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French Expat : Tiphaine, le digital nomadisme en famille

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Vous connaissez peut-être Tiphaine par son blog A Frenchy in Cali maintenant appelé A Frenchy Smile. Depuis qu’elle l’a ouvert, elle a quitté la Californie, a vécu à Austin au Texas et est maintenant au Portugal à Parede, pas loin de Lisbonne après quelques mois au Mexique et au Salvador.

En pleine pandémie au printemps 2020, Tiphaine et sa famille décident de plier bagage et de quitter la baie de San Francisco. Pour aller où ? Initialement pour tenter l’aventure texane. Mais finalement, Tiphaine, son mari et leur fille ont découvert un nouveau mode de vie : le digital nomadisme en famille. Après près d’un an sur les routes en Amérique du Nord et Centrale, c’est finalement dans le Sud de l’Europe que cette petite famille française poursuit ses découvertes. Et si vous vous interrogez si le digital nomadisme est une bonne idée pour les enfants alors vous devriez avoir plein de réponses.

Et alors, Parede c’est comment d’après Tiphaine?

  • Un truc à voir absolument et qu’il est de toute façon impossible de rater : les azulejos, ces faïences sur les murs de style mosaïque. Son nom vient du mot “azul” qui signifie “bleu” mais ces carreaux de faïences peuvent être de toutes les couleurs avec des motifs floraux ou géométriques, sur les maisons, sur des bancs dans les pars… C’est l’une des caractéristiques typiques du pays.
  • Si vous tendez l’oreille, vous pourrez entendre les vagues de l’océan qui sont souvent assez grosses puisque les plages de la côte sont très connues pour être un lieu apprécié des aficionados de surf
  • Enfin, à sentir et à goûter : la cuisine portugaise et plus particulièrement les pâtisseries. Si les Pasteis de nata, petits gâteaux type flan crémeux avec de la pâte feuilletée en extérieur, sont bien connus et absolument à ne pas manquer, surtout servis tièdes, le Portugal est aussi un pays où on y déguste d’incroyables tartelettes aux amandes, etc.
Production :
  •  Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  • Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)
  • Article rédigé par Fanny Cohen
  • Durée de l’épisode : 37 minutes
  • Date de publication : 04/04/2022

Pourquoi le vote par procuration n’existe-t-il pas aux États-Unis ?

Les Français s’apprêtent à élire leur président (les samedis 9 et 23 avril en Amérique du Nord). Ils pourront voter à l’urne ou, s’ils ne peuvent se rendre dans leur bureau de vote, voter par procuration. Un mode de vote qui n’existe pas dans le système électoral américain. Pourquoi ? C’est la question bête du jour.

Du vote public au bulletin secret

Le vote par procuration (proxy) a bien existé aux États-Unis mais il a disparu après la guerre civile. « C’est très probablement la généralisation du vote à bulletin secret à ce moment là qui en est la cause », explique Terri Bimes, professeure associée en sciences politiques à l’université de Berkeley. Techniquement, c’est à ce moment là que les États-Unis adoptent ce qu’on appelle l’Australian ballot (le bulletin secret tel qu’on le connaît aujourd’hui). Avant l’adoption de ce bulletin venu des antipodes, les scrutins américains étaient publics : chaque électeur faisait connaître son choix, le plus souvent devant tous les habitants rassemblés, par la voix ou par geste.

À partir du milieu du XIXe siècle, le vote « par la voix » (by voice) a commencé à laisser place au vote « par ticket » : ces listes de candidat pour chaque siège à pourvoir, étaient imprimées par les partis. Les électeurs déposaient ces tickets, clairement identifiés aux couleurs du parti, dans les urnes et leur vote était donc, là aussi, public. Le passage au bulletin secret a permis de diminuer la corruption et les pratiques d’intimidation liées au vote public. « Le vote par procuration en a probablement fait les frais, estime Terri Bimes, puisqu’il était tout aussi susceptible de fraudes que le vote public. » 

Exception durant la pandémie

S’il est très répandu dans le milieu de l’entreprise ou des associations (pour les votes en assemblée générale), le proxy voting n’est jamais réapparu en politique, laissant la place au vote par correspondance, à une exception près, due à la Covid-19. La Chambre des Représentants a en effet adopté une nouvelle disposition permettant aux parlementaires de voter à la place de jusqu’à dix collègues absents. Une petite révolution : même dans les heures les plus sombres de la république américaine (guerre civile, 11-Septembre…), l’obligation de présence pour les élus avait prévalu.

