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Amadou & Mariam en concert au Texas les 5 et 6 mai

Le duo malien Amadou & Mariam sera de passage au Texas pour souffler un vent de bonne humeur en terre américaine. Il se produira le mercredi 4 mai à l’Annette Strauss Square de Dallas et le jeudi 5 mai au Paramount Theatre d’Austin.

Le plus connu des couples de chanteurs africains débute son histoire en 1975. Après s’être rencontrés à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, Amadou et Mariam se marient en 1980 et forment un binôme musical très apprécié du public français.

Le duo se fait connaître au début des années 2000, avec leur album « Dimanche à Bamako » produit par Manu Chao et qui leur vaut une Victoire de la Musique en 2005, dans la catégorie World. L’une des habiletés du couple de musiciens aveugles est de  savoir manier le mélange des styles musicaux tout en conservant ses racines. Titulaires de huit albums, dont le dernier en date « La confusion » est sorti en 2017, le duo africain propose des compositions en anglais, en français et en malien brisant toutes les barrières culturelles afin d’émouvoir un public plus vaste.

Venus aux États-Unis en 2018, pour la tournée de leur dernier album, Amadou et Mariam avaient conquis les cœurs outre-Atlantique. Un public qu’ils retrouveront donc au printemps prochain.

Fresh Baguette ouvre une 4e boulangerie, à Alexandria

Après l’ouverture d’un troisième magasin en novembre 2018 à Georgetown, Fresh Baguette débarque à partir du 1er mars en Virginie, au 1101 King Street, la rue très cotée d’Alexandria. Une cinquième boutique est également dans les tuyaux à McLean, pour juin prochain.

Croissants, cannelés, madeleines… Fresh Baguette est vite devenue une des boulangeries préférées des Français de la capitale. Le fondateur, Florent De Felcourt, s’est lancé dans son aventure américaine en 2013, à l’inauguration de son premier magasin à Bethesda, avant d’ouvrir un deuxième point de vente et de production à Rockville.

Un nouveau concept

Dans un entretien accordé à French Morning en 2018, le Français originaire de Dijon avait confié qu’il devait son succès à ses employés. « Mon équipe encadrante est entièrement française », avait-il indiqué. Grâce à ses boulangers formés en France, les cuisines de Fresh Baguette produisent du pain « frais » à Rockville, avant d’être cuit en magasin.

Avec l’ouverture de la boutique à Alexandria, que l’entreprise a entièrement auto-financée, Florent De Felcourt a repensé l’agencement des boutiques pour mettre en avant cette « fraîcheur ». Ce sera, dit-il « comme dans une bijouterie, chaque produit aura sa place dans la vitrine, le client choisit et on va chercher le produit. Je veux célébrer nos produits individuellement ». Le four sera une pièce centrale dans le magasin. « On aura un petit four rotatif au milieu, fonctionnant en permanence pour cuire les produits, on aura des odeurs incroyables », s’enthousiasme-t-il.

« On a créé un parcours où l’on choisit ses produits, puis, à la fin, le café avec une entrée et une sortie différente », précise-t-il, ajoutant que le magasin de McLean ouvrira également sur la même idée de vitrine. Si les clients répondent favorablement à ce nouveau concept, « il sera étendu aux magasins existants ».

Le Covid a ralenti le développement

« La pandémie a ralenti notre croissance, on était habitué à faire 30% d’augmentation de nos ventes chaque année, mais en 2020, on n’a fait que 5%, avant de revenir à 30% en 2021, explique-t-il. Notre activité de vente en gros dans les restaurants et les cafés a évidemment été la plus touchée avec une baisse de 80% en 2020. Mais, en 2021, on a décroché un contrat avec Mom’s Organic Market donc ça nous a bien relancé », estime-t-il.

D’un autre côté, avec le confinement et le télétravail, la vente en ligne a explosé. Par chance, Fresh Baguette avait lancé le magasin en ligne en décembre 2019, donc en mars 2020, « on était prêt à faire face aux commandes », assure encore Florent De FelcourtLes pénuries d’ingrédients, eux, se sont fait sentir l’an dernier, alors que les boulangeries font face à davantage de commandes. Le jambon manque, son équipe a des difficultés à s’approvisionner en sucre et les prix flambent.

Les pénuries compliquent également les travaux de la nouvelle boulangerie d’Alexandria. Florent De Felcourt se rappelle avoir attendu « trois mois pour recevoir une porte» et « deux à trois mois pour le système de climatisation ». Malgré cela, le fondateur regarde son expansion fièrement avec une équipe de 110 employés, « sans compter la dizaine de personnes qui va arriver à Alexandria ».

En 2016, Fresh Baguette avait remporté le concours de la meilleure baguette de Washington, organisé par l’Ambassade de France avec le soutien de French Morning.

