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Famille : gérer l’impact psychologique du retour en France

Du 9 au 13 mai 2022, French Morning Media Group organise le salon en ligne “Retour en France”.

Au programme : 7 conférences, 11 experts pour vous aider à préparer votre retour en France le plus sereinement possible.

La sixième session de ce salon avait lieu vendredi 13 mai et était dédiée à la gestion de l’impact psychologique du retour en France sur la famille.

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En partenariat avec :
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L’édition 2022 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif.

Retrouvez le bon goût des pâtisseries françaises au Salon Sucré New York

[Article partenaire] Bienvenue au Salon Sucré, la nouvelle boutique de Chef Simon Herfray dans le quartier de Lower East Side à Manhattan !

Au menu : pâtisseries et vin

Cette pâtisserie allie très habilement les viennoiseries, petits gâteaux et autres gourmandises d’une pâtisserie raffinée et moderne française, avec un bar à desserts qui offre des desserts sophistiqués accompagnés d’un « wine pairing ».

L’idée de wine pairing (associer un mets à un vin) dans une pâtisserie est un concept moderne et intrigant. Au Salon Sucré, chaque dessert va de pair avec un vin spécialement sélectionné pour la dégustation.

Le wine pairing va bien au-delà du champagne et des vins typiquement servis avec des mets sucrés, et inclut un large choix de vins blancs et rouges ainsi que du cidre de Bretagne. Chef Simon Herfray est particulièrement ravi de vous présenter des vins du vignoble Château Potensac en Médoc, dont son frère Sébastien est le Maître de Chais, près de Bordeaux. Chef Simon a notamment créé certains desserts spécifiquement pour accompagner une sélection de ces vins. Le pain perdu servi avec fruits et crème anglaise est son favori et s’allie parfaitement avec le Crémant Loire ou le Menetou rouge. Le petit gâteau Matcha, si joliment décoré, est une délicieuse combinaison de marmelade de mandarine et de mousse Matcha. Le cheese cake aux pommes et la coupe de chocolat sont aussi beaux que bons !

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Une passion pour la Pâtisserie Française

Chef Simon Herfray

Né en France, Chef Simon a été formé en Vendée à l’art de la création de fines pâtisseries françaises. Après avoir terminé sa Maîtrise comme Chef Boulanger-Pâtissier, il a parcouru le monde et a travaillé dans de célèbres restaurants à Sydney et à Londres, avant de rejoindre les États Unis. Son expertise a été remarquée par plusieurs critiques et il a été cité dans le New York Times, Gotham, HuffPost, NY Eaters et d’autres publications.

Sa passion et son enthousiasme pour concocter de nouvelles créations aux saveurs diverses l’ont amené à ouvrir le Salon Sucré où il se réjouit de partager ses délicieuses créations inédites avec ses amis et un public à la recherche de pâtisseries raffinées. C’est un véritable coin de France que Chef Simon partage dans son espace accueillant.

Vous trouverez cette expérience unique au Market Line, “sous” Essex Market, situé au coin de Delancey St et Essex St. Asseyez-vous à ce beau comptoir de marbre à la forme ondulée ou à une des charmantes petites tables et laissez vos papilles vous transporter en France.

Salon Sucré peut aussi accueillir vos réunions ou événements privés.

À votre tour, adonnez vous à la pâtisserie

Son désir de partager ses connaissances et son savoir-faire a conduit Chef Simon à ouvrir l’Atelier Sucré en 2014 dans le East Village. Son équipe et lui-même offrent des cours de pâtisserie et de cuisine incluant macarons, croissants, éclairs, pâtes, etc… accessibles à tout niveau !
Pour en savoir plus sur les cours disponibles, rendez-vous sur le site de l’Atelier Sucré et pour plus d’informations sur le Salon Sucré, c’est par ici.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Acheter, louer, investir en France : faire le bon choix au moment du retour

Du 9 au 13 mai 2022, French Morning Media Group organise le salon en ligne “Retour en France”.

Au programme : 7 conférences, 11 experts pour vous aider à préparer votre retour en France le plus sereinement possible.

