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La Box Frenchly ravit les francophiles aux États-Unis

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Un colis remplis de produits français, mode et gourmands, ça vous tente ?

Frenchly (site du French Morning Media Group) s’est associé avec French Wink pour vous proposer une Box à offrir, ou à s’offrir !

Un coup d’oeil à l’intérieur ?

Version ‘pour elle’ – Je commande

  • une petite bougie aux notes florales et citronnées
  • une tablette de chocolat Comptoir du Cacao avec ses perles de chocolat et ses tours Eiffel en chocolat
  • des bonbons vegan en forme de tour Eiffel fabriqués en France
  • le chiffon de cuisine ”Paris Cerises”, fait dans le Sud de la France
  • VIP Box
    Dans la box VIP, la marinière version femme fait son entrée, en plus de tous les autres cadeaux ! Cette marinière 100% coton a été conçue spécialement pour French Wink par Bragard Inc.

Version ‘pour lui’ – Je commande

La boîte cadeau contient une superbe marinière “Adopt the French Attitude” (disponible dans la version VIP) 100% coton conçue spécialement pour French Wink par Bragard Inc., une tablette de chocolat Comptoir du Cacao (chocolat noir ou au lait), des bonbons mous vegan en forme de tour Eiffel importés de France, le chiffon “Paris Heart”, et une bougie aux notes florales et citronnées.

[Replay] Webinaire avec Jérémie Robert, Consul général à New York

Jeudi 17 mars, Jérémie Robert, Consul général de France à New York, Nadège Manissier, Cheffe du service social du consulat et Laurent Brunet, Chef de chancellerie, étaient les invités de French Morning pour une heure de discussion et répondre à vos questions sur :

  • La situation de la circonscription après deux années de pandémie
  • Les modalités de vote pour les élections françaises, la présidentielle et la législative : quand, où et comment voter
  • L’enseignement du français et les programmes bilingues
  • Les services consulaires et démarches administratives

Retrouvez notre webinaire sur notre page

Adresses utiles :

  • Le site du consulat ici
  • Contacter la section consulaire (passeport, élections…) : [email protected]
  • Contacter le service social (bourses scolaires, allocations sociales, retraites…) : [email protected]
  • Article de French Morning sur les élections 2022 ici

Pour rappel, la circonscription consulaire de New York couvre l’État de New York, le New Jersey, le Connecticut et les Bermudes.

Layla Law-Gisiko, la Française en campagne à New York

La pêche aux 500 signatures ne se pratique pas qu’en France cette année. À New York aussi. Grâce à son équipe de volontaires, six femmes « incroyables », Layla Law-Gisiko espère bien faire le plein de signatures des électeurs démocrates de son district à Manhattan, le  n°75, qui regroupe les quartiers de Chelsea et de Hell’s Kitchen. Cette Française de 50 ans, « Parisienne obstinée » comme la désigne le New York Post, brigue l’investiture de la primaire démocrate pour l’assemblée de l’État de New York. Si elle est investie le 28 juin prochain, puis élue le 8 novembre lors du scrutin général, elle siégera aux côtés des 149 autres représentants de la chambre à Albany.

« J’ai une position très ferme sur l’anti-développement immobilier anarchique pour que le quartier reste habitable », affirme la candidate qui n’a rien perdu de son français en 25 ans de vie aux États-Unis. Très impliquée dans les questions d’urbanisme et membre, depuis 17 ans, de son community board – sorte de comité de quartier au rôle consultatif important auprès des élus de la ville – elle veille à ce que les projets immobiliers ne défigurent pas le cœur de Manhattan. Son community board s’étend de la 14e St. à la 59e St., et de Lexington Ave. à la 8e Ave. Une zone très vaste où les enjeux financiers sont de taille avec les deux grandes gares de New York dont Penn Station – la plus fréquentée du continent américain – et Midtown, où l’immobilier reste un secteur puissant.

C’est le bruit de son quartier, celui de Flatiron, qui a décidée l’ancienne journaliste à descendre dans l’arène politique. « J’avais deux jeunes enfants qui se réveillaient au milieu de la nuit parce que les discothèques faisaient trop de bruit, les voitures s’arrêtaient et bloquaient la circulation, les gens klaxonnaient. C’était vraiment très pénible, explique-t-elle. Je ne savais pas trop quoi faire. » Elle découvre alors l’existence des community boards. Il y en a 59 à New York, dont 12 à Manhattan. C’est là que les résidents viennent présenter leurs doléances ou discuter d’un projet. « En 2005, je suis allée à l’une des réunions publiques, on m’a dit que je pouvais parler deux minutes pour expliquer au board mes déboires. J’ai vu tous ces gens me regarder avec un air modérément concerné. » Elle comprend alors que la seule façon de faire bouger les choses, c’est d’intégrer le board.