Les galeristes français ont la cote à LA

À partir de ce jeudi 17 février, et jusqu’à dimanche, le 20 février, Los Angeles célèbre la Frieze Week. Un événement lancé l’an dernier qui célèbre l’art sous toutes ses coutures et réunit plus de 100 galeries partenaires. L’occasion de mettre en lumière les galeries françaises, des institutions aux adresses émergentes, qui feront parler d’elles.

Dimitri Lorin, Lorin Gallery à West Hollywood

Ancien joueur de tennis professionnel, collectionneur d’art par passion, peintre et fin dessinateur, Dimitri Lorin (photo ci-dessus, avec son épouse Jennifer) assure sa reconversion en collaborant d’abord pour l’hôtellerie à qui il vend ses tableaux sur-mesure. Galvanisé par ses bons débuts, il quitte Paris avec son épouse et inaugure sa première galerie, Avenue des Arts, en 2013 à Hong-Kong. Il s’intéresse de près à l’art urbain, recherche les nouvelles perles de l’art contemporain, puis décide, cinq ans plus tard, de tenter l’aventure américaine. « L’expatriation a été une véritable chance pour moi, explique le galeriste. À Paris, si vous ne venez pas du sérail, si votre famille n’est pas dans le milieu de l’art, faire sa place peut s’avérer impossible. Hong-Kong nous a permis de franchir une première étape et de nous lancer, avant d’arriver à LA avec un peu d’expérience et des opportunités plus faciles à trouver qu’à Paris. »

Forts de leur succès avec leur première galerie à Downtown, Dimitri et Jennifer répliquent en décembre dernier avec une seconde galerie et en profitent pour mettre en avant leur nom. La Lorin Gallery est inaugurée à West Hollywood, au croisement de La Brea et Melrose Avenue. Un espace de 100m2, divisé en deux salles au sein duquel le couple franco-américain expose leurs talents, Matt Gondek parmi les habitués, Erin Milez, Yang Du ou Hannah Murray. À l’occasion de la Frieze Week, Dimitri Lorin a choisi de mettre sous les projecteurs l’artiste italien Dot Pigeon, une figure de la scène contemporaine en pleine mouvance, et dont l’œuvre « Burn Hollywood Burn » fait voir Los Angeles sous les flammes.

607 North La Brea. Ouvert du mardi au vendredi de 11 h à 18 h, le samedi de 12 h à 18 h (autre adresse au 807 South Los Angeles Street). Tél. 1 213 232 8676.

Valerie-Anne Giscard d’Estaing, Galerie XII à Santa Monica

Quartier de Santa Monica, la Galerie XII ouvrait en 2018 au cœur de la Bergamot Station, une ancienne station de train du Los Angeles and Independence Railroad et du Santa Monica Air Line (aujourd’hui la ligne E du métro) convertie au milieu des années 90 en complexe d’art réunissant une vingtaine de galeries. A sa tête, Valerie-Anne Giscard d’Estaing, fille de l’ancien Président, et dont la passion pour la photographie remonte à son enfance. « J’ai été initiée à la photographie par mon grand-père paternel qui était un précurseur, raconte la galeriste française,  j’ai encore certains clichés sur plaques de verre qu’il réalisa adolescent avant la Première Guerre Mondiale. Mon grand-père maternel était lui aussi passionné de photographie, et je possède l’original de son portrait signé de Man Ray. »

D’abord spécialiste de l’édition de livres illustrés, elle fonde à la fin des années 90 Photo 12, « moment où les géants américains ont racheté les agences à tours de bras », explique la galeriste, et acquiert les fonds de la Société Française de Photographie, la Fondation Napoléon puis de nombreux photographes à l’instar de Jean-Marie Périer, Emmanuel Scorcelletti ou plus récemment Patrick Fouque. Après l’ouverture d’une première galerie à Paris en 2007, suivie d’une seconde à Shanghai, Valerie-Anne Giscard d’Estaing part s’installer à Los Angeles avec son mari en 2012, tout en gardant un pied à Paris. Elle participe alors à quelques salons et foires d’art contemporain, ouvre ses premiers pop-up et finit par s’installer à Bergamot Station. Dans un espace composé de trois pièces, la galeriste « montre les artistes à forte sensibilité pictorialiste, des photographes européens confirmés qui n’ont pas eu d’expositions majeures sur la Côte Ouest comme Anja Niemi ou Christopher Thomas. »

À l’occasion de la Frieze Week, qui se déroule en même temps que le Black History Month, la Galerie XII expose les œuvres de Mona Kuhn (qui publie son livre Kings Road) ainsi que deux artistes afro-américains, « l’exemple d’une nouvelle génération qui embrasse ses racines et affirme son identité », ainsi de Yannis Davy Biguinba et Aaron Lacy.

