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Lucien Zayan : En quittant Bergen Street, The Invisible Dog « goes for a walk »


Le centre d’art The Invisible Dog va fermer ses portes le 30 mars, au terme de seize ans d’activité au 51 Bergen Street à New York. Une mutation est en cours. Le lieu est promis à une nouvelle vie. Après des années de soutien sans faille, son propriétaire, Frank DeFalco, doit se résoudre à le transformer en un espace commercial. Le centre, lui, va se déployer en d’autres formes, en d’autres lieux. « Son histoire, sa mémoire, son identité, on les déplace ailleurs » évoque le fondateur du centre, Lucien Zayan, figure incontournable du Brooklyn artistique.

The Invisible Dog. © Olivia Deslandes

Coup de foudre à Boerum Hill

Lucien Zayan et New York, c’est une histoire qui naît en 2008. Après de nombreuses expériences professionnelles dans des théâtres nationaux, le natif de Marseille s’accorde une année sabbatique. Suite à ses pérégrinations à Berlin et à Londres, il décide de s’installer quelques mois dans la ville qui ne dort jamais et dans laquelle il « ne connaît personne ». Période de crise financière oblige, impossible de trouver du travail. Mais, suivant les mots de Jeanne Moreau qui lui sont chers, il fait « le p’tit bouchon au gré de l’eau », et saisit toutes les chances qui se présentent.

Sa carrière en France, dans le théâtre, l’opéra et la danse, lui ouvre des portes. À défaut d’emploi, il enrichit son carnet d’adresses. Il obtient finalement un poste d’assistant dans une galerie de Brooklyn. Un mois plus tard, il démissionne, car, foulant les trottoirs de Bergen Street, il va tomber sous le charme d’un bâtiment de trois étages. Il projette immédiatement l’idée d’un lieu culturel. Le propriétaire de cette ancienne fabrique, construite en 1863, mais à l’abandon depuis les années 1990, accepte qu’y soit créé un centre d’art pour un an ou deux.

Lucien Zayan baptise le lieu Invisible Dog, il reprend ici le nom d’un accessoire inventé par le propriétaire actuel, Frank DeFalco, dans les années 1970. Il s’agissait d’une laisse pour animal de compagnie, rigide, qui permettait à tout un chacun de promener son chien invisible. L’accessoire rencontre un énorme succès. Le centre d’art l’utilise d’ailleurs à ses débuts en organisant un rassemblement de tous les propriétaires de chiens invisibles. Des milliers de voisins viennent participer à cette performance. Ils ont tous rendez-vous au 51 Bergen Street. Le ton est donné.

En 2010, Improv Everywhere organise une promenade d'”invisble dogs” à laquelle participent 2000 habitants du voisinage. ©Improv Everywhere


The Invisible Dog : le lieu central d’une communauté 


Seize ans plus tard, Lucien Zayan est toujours la figure incontournable du lieu. Incontournable et pourtant discrète. Il est un enthousiaste charmant qui porte les autres sur le devant de la scène. Adolescent, il rêvait d’être acteur, et même une « star ». Adulte, il a découvert, en travaillant dans les théâtres nationaux, le plaisir des coulisses. Il y a compris aussi la vitalité qu’une communauté offre à un lieu de spectacle. Ainsi, reproduisant ce qu’il a mis en place au Théâtre de l’Odéon, lorsque, à 24 ans, il conviait et fidélisait le voisinage, il construit, autour du centre d’art à Brooklyn, une communauté très active qui devient une part constitutive du lieu.

Soirée Catch à The Invisible Dog Art Center. © O. Deslandes et Invisible Dog

Si vous participez à une soirée d’Invisible Dog, vous verrez la foule et la scène se mélanger, les générations interagir, les artistes de toutes disciplines se succéder et s’encourager. Vous verrez la liberté avec laquelle s’exprime la créativité de chacun, puisqu’aucune contrainte ne leur est appliquée. C’est le credo du maître des lieux. Des bières et des pizzas seront peut-être offertes à qui veut, dans une ambiance très bon enfant. Lucien Zayan vous accueillera sans doute, en bon maître de maison, puis il disparaîtra car il est aussi omniprésent que discret. Lui se préfère architecte de l’ombre, il est un « zayan », terme égyptien signifiant « l’embellisseur ». Il laisse la lumière aux poètes, chanteurs, performeurs, danseurs, comédiens, peintres… 

« Stand for Women », Atelier Jolie, du 11 mars au 26 avril. © Mahka Eslami


Invisible Dog « goes for a walk »


Si le lieu était central à cette communauté, il incombe à Lucien Zayan de le métamorphoser. Invisible Dog se mue déjà en de nouvelle épopées. Né d’un lieu, il devient une idée qui, au gré des collaborations, va investir d’autres lieux. « L’idée, c’est qu’Invisible Dog “goes for a walk“, tout en gardant la manière de travailler, des artistes extrêmement libres, sans aucune contrainte » explique-t-il.

