Cette semaine, le podcast French Expat prend la direction de la Chine et part à la rencontre de Marie-Laure Troadec. Fin mars 2022, la ville de Shanghai a été progressivement mise sous cloche. Résidence par résidence, quartier par quartier. Des habitants barricadés, testés parfois jusqu’à plusieurs fois par jour voire au milieu de la nuit, censés être confinés quelques jours et qui sont restés chez eux plus de deux mois. Qui dit confinement strict implique un approvisionnement en denrées alimentaires et produits de première nécessité difficile car seules quelques enseignes peuvent encore livrer la nourriture aux 25 millions d’habitants de la ville.
Marie-Laure Troadec, jeune Française d’origine chinoise et habitante de Shanghai, revient sur ce confinement hors du commun et sur la politique « zéro Covid» qui fait loi en Chine actuellement. Elle raconte la peur, celle de tester positif au Coronavirus, et d’être envoyée dans des centres pour « récupérer », coupée de tous, dans des conditions très difficiles. Elle nous raconte pourquoi, malgré son amour pour la Chine, elle a décidé de partir vivre dans d’autres pays d’Asie.
[Article partenaire] Ce n’est plus un secret : pendant la pandémie, en 2020 et 2021, un nombre record de New-Yorkais ont quitté la ville. Plus de 300.000 d’après les chiffres du recensement officiel. Mais alors pourquoi est-il si difficile de trouver un logement en location dans la ville ? D’après ce rapport de DouglasElliman, le loyer médian à Manhattan est revenu en avril tout près de son record (3.900$/mois), en hausse de plus de 30% en un an.
Les expats reviennent
Le paradoxe n’est qu’apparent : la réalité est que l’exode a pris fin depuis déjà de nombreux mois. Spécialiste de l’immobilier pour les expatriés, et fondateur de DE TILLY REAL ESTATE, Renaud de Tilly le confie : « on n’a jamais eu autant de demandes ». Après plus d’une année de disette, notamment au début de la crise de la Covid (« pratiquement plus personne n’arrivait, à part quelques diplomates… »), « nous sommes en train de récupérer le flux de plus de deux années d’un seul coup. Nous sommes assaillis de demandes de location d’expatriés qui arrivent ou préparent leur arrivée pour cet été ».
Et les expats ne sont pas les seuls à avoir retrouvé le chemin de la Big Apple. La perpétuation du remote work n’est pas une voix à sens unique. Si certains en ont profité pour quitter la ville et s’installer à la campagne, d’autres, souvent plus jeunes et sans enfant, font le trajet inverse. D’après le New York Times, le site d’information immobilière Zillow, basé à Seattle, a par exemple autorisé ses employés à travailler depuis chez eux, sans limite. Or depuis, le nombre d’employés de Zillow habitant à New York a augmenté de 15% . Explication : la grande ville attire toujours, notamment les plus jeunes, qui préfèrent s’installer dans une ville riche en culture et activités, même si rien ne les y oblige pour leur travail.
Guerre des enchères…
Quelle qu’en soit la raison, ce retour d’affection pour New York pèse sur le marché de la location. L’inventaire disponible est retombé à un niveau historiquement bas : « il y a environ 11.000 appartements à louer dans New York, c’était 30.000 il y a deux ans » souligne Renaud de Tilly. Il n’est plus rare pour un logement donné d’avoir dix ou quinze candidats sérieux « là où il y en avait cinq ». Dans certains cas, on assiste même à des surenchères avec des candidats locataires faisant des offres très nettement au-dessus du prix demandé. Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour les expats et les nouveaux arrivants. « Lorsque les propriétaires ont l’embarras du choix comme ça, ils vontplutôt privilégier les dossiers qui leur semblent simples, c’est pour cela que notre rôle d’expert en expats est essentiel : grâce à nous, les dossiers des expatriés remontent au dessus de la pile !» constate l’agent immobilier.
