Accueil Blog Page 289

Les Américains en France aussi adorent détester «Emily in Paris»

Vous allez pouvoir continuer à débattre d’« Emily in Paris » lors de vos dîners en ville. Dans la foulée du deuxième volet, diffusé sur Netflix depuis fin décembre, le site de streaming a annoncé deux nouvelles saisons. Pour le meilleur ou pour le pire !

Il n’y a pas que les Français des États-Unis qui attendent avec impatience (ou pas) la suite des tribulations d’Emily Cooper en terre française. Pour les Américains en France, la série provoque les mêmes sentiments extrêmes. Pour les uns, c’est simplement une comédie qu’il faut prendre avec du recul. Pour d’autres, elle est profondément insultante et caricaturale. Pour Jason Farago, un journaliste du New York Times à Paris qui se rend régulièrement dans l’un des cafés fréquentés par Emily, le show réduit la capitale française à une « série de décors convertibles » et « nous montre la fadeur des biographies-smartphones que nous écrivons en permanence ».

Des chocs culturels réalistes

À l’inverse, dans le journal britannique The Guardian, Caitlin Raux Gunther, journaliste américaine vivant aussi dans la ville-lumière, partage son admiration pour la « résilience » d’Emily face aux piques de ses collègues et encense la philosophie de sa boss, jouée par Philippine Leroy-Beaulieu, qui l’encourage à lâcher prise en France. « Emily, tu as le reste de ta vie pour être aussi ennuyante que tu le souhaites. Mais tant que tu es ici, tombe amoureuse, fais des erreurs, laisse un désastre dans ton sillage », lui conseille-t-elle dans l’un des épisodes.

« Tous les Américains à Paris peuvent trouver quelque chose de négatif à dire au sujet d’Emily, mais secrètement, ils aimeraient être dans le show », sourit Damon Dominique. Influenceur de Chicago vivant à Paris, cet Américain auteur de vidéos sur ses voyages et son quotidien en France pourrait être une version masculine d’Emily Cooper. Si la série n’est pas sa tasse de thé, il s’est retrouvé dans certains chocs culturels qu’elle met en avant. Il évoque la scène du plombier qui vient à l’appartement d’Emily sans les outils ou pièces nécessaires pour réparer la douche, ou le volume élevé de la voix de la jeune femme.

Une image déformée des Parisiens

Après dix ans à Paris, il regrette toutefois que « tous les shows sur la ville sont un peu toujours comme ça » et que « la façon dont les Américains sont représentés en France est toujours la même : animés, vêtus de couleurs très voyantes… On nous force le trait. Je n’ai pas de problème avec Emily in Paris, qui est du divertissement. Je suis plus embêté par le fait qu’il n’y a pas d’autres shows sur les Américains en France », explique-t-il.

Journaliste et auteure du livre The New Parisienne, Lindsey Tramuta n’est pas aussi tendre. Déjà très critique de la première saison – dans une vidéo postée en décembre, elle avait assimilé « Emily in Paris » à un « gros stéréotype » – elle pense que la suite « continue de déformer les Parisiens ». « La ville était plus belle que jamais dans ce nouveau volet, mais la scène du hamman, censée être à la Grande Mosquée – elle ne l’était pas – était odieuse et mauvaise. Une illustration de plus d’une culture réduite à une sorte de fantasme exotique » (référence au rendez-vous entre Emily, son amie Camille et deux autres femmes dans un « décor arabe sans arabes, arrière-plan amusant pour permettre à ces femmes blanches d’avoir l’air sexy », comme l’a noté l’historien Arthur Asseraf sur Twitter).  « J’entends beaucoup dire : pourquoi ne pourrait-on pas apprécier la fantaisie qu’offre la série ? Je leur réponds : pourquoi une représentation plus réaliste de la vie à Paris ne pourrait-elle pas faire partie du mythe ? », poursuit Lindsey Tramuta.