De nouveaux chapitres s’ouvrent déjà au café Scion Project ou à l’Atelier Jolie, où Invisible Dog s’installe pour une résidence d’une année, avec pour objectif  de « présenter des expositions, des performances mais aussi des ateliers ouverts a tous ». On peut y découvrir actuellement « Strand for Women », une exposition de travaux d’artistes iraniennes et afghanes qui s’inscrit dans le cadre d’une initiative internationale faisant la promotion du mouvement « Femme Vie Liberté », entamée en 2022 par l’artiste française Prune Nourry.  

Lucien Zayan en préparation puis auprès des convives. © Lucien Zayan


La Salle à Manger : la nouvelle ambition du chef Lucien

De ses origines égyptiennes, Lucien Zayan revendique une philosophie de vie faisant l’éloge de la lenteur et du goût. « J’ai toujours été vers là où j’étais heureux. Je suis égyptien : en Égypte, on vit au rythme du Nil, sa lenteur, ses crues » déclare-t-il. C’est pour nourrir ses racines qu’il va à la rencontre des ancêtres de sa famille, pour collecter une histoire faites de parfums, de goûts, de recettes. En fin de compte, ce qui le rend heureux, c’est de recréer ces plats et de les faire goûter aux autres.

C’est ainsi qu’en 2019 est née la Salle à Manger (SAM), l’une des expressions de The Invisible Dog, dont l’adresse est gardée secrète. Le « Zayan » aux fourneaux y reçoit des petites tablées sous la forme d’un dîner de fundraising. Chacun prend son temps, le chef explique : « Je raconte des histoires autour de la cuisine, mes lectures, les savoirs, la philosophie, l’histoire de la cuisine. » Il instille dans ses repas quelque attention particulière, comme le nagori. Emprunté au japonais, il est une chose qui vient de nous quitter mais qui va revenir, à l’exemple des dernières asperges de la saison. Peut-être en est-il ainsi d’Invisible Dog, qui en disparaissant, nous promet un retour.

Les photos de « famille » où chacun porte le tarbouche. © lucienchefambition

On sent que sa passion des mets est intrinsèquement liée à celle des mots. Il cite l’auteure Ryoko Sekiguchi qui, avec son livre « 961 heures à Beyrouth » (éditions P.O.L, 2021), retranscrit les récits de cuisine des Beyrouthins avant le drame du 4 août 2020. Lucien Zayan ne le dit pas, mais on devine une mélancolie au fond de son regard souriant. Est-ce la page qu’il tourne aujourd’hui qui le sensibilise autant à la lecture de Sekiguchi ?

À la fin du dîner, les invités portent le tarbouche, couvre-chef d’origine ottomane très porté en Égypte avant que Nasser ne l’interdise. Pour un ultime clin d’œil à la culture égyptienne, il prend une photo des invités comme on le faisait avant Nasser, le tarbouche sur la tête, un signe d’indépendance vis-à-vis des religions. La photo va rejoindre la collection d’images accrochées au mur de la salle à manger, une inscription dans l’histoire et un acte de résistance dans ce lieu qui, lui, est encore celui du zayan. L’histoire continue.

Musées, aquarium, bibliothèques… 5 activités en intérieur pour les moins de 1 an à New York

Les jeunes parents le savent. Entre les siestes et les allaitements (ou biberons), les sorties avec un « infant » (moins d’un an) – que nous traduirons ici par « nourrisson » même si cela ne correspond pas tout à fait la même tranche d’âge – ne sont pas toujours simples. Et pourtant, il y a l’embarras du choix à New York. Voici notre sélection de lieux pour occuper bout d’chou au chaud, en attendant que les beaux jours s’installent pour de bon.

Les bibliothèques publiques

New York Public Library. © Wikimedia

Les bibliothèques publiques de New York sont une véritable mine. Ateliers de coloriage, lecture, activités de mouvement : les antennes locales proposent un large éventail de programmes ludiques pour les petits. Et en plus, c’est gratuit et cela vous permettra de rencontrer d’autres parents près de chez vous ! Pour vous renseigner sur ce qu’offre la « bibli » du coin à Manhattan, le Bronx et Staten Island, direction le site de la NYPL (New York Public Library). Pour Brooklyn, c’est par ici. Et Queens, ici. Attention : certaines nécessitent de s’inscrire, d’autres utilisent le système du « premier arrivé, premier servi ».

