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Sébastien Robert dépoussière l’image de l’École Bilingue de Berkeley

Depuis novembre 2021, l’École Bilingue de Berkeley a un nouveau chef d’établissement. Après plusieurs mois d’intérim, Sébastien Robert, directeur de l’élémentaire depuis 2018, a en effet repris officiellement les rênes de toutes les divisions. Il s’avoue excité par ce défi : « J’aime sortir de ma zone de confort et puis suivre le parcours d’un élève du début à la fin, c’est passionnant ».

Instituteur à différents niveaux depuis 2003 et directeur d’une école bilingue pour les expatriés britanniques en partenariat avec le Lycée International de Saint-Germain-en-Laye pendant huit ans, Sébastien Robert « rêve de challenges et de partir à San Francisco». En 2016, ce passionné du bilinguisme postule à une annonce de professeur des écoles du Lycée Français de San Francisco. Fort de son expérience et d’une maîtrise de Français Langue Etrangère, il est embauché et s’installe dans la Baie. Deux ans plus tard, il rejoint l’Ecole Bilingue de Berkeley en tant que directeur du primaire et collabore déjà à renouveler l’image de l’établissement fondé en 1977 par un groupe de parents. 

La « marque » EB : diversité et inclusion 

« Dans le marché compétitif de l’excellence académique, on a besoin d’identifier facilement les écoles. Les parents doivent comparer les offres éducatives et vont devoir choisir. Il faut donc que le message soit très clair » explique le directeur. C’est pourquoi depuis deux ans et demi, l’administration a entamé des changements. L’objectif ? Faire ressortir les valeurs de l’École Bilingue : le multiculturalisme, la pensée critique, la collaboration et l’ouverture d’esprit. Et Sébastien Robert d’ajouter : « le programme s’inspire de la philosophie des lumières et les différences de points de vues sont au cœur de nos préoccupations. EB, c’est une école diverse et inclusive qui accompagne tous les élèves, peu importe leurs particularités. »

Aucune moquerie n’est ici tolérée et le trio final des valeurs défendues par l’école se décline fièrement en : « Be Yourself », « Welcome Everyone » et « Open to Explore ». Dans cette veine, grâce au travail d’un réseau de spécialistes, notamment d’une orthophoniste française sur place, l’établissement soutient les enfants en difficulté. « Ici, on enseigne bien plus que le parler Français. On mise sur l’empathie, le social et l’émotionnel. La diversité des cultures, la connexion entre les enseignants et leurs élèves sont nos forces » précise le directeur.

Transformations et chantiers en cours

Pour mieux correspondre à ces valeurs, EB a lancé sa nouvelle identité visuelle en février. Avec un logo inédit et un site Internet plus lisible. « Nous n’avons pas voulu changer de nom, car il représente l’ancre de cette école ». Sur le rang des nouveautés, des sections complètent aujourd’hui l’offre de l’établissement. Un programme AFP (Accelerated French Program) permet ainsi à des élèves qui n’ont aucune connaissance du Français d’intégrer l’école en CP, CE1 et CE2. Une « International Track » accueille également des élèves de 6ème qui souhaitent maîtriser le français en seconde langue. Là encore, pas besoin de l’avoir étudié auparavant.

Enfin, autres grands chantiers pour Sébastien Robert : recruter un nouveau directeur pour le collège et reformater les activités extra-scolaires. Fan de nouvelles technologies, il a implémenté des programmes de robotique, STEM ou Coding. « On s’occupe de l’élève de manière holistique et ces opportunités participent à leur expérience ». Si la panoplie d’activités actuelles va de l’escrime à la musique, en passant par la cuisine, le chef d’établissement cherche encore à l’enrichir. Et il pousse l’ambition plus loin, avec la volonté d’organiser davantage d’évènements, de spectacles et autres soirées thématiques. « J’aimerais vraiment qu’EB devienne LE centre francophone de la East Bay » déclare t-il. Une mission culturelle d’ampleur que Sébastien Robert compte bien mener.

Pâques : Menus de fête à Dallas et Houston

Le repas de Pâques est l’occasion parfaite pour réunir ses proches autour d’un menu minutieusement pensé. C’est pourquoi les restaurants français du Texas ont concocté des menus d’exception pour célébrer le printemps. Les petits plats dans les grands, les chefs vous préparent de l’agneau, des œufs et des petits légumes frais dans des réalisations traditionnelles ou originales. Alors passez à table !

