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Bac français ou International Baccalaureate, quel diplôme choisir ?

[Article partenaire] Comme tous les changements dans la vie de votre enfant, le choix du baccalauréat peut être une période stressante, pour lui comme pour vous, parents. Quelle direction prendre ? Comment garantir le meilleur avenir à votre enfant ? Ce choix va-t-il conditionner la vie future de l’élève ?

La décision est d’autant plus compliquée lors d’une expatriation, car le système scolaire américain diffère du système français. Baccalauréat français, International Baccalaureate, options bilingues, trilingues… il est facile de s’y perdre. French Morning a rencontré Xavier Jacquenet, proviseur de Rochambeau, The French International School, école française de la région de Washington DC, afin de vous aider à choisir le diplôme qui conviendra le mieux à votre enfant.

Quels sont les différents diplômes offerts par Rochambeau ?

Pour faire le bon choix, il est primordial d’avoir toutes les cartes en main et donc de connaître les différentes possibilités qui s’offrent à vous. Rochambeau offre une palette complète de cursus et diplômes, qui se divise en deux grandes familles : le baccalauréat français et l’International Baccalaureate. Par ailleurs, les élèves valident également le High School Diploma, diplôme américain, en première.

Baccalauréat français

Le baccalauréat français (bac) est le diplôme traditionnel français, établi selon les lignes directrices du Ministère de l’Éducation Nationale. C’est un programme complet, enseigné entièrement en français, avec un poids renforcé par les langues. Depuis la réforme du bac de 2019, les élèves suivent tous le même tronc commun et choisissent ensuite des spécialités et options en fonction de leurs goûts, projets et aptitudes.

« Grâce à son programme rigoureux mais en même temps intelligible, [le bac] permet à l’élève d’obtenir plusieurs compétences ainsi que mettre tout ce qu’il a appris en pratique grâce à un examen final. Le bac et le système français me garantissent un très bon apprentissage ainsi qu’une opportunité d’avoir un futur stable.», Nour, élève en classe de première en bac français à Rochambeau.

Baccalauréat français international (BFI)

Ce diplôme a la même base que la forme classique du bac français, avec en plus un important contenu en langues étrangères : culture et littérature, connaissance du monde ou encore mathématiques en anglais. Le BFI existe sous forme bilingue (français/anglais) et trilingue (français/anglais/espagnol). Par définition, ce diplôme implique un emploi du temps plus chargé que le bac français, il demande donc une volonté et un intérêt de l’élève. C’est un parcours qui convient bien aux élèves intéressés par les sciences sociales et humaines ainsi que par l’aspect culturel de la langue.

« Au début, j’avais peur de ne pas réussir à satisfaire les attentes du BFI. La section internationale américaine est bilingue, ce qui ajoute de la valeur au programme.  De plus, les divers thèmes et sujets abordés autour du monde, son histoire et son futur à travers les cours de géographie et d’histoire m’intéressent énormément. Le programme suivi en anglais, même s’il est challengeant, est très utile pour l’université en termes d’écriture et de capacité de travail. Je ne pourrais pas être plus satisfaite de ma décision ». Gobad, élève de première en bac français international.

International Baccalaureate (IB Diploma)

Rochambeau a ajouté l’International Baccalaureate à son programme l’année dernière, dans le but de permettre aux élèves ne se sentant pas assez à l’aise en français d’évoluer dans un programme tout aussi prestigieux que le bac, sans la pression de la langue française. Le français reste une matière obligatoire, mais vise simplement à faire progresser les élèves d’un point de vue linguistique. Le reste des matières est enseigné en anglais.

« J’ai choisi l’IB car il couvre plus de sujets qui m’intéressent et qui ne sont pas nécessairement abordés dans le système français. Les élèves d’IB ont la liberté de chercher ce qui les intéresse et les inspire, ce qui leur donne la possibilité d’approfondir leurs propres intérêts et connaissances dans certaines spécialités. J’ai hâte d’explorer pendant ces deux années de lycée tout ce que l’IB a à m’offrir », Marta, élève en première en IB

International Baccalaureate option bilingue

L’IB Diploma option bilingue permet d’ajouter une matière dispensée en français, comme par exemple biologie ou histoire, afin d’intégrer un peu plus de français au programme.

Comment choisir ?

« Lors du choix du diplôme, il y a un raisonnement à ne pas faire : se demander quelles matières il faudrait étudier pour ouvrir les portes du supérieur », répond Xavier Jacquenet. En effet, toutes les formations à Rochambeau offrent un même niveau d’excellence. « Il faut réfléchir dans l’autre sens : qui suis-je ? Qu’est-ce qui me plaît ? ». La philosophie de Rochambeau est d’accompagner les élèves tout au long de leur cursus pour qu’ils s’épanouissent dans leurs études. « Ce qui ouvre la porte du supérieur, c’est de réussir », affirme monsieur Jacquenet.

Ceci étant dit, le choix du diplôme doit également se faire avec une touche de bon sens : le niveau de langue est tout de même un facteur déterminant. Si l’élève ne se sent pas à l’aise en français par exemple, il est inutile de se mettre en difficulté avec un baccalauréat français. De même, si la charge de travail et le nombre d’heures n’est pas quelque chose qui motive l’élève, le BFI ne sera pas l’option la plus adaptée. Il n’y a pas de mauvais choix, tant que ce choix convient à la motivation et aux intérêts de l’élève.

