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Boulangerie Christophe arrive dans le Maryland

S’il y a bien une boulangerie qui est régulièrement recommandée par les Français de Washington aux nouveaux arrivants, c’est bien la Boulangerie Christophe, située dans le quartier historique de Georgetown. C’est donc avec enthousiasme que les passionnés de croissants et friandises françaises vont aller découvrir la deuxième adresse de la boulangerie à Potomac, dans le Maryland ce lundi 16 mai. Le fondateur Didier Martin donne rendez-vous aux Marylanders à sa nouvelle adresse à partir de 7:30am au 11 321 Seven Locks Road à Potomac.

Inauguration post-covid

Fondée en 2017 par le boulanger Christophe Roux et son fils Benjamin avec l’investisseur Didier Martin, Boulangerie Christophe a changé de direction en 2019 avec le départ du fondateur-boulanger. Stéphane et Sylvie Gratier, originaire de Grenoble, ont repris les fourneaux de la boulangerie la même année. Très fier, Didier Martin explique qu’en octobre 2019, Stéphane Gratier a remporté « la première place du concours de la meilleure baguette des États-Unis » organisé par l’association des boulangers américains. 

Comme beaucoup de restaurateurs en 2020, Didier Martin et ses boulangers ne savaient pas à quoi s’attendre lorsque la pandémie et les restrictions les ont frappés de plein fouet. « Avec le covid, on a appris à développer les plats à emporter, comme la ratatouille et le gratin dauphinois », explique Didier Martin, qui s’est lancé grâce à l’application Uber Eats. Au final, « en 2020, on a fait un bon chiffre d’affaires, et encore mieux en 2021, souligne-t-il. Tous les jours, les gens du quartier sont venus à la boulangerie, on n’a pas trop souffert du covid. »

Terrasse et four à bois

Après six années à Washington DC, Didier Martin a souhaité étendre sa présence dans la région de Washington et a sauté sur l’occasion quand il a trouvé un local à Cabin John Village, à Potomac. « Je n’étais pas pressé pour ouvrir une seconde boulangerie », explique-t-il, précisant employer 35 personnes. « Tous les postes-clés sont tenus par des Français et d’ailleurs, tous mes chefs pâtissiers sont français ». Preuve de l’importance qu’il porte au savoir-faire français.

Il en est de même dans sa nouvelle boulangerie. Didier Martin est très satisfait du lieu qu’il a trouvé. « Il y a une terrasse à l’extérieur et un four à bois d’Espagne au cœur de la boulangerie, indique-t-il. Le tout, autofinancé par la première boulangerie. »

Au menu de l’adresse de Potomac, les aficionados pourront retrouver les spécialités maison. « On aura le même menu », décrit-il, avec évidemment des baguettes et des croissants, mais aussi des sandwichs type jambon-beurre, des crêpes salées et sucrées, et toute une sélection de pâtisseries (éclairs, crèmes brûlées, charlottes aux fraises, mille-feuilles, forêts noires, etc…). Des cafés et des glaces sont également en vente.

Coupes du monde 2031 et 2033 : le rugby à la conquête de l’Amérique

La bonne nouvelle est tombée le 12 mai dans la matinée. Les États-Unis ont remporté pour la première fois de leur histoire l’organisation de deux coupes du monde de rugby, masculines et féminines, respectivement en 2031 et 2033. L’Australie organisera les éditions de 2027 et 2029. « J’exprime ma sincère gratitude envers la fédération internationale de rugby pour leur confiance et leur adhésion à notre vision de développer ce sport incroyable partout à travers notre pays », a réagi Ross Young, patron de la fédération américaine (USA Rugby).

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L’attribution de ces deux coupes du monde vient récompenser les efforts des États-Unis pour développer le sport localement. Chez les hommes, un tout jeune championnat professionnel, Major League Rugby, a vu le jour en 2018 avec 7 équipes, avant de passer à 13 aujourd’hui. La MLR a continué de se professionnaliser malgré la pandémie en organisant sa première draft universitaire en 2020, en même temps que les équipes ont créé leurs premières académies de jeunes. « Nous sommes désormais capables d’offrir des plans de carrière aux meilleurs jeunes rugbymans du pays », réagissait à l’époque George Killebrew, le commissionnaire de la ligue.

