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Les grottes, l’autre richesse souterraine du Texas

Besoin de fraîcheur en ce moment avec des températures qui restent au dessus des 30ºC ? Alors partez à la découverte du sous-sol texan et de ses merveilles. Le Texas, dont la superficie est une fois et demie la France, regorge de trésors souterrains. Et celui-ci est de taille : des dizaines de cavernes sont enfouies sous le plateau d’Edwards situé dans le Hill Country, à l’ouest de San Antonio et d’Austin, et renferment des splendeurs de toutes les couleurs. Le substrat rocheux calcaire unique de la région permet ainsi à ces belles grottes de croître et de s’éroder au fil du temps. Si elles sont abondantes, seules quelques unes sont accessibles au public. Voici un panorama des plus belles d’entre-elles.

Natural Bridge Caverns

Les cavités souterraines de Natural Bridge Caverns sont, sans aucun doute, les plus grandes et les plus fantastiques. Leur nom vient du pont de 18 mètres, en pierre calcaire naturelle, qui enjambe l’amphithéâtre de l’entrée de la grotte. Les visites guidées sont le seul moyen de voir les formations créées au fil du temps : stalactites, stalagmites, colonnes, chandeliers… Le Discovery tour vous emmènera 180 pieds (55 mètres) sous terre dans l’antre des salles troglodytes, à la découverte des Flowstones (l’eau riche en calcite s’écoulant le long du mur). Le Hidden Passages tour (« Visite des passages cachés ») met en lumière les immenses chambres souterraines et les inhabituelles stalactites longues en pailles à soda, les rubans de caverne et une profusion de boucliers.

Caverns of Sonora

La grotte de Sonora est, pour les spéléologues, la plus belle d’entre toutes car elle présente une collection diversifiée de formations de grottes inégalée. Comme les autres, elles affiche ses colonnes et ses pailles à soda, mais ce sont ses draperies et sa collection d’hélictites, concrétions déformées de stalactites ressemblant généralement à des brindilles, qui en font la star des cavernes. À 155 pieds (47 mètres) sous terre, où la température oscille entre 70 et 80ºF (20 à 29ºC) avec 98% d’humidité, se trouve le « palais de cristal » et la « salle de classe ». Pour les plus aventureux, le défi découverte comprend un rappel de 50 pieds (15 mètres) dans la « fosse du diable » (sur réservation).

 Cave without a name 

Naturelle et vivante, « la grotte sans nom » comprend six chambres, chacune plus spectaculaire que l’autre. Nommée ainsi car aucun nom ne pouvait capturer la beauté du site, la grotte dénombre des formations massives qui représentent l’échelle de temps géologique. Les scientifiques y ont découvert des os d’animaux préhistoriques et le lieu servit de distillerie, dans la caverne la plus élevée, durant la prohibition. Aujourd’hui, un concert de musique classique est donné tous les mois dans la salle du trône. L’acoustique et la toile de fond naturelle laissent le public sans voix.

Longhorn Caverns

Pour les fans de spéléologie, l’endroit idéal est le parc d’État de Longhorn Caverns. Outre sa riche histoire géologique, cette grotte exploitée par le Civilian Conservation Corps depuis 1930, doit son nom à l’arche qui surplombe la grotte calcaire, formée par l’action coupante d’une rivière souterraine. Les indiens, les confédérés, les hors-la-loi s’y sont réfugiés tour à tour. Dans les années 1920, elle fut employée comme boîte de nuit sous le nom de Sherrad’s Cave. Très large d’envergure, elle fut aussi le théâtre d’enregistrements musicaux pour la télévision mais pour de multiples artistes. Les plus audacieux se lanceront dans la visite de la « grotte sauvage » (3 heures) en rampant sur les mains et les genoux.

Inner Space Cavern

Inner Space Cavern fait aussi partie de ce circuit de grottes formées par l’eau traversant le calcaire. Appelée également Laubach Cave, cette grotte fut découverte lors de la construction de l’autoroute en 1963. Selon les spécialistes, elle daterait de 20 à 25 millions d’années. C’est l’une des mieux préservées du Texas. Les belles formations, les grandes salles, les fossiles, les os d’animaux préhistoriques dont un bébé mammouth relatent de l’histoire de la période du crétacé. Trois différents niveaux de visites sont disponibles, sur plus de 2 km de passages ouverts au public.