La troisième session de ce salon avait lieu mercredi 11 mai et était dédiée à l’immobilier en France.

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Sponsor officiel du salon en ligne Retour en France, édition 2022

French bee lancera son Paris-Miami en décembre

French bee met le cap sur la Floride. Après le lancement de Paris-New-York en 2020, Paris-San Francisco l’an dernier, et tout récemment Paris-Los Angeles, la première compagnie aérienne française low cost long-courrier a annoncé, vendredi 29 avril, l’ouverture d’une liaison entre Paris et Miami. Elle sera mise en service le 15 décembre prochain.

Cette nouvelle ligne sans escale sera assurée par un Airbus A350-1000 flambant neuf entre l’aéroport international de Paris-Orly 4 (ORY) et celui de Miami (MIA). La compagnie aérienne proposera trois vols hebdomadaires durant toute l’année. « Nous sommes heureux de poursuivre notre expansion aux États-Unis, déclare dans un communiqué Jean-Paul Dubreuil, le président du Groupe Dubreuil, propriétaire de French bee (anciennement French blue). Il existe un lien historique entre la France et les États-Unis et French bee se positionne comme une alternative de qualité pour le voyage des touristes et des familles françaises et américaines ».

Aux côtés de sa grande sœur Air Caraïbes, l’autre compagnie aérienne du groupe, qui relie les Antilles, French bee desservira donc bientôt quatre destinations majeures aux États-Unis. Outre ses lignes américaines, cette compagnie aérienne low cost propose des vols vers Saint-Denis (La Réunion) et vers Papeete (Tahiti) en Polynésie française, via San Francisco. 

Créée en 2016, French bee opère actuellement une flotte composée de cinq avions Airbus : quatre A350-900 et un A350-1000. Un second appareil A350-1000 sera livré d’ici l’hiver prochain. Le prix d’appel pour un vol direct entre Paris et Miami n’a pas encore été dévoilé.

Série Netflix « Johnny par Johnny » : l’Amérique passionnément

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Sortie le 29 mars sur Netflix, la série « Johnny par Johnny » (« Johnny Hallyday: Beyond Rock » sur Netflix US) retrace la vie et les 57 années de carrière musicale de l’icône française du rock décédée en 2017. Commenté en partie par le chanteur lui-même grâce à des extraits d’interviews et des archives oubliées, ce documentaire, découpé en cinq épisodes d’une trentaine de minutes chacun, est une déclaration d’amour aux États-Unis.

L’enfance imaginée au Texas

C’est un homme marqué par une enfance solitaire et itinérante que nous présente Netflix dans le premier épisode. Abandonné par son père à l’âge de sept mois, Jean-Philippe Smet (de son vrai nom) est recueilli par sa tante et grandi auprès de deux cousines danseuses, qu’il suit partout en représentation à travers l’Europe. Le mari de l’une d’entre elles n’est autre que Lee Halliday, un danseur et chanteur américain qui va profondément marquer le jeune Jean-Philippe. « C’est sûrement la personne qui m’a servi de père, qui m’a élevé et appris un peu la danse », confie Johnny Hallyday en expliquant le choix de son nom de scène. Né d’une mère parisienne et d’un père belge, le jeune homme invente le récit d’une enfance aux États-Unis en grandissant, déclarant avec aplomb devant la presse avoir grandi en partie au Texas.

Lors de ses premiers pas sur scène au tout début des années 1960, Johnny Hallyday est considéré comme un rockeur avant-gardiste. Il s’inspire en fait de son idole de l’époque, Elvis Presley, poussant la ressemblance physique et allant jusqu’à reproduire toutes ses mimiques de chant et de danse. Le succès est au rendez-vous et va façonner encore un peu plus le rêve et le désir d’Amérique de l’artiste.

Pionnier des spectacles « à l’américaine »

À ses débuts, Johnny Halliday faisait figure de pionnier. La série rappelle que c’est lui qui a organisé les premiers concerts « à l’américaine » en France, mêlant tout à la fois danse, chant, jeu d’acteur, cascades et pyrotechnie. Son spectacle au Palais des Glaces en 1969 est un modèle du genre, Johnny Hallyday enchaînant les personnages dont celui d’un boxeur en plein combat au milieu d’un ring.