Accompagnement essentiel
À ce jeu, être bien accompagné devient essentiel. « Le premier pas, explique Renaud de Tilly, est de bien comprendre le rôle d’un agent immobilier ici aux États-Unis. Contrairement à la France, ici les annonces immobilières sont en libre accès pour tous, notamment sur des sites internet publics. Tout le monde peut trouver un appartement à louer. Le travail d’un agent immobilier à New York, c’est de représenter les intérêts du locataire ». Dans le cas d’une famille expatriée, nouvellement arrivée, il s’agit notamment de préparer un dossier d’une manière particulière, de négocier chaque ligne du contrat, de sécuriser la caution mais surtout d’obtenir l’appartement ou la maison parmi une compétition féroce de parfois plusieurs dizaines de dossiers. Spécialistes de l’accompagnement des francophones notamment et plus largement des expatriés, DE TILLY REAL ESTATE a acquis l’expérience qui fait la différence : « il y a une manière de présenter et de défendre un dossier de candidature d’expat, de montrer que c’est un bon dossier même s’il n’y a pas ce qui est généralement demandé par tous les propriétaires : credit history, social security number, comptes en banques, fiches de paie, tax returns US… ».
Dans un tel marché, « c’est avant tout un jeu de rapidité » et avoir un broker expérimenté, qui connaît à la fois les quartiers, les immeubles et la législation de la location fait réellement la différence. C’est pour cela que DE TILLY REAL ESTATE est aujourd’hui l’agence des Francophones a New York.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
? Vous avez une question complémentaire concernant la partie comptable ? Contactez les experts de KPMG, leader de l’audit, du conseil et de l’expertise comptable :
– George Gans : [email protected]
– Christina Cure : [email protected]
Mercredi soir avait lieu à Los Angeles le concours Best Baguette 2022. Élu par un jury composé des chefs pâtissiers Clément Le Déoré et Aaron Benmoussa, et des chefs David Fricaud et David Bertoia, Éclair & Café et son charismatique boulanger, Akim Boughazi, remportent le Grand Prix de la meilleure baguette 2022.
« Une vraie surprise ! déclarait le vainqueur au micro de French Morning. Je me suis inscrit au dernier moment à cette compétition, et face à des finalistes sérieux – Josette Leblond (Normandie Bakery) et Sweet Lily Bakery, j’ai remporté ce prix et fait découvrir au public toutes mes spécialités. Mon métier est de faire plaisir aux gens, et je crois que cela porte ses fruits. »
Originaire de La Courneuve, en banlieue parisienne, cadet d’une fratrie de 13 enfants, Akim Boughazi a commencé sa carrière de boulanger grâce à une reconversion. « Après avoir monté une société de transport et écumé tous les petits boulots, de déménageur à menuisier jusqu’à poseur d’affiches publicitaires, j’ai décidé de me former à l’artisanat en boulangerie auprès du Syndicat des Boulangers du Grand Paris. » Un déclic qui lui ouvre les portes de Lenôtre et de l’enseigne Paul, et lui offre l’expérience de sa vie chez Jérôme Deschamps, le patron de la boulangerie « P’tit Père » au Pré-Saint-Gervais, qui lui transmet sa passion pour le bon pain.
