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Dadju en tournée nord-américaine en mai et juin

Le chanteur Dadju, bien connu pour ses succès « Reine », « Lionne », ou « Jaloux » se produira dans plusieurs villes aux États-Unis et au Canada dans le cadre de la tournée P.O.A Miel tour. Les initiales P.O.A font référence au titre du deuxième album de l’artiste, « Poison ou Antidote », sorti en 2019.

Covid oblige, Dadju avait dû reporter sa tournée. On pourra enfin le retrouver sur scène en mai et juin prochains. Le petit frère de Gims se produira à San Francisco le vendredi 20 mai, Dallas le samedi 21, Fort Lauderdale le jeudi 26, Atlanta le vendredi 27, Silver Spring le dimanche 29, New York le lundi 30, Chicago le mercredi 1er juin, et Laval au Québec le vendredi 3 juin.

Consacré Artiste masculin de l’année aux NRJ Music Awards de 2021, Dadju a vendu plus d’1,5 million d’albums. Il a sorti deux nouveaux singles cette année : « King » et « Picsou », et un nouvel album intitulé « Cullinan » sera disponible le vendredi 13 mai.

https://www.instagram.com/p/Ca5AleXlOVF/

 

 

Vestiaire Collective se renforce aux États-Unis avec Tradesy

En octobre 2021, en pleine effervescence des licornes de la French Tech, French Morning relayait la levée de fonds de 210 millions de dollars de Vestiaire Collective, le site français spécialiste de la vente de vêtements et accessoires de luxe de seconde main. Moins de six mois plus tard, la jeune pousse a trouvé une cible idéale pour déployer cet argent frais : elle vient d’annoncer sa première acquisition avec la reprise de l’américain Tradesy, pionnier de la mode de luxe circulaire fondé en 2009 et exclusivement présent aux États-Unis.

Si les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés, cette acquisition permet à Vestiaire Collective de grossir massivement aux États-Unis : le nouveau groupe représente une communauté de 23 millions de membres, un catalogue de 5 millions d’articles de mode et un volume d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars.

Tradesy, pur modèle peer-to-peer américain

« Nous avons suivi Tradesy de longue date et étions en contact. L’acquisition de ce pur modèle peer-to-peer nous permet d’atteindre une taille critique aux États-Unis, qui étaient déjà notre premier marché », explique Bernard Osta, directeur de la stratégie chez Vestiaire Collective. En effet, Tradesy est uniquement une place de marché qui met en contact des acheteurs et des vendeurs, mais ne stocke pas les produits. À l’inverse, le leader américain du marché, TheRealReal, est un modèle de consigne puisqu’il décide le prix et garde le produit jusqu’à sa vente finale.

De son côté, Vestiaire Collective propose à la fois un modèle peer-to-peer, mais aussi un service d’authentification, réalisé avant l’expédition, qui est même automatique pour les articles à plus de 1 000 euros. Le groupe compte quatre centres d’authentification à ce jour : Tourcoing, New York, Londres et Hong Kong. Grâce à l’intégration de Tradesy, il compte ouvrir un nouveau centre d’authentification à Los Angeles d’ici la fin de l’année.

Près de 100 % de croissance sur un an

Par ailleurs, Tradesy apporte une expertise technologique précieuse au groupe français. « Nous allons créer un pôle technologique et nous appuyer sur l’équipe de 50 personnes que compte déjà Tradesy sur place, c’est très précieux », ajoute Bernard Osta. La startup, qui est aussi une B Corp agréée et investie dans la cause environnementale, poursuit son objectif de réduire son impact carbone. Dans ce sens, « nous allons profiter de cette nouvelle envergure aux États-Unis pour optimiser les transactions locales, via des algorithmes favorisant ce type de transactions présentant une empreinte environnementale plus faible ».

Avec cette opération, les États-Unis sont plus que jamais le premier marché du groupe cofondé et présidé par Fanny Moizant, avec une croissance proche de 100 % sur un an – contre environ 75 % pour l’ensemble du groupe. Vestiaire Collective peut compter sur l’appui d’actionnaires prestigieux : début 2021, le groupe avait déjà levé 210 millions de dollars auprès de Kering. Puis il avait convaincu le plus prestigieux des investisseurs, Softbank, propriétaire de Vision Fund, le plus gros fonds d’investissement tech au monde, et par ailleurs actionnaire de Sorare et Contentsquare. Des licornes françaises qui déploient en ce moment toutes leurs ambitions outre-Atlantique.