« La série est un fantasme »

« Ce qui est dommage, c’est qu’Emily fait un peu plouc. Elle ne parle pas français, ne comprend pas la culture », juge Rebecca Dolinsky, qui vit depuis quarante ans à Paris. Cette artiste new-yorkaise naturalisée française a été figurante dans la série (une scène tournée Place des Vosges avec Mindy, la meilleure amie d’Emily, et son copain). Pour elle, la vie parisienne montrée dans le show représente une certaine expatriation, celle d’une jeunesse dorée qui vit dans une « bulle » anglophone et sur les réseaux sociaux.

Ce n’est pas l’expérience qu’a connue Rebecca Dolinsky, francophile dans le sang comme l’était sa mère. « On ne montre pas les jeunes Américaines brillantes qui vont en France, deviennent jeunes filles au pair ou donnent des cours d’anglais tout en vivant dans des chambres de bonnes, regrette-t-elle. La série est un fantasme. Beaucoup de jeunes filles aimeraient avoir une garde-robe à 120 000 euros, passer une nuit avec le plus beau chef du monde, dormir dans un château (…) Emily, c’est la vie parisienne telle que voudraient la vivre les Américains ». Elle apprécie néanmoins que la série magnifie Paris et ses lieux. « C’est la ville qui fait le plus fantasmer au monde ! »

Crédit photo : Emily in Paris / Netflix

Tayc en tournée aux États-Unis en mars

0

Vainqueur de l’émission « Danse avec les stars » aux côtés de Fauve Hautot, Tayc est l’une des révélations musicales de l’année dernière. Auteur, compositeur et interprète, le Français originaire de Marseille propose un univers aux notes d’afrotrap aux sonorités caribéennes. Il entamera sa tournée aux États-Unis par New York le vendredi 11 mars (billets ici), poursuivra par Washington le samedi 12 mars (billets ici), Miami le samedi 19 mars (billets ici) et la terminera par Los Angeles le dimanche 20 mars (billets ici).

De son vrai nom Julien Bouadjie, Tayc commence sa carrière musicale en 2012, mais ce n’est qu’en 2019, lors de la sortie de sa mixtape « NYXIA », que sa carrière est véritablement lancée. Suivra ensuite son premier concert à Paris, au Trianon, puis son premier album « Fleur froide » dont le hit « N’y pense plus » lui donne une réelle visibilité auprès du public français.

Nombreux de ses sons sont, aujourd’hui, des incontournables, comme « Le temps », « Dodo » ou encore « Dis mois comment » qui cumulent, à eux trois, près de 125 millions de vues sur Youtube. Dernièrement, Tayc se dévoile à l’écran, avec son rôle dans la mini série « Christmas Flow », sortie sur Netflix fin novembre, où il y interprète un rappeur prénommé Marcus.

Avez-vous déjà remarqué ces carriage houses historiques à New York ?

Rendez-vous dans le somptueux quartier de Brooklyn Heights, à la sortie du pont de Brooklyn, pour ce nouveau défi proposé par Family Way à New York. 

Réputé pour sa vue exceptionnelle sur Manhattan, vous verrez que Brooklyn Heights l’est aussi pour son ambiance paisible et ses magnifiques bâtiments. Outre les brownstones si typiques du quartier, Brooklyn Heights abrite des propriétés parmi les plus prisées à New York : les carriage houses.

Il s’agit d‘abris pour chevaux que les riches New-Yorkais ont construits à la fin du XVIIIe siècle, à l’époque où il s’agissait de leur principal moyen de transport, et qui ont ensuite été convertis au moment de l’essor de l’automobile. Ces bâtiments, qui devaient abriter des calèches, présentent de nombreux intérêts architecturaux. En plus, de leur caractère historique et pittoresque, ces carriage houses sont en effet prisées pour leur grande pièce, dotée d’un très haut plafond, au rez de chaussée. 

Le défi 

À vous de retrouver une carriage house, au milieu de somptueux brownstones et de quelques beaux immeubles sur Pineapple Street, entre Columbia Heights et Henry Street à Brooklyn. Attention, il s’agit désormais d’une magnifique habitation. Et si vous doutez de la réponse, rdv sur le site www.family-way.com.

Quelques adresses pour profiter du quartier 

Le quartier de Brooklyn Heights, accessible très facilement par Borough hall station depuis Manhattan (lignes 2, 3, 4, 5 et R), propose de belles opportunités de balades dans un quartier classé et protégé ayant gardé une atmosphère bien particulière avec ses manoirs, ses brownstones, ses carriage houses, ses nombreuses églises et sa vue mythique sur Manhattan. 