En 2012, Akim Boughazi ouvre au Blanc-Mesnil sa première affaire, Le Mil’feuille. Sa baguette de tradition, croustillante et moelleuse à l’intérieur connaît un succès immédiat. Il la déclinera à toutes les saveurs, à la semoule, à l’ail ou aux olives et ajoute quelques spécialités pâtissières, ainsi du mille-feuille pistache caramel. « C’est cette recette de mille-feuille qui a capté l’attention des équipes de M6 et de l’émission La Meilleure Boulangerie de France à laquelle j’ai participé. Malgré une défaite contre le futur vainqueur de la saison, l’expérience m’a ouvert des portes et de la notoriété. Que du positif ! »
Globe-trotter invétéré, amoureux de l’Asie et du Moyen-Orient, Akim Boughazi et sa femme Nora décident de quitter la région parisienne au début de l’année 2020. « Partout dans le monde, les boulangers-pâtissiers sont accueillis les bras ouverts. Alors, on a tenté le coup aux États-Unis. Je me suis associé à mon beau-frère Joseph, originaire de Los Angeles, et trouvé ce local à Torrance, dans le sud de la ville. Mes enfants ont repris Le Mil’feuille et nous avons ouvert, peu avant la pandémie, Eclair & Café. »
Pensée aux origines comme « une version du coffee-shop à la française », Éclair & Café fait découvrir aux Californiens la baguette de tradition, à la parisienne, la préférée d’Aki. « Une bonne baguette à la parisienne, il n’y a rien de mieux ! Les Américains sont sensibles à la démarche artisanale que je propose. Et leur enthousiasme renforce, chaque jour, ma motivation. En achetant une baguette, ils achètent aussi un peu de rêve ! »
Si l’offre s’est ensuite élargie aux gâteaux, à la pâtisserie avec une déclinaison d’éclairs à tous les goûts, dont la pistache, le best-seller de la maison, à la viennoiserie et au snacking avec une sélection de quiches, Akim n’en a pas fini avec la baguette. « Notre métier évolue en permanence. Prochainement, je lancerai ma version de la baguette au charbon. Et à moyen terme, j’espère bien pouvoir ouvrir d’autres adresses dans la région. »
Avec sa victoire de la Best Baguette 2022, Eclair & Café remporte également le titre prestigieux de fournisseur officiel du Consulat de France à Los Angeles. « Je suis d’origine algérienne mais surtout français et fier de pouvoir servir ainsi ma patrie. La France m’a tout appris et pouvoir représenter la gastronomie française, ici en Californie, est une chance extraordinaire. »
Deux autres prix ont également été décernés lors de la soirée Best Baguette LA 2022. Le prix du public a été décerné à Josette Leblond, la fondatrice de Normandie Bakery. Le prix des pains spéciaux a été remis à Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, les propriétaires de Sweet Lily Bakery.
Mardi après-midi, peu après 4pm. Gérald Barthélémy s’affaire dans les cuisines de son nouveau restaurant de West Village, Mino brasserie, commande une béarnaise à l’un de ses apprentis. Puis il s’assied quelques minutes sur une banquette avec son expresso bien serré. Sans aucun doute, le décor, l’ambiance et la carte sont une ode à la France dans cet établissement qui a ouvert ses portes sur la 12e Street, au coin de Greenwich Avenue. « Quand la pandémie a éclaté, je n’ai pas pu rentrer en France pendant longtemps et, ce qui me manquait le plus, c’était la brasserie parisienne ou lyonnaise, où on retrouve les plats typiques français qui nous font du bien. »
Une troisième adresse pour les associés du Saint-Tropez
Mino est la troisième aventure du duo Gérald Barthélémy et Yohann Pécheux. Ils ont ouvert ensemble le restaurant-bar à vins Saint-Tropez dans West Village fin 2017, puis une deuxième adresse à Soho début 2019, accompagnés de deux associés français. L’éclatement de la pandémie a bien sûr été une source de stress et d’inconnu pour les deux entrepreneurs. « Nous avons fermé jusqu’à fin juin, mais nous avons été beaucoup soutenus par l’État de New York et au niveau fédéral, le PPP nous a aidés à garder nos employés et à survivre », raconte Gérald Barthélémy.