L’Aquarium de New York

© New York Aquarium

Certes, on va à Coney Island pour son parc d’attractions légendaire, Luna Park. Mais si vous poussez sur le « Boardwalk », vous arriverez au New York Aquarium, l’aquarium le plus ancien du pays. Votre petit sera captivé par le spectacle de couleurs et de créatures marines qui se déploie derrière les grandes baies vitrées. L’aquarium propose un programme éducatif à destination de la petite enfance (0-5 ans) : « Sea Squirts » permet aux familles d’investir l’espace avant l’heure d’ouverture. 602 Surf Avenue, Brooklyn, New York. Site

American Museum of Natural History (AMNH)

© American Museum of Natural History

Autre lieu, autre succès garanti auprès de votre enfant. Dans ce gigantesque musée de l’Upper West Side, le plus important musée d’histoire naturelle du pays, vous trouverez de quoi éveiller la curiosité de votre bambin : des dinosaures, des planètes, une grosse baleine… On vous recommande tout particulièrement l’insectarium, situé dans l’aile ouverte en 2023, avec sa fourmilière, ses espèces surprenantes (on peut parler du scarabée rhinocéros ?) qui vaquent à leurs occupations sous les yeux de curieux et, bien entendu, son vivarium de papillons. Celui-ci renferme un millier de ces insectes dans des conditions tropicales – un petit bijou.  Attention, cependant, à ce que les mains rapides de bébé ne fauchent pas l’un de ces beaux lépidoptères en plein vol. Vous serez invité à laisser la poussette à l’entrée. AMNH, 200 Central Park West, New York. Site

Gotham Kids

© Gotham Kids

C’est le genre d’endroit qui réveillera l’enfant en vous. Imaginez une salle remplie de jouets et de jeux en tout genre (pensez « maisons miniatures », « petites voitures », « bain de balles colorées »…) Le tout disposé sur de grands tapis. Bémol : ce playspace dans l’extrémité nord de Manhattan n’est ouvert que le mardi de 10am à 2pm. L’avantage, c’est qu’aucune inscription n’est requise pour y accéder. Prix : 14$ par enfant. Gotham Kids s’adresse au 0-7 ans. Gotham Kids, 551 Fort Washington Ave, New York. Site

Le Brooklyn Children’s Museum

© Le Brooklyn Children’s Museum

Il existe différents musées pour enfants à New York, mais celui de Brooklyn se distingue. Première institution de ce genre au monde, ce lieu fondé en 1899 se targue aussi d’être le plus grand. Le Brooklyn Children’s Museum prend ses clients quasiment au berceau. Il propose notamment une aire de jeux pour les 0-6 ans appelée « Totally Tots », avec activités de construction, de découverte et d’expérimentation. L’entrée est gratuite chaque jeudi entre 2pm et 5pm. Brooklyn Children’s Museum. 145 Brooklyn Ave, Brooklyn. Site

Bonus : les cinémas Nitehawk

On l’a mis en bonus car cette activité ne s’adresse pas à proprement dit aux enfants de moins de 1 an, mais plutôt à leurs parents. La chaîne de cinémas-restaurants Nitehawk organise pour celles et ceux qui veulent voir une toile avec leur nourrisson des séances « adults & infants » chaque mardi après-midi dans ses salles à Williamsburg (136 Metropolitan Avenue) et Park Slope (188 Prospect Park West). Pour le programme de Park Slope, c’est ici, et celui de Williamsburg, c’est par là.

Un couple de collectionneurs américains fait un don exceptionnel d’art français à L’Art Institute de Chicago

L’Art Institute de Chicago vient d’annoncer la réception d’un don d’une ampleur remarquable. Les Américains Jeffrey et Carol Horvitz, passionnés d’art et collectionneurs, ont offert au musée près de 2000 dessins, 200 peintures et 50 sculptures datant du XVIᵉ au XIXᵉ siècle : la plus large collection privée d’art français hors d’Europe. Cette donation, l’une des plus importantes reçues par l’institution, marque un tournant en consolidant la position du musée comme l’un des hauts lieux de l’art français aux États-Unis. 

Alors que le musée est déjà mondialement reconnu pour sa collection d’art impressionniste et post-impressionniste (on peut par exemple venir admirer Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte de Georges Seurat ou encore Le bassin aux nymphéas de Claude Monet), il pourra désormais offrir à ses visiteurs une immersion dans trois siècles de création française.  

Antoine-François Callet, « Allégorie du Concordat » vers 1802. Vue d’installation des peintures néoclassiques françaises de la collection Horvitz à l’Art Institute of Chicago, 2024. © Art Institute of Chicago

Parmi les œuvres offertes figurent des pièces signées par Charles Le Brun, François Boucher, Jean-Honoré Fragonard, Jacques-Louis David et Théodore Géricault, ainsi que des créations rares d’artistes moins connus en Amérique, tels que Jacques Bellange, Reynaud Levieux et Nicolas Prévost. Contacté, l’Art Institute nous a répondu qu’il se réjouissait de la présence significative d’œuvres d’artistes féminines dans la collection. Des pièces signées Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard ou encore Anne Vallayer-Coster (dont nous vous avions parlé il y a quelques mois) témoignant du rôle essentiel des femmes dans l’histoire de l’art français.  