Trois ans plus tard, il va encore plus loin en organisant la première tournée itinérante, le « Johnny Circus », où il chante sous un chapiteau chaque soir pendant plus de deux mois à travers 70 villes de France. « Je ne suis pas un chanteur qui vient juste chanter ses petites chansons. Il faut faire rêver les gens », résume-t-il dans l’épisode 2. Marié à l’époque à Sylvie Vartan, l’artiste partage cette tournée avec une chanteuse américaine, Nanette Workman, avec qui il aura une brève histoire à ce moment-là.

Las Vegas, concert de la démesure

Après son divorce d’avec Sylvie Vartan en 1980, c’est à Los Angeles que va se ressourcer le chanteur. L’épisode 4, « Mon Amérique à moi », est dédié à l’amour de Johnny Hallyday pour les États-Unis. Il nous embarque d’abord dans un road-trip en moto de New York à la Californie en 1990, avant un retour par l’Hexagone et le Parc des Princes, où Johnny organise un immense concert pour ses 50 ans en 1993 avec une réplique impressionnante du Golden Gate Bridge de San Francisco sur scène. Trois ans plus tard, l’icône du rock se lance dans le projet de sa vie : se produire à Las Vegas devant les Américains.

Mais devant la difficulté de la tâche, l’artiste et son équipe décident plutôt de faire venir ses fans français en affrétant la bagatelle de 22 avions pour eux. La scène est surréaliste et le concert raté avec un Johnny Halliday stressé et diminué physiquement. Une blessure de plus pour le chanteur qui aurait tant aimé faire carrière aux États-Unis. Il finira par emménager à Los Angeles en 2007 avec sa cinquième femme, Læticia, dans la ville bling-bling des étoiles de Sunset Boulevard. « Johnny, c’est Hollywood revu et corrigé par la Foire du Trône », résume à merveille une voix-off dans le troisième épisode.

La checklist administrative du retour en France : les choses à ne pas oublier

Du 9 au 13 mai 2022, French Morning Media Group organise le salon en ligne “Retour en France”.

Au programme : 7 conférences, 11 experts pour vous aider à préparer votre retour en France le plus sereinement possible.

La deuxième session de ce salon avait lieu mercredi 11 mai et était dédiée à la checklist administrative du retour.

Visionnez le replay du webinaire ici

?  Contactez les intervenants
– Delphine Brière de MyParisTouch : https://myparistouch.com/fr/contact/ 
– Monceau CPA : www.monceaucpa.com
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L’édition 2022 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif.

Geodis s’offre le nom du plus grand stade de foot aux États-Unis

C’est un écrin de 30 000 places tout juste sorti de terre au sud de Nashville dans le Tennessee. Le Geodis Park, plus grand stade de football d’Amérique du Nord,  accueille, depuis le 1er mai, le Nashville SC, l’équipe locale qui a rejoint la Major League Soccer (MLS) en 2020. « C’est un moment de grande fierté pour notre entreprise. Nashville est une ville en plein développement dont Geodis et le Nashville SC ont contribué à la croissance. Nous sommes heureux d’apporter notre nom à ce magnifique stade », commente Mike Honious, président et CEO de la filiale américaine de Geodis.

Opérateur mondial de logistique et transport, dont le siège est basé à Levallois-Perret (92) en France, Geodis compte plus de 46000 employés dont 12000 aux États-Unis. Sa filiale américaine est basée à Brentwood, dans le Tennessee, à seulement 15 kilomètres au sud de Nashville. « Notre ambition commune avec le club est d’utiliser le football pour promouvoir Nashville aux yeux du monde entier », ajoute Mike Honious.

Mike Honious à l’intérieur du stade lors de l’annonce du partenariat. Crédit photo : Nashville SC

Le naming, pratique courante aux États-Unis

Le montant de ce partenariat, appelé naming, n’a pas été divulgué mais le communiqué commun de Geodis et du Nashville SC parle d’une « longue durée d’engagement ». Au delà de récupérer le nom du stade, le nom et le logo de Geodis s’afficheront un peu partout à l’extérieur et l’intérieur de l’enceinte, en plus d’une loge et de places à disposition des employés de l’entreprise. Le partenariat comprend aussi un volet social, puisque Geodis disposera d’une ligue de football amateur à son nom dédiée aux communautés les plus défavorisées de la ville, et contribuera à la construction de plusieurs mini-terrains.