Présidentielle 2022 : deux rendez-vous politiques à NY avant le 2nd tour

Les Français de New York se voient proposer deux rencontres politiques, l’une virtuelle et l’autre en personne, avant de retourner aux urnes pour le 2nd tour de l’élection présidentielle, samedi 23 avril.

Une réunion par zoom est organisée par LREM : Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, proposera d’échanger en visioconférence sur le programme d’Emmanuel Macron et sur ses propositions « pour la France, pour l’Europe et pour les Français de l’étranger ». Ce zoom, ouvert à tous les électeurs du Nord-Est des États-Unis, est prévu ce mardi 19 avril à 7pm. Pour s’inscrire : ici.

Au même moment, ce mardi 19 avril, le sénateur des Français de l’étranger Yan Chantrel (PS) organisera une rencontre publique dans Chelsea de 6pm à 8pm. Deux heures de discussion avec la communauté française de New York à l’occasion de son déplacement aux États-Unis et en présence de la conseillère Annie Michel. Lieu : Gypsy Rose Bistro, 125 W 26th Street. Inscription obligatoire en raison du nombre de places limité : ici.

Moi Impat : La double culture (franco-japonaise) et le retour en France

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Avec Guillaume Sakuma, notre 88e invité, c’est un peu du Japon qui s’invite en France. La quarantaine à peine dépassée et déjà presque vingt ans d’expérience au Japon dans le secteur bancaire. Avant de regagner l’Hexagone, Guillaume Sakuma s’est longuement interrogé. Avait-il vraiment envie de vivre en France ? Ses enfants allaient-ils s’adapter facilement à cette nouvelle vie française ?

Malgré la crise sanitaire, Guillaume Sakuma a su jouer de sa double culture pour démarrer un autre chemin professionnel. Il s’agit certes d’un défi supplémentaire, mais dont le dénominateur commun est et demeure plus que jamais le Japon. Son seul regret, ne pas avoir fait le grand saut plus tôt.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_65

Le vote par procuration, une procédure peu adaptée au territoire des Etats-Unis ?

Il est possible, pour les Français d’outre-Atlantique qui ne peuvent pas se rendre aux urnes le jour du scrutin (samedi 23 avril pour le second tour de l’élection présidentielle, les 4 et 18 juin pour les législatives), d’établir une procuration. Une procédure simple a priori (voir le mode d’emploi à la fin de cet article), mais qui semble peu adaptée à l’immensité du territoire des Etats-Unis. Car si la demande peut s’effectuer en ligne ou sur papier, elle doit, dans les deux cas, être validée en personne auprès du consulat dont l’électeur dépend. Cette année, « sur 135 000 inscrits sur l’ensemble des circonscriptions consulaires, environ 40 000 Français ont voté », rapporte Pascal Confavreux, conseiller presse de l’ambassade de France aux Etats-Unis. « 10% d’entre eux l’ont fait par procuration », ajoute-t-il.

Une communication tardive

Julie, installée dans le Tennessee, est rattachée à la circonscription d’Atlanta. « J’ai appris la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de bureau de vote dans mon Etat », déplore-t-elle. Elle avait pourtant « interpellé le consulat en amont, faute d’informations disponibles ». Pascal Confavreux rappelle « l’évidente impossibilité de mailler un territoire comme les Etats-Unis de la même façon qu’en métropole. Le choix de la localisation des bureaux de vote essaie de répondre au mieux à la réalité de l’implantation des communautés françaises », poursuit-il, reconnaissant « qu’il existe des cas lointains, que les autorités entendent bien ».

De nombreux Français semblent avoir découvert sur le tard que le bureau de vote auquel ils devaient se présenter était particulièrement éloigné de leur domicile. Pourtant, « les adresses des bureaux de vote, définies par l’arrêté du 23 mars 2022, n’ont pas été communiquées plus tard qu’en France », souligne Pascal Confavreux. « L’information est disponible sur les sites internet et réseaux sociaux des consulats généraux depuis cette date et a été transmise avec les convocations. » Certains consulats ont en effet publié lesdites adresses dès la fin du mois de mars, mais, dans l’ensemble, les convocations envoyées par mail (reçues en moyenne début avril) et par courrier (souvent reçues, selon de nombreux témoignages, après le premier tour du scrutin) ont pris du retard. Depuis le Wisconsin, Fanny a été appelée à voter au consulat de Chicago, « à peu près à trois heures de route », et n’a reçu les informations « que le dimanche qui précédait l’élection ». Au départ, elle envisageait une procuration en ligne, mais a abandonné en découvrant qu’il fallait tout de même se déplacer pour la faire valider. « Trop compliqué », estime-t-elle, « d’autant plus qu’il fallait prendre rendez-vous. »