« Daria ou la frayeur maternelle » par Pauline Auzou, 1804. Vue d’installation des peintures néoclassiques françaises de la collection Horvitz à l’Art Institute of Chicago, 2024. © Art Institute of Chicago

Des pièces soigneusement réunies aux cours des 40 dernières années par l’investisseur Jeffrey E. Horvitz et son épouse Carol. De généreux donateurs qui préfèrent aujourd’hui rester discrets. Cette passion pour l’art serait née chez Jeffrey Horvitz dans les années 1960, à l’occasion d’un voyage en Europe alors qu’il n’avait que 14 ans, selon une rare interview donnée en janvier 2019 à la King Baudouin Foundation United States. Devenu marchand d’art, c’est dans les années 1980 qu’il aurait décidé de débuter sa propre collection, en se tournant, entre autre, vers l’art français et italien. 

Vue d’installation des peintures néoclassiques françaises et sculpture de la collection Horvitz à l’Art Institute of Chicago, 2024. © Art Institute of Chicago

Au-delà des œuvres, ce don s’accompagne d’un soutien financier destiné à assurer leur conservation, exposition et étude. Le couple de bienfaiteurs (dont l’épouse fait partie du conseil d’administration du musée) a insisté sur sa volonté que « cette collection reste un ensemble cohérent, accessible au plus grand nombre, tout en permettant aux chercheurs et aux conservateurs d’en approfondir l’étude » dans un communiqué de presse.

Si la collection a déjà fait l’objet d’expositions thématiques aux États-Unis et en Europe (au Petit Palais en 2017 et en 2024 à l’Art Institute de Chicago), le musée nous a confirmé qu’aucune exposition n’était prévue dans l’immédiat. Les visiteurs curieux peuvent d’ores et déjà découvrir dans les allées du musée quelques pièces parmi lesquelles Nature morte au vase de fleurs, nid d’oiseau et bourse d’Anne Vallayer-Coster, Galatée découvrant Céladon de Jean-Baptiste Deshays ou encore Le sacrifice d’Abraham de Jean II Restout.

Il faudra patienter pour savoir dans quelles conditions les œuvres de la collection Horvitz seront rendues visibles par le public et si elles voyageront dans d’autres villes aux États-Unis. Un don historique qui confirme l’intérêt du public américain pour les trésors de l’art français et atteste du dialogue culturel entre la France et les États-Unis.

Déborah Laurent (vidéo) : Les parcs d’attraction de Los Angeles à prix réduits

L’inflation a beau avoir légèrement ralenti le mois dernier aux États-Unis (+0,2% « seulement », on s’attendait à pire), la vie reste chère à Los Angeles, notamment dès qu’on veut s’amuser un peu. Déborah Laurent vous donne ses astuces pour trouver des billets d’entrée aux parcs d’attraction de la région à des prix moins élevés, pour Disneyland, Universal Studios ou encore Legoland.

Être résidente ou résident de LA présente des avantages dont il faut profiter. Et surtout, prévoir, à l’avance, sa sortie permet d’acheter les billets moins chers, surtout lors de la haute saison touristique estivale. Et puis il y a des sites à connaître…

Instagram will load in the frontend.

Les parcs et sites cités par Déborah :

Gad Elmaleh est de retour à Miami avec « Lui-même »

Gad Elmaleh va retrouver Miami le samedi 13 septembre prochain, sept ans après son « Dream Tour » en anglais. Cette fois-ci, L’humoriste marocain vient avec « Lui-même », son nouveau one-man-show – le septième de sa carrière – pour se confier en français. Le comédien de 53 ans se veut en effet plus introspectif que jamais, tournant en dérision ses petits malheurs de quinqua et le travail du temps. « Je ne sais pas si je suis heureux, mais je suis joyeux » lançait-il l’an dernier à l’Olympia, lors de la première de ce nouveau seul en scène.

Avec une sincérité désarmante et sa façon inégalée de conter les histoires, Gad Elmaleh multiplie les confidences sans tabou : sur la religion – dans la même veine que son film « Reste un peu » sorti en 2022 – et sa rencontre avec le pape François, ses anciennes addictions, ses consultations médicales qui deviennent plus fréquentes; il parle même de sexe, plutôt nouveau dans le répertoire du comédien. Et pour la première fois, Gad Elmaleh évoque l’affaire CopyComic, quand, en 2019, un YouTubeur l’avait accusé de plagiat. Une période difficile qui, de son propre aveu, l’a fait mûrir dans sa relation avec le public.

C’est donc le spectacle de la maturité et de l’humilité – Gad Elmaleh n’apparaît même pas sur l’affiche – que la communauté francophone de Miami, fidèle à l’artiste depuis des années, retrouvera à la rentrée avec « Lui-même ». Les billets de la représentation au Fillmore (Miami Beach), produite par Silverprod, sont en vente depuis ce vendredi 14 mars ici.