Cascade Caverns

Plus près de San Antonio, Cascade Caverns fait aussi partie de la formation géologique de la période du crétacé inférieur. La plus célèbre d’entre elles est sans aucun doute la caverne de l’amour. À l’origine, sept cascades se trouvaient dans la grotte, toutes asséchées durant les années 1950. Les écrans d’eau de ses sept chutes protégeaient les amours du mal. Elle était connue des indigènes Lipan Apache qui vivaient dans la région. La salle de la cathédrale se pare de centaines de stalactites aux reflets de couleurs éblouissantes. La salle du lac révèle des draperies qui tombent dans l’eau. Les visiteurs ont le choix entre le tour classique (Daily Cavern Tour) ou le circuit Aventure (Adventure Tour) qui implique de ramper et de devenir boueux. Tout le matériel est fourni, y compris les grenouillères.

Wonder World Cave

À mi-chemin entre San Antonio et Austin, la grotte Wonder World Cave est la seule grotte sismique ouverte à l’observation, localisée sur la ligne de faille de Balcones. C’est la seule formée par un tremblement de terre, dont on peut voir encore la fissure dans le plafond. La vie préhistorique fossilisée dans les formations de strates ainsi que les nombreux rochers suspendus rendent la visite spectaculaire. Les guides vont emmèneront explorer les trois chambres connues pour sa population de salamandres noires et blanches.

Kickapoo Caverns

Les observateurs d’oiseaux ne manqueront pas de se rendre au parc d’État de Kickapoo Caverns. Celui-ci, ouvert en 1991, répertorie 240 espèces d’oiseaux migrateurs et une vingtaine de grottes dont la grotte des chauves-souris et la grotte de Kickapoo de 427 mètres de long et datant de plus de 4 millions d’années. Des milliers de chauves-souris mexicaines à queue libre s’abritent durant l’hiver. À savoir : les visites ne se font que sur réservations et uniquement le samedi.

Bourses scolaires 2022-2023 : les dossiers collectés à partir du 1er août à Miami

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de Miami ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 22 février dernier, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat général de France à Miami a lancé, le 1er août dernier, la seconde campagne pour 2022-2023 et collectera les dossiers jusqu’au mercredi 14 septembre. Pourront également déposer un dossier les parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu le faire à temps lors de la première campagne boursière et ceux qui souhaitent une révision de leur dossier.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal) 
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur) 
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Le dépôt du dossier se fait désormais par courriel uniquement, en écrivant à [email protected]. La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Loulou, la nouvelle table française qui fait vibrer LA

À Santa Monica, l’entrepreneur français Erik Chol et son épouse Florence viennent d’investir le rooftop du mall Santa Monica Place avec leur restaurant Loulou, en lieu et place du Sonoma Wine Garden. Une cuisine aux couleurs méditerranéennes qui fait déjà salle comble.

Ambiance Ibiza

Derrière la façade végétale, un décor à l’atmosphère de vacances, un style « bohemian chic » et des influences rappelant Ibiza, Mykonos ou Bali, avec luminaires et parasols en raphia, larges banquettes et fauteuils en rotin Emmanuelle.

« Une ambiance qui rappelle tous nos souvenirs de voyages, explique Erik Chol, et surtout un clin d’œil au célèbre Café del Mare d’Ibiza, un lieu que nous avons découvert en 1994 avec mon épouse Florence, popularisé par le DJ José Padilla, l’inventeur du concept de Lounge Bar, et qui révolutionna le monde en réussissant à créer une véritable communion entre la nature, la musique et la clientèle. »

Erik Chol, l’entrepreneur à la tête de Loulou

Bondé depuis son ouverture, Loulou, une référence au surnom donné par Florence à son époux, propose depuis une quinzaine de jours, un menu aux saveurs méditerranéennes, le chef Stanley Suchy, régalant la clientèle de spécialités françaises (escargots, steak frites, salade niçoise, bar en croûte), de pizzas napolitaines et spaghettis à l’italienne, le tout à faire accompagner d’un vin rosé de Bandol, d’un Côtes de Provence ou d’un Sauternes.