« Dans chaque circonscription, plusieurs tournées consulaires ont été organisées », se défend Pascal Confavreux. « Certains consulats, par exemple ceux de New York, San Francisco et Los Angeles, tiennent également des permanences pendant lesquelles les électeurs peuvent se présenter sans rendez-vous. Dans les autres, de nombreux créneaux sont encore disponibles. » Les procurations pouvant être établies jusqu’à la veille du scrutin, il mentionne « un effort particulier sur les derniers jours, durant lesquels les consulats font tout leur possible pour enregistrer les demandes jusqu’au dernier moment ». Les consuls honoraires de nationalité française peuvent également les valider (uniquement en version papier, pas celles effectuées en ligne), auquel cas celles-ci doivent être déposées le plus tôt possible, pour tenir compte des délais d’acheminement par la poste au consulat général, puis des délais de traitement.

Dans le New Jersey, Estelle s’estime chanceuse. Pour sa première élection présidentielle à l’étranger, elle a « voté en personne au premier tour, et fait une procuration pour le second. La demande en ligne a pris moins d’une minute », témoigne-t-elle. Elle s’est ensuite déplacée jusqu’au consulat général à New York, où elle a bien « été reçue sans rendez-vous, mais dans une plage horaire définie ». Mais même en se présentant à l’ouverture, « il a fallu compter plus d’une heure d’attente ».

Le cruel manque du vote par correspondance

Julie et Fanny, qui n’ont pas voté au premier tour, ne pourront probablement pas participer au second non plus. « Il faudrait se déplacer en semaine, quand le consulat est ouvert, chose impossible pour quelqu’un qui travaille à plein temps », remarque Julie. Fanny « regrette d’avoir été comptée comme abstentionniste », et pose la question : « pourquoi, en 2022, le vote en ligne ou par correspondance n’est-il pas autorisé ? » Deux options mises en place pour les législatives, mais pas pour la présidentielle. Les éléments de réponse relèvent de la législation française, explique Pascal Confavreux. « Il s’agit d’une décision souveraine du législateur, qui a choisi, pour l’élection présidentielle française, un vote à l’urne ou par procuration. Cela a pu varier par le passé », précise-t-il. « Ce système de vote, qui inclut les citoyens tout au long du processus (les bulletins sont comptés à la main et les scrutateurs recrutés parmi les électeurs), permet notamment l’annonce de résultats rapides et fiables. »

Pour Julie – qui estime qu’au sein de sa communauté, « nombreux sont ceux qui veulent voter » –, le taux d’abstention de près de 80% dans la circonscription consulaire d’Atlanta ne surprend pas, avec seulement trois bureaux ouverts pour six Etats. Même chose à Chicago, où le taux de participation a été inférieur à 30%, avec six bureaux de vote pour treize Etats. « Les électeurs sont rattachés à un bureau de vote en fonction de leur adresse », indique Pascal Confavreux, conscient des difficultés qui existent et qui « font l’objet d’un traitement individuel ». Il évoque à la fois « une dimension de continuité », avec des bureaux de vote qui restent les mêmes d’une élection à l’autre, et « une dimension d’évolution », pour laquelle il invite les Français à se rapprocher de leur consulat. Il rappelle toutefois que, pour ouvrir de nouveaux bureaux, « il faut un certain flux d’électeurs et une équipe ».

Informations pratiques

Pour faire procuration (en ligne sur maprocuration.gouv.fr ou sur papier en imprimant le formulaire CERFA 14952*03), le mandant doit disposer de son numéro d’électeur (NNE) ainsi que de celui de son mandataire. Ce numéro est indiqué sur la carte électorale des personnes ayant été inscrites en France par le passé, mais aussi sur la carte consulaire, le relevé intégral ou le certificat d’inscription au registre des Français établis hors de France. Il est également possible de le consulter en ligne, en interrogeant sa situation électorale. Si la demande de procuration est faite en ligne, les noms, prénoms et date de naissance du mandataire suffisent. La présentation d’une pièce d’identité française (carte d’identité, passeport, permis de conduire ou carte consulaire avec photo) est obligatoire pour faire valider une procuration – une démarche à effectuer en personne. Enfin, le mandataire devra se déplacer dans le bureau de vote du mandant pour voter au nom de celui-ci. La procuration est, au choix, valable pour un seul ou pour plusieurs scrutins, avec une validité de trois ans maximum.