Il ne faut pas y voir un quelconque début d’ouverture, selon Andrew Tutt, avocat au sein du cabinet Arnold & Porter. « Les changements ne dureront pas. Même les changements introduits par les États (pour faciliter le vote par correspondance, ndlr) ont été présentés comme des mesures d’urgence. Par ailleurs, le Congrès a adopté la procuration à l’issue d’un vote partisan : la résolution est venue de la Chambre des Représentants, contrôlée par les démocrates, et les républicains au Sénat l’ont largement condamnée. »

Une première version de cette Question Bête a été publiéé le 13 octobre 2020.

Présidentielle 2022 : les rendez-vous politiques de la semaine à NY avant le 1er tour

C’est la dernière ligne droite avant le premier tour de la présidentielle de 2022. Le Parti Socialiste (PS) et Europe Écologie Les Verts (EELV) en profitent pour organiser, ce mardi 5 avril, deux rencontres séparées pour répondre à vos questions sur le programme de leurs candidats, Anne Hidalgo et Yannick Jadot. La République En Marche (LREM) organise de son côté un meeting en ligne depuis Montréal, le seul de la campagne présidentielle à l’étranger.

EELV se retrouvera pour un événement virtuel à midi ET (inscriptions ici). Y participeront Mélanie Vogel, sénatrice des Français hors de France, Anne Le Strat, ex-maire adjointe au maire de Paris et actuelle candidate EELV à la législative en Amérique du Nord, et Oussama Laraichi, co-secrétaire d’EELV-Amérique du Nord. Un temps d’échange est prévu. Pour poser vos questions, c’est ici ou par e-mail:  usa@eelv.fr

Le PS se réunira, lui, en personne, au restaurant français Maison Harlem (341 Saint Nicholas Ave). La section new-yorkaise du parti vous donne rendez-vous de 6pm à 9pm pour évoquer, autour d’un verre, les thèmes de la campagne et parler des idées de sa candidate Anne Hidalgo. Inscriptions ici Les deux événements sont gratuits.

Quant à LREM, Roland Lescure, le député des Français de la circonscription d’Amérique du Nord, donne rendez-vous en ligne, depuis Montréal, ce mercredi 6 avril à 6:30pm, pour le seul meeting de soutien à Emmanuel Macron organisé à l’étranger avant le 1er tour de la présidentielle.

Avec Upflex, Christophe Garnier fait le pari gagnant des bureaux flexibles

Avant que l’expression remote work n’entre dans le vocabulaire de tous les jours, Christophe Garnier a monté Upflex, un Airbnb du co-working dédié à la location d’espaces de travail en tout genre. Loin de couler son jeune business, la crise sanitaire – et de bons choix stratégiques – l’ont ancré dans le marché florissant du travail hybride, dans lequel le monde corporate a été précipité du jour au lendemain bien malgré lui.

Partenariat avec WeWork

L’an dernier, l’entrepreneur français basé à New York et son associée Ginger Dhaliwal ont multiplié les « coups » : ouverture d’un QG européen à Londres, partenariat avec un géant de l’immobilier en Inde…

En février dernier, Christophe Garnier a annoncé un partenariat avec WeWork pour intégrer en exclusivité les bureaux de l’entreprise de co-working à sa plateforme et permettre à ses clients d’accéder au catalogue d’Upflex. « Un gros acteur du marché a essayé de nous racheter il y a un an et on a refusé. On s’est rendu compte qu’on préférait s’associer à une grosse boîte qui pouvait nous donner plus de crédibilité. Nous sommes donc allés voir WeWork, explique-t-il. Certes, nous avons levé 8 millions de dollars. C’est bien, mais c’est loin des sommes que récoltent les grandes compagnies. Nous restons une start-up. Par conséquent, beaucoup de clients se demandaient si nous allions encore exister dans un ou deux ans ».

