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Picasso et sa période bleue à la Phillips Collection

L’exposition « Picasso: Painting the Blue Period » , co-organisée par The Phillips Collection et The Art Gallery of Ontario, est l’aboutissement de plus de douze années de recherche scientifique et curatoriale sur les œuvres d’art de la « période bleue » de Pablo Picasso. Composée d’œuvres provenant de 30 collections différentes, l’exposition présentera environ 90 peintures, sculptures et œuvres du peintre et sculpteur, ainsi que des œuvres d’artistes français et espagnols, dont Henri de Toulouse-Lautrec et Auguste Rodin.

À partir du 26 février, et ce jusqu’au 12 juin 2022, les amoureux de l’artiste espagnol pourront admirer ses peintures moins connues du grand public. « Nous sommes ravis que notre communauté découvre ces chefs-d’œuvre et en apprenne plus sur ces œuvres d’art emblématiques d’une variété de perspectives », explique la conservatrice de Phillips, Susan Behrends Frank, qui a co-organisé l’exposition avec Kenneth Brummel, conservateur associé d’art moderne au Musée des beaux-arts de l’Ontario.
« La Phillips Collection est un petit musée avec une grande approche muséale de la conservation. Mes dix ans de recherche sur Pablo Picasso et son œuvre, et les efforts de nos équipes de conservation et des partenaires de l’exposition, montrent qu’il y a toujours plus à découvrir dans l’histoire de l’art. »

MOB, un hôtel-concept français novateur à DC

Cyril Aouizerate n’est pas un hôtelier qui ouvre des hôtels comme on jette des dés à la roulette russe. « On met sept à huit ans en moyenne pour ouvrir un hôtel », assure-t-il, comme pour balayer l’idée que son « mouvement » MOB, acronyme de Maimonides of Brooklyn, est une chaîne d’hôtels banale. Pourquoi Maïmonide? C’était le nom d’un philosophe et médecin juif du Moyen-âge qui prônait une alimentation saine, en phase avec ce que Cyril Aouizerate encourage dans les restaurants de ses hôtels avec des menu vegan.

Si le nom de Cyril Aouizerate vous dit quelque chose, c’est parce qu’il a créé Mama Shelter, le concept avant-gardiste qu’il a co-fondé avec l’entrepreneur Serge Trigano et le designer Philippe Starck. Mama Shelter continue de prospérer, désormais détenu majoritairement par Accor. Un chapitre qu’il a fermé en 2014, puisque Mama Shelter est devenu, selon lui, ce qu’il rejette : une chaîne hôtelière à grande échelle.

Lieu de rencontre avec la communauté locale

Après le lancement de son premier établissement à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, en mars 2017, puis un second à Lyon en septembre de la même année, Cyril Aouizerate s’apprête à démarrer les travaux de son premier hôtel aux États-Unis. Et ce sera dans la capitale fédérale, en septembre prochain. 

Pourtant, c’est à New York, en 2012, que l’homme fait ses premiers pas de ce côté de l’Atlantique. Avec son restaurant vegan Maimonides of Brooklyn, il découvre la culture américaine. Le restaurant ferme en 2016 mais Cyril Aouizerate est séduit par le pays de l’Oncle Sam et sa mentalité schizophrène. « Les USA, ce sont les réactions qui s’opposent, les Américains dominent la culture de masse, on ne peut pas y être insensible, mais c’est aussi un territoire de contre-culture », lance-t-il. C’est aussi ici que naît MOB. 

Finalement, ce ne sera pas à New York qu’il lancera son premier projet. Washington DC lui offre une nouvelle aventure, une ville qu’il connaissait peu. « On a trouvé plus vite à Washington qu’à New York, explique-t-il, beaucoup d’ingrédients intéressants, l’histoire du quartier, la ségrégation des noirs américains ». Même avec son image de ville « ennuyeuse », l’hôtelier y voit un vrai potentiel pour créer un endroit ancré dans la communauté. 

Avec sa grande barbe grise et son côté décontracté, il explique avec aisance la philosophie de ses hôtels. « Tous les mois, on a une réunion de non-développement, on a un développement de tortue que nous revendiquons », confie-t-il. Pour DC, « je veux faire une offre inclusive, où les étudiants et les familles sont les bienvenus ». En arrière-plan, il y aurait un « volet théâtral » pour inviter les locaux et leur offrir un endroit pour explorer la littérature et la poésie sur scène. « Je veux que nos voyageurs rencontrent la communauté locale, d’ailleurs c’est pour ça que l’on n’a pas de télé dans nos chambres », explique-t-il. 

Union Market, un quartier en pleine rénovation

Avec ses 126 chambres au 400 Florida avenue, l’hôtel sera donc situé dans le quartier rénové de Union Market. « C’est un quartier qui nous correspond et qui nous ressemble », souligne-t-il. Autour de cet hôtel, des dizaines d’autres constructions y ont vu le jour depuis les cinq dernières années. Mais Cyril Aouizerate défend son concept « décologie sociale » : pour lui, créer des hôtels, c’est un « prétexte pour défendre la biodiversité au sens large, c’est pour ça que nos hôtels sont certifiés agriculture biologique ». 