Le message de Xavier Jacquenet aux élèves

« Le choix du diplôme peut être stressant. Cependant, ne vous mettez pas la pression sur le choix, parce que dans la vie, tout peut mener à tout. Les parcours ne sont plus linéaires, il y a beaucoup de possibilités de changer, de continuer à se former. Ce qui compte, c’est d’avancer. On ne s’enferme pas dans ce que l’on commence, car la réalité du monde d’aujourd’hui, c’est qu’il y a beaucoup d’opportunités de changement, de passerelles. »

Alors, quel diplôme allez-vous choisir ?

Si vous vous posez des questions sur le choix du diplôme, ou sur la scolarité de votre enfant, n’hésitez pas à contacter Rochambeau, The French International School. Un service d’accompagnement est disponible pour recevoir les élèves et les parents.

Ouverture d’un nouveau campus primaire (Maternelle et Élémentaire) pour la rentrée 2022-23, pour plus d’informations, rendez-vous ici.

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L’application de dating Feels veut séduire les Américains

Faire des rencontres sur une application sans passer par le fameux swipe pour rejeter ou matcher avec des profils, c’est le pari ambitieux de Feels, l’application de dating française qui fait aujourd’hui son entrée sur le marché américain. Son fondateur, Daniel Cheaib, a pourtant connu ses premiers amours dans la musique : à 16 ans, il monte le label de musique et sort un album d’électro et hiphop avec son groupe. Passionné par l’aspect business autant qu’artistique, il quitte néanmoins l’aventure pour poursuivre ses études. Après un master finance, il travaille six ans en M&A pour rembourser son prêt étudiant, puis décide de lancer son entreprise en 2019.

Privilégier le feeling sur le physique

Il identifie le marché des applications de dating, qu’il a beaucoup utilisées pour rencontrer des gens pendant ses déplacements et voyages à l’étranger. « Je me suis rendu compte à quel point l’expérience était pauvre et consumériste ». Le déclic vient aussi de la naissance de sa fille, à ce moment-là. « J’ai essayé de me projeter en tant que femme dans cette expérience, et auto-jugé. Les applications de rencontres actuelles enferment les utilisateurs dans des normes patriarcales : les hommes ont un comportement d’acheteur et font leur shopping, ils misent sur un pourcentage de réussite tandis que les femmes cherchent une connexion ». Autre constat, ces applications se focalisent sur les photos et l’apparence physique, mais Daniel Cheaib considère qu’elles ne prennent pas en compte le feeling que l’on peut avoir lorsqu’on discute avec quelqu’un, passée la première impression physique.

Le nom est trouvé : Feels, et l’ambition aussi, celle de mettre en avant la publication de contenus. « Au lieu de partir du physique, la façon de rentrer sur Feels est de mettre du contenu et des choses sur soi, de faire rentrer les autres dans son monde pour que la discussion s’engage de façon plus naturelle. » Concrètement, chaque personne ajoute six photos ou vidéos en plein écran, et crée un profil de neuf séquences pour se présenter. Les utilisateurs de l’application ne peuvent pas aimer ou non, mais simplement réagir au contenu et interagir en direct avec la personne. Pour l’entrepreneur, cette phase est essentielle. « Tout se joue à l’onboarding, nous devons proposer un contenu différent pour que l’expérience ne reste pas superficielle. »

Pivot vers la génération Z

Le trio rassemble 120.000 euros et se lance début 2019, dans un secteur déjà très concurrentiel. « Ce marché est compliqué car il y a quelques grands acteurs (Meetic, Tinder, Bumble etc), et plein de nouveaux petits acteurs qui disparaissent au bout de quelques mois ». Les débuts sont difficiles mais la deuxième année, Feels lève 100.000 euros et décide de pivoter vers un public plus jeune. « On s’est rendus compte que les jeunes créent et partagent beaucoup plus de contenu, 80 % de nos utilisateurs sont des 18-22 ans. Notre produit n’était pas adapté à ce public, du coup on a sorti une deuxième version en avril 2021. Tout s’est accéléré d’un seul coup ». Après 50.000 téléchargements à ses débuts, Feels atteint le million d’utilisateurs en moins d’un an.

Le footballeur Blaise Matuidi, nouvel actionnaire

Depuis ses premiers pas, Daniel Cheaib vise les États-Unis et s’est donné les moyens de ses ambitions. Feels a levé 2,5 millions d’euros en début d’année, notamment auprès de Diaspora, le fonds de venture du français Ilan Abehassera, du fonds Kima Ventures de Xavier Niel mais aussi du footballeur Blaise Matuidi. Mais si la startup s’est positionnée comme l’anti-application de dating en France où le marché a une mauvaise réputation, ce discours est mal perçu aux États-Unis. « Nous avons dû tout désapprendre, et nous imprégner de cette nouvelle génération avec ses codes. Après plusieurs mois de tests, nous avons tout arrêter en janvier pour adapter le produit et republier l’application pour les États Unis. Elle est live depuis début mars. »

Le marché américain du dating est aussi différent car très communautaire, alors que cette approche n’a pas fonctionné en France. Pour son lancement, Feels a donc à cœur de représenter toutes les communautés de façon équitable. L’application mise aussi sur les étudiants, elle sillonne les campus d’universités de la côte Est, où elle recrute des ambassadeurs pour se faire connaître. « Les grandes success stories américaines récentes ont toutes commencé à l’université : Tinder, Bumble, Facebook, Snapchat etc ». Daniel Cheaib est en convaincu, toute la valeur de Feels sera de réussir aux États-Unis. Il a recruté Madeline McKinnon, ancienne responsable des acquisitions digitales de l’app Lover, et pourrait bientôt ouvrir un bureau sur la côte Est, à New York ou Miami.