Houston  

La Brasserie du parc vous invite le dimanche 17 avril, de 11am à 9pm, à venir déguster son menu pascal articulé autour de trois plats au choix : foie gras ou soupe froide de petits pois à la menthe agrémenté de crabe suivi d’un agneau rôti et ses petites carottes nappées de sauce à base de lavande ou, pour les plus gourmands, un canard confit aux tomates provençales. En dessert, le fabuleux œuf en chocolat, fruits de la passion et framboises fraîches. Ce repas est  fixé à 55$ par personne et 22$ par enfant. Réservation obligatoire.

Chez Artisans, le chef vous propose un brunch du dimanche de 11am à 3pm pour un montant de 89$ par personne, avec une farandole de cinq plats. Les asperges sont de retour, les œufs mimosa sont accompagnés de caviar et les truffes apportent tout leur arôme à la viande. Le tout finissant sur un gâteau à la vanille, au miel et aux noisettes servi avec un sorbet à la pêche, chocolat blanc et menthe fraîche.

La Maison Pucha s’apprête, elle aussi, à vous régaler avec un menu spécial (89$ par personne) servi de 11am à 8pm. Les œufs mimosa seront en duo avec une mousse de saumon fumé et du caviar. L’agneau sera, lui, cuisiné façon couscous, soit avec des merguez, des pommes de terre au safran, une ratatouille, le tout arrosé d’une sauce harissa. Une île flottante ou un astrodome de framboises fraîches et de baies sauvages, viendra conclure votre repas.

À l’Etoile, le chef Philippe Verpiand vous offre un menu pascal de 58$ par personne et 25$ par enfant, composé de trois mets : les œufs mimosa aux herbes et aux crevettes ou la soupe vichyssoise au saumon fumé par exemple, puis un gigot d’agneau et ses petits légumes ou alors le plat de côtes braisées avec sa mousseline de courges sauce cabernet. Pour terminer sur une mousse au cheesecake et fruits rouges. Le choix est large et pour en profiter de 11am à 3pm, il faut impérativement réserver.

Au Café Toulouse, pas de menu mais un « à la carte » spécial Pâques avec un mille feuilles de carottes et d’asperges servi avec une sauce à l’orange, des coquilles Saint Jacques aux épinards et caviar, des côtelettes d’agneau grillées et enfin un gâteau 100% chocolat. Réserver votre table est indispensable.

Dallas

Le restaurant le Bilboquet vous offre la possibilité de réserver pour le brunch ou pour le dîner. Les deux sont au même prixde 80$ par adulte et 40$ par enfant de moins de 12 ans. Pas de plats exceptionnels mais un choix très large pour satisfaire toute la famille.

Le restaurant Cadot affiche un brunch de 11am à 2.30pm avec un Osso Buco d’agneau, une vichyssoise à la truffe et des profiteroles au chocolat pour les gourmands. Les enfants bénéficient d’un menu à 19,95 $ et les adultes à 65$ par personne. Les réservations sont exigées.

Chez St Martins, le déjeuner pascal sera servi de 11am à 6pm et se composera de trois plats au choix pour un montant de 49$ par personne, 35$ pour les moins de 12 ans. Le chef a préparé une soupe au brie et champagne qui fait la renommée de la maison depuis 35 ans, mais aussi un agneau braisé flanqué de sa sauce au porto. L’assortiment de dessert au chocolat, en terrine, en mousse ou en cheesecake fait la célébrité de ce restaurant depuis 44 ans.

Le bistro 31 a opté pour un agneau braisé préparé comme un couscous avec des petits pois anglais et des courges. Pour les assidus de la mer, le chef présente un homard Bénédict avec une sauce hollandaise safranée. Pas besoin de réservation.

Le concours de la meilleure baguette de retour à NY

Des boulangeries ont fermé, de nouvelles ont ouvert… après deux ans de pandémie, il est temps de faire un point baguette. French Morning organise une nouvelle édition de son concours de la meilleure baguette, toujours avec votre participation : c’est vous, lecteurs de French Morning, qui allez choisir les finalistes.