L’ambassadrice des truffes Céline Labaune fait briller ses diamants noirs à Palm Beach

Céline Labaune a eu du flair. Venue aux États-Unis dans les années 1990 pour suivre un MBA, cette Française originaire de Biarritz était loin d’imaginer qu’elle deviendrait, quelques décennies plus tard, une référence incontournable d’un joyau de la gastronomie hexagonale : la truffe. Avec Gourmet Attitude, sa société d’importation fondée en 2003 à New York, elle approvisionne en « diamants noirs » des chefs de renom tels que Thomas Keller, Daniel Boulud ou Grant Achatz. Poursuivant son essor sur le marché américain, cette entrepreneure vient d’inaugurer une boutique à Palm Beach, en Floride.

« Avoir du nez, au propre comme au figuré »

« J’ai toujours été fascinée par l’idée de représenter un produit français d’exception », confie fièrement Céline Labaune. La truffe, chez elle, est une histoire de racines : un père né à Sarlat, fief du Périgord noir, et un mari originaire de la Drôme provençale, autre terre truffière où cette passionnée s’approvisionne en majorité. « On parle souvent de la truffe noire du Périgord, mais c’est une appellation. En réalité, la Tuber Melanosporum prospère aussi dans le Sud-Est de la France, une région qui, contre toute attente, fournit une grande partie de la production nationale », précise-t-elle. On en trouve également en Espagne, en Italie et jusqu’en Australie, chaque terroir lui conférant une identité propre. « Mais celles du Sud-Est de la France sont particulièrement belles et parfumées. »

Céline Labaune approvisionne en truffes de grands chefs américains. © Céline Labaune / Gourmet Attitude

Fournir les plus grandes tables des États-Unis ne laisse aucune place à l’approximation. Chaque « pomme féerique », comme l’appelait George Sand, est scrutée, pesée, évaluée avant d’être livrée aux chefs. « Une truffe d’exception ne se juge pas à sa taille, mais à sa densité, gage de fraîcheur, précise Céline Labaune. Plus elle s’allège, plus elle a perdu en humidité et en saveur. » Et pour garantir une qualité irréprochable, elle mise sur une logistique millimétrée. « Mes producteurs récoltent le week-end, et mes truffes arrivent par avion dès le lundi ou mardi matin. Cette réactivité fait toute la différence. » Une exigence qui s’adapte aux attentes des virtuoses des fourneaux : certains recherchant avant tout la puissance aromatique, d’autres privilégiant l’esthétique. « Dans ce métier où tout repose sur la confiance, il faut avoir du nez, au propre comme au figuré. Sentir la qualité d’un produit, mais aussi cultiver des relations solides avec producteurs et restaurateurs » indique la Française.

Pour une trufficulture durable

L’ouverture de la boutique de Palm Beach s’inscrit dans cette quête d’excellence, loin d’une expansion effrénée. « J’ai envie de rester proche de mes clients et de préserver ce lien humain », affirme Céline Labaune, attachée à une trufficulture durable et à un circuit court favorisant un approvisionnement direct auprès des producteurs. « De la terre à l’assiette », résume cette entrepreneure qui a bâti son succès à la force du poignet. « Quand je me suis lancée dans l’aventure, mon premier fils avait six mois. Cela ne m’a pas empêchée de préparer moi-même les commandes et d’aller voir les chefs tard le soir, portée par la volonté de réussir. »

Aujourd’hui à la tête d’une entreprise de six salariés qui écoule près de deux tonnes de truffes par an, Céline Labaune veille sur un trésor dont le prix peut atteindre 1600$ la livre. Mère de trois enfants, son engagement dépasse la seule gastronomie : elle soutient également des associations caritatives, dont Citymeals On Wheels, qui finance des repas quotidiens pour les New-Yorkais âgés, démunis et solitaires. Car cette ambassadrice du goût sait que, comme ses truffes, certains méritent qu’on leur accorde une attention particulière.

La Nuit des Idées à Los Angeles aura lieu le 5 avril

Organisée et produite par La Villa Albertine, le programme de résidences aux Etats-Unis pour soutenir et diffuser la création française, la nouvelle édition de La Nuit des Idées (Night of Ideas) se déroulera à Los Angeles le samedi 5 avril.

Organisé au Wende Museum à Culver City, un musée dédié à l’histoire et aux archives de la Guerre Froide, l’événement réunira des penseurs, des artistes, des scientifiques et des organisations culturelles de premier plan autour d’un thème général, « Common Ground » (ou terrain d’entente en français), imaginé « pour comprendre ce qui nous unit : nos histoires, nos cieux et nos expressions artistiques ».

