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[Webinaire] Le Consul général de France à Washington répond à vos questions en direct

À l’approche des élections présidentielle et législatives en France, et après deux années de pandémie, French Morning Washington reçoit le Consul général de France à DC, François Penguilly, pour un webinaire, le mercredi 9 mars à 5pm.

Nous aborderons les sujets qui vous préoccupent dans votre circonscription : les modalités de vote aux élections, l’éducation bilingue, les aides du gouvernement français pour les expatriés, les retraites, les passeports… Une heure de direct animée par Nastasia Peteuil et Elisabeth Guédel de French Morning.

Posez vos questions par email à: [email protected]

Pour poser vos questions en direct rejoignez-nous sur Zoom. Inscription ici.

[Webinaire] Le Consul général de France à New York répond à vos questions en direct

À l’approche des élections présidentielle et législatives en France, et après deux années de pandémie, French Morning New York reçoit le Consul général Jérémie Robert pour un webinaire, le jeudi 17 mars à 5pm.

Nous aborderons les sujets qui vous préoccupent dans votre circonscription : les modalités de vote aux élections, l’éducation bilingue, les aides du gouvernement français pour les expatriés, les retraites, les passeports… Une heure de direct animée par Elisabeth Guédel et Anne-Laure Mondoulet de French Morning.

Posez vos questions par email à : [email protected]

Pour poser vos questions en direct rejoignez-nous sur Zoom le 17 mars. Inscription gratuite ici.

Preuve de vaccination, masque : retour à la vie (presque) normale aux États-Unis

Le 7 mars 2020, Washington DC annonçait son premier cas de Covid-19, le gouverneur de New York déclarait l’état d’urgence avec quelques dizaines de cas confirmés dans l’État, trois jours après son collègue de Californie qui déplorait le premier décès, près de Sacramento. Les autorités sanitaires du pays déconseillaient alors de porter le masque par peur que les personnels soignants des hôpitaux n’en manquent. 

Deux ans et près de 960.000 morts de Covid-19 plus tard, les États-Unis abandonnent cette semaine quasiment toutes leurs mesures sanitaires. Le pays appelle à un retour à la vie « normale » même si, dans les grandes villes, les entreprises et les commerces peuvent choisir de maintenir l’obligation de porter un masque pour leurs clients et leurs employés, voire de montrer leur statut vaccinal. Et certains Américains choisissent de continuer à porter un masque à l’intérieur des lieux publics de leur quartier.

Exception à New York : Broadway

Après avoir été l’épicentre de la pandémie, New York lève ses restrictions les plus contraignantes. Ce lundi 7 mars marque en effet la fin du pass sanitaire : résidents et touristes n’ont plus besoin de montrer de preuve de vaccination pour entrer dans les restaurants, bars, salles de gym, musées et autres lieux publics à l’intérieur. Un tournant majeur pour la ville après près de six mois de pass sanitaire. Le port du masque a déjà été levé mais, jusqu’à présent, restait obligatoire dans les écoles publiques. Ce lundi 7 mars, tous les élèves, de elementary à high school, connaissent leur première journée de classe sans nez et bouche couverts.

« Il est temps d’ouvrir notre ville et de remettre l’économie en marche », déclarait le maire de New York, Eric Adams, vendredi dernier sur Times Square, à un block des théâtres de Broadway qui, eux, maintiennent masques et preuves de vaccination jusqu’au 30 avril. Mesure de précaution pour les spectateurs comme pour les employés – artistes et personnel des théâtres – alors que 16 nouvelles productions arrivent au printemps, ce qui doublera pratiquement le nombre actuel de spectacles à Broadway.

Le masque reste également obligatoire dans les transports – le métro, les taxis, les VTC, les bus, les trains et les avions, dans les gares de Grand Central et de Penn State, ainsi que dans les aéroports. Il est également imposé dans tous les hôpitaux et centres médicaux new-yorkais.

À noter que le New Jersey supprime également, ce lundi 7 mars, l’obligation du port du masque dans ses écoles publiques, une semaine après le Connecticut.