Le principe n’a pas changé. Le concours se déroulera en deux temps :

  • Vous désignez vos baguettes préférées, jusqu’à trois choix possibles par votant. Il suffit de remplir le questionnaire. Il n’y a aucune restriction : les chaînes, les épiceries et les petites boulangeries de quartier sont admises, à condition qu’elles fassent elles-mêmes leur pain. 
  • De cette consultation émergera la liste des boulangeries qui participeront à la grande finale, ouverte au public, le mercredi 18 mai au Consulat général de France à New York. Un jury de professionnels, composé notamment des Chefs Alain Allegretti, Jacques Torres et Laurent Tourondel, désignera la meilleure baguette 2022. Pendant que le jury goûtera les pains à l’aveugle, le public pourra se promener de stand en stand pour se faire sa propre opinion. Il votera pour attribuer un « Prix du public ». Les billets, pour participer à la finale, sont à réserver dès maintenant ici. Gratuit pour les moins de 5 ans.

Nous comptons sur vous ! 

[Je vote pour ma baguette préférée]

L’édition 2022 de la Best Baguette de New York est sponsorisée par

French bee fera gagner 2 billets aller-retour entre Paris et New York par tirage au sort pendant l’événement ! Ne ratez pas ça

Présidentielle 2022 : où voir les résultats du premier tour à New York ?

Mise à jour: l’événement de Maison Harlem n’aura pas lieu

Cette année, peu de restaurateurs français de New York organisent des watch parties pour les résultats du premier tour de la présidentielle, qui tomberont le dimanche 10 avril à 2pm ET pétantes.

Seuls quelques restaurants ont confirmé qu’ils retransmettront la soirée électorale. Dans le quartier de Park Slope, le bar à vins Winemak’Her (492 5th Ave, Brooklyn – 929.633.8603), sera au rendez-vous. L’établissement propose une carte de vins produits par des viticultrices en France et ailleurs dans le monde. Il y a aussi un terrain de pétanque pour frimer devant vos amis. La patronne, Alexandra Claveau, précise que la retransmission est organisée indépendamment de tout parti politique.

À Harlem, Maison Harlem (341 Saint Nicholas Avenue – 212 222-9224) déroulera son grand écran pour l’occasion. Bistrot français adoré du quartier, il régale ses clients avec les grands classiques (coq au vin, couscous, croque-monsieur…). L’écran se trouve dans la salle à manger à l’arrière. On vous conseille de réserver.

Les militants et sympathisants de La République en Marche ! prévoient pour leur part de se retrouver dès 12:30pm à Lena (10 Morton Street – (917) 388 2413), le restaurant basque de Pierre et Jenny Gaona. Le propriétaire précise que l’accueil du groupe n’est pas une démarche politique. Il conseille de réserver à l’avance. Comme tous les dimanches, une formule brunch sera proposée (salade-croque-monsieur-café/mimosa) pour 29 dollars.

Pour rappel, les Français des États-Unis votent le samedi 9 avril (et non le 10).

Un jeu de piste en famille au cœur d’un musée à ciel ouvert

Rendez-vous dans le quartier de Bushwick à Brooklyn, à la sortie de la station de métro  Jefferson St (ligne L), pour ce nouveau défi proposé par Family Way à New York. 

Dès la sortie de métro, vous serez plongé dans l’ambiance particulière de ce quartier, à la fois industriel, branché, populaire mais surtout imprégné par le street art.  

Quand Joe Ficalora décida de créer le Bushwick Collective en 2011, l’idée était de redonner des couleurs à son quartier en proposant aux artistes de recouvrir les murs des entrepôts avec des fresques colorées. Il était loin d’imaginer contribuer à ce qui allait devenir la référence du street art à NYC. Il se déclare d’ailleurs « conservateur accidentel ».

Bushwick, investi par des artistes locaux, nationaux et internationaux qui façonnent l’ensemble du quartier avec toutes formes de techniques (pochoirs, graffitis, mosaïques…) est devenu le temple du street art à New York. Ce quartier, rempli de multiples fresques colorées, constitue ainsi une vraie galerie extérieure. En levant bien les yeux, vous pourrez d’ailleurs reconnaître certaines œuvres d’artistes français comme une mosaïque d’Invader ou un pochoir de Jef aérosol, identifiable par la petite flèche rouge.

Retrouver une œuvre de l’artiste Sipros

Family Way vous propose un défi au milieu de cette galerie en plein air. Pour le relever, rendez-vous sur Troutman Street. En vous limitant à la portion située entre Wyckoff Avenue et Cypress Avenue, retrouvez une œuvre de l’artiste Brésilien Sipros, installée en 2021 pour célébrer le 10ème anniversaire du Bushwick Collective. Vous ne devriez pas avoir trop de difficultés à la trouver. Les personnages colorés, aux grandes oreilles, souvent humoristiques, sont très caractéristiques de son travail. Ouvrez grands les yeux et régalez-vous ! En cas de doute, rendez-vous sur le site Family Way pour vérifier l’emplacement.