  • Quand on vient à Brooklyn Heights, c’est aussi pour profiter de la vue incroyable sur Manhattan. La Brooklyn Heights Promenade est magique et vous offre une balade agréable sur les bords de l’East river avec une vue sur la skyline.
  • Longtemps surnommée the City of Churches, Brooklyn compte un grand nombre d’églises. Je vous invite à les observer et, surtout, à voir la reconversion d’un certain nombre d’entre elles (en habitations, bibliothèque…)
  • Ne manquez pas le jeu de piste à Brooklyn proposé dans le guide family way (disponible sur Familyway, amazon, Albertine ou French Wink). Il vous permet de découvrir les quartiers de Brooklyn Heights et de DUMBO de façon ludique. Ainsi, vous découvrirez une étape du Underground railroad (chemin de fer clandestin), la maison d’une célébrité ou l’origine des noms de rue dans le quartier.
  • Si vous avez un peu de temps, ne manquez pas le New York Transit Museum. Vous découvrirez l’histoire du métro de New York dans un musée directement installé dans une station désaffectée.
  • Enfin, si vous voulez faire une petite pause, vous avez le choix entre les glaces locales de chez Ample Hills, le lobster roll ou shrimp roll de chez Luke’s Lobster et la pizza Julianna’s.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mises à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.

Les baguettes et mille-feuilles glacés des Brooklyn French Bakers

Tous les chemins mènent à la boulangerie-pâtisserie, les Brooklyn French Bakers en sont la preuve. Sabrina Labouré a été responsable d’agences bancaires en Île-de-France pendant près de 20 ans avant de déménager à New York en février 2018. C’est lors d’un dîner entre amis en 2019 qu’elle rencontre Nelly Azambre, une ingénieure en génie civil lyonnaise et maman de trois enfants. Le troisième de la bande, Teddy, a rejoint la Big Apple en 2020 avec sa femme et ses deux enfants. Il est Normand et chimiste de formation. « Il se trouve que ma fille et son fils sont dans la même classe, explique Sabrina Labouré. C’est sa femme qui nous a mis en contact quand je lui ai expliqué mon projet de reconversion. C’était une belle coïncidence ».

https://www.instagram.com/p/CYy1aQyrNvK/

Chacun sa spécialité

Tous les trois ont fait le même constat au moment de leur rencontre : il est difficile de trouver à la fois des produits artisanaux de boulangerie et de pâtisserie au même endroit à New York. Bonne nouvelle car chacun a choisi sa spécialité. Sabrina Labouré a toujours été une amatrice de pâtisserie, préparant pour ses proches et ses trois enfants des classiques français comme le royal au chocolat, le mille-feuille glacé, le paris-brest et la tarte aux fraises. Elle s’est inscrite au CAP pâtisserie à distance, avant d’aller passer son examen et d’obtenir son diplôme en France l’année dernière.

Nelly Azambre a commencé à faire ses propres baguettes et miches durant la pandémie, et est devenue la spécialiste des pains au levain et du sans gluten. Elle est en train de passer son CAP de boulangère, tout comme Teddy Collet, qui s’occupe du pain et des viennoiseries. « C’est l’innovateur du groupe, celui qui aime tester et combiner les saveurs », résume Sabrina Labouré.

Le quartier, une deuxième famille

Après avoir commencé à vendre grâce au bouche-à-oreille dans leur quartier de Caroll Gardens à Brooklyn, les trois amis ont décidé de passer à la vitesse supérieure en juin 2021 en créant leur entreprise. « On partage la même envie de créer des produits français qualitatifs, de s’entraider et d’avoir un impact dans la communauté », raconte l’ancienne banquière. Les Brooklyn French Bakers ont investis dans un local professionnel de 80m2 en décembre, situé au 273 Columbia Street. « C’est un laboratoire, une “dark kitchen” avec des grands plans de travail, deux fours et tout le matériel nécessaire pour la préparation, détaille-t-elle. Nous fonctionnons principalement avec notre site marchand où les gens peuvent commander et choisir de se faire livrer ou de venir récupérer sur place ». Comptez par exemple 4$ la baguette, 5$ le pain au blé complet, 3$ le croissant et 40$ le mille-feuille pour 8 personnes. « Nous faisons aussi des opérations spéciales comme dimanche dernier (ndlr: le 23 janvier), où nous avons livré des paniers petits-déjeuner tout prêts à domicile ».