Pass sanitaire maintenu à LA et SF

À Washington DC, le masque n’est plus obligatoire depuis le 1er mars mais de nombreux résidents de la capitale continuent de le porter dans les magasins. Il reste imposé dans les écoles et, comme à New York, les patrons des commerces sont libres de l’exiger, ainsi que de demander la carte de vaccination à l’entrée. Même situation à Philadelphie (dans les écoles, ce sera mercredi) et à Boston.

En Californie, la situation sanitaire s’est suffisamment améliorée ces dernières semaines pour que toutes les villes abandonnent le port du masque à l’intérieur, avec des exceptions toutefois : les enfants, les collégiens et les lycéens de l’État devront attendre encore quelques jours pour entrer dans leurs écoles sans masque, la mesure ne sera levée que ce samedi 12 mars. 

À Los Angeles même, le pass sanitaire appelé SafePassLA, reste en vigueur. Il est vérifié à l’entrée des bars, des restaurants (intérieur), des salles de sport ou encore des cinémas. En revanche, la preuve de la vaccination n’est plus exigée lors de grands événements en plein air, tels que dans les parcs à thème, les stades SoFi et Dodger, le LA Memorial Coliseum et le Hollywood Bowl, mais reste exigée – ou, à défaut, un test négatif de 72h – pour les grands événements en salle rassemblant plus d’un millier de personnes, comme les matchs de la NBA à la Crypto.com Arena (ex-Staples Center). 

Dans le nord de la Californie, des règles similaires restent imposées dans plusieurs villes comme Oakland et Berkeley. Ou encore à San Francisco, où la preuve de vaccination, dose de rappel comprise – ou, à défaut, un test négatif récent – est toujours exigée à l’entrée des bars et restaurants, des salles de sport et autres lieux publics fermés.

Plus besoin de porter le masque à Las Vegas dans les grandes salles de concert et de sport, même pour aller voir jouer les hockeyeurs des Golden Knights à la T-Mobile Arena. L’exception pour le port du masque reste, comme dans beaucoup de villes, dans les hôpitaux et centres médicaux. 

Et en France ?

Pour les vacances de Pâques en France cette année, ce sera pratiquement sans mesures sanitaires. Le pass vaccinal sera abandonné le lundi 14 mars, mais la carte de vaccination (pass sanitaire en France), un test négatif ou un certificat de rétablissement sera exigée pour aller visiter un proche dans une maison de retraite, un hôpital, une clinique ou dans un centre pour handicapés. Partout ailleurs, il ne sera plus nécessaire de montrer son statut vaccinal pour entrer dans les restaurants, bars, musées, théâtres, salles de spectacle, stades et discothèques. 

Le 14 mars marquera également la fin du port du masque obligatoire, excepté dans les transports en commun. Dans le métro comme dans les avions, il faudra donc toujours se couvrir bouche et nez.

Quant aux voyages pour traverser l’Atlantique, pas de changement. Au départ des États-Unis, les passagers entièrement vaccinés, rappel de vaccin (booster) compris, ne sont plus soumis à l’obligation de présenter un test Covid-19 négatif à l’embarquement. Les voyageurs non vaccinés ou n’ayant pas eu de dose de rappel doivent présenter à l’embarquement le résultat négatif d’un test PCR réalisé moins de 72 heures avant le vol ou d’un test antigénique (TAG) réalisé moins de 48 heures avant le vol, ou encore un certificat de rétablissement. Pour se rendre aux États-Unis depuis la France, il faut toujours présenter un test négatif, PCR ou antigénique, réalisé la veille du départ pour pouvoir embarquer.

Article rédigé avec Nastasia Peteuil, Marie Demeulenaere, Hélène Labriet-Gross, Charlotte Attry, Laurent Garrigues.

Moi Impat : « Pour un retour positif, il ne faut pas comparer »

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Catherine de la Chaussée, notre 85e invitée de « Moi Impat », a parcouru le monde. Et après avoir traversé pas moins de 70 pays, elle s’apprête à attaquer sa nouvelle vie. Revenue depuis peu des États-Unis, Catherine est en effet prête à poser définitivement ses bagages d’expat, sans pour autant renoncer aux grands voyages.