10 conseils pour rédiger un CV à l’américaine 

Envie de tenter votre chance sur le marché de l’emploi américain ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour réaliser un CV selon les codes en vigueur de ce côté de l’Atlantique. Car aux États-Unis, le resume ne partage pas les mêmes exigences qu’en France.

1)  Moins de 10 secondes pour faire bonne impression

C’est en moyenne le temps que passe un recruteur à examiner un CV. La longueur de ce dernier s’avère donc cruciale. L’objectif : qu’il tienne en une page. Un défi parfois difficile à relever au-delà de 10 ans d’expérience. Le format en deux pages reste acceptable si justifié, mais pas idéal. 

2) Pas de chichi !

Pour s’accorder à la culture professionnelle américaine, on va droit au but avec des phrases courtes et directes, ainsi que des structures simples. Le format des listes à puces fonctionne parfaitement et on mise sur les verbes d’action. Le mot d’ordre : concision et précision. Ce qui doit ressortir : les faits, rien que les faits.

3) Informations personnelles au compte-gouttes

Les lois américaines sur la discrimination visent l’égalité de tous. Chacun doit pouvoir postuler à une annonce en dépit de son âge, son sexe, sa religion, etc. Sur le CV, inutile de mentionner sa date de naissance, son statut familial, ses croyances, sa mobilité ou sa nationalité (excepté dans certains cas qui l’exigent). On n’inclut pas non plus sa photo, un faux pas majeur. Reste à indiquer dans la présentation : son nom, prénom et son mode de contact (mail, téléphone). En bref, le strict minimum. Si le titre de cet en-tête informatif correspond à l’intitulé de son métier, on peut y glisser le nombre d’années d’expériences ou une spécialisation qui peuvent différencier d’entrée de jeu.

4) Priorité à la lisibilité plus qu’à la forme

Le contenu prime sur le reste. Se démarquer par des mises en pages originales, l’utilisation de couleurs ou d’images peut parfois desservir. Sauf bien sûr dans certains secteurs comme le graphisme. Dans tous les cas, un format classique et sobre évitera les fautes de goût. En outre : préférer une police courante, d’une taille minimum de 10 pt avec des titres plus gros. Et aérer l’ensemble !  

5) Une accroche percutante

C’est une phrase courte et efficace qui résume sa situation et annonce ses objectifs de carrière. Peu répandue sur les CV français, elle est très courante aux USA. On peut aussi y ajouter quelques compétences clés caractérisantes. 

6) Les expériences, rubrique déterminante 

Les expériences professionnelles (Work Experience) arrivent souvent après l’en-tête, car elles sont considérées comme plus importantes que la formation (Education). Comme en France, la rétro-chronologie rythme le déroulé : on part des expériences les plus récentes aux plus anciennes. Il s’agit d’indiquer le titre du poste occupé, puis, en dessous, le nom de l’entreprise, la ville et les dates. On liste ensuite les missions effectuées et ce, le plus concrètement possible. Si l’on dispose de chiffres ou de données concernant ses résultats et contributions, on les met en avant parce qu’ils sont très appréciés. 

7) Pas de pression sur les études

La pratique primant sur la théorie, on ne s’attarde pas à décrire sa formation. L’idée : se limiter au type de diplôme, d’établissement et préciser la date. À adapter selon son âge bien sûr. Pour tous, on vérifie en amont les équivalences des niveaux d’études. Cela permet d’adopter les justes terminologies.

8) Vigilance à la taille des documents

Le format des feuilles de papier américaines ne correspond pas à celui de nos classiques A4 : 21,6 cm x 27,9 cm versus 21 cm x 29,7 cm. Rédiger son CV dans le format correct prévient les risques de coupes à l’impression… 

9) Une rédaction soignée

On oublie les outils de traduction afin de ne pas laisser passer un contresens ou une mauvaise interprétation. En cas de doute, un.e américain.e peut relire et noter si des fautes d’orthographe se baladent. On prête par ailleurs attention à la ponctuation. Aux États-Unis, pas d’espace avant les deux points, un point d’interrogation ou d’exclamation. Enfin, on disperse habilement les termes utilisés dans l’annonce. 

10) Des compétences finales (très) bénéfiques  

Après les expériences et la formation, on trouve en règle générale une section sur les compétences informatiques et les logiciels maîtrisés. Idem pour les langues (les hard skills). Toujours utile de préciser son niveau et parfois de mentionner sa langue maternelle. On peut aussi évoquer un travail bénévole ou un centre d’intérêt notable. Les Américains estiment également beaucoup les compétences personnelles et comportementales (les soft skills). Parmi elles, l’intelligence émotionnelle, la communication, la gestion des relations, etc. Entre deux candidats au profil similaire, elles peuvent faire la différence…

Mode française : les tendances 2022 en livraison express à NYC avec 24S

[Article partenaire] Le monde de la mode a fortement été impacté par la crise du COVID, rencontrant des hauts et des bas. Toutefois, amateurs de mode, soyez rassurés : les tendances 2022 arrivent en force pour rafraîchir votre garde-robe. Cette année, il est temps de réévaluer et repenser votre style. Pour cela, découvrez les conseils de 24S, la boutique en ligne de marques de mode françaises, disponibles en livraison express à New York.

Tout d’abord, sélectionnez des éléments de bases, intemporels, à ajouter à votre garde-robe. Cela vous permettra de vous créer une garde-robe durable, composée de pièces que vous pourrez reporter au fil des saisons. Ensuite, si le télétravail ou les restrictions des dernières années vous ont poussé·e à passer du temps dans vos éternels joggings et vêtements aux teintes neutres, il est temps de changer : 2022 rime avec « tenues travaillées ».