Le restaurant, qui sera situé en rooftop avec une belle vue sur le Capitole, offrira un menu végan à tous ceux qui veulent comprendre ce que MOB a de si particulier. La construction de l’hôtel démarrera en septembre 2022 avec une ouverture prévue en 2023.

Quant à la côte Ouest, il faudra encore attendre quelques années. Bien que LA soit au programme, on comprend qu’avec Cyril Aouizerate, un projet se développe en une décennie. « On va créer encore un autre concept, différent de celui de Washington DC, quelque chose qui colle au quartier de Chinatown à Los Angeles. »

Pourquoi le 1er étage français correspond-il au 2e étage américain ?

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Si vous demandez à un Américain combien d’étages compte l’Empire State Building, il vous répondra 103. Un Français, lui, en comptera 102. On sait tous que le premier étage français correspond en effet au second aux États-Unis. Mais pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

Simple question de traduction, direz-vous. Il est vrai que l’on considère communément, nous Français, que l’étage suppose une élévation, quand le floor américain (ou story – storey en anglais britannique) désigne tout niveau, y compris le rez-de-chaussée. On dit d’ailleurs couramment « à l’étage » pour désigner la partie supérieure d’une habitation à deux niveaux.

Problème : les dictionnaires français compliquent l’affaire. Ils se contentent de définir étage comme « un espace entre deux planchers ». Ce qui semble suggérer que le rez-de-chaussée serait aussi un étage, avec un nom particulier.

Alors ? Alors… la différence est davantage culturelle que linguistique. La preuve : les Britanniques ont, eux aussi, un système de numérotation des étages différent des Américains. Le first floor (storey) britannique est au même niveau que le 1er français, donc au niveau du second floor américain… vous suivez toujours?

En réalité, la majorité des pays européens (à l’exception notable de la Russie), ont un nom spécifique pour le niveau du sol – le rez-de-chaussée français – puis comptent les étages supérieurs à partir du numéro 1. Cette pratique remonterait au Moyen-Age et n’a pas été reprise par les Américains lorsqu’ils ont commencé à élever leurs villes. Dès lors, même lorsque le rez-de-chaussée est appelé ground floor, il est suivi du second floor. Et tout le monde comprend…

Si vous lisez ceci au Québec, vous savez que les choses y sont encore plus compliquées, puisque les deux systèmes cohabitent. Ce qui aboutit parfois à passer directement du rez-de-chaussée au deuxième étage… mais c’est une autre histoire.

Une première version de cette Question Bête a été publiée le 3 février 2014.

5 activités nautiques en français à Miami

C’est le grand rendez-vous des amoureux de nautisme : le Miami International Boat Show jette l’ancre ce mercredi 16 février dans le Sud de la Floride et ce, jusqu’à dimanche, le 20 février. À cette occasion, French Morning a sélectionné, pour les passionnés de la mer et du bateau, quelques activités dispensées dans la langue de Molière.

Se mettre dans la peau d’un skipper

Les amateurs de nautisme qui rêvent d’être un jour le capitaine de leur propre embarcation peuvent faire appel aux services de la société Miami Rent Boat, gérée par Thierry Painparay. Le Français met en location des bateaux à moteur de six mètres permettant de naviguer dans les eaux de la baie de Biscayne tout en contemplant les îles avoisinantes les plus luxueuses sur lesquelles trônent les somptueuses villas de milliardaires. Quelques dauphins pourraient par ailleurs agrémenter votre voyage. (786) 617-8067 – Infos ici

Une virée en hydroglisseur

Ceux qui ont le pied marin peuvent également se mettre au vert en embarquant sur un hydroglisseur dans le parc national des Everglades. Idéale pour arpenter l’une des zones humides les plus grandes du monde, cette embarcation à fond plat, propulsée par une gigantesque hélice aérienne, permet d’admirer une multitude d’oiseaux et d’approcher au plus près le maître des lieux, l’alligator. Les guides chevronnés de Miami Off Road, qui ne tarissent pas d’anecdotes, assurent ces excursions en français. (786) 860-2767 – Infos ici

Voler au-dessus de l’eau

Envie de sensations fortes ? Optez pour le flyboard, un étrange appareil proposé à la location par Olivier Robert, qui gère la société AquaSport Miami. Le concept est simple : un tuyau raccordé à la turbine d’un jet ski envoie de l’eau à haute pression dans un module fixé sous vos pieds, vous propulsant ainsi à plusieurs mètres de la surface et vous permettant de réaliser des figures acrobatiques impressionnantes. Le Français propose par ailleurs de vivre des sensations de glisse sur l’une de ses bouées tractées ou encore d’embarquer sur un catamaran au pont spacieux le temps d’une croisière en français dans la baie de Biscayne. (305) 903-0244 – Infos ici