Bien décidée à ne pas tout louper du bonheur d’être grand-mère, il lui fallait tourner quelques pages. Mais c’est la tête pleine de projets, entre nature, culture et permaculture que son quotidien va à présent s’articuler. Et en France, puisque « c’est le plus beau pays du monde ! »

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_62

Les rendez-vous de l’emploi international : rencontrez votre futur employeur américain

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Vous cherchez un emploi francophone aux États-Unis, ou au Royaume-Uni ?

Lors d’une session en ligne d’une heure organisée le 4 mars 2022, une dizaine d’entreprises ont présenté leurs offres en direct.

Visionnez le replay sur YouTube

Prêt, feu, à vos CVs !

Un aperçu des entreprises présentes


Acteur majeur de l’immobilier de luxe, BARNES New York, Westchester & Connecticut proposent un portefeuille de propriétés les plus exclusives, à vendre ou à louer. Depuis plus de dix ans, le groupe BARNES accompagne ses clients français et étrangers dans leurs projets immobiliers aux Etats-Unis. Aujourd’hui, BARNES recherche des agents immobilier.

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ALTIOS est le leader du conseil en implantation et développement international des PME & ETI. ALTIOS propose  des solutions complètes facilitant la croissance des entreprises à travers le monde : stratégie, développement commercial, services RH, création et gestion de filiales, croissance externe, implantation industrielle.

Aujourd’hui, ALTIOS recherche un technicien comptable et un comptable

 

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VISEO utilise la technologie comme levier pour aider ses clients à tirer parti des opportunités du numérique, adresser les nouveaux usages et affronter la concurrence, avec plus de 2500 collaborateurs intervenant sur 5 continents.

En ce moment, VISEO recrute notamment :

• SAP Project Manager
• Retail/POS Rollout
• Retail/POS Business Analyst
• POS Business Analyst

 

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Société de gestion comptable et de planification fiscale pour les entreprises et les particuliers s’installant ou déjà installés aux Etats-Unis. 
Situé dans 14 villes des Etats-Unis, en France et en Belgique, les équipes de Jade Fiducial sont francophones et spécialisées dans les conventions fiscales internationales. 

Jade Fiducial a actuellement 7 postes à pourvoir sur le sol américain.

 

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Le Lycée International de Londres Winston Churchill accueille des élèves de 3 à 18 ans. Les élèves bénéficient d’un programme unique d’immersion bilingue dès l’âge de trois ans ainsi que le choix de deux cursus en secondaire. Avec 100% de réussite au baccalauréat et à l’IB, nos diplômés rejoignent les plus prestigieuses universités du monde.

Le Lycée recherche pour la rentrée 2022 des professeurs titulaires d’un concours de l’Education Nationale ou d’un diplôme de Master, dans toutes les disciplines.

 

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Thoro Packaging est la filiale californienne du groupe Autajon, nous imprimons des étuis en cartons de haute qualité pour les industries de la santé, de la cosmétique, et de la confiserie. Notre entreprise est à la pointe du progrès dans le traitement des fichiers graphiques, dans les équipements d’impression de découpe et de collage.

Autajon recrute des techniciens pour des machines d’impression, de découpe et de collage, expérimentés ou débutants avec des connaissances de base en impression ou en mécanique.

 

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La FFF Academy de NYC est la premiere école de football ouverte par la FFF en dehors du territoire française. Leur objectif : valoriser le système de formation à la française, avec la formation de joueurs mais aussi de coaches. Le pilotage technique est pris en charge par Jean-Claude Lafargue, ancien directeur de l’INF Clairefontaine, qui a vu passer sous ses ordres les meilleurs joueurs français comme Thierry Henry, Nicolas Anelka ou plus récemment Kylian Mbappé.

Aujourd’hui, la FFF Academy recherche des coachs de football.

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Vous êtes recruteur et souhaitez participer au prochain rendez-vous de l’emploi international pour trouver vos futurs talents francophones ?

Contactez-nous via ce lien.