À l’origine de cette nouvelle aventure entrepreneuriale, il y a un « mur », celui auquel s’est heurté Spark Labs, l’espace de co-working fondé par Christophe Garnier centré sur les pépites françaises et européennes de la tech, lors de ses efforts de levée de fonds. « Nous étions une boîte de co-working de plus en quête de financements », résume-t-il. Il a donc fallu partir à la recherche d’un nouveau modèle pour se démarquer. Le Français s’intéresse alors au marché des espaces de travail flexibles et à la question de la satisfaction des employés.

Sécurité sanitaire garantie par un label

Il découvre notamment l’application «B to B» Gympass, qui vend des accès aux salles de sport aux départements de ressources humaines des grandes entreprises qui, à leur tour, les proposent à leurs centaines voire milliers d’employés. « On a donc créé un croisement entre Airbnb et un modèle B to B à la Gympass pour vendre des abonnements de co-working aux responsables de ressources humaines », explique-t-il. L’avantage pour les entreprises : louer des espaces de travail pour des périodes variables sans être soumises aux obligations d’un bail, « le cauchemar numéro 1 de toutes les grandes boîtes ».

La plateforme d’Upflex propose aujourd’hui plus de 5 500 espaces en tout genre (simples bureaux, salles de réunions, bureaux privés…) dans quatre-vingt pays et neuf cent villes. Selon Christophe Garnier, l’offre a explosé après la mise en place de SafeSpaces, un protocole établi lors de la pandémie par Upflex avec un membre des CDC (Centers for Disease Control) pour garantir la sécurité sanitaire des co-workings. Le Français et ses équipes ont contacté des gestionnaires d’espaces dans le monde entier pour leur vendre ce « label » inspiré d’une initiative développée au même moment au sein de l’hôtellerie pour encourager les clients à revenir. « Notre réseau est passé de 1 700 options à plus de 5 000 », se félicite-t-il.

Cette forte croissance a tapé dans l’œil des grands promoteurs immobiliers (JLL, Colliers, Newmark…) qui ont reconnu les avantages de ces solutions flexibles pour leur clientèle de grandes multinationales contraintes de se convertir au travail à distance. « Les employés travaillaient depuis deux ans de chez eux. Personne n’allait retourner au bureau tous les jours », résume Christophe Garnier.

Des bureaux dans chambres d’hôtel

Grâce à ses partenariats avec les acteurs de l’immobilier, la plateforme a décroché de beaux deals. Parmi ses prises : Schneider Electric, « notre premier contrat à plusieurs millions de dollars ». Au total, une trentaine de grandes et moyennes entreprises, dont un géant de l’informatique et de l’alimentaire, figurent dans son portefeuille de clients. « Nous sommes passés d’une petite boîte de Human Resources Tech visant les start-ups et les PME à une société de Property Tech travaillant avec les plus grandes entreprises du monde. »

Pour sa part, Upflex a aussi besoin de nouveaux bureaux : elle prévoit de passer de 50 employés aujourd’hui à 120 d’ici la fin de l’année. Mais Christophe Garnier ne se repose pas sur ses lauriers. Il veut élargir son offre à d’autres entités proposant des espaces de travail, comme les hôtels, dont les lobbies ou les chambres peuvent être convertis en bureaux. « Beaucoup de gens ont quitté les grandes villes pour de petites municipalités, où le co-working n’existe pas. En revanche, il y a des hôtels ! », observe le Français. Au total, le marché des lieux de travail flexibles doit atteindre 107 milliards de dollars dans le monde d’ici 2026.