Changer les modes de vie et les styles

Quasiment à l’arrêt pendant la pandémie – ou seulement en défilés virtuels -, la mode a enfin fait son retour sur les podiums des défilés en septembre 2021, lançant le coup d’envoi des tendances que vous verrez arriver prochainement dans les magasins. Au programme selon les prévisions : cascade de tenues maximalistes et sophistiquées.

C’est également le grand retour des oubliés des dernières années, avec notamment la marque de vêtements britannique Burberry ou encore Chanel, icône de la mode française.  Rappelez-vous que vous n’avez pas à vous habiller exactement comme les modèles. Au contraire, utilisez les défilés comme une source d’inspiration : prenez les pièces des styles que vous aimez le plus et ajoutez-les discrètement à votre garde-robe actuelle. Vous pourrez ensuite créer vos propres looks. Alors, prêt·e à relever le défi ?

Principales tendances mode pour 2022

24S vous fait un récapitulatif des tendances mode les plus en vogue pour la saison 2022.

? Couleur de la tête aux pieds

Finies les couleurs neutres et les tons nude. Cette saison est dédiée à tout ce qui brille – soyez prêt·es. Les mannequins de Versace et Christian Dior ont été aperçus portant des teintes affirmées et audacieuses de la tête aux pieds. Si la couleur était absente des garde-robes dernièrement, elle gagne désormais en popularité. Il est temps de se remonter le moral avec des nuances pétillantes et lumineuses.

De Londres à Paris, les podiums étaient couverts de couleurs vives et audacieuses. Les designers ont « profité » de l’épidémie pour développer leur esprit créatif, à l’origine de cette nouvelle vague de vêtements audacieux et colorés. Les tenues flamboyantes qui apparaîtront sur les podiums en 2022 sont très probablement une réaction aux limitations liées à la pandémie auxquelles nous avons toutes et tous dû faire face. Les designers offrent ainsi une évasion, en glorifiant le lumineux, le coloré et tout ce qui scintille, permettant de transmettre de la joie et du positif par le biais du style vestimentaire.

? Détails : Fringing (ou le retour des franges)

Ce style crée une ambiance plus bohème, avec du crochet et des coupes effortless, au look bâclé. Imaginez-vous en vacances, portant des chaussures et un vêtement à franges qui bougent au rythme de la douce brise marine, et vous avez l’image. Ajoutez-y un cocktail et le look est complet.

? Motifs : rayures audacieuses

Cette saison, lisez entre les lignes et arborez des rayures lumineuses et définies. Lors des défilés de Jil Sander (fashion designer allemande) et l’Américaine Tory Burch, de larges rayures régnaient en maître.

Prêt·e à vous lancer ?

Vous savez désormais à quoi vous attendre dans les jours et les saisons à venir et êtes prêt·e à passer au niveau supérieur. Pour vous lancer dans la partie, 24S vous accompagne avec une large sélection de plus de trois cent marques de mode et de beauté, des plus grandes maisons de luxe aux créateurs émergents, en passant par les talents prometteurs du Prix LVMH. La livraison express est disponible à New York.

Pour commencer votre shopping dès maintenant, c’est par ici.

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Disparition brutale de Joseph Sartre, VC français de New York

La French Tech de New York est en deuil. Joseph Sartre, un acteur important de l’écosystème qui résidait à New York, est décédé brutalement le week-end dernier à Paris. L’investisseur était managing partner d’Interlace Ventures, un fonds d’amorçage spécialisé dans le retail aux côtés de Vincent Diallo, et partner du family office Bleu Capital, détenu par Jean-Pierre Chessé.

Après des études de commerce à l’ESC Paris, Joseph Sartre avait monté sa première plateforme de notation de stage et emplois, Ratemystage, et fait ses armes chez Minutebuzz avant de déménager en Chine à Shanghaï, pour faire du business development chez Danone. En 2016, il s’était installé aux Etats-Unis à New York pour rejoindre le family office Bleu Capital. Outre son métier d’investisseur, l’homme était investi dans de nombreuses organisations et causes : il était alumni et membre du board de la French American Schools of New York (FASNY), membre du board innovation retail de la NRF (National Retail Federation) et volontaire à la Bowery Mission. Il était également soldat réserviste pour l’Armée Française. Grand sportif passionné de cyclisme et de triathlon, il était aussi amateur de cuisine et de mixologie pour des dîners entre amis, et appréciait la musique africaine, héritage de son enfance à Djibouti.

Interlace Ventures a publié un vibrant hommage à son dirigeant. « L’incroyable énergie, intelligence, gentillesse et générosité de Jo ont touché beaucoup d’amis, partenaires, fondateurs et collègues au cours de sa vie radieuse et bien menée. Jo était un citoyen du monde, qui a vécu en Afrique de l’Est, Europe, Chine et aux États-Unis. Cela a fait de lui un leader dynamique et un investisseur et entrepreneur unique, qui avait des amis proches partout dans le monde. Son humilité n’avait d’équivalent que sa détermination. Jo voyait le monde comme une terre de possibilités infinies. Il était un esprit créatif remarquable, et stratégisait toujours sur l’avenir, ce qui faisait de lui un VC talentueux, impressionnant son équipe avec sa connaissance pointue et sa passion. »

Jean-Pierre Chessé, fondateur de Bleu Capital et proche de Joseph Sartre, a adressé quelques mots à ses proches : « Joseph avait une personnalité chaleureuse, aussi humble que talentueux, et toujours disponible pour ses amis et collègues. Son intelligence émotionnelle était le reflet d’un grand cœur et tous ceux qui l’ont rencontré ont apprécié passer du temps avec lui. »

La French Tech New York a aussi publié un hommage sur les réseaux sociaux : « Nous nous rappellerons toujours de Joseph Sartre comme d’un esprit brillant, un investisseur mais surtout une force joyeuse et douce, dotée du meilleur humour. Son sourire et sa présence dans notre communauté vont nous manquer. Reste en paix ». Des funérailles seront organisées à Paris dans les prochains jours, puis des commémorations à New York et San Francisco dans les prochaines semaines.