Pour l’Atelier du Chocolat, une renaissance au cœur de Jersey City

Les amateurs de chocolat sont en fête. Le chocolatier Eric Girerd a ouvert une nouvelle boutique sur Newark Avenue, l’artère commerçante de Jersey City (New Jersey). Juste à temps pour Pâques et vingt ans presque jour pour jour après l’ouverture de son premier Atelier du Chocolat.

Ce petit dernier a des allures de nouveau départ pour l’artisan sacré par le New York Times parmi les meilleurs chocolatiers des États-Unis – et dont les caramels avaient aussi tapé dans l’œil du quotidien en 2013. La boutique remplace l’adresse – dans le complexe résidentiel Grove Pointe – que le chef a dû fermer pendant la pandémie à la suite d’une augmentation de loyer. En janvier 2021, il avait lancé une campagne de crowdfunding pour l’aider à financer son déménagement. L’initiative avait permis de lever 5 000 dollars.

Tour du monde des étoilés

Avant d’arriver dans le New Jersey, le chef Girerd a fait le tour du monde. Fils et petit-fils de chocolatiers, il a fait ses armes à Lyon avant de passer quatorze ans (1972-1986) à l’Auberge du Père Bise, le fameux trois étoiles de Talloires (Haute-Savoie), en tant que chef chocolatier et responsable des desserts. « Comme l’Auberge était fermée pendant une partie de l’année, Monsieur François Bise m’a demandé de l’accompagner, lui et d’autres, pour ouvrir des restaurants. À l’époque, plusieurs chefs poussaient la gastronomie française – Paul Bocuse, Roger Vergé, Alain Chapel. J’étais toujours avec eux en hiver ». Il travaille notamment au Maroc, en Asie, au Vénézuela et dans des étoilés français, comme la Pyramide Vienne, où il régale notamment Robert Doisneau, Gabe Galloway et Charles Aznavour.

En 1994, il arrive aux États-Unis sur un coup du sort. « Je devais aller au Japon, mais au bout de plusieurs mois, je n’avais toujours pas de visa. Un ancien collègue m’a appelé en me disant: ‘Si tu ne l’obtiens pas dans les quinze jours, viens à New York. Tu trouveras du boulot’. Je suis arrivé quinze jours plus tard », se souvient-il. Il prête son savoir-faire à plusieurs tables prestigieuses, dont le mythique Tavern on the Green à Central Park.

Après Brooklyn, le New Jersey

Après un détour de quatre ans par la Corée du Sud, il revient aux États-Unis et ouvre le 18 mars 2002 L’Atelier du Chocolat, un projet personnel qu’il nourrissait depuis longtemps. « En août 2001, nous avions acheté tout le matériel pour démarrer. Puis nous avons vu les tours s’écrouler. Ma femme était en pleurs. Elle m’a demandé ce que nous allions faire. J’ai dit : on y va ! ».

Après Greenpoint, où il démarre son business, il jète son dévolu sur Jersey City. « J’ai toujours pensé que cette ville représentait l’avenir ». Tout en approvisionnant plusieurs grands hôtels (Sofitel, Ritz Carlton…), il ouvre aussi une petite boutique à Flatiron (fermée depuis 2018).

Dans le nouvel Atelier de Newark Avenue, il propose les chocolats originaux (ylang-ylang, rose-framboise, gingembre-fraise…) et les pâtisseries qui ont fait son succès (mille-feuilles, Paris-Brest, mousses, éclairs, pavlovas, boudoirs à base de pâte de macaron…), agrémentés de créations véganes pour plaire à l’importante communauté indienne du coin. « Ça fait toujours quelque chose d’ouvrir une nouvelle boutique. On est toujours là au bout de vingt ans !, se félicite-t-il. Je remercie les clients de m’avoir accordé leur confiance pendant tout ce temps. Ce n’est pas évident tous les jours, mais c’est une passion. Autrement, je ferais autre chose. »

Vente en ligne aux États-Unis : quels sont les aspects juridiques à respecter ?

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[Article partenaire] La vente en ligne de produits ou services aux États-Unis suppose quelques étapes préalables, réalisées en coopération avec divers professionnels, dont un avocat et un expert-comptable : constitution d’une société américaine, mise en place d’un site web, protection éventuelle d’une marque aux États-Unis, préparation de termes de vente et obtention de licences ou autorisations si nécessaire.