Selon Christophe Garnier, le changement des habitudes de travail causé par la pandémie n’est pas passager. « On ne va pas revenir en arrière. Nous sommes dans une vraie phase de transition vers un modèle où l’employé maîtrise davantage sa vie et ses horaires. C’est génial ! Cela va permettra à des millions de personnes de passer plus de temps avec leur famille, d’assouvir leurs passions… Pour les entreprises, cette flexibilité est un outil d’acquisition et de rétention de talents, de productivité accrue… Il n’y a que des avantages, mais cela doit être organisé et planifié. »

«God Bless America», retour sur scène pour Sarah Trem à Santa Monica

Le succès des deux premières représentations en novembre dernier lui ont donné envie de remonter sur scène. Le jeudi 21 avril à 6:45pm, Sarah Trem sera sur les planches de Santa Monica Playhouse pour jouer de nouveau son one woman show « God Bless America ».

Un spectacle dans lequel la Française de 37 ans raconte son quotidien depuis son installation aux États-Unis il y a 5 ans, d’abord à Miami, puis à Los Angeles il y a 3 ans et demi. « Mon spectacle aborde tout ce qui nous touche, nous, expatriés : la langue, les différences culturelles, le coût de la vie… J’avais envie d’en rire, mais avec une pointe de sarcasme. » Un seule en scène dans lequel elle joue son récit, écrit en rimes sur « La terre qui ne m’a rien promis », danse et chante !

Un talent artistique jusqu’alors méconnu de l’ancienne gérante de son magasin d’accessoires de luxe à Marseille. « Tout a commencé au moment de la pandémie. Je ne sais pas pourquoi, je me suis mise à écrire sur mon expérience américaine, c’était vraiment libérateur pour moi. Une rencontre avec Isabelle Leroux, la présidente de l’Alliance Française, a tout changé. Elle a cru en moi, et soutenu mon projet jusqu’à proposer deux représentions fin 2021. Ça a été une révélation. »

L’université Georgetown invite à discuter de l’islamophobie en France

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L’Université de Georgetown a décidé d’aborder un sujet très politique dans le cadre des élections françaises avec sa conférence « Islamophobie en France : élections présidentielles 2022 et criminalisation de la société civile musulmane ». Ce rendez-vous en ligne, le jeudi 7 avril à 1pm, réunira Rim-Sarah Alouane, Marwan Muhammad et Alain Gabon.

Rim-Sarah Alouane, juriste française, est spécialiste de la liberté religieuse, les libertés civiles, le droit constitutionnel et les droits de l’homme en Europe et en Amérique du Nord.

Marwan Muhammad, auteur et statisticien franco-égyptien, est le fondateur de la Plateforme des musulmans, une organisation rassemblant des centaines de mosquées et d’organisations islamiques à travers la France. Il travaille comme consultant en droits de l’homme pour des organisations internationales.

Le Dr Alain Gabon est professeur agrégé d’études françaises à l’Université Virginia Wesleyan à Virginia Beach. Il est l’auteur de plusieurs livres et a donné de nombreuses conférences, aux États-Unis et en Europe notamment, sur la géopolitique, l’islam et les musulmans en France et en Europe.

L’événement est organisé par le Prince Alwaleed Bin Talal Center for Muslim-Christian Understanding à Washington DC. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter le modérateur de la conférence, M. Mobashra Tazamal, par email : [email protected].

Moi Impat : Après Singapour, travailler en France paraît plus simple

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La pandémie aura eu raison des envies d’exotisme de Claire Courrèges et de sa famille. Notre 87ème invitée a donc quitté Singapour avec mari et enfants pour regagner la France et respirer un autre air, celui de Paris. Après un confinement qui leur a semblé une éternité, Claire a estimé que la date limite d’expatriation était dépassée.