La plus grosse complication a finalement été de construire les terrasses à partir de l’été 2020, tant la mairie a changé de critères sur la taille de ces emplacements. Mais cette période de remise en question a aussi permis aux entrepreneurs de revenir sur leur compte de résultat, et de dresser des constats. « Nous avons décidé de ne plus ouvrir au déjeuner car ce n’était plus rentable. Nous avons optimisé notre activité et le trafic est rapidement revenu dans les restaurants et à emporter, ce qui nous a permis de réfléchir à la suite. »
Les gamins de West Village
Le duo envisage de lancer un nouvel établissement mais n’a pas envie d’ouvrir un troisième Saint-Tropez. D’où l’idée d’un bistro français plus axé sur les classiques de la cuisine hexagonale. L’idée mûrit et, quand l’État de New York donne son feu vert à une capacité de 100 % des restaurants au printemps 2021, ils décident de se lancer. « Nous avons trouvé un espace dans West Village, à 200 mètres du premier St-Tropez, dans un quartier que l’on connaît bien et que l’on adore. C’était un vieux diner situé sur un corner, cet endroit avait une vraie âme », s’enthousiasme Gérald Barthélémy.
Mino fait référence au mot « minot », un gamin, un enfant dans le langage courant provençal, et un clin d’œil à l’actualité récente des deux entrepreneurs qui sont devenus papas à deux mois d’écart pendant la pandémie. « Nous sommes quatre associés et avons tous des enfants, on a mis leurs photos à l’entrée ». L’intérieur tient quant à lui de la brasserie typique française, avec un bar en zinc, de grands miroirs, mais aussi des photos de chefs français que le duo admire. Paul Bocuse, Thierry Marx, Joël Robuchon… les grands noms de la gastronomie française sont tous là.
Pour Gérald Barthélémy, ce restaurant est aussi l’opportunité de reconnecter avec son passé de chef. « J’ai repris la cuisine de mon apprentissage, lorsque j’étais à l’hôtel Vernet-Elysée. C’est un plaisir de retrouver cette cuisine traditionnelle ». À la carte, l’œuf mayonnaise, l’incontournable entrecôte-frites et sa sauce béarnaise maison, le tartare de bœuf au couteau, le saumon à l’oseille ou encore le dos de cabillaud et sa ratatouille. Sans oublier des desserts gourmands comme la tarte au citron meringuée, le Paris Brest ou encore les profiteroles au chocolat. Une vraie réminiscence de la cuisine maison pour les Français qui n’auront pas la chance de quitter New York cet été.
La 46e édition du festival de cinéma LGBTQ+ Frameline se déroule jusqu’au dimanche 26 juin à San Francisco. La date de sa clôture coincide avec le jour de la grande parade de la SF Pride, et met à l’honneur le dernier film du réalisateur français François Ozon, Peter Von Kant. Porté par Denis Ménochet et Isabelle Adjani, ce film est une interprétation libre de la pièce de théâtre Les Larmes amères de Petra von Kant, que le cinéaste allemand Rainer Fassbinder avait écrite et adaptée lui-même à l’écran en 1972. Le film original sera également projeté pendant le festival Frameline, ce jeudi 23 juin. Après Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, c’est la deuxième pièce de Fassbinder que François Ozon transpose sur grand écran.
La France sera bien représentée, avec 5 autres films en compétition, dont certains seront également disponibles en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
Bambi, une nouvelle femme, de Sébastien Lifshitz (2021). Bambi, 86 ans, retrace son histoire de première femme transgenre en France, et sa carrière sur la scène du cabaret Le carrousel de Paris. Ce film sera disponible en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
Les meilleures, de Marion Desseigne-Ravel (2021). L’histoire de Nedjma et de Zina est celle d’un amour a priori interdit par une réputation à tenir dans son quartier. A voir le 19 juin au AMC Kabuki de San Francisco
Fashion Babylon, de Gianluca Matarrese (2022). Dans le monde prestigieux et fastueux de la mode, il existe une vie de Cour, avec ses codes et ses courtisans. Le temps des fashion weeks, ils deviennent visibles au premier rang des défilés. Le reste de l’année, ils tentent d’exister à grand renfort d’exubérances. À voir le mercredi 22 juin au AMC Kabuki, ou en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
Last Dance, de Coline Albert (2021). La drag queen Vincent DeFonte a connu la gloire sur de nombreuses scènes américaines. Le moment de raccrocher est arrivé, et ce film suit Vincent pour sa dernière performance, à Paris. À voir le jeudi 23 juin au Castro Theatre, et en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
Ultraviolette et le gang des cracheuses de sang, de Robin Hunzinger (2021). À la mort de sa grand-mère Emma, le réalisateur Robin Hunzinger découvre des lettres d’une certaine Marcelle qui révèle une idylle aussi passionnée qu’interdite dans les années 1920. À voir en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
(Article mis à jour le 20 juin avec les réactions des candidats) Après un premier tour plus serré que prévu, où Roland Lescure ne comptait que 2,5 points d’avance sur Florence Roger, le député sortant et représentant d’Ensemble! l’emporte largement au second tour devant la candidate de la NUPES.