À la sortie de la route 66

« Loulou est un projet ultra personnel que j’avais en tête depuis mon arrivée aux États-Unis en 2010, poursuit Erik Chol, l’idée d’une table authentique, idéalement située à Santa Monica, avec une terrasse vue Sunset, bien positionné juste à la sortie de la route 66. J’avais visité l’ancien restaurant il y a 10 ans, mon sixième sens m’avait fait comprendre que c’était le lieu idéal. Si nous avons été freiné par la pandémie, Loulou est l’incarnation de mon rêve américain. »

Originaires de Lille, ayant vécu à Reims quelques années, Erik et Florence Chol ont commencé leur carrière dans le divertissement, ouvert plusieurs restaurants, clubs et Lounge bars en France, ont été les pionniers des premières soirées « after-work », avant de décider de faire le grand pas en s’installant aux États-Unis.

Les escargots, un must de la carte de Loulou

« Au fil des années, je me suis rendu compte qu’il était de plus en plus difficile de bien gagner sa vie en France, même en travaillant 18 heures par jour. Et si vous avez la chance de bien gagner votre vie, vous êtes mal vu ou pris pour un bourgeois. Bercé par la culture américaine depuis toujours, grand fan de Sergio Leone et John Wayne, amoureux de New-York, j’ai finalement découvert Los Angeles et trouvé ce que je cherchais. »

30 ans de coups de cœur

Avant Loulou, Erik et Florence Chol avaient précédemment mis la main sur un des plus vieux théâtres de Broadway à Downtown LA, en prenant la tête du Globe Theatre, un théâtre ouvert en 1913 où Charlie Chaplin et Marilyn Monroe avaient leurs habitudes. « Le Globe Theatre a été un coup de cœur, comme toutes les affaires que je choisis. Il me rappelle la diversité qu’incarnaient à l’époque le Palace et le Studio 54. S’y tiennent ici des soirées gay, d’autres à la gloire de Bollywood, de la K-pop, des after-party et même des cérémonies religieuses ! »

Dans quelques mois, Erik Chol devrait obtenir sa citoyenneté américaine. « Un nouveau statut qui me convient bien. » En attendant, il fomente de nouveaux projets avec l’ouverture au Loulou d’une salle privatisable pour 100 personnes, « un endroit pensé pour les after-party, pour le dernier verre et pensé comme une salle immersive avec vidéo-projecteurs amenant toute l’ambiance plage et montagne de Santa Monica. »

Travailleur acharné, celui qui dit « ne pas savoir ni pouvoir s’arrêter de travailler », Erik Chol pourrait également dupliquer Loulou dans de nouveaux quartiers de Los Angeles. « L’argent n’a jamais été le moteur de ma vie, je réagis aux coups de cœur, aux émotions et c’est comme cela que ça marche depuis plus de 30 ans. »

Pourquoi y a-t-il autant de moustiques à Washington DC?

Dès les premiers rayons de soleil après un orage, on sait à quoi s’attendre à Washington D.C. On prépare les sprays anti-moustiques et on se vaporise pendant plusieurs minutes, espérant pouvoir passer entre les piqûres. Sur les terrasses des bars, on pense aussi à la pauvre clientèle qui se fait dévorer en laissant des sprays disponibles sur les tables. Pourquoi y a-t-il autant de moustiques à Washington ? C’est la question bête de la semaine.

Qui dit espace vert, dit moustiques

Pour des raisons de santé publique, notamment en 2016 avec Zika, les services sanitaires de la ville préviennent les résidents et les encouragent à se protéger contre les moustiques en tout genre, pouvant être porteurs de maladie. Le docteur Vino DelVento, directeur exécutif des services vétérinaires de la réglementation sanitaire à Washington D.C., rappelle que « la ville a été construite sur un marécage. Qui dit espaces verts, dit moustiques », souligne-t-il. On pense tout de suite au Rock Creek Park, qui réunit tous les ingrédients pour un nid géant de moustiques.

