vue sur le Pier et l’océan à perte de vue. Commencez par une burrata (23$) avec un verre de rosé (19$) pour apprécier les derniers rayons du soleil, avant de partager un plateau de fruits de mer (85$). L’intérieur vaut aussi le détour avec une décoration façon cabine de plage d’un blanc immaculé. Réservation conseillée. Petit bémol, lors de note visite du 27 avril, le service n’était pas des plus agréables. 1 Pico Blvd, Santa Monica, (310) 587-1707.
Changement d’ambiance dans ce restaurant mexicain sans prétention situé à quelques kilomètres à l’est de la jetée de Santa Monica sur Pico Boulevard. On vous conseille de venir le midi pour profiter de la grande terrasse de l’établissement bien aménagée avec des parasols, des plantes vertes et de la vigne vierge qui grimpe au mur. Ici, les plats sont simples, consistants (tacos, enchiladas, quesadillas) et très abordables (formule à 9,95$ le midi). On peut également casser la croûte dans le backyard ou dans la grande salle à manger de l’établissement. Un vrai voyage au Mexique puisque les serveurs ne parlent qu’espagnol, seule l’enseigne -un immense néon vintage- nous rappelle que nous sommes à LA. 11755 W Pico Blvd, (310) 312-2090.
On continue vers l’est pour sortir de Santa Monica et entrer dans le quartier voisin de Sawtelle, aussi appelé Japantown. Vous y trouverez des dizaines de restaurants, en majorité asiatiques, qui s’entassent sur trois blocs du Sawtelle Boulevard. On vous conseille de venir en groupe tester Killer Noodle Tsujita, un établissement spécialisé dans les ramens épicés…. TRÈS épicés. Après avoir choisi ses ingrédients de base, on décide du niveau de piquant de son plat sur une échelle de 0 à 6. Lors de notre visite, nous avons opté pour le niveau 3. Ne faites pas la même erreur… Les novices partiront plutôt sur un niveau 1 voir 2, les plus courageux sur un 3 ou 4. Des photos des champions ayant réussi à terminer leur ramen niveau 6 sont affichés sur les murs du restaurant. De quoi passer un moment amusant entre amis. 2030 Sawtelle Blvd, (424) 293-0474.
Pour un voyage dans le temps, rendez-vous dans ce diner ancien et « dans son jus », qui sert des hamburgers et des tartes au pomme depuis 1947 dans le quartier de West Los Angeles. Lors de notre visite fin avril, l’intérieur était toujours fermé à cause du covid, mais on peut observer à travers la vitre la préparation de notre repas. On passe d’abord commande à travers une petite fenêtre, on récupère notre plateau puis on va s’installer sur l’une des grandes tables de l’agréable terrasse située derrière le bâtiment. On vous conseille leur steakburger (9,25$) préparé avec une sauce barbecue fumée au bois de noyer qui fait toute la différence. Ne partez pas sans avoir également goûté à la « fresh apple pie » et sa boule de glace vanille (6,95$). 10801 W Pico Blvd, (310) 475-3585.
Au nord de Santa Monica se trouve le Topanga State Park, un parc régional réputé pour ses randonnées et ses points de vue sur la ville. Après avoir transpiré et pris quelques photos, on vous conseille de vous arrêter sur le chemin du retour à Pacific Palisades, un quartier (très) huppé de Los Angeles. Les dimanches matin, un marché de producteurs locaux traverse le centre-ville. Profitez-en pour vous balader à pied avant d’aller déjeuner en terrasse à Café Vida, un restaurant de cuisine californienne très bien localisé sur la rue commerçante de Antioch St. La carte est toute simple (burgers, sandwiches, bowls) mais les produits sont frais et bien cuisinés. On vous conseille l’Avocado garden sandwich (17,5$). L’établissement ne sert en revanche pas d’alcool. Puisque vous êtes dans le quartier, faites ensuite un stop par The Yogurt Shoppe pour le dessert, et commandez un frozen yogurt au beurre de cacahuète, la spécialité du lieu. Délicieux (prix au poids).
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Parmi les petits bonheurs de l’été à New York, profiter des terrasses et backyards de la ville pour boire un verre. Tour d’horizon des meilleures adresses en extérieur au nord de Brooklyn.