Développement solide de l’ovalie

Au pays du football américain, plusieurs Français ont cru au développement du rugby comme Thierry Daupin, qui découvre la popularité du sport à Hawaï en 2009. « Il y avait une vraie culture rugby sur l’île, grâce notamment aux communautés fidjiennes et samoanes », racontait-il à French Morning en 2020. Il lance sa première franchise à Austin en 2015, avant d’aider à la création d’un championnat en 2017, qui deviendra, l’année suivante, la Major League Rugby.

Pierre Arnald, ancien directeur général du Stade Français, a quant à lui participé à la création du Rugby United New York en 2018, le premier club professionnel de la Big Apple. « Ce qui m’a convaincu ? Ma rencontre avec Ross Young. Il a organisé la Coupe du monde de rugby à 7 à San Francisco à l’été 2018. Ça a été une vraie réussite. » L’entrepreneur français avait même convaincu Mathieu Bastareaud de le rejoindre à New York fin 2019, mais la pandémie a forcé l’ancien international français à rentrer en France après seulement cinq matches aux États-Unis.

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Chez les femmes, la Rugby Women’s Premier League a vu le jour en 2009 avec huit équipes, avant d’élargir à 10 en 2017. Mais la pandémie a fait beaucoup de mal à ce fragile championnat qui a dû s’arrêter pendant deux ans, avant de finalement reprendre en avril cette année. L’Équipe nationale féminine est en revanche très solide puisqu’elle a remporté la première coupe du monde en 1991, avant de finir deux fois deuxième en 1994 et 1998. Sa dernière participation en 2017 en Irlande s’est soldée par une quatrième place.

Une candidature poussée par Joe Biden

Les coupes du monde de 2031 et 2033 vont donc tomber à pic pour les États-Unis, qui ont une dizaine d’années pour installer le rugby sur le devant de l’affiche dans le pays. Ces deux grands rendez-vous devraient coûter 500 millions de dollars aux organisateurs. Chez les hommes, la coupe du monde de rugby est considérée comme le troisième plus gros événement sportif au monde après son pendant footballistique et les jeux olympiques. De quoi profiter d’énormes retombées financières et médiatiques.

Si la candidature américaine a retenu l’attention de la fédération internationale, c’est aussi en partie grâce à Joe Biden. Passionné de rugby, le président américain avait écrit personnellement le mois dernier au patron de World Rugby, Bill Beaumont, pour l’assurer de son soutien au projet. « Les États-Unis soutiennent fermement l’effort visant à amener la coupe du monde masculine en 2031 et féminine en 2033 dans notre pays, et se réjouissent de travailler avec World Rugby pour aider à faire de ces coupes du monde les plus grands succès de l’histoire ». Le président américain s’est également engagé à « promouvoir le développement du rugby aux États-Unis et dans le monde entier de manière durable et humaine, sans aucune discrimination, quelle que soit la race, la nationalité ou la croyance », et a ajouté que le gouvernement américain s’efforcerait de « minimiser tout impact négatif des tournois sur l’environnement ».

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Le défi de la visibilité

Premier marché du sport mondial, Les États-Unis vivent pour le football américain, le basket ou encore le baseball. Pas facile de se faire une place dans ce milieu hyper concurrentiel aux ligues et franchises majeures, d’autant que les coupes du monde de rugby sont généralement organisées en septembre, en même temps que la reprise de la NFL et du football universitaire aux États-Unis. Les organisateurs n’excluent pas en conséquence de déplacer l’événement pendant l’été, même s’il doit avoir lieu quelques jours ou semaines après la fin des différents championnats nationaux, et les matches se jouer sous des températures élevées. « Nous devrons être intelligents. Pourquoi également ne pas envisager des partenariats avec certaines franchises de NFL concernant l’organisation ? », se demande Alan Gilpin, directeur général de World Rugby.