« Un temps pluvieux, suivi par de chaleurs intenses et des zones d’eau qui stagnent augmentent le nombre de moustiques », souligne le docteur Andrew Hennenfent, épidémiologiste des maladies zoonotiques au Centre de la politique, de la planification et de l’évaluation à la mairie de Washington D.C.

Une meilleure surveillance depuis 20 ans

L’étude bi-annuelle de la National Pest Management Association (NPMA) place, cette année encore, Washington DC parmi les douze villes américaines les plus sujettes aux invasions d’insectes vecteurs de maladies. « Les mois de mai et juin ont été chauds et humides dans la région, offrant aux moustiques et aux tiques les conditions parfaites pour se développer », peut-on lire dans l’enquête publiée ce mardi 16 août.

Y-a-t-il plus de moustiques pour autant ? Pour le docteur Andrew Hennenfent, « ce n’est pas qu’il y en a plus, c’est que l’on fait un meilleur travail de surveillance avec la menace de maladies depuis les années 2000 ».

Les habitants ne sont pas sans défense. « Il faut faire attention à ne pas laisser de l’eau stagnante autour de chez soi, ou des poubelles collectant de l’eau », insiste le docteur Vino DelVento. Pour ce qui est de la protection personnelle, « il faut s’habiller avec des pantalons et des hauts à manches longues », souligne le docteur Andrew Hennenfent, reconnaissant que c’est parfois difficile à 35ºC. « Trouver un répulsif approprié reste aussi une bonne solution ».

Une première version de cette Question bête a été publiée le 21 août 2018.

ZappTax simplifie la détaxe : l’application utile à avoir sur soi cet été

[Article partenaire] Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, ZappTax est une application mobile gratuite, agréée par les autorités fiscales et douanières, qui facilite la manière de détaxer au meilleur taux. Sans minimum d’achat, elle est acceptée dans plus de 600 000 commerces en France, en Belgique et en Espagne et même en ligne.

Facile d’utilisation, cette application offre de réels avantages financiers, accessibles à tous les résidents non-européens.

Depuis cinq ans, ZappTax révolutionne la procédure de détaxe, permettant ainsi à des milliers de voyageurs d’augmenter leur pouvoir d’achat en récupérant la TVA sur leurs achats effectués en Europe.

La détaxe en quelques mots

La détaxe est une formalité que peu de personnes connaissent, et pourtant, un voyageur international non-résident européen, faisant des achats en Europe peut récupérer la TVA lorsqu’il rentre dans son pays. On ne se l’imagine pas forcément, mais la détaxe vous rapporte en moyenne 10% de remise supplémentaires sur tous vos achats. Derrière ce mécanisme tout à fait légal, se cache en réalité une procédure fastidieuse, qui offre de réels avantages financiers et que ZappTax facilite depuis 2017.

Il existe deux possibilités pour détaxer ses achats pour tout résident non-européen voyageant en Europe :

  • le principe classique de la détaxe proposée par le commerçant, le plus souvent en collaboration avec un intermédiaire spécialisé appelé « opérateur de détaxe ».
  • la solution ZappTax, un service dématérialisé basé sur une application smartphone simple et intuitive, supporté par un service client via « chat » ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, très réactif.

ZappTax : la détaxe simplifiée pour tous les achats, et même en ligne !

Avec ZappTax, le voyageur fait ses achats au nom de la société. Il n’a besoin que d’une facture libellée au nom de ZappTax, que n’importe quel commerçant est en mesure de lui délivrer. Cette application lève ainsi le dernier point de blocage en annulant les seuils minimums d’achat de 100€ par magasin en consolidant les factures. Les utilisateurs peuvent ainsi multiplier leurs achats sur tout type de produits et, dès lors, atteindre le minimum requis pour bénéficier de la détaxe.