Un changement de vie qui va lui apporter professionnellement ce qu’elle en espérait, un accélérateur de carrière. Retrouver l’état d’esprit français et ses codes ne lui pose pas de problèmes tant la richesse de ces différentes étapes la comble. Elle laisse néanmoins la porte entrouverte à d’autres opportunités d’expatriation. On ne sait jamais.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_64

Leaders Series : visite de Bloomingdale’s avec son PDG Tony Spring

Des Bloomie’s, lancés l’an dernier, aux Pop-Up Shops à thème, Bloomingdale’s a adopté une série de concepts pour répondre aux nouvelles habitudes de shopping de sa clientèle. Invité des « Leaders Séries » de FrenchFounders mercredi 6 avril, Tony Spring, PDG de la chaîne de grands magasins, donnera sa vision du department store d’aujourd’hui. Il évoquera également sa carrière, commencée chez Bloomingdale’s en 1987, et discutera de l’avenir du commerce de détail aux États-Unis.

Rendez-vous mercredi dès 8am au siège de Bloomingdale’s sur 59th St. et Lexington Ave. Un petit-déjeuner y attendra les participants. Il sera suivi, à 8:45am, de l’intervention de Tony Spring puis d’une séance de questions-réponses. À 9:30am, trois groupes seront constitués pour une visite de 30 minutes du magasin récemment rénové.

Cet évènement est réservé aux personnes vaccinées ou munies d’un test PCR négatif de moins de 48h. Possibilité de s’inscrire à l’événement en ligne ici.

Tentez de gagner un aller-retour pour deux vers la destination de votre choix avec French bee !

[Article partenaire] French bee, c’est la compagnie aérienne « smart cost » qui réunit la France et les États-Unis.

Le mois dernier, elle faisait gagner à un couple séparé par l’Atlantique la chance de pouvoir se retrouver aux États-Unis, avec un aller-retour offert.

En avril, French bee vous propose de tenter de gagner un aller-retour pour deux vers la destination de votre choix, en devenant son ambassadeur-ice, et en faisant part de votre expérience à bord !

Envie de tenter votre chance ? C’est très facile, il suffit de suivre ces 3 petites étapes :

1/ Inscrivez-vous sur la plateforme via le lien suivant : https://casting-frenchbee.teester.com/

2/ Envoyez une petite vidéo de casting : présentez-vous face caméra en quelques mots. Quel type de voyageur êtes-vous ? Quelles sont vos habitudes de voyage ? Pourquoi vouloir devenir ambassadeur French bee ?

3/ Vous êtes sélectionné ? French bee vous offre un aller-retour, pour vous et un compagnon, vers la destination de votre choix

Bonne chance à tous !

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Élever un enfant «avec un accent» aux États-Unis, une conférence de l’AFDC

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À travers ses propres expériences et des entretiens avec d’autres familles immigrées, Masha Rumer brosse un tableau réaliste de ce que vivent les parents d’une autre culture qui élèvent un enfant aux États-Unis. Jeudi 7 avril, l’auteure russo-américaine viendra à l’Alliance française de Washington pour discuter de parentalité en tant qu’immigré, y compris des défis de l’acculturation, de stratégies de bilinguisme et de la garde des enfants. Masha Rumer abordera ses enquêtes de terrain et évoquera des classes de langue comme celle d’amharique pour enfants dans une église éthiopienne de New York ou encore d’une école d’immersion persane.

La directrice de l’Alliance française de Washington DC (AFDC), Sarah Diligenti, sera également présente pour animer la conversation.

Tous les intéressés pourront assister à l’événement organisé par l’Alliance Française de Washington DC (AFDC) le jeudi 7 avril 2022, à 6:30pm. La discussion sera en ligne et en anglais. Gratuit pour les membres de l’AFDC, 5 dollars pour les non-membres.

Transfert d’argent France-États-Unis : 6 conseils pratiques

Vous avez un projet aux États-Unis ? Vous avez besoin de regrouper des fonds ou de transférer des euros en dollars ? Six points à connaître pour envoyer/recevoir de l’argent en toute sérénité.