À la pointe des nouveautés de glisse

Les plus sportifs apprécieront les stages d’initiation aux activités nautiques comme le kitesurf ou encore le wingfoil, l’un des derniers-nés des sports de glisse permettant de s’adonner à la vitesse pour un maximum de plaisir, le tout dispensé en français par Miami Kiteboarding. Dirigé depuis plus de dix ans par Christophe Ribot, cet établissement implanté à Key Biscayne permet notamment de s’initier au pilotage d’une aile de kitesurf sur la plage et à la nage tractée, les principales clés pour continuer l’apprentissage vers l’autonomie. Épaulés par un moniteur, les non-initiés se sentiront rapidement à l’aise, de quoi se laisser griser au fil de l’eau. (305) 345-9974 – Infos ici

Comme un air d’Italie

Du côté de Fort Lauderdale, la Française Ingrid Catala, qui est à la tête de la société Baymingo, propose différentes excursions en bateau afin de découvrir cette localité, surnommée à juste titre la « Venise de l’Amérique », en voguant sur ses nombreux canaux. Ces croisières commentées par un capitaine francophone peuvent également s’effectuer au coucher du soleil afin de profiter de l’illumination progressive de la ville. Un spectacle inoubliable vers lequel vos yeux resteront tournés lorsqu’il sera temps de regagner la terre ferme. (786) 616-4323 – Infos ici

Rachel van der Nacht croque la nightlife de New York

L’artiste française Rachel van der Nacht est restée à New York pendant toute la pandémie. Elle en a profité pour réaliser un ensemble d’œuvres en hommage à la vie nocturne new yorkaise et à ses personnages les plus emblématiques. « Au départ, j’ai pris en photo les clubs de New York avec un ami, mais on s’est rendus compte qu’elles étaient tristes et déprimantes. C’est comme cela que j’ai eu l’idée de tout dessiner a la main. Les clubs, les gens … et tout transformer en scènes de nuit », explique-t-elle.

L’âme des boîtes de nuit en dessins

En est ressorti le projet « Night Emperors », où elle a dessiné huit boîtes de nuit de Manhattan en 2020, et leurs patrons, barmen, DJ, serveurs, habitués etc, tous les individus qui font l’âme de ces lieux de fêtes nocturnes. Des personnages hauts en couleurs, à la fois pop et flashy, qui contrastent avec le noir et blanc des lieux.

Aujourd’hui, l’artiste vient de lancer l’édition de Brooklyn, et a inauguré la semaine passée sa première exposition au bar à cocktails Ponyboy à Greenpoint. Elle y expose une grande œuvre achetée par le bar, ainsi que 50 portraits individuels à vendre.

Credit: @rachelvandernacht

« J’ai choisi de hauts lieux de la nuit new-yorkaise, et j’ai dessiné plus de 350 portraits à la main. La nuit. C’était un projet titanesque, mais aussi une sorte de thérapie pour échapper à cette difficile réalité : pour la première fois, nous avons vu “la ville qui ne dort jamais” endormie. Cela a mis tellement de gens dans une situation précaire ».

Pour Rachel van der Nacht, cet ensemble d’œuvres est une façon de rappeler à l’ordre les pouvoirs publics qui ont traité la culture comme un secteur non essentiel, alors qu’il fait partie intégrante de l’ADN de la ville. Au départ, elle a sélectionné huit boîtes de nuit réputées à Manhattan : Lola, Le Bain, Paul’s Baby Grand, Soho Grand, China Chalet, Et Al, Casblanca et The Box. Dès qu’elle a posté ses œuvres sur les réseaux sociaux, celles-ci ont fait le buzz, et ont été achetées par Soho Grand et Baby Grand.

Intégration au projet de JR

L’artiste décide alors de proposer son œuvre au projet « Inside Out » de JR, qui affiche des portraits grand format de communautés partout dans le monde, mais ce dernier n’accepte que des photos. Qu’à cela ne tienne, elle prend les photos des personnages de ses œuvres et parvient à décrocher le sponsoring. Les 50 portraits photos sont placardés dans le Lower East Side en décembre 2020.

Crédit: @rachelvandernacht

Avant d’être une New Yorkaise pur jus, Rachel van der Nacht a pourtant eu des débuts difficiles avec la ville. « J’ai vécu à Berlin et ai rencontré le fondateur d’un studio de création qui marchait très bien. Il m’a expliqué que New York avait changé sa vie et, comme je voulais faire comme lui, j’ai quitté mon boulot et je suis partie ». Elle commence une école d’arts visuels en plus d’un travail freelance à distance, un quotidien intense. Les premiers mois sont difficiles, mais elle s’accroche. « À New York, personne n’est ici par hasard. Cette ville est incroyable car elle donne plein d’opportunités quand on est tenace et déterminé ». Et elle essaie de faire sienne au quotidien cette citation de Mark Twain : « les seules choses qu’on ne regrette jamais dans la vie sont les folies ». 

Projet d’un « grand happening d’insomniaques »

En freelance, elle parvient à décrocher des missions de création artistique pour Adidas, Nike, Puma ou encore Equinox, et poursuit en parallèle ses projets personnels. L’an passé, elle décide d’organiser sa première exposition solo à Greenpoint, intitulée WALL (We All Love Love) : « J’aime le contraste dans les couleurs mais aussi dans le propos. Mes œuvres ont un humour décalé, parfois contre-intuitif comme un cactus ou des boxeurs qui se font un ‘hug’ ». L’un des DJ les plus en vue de New York, Eli Escobar, accepte de venir mixer pour la soutenir, l’événement est un succès.