L’événement s’intéressera à la façon dont nous nous rassemblons à travers des sujets mondiaux, ainsi « des incendies de forêts qui remodèlent Los Angeles aux océans qui reflètent nos choix environnementaux ». D’autres thématiques s’intéresseront au sport, un sujet pour comprendre ce qui unit la France et les États-Unis, à la littérature, à l’histoire des liens entre Haïti, la France et les États-Unis ou encore à l’intelligence artificielle.

Gratuit et ouvert au grand public, la Nuit des Idées 2025 à Los Angeles s’invite au sein même des collections du musée autour de conférences, d’ateliers interactifs et de performances artistiques. Un jardin avec food-trucks et bar sera proposé, et les invités pourront participer à des séances d’observation des étoiles en collaboration avec la Los Angeles Astronomical Society, directement sur le toit du musée.

Claude Malhuret et « la cour de Néron », un buzz chez les Never-Trump aux États-Unis

Emmanuel Macron interrompant Donald Trump, sa main sur le bras de son homologue américain, avait déjà fait son petit effet le mois dernier aux États-Unis. Dans la sidération générale provoquée par le retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche, l’audace du chef de l’État français, qui corrigeait son hôte sur la nature de l’aide européenne à l’Ukraine, avait fait mouche. Mais huit jours plus tard, Claude Malhuret a suscité un véritable buzz outre-Atlantique, par un discours prononcé non pas à la Maison Blanche mais au Palais du Luxembourg, destiné non pas aux Américains mais aux Français. 

En huit minutes de critique au vitriol de l’actuelle administration américaine, le sénateur indépendant de l’Allier s’est fait un nom au sein des anti et Never Trump. « Washington est devenu la cour de Néron, un empereur incendiaire, des courtisans soumis, déclarait-il le 4 mars à la tribune du Sénat, n’épargnant pas Elon Musk, un « bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publique » – allusion à la consommation de psychotrope que le patron de Space X, Tesla et X a admis utiliser pour l’aider à sortir de moments « dépressifs » et « d’état d’esprit négatif ».

Si le discours a peu fait réagir l’hémicycle parsemé de la chambre haute à Paris, il est devenu rapidement viral aux États-Unis. CNN l’a aussitôt partagé sur ses réseaux (des centaines de milliers de likes sur YouTube et TikTok de la chaîne), les opposants de Donald Trump l’ont reposté frénétiquement. The Atlantic et le HuffPost l’ont traduit et publié dans son intégralité, quand d’autres médias évoquaient la cruauté de Néron pour mieux accentuer celle du président américain, l’empereur romain qui a « assassiné sa mère et sa femme » rappelait Forbes et qui a fini par « se suicider après avoir été déclaré ennemi public par le sénat » concluait le Daily Beast.

Les Américains, peu habitués à entendre un élu d’un pays allié s’immiscer dans leurs affaires intérieures, ont vu dans la saillie de Claude Malhuret une analyse lucide du début du second mandat de Donald Trump -du moins en ce qui concerne ceux qui s’opposent à l’actuel président. Une bouffée d’air bienvenue dans l’atmosphère viciée de Washington, voire un « exutoire » comme l’ont souligné de nombreux médias étrangers. « Brillant speech », « Thank you », « Vive la France ! » peut-on lire parmi les milliers de commentaires laissés par les internautes américains.

Compte Twitter de Donald Trump, 8 mars 2020.

Ce n’est pourtant pas la première fois que Donald Trump se voit comparé à Néron. Il y a cinq ans quasiment jour pour jour, alors qu’il revenait de son golf de Mar-a-Lago en pleine explosion des cas de Covid aux États-Unis, le 45ᵉ président repostait un meme sur Twitter, un montage photo le représentant, menton posé sur un violon, archer à la main et air serein, avec son commentaire : « Qui sait ce que ça signifie, mais je trouve que c’est une bonne chose ! ». Ignorait-il alors ou feignait-il d’ignorer qu’il s’agissait de l’empereur romain, entré dans la légende pour avoir prétendument joué du violon (ou de la lyre) pendant que la ville brûlait ?

Le chef Cédric Maupillier rebondit avec barbouzard, un restaurant franco-méditerranéen Downtown DC

Après avoir tourné la page de Convivial, Cédric Maupillier s’est déjà plongé dans un nouveau projet : barbouzard. Il rejoint l’aventure lancée par Dany Abi-Najm, Nasr El Hage et Nellie Elana Gebrail, trois investisseurs à la recherche d’un chef français pour leur concept franco-méditerranéen. « Ils m’avaient contacté il y a déjà un an, quand mon restaurant commençait à aller de moins en moins bien, en me proposant des parts », confie Cédric Maupillier.

Alors qu’il ne voyait plus de solution pour Convivial, il se projetait déjà dans ce nouvel espace, inspiré de la Méditerranée et de villes comme Cannes, Nice et Marseille, tout en offrant « une ambiance festive comme à Saint-Tropez ».