Sur l’ensemble de la circonscription, Roland Lescure l’emporte avec 55,6%, contre 44,3% pour Florence Roger. Pour le député sortant, le résultat est très loin du compte de 2017. Il avait alors engrangé près de 80% des voix contre le sortant d’alors Frédéric Lefebvre (Les Républicains). Mais il était cette fois opposé à une candidate de gauche et le fort ancrage à gauche des électeurs français au Québec a équilibré le rapport de force. Florence Roger l’emporte en effet largement à Montréal (près de 62% des voix).
De son côté, Roland Lescure a pu compter sur les forces macronistes parmi les Français des États-Unis : il réalise notamment 70% à New York, 81% à Miami, 67% à San Francisco et Los Angeles. C’est, semble-t-il, le député sortant qui a le plus profité du léger regain (3%) de participation entre les deux tours.
« Une campagne positive »
Répondant à French Morning, Roland Lescure a souligné « nous avons montré qu’on pouvait mener une campagne sur le fond, positive, et opposant sans furie deux modèles de société », se félicitant du choix des Français d’Amérique du Nord. Florence Roger se réjouit elle d’avoir mobilisé « 4 à 5000 voix supplémentaires au second tour ». « On a fait une belle campagne, avec un beau travail d’équipe, poursuit la candidate. Un ami m’a dit que c’était une défaite d’avenir ».
Situation inédite
Réélu, Roland Lescure fait face à un deuxième mandat qui sera très différent du premier. « La situation inédite au parlement nous donne une responsabilité elle aussi inédite, reconnaît-il, assurant vouloir « travailler en collaboration avec les autres groupes afin de construire du consensus, obtenir des résultats et réconcilier les Français avec la politique ».
De son côté, Florence Roger souligne que « la réponse à l’abstention va être le défi. Je suis attristée par le score du Rassemblement national en France (…) Il va falloir récupérer ces fâchés pas fachos », dit-elle, reprenant l’expression de l’Insoumis François Ruffin. Avant de confier que, pour sa part, elle n’a pas encore réfléchi à son avenir. « J’ai besoin de dormir quelques jours ! On va faire vivre la NUPES, une union très productive. C’est le premier enjeu. Après, la politique est partout ! ».
Pour leur concert d’été, l’Église protestante francophone de Washington DC donne rendez-vous le vendredi 24 juin. L’église reçoit la chorale de Rochambeau et celle de l’ambassade de France, ainsi que la soprano Maggie Polglaze. L’ensemble sera dirigé par Simon Charette. Au programme : Bach, Verdi et Strauss, Gounod, Haendel, de la variété française et du gospel.
Ouvert à tous et gratuit, le concert commence à 7pm au 4500 Massachussetts Ave NW, dans le quartier de l’American University. Un espace enfant sera mis à disposition. Un parking gratuit sera disponible sur place.
Quoi de mieux qu’un titre inédit pour lancer une nouvelle tournée ? Le groupe français Phoenix a dévoilé début juin son dernier morceau « Alpha Zulu », avant de faire son retour sur scène quelques jours plus tard au festival Art Rock de Saint-Brieuc. La première date d’une longue série de représentations, qui le conduira d’Europe en Amérique du Nord.