FourFiveSix (Williamsburg)
En retrait des grandes rues passantes au nord du quartier à la limite de Greenpoint, ce petit bar aux airs de cabinet de curiosité est un joyau seulement connu des locaux. Ici, on vient commander son verre à l’intérieur dans un ancien garage qui regorge de tableaux, de graffitis et d’objets en tout genre. Puis on se pose au soleil sur l’un des canapés ou siège en cuir de la grande terrasse de l’établissement. Un endroit très hipster idéal pour venir en groupe apprécier une bière fraîche (7-8$) ou un cocktail (14$). 199 Richardson St, Brooklyn. (347 ) 335-0056.
Gran Torino (Williamsburg)
On ne présente plus Gran Torino et sa grande terrasse sur la rue en plein coeur de Williamsburg. Les habitants du quartier adorent s’y retrouver en fin d’après-midi en semaine et le weekend pour profiter du beau temps, dans un décor qui fleure bon le sud de la France avec des petites tables rondes, du gravier au sol et un voilier grandeur nature au fond. L’intérieur est tout aussi agréable avec une verrière très lumineuse habillée de plantes vertes. L’endroit parfait pour l’apéro avant d’aller dîner ailleurs. Happy hour en semaine de 10pm à la fermeture, et à partir de 8pm le dimanche avec verre de rosé à 7$, cocktail à 10$. 131 Berry St, Brooklyn, (917) 835-1243.
Situé aux abords du McGolrick Park à Greenpoint, ce bar peu connu des touristes porte bien son nom : l’intérieur tout en noir et or est kitch à souhait avec des statues de léopard, des tableaux de lions et des lustres brilliants. Au fond de l’établissement, le backyard est tout aussi ringard (fausse pelouse au mur, palmier en plastique, lustre géant) mais se marie bien avec la terrasse en bois et le mobilier de jardin. Un endroit amusant à découvrir en début de soirée. Bière maison à seulement 4$, margarita 12$. 195 Nassau Ave, Brooklyn, (718) 389-2348.
On ne peut pas louper cette brasserie de Greenpoint qui est repérable de loin grâce à son réservoir d’eau original en vitres vertes qui trône sur le toit. C’est d’ailleurs à côté de cette oeuvre d’art qu’on peut boire un verre, accoudé sur l’une des grandes tables en bois du rooftop de l’établissement. La vue n’est pas la plus incroyable mais la terrasse est complètement ouverte et les bières sont délicieuses (8-10$). On peut également s’asseoir en terrasse dehors, sur la rue. L’intérieur vaut aussi le coup d’œil. 1150 Manhattan Ave, Brooklyn, (347) 725-3061.
Direction Bushwick désormais, à côté de l’arrêt de métro Jefferson Avenue (Ligne L) où se trouvent une succession de bars, restaurants et clubs dont le réputé House of Yes. Le Brooklyn Beer Garden est notre coup de coeur de la liste. Il s’agit d’un immense espace extérieur aménagé à base de palettes en bois et autre matériel de récup’. Ici, l’intégralité des murs et des tables sont tagués par des artistes dont certains exposent leurs créations sur place. La musique, house/électro, ambiance une clientèle plutôt jeune qui vient profiter du soleil et des soirées douces à partir du printemps. Seul hic, lors de notre récente visite, l’établissement ne proposait pas de bière pression. Bouteille à 8$. 33 Wyckoff Ave, (718) 366-2337.
Si l’origine du caramel ne fait pas l’unanimité – certains l’attribuent aux Arabes, d’autres aux Espagnols -, la confiserie adorée des Français a trouvé à Los Angeles son meilleur représentant en la personne de Justin Chao et sa fabrique Le Bon Garçon.