Le naming est une pratique très répandue dans le sport américain. La majorité des stades de football américain, de basketball et de baseball possèdent des noms d’entreprises ou de marques. Tout récemment, le Staples Center qui accueille la célèbre franchise de basket des Los Angeles Lakers a été renommé en Crytpo.com Arena, du nom du nouveau sponsor du club. Un partenariat sur 20 ans pour la coquette somme de 700 millions de dollars. L’année dernière, le Columbus Crew (MLS) a, comme Nashville, bâti son propre stade baptisé Lower.com Field.

Le nouveau nom du stade des Lakers à Los Angeles. Crédit photo : Crypto.com

L’effet Coupe du monde 2026

C’est la première fois que Geodis investit dans le sport aux États-Unis. Mais pourquoi avoir choisi le football et un marché peu « glamour » comme Nashville, comparé à des villes comme New York ou Los Angeles ? « Tout d’abord parce que nous sommes basés à Nashville. Ensuite parce que Geodis est aussi une multinationale et que le football est LE sport le plus populaire au monde », réagit Mike Honious. « Aux États-Unis, le foot gagne sans cesse en popularité et la MLS est une ligue inclusive qui accueille un public diversifié, à l’image des habitants de Nashville », ajoute-t-il.

Le soccer, comme les Américains l’appellent, a effectivement le vent en poupe ces dernières années. L’organisation de la première Coupe du monde sur le sol américain en 1994 a contribué à son développement, suivi par la création de la MLS en 1996. Plus récemment, la ligue a investi massivement dans son système de formation pour développer des joueurs à forts potentiels et améliorer le niveau de son équipe nationale, qui s’est qualifiée pour la prochaine Coupe du monde au Qatar, prévue à la fin de cette année.

Cerise sur le gateau, le pays organisera une nouvelle Coupe du monde en 2026 avec le Canada et le Mexique. Un événement qui excite toute une nouvelle génération d’Américains. « Je suis un gros fan de sport en général, mais ce sont mes fils qui m’ont rendu accro au foot au fil des années », confie Mike Honious. « Je me suis mis à suivre de plus en plus, surtout depuis que le Nashville SC a commencé à jouer en 2020. L’équipe est sur une belle dynamique, et c’est incroyable de se dire que les 30 000 places du stade ont été vendues en quelques minutes seulement pour le 1er match ». C’était dimanche dernier 1er mai, face à Philadelphie.

Le match du Nashville SC le 1er mai au Geodis Park affichera complet avec 30 000 supporters. Crédit photo : Facebook Nashville SC

[Webinaire] Le français, langue mondiale : l’exemple des États-Unis

Vous l’avez remarqué en vivant aux États-Unis, le français se niche partout. Dans l’histoire du pays et de nombreuses villes, dans la vie des quartiers et le quotidien des Américains. La langue anglaise est elle-même truffée de mots français. Mais qu’est ce que la culture française a apporté aux États-Unis, au-delà de la Statue de la Liberté, de la Louisiane et des menus « à la carte » ? 

Pour le savoir et en parler, rejoignez-nous le jeudi 5 mai pour un webinaire consacré à la langue française, à l’occasion du Printemps de la Francophonie, de la sortie du Rapport 2022 sur la langue française dans le monde et de celle du livre « Le français autour de nous (French All Around Us) ». Un évènement organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Centre pour l’avancement des langues, de l’éducation et des communautés (CALEC) et French Morning.

« French as a global langage: focus on the United States / Le français, langue mondiale : l’exemple des États-Unis », webinaire en anglais et en français avec traduction simultanée, le jeudi 5 mai 2022, de 4pm à 5:45pm EDT.

Pour s’inscrire : ici

Découvrez la Box Frenchly spéciale fête des mères !

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La fête des mères approche !