Adresses dans le quartier

Bushwick, peu fréquentable autrefois, fait désormais partie des quartiers incontournables de New York. On y vient pour découvrir cette galerie en plein air mais aussi pour son ambiance insolite.

  • Pour découvrir ce quartier, vous pouvez opter pour des visites guidées (comme avec free tour by foot ou New York en francais), ou pour des balades par vous-même autour de la station de métro Jefferson St, en traversant notamment Troutman Street, Jefferson Street et Scott Avenue. 
  • Pour aller au bout de l’expérience, laissez-vous tenter par un atelier street art en famille. Ainsi, Brooklyn Unplugged tour vous propose de vous initier à la technique du graffiti avec un artiste local. Retrouvez plus de détails sur l’article dédié.
  • A Bushwick, on ne peut passer à côté des friperies, ces boutiques de seconde main, où l’on trouve cette ambiance vintage si particulière. Ne manquez pas l’immense L Train Vintage située au cœur du Bushwick Collective (1 St Nicholas Ave). Vous pouvez aussi opter pour le marché aux puces, le Bushwick Market qui propose également des objets vintages.
  • Les adresses sympas pour manger ne manquent pas non plus dans ce quartier. Il y a l’emblématique pizzeria du quartier, Roberta’s, souvent citée comme l’une des meilleures pizzas new yorkaises. Si vous aimez les fruits de mer ou le poisson, le Sea Wolf est la bonne adresse.
  • À noter dans vos agendas, le rendez-vous annuel, The Bushwick Collective Block party (généralement le 1er week-end de juin). C’est l’événement durant lequel on peut observer les artistes au travail. Plusieurs murs du quartier sont alors refaits. 

Attention, avant de vous rendre sur l’un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mises à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.

Où trouver des chocolats de Pâques à New York ?

Avis aux amateurs de douceurs sucrées, les festivités de Pâques arrivent. Pour être prêts le dimanche 17 avril, voici quelques adresses françaises où trouver œufs, poules et lapins en chocolat à New York.

L’Atelier du Chocolat

À Jersey City, l’Atelier du Chocolat du Français Eric Girerd propose des chocolats de plusieurs formes et tailles pour tous les goûts. Les petits formats sont des œufs ou canards à 5,50$ pièce, des lapins à 25$, des poules ou coqs remplis d’œufs à 35$. Le chocolatier vend également un œuf extra large garni (48$), ou encore des sachets de 10 petits œufs à 12$. Vous pouvez vous rendre sur place ou commander en ligne en amont. L’Atelier du Chocolat, 251 Newark Avenue Jersey City – (201) 332-9220

Jacques Torres Chocolate

L’incontournable Jacques Torres dispose d’une large gamme de chocolats de Pâques, depuis ses magasins de Dumbo et Grand Central Terminal, et en ligne. Outre l’habituel lapin, la maison commercialise également le coq en chocolat, l’agneau, le canard, la poule et même le cochon. Les plus petits modèles sont vendus à 3,25$ pièce, au chocolat au lait ou noir, et les magasins proposent aussi des modèles peints, des grands formats et des paniers composés pour partager et savourer sans modération. Dumbo, 66 Water Street Brooklyn – (718) 875-1269. Grand Central Terminal, 17 Grand Central Terminal – (929) 427-0988.

Michel Cluizel

Si le chocolatier normand Michel Cluizel n’a plus de boutique à Williamsburg, il reste présent dans le New Jersey avec son musée et sa boutique, et via une boutique en ligne. Il propose des lapins fourrés de chocolats, mais aussi des modèles originaux comme un œuf maison avec un oiseau (32$), un œuf pirate (32$) ou des pandas ou lémuriens (18$). Mais aussi des sachets traditionnels d’œufs et fritures 23$). Boutique en ligne.

Chocolat Moderne

Via sa boutique en ligne, Chocolat Moderne vend des œufs en chocolat particulièrement originaux, au design abstrait. Chaque œuf coûte 12$, la boîte de trpois revient à 33$ et celle de six à 65$. Le chocolatier propose aussi des chocolats vegan et s’engage en faveur de l’Ukraine, avec une boîte « Pursuit of Happiness » de 24 chocolats, dont 10 % des ventes seront donnés au World Central Kitchen pour soutenir l’aide humanitaire en faveur de l’Ukraine.