Formé à Paris
C’est à East Hollywood, dans le quartier de Thaï Town que l’entrepreneur originaire de Californie tient sa boutique-fabrique. « J’ai grandi à Westlake Village, étudié à San Francisco pour devenir architecte mais ma passion pour la cuisine m’a vite rattrapé, explique Justin Chao. Lors d’un cours de cuisine que l’un de mes amis m’a offert, j’ai eu le déclic et suis parti à Paris me former à l’École Bellouet Conseil, dans le XVème arrondissement. »
Pendant son escapade parisienne, Justin Chao décroche un premier stage à l’hôtel de luxe Le Meurice et enchaîne auprès du pâtissier et chocolatier Jacques Genin. « C’est auprès de ce dernier que j’ai compris l’art de faire des bons caramels. Même si le chef était réticent à me livrer tous ses secrets, j’ai pu observer les techniques et les différents façonnages du caramel. En rentrant aux États-Unis, j’ai fait venir les machines appropriées depuis Chicago et me suis lancé tout seul, chez moi, avec mes propres chaudrons. »
Pour se tester, il ouvre son stand à la Santa Monica Symphony. « Un premier contact avec la clientèle et des ventes réussies m’ont convaincu qu’un business autour du caramel était possible ». Dans son laboratoire, ses chaudrons mélangent les ingrédients nécessaires à la recette, sucre, beurre, crème, le caramel en résultant est ensuite étalé sur une grande table, saupoudré de flocons de sel légèrement croquants, avant d’être découpé en bonbons.
Des goûts nouveaux à chaque saison
« Si les Californiens sont parfois réticents à goûter aux caramels, une fois le premier avalé, la satisfaction est en général au rendez-vous. » Point de caramel qui colle aux dents chez Le Bon Garçon – son « secret » de fabrication -, mais une collection de bonbons tendres et moelleux, déclinés dans une vingtaine de parfums. Au menu, le classique caramel, celui au miel et à la lavande « une recette inspirée des campagnes françaises et réalisé à partir des fermes de lavande d’Ojai », une version « Eat the rich » au citron, safran et gingembre, hommage aux confiseries préférées de Marie-Antoinette, une autre, « Mansplain » enrichie au chocolat et caramel…
Pour plaire au palais américain, Le Bon Garçon inaugure chaque saison de nouvelles déclinaisons, ainsi de cette version « Rose Gold Rosé » aux accords de vin rosé et d’arômes de rose bulgare, surmontée de feuille d’or, d’une autre au tiramisu, au whiskey ou au chili-mango décrété « le Matthew McConaughey’s caramel ». Justin Chao s’est même testé à sa première confiture de caramel et récemment collaboré avec la marque vietnamienne Red Boat Fish Sauce pour réaliser le premier caramel « Red Boat bric-à-brac » rappelant le goût salé de l’anchois.
Si le triporteur maison est, depuis la crise du Covid, remis au garage, les caramels Le Bon Garçon sont aujourd’hui vendues à la boutique du 5158 Hollywood Boulevard et sur son eshop, et vendus dans plus de 250 points de vente dans le monde. « Nos clients viennent de toutes les régions de la planète, de New York à San Francisco en passant par la France, l’Allemagne, le Japon, le Canada, l’Australie et les pays d’Afrique du Nord. » Une confiserie qui se mange toute l’année et connaît, en hiver et à l’occasion des fêtes de Noël, ses plus gros pics de vente.
Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance.
C’est l’un des grands lacs artificiels le long du Colorado River, le lac Powell attire chaque année des millions de touristes et de plaisanciers, séduits par la beauté époustouflante des canyons environnants et les nombreuses activités aquatiques. La petite ville de Page, située au bord du lac, a profité de l’essor du tourisme dans la région ces dernières décennies. Maintenant que le niveau du lac baisse, elle se retrouve bien malgré elle à la croisée des chemins et doit s’adapter à un présent et un avenir pavés d’incertitudes. C’est le troisième épisode de « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir ».
Downtown est verni. Après Le Gratin de Daniel Boulud, le sud de Manhattan gagne un autre restaurant français, lui aussi mijoté par un chef étoilé. En juin, l’Américain John Fraser a ouvert La Marchande au rez-de-chaussée du Wall Street Hotel, au cœur du quartier financier.
C’est la première adresse française du chef, à qui l’on doit des restaurants reconnus entre New York, Long Island et Los Angeles. « Cela faisait longtemps que je voulais ouvrir un établissement français. Le projet de La Marchande était dans les cartons depuis trois ans, mais la Covid l’avait mis en pause », explique-t-il.