https://www.instagram.com/p/CYFiD9wLs4P/

Le challenge pour ses trois parents est aussi de jongler entre leur nouveau business et leur vie familiale. « Nelly a trois enfants, Teddy deux, moi j’en ai trois dont une petite de quatre ans. Ça a été ma première goûteuse et supportrice quand je me suis lancée, sourit Sabrina LabouréC‘est vrai qu’il faut s’organiser et aménager son emploi du temps. Heureusement, on a la chance de pouvoir compter sur nos amis du quartier, c’est vraiment une deuxième famille ».

À terme, les Brooklyn French Bakers aimeraient pouvoir recevoir leurs clients dans une vraie boulangerie-pâtisserie, et pourquoi pas en ouvrir d’autres par la suite. « On commence à avoir une clientèle régulière qui va au delà de Caroll Gardens. Mais gardons les pieds sur terre, on n’est qu’au tout début de l’histoire. »

Les femmes françaises à l’honneur au théâtre Raymond Kabbaz

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le théâtre Raymond Kabbaz les mettra à l’honneur, les vendredi 4 et samedi 5 mars à 8pm, en présentant une pièce de théâtre 100% féminine : « Je ne serais pas arrivée là si… » (environ 75 minutes, en français avec sous-titres anglais). Quelques mots confiés par une trentaine de personnalités françaises à la journaliste du Monde Annick Cojean, dans le cadre d’une série d’entretiens publiés dans le quotidien, et répertoriés dans un livre du même nom (Grasset, 2018). 

Six d’entre elles sont mises en lumière : Gisèle Halimi, Christiane Taubira, Virginie Despente, Françoise Héritier, Nina Bouraoui et Amélie Nothomb, et interprétées par deux comédiennes, Julie Gayet et Judith Henry, cette dernière signant également la mise en scène. Des femmes fascinantes qui convoquent leurs souvenirs, réfléchissent aux événements passés, questionnent leurs choix, repensent leurs relations, avec pour but de comprendre les personnes qu’elles sont devenues.

Pour Annick Cojean, « toutes ont imposé leur voix dans un monde dont les règles sont forgées par les hommes, et toutes ont à cœur de partager cette expérience. Elles peuvent être, je crois, une inspiration pour toutes les femmes. »

Caravan Palace en concert au Fox Theater d’Oakland

La tournée américaine de Caravan Palace fera un arrêt dans la Bay Area, le vendredi 11 février, dans le mythique Fox Theater d’Oakland. Le groupe français, considéré comme le précurseur de l’electro-swing, viendra enfin présenter sur scène son dernier album, « Chronologic », sorti en 2019. La pandémie est passée par là, et c’est donc deux ans plus tard que la tournée peut commencer. On retrouvera avec plaisir la musique entraînante de ce groupe parisien, qui aime mélanger les influences jazz, dance, électro et de solides lignes de basse.

Composé de trois membres, Arnaud « Vial » de Bosredon (guitare, programmatuin, synthétiseur),  Charles Delaporte (contrebasse, synthétiseur, programmation), et Zoé Colotis (chant), le groupe monte sur scène accompagné de quatre musiciens, qui ajoutent à leur énergie communicative. Leur tournée américaine sillonnera tout le pays en plus de vingt dates.

https://www.instagram.com/p/CXknIDVtoQY/

 

Forte baisse du nombre (officiel) des Français aux États-Unis

0

Les Français sont moins nombreux qu’il y a un an en Amérique du Nord. Leur nombre a fortement décliné, selon les derniers chiffres du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. La chute est particulièrement prononcée aux États-Unis : 136 533 inscrits au registre des Français hors de France, soit 8% de moins entre 2020 et 2021. Au Canada, le recul est de 4% seulement sur la même période, avec 94 940 inscrits, mais il s’est accéléré par rapport à l’année précédente (-0,4% entre 2019 et 2020). La première circonscription législative des Français de l’étranger, qui regroupe ces deux pays, comptait 231 328 inscrits au 1er janvier 2022, selon le décret du 26 janvier dernier paru au Journal Officiel (JO).