Retour aux sources pour le chef toulonnais

Après la fermeture de son restaurant en décembre dernier dans le quartier de Shaw, Cédric Maupillier s’est accordé une pause et un retour aux sources dans le sud de la France. « Je n’ai fait que manger pendant un mois », dit-il en riant. Une immersion qui l’a inspiré pour imaginer un menu gourmand et authentique pour son nouveau restaurant. « On va proposer beaucoup de choses au départ : des fruits de mer, des tartares, de la bouillabaisse, des salades niçoises, des goûts et des saveurs provençales », explique-t-il.

Le chef d’origine toulonnaise ne souhaite pas simplement reproduire la cuisine méditerranéenne, mais l’adapter avec sa propre sensibilité et son histoire avec la région. Conscient des différences entre la Méditerranée et la côte Est des États-Unis, il prévoit une carte évolutive au fil des saisons, adaptée aux produits de saison. Cette approche permettra d’assurer fraîcheur et qualité, tout en maintenant, estime-t-il, une cuisine vivante et renouvelée.

Une ambiance tropézienne

Ce qui l’a séduit dans ce projet, c’est l’importance accordée à l’ambiance. « On aura un DJ qui jouera des musiques françaises, comme Joe Dassin, mais aussi une scène pour un pianiste, un saxophoniste ou un violoniste », précise-t-il. Ce sera non seulement un restaurant, mais aussi un lieu de convivialité et de partage. L’équipe mise sur une programmation musicale variée, avec un brunch matinal destiné aux familles et un brunch festif l’après-midi, accompagné d’un DJ et de cocktails.

Avec plus de 180 couverts, ce projet s’inscrit dans une ambition forte, aussi bien sur le plan culinaire que sur l’expérience client. « Les tables, les luminaires, la musique, c’est un gros investissement également », confie le chef, soulignant l’attention portée à chaque détail par ses partenaires.

Ouverture prévue pour l’été

Situé Downtown au 1700 K Street NW, à deux rues de la Maison Blanche, barbouzard bénéficiera d’un emplacement stratégique pour attirer une clientèle variée, ce qui est un point fort selon le chef français qui pense avoir fait une erreur avec l’emplacement de son restaurant précédent. « Si tout se déroule comme prévu, l’ouverture est programmée pour fin juin 2025. L’équipe travaille actuellement sur les derniers ajustements, de la conception des plats à la décoration », souligne-t-il. Une nouvelle aventure culinaire qui promet d’apporter un souffle de Provence en plein cœur de Washington DC.

Pourquoi les tarifs de Trump sur l’Europe risqueraient de nuire aux intérêts économiques des États-Unis

Publié le mardi 4 mars dans Le MOCI, média en ligne du groupe French Morning consacré au commerce international.

Un jour, un tarif de plus. Après une semaine centrée sur la guerre en Ukraine et la promesse de la moitié des minerais de terres rares du pays, nous voilà de retour à parler des tarifs. Cette fois, l’attention se porte sur l’Europe. Comme d’habitude avec Trump, nous ne savons pas encore grand-chose. Les tarifs viseront-ils des produits spécifiques ou seront-ils appliqués de manière générale ? Cela reste à déterminer. Il est aussi incertain de savoir si ces « tarifs européens » seront similaires à ceux qui s’apprêtent à être appliqués au Canada et au Mexique.

À ce stade, la plupart des gens reconnaissent que le président Trump utilise les tarifs unilatéraux, non seulement pour la protection des emplois nationaux, mais aussi comme un levier pour aborder des questions telles que la migration, le trafic de drogue, les transferts technologiques, et, dans une nouvelle plainte ajoutée à la liste croissante, pour répondre à l’Union Européenne qu’il considère avoir été « créée pour nuire aux États-Unis ».

Cette approche soulève des questions plus profondes : comment les tarifs unilatéraux ou leur simple menace affectent-ils les investissements commerciaux ? Quelles en sont les conséquences à long terme ? Et surtout, que vont-ils réellement accomplir ? Se retourneront-ils contre les entreprises et les consommateurs américains ?

Ce sont des questions complexes, mais les économistes, qui ont étudié pendant des décennies les politiques commerciales et les effets du protectionnisme, considèrent que l’imposition de tarifs unilatéraux est une stratégie risquée et souvent contre-productive, pour trois raisons :

1- Les tarifs unilatéraux ne fournissent qu’un levier à court terme

Les États-Unis, grâce à la taille de leur marché, ont la capacité d’infliger des dommages significatifs aux petites économies via des tarifs unilatéraux. Nous l’avons récemment observé lorsque la Colombie a dû se précipiter pour éviter un tarif de 25 % sur ses exportations, craignant des perturbations économiques et des pertes d’emplois.