« Don Carlos » au Met Opera : en français et en splendeur

« La liberté ou la mort », c’est le choix auquel Verdi confronte Don Carlos, le héros de son plus ambitieux chef-d’œuvre. À l’ère de l’inquisition espagnole, c’est un choix entre soutenir l’Église qui contrôle l’État, et résister par la poursuite d’idéaux humanistes. C’est donc un opéra essentiellement politique et idéologique sous couvert d’une histoire d’amour vouée à l’échec.

La version de Don Carlos présentée cette saison au Metropolitan Opera est en français. C’est un détail important, car en dépit du fait que Verdi a composé l’œuvre dans notre langue pour l’Opéra de Paris en 1867, la vaste majorité des représentations à ce jour était en italien. « Don Carlo » redevient enfin « Don Carlos », pour notre plus grand plaisir.

L’amour et la liberté sous l’œil de l’inquisition.

Nous sommes en 1560. L’Espagne est en guerre contre la France. Don Carlos (Matthew Polenzani, tenor), fils du roi Philippe II d’Espagne, est promis à Elizabeth (Sonya Yoncheva, soprano), fille d’Henri IX. Ils s’aiment, mais leur union est anéantie par un traité de paix, dont une condition est le mariage d’Elizabeth à Philippe II (Eric Owens, baryton). Naissent alors les sentiments contradictoires de joie pour la paix du peuple, de sens du devoir politique et de désespoir amoureux. Don Carlos est un anti-héros sympathique : fils impuissant et indécis sous la houlette d’un père dictatorial, homme déchiré entre sa loyauté filiale et ses aspirations romantiques et humanistes.

Le piment de l’histoire est amené par trois autres protagonistes hauts en couleurs. Il y a Rodrigue, Marquis de Posa (Etienne Dupuis, Baryton), ami de Don Carlos et résistant qui ose plaider devant le Roi la cause du peuple opprimé de Flandre. Ensuite la charismatique Comtesse Eboli (Jamie Barton, mezzo-soprano) qui intrigue à la cour. Amoureuse éconduite de Don Carlos, elle cherche vengeance puis rédemption. Il y a enfin le Grand Inquisiteur (John Releya, baryton), qui semble porter l’intégralité de l’Église sur son dos nonagénaire. Édifiant de dogmatisme et terrifiant de pouvoir, il domine et manipule le roi.

Une production d’ampleur et en francais

La production est immense, au sens propre. Le nombre important de personnes sur scènes représentant tour à tour la cour, l’armée, l’Église ou le peuple donne immédiatement une envergure épique à la représentation. Les chœurs de plusieurs dizaines de chanteurs sont saisissants d’intensité. Moment fort de la première, l’un de ces chœurs a rendu hommage au peuple d’Ukraine en chantant l’hymne nationale en début de performance.

Outre la complexité du synopsis et l’envergure de la mise en scène, la langue était un défi à lui seul. « Dieu, toi qui as voulu mettre en notre âme l’amour et l’espoir, tu dois allumer en notre cœur le désir de liberté. » Au libretto composé en français par François Joseph Mery (1797-1867), le public a souvent préféré et obtenu une traduction italienne. Le directeur musical du Met, le Canadien Yannick Nézet-Séguin, s’est attaché à un long travail de réadaptation pour cette première historique, et pour notre plaisir francophile.

Le décor est intentionnellement claustrophobe. L’opéra se tient quasi-intégralement dans une large enceinte semi-circulaire de pierres, sorte de Colysée menaçant. Cette dernière, ainsi que des objets religieux XXL tels un bruleur d’encens ou un Christ sur la croix, évoquent efficacement la lourdeur et la sévérité de l’inquisition. Les costumes, camaïeux austères et quasi monochromes, sont aussi luxueux et délicats. Broderies, sequins, pierres, taffetas et fourrures en tons de gris : tout y est, sans outrance.

Verdi a dit : chantez!

Dans la musique de Don Carlos, point de blockbuster reconnaissable du grand public, ou de concision dramatique propre aux œuvres plus tardives de Verdi. On trouve plutôt des compositions séduisantes qui se construisent et se fortifient au cours des cinq actes. Les actes IV et V sont ponctués de riches solos dont le plus remarquable est la méditation du roi Phillippe II. Dans son office à la lumière des bougies, il évoque son mariage sans amour et le fardeau de sa couronne. C’est sûrement l’une des créations les plus admirables du long répertoire de Verdi.