Chef francophile et entrepreneur
Entre le Californien et la France, il y a une histoire d’amour ancienne et profonde. Formé dans les cuisines de French Laundry, le restaurant étoilé du chef Thomas Keller à Yountville (Californie), il part s’installer en France entre 2002 et 2004 pour parfaire sa formation. « Je n’ai jamais fait d’école de cuisine. Mais ayant travaillé à French Laundry, je connaissais la culture et les systèmes français. Je savais cuisiner sous la pression», dit-il. De l’autre côté de l’Atlantique, il est à bonne école : Le Taillevent, L’Arpège, Maison Blanche sur l’Avenue Montaigne…
Il s’imprègne aussi de tout ce qui fait la force de la gastronomie française « en dehors de la cuisine » : « l’hospitalité, les marchés, l’histoire ». Il en profite pour voyager à Dijon, Lyon et dans le sud du pays avec un sac à dos. « Tous les jours, j’étais dans un nouveau marché, un nouveau bistrot. Je ne les ai pas comptés tant j’en ai visités ! J’en ai profité pour emmagasiner autant de compétences et de méthodes que possible».
Il faut croire que cette expérience a aidé le jeune chef, qui s’est initié à la cuisine et au métier de barman lorsqu’il étudiait l’anthropologie en Californie. De retour aux États-Unis, il commence à se faire remarquer. Après avoir ouvert une taverne grecque à New York, il prend en charge les fourneaux de Compass, un restaurant haut-de-gamme en difficulté de l’Upper West Side où il se fait remarquer par la critique. En 2006, il est nommé par le magazine Esquire parmi quatre toques prometteuses à suivre aux États-Unis. Et un an plus tard, il ouvre Dovetail, toujours dans l’Upper West Side, décrochant au passage une première étoile au guide Michelin New York en 2011 et trois étoiles au New York Times. « Jusqu’alors, je travaillais pour des chefs incroyables comme Thomas Keller, mais je voulais être entrepreneur », explique-t-il.
« Sexy, convivial et intemporel »
Depuis, « chef John » s’est monté un petit empire gastronomique composé de plusieurs adresses connues des foodies (North Fork Table & Inn, Nix, Iris, le Paradise Club à Times Square, Ardor sur Sunset Boulevard…) et inspirées de ses expériences de vie en Californie et sur la Côte Est. Hommage à ses années françaises – et au bâtiment originel de la Bourse de New York où il se trouve -, La Marchande n’est pas pour autant une brasserie classique. John Fraser et son compère Richard Horiike, un ancien de Morimoto, ont remplacé les sauces traditionnelles par des vinaigrettes et des bouillons, plus légers. Les accents asiatiques du menu sont palpables : le steak au poivre préparé dans un wok, le steak tartare enroulé dans une feuille de riz tel un rouleau de printemps, le homard grillé baignant dans une sauce noix de coco… Le tout est arrosé d’une carte de 120 vins axée sur la France.
Doté de grandes baies vitrées ornées de longs rideaux, le restaurant lui-même est composé de 35 places assises, avec quelques tables nichées dans des alcôves, et d’un bar. Chic sans être prétentieux, La Marchande se veut « un endroitsexy, convivial et intemporel qui sert de la bonne nourriture, résume John Fraser. Personne ne veut d’une version américaine de la cuisine française classique. Il est plus amusant d’utiliser mes influences pour inventer autre chose. C’est ce qu’on attend de moi. »
Moët-Hennessy, la filiale vins et spiritueux de LVMH, a signé fin juin sa quatrième acquisition aux Etats-Unis et ajouté Joseph Phelps à sa collection de vignobles californiens. Le domaine familial, fondé en 1973, rejoint donc ceux de Chandon, Newton et Colgin Cellars sous la bannière du groupe de luxe français de Bernard Arnault. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.
Des vins de prestige
Joseph Phelps est notamment réputé pour Insignia, un vin rouge de style bordelais généralement vieilli en fût de chêne français et « qui incarne le meilleur de ce que les vignobles Phelps peuvent produire », s’enthousiasme Philippe Schaus, PDG de Moët-Hennessy. Son assemblage « peut varier de millésime en millésime », poursuit-il, « avec une base principale de Cabernet Sauvignon assemblé, selon les années, avec du Petit Verdot, du Malbec, etc.». Un résultat à la fois « complexe, équilibré, et [qui] exprime l’âme du vignoble », selon les viticulteurs de la maison. Les bouteilles, vendues à près de 300 dollars, entrent parfaitement dans la catégorie de produits haut de gamme sur laquelle se concentre Moët-Hennessy. Pinots noirs et chardonnays ont aussi leur place dans les caves du domaine.