Ces achats peuvent également se faire en ligne en commandant dès à présent vos produits depuis les États-Unis, les faire livrer à une adresse en France, en Belgique ou en Espagne, sans oublier de demander une facture au nom de ZappTax auprès de la plateforme e-commerce. À noter que vous devrez cependant repartir avec ces produits dans votre valise au moment de quitter l’Europe.

Un bordereau de détaxe est envoyé, via l’application mobile, à scanner au moment de votre départ depuis les aéroports internationaux ou les gares internationales (en France : Paris Nord ou Gare du midi d’où part l’Eurostar par exemple). Les douaniers français, espagnols et belges ainsi que les bornes électroniques PABLO ou DIVA (en Espagne) sont désormais présents à ces points de sortie, pour vous permettre de valider vos documents de détaxe.

Combien puis-je économiser grâce à la détaxe ?

La procédure avec ZappTax est maintenant largement simplifiée. Les commissions sont moins importantes et surtout le traitement est très rapide. Des avantages qui ne manqueront pas de vous séduire comme le sont déjà plus de 50 000 des utilisateurs qui ont fait confiance à l’application.

Pour en savoir plus sur ce que les utilisateurs pensent de ZappTax, rendez-vous sur leur page Trustpilot : 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les écoles Petits Poussins s’envolent pour Brooklyn

Le réseau d’écoles bilingues Petits Poussins quitte son nid de Manhattan pour s’installer à Brooklyn. Un premier établissement a ouvert le mois dernier à Downtown Brooklyn. Un deuxième, dans le quartier de DUMBO, est dans les cartons.

« Pour moi, c’est un peu un retour aux sources car j’ai été enseignante dans le premier programme bilingue public à New York – celui de PS 58 à Carroll Gardens – à sa fondation, explique Vanessa Handal-Ghenania, créatrice du groupe VHG, gestionnaire de Petits Poussins. C’était important pour moi de revenir où tout a démarré. Il y a une forte population bilingue et internationale à Brooklyn ».

Cinq structures bilingues en dix ans

C’est la cinquième structure montée par la Haïtienne trilingue. Depuis l’ouverture de sa crèche, en 2012, après la naissance de son troisième enfant, elle a lancé tour à tour des maternelles bilingues entre Harlem et l’Upper East Side (Petits Poussins Too, Arc-en-Ciel, Bilingual Nest). D’ici 2023, le groupe scolaire emploiera « une centaine » de personnes. « Nous ne sommes plus une toute petite entité. Nous sommes passés d’une garderie dans mon salon à une entreprise de taille moyenne », se félicite Vanessa Handal-Ghenania.

L’ouverture de l’antenne de Downtown Brooklyn, située au rez-de-chaussée d’une nouvelle tour résidentielle au 11 Hoyt Street, marque la première fois que le groupe VHG travaille avec une compagnie d’investissement immobilier – en l’occurence le géant Tishman Speyer. Ce dernier voulait nouer des partenariats avec des entreprises diverses pour étoffer le portefeuille de services offerts aux résidents de la tour de 51 étages et ainsi contribuer à la remplir. Il a été mis en relation avec Vanessa Handal-Ghenania lors de la recherche. Bien que située dans le bâtiment, l’école est ouverte à tous, et non aux seuls résidents. Capacité maximale : 62 enfants répartis entre six classes. Les inscriptions sont presque complètes.

Des enfants de 6 semaines à 5 ans

À l’image des autres Petits Poussins, cette nouvelle structure est constituée d’une crèche pour les tout-petits (six semaines à 1 an et 1 an – 2 ans) et d’une maternelle (2 ans-5 ans).  « En proposant des classes de garderie et les niveaux supérieurs, nous pouvons créer une continuité. On accueille des bébés qui grandissent avec nous », résume Marion Menand, directrice des opérations et des inscriptions à Petits Poussins Too, l’un des établissements de Harlem, et responsable marketing du groupe VHG.

« Les enfants que nous accueillons sont issus de couples français ou complètement anglophones. On a des familles pour qui le français est la 3ème voire la 4ème langue », ajoute Mikael Raspail, le directeur du Petits Poussins de Downtown Brooklyn.