Ladurée

Ladurée a répondu présent pour Pâques et commercialise des œufs en chocolat garnis de petits chocolats aux formes des gâteux de la maison (petit format à 27$, grand format à 39$), des poules individuelles (17$) mais aussi des sachets de chocolats aux trois chocolats (17$). Soho, 398 W Broadway – (646) 392-7868. Madison, 864 Madison Avenue – 626 558-3157

La Maison du Chocolat

Grâce à ses trois adresses de Manhattan, la Maison du Chocolat  promeut largement la tradition de Pâques, avec une large gamme de chocolats. Celle-ci comprend des coffrets cadeaux de 300g (70 dollars) et 600g (125 dollars) ou un panier garni printanier à 165 dollars. Mais également des pièces artistiques comme des oeufs craquelés au chocolat (45 dollars chacun), des œufs moulés en chocolat (45$) et une boîte garnie des meilleures concoctions de la maison (200 dollars). Rockefeller Center : 30 W 49th St – (212) 265-9404. Upper East Side, 1018 Madison Avenue – (212) 744-7117. Columbus Circle, THE SHOPS AT 10 Columbus Circle – (718) 215-7058.

Angelina

Angelina, qui a ouvert son salon de thé à Bryant Park en septembre 2020, vous propose d’accompagner votre chocolat chaud de douceurs. Pour Pâques, la maison propose une traditionnelle friture de Pâques (14$ le sachet de trois chocolats noir, blanc et au lait), et la cheffe pâtissière Noémie Teissier proposera le TROCADERO, un dessert signature composé d’un croustillant noisette, crémeux chocolat, biscuit noisette, crémeux noisette, glaçage chocolat et amande hachées, Chantilly et chocolat au lait. Le gâteau pour 4 à 6 personnes est à 40$, et celui pour 6 à 8 personnes à 58$.

Épicerie Boulud

Daniel Boulud fait lui aussi honneur à Pâques dans ses trois épiceries de Lincoln Center, One Vanderbilt et World Trade Center. Vous pourrez y trouver un lapin au chocolat au lait (14 dollars), des œufs en chocolat peints à la main de taille moyenne (8 dollars pièce) ainsi que des plats et desserts pour fêter l’occasion dignement en famille et entre amis. Lincoln Center, 1900 Broadway at 64th St – (212) 595-9606. One Vanderbilt, 1 Vanderbilt Avenue at 42nd St – (347) 826-1363. World Trade Center, 185 Greenwich St – (212) 595-9605.

Deux Françaises récompensées aux Grammy Awards

Danaë Xanthe Vlasse a reçu dimanche un Grammy pour son disque Mythologies, primé dans la catégorie du meilleur album vocal solo classique. Inspiré de la Grèce antique, il a été co-produit par Emilio Miller et entièrement composé par la pianiste française. L’altiste Virginie d’Avezac de Castéra apparaît sur le titre « La Complainte d’Euterpe », qui imagine la souffrance de la muse grecque face à l’isolement social né de la pandémie de COVID-19. Danaë Xanthe Vlasse l’accompagne au piano et à la lyre sur ce morceau.

Un album réalisé à distance

« Notre nomination entre dans le cadre d’une catégorie qui reconnaît les vocalistes », explique la pianiste. « C’est la raison pour laquelle les noms des sopranos Sangeeta Kaur et Hila Plitmann apparaissent en premier. Les musiciens qui ont participé au projet sont individuellement nommés sur le site de l’académie, mais ne sont pas officiellement lauréats ». Ce qui n’enlève rien à la fierté de Virginie d’Avezac de Castéra, qui a eu beaucoup de plaisir, dit-elle, à contribuer à « un album de musique de chambre vivant, qui raconte une histoire et fait voyager dans le temps ».

« La plupart des enregistrements ont été faits entre l’automne 2020 et le printemps 2021 », rappelle Danaë Xanthe Vlasse. Et pas seulement à Los Angeles, où vivent les deux Françaises : « notre flûtiste était en Australie, et mon co-producteur en Argentine », précise-t-elle. Virginie d’Avezac de Castéra a par exemple enregistré dans son salon, et tient à féliciter « l’ingénieur son pour la magie de son travail ».