Les descendants Phelps ont indiqué dans un communiqué de presse que leur aïeul Joseph Phelps, fondateur du vignoble éponyme et décédé en 2015, « serait incroyablement fier que LVMH rejoigne sa famille ». Sa passion avait d’ailleurs « d’abord commencé avec les vins français », et, après avoir démissionné de son poste de président de la société en 2005, l’homme avait partagé son temps entre la France et les Etats-Unis et appris la langue de Molière. Ils ont salué les efforts déployés par LVMH, qui s’assure que « la mission et les valeurs du fondateur restent au cœur de chacune de [ses] marques grâce à un engagement profond envers la culture, les personnes et la continuité des opérations ». Pour Philippe Schaus, « Joseph Phelps a été à la Napa Valley ce que Nicolas Ruinart, Madame Clicquot, Joseph Krug et Claude Moët furent à la région de Champagne ».
Une expansion américaine
« Les Etats-Unis sont le premier marché mondial pour la consommation de vins super premium et celui qui croît le plus rapidement avec la Chine », indique Philippe Schaus. Moët-Hennessy souhaite donc y renforcer sa présence « afin de faire grandir son activité vins » – en Californie notamment, où sont produits 70% des vins américains ; et plus spécifiquement dans la vallée de Napa, qui constitue son appellation « la plus iconique ». Le domaine Phelps, autrefois un ranch de bétail, dispose de neuf vignobles à Napa et deux à Sonoma, « des zones où le risque incendie est très limité », précise le PDG, « ce qui permet de limiter les risques de perte » pour LVMH, dont certains terroirs ont été touchés en 2020 par le Glass Fire.
Les Etats-Unis représentent un marché clé pour Moët-Hennessy (qui « y dispose d’un puissant réseau de distribution » et possède, en plus de ses maisons de vins, la distillerie Wondinville), mais aussi pour les autres filiales du groupe. LVMH y est au total propriétaire d’une douzaine de marques, parmi lesquelles Marc Jacobs, Tiffany & Co., Fresh, Benefit, KVD Vegan Beauty, Fenty Beauty et Starboard Cruise Services. Au premier semestre de l’année 2022, les Etats-Unis ont généré près d’un quart des revenus du groupe. Philippe Schaus a déclaré que Moët-Hennessy continuerait de « regarder les différentes opportunités en ligne avec sa stratégie qui se présentent aux Etats-Unis comme dans les autres pays du monde ».
New York connaît sa plus longue période caniculaire en près de dix ans. Le thermomètre ne compte pas descendre sous les 30ºC (86ºF) avant un bon moment. Alors si vous ne pouvez quitter Big Apple cet été, c’est le moment de profiter de l’une des 53 piscines publiques extérieures que compte la ville. Elles sont gratuites, ouvertes de 11am à 7pm (avec une pause nettoyage entre 3pm et 4pm), voire 8pm ponctuellement en raison des pics de chaleur, c’est le cas notamment ce jeudi 21 juillet. Même pas besoin d’apporter sa crème solaire, des distributeurs en offre gratuitement sur place (indice de protection 30).
À noter cette année, en raison d’une pénurie de maîtres-nageurs, toutes les séances et leçons de natation, du lap swim au Learn to Swim sont annulées.
Voici une petite sélection des meilleures piscines publiques à NYC, pour se rafraîchir jusqu’à la fin de la saison, fixée cette année au dimanche 11 septembre. Un conseil : venir à l’ouverture pour s’assurer une place autour des bassins et emporter avec soi un cadenas pour profiter des casiers mis à disposition. Les appareils électroniques et les journaux sont interdits dans toutes les piscines de la ville.