L’artiste ne compte pas s’en arrêter là et cherche des partenaires et sponsors pour l’accompagner dans de nouvelles aventures. Son prochain projet ? « J’aimerais imprimer en grand format les portraits en dessins de Night Emperors et les placarder dans New York.  Et en profiter pour rassembler tous ces gens emblématiques de ces clubs. Ce serait comme un grand happening d’insomniaques », dit-elle avec un sourire.

Prise en charge des frais de santé : l’accord préalable de l’assureur

[Article partenaire] En tant qu’expatrié, pour bénéficier de certains soins médicaux, il est parfois nécessaire d’obtenir un accord préalable de la part de votre assureur. Cette démarche a pour but de maîtriser les coûts et permet une prise en charge directe par l’assureur.

Elle concerne en général les soins médicaux programmés ou des soins ambulatoires qui dépassent un certain niveau de dépenses.

Quand faire la démarche ?

La démarche doit être antérieure à la réalisation des soins et se fait en contactant votre assureur qui vous demandera de compléter un formulaire spécifique. La compagnie d’assurance pourra alors se positionner pour l’engagement de certaines dépenses d’ordre médical et vous notifiera son accord. Cette procédure est très importante. Sans réception de cet accord préalable, la prise en charge de vos dépenses de santé peut être refusée ou vous pouvez vous voir appliquer un niveau de remboursement inférieur à celui prévu par votre contrat.

Une fois que votre demande d’entente préalable a été acceptée, vous bénéficiez d’une dispense d’avance de frais.

Pourquoi cette pratique ?

La demande d’entente préalable permet de maîtriser les coûts et d’éviter la surconsommation médicale, notamment sur des prescriptions de soins médicaux qui ne sont pas toujours nécessaires. Ceci permet de maîtriser l’inflation de votre cotisation. Par ailleurs, cela permet également d’être sûr que votre soin sera pris en charge et vous évitera les mauvaises surprises, comme par exemple de recevoir une facture plus élevée que prévu une fois votre soin réalisé.

Enfin, cela vous permet aussi d’obtenir le bon diagnostic et d’éviter des opérations ou des soins qui ne seraient pas nécessaires. En effet, il arrive régulièrement que certains professionnels de santé pratiquent la sur-prescription dans un but lucratif. Afin d’éviter cela, chaque compagnie d’assurance dispose d’un service médical composé de médecins qui étudient les demandes d’accord préalables. Vous bénéficiez également d’un service vous permettant de bénéficier d’un second avis médical et d’un service de téléconsultation.

AgoraExpat s’occupe de tout

AgoraExpat travaille avec plusieurs compagnies d’assurances qui proposent la téléconsultation médicale. Ce service est plébiscité par les expatriés car il permet de joindre des équipes médicales disponibles partout dans le monde 7j/7 et 24h24 avec un service dans votre langue.

Pour en savoir plus sur les services proposés par AgroraExpat, n’hésitez pas à les contacter.

Leurs experts sont à votre disposition pour vous apporter les conseils adaptés à votre situation et besoins spécifiques.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Amour à l’américaine : tout comprendre des codes du dating

« Trouver l’amour aux États-Unis. Une étude de l’homme américain et des codes du dating à l’usage de l’Européenne paumée ». Voici un guide de survie pour rencontres réussies en terres américaines, un ouvrage qui se veut à la fois informatif et divertissant, avec une touche de second degré. L’objectif de son autrice, Isabelle Driel : « aider les célibataires en quête d’une relation monogame, sérieuse et durable à atteindre leur but ». Car de ce côté-ci de l’Atlantique, les jeux de l’amour ne laissent rien au hasard.  

La Française, installée au Texas depuis treize ans, décrypte donc dans son livre la série de codes qui régissent les rencontres amoureuses. Malgré une apparente proximité, ces règles divergent des valeurs et traditions françaises. Une réalité qu’Isabelle Driel a expérimenté à ses dépens. « J’ai eu une centaine de premiers rendez-vous, les fameux dates. Beaucoup n’allaient pas au second et j’ai accumulé les erreurs, les galères, les déceptions… Huit ans de souffrance et de remises en cause avant de jouer le jeu à l’américaine et de rencontrer mon mari ! ». 

Son constat de départ ? Nombre d’Européennes aux États-Unis ne comprennent pas ces codes, « et pour cause, la façon de voir l’amour y est tout simplement différente». Son ambition ? Soulager la pression, offrir un gain de temps et des solutions pratiques « avant qu’elles ne quittent le pays, faute de chaussures à leurs pieds. » 

Peu de place à la spontanéité

Inspirée par son histoire, cette ancienne professeure d’histoire-géographie diplômée en sciences de l’Antiquité décide ainsi d’enquêter. « J’ai lu tout ce qui était possible, j’ai réalisé des interviews de célibataires comme de couples, je me suis appuyée sur des sondages puis j’ai synthétisé l’ensemble ». Elle en tire notamment un lexique pour comprendre d’abord où les femmes mettent le cœur. Parmi les différentes terminologies décrites, friends with benefits (amis-amants), casual dating (papillonnage informel que l’autrice qualifie « d’ennemi n°1 »),  talk ( LA conversation qui définit la relation après plusieurs semaines et sert de point de départ à une serious relationship (relation sérieuse comme on l’entend en France). 