1. Éviter les transferts de banque à banque 

Vouloir passer par sa propre banque, c’est une erreur courante qui s’avère plus coûteuse. Les frais de transaction à l’international sont en général plus élevés. « Et si ces derniers ne sont pas visibles, attention, car ils peuvent se cacher dans le taux de change » explique Guillaume Decalf, conseiller financier indépendant pour les Français aux États-Unis. Alors même si l’on entretient de bonnes relations avec ses banquiers, on étudie d’abord toutes les possibilités avant de se lancer. 

2. Se tourner vers des sociétés spécialisées

Il existe aujourd’hui des dizaines de fournisseurs de transfert d’argent. Des sociétés capables de transférer des euros en dollars (et vice-versa) de manière sécurisée, rapide et fiable. Le tout, à des coûts compétitifs. Parmi ces sociétés tierces, OFX, Wise, Azimo, XE, Skrill, etc. Chacune ayant des spécificités différentes.

3. Choisir le prestataire en fonction de ses besoins

Des comparateurs en ligne différencient les organismes de transferts selon des critères pré-définis : le prix, la sécurité, la rapidité ou la disponibilité. À noter que le montant des sommes est parfois plafonné et le nombre de transferts par an limité. Autre option : demander des devis afin d’avoir une vision concrète des coûts et des écarts. « Ces sociétés font leur business en étant aussi transparentes que possible » assure Guillaume Decalf avant d’ajouter : « l’essentiel est donc de comparer attentivement les frais. Certains sont fixes, certains évoluent selon le montant de la somme versée et puis il y a les frais de change à prendre en compte. »

4. Gérer le taux de change

Ça monte, ça descend, c’est la seule constante des courbes de l’évolution du taux de change euros-dollars. Et impossible de prédire dans quel sens il basculera. Alors faut-il attendre qu’il remonte pour verser les fonds ? Faut-il tout déplacer avant qu’il ne redescende ? Le conseil de l’expert : « réaliser plusieurs virements sur plusieurs semaines ou mois permet de lisser le risque. Mais si c’est intéressant émotionnellement, sur le plan financier ça ne l’est pas toujours… L’argent perd de la valeur avec l’inflation. ». Il n’y a donc pas de bonne réponse ici, c’est un risque à intégrer. 

5. Faire confiance au processus

Certains craignent que l’argent se perde. C’est rarissime. Aujourd’hui, les transferts se font en format électronique via des comptes bancaires et la traçabilité limite les risques. En cas de problème (encore une fois, rarissime), on peut retrouver l’argent. Les strictes réglementations en Europe comme aux États-Unis garantissent en outre la sécurité des fonds. 

6. Comprendre les implications fiscales

On peut vérifier les cadres juridiques et fiscaux ici. Utile par ailleurs de savoir qu’il n’y pas de déclaration particulière à remplir auprès du fisc français ou américain. En revanche, la banque ou l’organisme de transfert qui reçoit les fonds peut exiger des papiers prouvant leur provenance.

Un restaurant éphémère français pour le Masters

Le Tournoi des Maîtres accueille cette année un invité particulier. De ce samedi 2 au dimanche 10 avril prochain, Laëtitia et Vincent Fernandez ouvrent à Augusta, en Géorgie, une version éphémère de leur restaurant C’est la Vie. Ils sont d’ailleurs les seuls à y représenter la France, puisqu’aucun golfeur tricolore ne s’est qualifié pour le championnat (onze seulement y ont participé depuis sa première édition en 1934).

Le projet pop-up

Avant la pandémie de COVID-19, le couple de restaurateurs avait déjà été mis en contact avec un hôtel intéressé par l’ouverture d’un restaurant à Augusta, la troisième plus grande ville de l’Etat. La propriétaire de l’hôtel en question, le Ramada by Wyndham, leur a récemment proposé de rejoindre son établissement le temps du Masters. « La marque n’est pas très vendeuse », admettent Laëtitia et Vincent Fernandez, « mais l’opportunité est excellente. Le Tournoi des Maîtres est incroyablement prestigieux à l’échelle mondiale », s’enthousiasment-ils, précisant toutefois ne pas être spécialistes de la discipline, même s’ils « ont déjà frappé quelques balles à Topgolf ».