Vous pouvez partager vos condoléances avec ses amis et sa famille à [email protected]

[Replay] Webinaire avec François Penguilly, Consul général à Washington

Mercredi 9 marsFrançois Penguilly, Consul général de France à Washington, était l’invité de French Morning pour une heure de discussion et répondre à vos questions sur :

  • La situation de la circonscription après deux années de pandémie
  • Les modalités de vote pour les élections françaises, la présidentielle et la législative – six bureaux de vote dans la circonscription
  • L’enseignement du français et les programmes bilingues
  • Les aides financières du gouvernement aux expatriés
  • Les services consulaires et démarches administratives

Retrouvez notre webinaire sur notre page YouTube

Adresses utiles :

  • Contacter le consulat ici
  • Informations du consulat sur les élections 2022 ici
  • Et l’article de French Morning sur les élections 2022 ici

Pour rappel, la circonscription consulaire de Washington DC couvre le District de Columbia, le Delaware, le Maryland, La Pennsylvanie, la Virginie et la Virginie Occidentale.

Le Marais Bakery ouvre sa Grande Crêperie dans le Ferry Building

« Celle-ci, elle est vraiment bien réussie ! », se félicite Emmanuelle Condessa, en inspectant une « complète », l’incontournable galette de sarrasin au jambon et au gruyère, surmontée d’un œuf sur le plat. La cheffe, originaire de Saint-Nazaire où elle tient une crêperie depuis dix huit ans, s’affaire derrière deux billigs flambants neufs. « Il faut bien les tester, pour que tout soit prêt pour l’ouverture. » Après quelques mois d’anticipation, la Grande Crêperie fera officiellement sauter ces premières crêpes cette semaine, dans un haut lieu de la scène culinaire san franciscaine, le Ferry Building. C’est la dernière aventure en date de Patrick Ascaso, à qui l’on doit les boulangeries Le Marais Bakery à San Francisco et Mill Valley. « Depuis que Ti Couz a fermé en 2011, San Francisco manquait cruellement de bonnes crêpes, et l’idée d’ouvrir une crêperie me trottait dans la tête comme une évidence pendant toutes ces années. »

Habitué du Ferry Building où il se fournit en fruits pour ses pâtisseries, Patrick Ascaso a saisi l’opportunité de signer un bail quand un local s’est libéré pendant la pandémie. Une belle manière de se jouer du destin, après la fermeture amère de la première enseigne du Marais Bakery à San Francisco, en octobre dernier : « Fermer notre boulangerie de Chestnut street a été très difficile, alors il était indispensable d’inverser l’énergie de cette période négative et d’ouvrir un nouveau chapitre avec cette Grande Crêperie. »

Pour réussir dans cette nouvelle entreprise, Patrick Ascaso s’est adjoint l’expérience d’une crêpière professionnelle, en la personne d’Emmanuelle Condessa, pour former le personnel aux secrets d’une crêpe réussie. Mis en relation par une amie commune, Patrick Ascaso et Emmanuelle Condessa se sont rapidement trouvé des points communs : leur réussite dans les métiers de bouche est le fruit d’une passion qui les a conduit pour l’un à s’orienter vers la boulangerie après des décennies dédiées à la finance, et pour l’autre à délaisser ses magasins d’optique parisiens pour ouvrir une crêperie à Saint-Nazaire.

Fournisseur breton

Tous les deux parlent aussi avec passion des produits qu’ils sélectionnent soigneusement dans leurs cuisines. « Pour les galettes, nous avons testé plusieurs farines de sarrasin américaines, pour arriver à la bonne texture, à la bonne couleur. Le sarrasin d’ici est vraiment différent à travailler », souligne Emmanuelle Condessa, qui passe chaque jour quatre à cinq heures à peaufiner la confection des crêpes et à former les employés de la Grande Crêperie au dosage des ingrédients et au maniement du billig. Et Patrick Ascaso d’ajouter : « Finalement, nous avons décidé de nous fournir auprès d’un moulin breton. Je prévois d’ailleurs de me rendre régulièrement en Bretagne pour me fournir chez des petites producteurs locaux. »

S’installer dans le Ferry Building est également une aubaine pour se fournir en produits de qualité : champignons de chez Far West Fungi, fruits et légumes bio du farmers market… tous les ingrédients sont réunis pour proposer un menu varié et savoureux. Outre la complète, on peut commander une « Marguerite » (tomates cerises, mozzarella, basilic, huile d’olive), la « Verte » (brocolis, ricotta, ail, roquette, concombre et piment du Chili), ou une « Chèvre-miel ».