L’anti-magouille new-yorkaise

« J’ai envoyé ma candidature et, de façon assez surprenante, j’ai été appelée quasiment immédiatement », s’étonne-t-elle encore. J’ai trouvé ça passionnant. New York est en train de devenir une ville gracieusement vieille. Malheureusement il y a énormément d’immeubles qui auraient dû être préservés et qui ne l’ont pas été. Ceux qui l’ont été possèdent une authenticité et un charme qu’il faut préserver. » Devenue rapidement membre du comité du patrimoine de son community board, elle est aujourd’hui Présidente du comité de l’urbanisme – le plus important avec celui des transports.

Durant toutes ces années, elle ne s’est pas faite que des amis. Elle s’est notamment opposée au projet de construction de dix gratte-ciel autour de Penn Station que poussait, jusqu’à sa démission l’an dernier, le gouverneur Andrew Cuomo, et soutenu depuis par celle qui lui a succédé à la tête de l’État, Kathy Hochul. « Andrew Cuomo veut exproprier neuf blocks autour de Penn Station pour les donner à son camarade Steve Roth, – promoteur immobilier, président-fondateur de Vornado Realty Trust. Tout ça de façon opaque, dans la magouille, sans appel d’offres », accuse la candidate engagée. « J’ai œuvré un peu comme le shérif, sans en avoir les moyens. Mais c’est de la pure corruption, ça doit être stoppé. »

Une sacrée audace pour la Française qui ne fait pas partie du système. « C’est justement plus facile pour moi de dénoncer le système du fait  que je n’en fais pas partie. Je n’ai pas passé mes dimanches avec ces gens-là. » Le combat de David contre Goliath à New York mais Layla Law-Gisiko arrive malgré tout à se faire entendre grâce, dit-elle, à son sens de l’organisation. « C’est très américain. Organiser c’est créer des coalitions, créer des mouvements de soutien à une cause particulière qui viennent d’horizons différents. C’est ce que je sais faire. » Elle a contacté la Municipal Art Society, mobilisé les commerçants du quartier et une association d’aide au logement pour dénoncer le manque de logements sociaux ou temporaires pour les sans-abris. « C’est un pas après l’autre », reconnaît-elle.

Négocier pour préserver le patrimoine

Elle n’est pas opposée à tous les projets immobiliers pour autant, mais les négocie, comme ce fut le cas pour l’aménagement du quartier de Grand Central. L’idée était d’autoriser la construction d’immeubles un peu plus hauts en échange d’un programme de préservation du patrimoine plus stricte et de développement des infrastructures autour de la gare – rénover notamment le sytème du métro pour faire rouler davantage de rames et décongestionner les quais. « Ça nous a pris cinq ans de négociations mais nous avons eu gain de cause. »

Aujourd’hui, Layla Law-Gisiko découvre la vie de campagne : les levées de fonds – elle espère lever 150 000 à 200 000 dollars – après avoir fait le serment de ne pas recevoir d’argent des promoteurs immobiliers; les appels aux syndicats pour leur demander de la soutenir – « et ils sont très puissants à New York, avec un rôle politique très important, leur soutien est indispensable », précise-t-elle, assurée de ne pouvoir compter sur celui de la construction. Elle a en revanche déjà obtenu le soutien d’un club de démocrates de Chelsea, ce qui lui permet d’intégrer la liste des signatures de deux représentants new-yorkais au Congrès américain, Carolyn Maloney et Jerrold Nadler. L’assurance, à priori, d’obtenir les 500 signatures nécessaires pour être on the ballot aux primaires démocrates de juin.