La diffusion TV sera le deuxième point d’interrogation, un créneau là aussi hyper concurrentiel aux États-Unis, d’autant que les matches de Major League Rugby ne sont, pour l’instant, que très peu visibles avec seulement quelques affiches diffusées sur la télévision nationale (Fox Sports). La majorité des rencontres sont accessibles gratuitement en streaming sur internet.

Les French American Business Awards font leur retour à SF

Après deux éditions ajournées en raison de la pandémie de COVID, les French American Business Awards (FABA) font leur grand retour en personne le jeudi 19 mai à l’hôtel Intercontinental Mark Hopkins de San Francisco. Organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), cette remise de prix récompense les entreprises et personnes pour leur performance exemplaire. « Pour être sélectionnées, ces entreprises doivent être soit françaises, soit dirigées ou créées par un(e) Français(e), et être implantées dans la région de San Francisco », rappelle Anne-Emmanuelle de Boysson, directrice exécutive de la FACCSF. « En général, on juge ces entreprises sur leur bilan de l’année précédente, mais avec la COVID, et le peu de création d’entreprises en 2021, nous avons décidé d’inclure également l’année 2020. »

Prix spécial pour Snowflake

Pour cette septième édition des FABA, la FACCSF a choisi de jouer la carte de la continuité en conservant des catégories déjà existantes, tout en y ajoutant une nouvelle pour récompenser la promotion de la culture française. « Pendant la pandémie, la culture nous a permis de nous échapper et de conserver un lien entre nous. » Les nommés en lice sont Cinéssance, Merci SF, la French American Cultural Society, le Théâtre du Lycée français, et le Sacramento French Film Festival.

La récompense, qui allait à la personnalité de l’année, a désormais sa propre catégorie, avec plusieurs nommés : Geneviève Janssens (Robert Mondavi Winery), Stéphane Kasriel (Meta), Claude Le Tohic (One65), Julie Own (Stanford, Internet sans frontières), Eugénie Rives (Alphabet’s moonshot factory).

« En outre, l’entreprise Snowflake recevra un prix spécial d’entreprise de l’année : Thierry Cruanes, un des fondateurs de Snowflake sera présent, et nous parlera du parcours de l’entreprise » En effet, Snowflake, spécialisée dans le stockage de données dans le cloud, a fait une entrée en bourse fracassante en septembre 2020, son titre doublant de valeur pour son premier jour de cotation, pour atteindre une IPO record de 3.4 milliards de dollars.

Neuf catégories

Le processus de sélection des nommés a commencé en décembre dernier, avec la création d’une liste de potentiels participants, qui est ensuite finalisée par deux comités. « Les catégories sont déterminées par ces comités, ainsi que les 4 à 6 nommés pour chacune d’entre elles. On prend en compte le chiffre d’affaires des entreprises, leurs démarches innovantes, leur diversité, ou encore leur implication dans l’écosystème français de la région », explique Anne-Emmanuelle de Boysson. « Nous réunissons ensuite un jury d’experts qui étudie chaque dossier et désigne les gagnants. » Les catégories sont : Tech under 50m of funding or revenue, Tech over 50m of funding or revenue, Life Sciences, Smart Cities and Mobility, Sustainability, Wine Industry, Food Industry, Promotion of French Culture, et Personality of the Year.

Voici la liste complète des nommés, par catégorie :

Tech Under $50M in revenue or funding

  • Full Speed Automation
  • Platform.sh
  • Speach.me
  • Vectice

Tech Over $50M in revenue or funding

  • Aera Technology
  • Airbyte
  • ESI Group
  • Loft Orbital
  • Planisware
  • The Sandbox

​Life Sciences

  • Atara Biotherapeutics
  • Avatar Medical
  • DNA Script
  • Renegade.bio
  • Twist Bioscience

Smart cities and Mobility

  • ESI Group
  • Udelv
  • Wrightspeed
  • Xwing

Sustainability

  • Atmo.ai
  • Brimstone Energy
  • FarmWise
  • Naïo Technologies
  • Scarlet Solar
  • SunPower