Ces notions de vocabulaires en préambule en disent long sur la codification et la chronologie de la relation amoureuse aux États-Unis. Selon Isabelle Driel, « se mettre en couple y prend plus de temps et passe par des phases structurées. L’autrice compare le processus « à une longue série d’entretiens pour postes à hautes responsabilités ». Et de préciser : « l’Américain fait son marché et en général, la “serious relationship” arrive entre plusieurs mois et deux ans ». 

Conséquences : peu de place à la spontanéité, au naturel ou à l’improvisation. Quant aux peines de cœur, elles s’avèrent plus fréquentes si on ne maîtrise pas ce système. « En France, on est en couple ou on ne l’est pas. Ici, après une rencontre, c’est lent et il y a toute une phase d’exploration durant laquelle on peut avoir plusieurs partenaires en même temps ». Ce cumul constitue l’une des différences les plus déroutantes.

La pression du mariage 

Isabelle Driel analyse également d’autres dissemblances. Les relations à la religion ou au sexe par exemple qui, selon les localités, s’avèrent moins libérées. « Selon les États, une femme qui couche le premier soir peut perdre de sa valeur et son potentiel de femme à marier. On s’amusera avec elle. Au Texas, l’homme n’aime pas une femme qui va vite. Il préfère être en charge de l’évolution de la relation… » ajoute t-elle. De la même manière, elle explique comment le mariage exerce une pression et peut influencer les relations. « Au bout de deux-trois ans, l’officialisation plane au-dessus des têtes. C’est le mariage ou rien, quand en France il n’y a pas d’obligation. »

Enfin, pour guider les Européennes dans cette jungle impitoyable, elle détermine plusieurs catégories de « mâles » selon des patterns récurrents. L’idée : savoir repérer les drapeaux rouges (mesdames, fuyez) et les drapeaux verts (allez, on tente). « Je suis consciente que l’on ne peut pas regrouper des millions de personnes sous des étiquettes, qu’il y a des exceptions géographiques ou démographique, mais ça permet d’offrir des repères. De reconnaître à qui on a affaire. Ça m’aurait été très utile ! ». 

Dans cette catégorisation, on trouve Austin, le joueur-séducteur qui collectionne les rendez-vous galants. Andrew, qui souffle le chaud et le froid. Harry, en quête d’une mère ou d’une aide ménagère plutôt que d’une amoureuse. John, trop débordé malgré ses qualités. Jack et ses bagages émotionnels qui exigent de prendre le temps. Ou encore des rebelles comme « les insurgés du dating ». 

couple sitting on wooden bench

Le dating comme outil d’exploration touristique

Après huit ans d’échecs, Isabelle Driel a décidé de ne pas rester sur la touche. Son conseil : « tirer parti du système parce que c’est le modèle dominant et qu’il ne changera pas ». Elle souligne aussi que même les Américains éprouvent des difficultés. La solution, c’est de se concentrer sur les avantages, comme la gestion du temps efficace (« qui permet d’avoir des dizaines de dates sur un week-end »), les chances de succès multipliées, le fait d’éviter les obsessions, de s’emporter trop vite et de « profiter de restaurants tout frais payés car on est généralement invitées ».

Quelques conditions en revanche afin de ne pas en souffrir : contrôler ses sentiments dès le départ, se protéger (« tant que le talk n’a pas eu lieu, on ne s’emballe pas ! »). Et ne pas culpabiliser (« ce n’est pas de notre faute si une relation échoue, on n’est parfois qu’un simple outil de comparaison »).

Aujourd’hui, à 40 ans, Isabelle Driel se dit heureuse en amour. Après dix ans passés à Houston, elle a déménagé il y a trois ans pour suivre son mari à Comstock, petite commune de ranchers à la frontière mexicaine. Il l’a demandée en mariage genou à terre deux ans après leur premier baiser. La première école française se situant à cinq heures de route, elle a dû se réinventer une vie. Traductions littéraires, business de macarons, livre sur le dating… Son rêve maintenant ? Se lancer dans une bande dessinée humoristique et partager son message au plus grand nombre : « faites du dating un outil d’exploration touristique » !

French Boss, Michel Gauer : « Une levée de dix millions de dollars pour démarrer »

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Direction l’un des hubs du secteur de l’assurance en Europe avec Michel Gauer, co-fondateur de la société de réassurance Balance RE. Une entreprise née administrativement en décembre 2019, mais en tenue de combat que depuis le mois d’août 2021 car il a fallu près de deux ans pour obtenir l’agrément indispensable au démarrage réel de son activité. Ce temps a aussi servi à recruter le personnel (Balance Re compte aujourd’hui 15 collaborateurs) et à trouver des investisseurs. Bref, à « aligner les étoiles ».