Malgré les obstacles et la dureté du monde politique new-yorkais, Layla Law-Gisiko ne regrette absolument pas s’être lancée dans la course. Elle conseille même l’expérience de l’engagement local. « Il ne faut pas hésiter une seconde. J’ai tellement appris à réfléchir à toutes ces questions de vie de quartier, à négocier, à convaincre et d’une façon tellement passionnante ! Foncez dans votre community board, c’est la meilleure école. »

Smoke signals, le dernier tabac-presse de la Bay Area

Il y a ce monsieur qui vient tous les jours chercher son journal et jouer au loto. Cette dame qui choisit plusieurs titres de la presse people pour se détendre ce week-end. Beaucoup sont des habitués, qui ont leurs habitudes depuis des décennies à Smoke Signals. « Ils n’ont pas besoin de demander un titre, je sais exactement ce qu’ils prennent. Plus de 90% de ma clientèle est composée de fidèles », souligne fièrement Fadi Berbery, qui tient Smoke Signals depuis 1995. Ce tabac-presse, situé sur Polk street à San Francisco propose plus de 1500 titres, en particulier de nombreuses publications étrangères, parmi lesquelles Elle, Le Point, Marie-Claire, The Good Life, Charlie Hebdo, Ici Paris ou encore Architectural Digest.

Rien ne prédestinait Fadi Berbery à tenir un tabac-presse à San Francisco. Natif de Beyrouth, ce Libanais francophone faisait de l’import-export au Libéria quand l’assassinat du Président Samuel Doe en 1990 et la guerre civile qui en découla, l’amenèrent à se réfugier à San Francisco. « Je suis venu en visite ici, et la ville m’a plu. J’ai d’abord travaillé pendant quelques années comme représentant de commerce pour The American Tobacco Company, puis j’ai eu envie d’ouvrir un tabac presse comme on en trouve en Europe ou au Liban. Je voulais faire quelque chose de différent et être surtout connu pour ma sélection de presse étrangère. »

Fan de Lucky Luke

Le nom de son commerce, Smoke Signals, s’est imposé à lui presque comme une évidence. « J’ai été éduqué en français chez les Jésuites. À cette époque, j’ai découvert de nombreuses bandes dessinées, en particulier Lucky Luke. On y voit souvent les Indiens se parler d’une colline à l’autre par signaux de fumée. C’est une forme de communication, tout comme la presse. Et comme je vends aussi du tabac, Smoke Signals rappelle bien les deux dimensions de mon commerce. »

Cet avide collectionneur des albums de Tintin,  Astérix, Tanguy et Laverdure, Gaston Lagaffe, ou encore Spirou fait preuve de la même exhaustivité quand il s’agit de découvrir des nouveaux titres de presse. En 1995, Smoke Signals a commencé avec deux cents titres, qui se sont petit à petit étoffés grâce aux recommandations de ses clients et à la curiosité de Fadi Berbery. « Chaque semaine, je découvre de nouvelles publications, en particulier européennes. Les distributeurs me les envoient car ils savent que je suis connu pour avoir les dernières nouveautés », explique-t-il avant de se saisir de quelques magazines. « Voici Merde, un magazine anglais, Vingt-Sept, Beauté Revue. La production et la qualité des photos de ces publications est remarquable. »

La presse écrite est bien vivante

À ceux qui croient la presse écrite moribonde, Fadi Berbery adresse un message d’optimisme : Internet n’a pas signé la mort des publications papier, bien au contraire. « Les réseaux sociaux sont pour moi une source d’inspiration, je me tiens au courant des tendances européennes et je fais venir ces magazines ici. Mes clients ont la même démarche : si quelque chose les inspire en ligne, ils me demandent de leur procurer. » Quant à la lecture de la presse en ligne, elle a aussi ses limites : « Quand il faut payer un abonnement pour avoir accès au contenu d’un seul article, le calcul est vite fait et les lecteurs préfèrent acheter le journal et pour le lire en entier pour un moindre coûtPendant la pandémie, Smoke Signals était ouvert, et j’ai perçu un regain d’intérêt pour les magazines, qui permettent de passer le temps ou de voyager. Et même si un titre disparaît, d’autres sont créés tous les jours…»

La pandémie n’a pourtant pas eu que des effets positifs pour Fadi Berbery. Au lieu d’être livrés par avion, les magazines étrangers sont maintenant livrés par bateau, suite à la réduction des vols entre l’Europe et les États-Unis, et des coûts d’acheminement sans cesse plus élevés. « Je reçois les hebdomadaires avec cinq ou semaines de décalage en ce moment, et ça n’intéresse pas de lire des nouvelles périmées. »

Par ailleurs, le 20 février dernier, Smoke Signals a été victime d’un cambriolage : armé d’une scie électrique, le voleur a tranquillement coupé grilles en fer et cadenas, pour voler le stock de cigarettes, un ordinateur et l’argent de la caisse, pour un montant total de 20 000 dollars. Malgré cet épisode douloureux, Fadi Berbery se console grâce au soutien de ses clients, qui ont lancé une campagne de solidarité pour l’aider. « Malgré ces difficultés, je ne me vois pas arrêter ce métier. Mes clients comptent sur moi, c’est une question de responsabilité, »

Smoke Signals, 2223 Polk St, San Francisco, CA 94109. 