Le goût simple de l’enfance

Pour les becs sucrés, pourquoi pas une « Aurélia », nommée comme la fille de Patrick Ascaso, et garnie de caramel au beurre salé et de miettes de spéculoos, une « Suze » au Grand Marnier et confiture d’oranges, ou la « Fraise », qui allie fraises fraises fraîches, confiture et feuilles de menthe. « La Grande Crêperie nous ramène dans ces moments chéris de notre enfance, lorsque nous dégustions des crêpes, par une belle après-midi, en famille. Je veux remettre au goût du jour ces moments simples et si précieux. »

Outre les crêpes et les galettes, l’endroit proposera aussi les pâtisseries du Marais, ainsi que des nouvelles créations, comme le gâteau nantais, la tarte normande aux pommes, des palets bretons, une sélection de desserts d’enfance que Patrick Ascaso veut faire découvrir. Toutes ces gourmandises peuvent être dégustées sur place, à l’intérieur ou sur la terrasse donnant sur la baie de San Francisco, à emporter, ou à la livraison.

La Grande Crêperie est ouverte pour le moment du mercredi au dimanche, de 8am à 3pm, et ces horaires s’étendront par la suite. Grande Crêperie, One Ferry Building, Suite 46, San Francisco, CA 94105. Site.

Les Caraïbes françaises au San Francisco Art Institute

Vous avez jusqu’au 02 avril 2022 pour découvrir l’exposition de sculptures contemporaines « Dust Specks on the Sea » au San Francisco Art Institute. Le titre, qui signifie en français « Grains de poussière sur la mer », provient d’une citation du président Charles de Gaulle. C’est en 1964, lors d’un vol au-dessus des îles caribéennes françaises, que ce dernier avait qualifié de « mystérieux » ces « grains de de poussières sur la mer ».

À travers une série de sculptures, une douzaine d’artistes contemporains de Guadeloupe, Martinique, de Guinée Française et d’Haïti, invitent aujourd’hui à une large réflexion post-colonialiste. Avec leur art, ils expriment également une vision plurielle de ces régions. Leur volonté ? Aider les visiteurs à mieux comprendre ces territoires, au-delà de leur beauté ou de leur histoire.

L’exposition a été montée par la Galerie Hunter East Harlem réputée pour sa créativité et l’utilisation de l’art comme outil d’expression personnelle et politique. Ici, elle propose avec le SFAI un voyage alternatif qui interroge aussi le rôle de la France comme puissance coloniale dans les Caraïbes. 

IN UKRAINE, l’exposition solidaire à Greenpoint

IN UKRAINE, une exposition de photos, vidéos, peintures et livres d’artistes ukrainiens, s’ouvre ce samedi 12 mars à Greenpoint, quartier de Brooklyn où vit une importante communauté polonaise. En partenariat avec le studio français de production créative PICTO New York, le projet solidaire a deux objectifs : éduquer et soutenir.

Au travers du prisme de la production artistique, l’exposition permet d’en apprendre davantage sur l’histoire, le peuple et les mœurs d’Ukraine. En réponse au traumatisme de l’invasion russe et au nombre grandissant de victimes, ce projet est une expression d’empathie, de compassion et de coopération avec le peuple ukrainien.

L’exposition, organisée par Fred Ritchin, Dean Emeritus de l’International Center of Photography (ICP), présente les œuvres d’Ira Lupu, co-commissaire de IN UKRAINE. Originaire d’Odessa, la photographe explore l’expérience psychologique d’un groupe de prostituées opérant sur internet en Ukraine. Son projet a été publié dans Vogue, i-D, et au festival Photo de Copenhague.

À découvrir également Maxim Dondyuk, photojournaliste basé en Ukraine dont les œuvres ont été présentées à Arles, Paris Photo et ont reçu de nombreux prix. L’exposition inclut aussi les œuvres de Volodymyr Benedychuk, Justyna Mielnikiewicz, Ksenia Bilyk et d’autres artistes ukrainiens.

Les visiteurs de l’exposition pourront faire des dons d’argent en soutien direct aux Ukrainiens. Une liste d’organisations caritatives fournissant une aide humanitaire sera mise à disposition. Un mur de l’espace sera dédié aux visiteurs désirant écrire un message et poster une image en solidarité sur les réseaux sociaux. IN UKRAINE se tient du samedi 12 mars au dimanche 8 mai, du vendredi au dimanche.

Crédit photo : Ira Lupu, « Sell Your Soul », 2020

Vous saurez tout sur le barbecue texan

Alors que la saison du rodéo bat son plein, le barbecue revient à la fête. D’ailleurs, doit-on dire barbecue, BBQ, barbecu, barbicue ou encore barbacot ? Quelle est son histoire et son origine ? Comment le déguster ? On vous dit tout sur cette tradition américaine qui fait figure de légende dans les États du Sud. Sans oublier de vous donner les meilleurs adresses.

Son origine remontrait à l’époque de Christophe Colomb qui découvre chez les indiens la façon de conserver les viandes au chaud avec des épices. Le « barbacoa » désignait le treillage de bois pour cuire ou fumer les viandes. Cette technique de cuisson permettait aussi de tenir éloigner les animaux et les insectes. Au fil des siècles son appellation sera déformée en barbecu, borbecu, barbacot, barbicue pour arriver finalement à barbecue.

Origine du XVe siècle au Texas

Au Texas, État principal du BBQ Belt qui regroupe les États du Sud, son histoire remonterait au XVIe siècle avec les premiers vaqueros qui fumaient leur viande sur des pierres. Mais c’est l’arrivée des colons allemands et tchèques, essentiellement des bouchers, qui apportent tout son sens à cet art culinaire. Traditionnellement, ces derniers fumaient les restes de viandes invendues, permettant ainsi de les conserver plus longtemps. Très vite, des marchés de viandes fumées firent leur apparition sur tout le territoire proposant ainsi de la poitrine de bœuf, des côtes de porc et des saucisses. En 1964, le président Johnson organisa le premier dîner d’État avec un barbecue pour le président élu mexicain à Johnson City (Texas).