Située dans Lower East Side, Hamilton Fish Pool anime les étés des New-Yorkais depuis plus de huit décennies. Il s’agit en effet de l’une des 11 piscines construites en 1936 par la Works Progress Administration afin de créer des emplois pendant la Grande Dépression. Bâtie à l’emplacement d’un ancien complexe sportif, elle en a gardé le style Beaux-arts, ce qui lui confère un charme quelque peu désuet. Pas de chaises longues mais suffisamment de place autour de la piscine pour dérouler sa serviette. Ses deux bassins conviennent à tous les âges : les adultes profitent de la piscine olympique – pour l’anecdote, l’équipe américaine de natation s’y entraînait en prévision des jeux olympiques de 1952 à Helsinki – et les enfants de la pataugeoire. Hamilton Fish Pool, 128 Pitt St.
Les habitants d’Upper East Side, notamment les Français du quartier (le Lycée français est à deux blocks), connaissent bien cette piscine de Yorkville située juste au bord de l’East River. On l’aperçoit notamment depuis la passerelle piétonne reliant John Jay Park à l’esplanade, de l’autre côté du FDR. Le bassin, de plus de 45 mètres de long, est bordé d’arbres, offrant un oasis ombragé bien agréable en cette période de forte chaleur. John Jay Pool, East of York Avenue on 77th St.
(Pour ceux qui aimaient la Lasker Pool dans le nord de Central Park, il faudra patienter. Rebaptisée Harlem Meer Center, la piscine est en rénovation complète depuis l’an dernier et ne rouvrira qu’à l’été 2024. Même chose pour la Tony Dapolito Pool dans West Village).
C’est l’une des plus petites piscines de notre sélection (25 mètres de long) mais la plus originale. Installée sur une barge mobile amarrée au Barretto Point Park. la Floating Pool est la dernière survivante d’une longue liste de piscines flottantes construites au XXème siècle afin d’aider les New-Yorkais à apprendre à nager. Aujourd’hui, c’est l’endroit idéal pour profiter d’une baignade avec vue imprenable sur la skyline de Manhattan. À savoir : l’arrêt de métro le plus proche est à plus d’un kilomètre à pied du parc. Floating Pool, Tiffany Street & Viele Avenue.
La piscine olympique (100 mètres de long sur 36 mètres de large) offre l’immense avantage d’être équipée d’une aire de jeux d’eau pour les tout-petits, bienvenue en cette période de fortes chaleurs. Autre plus : les chaises longues autour du bassin. Mais mieux vaut venir dès l’ouverture pour pouvoir en profiter. En sortant, en allant vers le nord, se trouvent les restaurants italiens parmi les meilleurs de New York. Crotona Park Pool, 173rd Street and Fulton Avenue.
Les New Yorkais l’adorent. Pour sa taille – plus de 100 mètres de long et 50 mètres de large, la plus grande de la ville -, pour l’espace qu’elle offre tout autour du bassin, pour son style Art déco à l’intérieur et, surtout, pour sa localisation. Située entre les ponts Robert F. Kennedy et Hell Gate, elle offre une vue spectaculaire sur le Triborough Bridge et l’Upper East Side. Un panorama de rêve, à faire découvrir à la famille et aux amis de passage à New York. Astoria Pool. 19th Street & 23rd Drive.
Parmi les sept piscines publiques d’extérieur du Queens, Fort Totten Pool a l’avantage de proposer trois bassins dont un de plongée – ce qui n’est pas si fréquent à NYC : le plus grand pour les nageurs (taille moyenne de 23 mètres de long sur 12 mètres de large), un deuxième donc pour les plongeurs et une pataugeoire pour les tout-petits. Fort Totten Pool, 338 Story Avenue.
Située entre Williamsburg et Greenpoint, la Mc Carren Park Pool constitue l’oasis de fraîcheur des hipsters, célibataires ou familles, du nord de Brooklyn. Le plus de cette grande piscine (100 mètres de long sur 46 mètres de large) : des chaises longues sont installées autour du bassin, il n’y a plus qu’à y poser sa serviette. McCarren Park Pool, 776 Lorimer Street.
Un peu plus au sud dans Brooklyn, cette piscine olympique (100 mètres de long sur 40 mètres de large) datant elle aussi de 1936, a longtemps accueilli les familles d’immigrés irlandais, scandinaves et allemands qui travaillaient dans les usines du quartier. Red Hook Pool, 155 Bay Street.