La Consule générale de France de Houston répond à vos questions

La Consule générale de France à Houston Valérie Baraban répond à vos questions en direct

À l’approche des élections présidentielle et législatives en France, et après deux années de pandémie, French Morning Texas reçoit la Consule générale Valerie Baraban pour un webinaire, le mercredi 23 mars à 5pm CST (6pm EST).

Nous aborderons les sujets qui vous préoccupent dans votre circonscription : les modalités de vote aux élections, l’éducation bilingue, les aides du gouvernement français pour les expatriés, les retraites, les passeports… Une heure de direct animée par Lorraine Talbot et Elisabeth Guédel de French Morning.

Posez vos questions par email à : [email protected] 

Pour poser vos questions en direct rejoignez-nous sur Zoom. Inscription ici.

March Madness, l’événement basket qui rend fou les Américains

Le célèbre tournoi de basket universitaire américain (NCAA Division I Men’s Basketball Tournament) est de retour jusqu’au lundi 4 avril. Voici ce qu’il faut retenir de cet événement qui passionne les États-Unis.

Qu’est-ce que c’est ?

Organisé depuis 1939 (NDLR: sauf en 2020 à cause du Covid-19), « March Madness » regroupe les meilleures équipes de basket universitaire du pays qui s’affrontent dans des matches à élimination directe pour le titre de champion du pays. Ce gigantesque tournoi étalé sur trois semaines donne lieu à des résultats imprévisibles et des scénarios de matches fous.

Organisation

Le championnat NCAA est réparti en 32 conférences. Les 32 universités victorieuses sont directement qualifiées pour le tournoi, on les appelle les automatic bids. 36 autres équipes sont repêchées sur différents critères par un comité votant, on les appelle les at-large bids.

Parmi ces 68 participants, les 4 moins bonnes équipes vainqueurs de leur conférence (automatic bids) doivent d’abord affronter les 4 moins bonnes équipes repêchées (at-large bids) dans un tournoi préliminaire (les matches ont eu lieu les mardi 15 et mercredi 16 mars). Il s’agit du First Four. Les 4 gagnants intègrent définitivement le tournoi composé de 64 équipes. Il s’agit du First Round qui a été joué les jeudi 17 et vendredi 18 mars.

Les 32 équipes qualifiées participent ensuite au Second Round, puis les 16 suivantes au Sweet 16 (dont les matches sont prévus les 24 et 25 mars). Il restera ensuite huit équipes dans le Elite 8. Le tournoi se termine par un Final Four, l’équivalent des demi-finales, qui regroupe les quatre dernières équipes en lice, puis par la grande finale National Championship, qui sera jouée le lundi 4 avril à La Nouvelle-Orléans.

Équipes et joueurs à suivre

Les « 1st seeds » (équipes favorites) de cette année sont les universités de Kansas (KS), Arizona (AZ) et Gonzaga (Spokane, WA). Les Bears de Baylor (Waco, TX), vainqueurs du tournoi la saison dernière contre Gonzaga (86-70), ont été éliminés dès le Second Round. Une défaite surprise même si l’équipe était diminuée avec plusieurs blessés.

Les Bulldogs de Gonzaga, autre finaliste 2021, ont des atouts à faire valoir. Ils ont survolé leur conférence (WCC) avec 24 victoires et 3 défaites et comptent dans leur rang le potentiel premier choix de la prochaine draft NBA : Chet Holmgren. À seulement 19 ans, l’étudiant en première année culmine à 2,14m pour 84 kilos. Un physique longiligne atypique qui lui permet à la fois de dominer les autres pivots sous le panier mais aussi d’être un excellent dribbleur et shooteur.

Quelques Français sont également en lice dans le tournoi, dont le meilleur espoir est Moussa Diabaté. Ailier fort mobile et athlétique, le jeune homme de 20 ans évolue à l’université de Michigan où il a tourné à 9 points, 5,9 rebonds et 0,8 contres de moyenne pour sa première saison. Michigan affronte Villanova le 24 mars dans le Sweet 16.