Déclin depuis 2017

La pandémie semble avoir accéléré les départs, et pas seulement depuis l’Amérique du Nord. La communauté française a baissé dans 118 pays sur 169, notamment là où elle est forte comme en Allemagne (-9%), Italie (-8,95%), Algérie (-6,8%) et au Royaume-Uni (-5,6%). Le nombre total de Français inscrits au registre au 1er janvier 2022 s’élevait à 1 614 772 (autant de femmes que d’hommes et les 3/4 vivant dans la même circonscription consulaire depuis plus de 5 ans), soit un recul global de 4,2% en un an, après un déclin de 5% en 2020, année de l’apparition de la pandémie de Covid-19.

Il s’agit de la quatrième année consécutive de baisse, souligne le ministère, qui note le rôle probable de « la crise sanitaire et économique », mais avance également une explication plus technique à cette forte baisse. Il y a cinq ans, on avait en effet enregistré un afflux d’inscriptions sur les listes électorales consulaires – et du même coup sur le registre des Français de l’étranger – dans la perspective des élections présidentielle et législatives de 2017. L’inscription étant généralement valable cinq ans, un nombre plus important de personnes est sorti du registre en 2021, ce qui ne signifie pas nécessairement qu’elles n’habitent plus à l’étranger. Depuis 2018, un Français habitant à l’étranger peut en effet rester inscrit sur les listes électorales consulaires sans être inscrit au registre des Français de l’étranger.

Données non exhaustives

Ces considérations techniques soulignent surtout le caractère partiel de ces statistiques. Les données du registre ne sont pas exhaustives : l’inscription est volontaire et ceux qui se désinscrivent ou qui ne renouvellent pas leur inscription n’ont aucune obligation de justifier leur décision. Les Français seraient près d’un million de plus dans le monde, soit 2,5 millions, en prenant en compte les non inscrits.

À noter que certains pays voient, au contraire, leur communauté française enregistrée augmenter depuis cinq ans, comme le Mexique (+1,16% entre 2020 et 2021), les pays baltes (+ 19% en Estonie et + 6% en Lituanie) ou au Moyen-Orient (+3% au Qatar, +1,7% aux Émirats arabes unis).

[Vidéo] Bien choisir sa couverture santé aux États-Unis

0

Lorsque vous résidez aux USA ou que vous planifiez d’y séjourner, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.

AgoraExpat est un courtier en assurances indépendant, installé aux États-Unis depuis plus de 20 ans, avec une équipe francophone spécialisée dans le conseil et l’accompagnement des expatriés.

Lors d’un webinaire dédié organisé le 1er février 2022, Eric Thoby, Noémie Vermandel et Clémence Joppin d’AgoraExpat vous ont expliqué les caractéristiques et spécificités du marché de la santé aux USA, et vous ont apporté tous les conseils nécessaires sur les différentes solutions d’assurance santé possibles et leurs coûts.

Visionnez le replay du webinaire sur notre chaîne YouTube

?  Pour en savoir plus, contactez les experts d’AgoraExpat à cette adresse email et/ou ce numéro : [email protected] / Tel : 1-917-684-3599

Un talisman de Napoléon Bonaparte mis aux enchères en Floride

Avis aux collectionneurs à la recherche de pièces rares. Un talisman de l’empereur Napoléon Bonaparte, décédé il y a plus de 200 ans, sera présenté le vendredi 4 février à Palm Beach Gardens en Floride, avant sa mise aux enchères en ligne. Les potentiels acquéreurs auront alors jusqu’au vendredi 4 mars pour se manifester. Une part des bénéfices de cette vente impériale, parrainée par le crooner américain Pat Boone et la légende du golf Jack Nicklaus, sera reversée à des œuvres caritatives.