Il est également primordial d’établir les textes des différents documents qui apparaissent tout en bas des sites web, comme par exemple les Terms of Use, Conditions of sales, Privacy Policy, ou encore Disclaimer (Conditions d’usage, Conditions de ventes, politique de Confidentialité, Mentions Légales).

Pascale Longuet, avocate francophone à New York, revient sur ces différents documents.

1. Termes et conditions d’usage

Doivent y figurer les conditions d’utilisation du site internet ainsi que les conditions de vente des services et produits concernés. Les deux documents peuvent être regroupés dans une seule et même rubrique.

Les principales dispositions des Termes et Conditions d’usage

Ce document régit la relation contractuelle entre le fournisseur d’un service ou le vendeur d’un produit et un utilisateur ou acheteur. Il indique les règles auxquelles un utilisateur consent pour utiliser un site internet. Les conditions d’usage peuvent donc concerner des situations d’abus par des utilisateurs (situations d’envois de virus ou de publications à caractère diffamatoire, par exemple).

Le document établit par ailleurs les droits de propriété intellectuelle du titulaire du site et fixe les modalités de la suspension d’un compte client par le titulaire du site.

Si les termes d’usage comprennent les termes de ventes, on y trouvera les modes de livraisons des produits, les dispositions concernant le paiement (par exemple y stipuler qu’une carte de crédit enregistrée ne soit débitée qu’au moment de l’envoi de produits), les conditions de retours (attention, aux États-Unis on observe généralement une clientèle volatile qui change plus facilement d’avis après un achat qu’en France), de remboursement et/ou les échanges, ainsi que des garanties.

Enfin les termes d’usage déterminent le droit applicable et les modes de résolution des litiges.

En pratique, les sites web affichent souvent un message qui oblige les consommateurs à accepter les conditions avant utilisation par un simple clic. Cependant, certains sites web n’offrent pas cette possibilité et s’appuient sur l’achat du consommateur comme preuve d’acceptation des conditions d’utilisation.

2. Politique de Confidentialité (« Privacy policy »)

La politique de confidentialité des données est un document juridique détaillant toutes les manières dont les données personnelles des visiteurs d’un site web peuvent être utilisées. Le document, au minimum, doit expliquer comment le site web collecte des données, quelles données et informations personnelles sont collectées, comment ces informations sont stockées et protégées, comment l’information est utilisée, et enfin, comment les utilisateurs du site peuvent accéder à ces informations. Cette rubrique est légalement impérative et doit faire apparaître deux aspects indispensables :

  • La loi sur la protection de la vie privée en ligne des enfants stipule que les sites web ou les services en ligne qui collectent sciemment des données sur des enfants de moins de 13 ans doivent avoir une politique de confidentialité claire et complète détaillant la manière dont les données et informations personnelles sont collectées en ligne auprès des enfants.
  • Par ailleurs la loi Gramm-Leach-Bliley exige que les institutions « engagées de manière significative » dans des activités financières fournissent des « déclarations claires, visibles et précises » de leurs pratiques de partage d’informations. Elles sont tenues de spécifier quelles informations sont collectées sur leurs consommateurs, comment celles-ci sont utilisées, partagées et leurs méthodes de protection de ces informations.

La politique de confidentialité des données doit être facilement accessible aux visiteurs du site web à partir de n’importe quelle page du site. Elle se trouve donc le plus souvent au bas de page de chaque page d’un site Web.

3. Le disclaimer

Il s’agit d’une décharge de responsabilité destinée à dégager la responsabilité du titulaire du site web. C’est un avertissement visible par les utilisateurs qui visitent un site internet. Il avertit les lecteurs que les conseils fournis, produits ou services rendus, peuvent avoir des effets nuisibles, mais que le titulaire du site n’en sera pas tenu responsable.

Il est vivement suggéré qu’un avocat rédige les documents précités. Pour toute question ou pour mettre en place votre activité de vente en ligne, n’hésitez pas à contacter Pascale Longuet, avocate francophone à New York, par mail à l’adresse : [email protected].

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miami, Austin, Las Vegas : la Formule 1 accélère aux États-Unis

Les passionnés de sport automobile sont dans les starting-blocks. Les États-Unis accueilleront une troisième étape du championnat du monde de Formule 1 dès l’année prochaine à Las Vegas, en novembre 2023. La date n’est pas encore fixée mais les organisateurs ont d’ores et déjà annoncé que le Grand Prix aura lieu un samedi. C’est une première depuis plus de quarante ans, car la ville du Nevada avait déjà accueilli deux manches au cours des saisons 1981 et 1982. À l’époque, le Caesars Palace Grand Prix s’était tenu sur le parking du célèbre casino.