Depuis, cuisiner la viande au grill est devenu une passion populaire, voire un sport national. Mais les styles diffèrent selon où l’on habite. Dans les régions de l’Est, la viande est lentement cuite au point « qu’elle tombe de l’os », souvent marinée dans une sauce tomate sucrée. Dans les provinces centrales, elle est frottée ardemment avec du sel et du poivre noir puis cuite à la chaleur indirecte au bois de mesquite. Pas de sauce car cela risquerait de tuer le goût. C’est tout le contraire dans l’Ouest, où l’on se sert de la chaleur directe du bois façon cuisson au grill. C’est le barbecue appelé « style cowboy » qui lui confère une saveur distincte et fumée, différente des autres styles fumés au bois. Les habitants du Sud ont tendance, quant à eux, à faire mariner la viande dans des sauces épaisses qui gardent la viande humide après la cuisson. Enfin, la méthode « barbacoa » de la vallée du Rio Grande qui utilise généralement de la viande de chèvre, d’agneau ou de mouton cuite dans sa forme la plus authentique, soit dans un trou creusé dans le sol avec des charbons ardents pendant plusieurs heures.

 Le beef brisket, roi du grill

Ainsi les traditionalistes citent les saveurs subtiles d’une cuisson à four ouvert tandis que les autres savourent le goût fumé plus marqué d’une cuisson à four fermé. Pour cela la préparation rentre en ligne de compte et à son importance. Le « rub » est sans doute la partie la plus importante : ce massage de votre barbaque peut-être « sec » ou « mouillé », c’est-à dire couverte de sel et de poivre et autres épices ou alors badigeonnée d’huile, de vinaigre et de citron. La viande ainsi enrobée sera malaxée, tripotée, frictionnée, bref, elle libèrera tous ces jus naturels pour la cuisson. Le bœuf, viande royale pour les Texans, est parfaite pour cet exercice surtout le beef brisket (poitrine de bœuf), met suprême du barbecue.

Mais la subtilité du goût reviendra au choix du bois : le noyer blanc donnera une saveur bacon, le chêne est plutôt utilisé pour le gros gibier et le mesquite est employé pour les légumes et le bœuf en raison de son goût terreux. Un bon barbecue est aussi une affaire d’assaisonnement. Les sauces jouent un rôle primordial car elles finissent de mettre en bouche cette viande qui pendant 12 à 16 heures s’est dorée à petit feu pour vous faire fondre de plaisir. Certains emploieront la marinade ou sauce à mariner. Elle est composée d’oignons, d’ail, de piment rouge et d’une touche d’épices. La viande est enduite de ce mélange une journée à l’avance pour qu’elle puisse s’en imprégner. Nombre de Texans préfèrent eux l’arroser pendant la cuisson pour mieux l’hydrater et garder tout son mœlleux. Cette sauce se compose de vinaigre d’alcool, d’oignons hachés, de poivre et de citron.

Fierté nationale

Vous l’aurez compris, le barbecue c’est tout un art et d’ailleurs beaucoup de Texans en font une affaire d’État. Les concours de « cook offs » en sont la preuve. On ne badine pas avec cette compétition où les professionnels de la grillade s’affrontent pour le trophée du meilleur cuisinier barbecue. Le Houston Livestock Show & Rodéo a son propre championnat mondial depuis plus de 20 ans. Le Stock Show & Rodéo Bar-B-Que Cook-Off de San Antonio se déroule, quant à lui, chaque année en septembre et voit s’affronter plus de 250 équipes d’experts en barbecue.

Mais pour bien comprendre ce qui fait du Texas le royaume du barbecue, il faut parcourir le « Texas Barbecue Trail », aventure culinaire des plus délicieuses. À commencer par Austin avec le restaurant Iron Works, le must en la matière. La star du petit écran, Jay Leno, se fait d’ailleurs livrer régulièrement des plats par Federal Express. Le restaurant Franklin vous séduira, quant à lui, avec sa poitrine de bœuf. Élu par plusieurs magazines américains de meilleurs barbecues des États-Unis, l’établissement affiche une queue de clients qui attendent quotidiennement jusqu’à ce qu’ils soient épuisés. Le Lambert, plus chic et haut de gamme, reste le seul à servir du porc effiloché, rarement vu au Texas.

À Taylor, ville ferroviaire des années 1800, l’influence de la population tchèque et autrichienne en font les maîtres en matière de fabrication de saucisses. Pour les déguster, rendez-vous chez Louie Mueller Barbecue qui sert aussi d’épaisses tranches de poitrine de bœuf en croûte de poivre depuis 1949. Mais la capital indiscutable de la saucisse est Elgin, qui la sert chaude depuis 125 ans et que vous pouvez découvrir chez Meyer’s Elgin Smokehouse, célèbre restaurant qui appartient à la même famille depuis quatre génération.

Toujours dans le Hill Country, le Salt Lick BBQ, de renommée mondiale sert toutes sortes de viandes toutes cuites à la perfection à feu vif. Plus au nord-est, la ville de Lockhart possède deux barbecue emblématiques : le Black’s Barbecue connu pour sa poitrine de bœuf Angus et le Kreuz Market qui fume ses viandes dans ses fosses à briques centenaires. Au Smitty’s, fervent partisan du « sans sauce », la poitrine est la meilleure de la ville. Tout est coupé à la main et pesé à la commande.