C’est la plus grande piscine publique de Staten Island (50 mètres de long, 30 mètres de large) et l’une des plus anciennes de New York (elle fait partie des 11 piscines construites en 1936 pendant la Grande Dépression). Le bassin principal peut accueillir jusqu’à 2 800 nageurs en même temps. Lyons Pool possède également un bassin de plongée, ainsi que des douches à jets dont raffolent les enfants pendant les heures très chaudes. Dépaysement garanti en une courte traversée de ferry depuis Manhattan. Lyons Pool, Pier 6 and Victory Boulevard.
La piscine n’est pas grande (40 mètres de long) mais sa localisation très agréable. Intégrée au Faber Park, elle offre une pause rafraîchissante à tous ceux qui profitent du skate park, des terrains de basket et du playground à proximité. L’endroit idéal pour passer toute une après-midi d’été new-yorkais. Faber Pool, Faber Street and Richmond Terrace.
Après avoir dû quitter le New York Liberty à cause du Covid en 2020, l’arrière de l’Équipe de France s’offre une seconde chance en championnat de basket féminin américain (WNBA).
Normande, comme Nicolas Batum
Marine Johannès est originaire de Lisieux dans le Calvados comme un certain Nicolas Batum, la star des Los Angeles Clippers en NBA. Les deux amis ont également fait leur début dans le basket dans le même club à Pont-l’Évêque, avant que Marine Johannès ne poursuive sa formation à Mondeville. L’arrière d’1,78m a explosé du côté du Tango Bourges Basket en 2016, où elle impressionne les observateurs par son jeu instinctif et sa qualité aux tirs. Bercée aux exploits des stars de la NBA pendant sa jeunesse, Marine Johannès réalise son rêve en 2019 en signant au Liberty New York dans la prestigieuse WNBA, la ligue de basket féminine américaine. Mais l’histoire s’arrête subitement en mai 2020, lorsque la pandémie la contraint à rentrer en France après seulement 19 matches aux États-Unis.
La joueuse de l’Équipe de France a pris son mal en patience du côté de l’ASVEL à Lyon pendant deux ans, où elle a d’ailleurs participé aux finales du championnat de France cette année (défaite en trois manches face à Bourges). Avant de faire un retour remarqué aux États-Unis début juin. « Il m’a fallu quelques jours d’adaptation car le jeu est beaucoup plus intense ici. Mais je me sens de mieux en mieux », expliquait-elle au site local NetsDaily le 29 juin.
Comparée à Stephen Curry
Marine Johannès a redonné des couleurs au New York Liberty depuis son retour, qui restait sur huit défaites en 11 matches. L’équipe a aujourd’hui quitté la dernière place du classement. La joueuse de 27 ans brille surtout individuellement, avec une adresse solide à trois points (10,2 points de moyenne à 40,8%) et des passes venues d’ailleurs. « J’adore Stephen Curry (NDLR : le meneur de Golden State en NBA). J’aime sa dextérité, son shoot, il est plaisant à regarder », confiait Marine Johannès à 20 Minutes en juillet 2021. Un an plus tard, l’arrière française a été comparée à son idole par un journaliste américain le 4 juillet, qui l’a surnommée « Le chef Marine », en rapport à Stephen Curry, réputé pour « cuisiner » ses adversaires à chaque match. Nicolas Batum, très proche d’elle, s’est lui aussi fendu d’un tweet le 12 juin pour la féliciter.
Marine Johannès avait également quitté New York en mai 2020 pour l’Équipe de France. L’arrière aux 102 sélections avait retrouvé ses coéquipières à Tokyo fin juillet pour participer aux Jeux Olympiques. Un tournoi réussi puisque la France a décroché la médaille de bronze après sa victoire face à la Serbie dans le match pour la quatrième place (91-76). Si elle n’a jamais gagné de trophée avec les Bleues, Marine Johannès a accumulé cinq médailles d’argent tout au long de sa carrière dont trois aux trois derniers championnats d’Europe (2017, 2019 et 2021).