2525 Michigan Avenue, Santa Monica. Ouvert le mercredi et vendredi de 11 h à 16 h, le jeudi et samedi de 11 h à 17 h. Tél. 1 424 252 9004.

François Ghebaly, Ghebaly Gallery à Downtown

Arrivé à 21 ans à Los Angeles, François Ghebaly collabore dans l’éducation artistique avant d’ouvrir sa première galerie en 2009 dans le quartier de Chinatown, alors en plein renouveau. Après un déménagement à Culver City, où il transforme un ancien garage de réparation de voitures en galerie d’art, il s’installe finalement dans le sud de l’Arts District en 2013. Il investit alors un espace de 1100m2 au sein d’un large bâtiment partagé, notamment, avec L.A Dance Project, la compagnie de danse du chorégraphe français Benjamin Millepied.

Devenu une des références de l’art contemporain à Los Angeles, François Ghebaly s’intéresse aux talents émergents comme aux artistes établis, et présente depuis une dizaine d’années un mix de signatures européennes à l’instar du plasticien français Davide Balula ou du sculpteur et vidéaste Neil Beloufa, des artistes internationaux tels Cassi Namoda, dont les peintures s’exposaient jusqu’à la mi-janvier, et une large représentation d’artistes originaires de Los Angeles. Parmi eux, Kathleen Ryan, Channa Hortowitz ou encore Sayre Gomez. Originaire de Chicago, vivant et travaillant à Los Angeles, ce dernier présentera pendant le festival Frieze (à partir du 19 février), l’exposition Halloween City, une série de peintures inspirées du monde urbain et des paysages de la ville. D’autres noms sont également annoncés, ainsi des artistes Kelly Akashi, Patrick Jackson et Kathlee Ryan.

2245 East Washington Boulevard. Tél. 1 323 282 5187. Ouvert du mardi au samedi de 11 h à 18 h.

Investir sur les marchés financiers américains : masterclass pour expatriés francophones

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Alexandre Quantin a plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis. Il a notamment fait ses gammes en France chez BNP Paribas Private Banking et Credit Agricole CIB.

Alexandre était présent en ligne mardi 15 février 2022 pour partager son expérience et répondre à vos questions en direct lors d’un webinaire dédié à l’investissement sur les marchés financiers américains.

Lors de cette conférence, nous nous sommes intéressés aux tendances du marché financier en 2022, ainsi qu’aux opportunités patrimoniales qui s’offrent à vous en tant que résident fiscal américain.

Alexandre a abordé les thèmes suivants :
– Comment mettre en place une stratégie d’investissement internationale ?
– Point sur les marchés boursiers en 2022
– Maximisation des rendements et diminution des risques

Visionnez le replay sur notre chaîne YouTube

 

 

Pour aller plus loin, contactez Alexandre Quantin
[email protected]
610-996-8933

Accès direct au calendrier en ligne d’Alexandre pour réserver un rendez-vous gratuit :

French Expat mini-série : les couples multiculturels (1/3)

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Ils s’appellent Astrid, Gawayne, Fanette, Malte, Laura, Rachel, Alex, Marjorie, Dylan, Delphine, Aaron, Lea et Pedro et ils vont vous raconter leurs rencontres, les débuts de leurs relations et leurs vies de couple. Des vies de couple qui peuvent paraître banales, et pourtant, pour les trois prochains épisodes de French Expat, nous nous concentrons sur l’amour bi- ou multiculturel. Des relations qui amènent leur lot de richesses et de challenges.

Être dans une relation biculturelle : énorme chance ou gigantesque fardeau ? Vous vous en doutez, la réponse n’est pas simple. Et c’est ce que nous allons chercher à mieux comprendre. Au menu, des couples du monde entier vont nous parler de leurs rencontres, de la vie à deux, des relations à distance, des rencontres avec la famille, des traditions, du mariage, de l’éducation des enfants, mais aussi de séparation.

Être en couple multiculturel, ça ne se choisit pas à priori, c’est juste de l’amour. Alors c’est parti : plongeons dans les relations amoureuses des Français autour du monde.

Production :

Picasso et sa période bleue à la Phillips Collection

L’exposition « Picasso: Painting the Blue Period » , co-organisée par The Phillips Collection et The Art Gallery of Ontario, est l’aboutissement de plus de douze années de recherche scientifique et curatoriale sur les œuvres d’art de la « période bleue » de Pablo Picasso. Composée d’œuvres provenant de 30 collections différentes, l’exposition présentera environ 90 peintures, sculptures et œuvres du peintre et sculpteur, ainsi que des œuvres d’artistes français et espagnols, dont Henri de Toulouse-Lautrec et Auguste Rodin.