Course de nuit sur le Strip

Pour 2023, le Las Vegas Grand Prix sera assurément l’une des attractions de la saison de Formule 1. Il se tiendra de nuit, comme celui de Singapour, sur un tracé avec le Strip comme principale attraction. Les pilotes passeront ainsi devant les casinos Venetian, Caesars Palace, Paris, Bellagio et bien d’autres avant d’entamer une longue séquence de conduite derrière le Las Vegas Boulevard, les amenant près de la future MSG Sphere, un tout nouveau complexe qui devrait être achevé l’année prochaine.

Au total, la piste affichera une longueur de 6,12 km avec 14 virages et 3 lignes droites. Les pilotes parcourront 50 tours avec une vitesse de pointe maximum de 342 km/h. « Il n’y a pas de meilleur endroit pour courir en Formule 1 que dans la capitale mondiale du divertissement. Nous avons hâte d’être ici l’année prochaine », a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

Des étapes à Miami et Austin

En attendant, le Grand Prix des États-Unis fera étape sur le sol américain le mois prochain à Miami. Organisée pour la première fois dans la métropole floridienne, la course aura lieu le dimanche 8 mai, à l’issue de deux journées d’essais et de qualifications. Le paddock et les écuries ont été installés près du Hard Rock Stadium de Miami Gardens, l’antre des Miami Dolphins. Les monoplaces s’affronteront sur un circuit long de près de 5,5 km, comportant 19 virages et 3 lignes droites, avec des vitesses de pointe estimées à plus de 320 km/h, selon les organisateurs.

Le championnat du Monde de Formule 1 se disputera également cette année à Austin. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs sont attendus le dimanche 23 octobre dans la capitale texane, qui accueille des épreuves depuis 2012. (Photo Formula 1)

Avec Grégory Durieu à Miami

Où trouver des chocolats de Pâques à San Francisco et ses environs ?

La fête de Pâques ne serait pas complète sans une chasse aux œufs récompensée par un panier rempli de chocolats. Pâques approche à grands pas, alors nous avons sélectionné plusieurs enseignes où trouver des chocolats d’ici dimanche 17 avril.

Chocolate Covered à San Francisco

Les amateurs de chocolat connaissent bien cette boutique minuscule de Noe Valley qui recèle des trésors de gourmandise venus des quatre coins du globe. Moulages au chocolat noir ou au lait, lapins vegans, œufs de toutes les tailles et petites poulettes à croquer, l’échoppe déborde de friandises pour fêter Pâques. 4069 24th Street,  San Francisco, CA 94114. Site

Socola à San Francisco

Oeufs en chocolat peints à la main et remplis de surprises, lapins qui gambadent ou en voiture de sport, mini chocolats, ce chocolatier situé dans le quartier de Rincon Hill a de quoi ravir toutes les papilles. 535 Folsom street, San Francisco. Site.

One65 à San Francisco

Cette année encore, les chocolatiers de chez One65, sous l’égide du chef étoilé Claude Le Tohic, proposent des moulages en chocolat si artistiques qu’on hésiterait presque à les casser pour les manger. Oursons, lapins, œufs… tous les chocolats sont aussi beaux que bons. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. Site.

Teuscher à San Francisco

Ce chocolatier suisse, situé juste à côté d’Union Square, offre un vaste choix de chocolats de Pâques, surtout pralinés. Les décors sont parfois un peu kitsch, mais on ne peut que craquer devant les poussins tout mignons et autres petits lapereaux. 307 Sutter St, San Francisco, CA 94108. Site.

Miette à San Francisco

Le petit magasin rose bonbon situé dans Hayes Valley a fait le plein de petits œufs en chocolat, lapins, bonbons pralinés, biscuits et bonbons acidulés. On peut même commander un Easter basket et son assortiment de douceurs spécialement sélectionnées pour fêter Pâques. 449 Octavia Street, San Francisco, CA 94102. Site

Market Hall Foods à Berkeley

Cette petite épicerie fine située à proximité de l’animation de 4th street recèle bien des trésors, et particulièrement au moment de Pâques. Oeufs colorés, poules chocolatées, et lapins à croquer, il ne reste qu’à choisir…ou pas ! 1786 Fourth St, Berkeley, CA 94710. Site