Los Angeles, ville de rencontres et de possibilités

Sur scène, Danaë Xanthe Vlasse a remercié la Recording Academy, sa famille, ses amis et collègues, et salué « l’ensemble des nominés extraordinaires de cette catégorie. Composer de la musique qui cherche à honorer la tradition est une expérience tellement incroyable », a-t-elle ajouté. La lauréate souhaite continuer « à travailler sur des opéras de chambre et à explorer le thème de la mythologie grecque » pour faire la part belle à ses racines paternelles après avoir célébré son héritage français avec Poème, un précédent projet collaboratif. Elle confie « avoir hâte de revenir sur scène et fêter ce prix en [se] consacrant à la composition et aux concerts. Je rêve d’une tournée aux Etats-Unis, mais rassembler les fonds nécessaires est une autre affaire ». Plusieurs opportunités se sont toutefois déjà présentées depuis la cérémonie.

La compositrice s’associera très vraisemblablement à nouveau à Sangeeta Kaur, Hila Plitmann et Virginie d’Avezac de Castéra l’amie et cousine éloignée qu’elle a rencontrée en Californie il y a à peine quatre ans, au détour d’une série de concerts privés à Venice. Toujours présente « lorsque Danaë Xanthe Vlasse a besoin d’une musicienne ou de conseils en cordes frottées pour ses compositions », l’altiste, membre de multiples orchestres et ensembles, s’émerveille encore de ce qu’elle a « eu la chance de faire et d’expérimenter musicalement ici en six ans ». Aujourd’hui également professeure et hypnothérapeute, elle aide de nombreux artistes à gérer leur trac et à améliorer leur performance.

Conférence en ligne : l’histoire de la libération de la Ville Lumière

L’Alliance Française de la Silicon Valley propose, le samedi 09 avril entre entre 10am et 11:15am, une conférence en ligne sur les dernières heures du Paris occupé. Un retour historique sur le mois d’août 1944 et sur un épisode méconnu de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Céline Glon, guide-conférencière depuis 22 ans et installée à Los Gatos, animera l’évènement. Spécialiste et passionnée des visites en France, notamment de Paris, elle promeut la culture française au travers de conférences sur l’histoire de France, dans les écoles et les Alliances Françaises. Elle reviendra cette fois-ci sur les coulisses de la libération de Paris.

Au programme, elle racontera l’acharnement du Führer et la reddition du général Von Choltitz. L’occasion d’écorner le mythe selon lequel ce dernier aurait sauvé Paris en refusant d’obéir, ce qu’il affirme dans ses Mémoires publiées en 1950. La Française décryptera ainsi le récit du général célébré par la littérature et le cinéma, par exemple dans « Paris brûle-t-il ? » de René Clément (1966).

Elle tentera ce faisant, de répondre à des questions essentielles comme : pourquoi Von Choltitz échoue t-il à appliquer les ordres d’Hitler ? Pourquoi est-il perçu comme le sauveur de la Ville Lumière alors qu’il avait ordonné le minage des ponts et des monuments de Paris ? 

Les inscriptions pour la conférence sont ouvertes jusqu’au samedi 09 avril 2022 à 9:00 am en cliquant ici.

Pâques : les bons chocolats de L.A

Cette année, Pâques se fête le 17 avril à Los Angeles. Pour célébrer la tradition comme il se doit, French Morning part à la recherche des meilleures adresses où glaner poulette, lapin, tablette et œufs en chocolat.

Œufs, marguerites et poussins chez Pitchoun Bakery

C’est une tradition chez Pitchoun Bakery. La boulangerie-pâtisserie de Fabienne et Frédéric Souliès s’apprête à fêter Pâques. Comme chaque année, le couple a imaginé deux gros œufs de Pâques au chocolat réalisés à partir de chocolat Valrhona, le premier « Egg flower » orné de marguerites, le second « Egg chick » accompagné d’un micro poussin jaune, tous les deux hauts de 17,5 cm et proposés au prix de 23 $. La maison complète son offre d’œufs au design plus moderne, à l’effigie de lapins et d’une boîte contenant 6 œufs décorés. Enfin, Pitchoun Bakery ajoute deux desserts à sa liste (disponibles du 8 au 17 avril) avec un éclair à la noisette et un nid au chocolat et ses mini œufs. En raison des quantités limitées produites, la maison recommande de commander, à l’avance, ses chocolats : « First orders, first served » ! Pitchoun Bakery, au Beverly Center, 8500 Beverly Blvd, Los Angeles; Downtown, 545 S Olive St, Los Angeles. Plus d’informations par email à [email protected].