À partir du 26 février, et ce jusqu’au 12 juin 2022, les amoureux de l’artiste espagnol pourront admirer ses peintures moins connues du grand public. « Nous sommes ravis que notre communauté découvre ces chefs-d’œuvre et en apprenne plus sur ces œuvres d’art emblématiques d’une variété de perspectives », explique la conservatrice de Phillips, Susan Behrends Frank, qui a co-organisé l’exposition avec Kenneth Brummel, conservateur associé d’art moderne au Musée des beaux-arts de l’Ontario.
« La Phillips Collection est un petit musée avec une grande approche muséale de la conservation. Mes dix ans de recherche sur Pablo Picasso et son œuvre, et les efforts de nos équipes de conservation et des partenaires de l’exposition, montrent qu’il y a toujours plus à découvrir dans l’histoire de l’art. »

MOB, un hôtel-concept français novateur à DC

Cyril Aouizerate n’est pas un hôtelier qui ouvre des hôtels comme on jette des dés à la roulette russe. « On met sept à huit ans en moyenne pour ouvrir un hôtel », assure-t-il, comme pour balayer l’idée que son « mouvement » MOB, acronyme de Maimonides of Brooklyn, est une chaîne d’hôtels banale. Pourquoi Maïmonide? C’était le nom d’un philosophe et médecin juif du Moyen-âge qui prônait une alimentation saine, en phase avec ce que Cyril Aouizerate encourage dans les restaurants de ses hôtels avec des menu vegan.

Si le nom de Cyril Aouizerate vous dit quelque chose, c’est parce qu’il a créé Mama Shelter, le concept avant-gardiste qu’il a co-fondé avec l’entrepreneur Serge Trigano et le designer Philippe Starck. Mama Shelter continue de prospérer, désormais détenu majoritairement par Accor. Un chapitre qu’il a fermé en 2014, puisque Mama Shelter est devenu, selon lui, ce qu’il rejette : une chaîne hôtelière à grande échelle.

Lieu de rencontre avec la communauté locale

Après le lancement de son premier établissement à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, en mars 2017, puis un second à Lyon en septembre de la même année, Cyril Aouizerate s’apprête à démarrer les travaux de son premier hôtel aux États-Unis. Et ce sera dans la capitale fédérale, en septembre prochain. 

Pourtant, c’est à New York, en 2012, que l’homme fait ses premiers pas de ce côté de l’Atlantique. Avec son restaurant vegan Maimonides of Brooklyn, il découvre la culture américaine. Le restaurant ferme en 2016 mais Cyril Aouizerate est séduit par le pays de l’Oncle Sam et sa mentalité schizophrène. « Les USA, ce sont les réactions qui s’opposent, les Américains dominent la culture de masse, on ne peut pas y être insensible, mais c’est aussi un territoire de contre-culture », lance-t-il. C’est aussi ici que naît MOB. 

Finalement, ce ne sera pas à New York qu’il lancera son premier projet. Washington DC lui offre une nouvelle aventure, une ville qu’il connaissait peu. « On a trouvé plus vite à Washington qu’à New York, explique-t-il, beaucoup d’ingrédients intéressants, l’histoire du quartier, la ségrégation des noirs américains ». Même avec son image de ville « ennuyeuse », l’hôtelier y voit un vrai potentiel pour créer un endroit ancré dans la communauté. 

Avec sa grande barbe grise et son côté décontracté, il explique avec aisance la philosophie de ses hôtels. « Tous les mois, on a une réunion de non-développement, on a un développement de tortue que nous revendiquons », confie-t-il. Pour DC, « je veux faire une offre inclusive, où les étudiants et les familles sont les bienvenus ». En arrière-plan, il y aurait un « volet théâtral » pour inviter les locaux et leur offrir un endroit pour explorer la littérature et la poésie sur scène. « Je veux que nos voyageurs rencontrent la communauté locale, d’ailleurs c’est pour ça que l’on n’a pas de télé dans nos chambres », explique-t-il. 

Union Market, un quartier en pleine rénovation

Avec ses 126 chambres au 400 Florida avenue, l’hôtel sera donc situé dans le quartier rénové de Union Market. « C’est un quartier qui nous correspond et qui nous ressemble », souligne-t-il. Autour de cet hôtel, des dizaines d’autres constructions y ont vu le jour depuis les cinq dernières années. Mais Cyril Aouizerate défend son concept « décologie sociale » : pour lui, créer des hôtels, c’est un « prétexte pour défendre la biodiversité au sens large, c’est pour ça que nos hôtels sont certifiés agriculture biologique ». 

Le restaurant, qui sera situé en rooftop avec une belle vue sur le Capitole, offrira un menu végan à tous ceux qui veulent comprendre ce que MOB a de si particulier. La construction de l’hôtel démarrera en septembre 2022 avec une ouverture prévue en 2023.

Quant à la côte Ouest, il faudra encore attendre quelques années. Bien que LA soit au programme, on comprend qu’avec Cyril Aouizerate, un projet se développe en une décennie. « On va créer encore un autre concept, différent de celui de Washington DC, quelque chose qui colle au quartier de Chinatown à Los Angeles. »

Pourquoi le 1er étage français correspond-il au 2e étage américain ?