Indépendamment de la production musicale et scénique, le Don Carlos de Yannick Nézet-Séguin est un tour de force par les chanteurs protagonistes. Les six voix d’exception parviennent à tenir l’audience en haleine jusqu’à la dernière minute, fait non négligeable compte tenu de la durée de 4h34 de la représentation. En français dans le texte et enfin sur scène, le Met offre une fresque visuelle tant que musicale de médiation sur la nature humaine.

Don Carlos sera retransmis en direct et en HD dans de nombreux cinemas dans le monde le Samedi 26 Mars. Trouvez votre cinema en cliquant ici.

Kévin Cabral, attaquant du LA Galaxy : « la MLS est bien au-dessus de la Ligue 2 »

Espoir français formé au PSG et révélé à Valenciennes en Ligue 2, Kévin Cabral avait décidé, à la surprise générale, de s’engager avec le Los Angeles Galaxy en MLS en avril dernier. Dix mois après son arrivée et au moment d’entamer sa deuxième saison dans la ligue américaine, l’attaquant de 23 ans se dit impressionné par le niveau de jeu de l’autre côté de l’Atlantique.

Le LA Galaxy a terminé huitième dans la conférence Ouest la saison dernière, un bilan décevant pour une équipe si prestigieuse. Quel est l’objectif de l’équipe cette année ?

Quand on porte le maillot du Galaxy, on se doit de viser le titre de champion. On travaille tous les jours pour ça, et on espère atteindre nos objectifs. Au niveau personnel, je dirais que c’était pas trop mal pour une première saison même si j’aurais pu faire largement mieux.

Vous êtes arrivés dans la peau d’une star à Los Angeles, avec l’un des plus gros salaires du club. Comment expliquez-vous ces premiers mois difficiles ?

Je suis conscient de mes qualités et quand je regarde les matches que j’ai fait, j’ai eu beaucoup d’occasions mais j’aurais dû avoir de meilleures statistiques. (NDLR : cinq buts et deux passes décisives en 28 matches). Il y a eu un temps d’adaptation car je suis arrivé et j’ai joué direct alors que j’avais déjà une saison dans les jambes en France. Je n’ai pas eu de vacances, il y avait de la fatigue physique et mentale. Aujourd’hui, je me sens comme un homme neuf, bien reposé et prêt à faire une grosse saison.

Pourquoi avoir fait le choix de partir aux États-Unis à seulement 22 ans ?

À ce moment-là, on est encore dans la crise du Covid, Valenciennes demande au moins cinq millions d’euros pour me laisser partir, et la plupart des clubs qui se renseignent sur moi sont frileux. Sauf un, le Los Angeles Galaxy. Ils insistent beaucoup, nous relancent moi et mon agent, et vont même jusqu’à envoyer un représentant me voir jouer un soir d’hiver à l’extérieur contre Sochaux alors qu’il fait super froid (rires). Ils ont montré qu’ils me voulaient vraiment, alors je n’ai pas hésité longtemps. Surtout que ce n’est pas un petit club.

Quel a été le discours des représentants du LA Galaxy pour vous convaincre de les rejoindre ? 

Quand t’es en France, tu ne calcules pas la MLS. Tu te dis que c’est un championnat pour les stars européennes qui viennent en pré-retraite. On m’a expliqué que les clubs américains avaient changé de mentalité, que ça jouait beaucoup mieux qu’avant au football, et qu’ils avaient de vrais objectifs pour nous les jeunes, de nous faire briller et de les aider à faire grandir la MLS.

Qu’avez-vous pensé du niveau de jeu global lors de votre arrivée ? 

J’ai été très impressionné. Je m’attendais à beaucoup de physique et d’agressivité, mais pas du tout. Le niveau est bien au-dessus de la Ligue 2, je dirais qu’il se situe dans le milieu de tableau de la Ligue 1. Et j’ai découvert aussi des supers joueurs, dont beaucoup de jeunes qui auraient le niveau pour jouer au Real ou au Barça.