Wine industry

  • Clos Solene
  • L’Aventure
  • Picayune Cellars

​Food industry

Promotion of French Culture

Personality of the year

  • Geneviève Janssens, Winemaking Consultant at GJ Wine Consulting LLC., Portfolio Winery Founder, Chief Winemaker at Robert Mondavi Winery
  • Stéphane Kasriel, Head of Commerce & Financial Technologies at Meta
  • Claude Le Tohic, Executive Chef at ONE65 San Francisco
  • Julie Owono, Executive Director of Content Policy and Society Lab at Stanford, Executive Director of Internet Sans Frontières
  • Eugénie Rives, Director, Early Moonshots at X, Alphabet’s moonshot factory

Les lauréats seront récompensés lors de la soirée animée par l’humoriste Clara Bijl. La FACCSF attend comme chaque année entre 250 et 300 personnes pour cette remise de prix accompagnée d’un dîner. La cérémonie se tient habituellement à guichets fermés, et il reste quelques billets disponibles sur le site des FABA.

À quoi ressemblait la première carte de la ville de New York ?

Rendez-vous à The Battery (site anciennement appelé Battery Park) à la pointe sud de Manhattan pour ce nouveau défi proposé par Family Way

Vous vous trouvez ici dans la première zone occupée par les colons néerlandais lorsqu’ils se sont installés à partir de 1624. La ville ne s’appelait pas encore New York mais New Amsterdam. L’emplacement était stratégique. Il s’agissait de défendre l’embouchure de l’Hudson River, utilisée pour le commerce, notamment celui des de castors, dont la peau était très prisée. 

Pour se protéger, un fort fut construit. C’est d’ailleurs lui qui a donné le nom à l’endroit dans lequel vous vous trouvez. Par ailleurs, un mur en palissade fut érigé au Nord pour se protéger des attaques. Il a été bâti à l’emplacement de ce que l’on appelle désormais Wall Street.

Les rues ont gardé leur emplacement d’origine. Néanmoins, elles sont bien plus nombreuses aujourd’hui du fait de l’agrandissement de l’Île. En effet, Manhattan a pu se développer sur l’eau grâce à des remblais. Ainsi, Pearl Street était à l’époque au bord de l’eau.

Le défi : retrouver le premier plan de la ville

Je vous invite pour ce défi à retrouver une représentation en bronze du premier plan de la ville appelé Plan Castello. Il permet de mieux se représenter toute cette période. Pour retrouver ce plan fixé sur un rocher, dirigez-vous vers la zone située entre State Street, Peter Minuit Plaza et Whitehall Street. Vous ne devriez pas le manquer. Autrement, rendez-vous sur le site Family Way pour vérifier l’emplacement.

Quelques adresses dans Lower Manhattan

Si Lower Manhattan n’est pas le premier quartier auquel on pense pour une agréable promenade du fait de ses hauts bâtiments et de sa densité, sachez que ce quartier regorge pourtant de petits trésors

  • Pour commencer si vous avez été intrigué par le plan Castello et vous vous interrogez sur l’évolution de cette partie de Manhattan, je vous encourage à jeter un petit coup d’œil au musée gratuit situé dans l’enceinte de Castle Clinton. Vous y verrez plusieurs représentations de l’expansion de l’île.
  • De même, si vous avez envie d’en apprendre davantage sur l’histoire de New York, vous êtes au bon endroit. C’est le point de départ pour visiter la Statue de la liberté ou l’exceptionnel musée de l’immigration à Ellis Island. Enfin, pour une découverte ludique de l’histoire de New York, ne manquez pas le jeu de piste proposé à Lower Manhattan dans le guide Family Way.