Faites-lui plaisir avec la box Frenchly concoctée par French Wink pour cette occasion bien particulière.

À l’intérieur : des gourmandises bio et françaises, une jolie bougie naturelle à la fleur de cornouiller, boisée et florale avec des notes de figue et de violette, un collier ‘coeur’, et même un T-shirt en coton brodé d’un joli clin d’oeil (dans la version premium).

N’attendez plus, commandez votre box ici !

Pssst… Si vous habitez en Floride ou en Californie, commandez avant mardi 3 mai pour recevoir votre box à temps pour la fête des mères américaine 😉

Calcul de la retraite au moment du retour en France : on vous explique tout

Du 9 au 13 mai 2022, French Morning Media Group organise le salon en ligne “Retour en France”.

Au programme : 7 conférences, 11 experts pour vous aider à préparer votre retour en France le plus sereinement possible.

La première session de ce salon a eu lieu lundi 9 mai et était dédiée au calcul de la retraite.

Visionnez le replay du webinaire ici

?  Contactez les intervenants
– Philippe Plantadi de Novelvy Retraite : https://novelvyexpat.com/wp/prendre-contact/
– Olivier Sureau de JADE FIDUCIAL : [email protected]
– Adrien Eyraud d’USAFrance Financials : [email protected]
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L’édition 2022 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif.

Législatives 2022 : le candidat Patrick Caraco à New York et Washington

Le conseiller consulaire de Los Angeles Patrick Caraco, investi par Les Républicains et candidat du Centre, de la Droite et des Indépendants pour l’élection législative (samedis 4 et 18 juin), organise quatre rencontres à New York et à Washington. Il sera accompagné de sa suppléante Séverine Picquet :

  • New York : le mercredi 4 mai à Tartinery à 5pm et le jeudi 5 mai chez Angelina à 8am
  • Washington : le vendredi 6 mai chez Ladurée à 9:30am et au Central Michel Richard à 4pm.

Patrick Caraco, 72 ans, habite en Californie depuis plus de 30 ans. Il est agent immobilier et président honoraire de l’Union des Français de l’étranger.

Pour réserver, écrire à [email protected] ou [email protected].

 

« Boîte noire », un thriller aérien de haut-vol sort aux États-Unis

Tout semble aller pour le mieux à bord du Dubaï-Paris d’European Airlines. Dans le cockpit, les pilotes s’apprêtent à manger tandis que les hôtesses s’assurent que les passagers restent à leur siège à l’approche d’une zone de turbulences. Un passager se lève. Les enregistrements des conversations dans le cockpit se mettent à grésiller. Panique à bord. L’avion s’écrase dans les Alpes sans que l’on sache pourquoi.

Ainsi commence le nouveau film du Français Yann Gozlan, « Boîte noire », un thriller aérien avec Pierre Niney, Lou de Laâge et André Dussollier sorti le vendredi 29 avril à New York (Village East by Angelika) et qui sortira le 6 mai à Los Angeles (Laemmle Glendale). Le premier joue le rôle de Mathieu Vasseur, un brillant acousticien du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), l’organisme responsable en France de faire la lumière sur les circonstances des crashes d’avion. Il est notamment chargé de faire parler la boîte noire de l’appareil, qui contient les enregistrements du son dans le cockpit et les données techniques issues des instruments de vol. Mais en se penchant dans les enregistrements avec son ouïe ultra-fine, il découvre que les raisons du crash sont plus complexes qu’il ne le pensait. Sa quête de vérité vire au complotisme, voire à la paranoïa, du moins dans les yeux de son entourage. Suspendu, il se lance dans sa propre enquête pour élucider le mystère.