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Si vous demandez à un Américain combien d’étages compte l’Empire State Building, il vous répondra 103. Un Français, lui, en comptera 102. On sait tous que le premier étage français correspond en effet au second aux États-Unis. Mais pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

Simple question de traduction, direz-vous. Il est vrai que l’on considère communément, nous Français, que l’étage suppose une élévation, quand le floor américain (ou story – storey en anglais britannique) désigne tout niveau, y compris le rez-de-chaussée. On dit d’ailleurs couramment « à l’étage » pour désigner la partie supérieure d’une habitation à deux niveaux.

Problème : les dictionnaires français compliquent l’affaire. Ils se contentent de définir étage comme « un espace entre deux planchers ». Ce qui semble suggérer que le rez-de-chaussée serait aussi un étage, avec un nom particulier.

Alors ? Alors… la différence est davantage culturelle que linguistique. La preuve : les Britanniques ont, eux aussi, un système de numérotation des étages différent des Américains. Le first floor (storey) britannique est au même niveau que le 1er français, donc au niveau du second floor américain… vous suivez toujours?

En réalité, la majorité des pays européens (à l’exception notable de la Russie), ont un nom spécifique pour le niveau du sol – le rez-de-chaussée français – puis comptent les étages supérieurs à partir du numéro 1. Cette pratique remonterait au Moyen-Age et n’a pas été reprise par les Américains lorsqu’ils ont commencé à élever leurs villes. Dès lors, même lorsque le rez-de-chaussée est appelé ground floor, il est suivi du second floor. Et tout le monde comprend…

Si vous lisez ceci au Québec, vous savez que les choses y sont encore plus compliquées, puisque les deux systèmes cohabitent. Ce qui aboutit parfois à passer directement du rez-de-chaussée au deuxième étage… mais c’est une autre histoire.

Une première version de cette Question Bête a été publiée le 3 février 2014.

5 activités nautiques en français à Miami

C’est le grand rendez-vous des amoureux de nautisme : le Miami International Boat Show jette l’ancre ce mercredi 16 février dans le Sud de la Floride et ce, jusqu’à dimanche, le 20 février. À cette occasion, French Morning a sélectionné, pour les passionnés de la mer et du bateau, quelques activités dispensées dans la langue de Molière.

Se mettre dans la peau d’un skipper

Les amateurs de nautisme qui rêvent d’être un jour le capitaine de leur propre embarcation peuvent faire appel aux services de la société Miami Rent Boat, gérée par Thierry Painparay. Le Français met en location des bateaux à moteur de six mètres permettant de naviguer dans les eaux de la baie de Biscayne tout en contemplant les îles avoisinantes les plus luxueuses sur lesquelles trônent les somptueuses villas de milliardaires. Quelques dauphins pourraient par ailleurs agrémenter votre voyage. (786) 617-8067 – Infos ici

Une virée en hydroglisseur

Ceux qui ont le pied marin peuvent également se mettre au vert en embarquant sur un hydroglisseur dans le parc national des Everglades. Idéale pour arpenter l’une des zones humides les plus grandes du monde, cette embarcation à fond plat, propulsée par une gigantesque hélice aérienne, permet d’admirer une multitude d’oiseaux et d’approcher au plus près le maître des lieux, l’alligator. Les guides chevronnés de Miami Off Road, qui ne tarissent pas d’anecdotes, assurent ces excursions en français. (786) 860-2767 – Infos ici

Voler au-dessus de l’eau

Envie de sensations fortes ? Optez pour le flyboard, un étrange appareil proposé à la location par Olivier Robert, qui gère la société AquaSport Miami. Le concept est simple : un tuyau raccordé à la turbine d’un jet ski envoie de l’eau à haute pression dans un module fixé sous vos pieds, vous propulsant ainsi à plusieurs mètres de la surface et vous permettant de réaliser des figures acrobatiques impressionnantes. Le Français propose par ailleurs de vivre des sensations de glisse sur l’une de ses bouées tractées ou encore d’embarquer sur un catamaran au pont spacieux le temps d’une croisière en français dans la baie de Biscayne. (305) 903-0244 – Infos ici

À la pointe des nouveautés de glisse

Les plus sportifs apprécieront les stages d’initiation aux activités nautiques comme le kitesurf ou encore le wingfoil, l’un des derniers-nés des sports de glisse permettant de s’adonner à la vitesse pour un maximum de plaisir, le tout dispensé en français par Miami Kiteboarding. Dirigé depuis plus de dix ans par Christophe Ribot, cet établissement implanté à Key Biscayne permet notamment de s’initier au pilotage d’une aile de kitesurf sur la plage et à la nage tractée, les principales clés pour continuer l’apprentissage vers l’autonomie. Épaulés par un moniteur, les non-initiés se sentiront rapidement à l’aise, de quoi se laisser griser au fil de l’eau. (305) 345-9974 – Infos ici