Œufs arty et chocolats en escarpins chez Sweet Lily Bakery

À Hollywood, proche des studios Universal, la boulangerie-pâtisserie et café ouverte par Marine Le faucheur et Thibaut Leymarie, connaît depuis un an et demi un vrai succès avec son offre de pains, sa viennoiserie et ses pâtisseries françaises (il faut goûter ici l’éclair, le mille-feuille, le Paris-Brest et les fraisiers maison). Pour Pâques, l’équipe s’est amusée à décliner l’œuf en version picturale, soit deux modèles (la taille moyenne à 15 $, la taille grande à 20 $) avec une coque peinte et gravée par le chef, le tout garni d’œufs multicolores et autres fritures au chocolat noir, blanc ou au lait. Des nids de Pâques – des gâteaux moelleux au chocolat et au café (8 $ l’unité) – et des créations glamour en forme d’escarpin (25 $) complètent la sélection de la maison. Sweet Lily Bakery, 3315 Cahuenga Boulevard.

Tradition et glamour chez Ladurée

Chez Ladurée, à Beverly Hills comme à Glendale, les traditionnels comptoirs à macarons accueillent pour Pâques une sélection inédite et chocolatée qui met à l’honneur l’œuf et son joli ruban, gravé du « L » de Ladurée, décliné au chocolat noir ou au lait, garni de macarons et gâteaux miniatures au chocolat et proposés dans deux tailles et deux prix différents (10 cm à 20 $ et 14 centimètres à 45 $). Autres nouveautés de l’année : l’œuf tout rose au chocolat blanc (à partir de 20 $), clin d’œil à la palette de couleurs Ladurée, lui aussi délicatement enrubanné, et la poulette au chocolat noir, lait ou blanc (8 $). La maison ajoute également une série de coffrets aux motifs graphiques et garnie de bonbons au chocolat croustillants aux douceurs vanillées (à partir de 22 $). Ladurée, 311 North Beverly Drive, Beverly Hills et Ladurée at The Americana at Brand, Glendale.

Bijoux en chocolat chez Milla Chocolates

Ouverte en 2018, cette chocolaterie de Culver City imaginée par l’ex New-Yorkaise d’origine coréenne, Christine Sull Sarioz, propose le chocolat dans sa version luxe et design. Ancienne acheteuse d’art chez Sotheby’s, la créatrice s’est spécialisée dans la confection de bonbons sculptés en forme de bijoux, de lingots d’or et autres structures 3D. Pour Pâques, Milla Chocolates décline l’œuf dans une version Gold extra composée d’une couche de ganache à la framboise et d’une autre au praliné noisette (à partir de 25 $). Autre spécialité de la maison : le coffret lapin proposé en une silhouette géométrique aux saveurs de chocolat au lait et de pistache croustillante, accompagné d’une tablette au chocolat et sa déclinaison luxe contenant lapin, œuf en or et poudre de chocolat (à partir de 77 $). Milla Chocolates, 9414 Venice Boulevard, Culver City.

Chic et magie chez Valerie Confections

Réputée comme l’une des meilleures chocolatière et pâtissière de Los Angeles, Valerie Gordon célèbre Pâques autour de créations toujours originales. Cette année, place à l’œuf crémeux au chocolat blanc dont la coque a été infusée de framboises et de pétales de rose (18 $) et à sa version au chocolat noir garnie de caramel liquide et ornée de feuille d’or (20 $). La maison propose également de croquer le bonbon dans un coffret intitulé « Eat Me » rappelant les délices d’Alice au pays des merveilles et de s’offrir une boîte chic contenant 12 mini œufs au caramel et à la feuille d’or (40 $). Valerie Confections, 3364 West 1st Street, Silver Lake.

Depuis la Floride, Tangi Colombel se livre au fil des pages

Chanteur, humoriste et même acteur, Tangi Colombel possède plusieurs cordes à son arc. Laissant libre cours à son imagination créative, ce Breton, établi depuis près d’une vingtaine d’années en Floride, explore désormais une nouvelle voie. Ayant pris la plume au début de la pandémie afin de s’essayer à l’écriture d’un roman, le quadra dynamique vient de publier son premier ouvrage intitulé La Saint Tous Là.