Derrière cette société de réassurance biculturelle anglo-allemande se trouvent deux hommes, Michel Gauer, notre invité, et Lucien Rautu. Tous deux ont largement fréquenté ces deux secteurs cousins que sont la banque et l’assurance : Michel Gauer a passé six ans de sa vie professionnelle chez BNP Paribas à Londres.

Cette rencontre nous donne l’occasion de découvrir cet univers, assez méconnu en France, de la réassurance (assurer les assureurs). L’ensemble de ce secteur a subi de plein fouet, en 2021, les catastrophes de ces dernières années, qu’elles soient d’ordre sanitaire, climatique ou qu’elles relèvent encore de la cyber criminalité. L’heure semble être maintenant au redémarrage. Et Balance RE compte bien en être. Grâce aux dix millions de dollars levés en août dernier, la licence a été obtenue. Pour Michel Gauer, tout commence maintenant.

Voir l’interview en video :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_36

Leslie Abraham, la meilleure amie des (futures) mères à Los Angeles

Le corps humain, dans sa complexité, fascine Leslie Abraham. Et notamment celui des femmes. Ostéopathe en France, elle s’est investie dans le personal training à Los Angeles avant de créer Bonjour Baby qui se dédie aux femmes pendant et après l’accouchement. Son dernier-né se prénomme Bebon, une marque de produits de beauté pour enfants et nouveau-nés. L’idée est venue de la volonté de fonder une famille avec son époux, et de son passé allergique. « C’était très compliqué de trouver des produits peu transformés, de qualité et bio sur le marché américain », reconnaît-elle. Durant sa longue gestation, ce projet a mûri et évolué jusqu’à sa naissance en mars 2020.

Des produits bio pour bébés

« Après des mois de réflexion et de tests, on a finalement opté pour des produits dans une version solide, ce qui permet de diminuer l’emballage – Bebon refusait d’utiliser du plastique entre autres – mais aussi le nombre d’ingrédients naturels utilisés », présente la Française. Pour l’instant, un savon pour bébé, un savon exfoliant, une lotion et un savon pour le change sont confectionnés aux États-Unis et au Canada à partir de 85 % de produits biologiques, tout comme une série d’accessoires (loofah, brosse, cape de bain…).

« Ils respectent les réglementations américaines et européennes, en allant même plus loin au niveau des produits bannis », appuie Leslie Abraham qui voulait que ses produits allient bio (certifiés USDA Organic) et éco-responsable (sans pesticide, glyphosate ou plastique). Car elle veut que Bebon, qui s’attaque dans un premier temps au marché américain, après avoir pris du retard en raison des pénuries d’approvisionnement et de livraison, ait un « impact sur notre planète. »

La mission ne fut pas simple, que ce soit pour trouver une formule bio, agréable pour le bébé et respectueuse de l’environnement ou des laboratoires qui acceptent de se lancer avec Bebon. Mais la pugnacité de la trentenaire aura payé. Ce nouveau-né, lancé sur fonds propres à hauteur de 40 000 dollars, n’est pas une surprise. Car Leslie a été bercée dans ce milieu durant sa carrière. « J’étais spécialisée dans l’accompagnement à la grossesse, la rééducation et les nouveau-nés en tant qu’ostéopathe en France, ça a toujours été une passion », confesse-t-elle. Elle déménage en 2016 à Los Angeles pour suivre son mari. Mais son diplôme n’est pas reconnu aux États-Unis et les équivalences restent difficiles à obtenir.

Coach sportif pour femmes enceintes

Elle opte alors pour la reconversion, souvent plébiscitée dans ce genre de cas. Diplômée de UCLA comme coach sportif, elle démarre cette nouvelle carrière avec la franchise Equinoxe. « C’était une branche autour du corps humain, d’où mon choix. » Elle se forme notamment auprès de la structure pour l’entraînement sportif des femmes enceintes. « J’ai vu une brèche : il y avait peu d’accompagnement à l’accouchement et la rééducation du périnée est inexistante dans ce pays. J’ai réalisé qu’il y avait beaucoup à faire », raconte Leslie Abraham.

Un déclic qui la pousse à lancer sa propre entreprise Bonjour Baby, en février 2018, de coaching pour les femmes enceintes et spécialisée dans le post-partum. « J’ai développé ma propre méthode en m’inspirant de ce qui se fait en France, tout en gardant mon œil d’ostéopathe et en utilisant des techniques de respiration », résume-t-elle, appelant sa technique « Bonjour Baby ». Elle prend à cœur d’aider les femmes particulièrement après l’accouchement, cette période étant délaissée et « minimisée » aux États-Unis : « leur corps change, l’intérêt est sur l’enfant après 9 mois où elles étaient au centre de l’attention. Je les aide à réapprendre à aimer leur corps, rétablir un lien. » Encourageant à démarrer cette rééducation dès la 4e semaine post-accouchement, elle met aussi en garde contre les « faux experts », sans formation, qui débarquent, le sujet devenant médiatisé.

La passionnée ne s’arrête pas là et a également accouché de The Bonjour Baby Podcast. À raison d’un épisode par semaine, il aborde la rééducation du périnée, la reprise du sport après l’accouchement, le besoin de se retrouver quand on devient mère, les produits à utiliser auprès des nouveaux-nés… tous les sujets qui passionnent Leslie Abraham.