Houston n’est pas en reste avec ses nombreux barbecues acclamés par les critiques et par la population, dont Gatlin’s BBQ, Goode Company et bien sûr Rudy’s BBQ. The Pit Room sert trois sortes de saucisses et surtout des tortillas faite avec de la graisse de poitrine fumée. De quoi vous régaler !

À Vinexpo America, le grand retour des producteurs de vins français

Les vignerons français n’ont pas été épargnés aux États-Unis : deux ans de pandémie, la taxe Trump sur les importations de vins – qui a été depuis suspendue par l’administration Biden – et surtout la fermeture des frontières avec l’Europe. Mais ils n’ont pas déclaré forfait avec le marché américain. La preuve, ils se sont mobilisés en masse pour le retour de Vinexpo America, le salon B-to-B des producteurs de vins qui se tient au Javits Convention Center, à Hudson Yards (9 et 10 mars). La dernière édition avait eu lieu début mars 2020, juste avant l’éclatement de la crise et en plein tourment de la taxe Trump de 25 % sur les importations de vins et eaux-de-vie.

Cette année, la majorité des producteurs de l’Hexagone se sont rassemblés derrière le pavillon français et la marque Taste France, sous l’impulsion de Business France. La présence montre la motivation des maisons françaises pour maintenir ou prendre leur place sur le juteux marché américain : 62 producteurs ont répondu présents, soit une hausse de plus de 50 % par rapport à 2020.

Reprise des exportations françaises 

Sur place, les exposants ont le sourire aux lèvres, grâce à la levée du masque obligatoire seulement deux jours avant la tenue du salon. « Nous avons eu pas mal de passage. C’est un salon à taille humaine ce qui est agréable, car les gens s’arrêtent et prennent le temps de discuter », se réjouit Aude Deltin, propriétaire du Domaine Malignay, dans la vallée du Rhône. Même retour de la part de Jérôme Schehr du Château La Coste en Provence. « Il y a une belle dynamique, les participants sont des personnes qualifiées qui savent ce qu’elles cherchent ». Pour Franck Oksen, qui fabrique un rhum épicé à la cannelle uniquement dédié au marché américain, ce salon est une aubaine. « Cela fait trois ans que je rêve de venir. J’ai eu de très beaux contacts ici, j’espère que tout cela va se concrétiser ».

Certains cherchent des importateurs et distributeurs pour pénétrer le marché américain, d’autres à élargir leur distribution géographique, dans un secteur en pleine reprise. « Le marché a été difficile pendant deux ans pour plusieurs raisons. D’une part, les sociétés françaises ne pouvaient pas venir aux États-Unis, les taxes imposées dans le cadre du conflit Airbus-Boeing ont renchéri le coût d’importation et enfin, la pandémie a fermé l’important circuit HRC (hôtellerie, restauration et catering) », explique Frédéric Rossi, Directeur général Amérique du Nord de Business France. Mais l’humeur est désormais à l’optimisme. « Depuis la levée des taxes, nos exportations ont été en forte croissance, nous avons déjà dépassé les volumes d’avant-crise ». Les volumes d’exportations de vins et spiritueux français ont ainsi grimpé de 14 % en 2021, et de 11 % en valeur, selon les données du Business France.

Intérêt pour de nouvelles maisons et appellations

Surtout, signe de la maturation du marché, les consommateurs américains s’intéressent de plus en plus aux petites maisons et à des appellations moins connues que les mythiques Bordeaux et Côtes du Rhône. « Nous avons plus que doublé nos ventes en volume comme en valeur, même pendant la pandémie. Aujourd’hui, il est essentiel de venir aux États-Unis pour parler directement aux Américains », raconte Carl Edmund Sherman, représentant de Champagne Demière, domaine familial depuis trois générations. David Chardon, le directeur commercial du Domaine Gayda dans le Languedoc, note également cette ouverture : « Les États-Unis se sensibilisent de plus en plus aux vins de notre région et à la démarche bio, cela est très encourageant. »

Pour Business France aussi, les signaux sont au vert. « Nous notons plusieurs tendances du marché favorables : les circuits hôtellerie-restauration-catering d’un côté, qui sont en train de rouvrir avec le retour des touristes aux États-Unis. Et de l’autre, le marché va vers la premiumisation, une volonté de se faire plaisir qui profite à l’offre française des vins et spiritueux », explique Frédéric Rossi. Seule petite ombre au tableau : la taxe Trump a été suspendue en juin 2021 par un accord entre l’Union Européenne et les États-Unis mais seulement pour une durée de cinq ans. Le dossier n’est donc pas définitivement réglé.

Leaders séries : discussion sur le corporate activisme le 15 mars

De #MeToo à #BlackLivesMatter, comment les entreprises doivent-elles naviguer face aux vagues des mouvements sociétaux et environnementaux ? Pourquoi le corporate activisme est aujourd’hui la clé de leur survie et de leur avenir ? 

Alexandra Palt, Directrice générale de la RSE et de la Fondation l’Oréal, répondra à ces questions, ce mardi 15 mars à 6pm, invitée des Leaders Séries de French Founders. Sur le thème de « la responsabilité des entreprises dans la société : communication ou action ? », cette experte des politiques de développement durable proposera une réflexion sur le rôle de l’entreprise dans la société.

Les 45 minutes de discussion seront suivies par un cocktail-networking. Cet évènement est réservé aux personnes vaccinées ou munies d’un test PCR négatif de moins de 48h.

Pour toute information, contacter Léa Netter Borel.