  • Pour une chouette balade, rejoignez Seaport District. Vous ne pourrez qu’être séduit par ses petites rues pavées bordées de maisons en briques autour de Front Street et de Fulton Street. Dirigez-vous ensuite vers le bord de l’East River pour une balade le long des quais aménagés avec quelques navires historiques remarquables. Puis grimpez sur le rooftop de Pier 17 pour bénéficier d’une vue exceptionnelle.
  • Pour une expérience de cinéma originale, rendez-vous au IPIC Theaters. Vous pouvez bénéficier d’un service de restauration  et de boissons à votre siège.

Carte verte : les résultats de la loterie 2023 sont disponibles

Peut-être une bonne nouvelle ? Les résultats de la loterie de la carte verte pour 2023 sont disponibles sur le site du Département d’État depuis le samedi 7 mai (midi ET).

Ils seront accessibles jusqu’au 30 septembre 2023. Pour savoir si vous faites partie des heureux élus, il faut entrer votre numéro de confirmation. En cas d’oubli, vous pouvez récupérer ce dernier en entrant quelques informations personnelles sur le site. Les personnes retenues et non-retenues ne sont pas notifiées par e-mail ou courrier.

Malheureusement, sélection à la loterie ne veut pas dire obtention automatique de la fameuse carte verte. En effet, le traitement des dossiers tirés au sort s’arrête à la fin de l’année fiscale (30 septembre). Ceux qui n’ont pas été examinés avant cette date sont abandonnés et les demandeurs devront retenter leur chance. Au total, 55 000 obtiennent la green card, synonyme de résidence permanente, via cette loterie instaurée par le Congrès.

La Grande Crêperie fait son inauguration au Ferry Building de SF

En mars dernier, le Marais Bakery a ouvert sa Grande Crêperie dans le Ferry Building de San Francisco. Ce vendredi 13 mai, à 11am, la Grande Crêperie sera officiellement inaugurée, avec la traditionnelle coupure de ruban. Cet événement aura lieu en présence de Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco, Jane Connors, General Manager du Ferry Building, et Katy Tang, directrice du bureau des Small Business de San Francisco.

Ce sera l’occasion pour Patrick et Joanna Ascaso, fondateurs du Marais Bakery et de la Grande Crêperie de faire découvrir aux gourmands les recettes salées et sucrées de leur enseignes, avec dégustation gratuite et café à volonté. Ils se sont adjoints l’expertise d’une crêpière professionnelle pour former leur personnel au maniement du billig. En deux mois, la Grande Crêperie semble avoir rapidement trouvé sa clientèle, qui vient déguster les crêpes sur la terrasse avec vue sur le Bay Bridge et la baie de San Francisco.

Hugging Face, la nouvelle licorne tech qui démocratise le machine learning

Il y a à peine plus d’un an, Hugging Face levait 40 millions de dollars en pleine pandémie pour développer sa plateforme open-source de machine learning. Aujourd’hui, la start-up cofondée par Clément Delangue frappe un grand coup : elle vient de collecter 100 millions de dollars en série C pour une valorisation de 2 milliards de dollars, et entre dans le cercle prisé des licornes de la French Tech.

Les investisseurs existants ont remis au pot, comme Lux Capital, le fonds Addition de Lee Fixel (investisseur dans Stripe et Spotify), Betaworks, le basketteur Kevin Durant, Olivier Pomel, co-fondateur et CEO de Datadog, Florian Douetteau, CEO de Dataiku ou encore Thibault Elzière d’Upflow et eFounders. Ils ont été rejoints par deux célèbres fonds de capital-risque, Sequoia Capital et Coatue Management. « On a décidé de lever auprès de Sequoia car ils sont les plus reconnus et ont investi dans Github, qui a des similitudes avec notre plateforme (Github est un modèle open source pour le code tandis qu’Hugging Face fait la même chose pour le machine learning, ndlr). Et Coatue a beaucoup d’expérience d’entreprises en late stage. »

L’IA au cœur de la stratégie des entreprises

Hugging Face fait partie des chanceuses start-up qui n’ont pas besoin d’argent, mais elle croule sous les sollicitations des VC. « Nous avons encore beaucoup de cash car nous n’avons pas encore dépensé notre dernier tour. Mais le momentum autour du machine learning est tel que nous en avons profité pour monter en puissance et accélérer ».