Souvenirs d’enfance en Bretagne

« Ce titre est une expression empruntée à ma mère qui l’employait lorsque nous étions tous présents lors des repas de famille. Ces moments étaient très importants car ils nous permettaient de discuter, rigoler, mais surtout oublier que la vie n’est pas toujours facile », explique Tangi Colombel qui relate dans ce roman son enfance passée à Loudéac, sa ville natale dans les Côtes-d’Armor. L’auteur, qui s’exprime à la première personne, emmène ainsi ses lecteurs dans les années 1980, une époque à laquelle son père s’est retrouvé au chômage après le dépôt de bilan de l’entreprise familiale. « Déjà qu’on ne roulait pas sur l’or, la situation était devenue extrêmement compliquée, confie-t-il. J’avais tout juste sept ans et j’ai découvert, ahuri, la date de péremption estampillée sur l’enfance en comprenant que l’insouciance de cet âge charnière allait rapidement devenir qu’un lointain souvenir. »

Un récit intime et touchant, drôle parfois, au long duquel on suit une famille sans le sou, tirant sans cesse le diable par la queue, où chaque membre de la fratrie tente à son niveau de faire de son mieux afin de contribuer à redresser la barre. « On s’est tous découverts des qualités qui ont été décuplées face aux difficultés de la vie, souligne Tangi Colombel. Ma sœur aînée, très organisée, s’occupait de ranger la maison, tandis que ma sœur cadette, d’une profonde empathie, faisait preuve d’écoute. Et de mon côté, comme on n’avait ni télévision, ni radio, je divertissais tout simplement la famille en faisant le clown », précise l’écrivain qui signe une autobiographie romancée, riche en anecdotes rocambolesques. « J’ai souhaité mélangé des éléments réels et fictifs afin de prendre quelques libertés par rapport aux personnages secondaires notamment. Mais j’aime insister sur le fait que tout n’est pas faux. »

Nommé aux Carbonell Awards

Après avoir fréquenté les cours Simon à Paris, Tangi Colombel s’est envolé pour les États-Unis au début des années 2000 où sa carrière, elle aussi, a pris son envol. À peine débarqué sur le sol américain, l’artiste breton a intégré la troupe de la comédie musicale « Jacques Brel is alive and well and living in Paris », ce qui lui a permis d’être nommé aux Carbonell Awards (équivalent des Molières en Floride). Depuis, Tangi Colombel enchaîne les rôles sur les planches et pour le petit écran : il a notamment tourné dans le film « Bienvenue à Bord » aux côtés de Franck Dubosc, Valérie Lemercier et Gérard Darmon, joué dans la pièce de théâtre « Le Peignoir aux Alouettes », écrite et mise en scène à Miami par Anna Alexis Michel, et incarné un commissaire-priseur russe dans la série télévisée « MacGyver ».

Créateur d’un cabaret de chansons françaises teinté d’humour, baptisé « Pardon My French », Tangi Colombel mène plusieurs projets en même temps et fourmille d’idées pour l’avenir. Le quadra, qui ne lésine pas sur l’huile de coude, s’attèle déjà à l’écriture de son prochain roman consacré notamment à ses années d’études et sa vie sentimentale. « Ce sera en quelque sorte le tome deux d’une trilogie, s’enthousiasme-t-il. Je ne peux pas avoir une petite vie tranquille, j’ai besoin d’adrénaline sinon je m’ennuie ».

Jésus surfeur pour une vente aux enchères de NFT à Miami

Âme pieuse, passez votre chemin. Tout droit sortie de l’imagination de Rachel van der Nacht, « Surfin’ Jesus » est l’une des premières collections de NFT (comprenez « jetons non fongibles ») à l’effigie de Jésus.

Surfant sur cette nouvelle vague d’objets numériques supposés infalsifiables, l’artiste française signe, en collaboration avec l’agence d’événementiel Caché Life, une vingtaine d’œuvres virtuelles dépeignant ce personnage de la Bible sur une planche de surf, à l’image de Duke Kahanamoku, le champion olympique de natation, considéré comme le père du surf moderne.

Ces œuvres numériques seront présentées sur des écrans le jeudi 7 avril au Sagamore Hotel, dans le quartier de South Beach, avant leur mise aux enchères. « Jésus est un symbole de paix et d’amour. On s’en est emparé afin de promouvoir de nobles causes », indique Rachel van der Nacht qui s’engage à reverser la moitié des dons récoltés à des associations caritatives.

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