Le quatuor versaillais, très connu aux États-Unis, va sillonner le pays pendant six semaines, offrant ainsi une vingtaine de rendez-vous à leurs fans américains et expatriés : le mardi 6 septembre à St Paul (Minnesota), le mercredi 7 septembre à Chicago, le vendredi 9 septembre à New York, le samedi 10 septembre à New Haven (Connecticut), le mardi 13 septembre à Boston, le jeudi 15 septembre à Philadelphie, le vendredi 16 septembre à Washington DC, le samedi 17 septembre à Atlanta, le lundi 19 septembre à Nashville, le mardi 20 septembre à Indianapolis, le jeudi 22 septembre à Saint Louis (Missouri), le vendredi 23 septembre à Bentonville (Arizona), le jeudi 6 octobre à Los Angeles, le vendredi 7 octobre à Berkeley, le lundi 10 octobre à Denver, le mercredi 12 octobre à Kansas City (Missouri) et les vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 octobre à Austin (Texas).
Leur huitième album, cinq ans après leur dernier opus « Ti Amo », est en cours d’enregistrement dans un studio aménagé en plein cœur du Musée des Arts Décoratifs. Sa date de sortie n’est pas encore connue.
À 37 ans, l’attaquant français de Tampa Bay s’est qualifié pour les finales du championnat de NHL qui ont lieu en ce moment aux États-Unis. Il peut devenir le deuxième Français à remporter la prestigieuse Stanley Cup après Cristobal Huet en 2010.
Un parcours tortueux
Son homonyme, le regretté Pierre Bellemare, se serait fait un plaisir de raconter l’histoire si particulière du hockeyeur français. Né dans une famille très modeste en banlieue parisienne, Pierre-Édouard Bellemare fait ses débuts sur la glace à six ans à Montpellier, avant de revenir en région parisienne où il joue dans un club de Viry-Châtillon. « Adolescent, il passait trois heures par jour dans le métro et le RER, entre la cité où il habitait, le collège, et la patinoire. Et se faisait quotidiennement contrôler par les policiers, qui prenaient sa crosse pour une arme », raconte le journaliste Yann Hildwein dans L’Équipe. Élevé avec quatre frères et sœurs par une mère célibataire, le jeune homme s’accroche à son rêve et finit par décrocher son premier contrat professionnel à Rouen en 2002 dans la ligue Magnus. Il reste quatre ans dans le championnat français où il gagne deux fois la Coupe de France en 2003 et 2004 ainsi que le Championnat de France en 2005.
Il tente ensuite sa chance en Suède où il est mis à l’essai à Leksand, un club de deuxième division. Mais rien ne se passe comme prévu. « Ça n’a pas été facile. On m’a beaucoup regardé de haut, comme le petit jeune qui arrive de l’étranger et qui ne parle ni anglais ni suédois », expliquait récemment Pierre-Édouard Bellemare en conférence de presse. « J’ai appelé ma mère en lui disant que je voulais tout arrêter, mais elle a trouvé les mots pour me convaincre de transformer cette expérience en quelque chose de positif ». À Leksand, le hockeyeur français retourne l’opinion du vestiaire et de son coach qui l’engage jusqu’à la fin de saison. L’attaquant restera finalement trois ans au club, où il décrochera le titre de meilleur buteur du championnat en 2008. Ses bonnes prestations lui ouvriront ensuite les portes de Skellefteå en élite suédoise, où il remportera deux fois le titre national en 2012 et 2013.