Représentant un sphinx en cristal de quartz reposant sur un socle d’argent incrusté d’une centaine de pierres précieuses, ce talisman est estimé à 250 millions de dollars. Si sa modélisation est attribuée à l’empereur lui-même, sa création revient quant à elle au joaillier parisien Edmé-Marie Foncier, épaulé par le sculpteur émérite Jean-Antoine Houdon.

Destiné à Joséphine de Beauharnais

Un chef-d’œuvre de l’orfèvrerie française qui aurait été commandé par Napoléon Bonaparte afin de commérer sa campagne militaire en Égypte mais surtout célébrer son amour pour Joséphine de Beauharnais, sa première épouse. « Elle a été son plus grand amour, même s’il s’est montré infidèle et qu’il a été obligé de la répudier au profit de Marie-Louise d’Autriche pour des raisons politiques, indique l’historien français Jean-Paul Guis. Il est donc compréhensible que Napoléon Bonaparte lui ait offert cet objet inestimable, sous forme de talisman, afin sûrement de la protéger durant ses absences répétées. »

Cette curiosité aurait été découverte après la Seconde Guerre mondiale aux Pays-Bas avant d’être échangée en 2005 contre un ensemble de clubs de golf. Son heureux propriétaire, un passionné américain de la petite balle blanche, a ensuite décidé de faire analyser le talisman afin de découvrir son origine, sans savoir à l’époque qu’il avait un lien avec Napoléon Bonaparte.

Aujourd’hui, cette vente aux enchères pourrait attiser les convoitises puisque les objets ayant appartenu à l’empereur connaissent bien souvent un vif succès aux États-Unis. « Plus de deux siècles après sa disparition et malgré les polémiques, le personnage de Napoléon Bonaparte continue de fasciner, plus particulièrement sur le territoire américain où il est notamment considéré comme l’un des plus grand stratèges de tous les temps après Jules César et Alexandre le Grand », confie Jean-Paul Guis.

French Expat : Anaïs à Boston, « My American Dream »

0

Notre invitée de la semaine nous reçoit dans le sublime quartier de Back Bay, au cœur du centre historique de la ville de Boston. Un lieu qui fait voyager grâce à ses jolies boutiques, ses briques rouges et ses magasins.

Aujourd’hui, Anne-Fleur vous emmène à la rencontre d’Anaïs Lambert, la cofondatrice de Café Sauvage. Une femme pétillante et sensible qui saura vous toucher.

Suivez nous pour une histoire placée sous le signe de la détermination et du rêve américain qui, à force de travail, se présente à Anaïs et son mari.

Plus d’infos sur Anaïs et son café : https://www.cafesauvage.com/

Production :

Le musée National Geographic rouvre ses portes avec deux expositions

0

Après près de deux ans de fermeture, le musée National Geographic rouvre ses portes le mercredi 16 février 2022, avec deux nouvelles expositions : « Once Upon a Climb: Stories from Everest » et « The Greatest Wildlife Photographs ». Célèbre pour ses recherches scientifiques, ses photographies emblématiques et ses explorations uniques, National Geographic Society met en valeur le travail de photographes à travers le monde.

L’exposition « The Greatest Wildlife Photographs » expose le travail de 60 photographes animaliers à travers le monde. En plus des photographies, le visiteur peut apprendre les anecdotes et l’histoire de certaines photographies grâce aux interviews des photographes, qui partagent leurs techniques et leur équipement.

Les passionnés de montagnes peuvent venir admirer l’exposition « Once Upon a Climb: Stories from Everest », pour découvrir l’histoire de plusieurs photographes, scientifiques ou explorateurs qui se sont mesurés à la plus haute montagne du monde : l’Everest. Racontés à la première personne, les périples de ces aventuriers reconnus interrogent également sur les maux de notre planète, victime du réchauffement climatique, même à 8 848 mètres d’altitude.

En plus des deux expositions temporaires, le musée continue également de présenter son exposition permanente. « Once Upon a Climb : Stories from Everest » et « The Greatest Wildlife Photographs » sont ouverts aux visiteurs jusqu’au 1er mai 2022. Les tickets du musée sont gratuits jusqu’au 28 février, à condition de réserver les billets en ligne sur le site du National Geographic museum.