Mademoiselle Colette à Redwood City, Menlo Park et Palo Alto

Les boulangeries-pâtisseries créées par Débora Ferrand à Menlo Park, Redwood City et Palo Alto a confectionné des lapins individuels, ainsi que des paniers garnis de gourmandises chocolatées, et des boîtes cadeaux qui contiennent un assortiment de petits lapins et de cacahuètes caramélisées. 816 Santa Cruz Ave, Menlo Park ; 499 Lytton Ave, Palo Alto ; 2401 Broadway, Redwood City. Site

Dans les enseignes World Market

Pour les nostalgiques des lapins et œufs en chocolat que l’on trouve en quantité dans les supermarchés français, direction les magasins de déco et d’alimentation Cost Plus World Market. À Daly City, Corte Madera, ou Redwood City, cette enseigne propose des friandises importées d’Allemagne, principalement du chocolat au lait. On peut aussi acheter de jolies couronnes et plein d’autres accessoires pour décorer votre maison en tons pastels. 150 Serramonte Center, Daly City, CA 94015. 101 Clay St, Oakland, CA 94607. 2040 Redwood Hwy, Greenbrae, CA 94904. Site

Présidentielle : Les rendez-vous politiques d’entre-deux-tours à New York

Comme au premier tour de la présidentielle, les Français d’Amérique du Nord sont appelés aux urnes un samedi pour le second tour. Ce sera le samedi 23 avril alors que le reste du monde votera le lendemain. Un second tour qui opposera, comme en 2017, Emmanuel Macron, Président sortant et candidat d’En Marche, à la candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen. Deux rendez-vous politiques sont annoncés à New York pour cette période d’entre-deux-tours.

En déplacement aux États-Unis, le sénateur des Français de l’étranger Yan Chantrel (PS) organise une rencontre publique dans Chelsea le mardi 19 avril, de 6pm à 8pm. Les résultats du premier tour de la présidentielle, les législatives des 4 et 18 juin ou encore la vie de la communauté française à New York seront autant de sujets de discussion abordés par le sénateur et, à ses côtés, la conseillère élue des Français de l’étranger Annie Michel. Lieu : Gypsy Rose Bistro, 125 W 26th Street.Inscription obligatoire en raison du nombre de places limité : ici.

Le député Roland Lescure (LREM) donne, lui, rendez-vous dans West Village, le mercredi 20 avril, pour suivre le débat d’entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui commencera à 3pm (21h heure française) sur les chaînes de télévision françaises. Le député et sa suppléante Pascale Richard donnent rendez-vous dès 2pm pour ceux qui veulent échanger avant le début du débat. Lieu : Lena, 10 Morton Street. Inscription obligatoire, en raison du nombre de places limité, en textant Yvan Bedouet au (917) 597-8387.

420 (Four Twenty) : la fête du cannabis fait son retour à San Francisco

Le 20 avril prochain, à 4:20pm exactement, un nuage d’effluves de cannabis s’élèvera depuis le Golden Gate Park au dessus de San Francisco. Après deux ans d’interruption à cause de la pandémie, les amateurs de cette substance, légale en Californie depuis 2017, et autorisée à la vente depuis 2018, pourront à nouveau se rassembler et faire tourner un joint (ou une dizaine) pour fêter le cannabis sous toutes ses formes. Cette fête est connue sous l’appellation 420, que l’on prononce Four Twenty.

Réservé aux plus de 21 ans, Hippie Hill 420 rassemble des dizaines de milliers de personnes qui se retrouvent, de 10am à 5pm sur Hippie Hill, une des collines du Golden Gate Park baptisée en souvenir des rassemblements de hippies durant le Summer of Love de 1967.  D’abord clandestine (mais qui passait difficilement inaperçue), cette fête est autorisée depuis 2017.

À l’origine du 420, les Waldos

Cette tradition fait partie du folklore san franciscain depuis des décennies et s’est répandue dans d’autres villes et pays. Ses origines ont fait l’objet de nombreuses spéculations. On a longtemps cru que 420 était un code utilisé par la police pour désigner la consommation ou la vente de cannabis, or il n’en est rien. En réalité, on doit l’appellation à un groupe de jeunes lycéens, les Waldos. Originaires de San Rafael, au nord de San Francisco, ils avaient pour l’habitude de se retrouver à 4:30pm devant une statue de Louis Pasteur située à la San Rafael High School pour fumer du cannabis.

Devenus des habitués des concerts du groupe psychédélique Grateful Dead, le terme 420 commença à se propager chez les fans du groupe. Depuis, les références à 420 sont entrées dans la culture populaire : dans le film « Pulp Fiction », les horloges sont ainsi toujours réglées sur 4:20pm.