Dans les mois qui viennent, le groupe scolaire bilingue entend poursuivre sa croissance. Outre l’école de DUMBO, qui doit accueillir 97 enfants dans le nouvel immeuble résidentiel Front & York, une nouvelle antenne est prévue pour janvier 2023 dans l’Upper East Side, à proximité du Lycée français. Et Petits Poussins Too doit être agrandie. Malgré ses ambitions, Vanessa Handal-Ghenania ne veut pas se lancer dans le primaire voire le collège. « On continuera à faire des Petits Poussins. J’espère qu’il y en aura beaucoup, dit-elle, mais nous voulons rester spécialisés dans la petite enfance. »

Universités américaines: pourquoi des activités extrascolaires dès le lycée?

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

Dans les écoles américaines, on entend souvent le terme « d’activités extrascolaires » (extra-curricular activities). Mais que se cache-t’il derrière ce terme ? Et surtout, pourquoi est-il si important dans le processus de sélection aux universités américaines ?

Tout d’abord, le terme d’activités extrascolaires englobe à peu près tout ce qui arrive pendant ou après la journée d’école mais qui n’est pas imposé par elle. Cela comprend donc les clubs prévus dans la journée scolaire et auxquels vos enfants pourraient être inscrits – clubs d’échecs, de lecture, de français, etc. Ces activités incluent aussi la participation dans les équipes sportives (de l’école et/ou à l’extérieur) ou non-sportives comme le théâtre, Model UN, mock trial et forensics (clubs qui apprennent à réfléchir et à débattre comme des professionnels) ou encore le journal de l’école. Enfin, cela comprend aussi les stages, actions bénévoles et petits boulots souvent accomplis l’été et dont on a parlé lors du dernier article

Savoir expliquer ses choix

Pour être un bon candidat dans une université américaine, il est essentiel de pouvoir prouver qu’on a été actif en dehors de l’école, et mieux encore, avoir une histoire à raconter sur les raisons de ses choix. Pourquoi les universités américaines donnent-elles autant d’importance à ces choix ? UCLA, l’une des meilleures universités aux États-Unis, annonce sur son site que ses « meilleurs postulants vont au-delà des exigences scolaires et cherchent des challenges pour grandir au sein de l’université et à l’extérieur. » Souvenez-vous que les facs américaines essaient de créer une communauté quand elles choisissent leurs candidats et les postulants sont jugés autant pour leurs capacités à s’entendre avec d’autres étudiants, à intégrer des groupes, à créer du dynamisme que pour leurs qualités individuelles. 

En ayant les centres d’intérêt des candidats à l’esprit, les universités sont en mesure de créer des communautés diverses qui fonctionnent bien et qui font aussi le succès d’une excellente expérience. Pour être encore plus clair, ces activités, même si elles semblent non obligatoires, le sont absolument pour être considéré comme un bon postulant. Aux États-Unis, il est très important de savoir expliquer pourquoi on a joué aux échecs pendant 5 ans, pourquoi on fait du théâtre depuis l’âge de 10 ans, pourquoi on fait du bénévolat dans un foyer. L’histoire, derrière les raisons de chaque choix, est très importante, sinon ce serait trop facile d’accumuler les activités… On parlera de la façon de présenter tout cela dans un prochain article sur l’écriture des essais dans les dossiers de candidature.

Montrer une ambition

Alors comment les lycéens peuvent-ils choisir leurs activités extrascolaires ? En 9th et 10th grade (3e et 2nde dans le cursus français), il est important de s’essayer à différentes activités et d’en faire le plus possible – surtout dans des domaines qui sont nouveaux pour l’élève. Mais en 11th grade (1ère), c’est le moment de devenir plus précis dans ses choix – quelles sont les activités qui plaisent le plus à l’élève ? Il faut répondre à cette question et se tenir à ces activités. Enfin, en 12th grade (terminale), il faut identifier les activités que le lycéen pourrait être en mesure de continuer à l’université (et les valoriser dans sa candidature). Cela montrera une ambition, un désir de l’effort.  