Pourquoi les chapeaux de cow-boy sont-ils si populaires ?

Est-ce que le regard bleu perçant de Clint Eastwood et la carrure de John Wayne seraient devenus légendaires sans leurs célèbres chapeaux Stetson ? Ces couvre-chefs en feutre aux bords larges sont reconnus aujourd’hui comme les chapeaux les plus emblématiques des États-Unis. La légende de cet accessoire vestimentaire popularisé au début du XIXe siècle a largement dépassé les fermiers de l’Ouest américain et les acteurs des films westerns hollywoodiens. S’ils sont souvent réduits au cliché du cow-boy et assimilés, à tort, à une période nostalgique de l’Ouest américain, les chapeaux de cow-boys ne sont pas du tout pris à la légère par une grande partie du pays, dont une quinzaine d’États les utilisent dans leur quotidien. Pourquoi les chapeaux de cow-boys sont-ils si légendaires aux États-Unis ? C’est la question bête de la semaine.

Des origines pas tellement américaines 

Le chapeau n’est pas né dans l’Ouest américain. Les historiens sont tombés d’accord pour estimer l’origine du chapeau en Espagne, au temps des invasions des cavaliers mongols au XIIIe siècle. La calotte ne ressemblait pas exactement à celle du chapeau porté aujourd’hui, mais l’idée était déjà là : une calotte haute et des bords larges pour se protéger du soleil.

Pourtant, ce sont les Américains qui ont popularisé le chapeau de cow-boy tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le produit iconique est devenu célèbre en 1865, grâce au chapelier John B. Stetson qui, après un voyage au Far West, décide de créer un chapeau aux bords plats et à la calotte haute, afin de protéger les fermiers des intempéries. Le « Boss of the Plain » est né d’une idée simple : aider les fermiers à lutter contre la rudesse de l’Ouest.

Très « cool » d’être un cow-boy

Qu’ils soient surnommés Diamond, horse shoe, ou quarter horse, les chapeaux ont tous un point en commun : ils sont portés par toutes les classes sociales américaines, du fermier au banquier. « Ce chapeau est avec vous tout le temps, à vos côtés. C’est le symbole américain par excellence, de travail et d’humilité », explique Keith Mundee, président de l’American Hat Company, basé à Bowie, au Texas. La société fondée à Houston en 1915 fabrique près de 175 000 chapeaux par an, dont le très populaire 40x, composé à 40% de poil de castor.

Depuis le lancement de la série « Yellowstone », Keith Mundee a vu bondir les demandes de plus de 50% par rapport à 2020.« C’est un cycle. En ce moment, c’est très populaire et cool d’être un cow-boy, grâce à cette série. Dans les années 1970, le film ” Urban Cow-boy  avait aussi attiré le grand public. »

Les valeurs de l’Amérique 

Hollywood remporte donc la palme d’or pour avoir popularisé les chapeaux de cow-boys ? Pas seulement. Selon Keith Mundee, les Américains sont bel et bien attachés aux valeurs portées par ce chapeau. « Les Américains sont très attachés aux grands espaces, à la poésie, ou encore à la musique qui racontent l’histoire de leur pays. Et le cow-boy, avec tout ce qu’il symbolise, en fait partie. Selon moi, ce ne sont ni les bottes, ni les vêtements, ni la ceinture qui font de moi un cow-boy, c’est le chapeau », assure ce Texan qui admet posséder une vingtaine de chapeaux en feutre, un pour chaque événement important de sa vie. « On achète un chapeau pour ses petits-enfants, pour un mariage, pour le garder près de soi. C’est aussi un symbole de travail, d’humilité et d’aventures, et porter un chapeau vient avec des responsabilités : garder sa porte ouverte, être poli et rester humble… Des valeurs chères aux Américains ».

C’est aussi un moyen de rapprocher les Américains de cette culture parfois lointaine pour certaines parties des États-Unis. « Quand je vais à New York, je fais toujours des rencontres intéressantes et les gens viennent me parler, car ils sont sensibles et curieux de ce que représentent le chapeau et les valeurs qui l’accompagnent. Pas besoin de vivre dans le Far West pour l’aimer ! » s‘enthousiasme Keith Mundee.