Le travail des enquêteurs au cœur du film

Pour les amateurs de thrillers aériens comme « Flight » (un pilote ivre qui sauve presque tous ses passagers d’une mort assurée dans un avion en chute libre) ou encore « Sully » (l’histoire vraie du vol 1549 d’US Airways qui a amerri sur l’Hudson en 2009), « Boîte noire » est un passage obligé. Fin et réaliste, il donne à voir une facette méconnue des crashes d’avion. Au lieu de se concentrer sur les pilotes ou les passagers voire les aiguilleurs du ciel et les familles (comme « Aftermath », sur un père qui cherche à identifier l’aiguilleur du ciel responsable de l’accident aérien qui a tué sa fille), il met en lumière le travail de fourmi des enquêteurs qui reconstituent les dernières minutes du vol. « L’aviation civile est un univers fascinant qui rassemble des acteurs – pilotes, compagnies aériennes, enquêteurs – aux intérêts contradictoires. C’est un microcosme qu’on montre peu dans les films de catastrophe aérienne. C’est une arène de film originale où du conflit, de la dramaturgie peuvent surgir », souligne Yann Gozlan.

Nommé à cinq reprises aux César en 2021, le film a nécessité des années de travail pour le Français, à qui l’on doit « Un homme idéal » (avec Pierre Niney déjà) et « Burn out ». Il a travaillé de concert avec le BEA dans l’écriture du scénario et lors du tournage pour faire une fiction aussi réaliste que possible, allant jusqu’à filmer dans le laboratoire de l’organisme au Bourget où les boîtes noires sont traditionnellement ouvertes.

Lors de ses immersions dans cette agence gouvernementale réputée dans le monde de l’aviation civile pour sa compétence, il a relevé le language, les codes et les gestes utilisés par les enquêteurs. Pierre Niney aussi a passé du temps sur place pour préparer son rôle. Lors d’une visite, l’acteur a rencontré un membre du BEA au profil très similaire au personnage de Mathieu Vasseur, un jeune homme dévoué à son travail, peu à l’aise en société. L’artiste aurait demandé à le filmer pour étudier ses expressions et ses mouvements devant son poste de travail.

La boîte noire, objet « fantasmagorique »

En outre, le BEA a mis à disposition de Yann Gozlan les transcripts d’enregistrements et des vidéos d’ouvertures de boîtes noires (qui sont en réalité oranges pour être facilement identifiables), notamment celle du Rio-Paris d’Air France qui a plongé dans l’Atlantique en 2009 avec 228 âmes à bord. Ce processus secret, en présence de plusieurs acteurs concernés par l’incident, peut durer des heures dans la vraie vie. Dans le film, il ne fait que quelques minutes. Mais la scène, qui revêt des allures d’opération à cœur ouvert ou d’autopsie, est assurément l’un des moments forts de l’œuvre. « Je crois que l’ouverture de boîtes noires n’a jamais vraiment été montrée dans un film, observe Yann Gozlan. La boîte noire est un objet fantasmagorique. Dès qu’il y un crash, les journalistes nous en parlent, sans qu’on sache trop à quelle réalité elles correspondent. On ne sait même pas à quoi elles ressemblent. Je voulais mettre cet objet au centre d’une histoire d’enquête »

À la manière du « Chant du Loup », un film d’action centré, lui, sur l’« oreille d’or » qui analyse les bruits extérieurs dans les sous-marins pour identifier d’éventuelles menaces, le son occupe une partie importante de « Boîte noire ». Il est omniprésent lors de l’analyse des enregistrements mais aussi dans les scènes où Mathieu se débat contre ses propres troubles auditifs – il est assailli par les acouphènes et l’hyperacousie, un mal caractérisé par une hypersensibilité aux sons environnants.

Yann Gozlan se sert de cette dimension sonore riche pour impliquer le spectateur dans l’enquête. « Les enregistrements de sons dans les cockpits sont souvent de mauvaise qualité car les micros d’ambiance utilisés le sont aussi. Cela peut surprendre car que les appareils autour des pilotes, eux, sont de plus en plus sophistiqués. Il suffit en plus qu’il y ait des turbulences ou que le signal soit altéré au moment du crash pour que les enregistrements soient dégradés. Du coup, quand on analyse un enregistrement, on peut entendre deux choses différentes, dit-il. Cela créé quelque chose d’intéressant sur le plan dramatique. Plus les enregistrements sont en mauvais état, plus nous, spectateurs, devenons actifs. Comme les enquêteurs, on a envie de tendre l’oreille pour essayer de distinguer les mots et de comprendre ce qui s’est passé dans cet avion ».