Enfin, pour les familles récemment arrivées de France, pas trop d’inquiétude. Les activités extrascolaires existent en France mais elles sont souvent moins importantes, et les universités américaines le savent. Votre enfant, bien que très spécial, n’est pas le premier étudiant en provenance de l’étranger – en moyenne 6% d’étudiants dans les universités américaines viennent de l’étrangerPour tous les autres, en cette rentrée de septembre aux États-Unis, c’est le moment de s’y mettre !  

En Arizona, la ville de Cibola et la ruée vers l’eau

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance-Columbia.

Située au bord du fleuve Colorado, Cibola est une oasis de tranquillité, à quelques kilomètres de la Californie. La petite commune d’Arizona et ses 250 habitants accueillent, tout au long de l’année, des visiteurs qui souhaitent se mettre au vert, pêcher, chasser, et fuir – de préférence en camping-car – le chaos des grandes villes…

Depuis 2019, elle est aussi le théâtre d’une bataille pour la répartition de l’eau du fleuve, opposant certains élus et habitants à une société d’investissement qui veut transférer une partie cette eau à une ville en forte croissance, en banlieue de Phoenix, la capitale de l’Arizona.

À qui l’eau du fleuve appartient-elle ? Dans quelle mesure peut-elle être vendue ? Dans ce 6e épisode, Alexis nous raconte cette ruée vers l’eau, qui reflète la soif du secteur financier pour l’or bleu.

Bourses scolaires 2022-2023 : ouverture de la seconde campagne à DC

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de Washington DC ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 25 février dernier, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat de France à Washington a lancé la seconde campagne pour 2022-2023 : il acceptera les dossiers jusqu’au vendredi 9 septembre inclus. Cette campagne est également ouverte aux parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu présenter leur dossier lors de la première campagne en janvier-février et à ceux qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Pour déposer un dossier au Consulat, il faut prendre rendez-vous. Le rendez-vous ne concerne que les première demandes. Pour les demandes de révision, le dossier peut être envoyé ou déposé au Consulat. La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Moi Impat: le choix de rentrer vivre dans un petit village français

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Gindou, dans le Lot, 366 habitants, a vu subitement sa population grimper avec l’arrivée, il y a presque trois mois, de Anne Luong et sa famille. Après un périple d’expatriée de 16 ans, la 96ème invitée de Moi Impat a choisi de poser ses valises dans sa maison de vacances.

Et si ses précédentes destinations – Turkménistan, Qatar, Vietnam, Hong Kong et Egypte – font la curiosité du voisinage, l’installation dans ce village rural est en train de lui réserver quelques petites surprises. Loin de tout, mais surtout du corps médical et de ses praticiens, Anne Luong compte sur sa faculté d’adaptation, toute zénitude dehors ! Elle a donc choisi de se tourner vers une activité professionnelle qu’elle qualifie elle-même de « portable » pour mieux appréhender ce changement à 360°.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad_73

Bourses scolaires 2022-2023 : le consulat de SF collecte les demandes

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de San Francisco ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat général de France à SF a lancé la seconde campagne pour 2022-2023 : il acceptera les dossiers jusqu’au vendredi 16 septembre inclus. Cette campagne est également ouverte aux parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu présenter leur dossier lors de la première campagne boursière et à ceux qui souhaitent solliciter un réexamen de leur dossier.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal) 
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur) 
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Pour déposer un dossier au Consulat, il faut prendre rendez-vous auprès du service des Affaires sociales du Consulat. Les demandes de renouvellement doivent également se faire sur rendez-vous ou être transmises par voie postale à l’adresse suivante :
Consulat Général de France à San Francisco, Bourses scolaires, 88 Kearny Street – Suite 600, San Francisco CA 94108.

La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Bourses scolaires 2022-2023 : le consulat de LA collecte les dossiers

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de Los Angeles ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 16 février dernier, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat de France à LA a lancé la seconde campagne pour 2022-2023 : il acceptera les dossiers jusqu’au vendredi 16 septembre. Cette campagne est également ouverte aux parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu présenter leur dossier lors de la première campagne en janvier-février et à ceux qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Pour déposer un dossier au Consulat, il faut prendre rendez-vous. La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.