Pourquoi le Westchester attire de plus en plus de familles françaises

[Article partenaire] Vous souhaitez acheter à New York, mais les prix des biens qui vous intéressent deviennent vite exorbitants ? Vous souhaitez offrir plus de place à votre famille ? Avez-vous pensé au Westchester ? Ce comté, au nord de New York, attire de plus en plus de Français·es et offre un cadre de vie très agréable. French Morning s’est entretenu avec Yann Rousseau, directeur de l’agence BARNES Westchester, filiale de BARNES New York.

Situation du marché immobilier dans le Westchester

Si la pandémie a mis le marché new-yorkais sur pause pendant quelques mois, elle a eu l’effet inverse sur les régions périurbaines au nord de la Big Apple. « Beaucoup de personnes ont voulu sortir de la ville, se mettre à l’écart le temps du confinement, au frais et au vert », déclare Yann. « Pour cette raison, les zones du Westchester et du Connecticut ont surchauffé fin 2020, 2021 et ont enregistré des records en termes d’activité ». La valeur des maisons dans le Westchester a augmenté de 7,3% en 2021.

Cependant, cet exode de New York vers les zones plus rurales semble n’avoir été que passager, le temps que la pandémie ralentisse. « On note aujourd’hui un réel retour vers New York », continue Yann. « Aujourd’hui, sur le marché du Westchester et du Connecticut, on est sur un retour à une activité normale : un marché relativement fluide, pas en déshérence. On prévoit de la croissance, ce qui est rassurant lors de l’achat : pas de risque de perte en cas de revente ».

Une région calme et agréable à proximité de New York

Le Westchester est la zone idéale si vous recherchez un endroit calme et vert, loin du « brouhaha » de la ville, mais qui reste quand même proche de Manhattan et des autres quartiers new-yorkais accessibles en train.

Le comté du Westchester rassemble de magnifiques paysages (forêts, collines et rivages de l’Hudson River et du Long Island Sound), des réserves naturelles ou encore des parcs dans lesquels vous pourrez pratiquer la randonnée, la natation, le ski de fond, l’équitation … Les biens immobiliers sont généralement des maisons avec trois ou quatre chambres, parfaites pour les familles. Certaines maisons sont assez anciennes, intéressant donc pour les amateurs de rénovations.

Une grande communauté française

Le Westchester, et plus particulièrement les villes de Larchmont et New Rochelle, comporte une grande communauté française, notamment de par la présence de la French American School of New York (FASNY) à Larchmont.

« La population de ces villes est plutôt jeune, avec des enfants de la primaire au lycée. Les couples s’installent ici après un passage à New York, pour pouvoir élever les enfants et vivre dans un environnement plus spacieux et tranquille. Cela leur permet de vivre le rêve américain dans toute sa splendeur », continue Yann.

BARNES vous accompagne pour vos projets immobiliers dans le Westchester

BARNES, présent à New York depuis dix ans, s’est récemment installé à Larchmont (NY) et arrivera prochainement à Greenwich (CT). L’agence BARNES est spécialisée dans la promotion internationale de l’art de vivre à la française et accompagne depuis toujours les Français·es lors de leurs expatriations. Par essence, l’agence dispose de l’expérience et de l’histoire nécessaires pour accompagner les clients français et européens, dans le respect de leurs attentes et approches culturelles.


Yann Rousseau

Situé au 1955 Palmer Avenue à Larchmont, BARNES Westchester met à votre disposition sa solide équipe d’experts locaux francophones, qui maîtrisent parfaitement la zone, afin de vous accompagner tout au long de votre projet. N’hésitez pas à les solliciter.

Yann Rousseau et son équipe seront également présents lors du salon Acheter ou Louer aux USA, organisé par French Morning du 7 au 11 mars 2022. Inscrivez-vous à la newsletter French Morning New York pour recevoir des informations sur ce salon et être tenu·e au courant de l’ouverture des inscriptions.


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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Allègement des restrictions pour entrer en France

C’est la grande nouvelle qu’attendaient voyageurs et professionnels du tourisme : la France n’exige plus des passagers vaccinés un test Covid PCR ou antigénique négatif pour entrer sur son territoire. Depuis ce samedi 12 février, plus besoin en effet de montrer la preuve d’un dépistage négatif de moins de 48 heures à l’embarquement. « La preuve de vaccination redevient suffisante pour arriver en France, quel que soit le pays de provenance, comme c’était le cas avant la diffusion du variant Omicron », a précisé le premier ministre Jean Castex dans un communiqué. Ces tests d’entrée avaient été imposés le 4 décembre dernier pour tenter de freiner la propagation fulgurante du variant Omicron.

La suppression de cette contrainte « va restaurer l’attractivité internationale de la France et permettre aux Français de voyager dans le monde sans avoir la crainte de ne pouvoir rentrer chez eux », s’est réjoui le président du syndicat des Entreprises du Voyage. Jean-Pierre Mas et onze autres professionnels du secteur touristique, dont les dirigeants d’Air France et de French bee, avaient co-signé une lettre adressée aux ministres français des Transports et du Tourisme pour demander la fin des dépistages obligatoires, au moins pour les passagers vaccinés ou totalement guéris de la Covid.