Vous avez la chance d’évoluer avec trois autres joueurs français ou francophones : le défenseur Séga Coulibaly, l’attaquant Samuel Grandsir et le milieu défensif malgache Rayan Raveloson. Leur présence a dû faciliter votre intégration…

On passe beaucoup de temps ensemble, c’est clair, notamment à jouer à la Playstation. Il y a aussi mon frère jumeau qui est là, qui joue avec l’équipe réserve du Galaxy. On sort des fois pour faire du shopping en ville. Et puis on a la chance d’être à Los Angeles, la ville est magnifique, comme dans les films.

Votre anglais progresse-t-il, malgré tout ce temps passé avec des Français ?

En arrivant à Los Angeles, je pensais vraiment que ça allait parler anglais mais en fait ça ne parle presque qu’en Espagnol au club ou parmi les supporters. J’ai l’impression d’être au Mexique (rires).

En parlant du Mexique, vous jouez également avec un attaquant d’envergure internationale, passé notamment par Manchester United et le Real Madrid, Javier « Chicharito » Hernandez. Quelle est votre relation ? 

C’est un leader qui pousse tout le monde vers le haut. Il se fait des doubles séances d’entraînement et de musculation, t’es obligé de t’inspirer de lui. Et en dehors des matches, il adore me faire des blagues en français (rires). C’est quelqu’un de très gentil, qui parle avec tout le monde. L’autre jour on s’est même fait une partie de Warzone (NDLR: un jeu de guerre en ligne sur Playstation).

Aimeriez-vous rester dans la durée aux États-Unis ? 

Je ne suis pas quelqu’un qui me projette. Je suis concentré sur mes prochains matches, mon seul objectif étant de faire une grosse saison individuellement et collectivement. Après, comme tout joueur de foot, pourquoi pas goûter un jour à la Ligue des champions ou la Ligue Europa.

Vous avez grandi en Île de France, êtes passé par le centre de formation du PSG jusqu’à vos 17 ans. Êtes-vous resté attaché au club ? 

Oui forcément. Paris, c’est ma ville et mon cœur. On a d’ailleurs une conversation commune sur Snapchat avec pas mal d’anciens du centre qui ont percé comme Moussa Diaby (Bayer Leverkusen) et Dan-Axel Zagadou (Borussia Dortmund).

Le PSG est-il bien positionné, selon vous, pour gagner la Ligue des champions cette année ? 

Chaque saison, on se dit que c’est la bonne… j’espère ! Ce serait incroyable que le PSG soulève enfin cette coupe.

Women’s Day : HEC et la French Tech NY abordent la diversité dans les cryptos et NFT

Pour célébrer la journée internationale des droits des femmes le 8 mars prochain, HEC et la French Tech New York ont décidé d’aborder le sujet du manque criant de femmes leaders dans les startup tech. Et plus précisément dans les jeunes pépites des secteurs les plus en vue du moment : les cryptomonnaies et les NFT. L’objectif de cet échange est de dégager des solutions adéquates pour parvenir à un meilleur équilibre des genres.

Le panel de discussion durera 45 minutes et sera modéré par Ilan Abehassera, investisseur et serial-entrepreneur, et composé de trois panelistes:

  • Fanny Lakoubay, fondatrice et senior advisor de LAL Art Advisory spécialisé dans l’art crypto
  • Eve Halimi, CEO et cofondatrice d’Alinea Invest, une application d’investissement destinée à la GenZ
  • Maja Lapcevic, senior VP Innovation Management chez Mastercard

La discussion sera suivie d’un moment de networking et d’échanges informels entre les participants, accompagné d’un verre de Veuve Cliquot pour célébrer dignement la Journée des Femmes.

«BATSU!» : on a testé le dîner-spectacle inspiré de la série Squid Game à New York

Le rendez-vous est donné au numéro 67 d’East 4th St dans le quartier d’East Village. Pas de devanture à cette adresse mais une porte de service à laquelle il faut frapper, avant de traverser les cuisines d’un restaurant qui mènent à une grande pièce sombre d’environ 80 chaises. Bienvenue à BATSU!, un établissement spécialisé dans les sushis et dans les batsu games (jeux de châtiment), un type de spectacle humoristique venant du Japon, dans lequel des comédiens s’affrontent avec punition à la clé pour les perdants.