La renommée de la compétition a convaincu les employés de tenter l’aventure et des extras ont été recrutés. S’ils reconnaissent ne pas trouver la ville très charmante (ils vivent et travaillent au nord d’Atlanta, dans la résidence fermée Big Canoe), les deux Français soulignent toutefois son potentiel, « en dépit de certains bâtiments du centre-ville tombés en désuétude et de petits commerces délaissés ».

Pendant neuf jours, ils géreront à la fois le bar-restaurant au rez-de-chaussée et la discothèque au dernier étage. Le menu a été réduit à cinq entrées, cinq plats et cinq desserts pour l’occasion : huîtres au champagne, déclinaisons de Saint-Jacques, poulpe, gratin dauphinois, carré d’agneau, steak tartare, côte de bœuf au beurre maître d’hôtel, filet mignon, crème brûlée, tiramisu, éclair et macaron y figureront. « Nous restons dans des classiques français avec de légères adaptations américaines », spécifie le chef. Pour accompagner les prix à la hausse pendant l’évènement, « la sélection de vins effectuée est un peu plus haut de gamme qu’habituellement ».

De la Provence aux Etats-Unis

Installés en Géorgie depuis fin 2018, les gérants de C’est la vie n’en sont pas à leur première aventure entrepreneuriale. Il y a d’abord eu le succès, pendant plus de dix ans, de leur camion à pizzas Vincia dans le sud de la France. « Mon père est italien et pizzaiolo », glisse Laëtitia Fernandez, qui s’est formée au métier à ses côtés. « Notre formation n’a pourtant rien à voir avec la cuisine », poursuite son époux. « J’ai un BEP dans l’entraînement de cheval de course, et ma femme un master en communication. Il est compliqué d’immigrer outre-Atlantique avec ce genre de diplômes », se rend-t-il à l’évidence.

Après un apprentissage au Jardin De Tienou à Pierrelatte, au Domaine des Oliviers et à la boulangerie Chez les Vincent (toujours en Drôme provençale), ils maîtrisent « la mise en place, le dressage des tables et des assiettes, l’organisation d’un service et l’exécution de recettes plus compliquées ». Ils ouvrent leur premier restaurant C’est la vie à Washington, « après avoir été mis en contact avec un entrepreneur californien qui ambitionnait de racheter un hôtel historique dans cette petite ville et souhaitait un restaurant à proximité ». Ce qui leur a permis, assurent-ils, de démarrer sans avoir d’argent à investir. Le couple ouvre ensuite un second établissement à Marble Hill, avant de fermer définitivement les portes du premier, où ils estimaient investir, sur la fin, « trop de temps pour trop peu d’argent ».

Le deuxième opus fonctionne sur le même principe que le premier, avec deux espaces séparés : « 65 couverts d’un côté, dans un esprit bar décontracté ; et 48 de l’autre, dans une ambiance feutrée, plus calme, sur fond de musique classique ou de notes de jazz », décrit Vincent Fernandez. Le décor, l’atmosphère et le menu sont différents, avec « des burgers, des pâtes et des pizzas » dans une salle, et des plats plus élaborés dans l’autre. « La carte change toutes les deux semaines », explique-t-il, tout en soulignant que « la technique de la maison permet de préparer les viandes à une cuisson très précise et de conserver à la fois leur tendreté extrême et leur goût » – un détail important pour l’agneau, dont ses clients américains raffolent. « Nous travaillons aussi le poisson, avec des choix plus larges que simplement du vivaneau ou du bar », ajoute cet amoureux de la cuisine méditerranéenne.

C’est la vie connaît aujourd’hui un bon chiffre d’affaires, « malgré un problème de place ». Sans s’avancer sur la suite, le couple répète « prendre les choses comme elles viennent », et, comme beaucoup d’autres à la poursuite du rêve américain, « explorer toutes les opportunités qui se présentent à [eux] ».