Pour les voyageurs de 12 ans ou plus ne pouvant attester d’un schéma vaccinal complet, le gouvernement précise qu’ils devront « présenter le résultat négatif d’un test PCR réalisé moins de 72h avant le départ du vol, ou le résultat d’un test antigènique réalisé moins de 48h avant le départ du vol ».

Levée de restrictions en France 

En France, le gouvernement a annoncé la levée prochaine de plusieurs restrictions. Tout d’abord – bonne nouvelle pour les fêtards – les boîtes de nuit de l’Hexagone rouvrent ce mercredi 16 février et l’obligation de rester assis lors des concerts est supprimée. 

À partir de lundi 28 février, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux publics comme les bars, les restaurants, les musées ou encore les théâtres, partout où le passe vaccinale sera exigé. Il restera obligatoire dans les lieux publics clos où le passe vaccinal ne sera pas demandé et dans les transports, pour tout le monde sauf pour les enfants de moins de 6 ans. 

Le passe vaccinale, lui, pourrait bientôt disparaître. La situation sanitaire pourrait évoluer suffisamment vite pour justifier de mettre fin au dispositif « d’ici fin mars-début avril », selon le gouvernement. Les taux d’infection et des hospitalisations liées au Covid reculent, le nombre de cas repassant sous la barre des 150 000 depuis quelques jours, pour la première fois depuis le pic épidémique du début de l’année.

En attendant, attention pour ces vacances d’hiver en France : à partir de ce mardi 15 février, le passe vaccinal est conditionné à la dose de rappel pour tout le monde dès l’âge de 18 ans – le booster n’étant toujours pas obligatoire pour les adolescents âgés de 16 et 17 ans. La réglementation en France change sur le délai obligatoire entre le schéma vaccinal initial (deux doses de Pfizer ou de Moderna, ou une dose Johnson & Johnson) et le rappel : il passe de 6 à 4 mois pour continuer à bénéficier du passe vaccinal. Pour les personnes qui ont contracté la Covid, si l’infection date de plus de 4 mois, le rappel est obligatoire pour obtenir ou conserver le passe vaccinal. Pour l’heure, pas de confirmation que ces délais s’appliquent également aux personnes vaccinées aux États-Unis.

Pour obtenir le passe vaccinal, il suffit de se rendre sur le site démarches-simplifiees et de déposer une demande avec les photos de la carte de vaccination du CDC, d’une pièce d’identité et d’un justificatif de résidence aux États-Unis. Il est également demandé la date d’arrivée en France.

« Noctambules », le voyage imaginaire de Caroline Mesquita à Houston

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Depuis le début de l’hiver, le Blaffer Art Museum de Houston accueille la jeune sculptrice française Caroline Mesquita dont c’est la première exposition en personne aux États-Unis. Ses œuvres, rassemblées dans une rétrospective dénommée « Noctambules », seront visibles jusqu’au dimanche 13 mars prochain.

En français comme en anglais, le mot noctambule définit un être qui aime sortir tard le soir, se divertir, qui erre la nuit. Le terme est aussi employé pour une personne inconsciente de son activité physique nocturne. Et c’est ce monde là que Caroline Mesquita a voulu exprimer. À travers son ensemble de bronze et de cuivre, l’artiste bretonne évoque la figure humaine, l’aspect structurel réel du corps humain. Elle représente tous les êtres vivants, humains et animaux, et pousse sa quête jusqu’à prolonger l’existence de ces matériaux par la vidéo, rendant les sons et l’interaction de ses sculptures perceptibles. De même, elle utilise du papier pour faire des impressions à partir de la surface de ses œuvres, sur le laiton et le cuivre. Avec cette technique, le métal devient une forme de peinture et lui permet de laisser son imaginaire inventer des histoires sur l’expérience humaine et le caractère direct de l’action et de l’échange dans les relations.

En développant cette idée, Caroline Mesquita anime ses sculptures comme dans une pièce de théâtre où elle se met également souvent en scène. Les rideaux de velours noir, les éclairages, la vidéo… tout est fait pour que le visiteur se retrouve dans une atmosphère onirique, transporté dans un espace hors du temps. Il peut s’enfuir, se créer ses propres rêves, imaginer. Caroline Mesquita veut ainsi susciter des sensations différentes mais aussi un environnement où chaque personne peut ressentir cette existence des sculptures au-delà de leur exposition stationnaire dans un paysage de rêve nocturne. Certains auront l’impression d’avoir participé à l’installation. L’artiste, elle, n’hésite pas à jouer avec les formes et les différences.

Dans la vidéo de « Noctambules », l’enregistrement des sons produits par les sculptures plonge le visiteur dans une atmosphère abstraite. Une perception et une vision fantasque de l’être vivant. Caroline Mesquita devrait poursuivre en 2022 ses expositions en Europe, à Rome et à Neufchâtel notamment, et projette de travailler de nouvelles matières pour continuer le rêve.