Les gummies de Mike Tyson

Pour l’édition 2022 de 420, il y aura de la musique, des food trucks et du cannabis à vendre. Parmi les marques qui ont désormais pignon sur rue, Mike Tyson, ancien champion de boxe, vendra des gummies au cannabis : ces Mike’s bites, en forme d’oreilles sanguinolentes, rappellent non sans humour que le boxeur avait arraché un bout de l’oreille d’Evander Holyfield au cours d’un combat en 1997.

Pascaline Lepeltier représentera la France au concours du meilleur sommelier du monde

Elle a été la première surprise par la nouvelle. Pascaline Lepeltier, sommelière française installée à New York depuis 2009, a été sélectionnée pour représenter la France au prochain concours de meilleur sommelier du monde, qui se tiendra à Paris du 8 au 12 février 2023. Un matin d’avril, après avoir contracté la Covid lors d’une de ses dernières dégustations dans la ville, elle prend néanmoins le temps de revenir avec French Morning sur cette nouvelle marquante.

« Je ne pensais même pas aller aux qualifications car j’étais en plein chantier de la réouverture de mon restaurant et en pleine écriture d’un livre. Mais David (Biraud, directeur de restauration du Mandarin Oriental à Paris et ancien finaliste du concours à plusieurs reprises, ndlr) m’a convaincue de participer », explique la jeune femme. Malgré un manque de préparation, elle reconnaît avoir bénéficié de plusieurs atouts : « Ce qui a joué en ma faveur est mon aisance à l’anglais, la formation internationale que j’ai suivie ici à New York, et puis ma connaissance des concours internationaux puisque j’avais déjà préparé Arvid Rosengred qui a gagné le concours en 2016. »

Coaching physique et psychologue

Maintenant, Pascaline Lepeltier doit suivre un entraînement digne des sportifs de haut niveau pour être prête pour ce grand événement. « En France, David Biraud et l’Union des sommeliers de France ont mis en place la team France pour chapeauter mon entraînement : ils vont m’envoyer des échantillons à déguster, mais je vais aussi suivre des entraînements réguliers en France », révèle-t-elle. Elle sera également entraînée par un coach physique et un psychologue, qui suivent tous les deux l’équipe olympique française de tir à l’arc. « J’ai fait beaucoup moins de dégustations ces dernières années à cause de Covid, je me remets dedans petit à petit », reconnaît-elle.

Philippe Faure-Brac, dernier lauréat français en 1992

Créé en 1969 et organisé tous les trois ans, le concours de Meilleur Sommelier du Monde a lieu pour la deuxième fois en France. Seuls six sommeliers français ont accédé au Graal, et le dernier d’entre eux était Philippe Faure-Brac, lauréat du concours en 1992.

Le concours comprend des épreuves théoriques (« c’est comme un concours de grandes écoles, il faut bachoter ») et pratiques comme des exercices de service, des épreuves de commercialisation, de reconnaissance de produits à l’aveugle, un briefing d’équipe, le choix de vins avec un menu ou de plats avec un vin etc. Des ateliers très rapides, qui peuvent durer entre 1 et 8 minutes. Pour Pascaline Lepeltier, l’organisation de ce concours dans la Ville-Lumière revêt un symbole important. « C’est une belle fête de la sommellerie à Paris, une superbe célébration du métier et du savoir-faire français. »

Réouverture de son restaurant à Tribeca

En parallèle, Pascaline Lepeltier supervise la réouverture de son restaurant. Son ancienne adresse, Racines, situé à Tribeca sur Chambers Street, a fermé ses portes fin juillet 2021. « Le chef exécutif a quitté ses fonctions, et nous avons décidé avec nos investisseurs de redonner une nouvelle identité à l’endroit », raconte-t-elle. À la même adresse, un nouveau restaurant devrait ouvrir d’ici à la mi-mai et s’appellera Chambers. « Ce sera plus un restaurant qu’un bar à vins, moins de couverts et plus structuré, avec un menu resserré bio et de saison. » Le lieu ne comptera plus que 55 couverts contre 75 auparavant.

Une course contre la montre d’ici la date d’ouverture, surtout avec les problèmes d’approvisionnement actuels. « Nous avons beaucoup de problèmes de délais, même avec des produits locaux. Les prix des matières premières ont aussi augmenté, mais nous ferons en sorte de rester un restaurant de quartier avec des prix abordables pour tous. » Et de conclure, enthousiaste : « On a hâte ! ».