Comme un air d’Italie

Du côté de Fort Lauderdale, la Française Ingrid Catala, qui est à la tête de la société Baymingo, propose différentes excursions en bateau afin de découvrir cette localité, surnommée à juste titre la « Venise de l’Amérique », en voguant sur ses nombreux canaux. Ces croisières commentées par un capitaine francophone peuvent également s’effectuer au coucher du soleil afin de profiter de l’illumination progressive de la ville. Un spectacle inoubliable vers lequel vos yeux resteront tournés lorsqu’il sera temps de regagner la terre ferme. (786) 616-4323 – Infos ici

Rachel van der Nacht croque la nightlife de New York

L’artiste française Rachel van der Nacht est restée à New York pendant toute la pandémie. Elle en a profité pour réaliser un ensemble d’œuvres en hommage à la vie nocturne new yorkaise et à ses personnages les plus emblématiques. « Au départ, j’ai pris en photo les clubs de New York avec un ami, mais on s’est rendus compte qu’elles étaient tristes et déprimantes. C’est comme cela que j’ai eu l’idée de tout dessiner a la main. Les clubs, les gens … et tout transformer en scènes de nuit », explique-t-elle.

L’âme des boîtes de nuit en dessins

En est ressorti le projet « Night Emperors », où elle a dessiné huit boîtes de nuit de Manhattan en 2020, et leurs patrons, barmen, DJ, serveurs, habitués etc, tous les individus qui font l’âme de ces lieux de fêtes nocturnes. Des personnages hauts en couleurs, à la fois pop et flashy, qui contrastent avec le noir et blanc des lieux.

Aujourd’hui, l’artiste vient de lancer l’édition de Brooklyn, et a inauguré la semaine passée sa première exposition au bar à cocktails Ponyboy à Greenpoint. Elle y expose une grande œuvre achetée par le bar, ainsi que 50 portraits individuels à vendre.

Credit: @rachelvandernacht

« J’ai choisi de hauts lieux de la nuit new-yorkaise, et j’ai dessiné plus de 350 portraits à la main. La nuit. C’était un projet titanesque, mais aussi une sorte de thérapie pour échapper à cette difficile réalité : pour la première fois, nous avons vu “la ville qui ne dort jamais” endormie. Cela a mis tellement de gens dans une situation précaire ».

Pour Rachel van der Nacht, cet ensemble d’œuvres est une façon de rappeler à l’ordre les pouvoirs publics qui ont traité la culture comme un secteur non essentiel, alors qu’il fait partie intégrante de l’ADN de la ville. Au départ, elle a sélectionné huit boîtes de nuit réputées à Manhattan : Lola, Le Bain, Paul’s Baby Grand, Soho Grand, China Chalet, Et Al, Casblanca et The Box. Dès qu’elle a posté ses œuvres sur les réseaux sociaux, celles-ci ont fait le buzz, et ont été achetées par Soho Grand et Baby Grand.

Intégration au projet de JR

L’artiste décide alors de proposer son œuvre au projet « Inside Out » de JR, qui affiche des portraits grand format de communautés partout dans le monde, mais ce dernier n’accepte que des photos. Qu’à cela ne tienne, elle prend les photos des personnages de ses œuvres et parvient à décrocher le sponsoring. Les 50 portraits photos sont placardés dans le Lower East Side en décembre 2020.

Crédit: @rachelvandernacht

Avant d’être une New Yorkaise pur jus, Rachel van der Nacht a pourtant eu des débuts difficiles avec la ville. « J’ai vécu à Berlin et ai rencontré le fondateur d’un studio de création qui marchait très bien. Il m’a expliqué que New York avait changé sa vie et, comme je voulais faire comme lui, j’ai quitté mon boulot et je suis partie ». Elle commence une école d’arts visuels en plus d’un travail freelance à distance, un quotidien intense. Les premiers mois sont difficiles, mais elle s’accroche. « À New York, personne n’est ici par hasard. Cette ville est incroyable car elle donne plein d’opportunités quand on est tenace et déterminé ». Et elle essaie de faire sienne au quotidien cette citation de Mark Twain : « les seules choses qu’on ne regrette jamais dans la vie sont les folies ». 

Projet d’un « grand happening d’insomniaques »

En freelance, elle parvient à décrocher des missions de création artistique pour Adidas, Nike, Puma ou encore Equinox, et poursuit en parallèle ses projets personnels. L’an passé, elle décide d’organiser sa première exposition solo à Greenpoint, intitulée WALL (We All Love Love) : « J’aime le contraste dans les couleurs mais aussi dans le propos. Mes œuvres ont un humour décalé, parfois contre-intuitif comme un cactus ou des boxeurs qui se font un ‘hug’ ». L’un des DJ les plus en vue de New York, Eli Escobar, accepte de venir mixer pour la soutenir, l’événement est un succès.