« Bracketology » et paris sportifs

« March Madness » se joue autant sur le terrain que dans les tribunes avec des stades pleins à craquer, et des supporteurs surexcités. L’ambiance y est bien plus déjantée qu’en NBA. Plus de 45 millions d’Américains suivent le tournoi chaque année, et nombre d’entre eux remplissent leur bracket, une tradition qui consiste à essayer de deviner les résultats de chaque match. Avec la légalisation récente des paris sportifs dans 31 États américains, la somme record de 3,1 milliards de dollars devrait être jouée sur le tournoi cette année.

L’immobilier aux États-Unis en 2022 : salon en ligne gratuit

Les replays des conférences sont disponibles pendant 1 an sur le site de l’événement

Du 11 au 14 avril 2022, French Morning vous propose un salon en ligne dédié à l’immobilier aux États-Unis.

Au travers de conférences organisées tout au long de la semaine, nous allons parcourir avec vous les États-Unis en nous intéressant à différentes grandes villes américaines : Miami, Los Angeles, New York City, le Westchester (NY), le Connecticut et l’Arizona.

Ces conférences en ligne auront pour but de vous aider à acquérir ou à louer un bien immobilier dans ces villes grâce à l’intervention et aux conseils de nombreux professionnels experts du domaine.

Avocats, comptables, assureurs, agents immobilier, facilitateurs de transferts de fonds : ils seront tous là pour vous conseiller et répondre à vos questions en direct.

[Inscription gratuite]

Discussion en français avec l’auteur de «Call Me By Your Name»

Le comité culturel de la French Cultural Society organise une discussion ouverte et gratuite, en français, en compagnie de André Aciman, auteur du livre Call Me By Your Name. Adapté au cinéma en 2017 par Luca Guadagnino, le film rencontre un grand succès auprès du public français. La rencontre aura lieu le mercredi 23 mars à 8pm, à la Maison Française de Columbia University.

Né en 1951, à Alexandrie en Egypte, dans une famille juive Séfarade, André Aciman fuit le pays à l’adolescence. Il vit quelque temps en Italie avant de venir s’installer à New York, à la fin des années 1960. Il obtiendra un doctorat en littérature comparée à l’université de Harvard, et se passionnera notamment pour les travaux de Marcel Proust.

Il est l’auteur de nombreux essais, mémoires et romans à l’instar de Out of Egypt, Eight White Nights ou encore Enigma Variations mais c’est l’adaptation cinématographique de son premier roman Call Me By Your Name qui le rendra célèbre. En 2019, il écrit une suite à ce roman, intitulée Find me, qui n’obtiendra la critique attendue.

Aciman porte une attention particulière à l’enseignement. Professeur en création littéraire à l’université de New York, en littérature française à Princeton et au Bard College, il est aujourd’hui directeur de l’Institut des écrivains et enseigne la littérature comparée au Graduate Center.

French Expat, Anne-Claire Lecat : Barcelone, sinon rien !

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Tomber sous le charme d’une ville en vacances, ça nous est tous arrivé. Mais décider d’y retourner coûte que coûte pour y faire sa vie, c’est moins courant. Anne-Claire Lecat a eu un coup de foudre pour la ville de Barcelone pendant un tour du monde en amoureux. À son retour à Paris, elle n’a qu’une idée en tête : y vivre !
Quelques années plus tard, elle pose sa démission, charge le camion, développe une app de podcast et tombe enceinte de son premier enfant. Elle vit une vie nouvelle en Espagne et révolutionne son quotidien. Mais comment on fait quand on crée une entreprise en France tout en vivant à l’étranger ? Que l’on cache un peu où on se trouve, de peur d’être effacée ? Comment s’intégrer dans sa terre d’accueil quand on est sans cesse tourné vers un autre pays ? L’occasion de se ré-réinventer. Barcelone, sinon rien, c’est l’histoire d’Anne-Claire Lecat.
Et pour connaître le Barcelone d’Anne-Claire, voici quelques unes de ses recommandations :
– Tendre l’oreille pour les pigeons locaux (qui n’en sont pas) : les perruches vertes. Elles sont typiques des parcs de Barcelone et donnent l’impression d’être dans les tropiques
– Faire un tour de Street Art dans les rue des quartiers Gothique, du Poblenou ainsi que du Born
– Louer un vélo et se promener le long des plages, et pas seulement la Barceloneta (plage du centre-ville) mais un peu plus loin vers Marbella, là où le sable y est plus fin
– Terminer votre visite par le quartier de Gracia, le meilleur endroit pour regarder les gens vivre leur vie barcelonaise, en se posant à une terrasse avec un jus d’orange frais pressé. Vous y verrez les enfants du quartier jouer sous les platanes des petits parcs et crayonner les trottoirs à la craie.
Production :