Marine Johannès n’est pas la seule joueuse tricolore à évoluer en WNBA. Son ancienne rivale Iliana Rupert, qui l’a battue en finale du championnat de France avec Bourges cette saison, a également rejoint la ligue américaine début juin. Gabby Williams, 25 ans, va faire le chemin inverse en rejoignant l’ASVEL en fin de saison. La Franco-américaine, qui a choisi de représenter l’Équipe de France depuis 2021, a fait ses classes en WNBA depuis 2018. Elle joue cette année au Seattle Storm. Bria Hartley, enfin, est beaucoup plus expérimentée puisqu’elle évolue en WNBA depuis huit ans. Elle aussi dispose de la double nationalité franco-américaine.
Après dix-neuf ans à la tête du salon de coiffure Atelier Emmanuel, son fondateur Emmanuel Noël donnera ses derniers coups de ciseaux sur Claude Lane le lundi 15 août. Mais que la clientèle qui apprécie le savoir-faire de ce salon à la française se rassure : dès le lendemain, Emmanuel Noël et toute son équipe commenceront un nouveau chapitre à deux pas de là, au salon Blake Charles sur Maiden Lane. « C’était la meilleure sortie possible, au meilleur moment : mon bail se terminait, et je suis content de ne plus avoir à mener la barque et à être responsable de tout. En rejoignant le salon Blake Charles, je reviens à mes premières amours : former les jeunes. »
Une nouvelle aventure en équipe
Les deux dernières années ont été éprouvantes pour Atelier Emmanuel : la pandémie a forcé le salon à fermer pendant des mois, certains membres de l’équipe sont partis, et les remplacer s’est avéré compliqué. « C’est très dur d’être patron » , reconnaît Emmanuel Noël. « Quand la pandémie est arrivée, je savais qu’il fallait que je tienne jusqu’à la fin de mon bail, en 2022. J’ai appris à être patient, avec l’espoir qu’une solution finirait par se dessiner, malgré des pertes financières d’environ un demi million de dollars… »
Réussir à replacer tout son personnel était l’autre priorité d’Emmanuel Noël, et les six employés actuels le suivent dans sa nouvelle aventure au salon Blake Charles. « C’est une équipe que j’ai formée et le but est de grandir ensemble. Une bonne partie du personnel du nouveau salon est là depuis quinze ou vingt ans. Je vais apporter de jeunes coiffeurs, avec leur énergie. Cela va sans doute changer la dynamique du salon. »
Formation des jeunes
L’aventure san franciscaine d’Emmanuel Noël a commencé en 1999. « Je voulais apprendre l’anglais ! J’ai démarché quelques salons pour faire un stage d’un an et demi. J’avais neuf ans d’expérience parisienne, ça a aidé. » Son stage se prolonge, sa clientèle se fidélise, et en mai 2003, il lance officiellement son propre salon, Atelier Emmanuel, situé à l’époque sur Geary boulevard. En 2012, il déménage sur Stockton, puis sur Claude Lane en 2019.
Le salon que va rejoindre Emmanuel Noël existe sur Maiden Lane depuis plus de 25 ans : créé par Joseph Cozza en 1996, il a été repris par Blake McCall en 2021. « C’est un salon plein d’avenir : il se positionne dans le créneau de la haute coiffure, et son patron a la niaque. Les perspectives de se développer et d’ouvrir de nouveaux salons sont prometteuses, et surtout, je vais pouvoir m’investir dans la formation de jeunes, ce qui me passionne le plus dans ce métier. » En effet, dès ses années parisiennes, Emmanuel Noël est formateur, et pendant de nombreuses années, servir de cobaye aux apprentis coiffeurs d’Atelier Emmanuel les lundis était le secret d’une coiffure réussie à moindres frais.
Rendez-vous le 16 août
Il déplore aujourd’hui que les nouveaux coiffeurs paient souvent très cher des cours qui ne les préparent pas assez aux réalités du métier : « On leur parle principalement d’hygiène, mais ils ne savent pas faire un shampoing, toucher le cheveu, ou être attentionné avec les clients. Quand je les accueille dans mon salon, je les démarre, pour les former au métier et aussi à la vie. Recréer une académie au sein de ce nouveau salon, c’est ce qui me motive vraiment. »
Avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, Emmanuel Noël passera deux semaines de vacances en France pendant la première quinzaine d’août, un luxe qu’il ne s’était pas accordé depuis au moins six ans. Il donnera officiellement ses premiers coups de ciseaux chez Blake Charles le 16 août.