L’artiste ne compte pas s’en arrêter là et cherche des partenaires et sponsors pour l’accompagner dans de nouvelles aventures. Son prochain projet ? « J’aimerais imprimer en grand format les portraits en dessins de Night Emperors et les placarder dans New York.  Et en profiter pour rassembler tous ces gens emblématiques de ces clubs. Ce serait comme un grand happening d’insomniaques », dit-elle avec un sourire.

Prise en charge des frais de santé : l’accord préalable de l’assureur

[Article partenaire] En tant qu’expatrié, pour bénéficier de certains soins médicaux, il est parfois nécessaire d’obtenir un accord préalable de la part de votre assureur. Cette démarche a pour but de maîtriser les coûts et permet une prise en charge directe par l’assureur.

Elle concerne en général les soins médicaux programmés ou des soins ambulatoires qui dépassent un certain niveau de dépenses.

Quand faire la démarche ?

La démarche doit être antérieure à la réalisation des soins et se fait en contactant votre assureur qui vous demandera de compléter un formulaire spécifique. La compagnie d’assurance pourra alors se positionner pour l’engagement de certaines dépenses d’ordre médical et vous notifiera son accord. Cette procédure est très importante. Sans réception de cet accord préalable, la prise en charge de vos dépenses de santé peut être refusée ou vous pouvez vous voir appliquer un niveau de remboursement inférieur à celui prévu par votre contrat.

Une fois que votre demande d’entente préalable a été acceptée, vous bénéficiez d’une dispense d’avance de frais.

Pourquoi cette pratique ?

La demande d’entente préalable permet de maîtriser les coûts et d’éviter la surconsommation médicale, notamment sur des prescriptions de soins médicaux qui ne sont pas toujours nécessaires. Ceci permet de maîtriser l’inflation de votre cotisation. Par ailleurs, cela permet également d’être sûr que votre soin sera pris en charge et vous évitera les mauvaises surprises, comme par exemple de recevoir une facture plus élevée que prévu une fois votre soin réalisé.

Enfin, cela vous permet aussi d’obtenir le bon diagnostic et d’éviter des opérations ou des soins qui ne seraient pas nécessaires. En effet, il arrive régulièrement que certains professionnels de santé pratiquent la sur-prescription dans un but lucratif. Afin d’éviter cela, chaque compagnie d’assurance dispose d’un service médical composé de médecins qui étudient les demandes d’accord préalables. Vous bénéficiez également d’un service vous permettant de bénéficier d’un second avis médical et d’un service de téléconsultation.

AgoraExpat s’occupe de tout

AgoraExpat travaille avec plusieurs compagnies d’assurances qui proposent la téléconsultation médicale. Ce service est plébiscité par les expatriés car il permet de joindre des équipes médicales disponibles partout dans le monde 7j/7 et 24h24 avec un service dans votre langue.

Pour en savoir plus sur les services proposés par AgroraExpat, n’hésitez pas à les contacter.

Leurs experts sont à votre disposition pour vous apporter les conseils adaptés à votre situation et besoins spécifiques.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Amour à l’américaine : tout comprendre des codes du dating

« Trouver l’amour aux États-Unis. Une étude de l’homme américain et des codes du dating à l’usage de l’Européenne paumée ». Voici un guide de survie pour rencontres réussies en terres américaines, un ouvrage qui se veut à la fois informatif et divertissant, avec une touche de second degré. L’objectif de son autrice, Isabelle Driel : « aider les célibataires en quête d’une relation monogame, sérieuse et durable à atteindre leur but ». Car de ce côté-ci de l’Atlantique, les jeux de l’amour ne laissent rien au hasard.  

La Française, installée au Texas depuis treize ans, décrypte donc dans son livre la série de codes qui régissent les rencontres amoureuses. Malgré une apparente proximité, ces règles divergent des valeurs et traditions françaises. Une réalité qu’Isabelle Driel a expérimenté à ses dépens. « J’ai eu une centaine de premiers rendez-vous, les fameux dates. Beaucoup n’allaient pas au second et j’ai accumulé les erreurs, les galères, les déceptions… Huit ans de souffrance et de remises en cause avant de jouer le jeu à l’américaine et de rencontrer mon mari ! ». 