Que ce soit pour son fond d’écran Zoom, pour commander un Uber, consulter son fil sur les réseaux sociaux ou faire une recherche Google, l’intelligence artificielle est partout. Et elle est passée au cœur de la stratégie des entreprises : « Il y a eu une vraie évolution, tous les secteurs ont désormais recours à des algorithmes pour une solution technologique. Et nous sommes la plateforme de référence pour le machine learning. »

Bloomberg, Pfizer et Samsung pour clients

Depuis un an, Hugging Face – le nom de la start-up est une référence à émoticône souriante avec les deux mains ouvertes pour un hug – a aussi fait évoluer son modèle. Alors qu’elle servait de plateforme open-source essentiellement pour du texte au départ, elle est maintenant aussi présente sur du machine learning appliqué à l’image, la vidéo et l’audio. « Nous avons des applications très diverses, on a fait évoluer le nombre de modèles et de datasets qui sont partagés par les utilisateurs. »

Le groupe compte désormais 100 000 modèles et 10 000 datasets sur sa plateforme, et a commencé à monétiser cette offre. Il propose un modèle freemium, c’est-à-dire un accès gratuit pour la majorité avec des fonctionnalités payantes ou des paiements pour les grandes entreprises qui l’utilisent massivement. Sur plus de 10.000 entreprises utilisatrices de la plateforme, 1000 ont souscrit à un modèle payant, dont Pfizer et Samsung. « Nous avons validé la possibilité de faire payer l’accès à la plateforme à des grands groupes », se réjouit Clément Delangue.

Leadership sur les questions d’éthique

Grâce à cet argent frais, le cofondateur veut continuer à investir sur la communauté, et à faire croître l’usage et le partage en open source. Il a aussi recruté une pointure américaine, Margaret Mitchell, qui a codirigé l’équipe Ethic AI de Google. Elle est spécialiste de l’éthique de l’intelligence artificielle, les biais et les sujets de diversité dans le machine learning. « Nous allons prendre un leadership sur les sujets d’éthique, influencer les modèles pour avoir un impact plus positif. » Hugging Face est déjà la plus grosse plateforme de ‘model cards’, qui posent les standards à adopter pour communiquer, et prévenir des risques. Autre outil, le data measurement truth permet par exemple aux chercheurs de détecter des biais dans leurs modèles pour les réduire.

Pour ce faire, la start-up recrute. Ses équipes sont déjà passées de 30 à 120 personnes en un an et elle va continuer, mais ne s’est pas fixée d’objectif chiffré. « Nous sommes pragmatiques et opportunistes, on est à la recherche de gens qui ont de l’impact et veulent nous rejoindre, dans tous les domaines ». Malgré les nombreuses offres de rachat, Clément Delangue l’assure, il a vocation à faire de Hugging Face un grand acteur indépendant du machine learning. Et un jour, de faire rentrer son émoji à deux mains sur le Nasdaq.

La French American Academy continue de s’agrandir et arrive à Hoboken

[Article partenaire] La French American Academy, école internationale accréditée, enseignant un curriculum bilingue complet depuis quinze ans, ouvrira son troisième campus en septembre 2022, dans le New Jersey, à Hoboken.

L’école sera située au 360 1st Street, Hoboken, au deuxième étage d’un immeuble lumineux et spacieux. L’école se trouvera à seulement dix minutes à pied du terminal de transport en commun d’Hoboken (train, path, light rail) permettant aux enfants des familles d’Hoboken et Jersey City Heights d’accéder à un programme bilingue de haute qualité dès le plus jeune âge, une population internationale, multiculturelle et ouverte à l’apprentissage des langues. Le local est d’ailleurs situé au-dessus d’une crèche interculturelle, exposant les bébés et les enfants âgés de moins de trois ans à différentes langues. La French American Academy établit d’ailleurs un partenariat avec cette crèche pour accueillir les enfants les plus jeunes, dans l’attente de les recevoir à la FAA.