Toutefois, la pression exercée par les États-Unis à court terme est probablement éphémère. Au départ, certains partenaires commerciaux peuvent céder ou chercher à négocier – le Premier ministre britannique Starmer espère encore une exception à cette cascade de tarifs. Cependant, au fil du temps, la plupart des pays s’adapteront en se coordonnant avec d’autres pour riposter. La logique est simple : les petits acteurs ne se confrontent pas seuls à une économie dominante. Ils forment des coalitions.

C’est précisément ce type de guerre commerciale escaladée que le système commercial mondial basé sur des règles avait pour but d’éviter. Un système commercial stable repose sur la retenue des grandes puissances et sur le respect des règles. Cela incite les autres pays à commercer dans un cadre prévisible. Si les États-Unis souhaitent lutter contre les transferts technologiques forcés ou négocier des protections accrues de la propriété intellectuelle, ils ont besoin d’alliés – pas d’antagonisme – pour influencer les règles commerciales qui pourraient contraindre la Chine ou d’autres acteurs.

2- Les barrières douanières érodent la confiance et créent de l’incertitude

Les tarifs unilatéraux fonctionnent un peu comme des contrats rompus. Même si certains ne sont jamais appliqués, l’incertitude qu’ils génèrent est nuisible. Prenons l’exemple de l’accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA), successeur de l’ALENA, négocié par le président Trump, qui garantit un commerce sans tarifs à travers l’Amérique du Nord.

Après les perturbations des chaînes d’approvisionnement liées à la pandémie et les retombées économiques de la guerre en Ukraine, l’USMCA pourrait devenir un modèle pour la relocalisation de la production manufacturière. Toutefois, les menaces imminentes de nouveaux tarifs pourraient pousser certaines entreprises à reconsidérer leurs investissements à long terme au Mexique – voire aux États-Unis, étant donné l’intégration poussée de certaines chaînes d’approvisionnement. S’il existe un doute sur la hausse des coûts des composants importés essentiels à l’avenir, un constructeur automobile pourrait, par exemple, décider de ne pas rapatrier sa production.

Les entreprises prospèrent dans un environnement politique stable. Quand elles craignent que les accords commerciaux soient remis en question à tout moment, elles retardent ou annulent des expansions. Cette imprévisibilité ralentit l’activité économique et affaiblit la confiance dans les États-Unis comme partenaire commercial fiable. Et cela ne nuit pas seulement aux entreprises étrangères, mais aussi aux entreprises, aux travailleurs et aux consommateurs américains.

3- Les droits de douane protègent des entreprises non compétitives à l’échelle mondiale

Les tarifs permettent aux entreprises nationales de produire à des coûts plus élevés sans craindre la concurrence. Protégées par des murs tarifaires, ces entreprises peuvent rester peu compétitives, pratiquer des prix plus élevés et éviter la pression pour innover.

Par exemple, un tarif de 100 % sur les véhicules électriques empêche l’entrée sur le marché américain des VE chinois, bien moins chers, mais à quel prix ? Un tarif de 25 % sur les biens européens pourrait donner un avantage aux entreprises américaines concurrentes. Mais avec les tarifs, les consommateurs ont moins de choix et des prix plus élevés, tandis que les fabricants nationaux n’ont guère d’incitation à améliorer leurs produits.

Un autre risque majeur réside dans le favoritisme. La tendance de Trump à accorder des exceptions à ceux qui lui sont favorables signifie que les entreprises ayant les meilleurs lobbyistes, et non celles qui sont les plus productives, ont tout à gagner. La concurrence, et non le protectionnisme ou les faveurs, stimule l’innovation, renforce les industries et permet d’offrir de meilleurs produits à des prix plus bas pour les consommateurs. L’intelligence artificielle Deepseek, développée par la Chine, a d’ailleurs mis en lumière les inefficacités des entreprises technologiques américaines, illustrant ainsi le danger de limiter la concurrence.

Les barrières tarifaires unilatérales peuvent offrir une démonstration frappante du pouvoir exécutif, mais ils sont un outil politique imparfait et souvent contre-productif. Il est politiquement tentant de rejeter les difficultés économiques des États-Unis sur des concurrents étrangers, mais la réalité est plus complexe.

Rompre les accords commerciaux et ignorer les règles établies a des coûts à long terme – non seulement pour les autres pays, mais aussi pour les entreprises, les travailleurs et les consommateurs américains. Si les États-Unis veulent résoudre des problèmes urgents comme le vol de propriété intellectuelle ou la migration illégale, ils ont besoin de partenariats stratégiques, y compris avec l’UE, et non de tarifs douaniers qui handicapent leurs alliés.

Un système fondé sur des règles n’est pas seulement une question de justice, c’est une question de prospérité économique durable. Les tarifs unilatéraux sont un instrument grossier qui cause souvent plus de tort que de bien.

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