Des débuts en NHL à 29 ans
2014 est l’année de la consécration pour Pierre-Édouard Bellemare, qui est recruté par Philadelphie au sein de la prestigieuse NHL à l’âge de 29 ans. « À ce moment, les gens ont commencé à se rendre compte que j’étais un bon joueur. Parce que Philadelphie ne serait jamais allé chercher un joueur aussi vieux sans raison », raconte-t-il. En huit ans aux États-Unis, Bellemare a connu quatre clubs dont Las Vegas, avec lequel il a atteint une première finale de Stanley Cup en 2018 (défaite 4-1 face à Washington). Il a ensuite joué au Colorado pendant deux ans avant de rejoindre le double champion en titre Tampa Bay cette saison. Il totalise 587 matches pour 56 buts et 67 passes décisives dans la ligue américaine, et représente aussi l’Équipe de France depuis 2004.
Hasard heureux, il retrouve ce mois-ci en finale de Stanley Cup son ancienne équipe, Colorado. « Ça ne me paraît pas difficile d’affronter d’anciens coéquipiers. Je suis assez concentré, du fait que j’ai déjà perdu en finale et que je n’ai pas envie que ça se reproduise », commente-t-il. S’il gagne, Pierre-Édouard Bellemare rejoindra un autre Français au palmarès des vainqueurs, Cristobal Huet. L’ancien gardien des Bleus, légende vivante en Amérique du Nord, a remporté le trophée lors de la saison 2009-2010 avec Chicago.
[Article partenaire] Et si 2022 était l’année où vous décidiez de vous installer dans les Alpes françaises ?
En ce moment, des centaines d’entreprises grenobloises embauchent, et elles sont à la recherche de personnes talentueuses comme vous.
Avec la récente flambée des recrutements, la région de Grenoble souhaite donner un aperçu de la vie des personnes qui travaillent déjà dans ces entreprises.
Vivre et travailler à Grenoble, qu’est-ce que cela signifie en termes de qualité de vie ? Pour certains, cela veut dire attaquer le travail le lundi, et attaquer la montagne le week-end. Pour d’autres, cela signifie commencer la matinée au bureau et finir la soirée dans l’une des nombreuses salles de concert de la ville. Les possibilités sont infinies !
Il y a un million de choses passionnantes à découvrir à Grenoble, et un million de façons de vous épanouir, tant sur le plan personnel que professionnel.
Regardez Léa partager son histoire :
Psst: Si vous êtes à Boston le 28 juin, venez rencontrer plusieurs membres de la dynamique Cleantech Community.
L’événement se tiendra en français et comprendra une table ronde : Boston-Grenoble : Born to be Green “Café des Entrepreneurs”, avec CEA Tech, ST Micro, Schneider Electric et trois startups grenobloises. Il aura lieu le soir du mardi 28 juin à la résidence du Consul général de France.
—————- Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Madeon a tout du génie : il commence la musique à 11 ans, travaille avec Yelle et deadmau5 à 17 ans, et se produit depuis partout dans le monde. Il produit des morceaux pour les plus grands, comme Ellie Goulding et Lady Gaga. En 2015 sort son premier album, Adventure, puis un deuxième opus en 2019, Good Faith, qui est nommé aux Grammys en 2021 dans la catégorie meilleur album dance ou électro. À partir du mois de juillet, Madeon sillonnera les États-Unis et le Canada, pour jouer aussi bien dans des festivals que dans des lieux plus intimistes.
Voici la liste complète des dates et lieux de cette tournée nord-américaine :
samedi 30 juillet, Festival Hard Summer à San Bernardino, Californie
samedi 6 août, Festival îleSoniq à Montréal, au Canada
samedi 3 – dimanche 4 septembre, Festival ILLFest à Austin, Texas
vendredi 9 septembre, au Frost Amphitheater à Palo Alto, Californie
dimanche 11 septembre, au Brooklyn Mirage à Brooklyn, New York
vendredi 21 octobre, Festival III Points à Miami, Floride.
Madeon proposera également plusieurs DJ sets :
vendredi 24 juin au Zouk nightclub à Las Vegas, Nevada
samedi 10 septembre au Big Night Live à Boston, Massachusetts
vendredi 30 septembre et 1er octobre, Festival Lost in Dreams à Las Vegas, Nevada
samedi 29 octobre, Festival Supernatural à Denver, Colorado