Le campus d’Hoboken accueillera les enfants de 2,5 à 5 ans (TPS – PK2, PS – PK3, MS – PK4). The French American Academy croit aux petits effectifs. La taille des classes ne dépasse jamais seize élèves, permettant ainsi de respecter un ratio de huit élèves pour un enseignant.

Grâce à un système de navettes, les élèves pourront poursuivre leur scolarité ensuite jusqu’au collège sur le campus de Jersey City.

Le bilinguisme, un atout à vie et ouvert à tous

Le bilinguisme s’inscrit au-delà du simple fait de parler et communiquer dans deux langues. En voyant le monde sous plusieurs angles, les étudiants développent non seulement leur curiosité, mais aussi leur esprit critique. Ils diversifient leurs façons de résoudre des problèmes en multipliant les stratégies et les approches.

Comme les cerveaux des jeunes enfants sont très flexibles, ils ont une capacité naturelle et désinhibée à apprendre les langues. Ainsi, aucun niveau en français n’est requis pour commencer l’école maternelle. Le programme est ouvert à une communauté diverse : 40% des élèves ne parlent pas français à la maison.

L’apprentissage se fait par le jeu et les activités ludiques, tout en y incorporant des compétences académiques. L’enfant commence à s’exprimer oralement dans la nouvelle  langue dans les trois à quatre premiers mois et peut ensuite poursuivre une conversation simple avant la fin de l’année. En général, l’enfant nécessite trois à quatre ans pour acquérir les bases de la compétence linguistique. Les élèves atteignent une aisance fonctionnelle à la fin de l’école primaire et une aisance au travail à la fin du collège en lecture, écriture, écoute et expression dans les deux langues.

Un programme unique reconnu pour son excellence

La French American Academy, accréditée par les autorités compétentes françaises et américaines, offre un curriculum bilingue complet correspondant aux standards de l’excellence scolaire dans un environnement international, sûr et créatif.

La FAA accorde beaucoup d’importance à l’apprentissage basé sur le jeu, l’exploration et la réalisation de projets, afin de développer l’amour de l’apprentissage et la curiosité. L’école maternelle contribue à la mise en place de solides compétences linguistiques à l’oral, à travers des activités riches et variées, tout en travaillant sur l’indépendance et la socialisation de l’enfant. À l’école primaire, l’apprentissage par projet permet de continuer à développer la curiosité et le goût de l’apprentissage. Les élèves apprennent à écrire dans les deux langues et atteignent progressivement la maîtrise du français et de l’anglais dans toutes les matières.

Le bilinguisme s’installe définitivement au collège. Les élèves excellent dans les deux langues. Les collégiens fréquentent ensuite des écoles secondaires internationales prestigieuses, ou américaines très compétitives comme Bergen Academy ou McNair.

Un avenir prometteur pour tous

En raison d’une forte demande pour une éducation bilingue de haute qualité aux États-Unis, The French American Academy lance un programme de franchise avec l’objectif d’atteindre le nombre de cinquante écoles dans les prochaines années.

La prochaine ouverture de campus est prévue à Tulsa, Oklahoma ! La French American Academy se réjouit de pouvoir apporter une éducation bilingue et prestigieuse à de nombreux enfants, citoyens du monde.

Pour en savoir plus sur la French American Academy, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Législatives 2022 : les meetings de campagne à Miami

Candidat à sa réélection aux législatives dans la circonscription des Français d’Amérique du Nord (États-Unis et Canada), aux couleurs de Ensemble!, la bannière de la majorité présidentielle, Roland Lescure tient une rencontre publique à Miami ce jeudi 12 mai à 7:30pm à la Maison de la France et de l’Europe, une nouvelle institution ayant récemment ouvert ses portes afin de promouvoir l’excellence et les savoir-faire français et européens sur le territoire américain. Cette rencontre publique sera donc l’occasion d’en apprendre davantage sur le nouveau programme de ce polytechnicien, passé par la London School of Economics à Londres, puis par Natixis et Groupama, qui brigue un second mandat.