Des serveurs experts de l’improvisation théâtrale

Il est 7:15pm pétantes lorsque le spectacle commence (ne soyez pas en retard). Le ton de la soirée est donné juste devant la scène où les clients des tables VIP (75$ par personne) portent tous un hachimaki sur le front, le bandeau blanc des samouraïs. Nous ne sommes pas mécontents de nous retrouver au fond de la salle, avec notre réservation standard à 45$ par personne. Une danseuse traditionnelle lance les festivités, avant que des ninjas cagoulés et entièrement vêtus de noirs s’adonnent à quelques démonstrations. Les serveurs du restaurant rejoignent ensuite la scène : ils sont en fait des comédiens spécialistes de l’improvisation théâtrale.

Après avoir demandé à toute l’audience d’avaler un combo beer shot avec du saké (l’alcool est à consommer avec modération), les quatre principaux protagonistes de la soirée nous demandent des thèmes d’inspiration pour leur histoire. Le premier comédien se lance et les autres doivent improviser sur le même thème jusqu’à ce que l’un d’entre eux cale. À droite de la scène est postée la patronne de l’établissement avec un fusil de paintball (arme factice envoyant des billes de couleur), prête à punir le ou la perdante.

Défis loufoques et châtiments

Les jeux suivants font appel au public. Le premier consiste à mimer correctement sur scène les histoires sans queue ni tête que nous racontent les comédiens. Le deuxième est plus sportif : il faut battre l’équipe d’en face dans un jeu de relais en courant autour de la salle avec un œuf entre les genoux. On peut se restaurer tout au long de la soirée, qui dure environ 1h45. La carte est composée de sushis et spécialités japonaises, qui sont facturés en plus du spectacle (comptez environ 150$ par personne tout compris avec les boissons).

BATSU! réussit bien à captiver et amuser la foule. Plus la soirée avance et plus les défis sont loufoques et les châtiments importants. Se succèdent sur la scène un poulet géant, un homme torse-nu qui se transforme en buffet humain, une Allemande vêtue de cuir avec une cravache… L’ultime punition est donnée par le grand gagnant de la soirée à sa camarade défaite en finale : un coup bien réel de taser dans le fesses. Drôle pour certains, absurde pour d’autres. À ne pas reproduire à la maison en tout cas.

Les organisateurs et les comédiens sont disponibles à la fin du spectacle pour discuter, et prendre des photos. BATSU! vient de rouvrir début février après deux ans de fermeture en raison du Covid. L’entreprise organise également ses dîners-spectacles à Chicago. Preuve de vaccin avec pièce d’identité demandée à l’entrée.

Le baromètre Expat Communication revient pour prendre de vos nouvelles et parler distanciel

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C’est la 5ème édition de cette enquête mise en place par Expat Communication et diffusée par French Morning, qui repose sur les retours d’expatriés à l’étranger ou de retour d’expatriation ainsi que de leurs conjoints. Près de 7000 participants ont répondu  lors de la précédente édition en 2021 !

Soucieux de prendre en compte les évolutions permanentes que la situation actuelle impose, l’équipe d’Expat Communication a adapté́ le format de l’enquête pour 2022. 

Ainsi, nous ferons désormais appel à vous tous les deux mois uniquement, pour actualiser les données  indispensables à une étude au plus proche de la réalité.́

Mesurer l’impact de la crise pour les expatriés, mieux comprendre les transformations de la mobilité́ internationale, faire entendre la voix des Français de l’étranger : tels sont les objectifs  essentiels de ce baromètre. 

1ère enquête : « Le distanciel : une révolution pour l’expatriation ? »

Les deux dernières années ont remodelé la façon de travailler : entre télétravail, travail à distance, réunions en visio de plus en plus fréquentes, la question se pose : un expatrié est-il encore nécessaire sur place ? Quel est le sens d’une mission expatriée ?  

– Le distanciel peut-il remplacer les relations en face à face, sur place dans le pays d’accueil et en immersion dans la culture locale ?  