Ève-Alice Roustang : (re)lire les romans de Sagan comme des « guides quotidiens »

Comment être heureux ? Doit-on être fidèle ? Françoise Sagan aurait la réponse à toutes les questions existentielles que l’on peut se poser et pourrait changer notre vie. C’est en tout cas ce que raconte l’auteure parisienne Ève-Alice Roustang, qui a récemment posé ses valises à Miami, dans son ouvrage Comme dans un roman de Sagan, publié le mois dernier chez Flammarion.

Il y a tout juste trente ans, l’écrivaine française, agrégée de lettres modernes et docteure de l’université de Columbia à New York, découvre Françoise Sagan en feuilletant les pages de Bonjour tristesse, son premier roman et best-seller, écrit à l’âge de 18 ans. « J’ai trouvé ça prétentieux et cynique, indique Ève-Alice Roustang. Je manquais certainement de recul car, à l’époque, j’avais l’âge de l’héroïne et je me suis un peu trop identifiée à elle, précise-t-elle. Il aura fallu une dizaine d’années pour que j’arrive enfin à apprécier ce roman. Entre-temps, je me suis plongée dans d’autres ouvrages de Sagan et j’ai découvert que le côté cruel présent dans Bonjour tristesse s’atténue au fil du temps, comme si l’écrivaine devenait plus tendre en vieillissant ».

Sagan, auteure généreuse

Sa persévérance finira donc par prendre le pas sur ce premier rendez-vous manqué avec Françoise Sagan. Et depuis, Ève-Alice Roustang ne tarit pas d’éloges sur cette femme de lettres. « Elle affirmait être paresseuse mais ce n’est pas vrai du tout quand on regarde la liste de ses œuvres. On ne retient souvent que son premier roman, ce qui est assez triste car elle a beaucoup écrit, de très bons livres d’ailleurs. C’était quelqu’un de généreux aussi. Une générosité que l’on ressent dans ses romans : elle avait beaucoup de tendresse pour ses personnages », détaille sans ambages la quadra qui travaille sur l’œuvre de Françoise Sagan depuis de nombreuses années.

Aujourd’hui, dans Comme un roman de Sagan, Ève-Alice Roustang parcourt les titres de l’auteure éponyme qui l’ont accompagnée depuis toujours, répondant en douze chapitres à autant de questions existentielles telles que : comment plaire, peut-on vivre sans argent, ou encore comment lutter contre l’ennui. « Au fil des pages, le lecteur emboîte le pas aux différents personnages de l’œuvre de Sagan qui lui donnent des pistes afin d’appréhender les hauts et les bas de la vie avec grâce et légèreté ». 

Les romans, une thérapie pour le lecteur

Et pour ceux qui se demandent déjà si Françoise Sagan est bien placée pour nous donner des conseils, Ève-Alice Roustang est catégorique. « C’est l’auteure, avec sa grande connaissance du cœur humain, qui peut nous aider et non pas la femme qui aimait faire la fête et les plaisirs illicites. C’était une écrivaine très drôle et fine sur le plan psychologique et ses romans sont pour moi des guides quotidiens et se prêtent à merveille à un jeu d’identification pour avancer dans la vie », affirme la professeure de lettres qui n’est autre que la fille du psychanalyste et hypnothérapeute François Roustang. « Mon père utilisait l’hypnose à des fins thérapeutiques, de mon côté je me sers de la littérature car les romans sont une forme de thérapie pour le lecteur, confie-t-elle. Lire permet de s’évader et de se sortir de situations difficiles. Quand on est déprimé, on rentre dans un roman et on oublie rapidement le présent. »

Crédit photo : Milena Anthony

[Vidéo] Bien choisir son assurance santé aux USA : règles, obligations, coûts

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Ce webinaire d’un heure a pour but de vous éclairer sur les spécificités du marché de l’assurance aux USA et les nombreux écueils à éviter afin d’y être bien assuré.

Il vous aidera à vous orienter sur les choix importants à effectuer lors de la sélection de la solution d’assurance santé à privilégier, selon votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, les obligations spécifiques et le coût de l’assurance santé.

Visionnez le replay sur notre page YouTube

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Protégé : Business : les clés d’une implantation réussie aux États-Unis

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