Autre rendez-vous à noter dans vos agendas : le webinaire organisé dimanche 15 mai à 6pm par Patrick Caraco, le candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants. Lors de cette rencontre virtuelle, l’actuel conseiller consulaire des Français de l’étranger de Los Angeles, qui tentera de se qualifier pour le second tour de la législative en Amérique du Nord et de ravir au député sortant, Roland Lescure son poste de député, sera aux côtés de Damien Regnard, le sénateur des Français établis hors de France.

Le premier tour du scrutin commencera dès le vendredi 27 mai pour le vote en ligne, et se tiendra le samedi 4 juin dans les bureaux de vote.

Maé, 12 ans (Canada) : « la vie après la maladie, c’est formidable »

Ce mois-ci, French Expat donne la parole aux enfants d’expatriés. Qui sont-ils ? Quel rapport entretiennent-ils (ou non) avec la France ? Comment l’expatriation impacte-t-elle leur quotidien ? Comment se projettent-ils dans le futur ?

Le premier volet de cette série porte sur Maé, jeune Alsacien de 12 ans vivant au Québec. L’enfance de Maé a été marquée par la maladie, une leucémie qu’il a vaincue il y a près de 3 ans, peu avant son départ de France. L’arrivée de sa famille au Canada marque le début d’une nouvelle vie pour Maé : sa maladie n’est plus une honte et il acquiert confiance en lui et amour propre. Enfin, il se projette vers le futur. Le futur et « la vie d’après » comme il aime l’appeler.

C’est d’ailleurs ce qui lui a donné l’envie de se lancer dans un projet fou : celui de lever 100 000 dollars canadiens pour soutenir la fondation Charles Bruneau qui travaille à guérir tous les enfants malades du cancer. Pour ce faire, il se prépare à traverser le Canada en van en 2023 avec ses parents car il souhaite faire rêver les enfants malades en leur montrant que la vie après la maladie est belle.

Pour soutenir le projet de Maé, rendez-vous sur la page du projet avec la Fondation Charles Bruneau

 

Production :

Expo : Guylaine Conquet revendique la beauté des cheveux naturels

« Assumez-vous et soyez fiers de vous », martèle la Française Guylaine Conquet installée en Floride qui, à travers son projet « Just Afro », un ensemble de tableaux représentant sa vision et l’histoire des cheveux naturels, tente de démonter les clichés sur les cheveux crépus. « Les femmes noires ont été conditionnées à considérer leur chevelure comme disgracieuse, un fardeau chronophage à entretenir », déplore-t-elle.

Originaire de Guadeloupe, l’artiste peintre, qui expose pour la première fois en solo, partage sa propre aventure capillaire, mais aussi celle de toutes les femmes noires à travers le monde, leurs luttes, leurs gênes, ainsi que leurs souffrances, du rejet à l’acceptation.

Regroupant près d’une trentaine d’œuvres, cette exposition tout bonnement intitulée « De l’embarras à la fierté » se tiendra du samedi 21 mai au samedi 25 juin au Sunrise Civic Center Art Gallery près de Fort Lauderdale.

© Guylaine Conquet
© Guylaine Conquet

Jeanne Cherhal chante le cinéma à Los Angeles

Quel meilleur lieu que la capitale mondiale du cinéma pour chanter le 7e art ? Jeanne Cherhal va rendre honneur aux chansons de films qui ont marqué les générations lors d’un concert unique le vendredi 27 mai au théâtre Raymond Kabbaz, à 8pm.

Accompagnée de son piano, la chanteuse interprétera des titres d’artistes célèbres comme « Sous le soleil exactement » de Serge Gainsbourg, « Parle plus bas » de Dalida, ou encore « Pull Marine » d’Isabelle Adjani.

Les portes du théâtre ouvriront à 7pm, pour ceux qui veulent profiter d’un verre de vin avant la représentation (compris avec l’entrée pour 35$). Les étudiants et les séniors peuvent s’acquitter d’un billet pour 25$, l’admission générale est au prix de 30$.