– Votre métier vous permet-il d’exercer en distanciel ?

– Dans quelle mesure peut-on être loin de son lieu de travail et vivre dans un autre pays que celui où est basé notre activité professionnelle ?

Nous vous remercions de prendre entre 5 à 10 mn pour répondre à cette première enquête  de notre baromètre 2022. 

-> Lien vers l’enquête du mois de mars sur le distanciel 

[Replay] Wébinaire avec Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco

Lundi 28 février, Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco, était l’invité de French Morning pour une heure de discussion et répondre à vos questions sur :

  • La situation sur la circonscription après deux années de pandémie
  • Les modalités de vote pour les élections françaises, la présidentielle et la législative, avec l’annonce de bureaux de vote supplémentaires cette année
  • L’enseignement du français et l’homologation des établissements scolaires
  • Les aides financières du gouvernement français aux expatriés
  • Les services consulaires et démarches administratives

Retrouvez notre webinaire sur notre page YouTube

Pour rappel, la circonscription consulaire de San Francisco couvre la Californie du nord, le Nevada du nord, l’Alaska, Hawaii, l’Idaho, le Montana, l’Oregon, l’Utah, l’État de Washington, le Wyoming, et les îles du Pacifique sous juridiction américaine (Guam et Samoa).

Le flipper, un jeu clandestin pendant plus de 30 ans à New York

Rendez-vous à Brooklyn, dans le quartier de Greenpoint (Arrêt Greenpoint Ave. ou Nassau Ave. ligne G), juste au-dessus de Williamsburg, pour ce nouveau défi proposé par Family Way à New York. 

Dans ce quartier se trouve une adresse qui nous rappelle que le flipper a été interdit pendant de nombreuses années à New York. Considéré alors comme un objet de corruption de la jeunesse en raison de son éthique douteuse, de sa similarité à un jeu d’argent, le maire Fiorello La Guardia avait organisé un raid massif en 1942 pour confisquer l’ensemble des flippers de la ville.

Évidemment, le fait que la plupart de ces machines soient fabriquées à Chicago, alors épicentre de la mafia italo-américaine, a sans doute joué un rôle important. De même, la guerre et la nécessité de reconvertir certaines usines, ont pu servir de raisons supplémentaires. Il aura fallu attendre 1978 et démontrer que le flipper n’était pas un jeu de hasard pour les voir réapparaître.

Le défi du mois

À vous de retrouver cette adresse de Greenpoint où se cache l’équivalent d’un musée de flippers. Pour cela, rendez vous sur Manhattan Avenue, entre les stations de métro Greenpoint et Nassau Ave., pour rechercher une adresse où on va habituellement laver son linge. Si vous doutez de la réponse, rendez-vous sur le site www.family-way.com. On espère d’ailleurs que le speakeasy caché au fond du local, derrière une machine, pourra vite réouvrir.

Les bonnes adresses dans le quartier

À Greenpoint, l’ambiance est paisible et familiale, propice à la balade. On y trouve de nombreuses adresses sympas pour une pause gourmande. Par ailleurs, surnommé la petite Pologne, ce quartier vous offrira de nombreuses opportunités de tester des mets polonais.

  • Peter Pan Donut & Pastry Shop : véritable institution du quartier, on s’y rend pour la grande variété de donuts préparés sur place et reconnus par les locaux. Pour les adeptes de la saga Spider-Man, vous reconnaîtrez une scène de tournage du dernier volet.
  • maman Greenpoint : si vous cherchez un endroit chaleureux et gourmand pour vous poser en famille, ne manquez pas l’adresse du café Maman à Greenpoint. 
  • Skyline drive-in : à ne pas manquer si vous avez envie d’une expérience 100% américaine. On vous propose ici des séances cinéma à bord de votre voiture avec vue sur la skyline de Manhattan. Retrouvez l’article détaillé sur le sujet au lien suivant.
  • Beacon’s closet : si vous voulez tester une friperie, voici une des plus populaires à New York. L’expérience d’achat y est agréable grâce à des vêtements rangés par couleur au sein d’une grande boutique.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mises à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.