Son constat de départ ? Nombre d’Européennes aux États-Unis ne comprennent pas ces codes, « et pour cause, la façon de voir l’amour y est tout simplement différente». Son ambition ? Soulager la pression, offrir un gain de temps et des solutions pratiques « avant qu’elles ne quittent le pays, faute de chaussures à leurs pieds. » 

Peu de place à la spontanéité

Inspirée par son histoire, cette ancienne professeure d’histoire-géographie diplômée en sciences de l’Antiquité décide ainsi d’enquêter. « J’ai lu tout ce qui était possible, j’ai réalisé des interviews de célibataires comme de couples, je me suis appuyée sur des sondages puis j’ai synthétisé l’ensemble ». Elle en tire notamment un lexique pour comprendre d’abord où les femmes mettent le cœur. Parmi les différentes terminologies décrites, friends with benefits (amis-amants), casual dating (papillonnage informel que l’autrice qualifie « d’ennemi n°1 »),  talk ( LA conversation qui définit la relation après plusieurs semaines et sert de point de départ à une serious relationship (relation sérieuse comme on l’entend en France). 

Ces notions de vocabulaires en préambule en disent long sur la codification et la chronologie de la relation amoureuse aux États-Unis. Selon Isabelle Driel, « se mettre en couple y prend plus de temps et passe par des phases structurées. L’autrice compare le processus « à une longue série d’entretiens pour postes à hautes responsabilités ». Et de préciser : « l’Américain fait son marché et en général, la “serious relationship” arrive entre plusieurs mois et deux ans ». 

Conséquences : peu de place à la spontanéité, au naturel ou à l’improvisation. Quant aux peines de cœur, elles s’avèrent plus fréquentes si on ne maîtrise pas ce système. « En France, on est en couple ou on ne l’est pas. Ici, après une rencontre, c’est lent et il y a toute une phase d’exploration durant laquelle on peut avoir plusieurs partenaires en même temps ». Ce cumul constitue l’une des différences les plus déroutantes.

La pression du mariage 

Isabelle Driel analyse également d’autres dissemblances. Les relations à la religion ou au sexe par exemple qui, selon les localités, s’avèrent moins libérées. « Selon les États, une femme qui couche le premier soir peut perdre de sa valeur et son potentiel de femme à marier. On s’amusera avec elle. Au Texas, l’homme n’aime pas une femme qui va vite. Il préfère être en charge de l’évolution de la relation… » ajoute t-elle. De la même manière, elle explique comment le mariage exerce une pression et peut influencer les relations. « Au bout de deux-trois ans, l’officialisation plane au-dessus des têtes. C’est le mariage ou rien, quand en France il n’y a pas d’obligation. »

Enfin, pour guider les Européennes dans cette jungle impitoyable, elle détermine plusieurs catégories de « mâles » selon des patterns récurrents. L’idée : savoir repérer les drapeaux rouges (mesdames, fuyez) et les drapeaux verts (allez, on tente). « Je suis consciente que l’on ne peut pas regrouper des millions de personnes sous des étiquettes, qu’il y a des exceptions géographiques ou démographique, mais ça permet d’offrir des repères. De reconnaître à qui on a affaire. Ça m’aurait été très utile ! ». 

Dans cette catégorisation, on trouve Austin, le joueur-séducteur qui collectionne les rendez-vous galants. Andrew, qui souffle le chaud et le froid. Harry, en quête d’une mère ou d’une aide ménagère plutôt que d’une amoureuse. John, trop débordé malgré ses qualités. Jack et ses bagages émotionnels qui exigent de prendre le temps. Ou encore des rebelles comme « les insurgés du dating ». 

couple sitting on wooden bench

Le dating comme outil d’exploration touristique

Après huit ans d’échecs, Isabelle Driel a décidé de ne pas rester sur la touche. Son conseil : « tirer parti du système parce que c’est le modèle dominant et qu’il ne changera pas ». Elle souligne aussi que même les Américains éprouvent des difficultés. La solution, c’est de se concentrer sur les avantages, comme la gestion du temps efficace (« qui permet d’avoir des dizaines de dates sur un week-end »), les chances de succès multipliées, le fait d’éviter les obsessions, de s’emporter trop vite et de « profiter de restaurants tout frais payés car on est généralement invitées ».

Quelques conditions en revanche afin de ne pas en souffrir : contrôler ses sentiments dès le départ, se protéger (« tant que le talk n’a pas eu lieu, on ne s’emballe pas ! »). Et ne pas culpabiliser (« ce n’est pas de notre faute si une relation échoue, on n’est parfois qu’un simple outil de comparaison »).

Aujourd’hui, à 40 ans, Isabelle Driel se dit heureuse en amour. Après dix ans passés à Houston, elle a déménagé il y a trois ans pour suivre son mari à Comstock, petite commune de ranchers à la frontière mexicaine. Il l’a demandée en mariage genou à terre deux ans après leur premier baiser. La première école française se situant à cinq heures de route, elle a dû se réinventer une vie. Traductions littéraires, business de macarons, livre sur le dating… Son rêve maintenant ? Se lancer dans une bande dessinée humoristique et partager son message au plus grand nombre : « faites du dating un outil d’exploration touristique » !