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Madeon, Yann Tiersen et L’Imperatrice à DC

Trois groupes français sont à l’affiche dans les mois qui viennent. Le dimanche 4 mars d’abord, à The Anthem, Madeon débarque sur cette nouvelle scène de la capitale. Il avait déjà fait un passage remarqué au 9:30 Club en 2019. De son vrai nom Hugo Leclercq, Madeon s’était fait connaître en 2011 avec son mashup « Pop Culture » alors qu’il n’avait que 17 ans. Pour cette nouvelle tournée, le Nantais d’origine arrive avec un nouveau morceau « No Fear No More » et « The Prince ». À noter que son dernier album sorti en 2019, « Good Faith », avait été nominé aux Grammy Award dans la catégorie meilleur album dance/electro.

Le mercredi 8 avril, c’est au tour de L’Imperatrice de venir faire danser les Washingtonians, au 9:30 Club. Annulé en 2020 à cause de la pandémie, le groupe français est de passage à DC quelques jours avant leur participation à Coachella en avril, L’Imperatrice est donc de retour fin mars sur la Côte Est avec Flore Benguigui au chant, Charles de Boisseguin qui pianote sur son ordinateur, Hagni Kwon au clavier, David Gaugué à la guitare basse, Tom Daveau à la batterie et David Trocellier à la guitare électrique. Ils s’étaient fait connaître grâce à leur morceau « Vanille Fraise » en 2016.

Et enfin, le samedi 25 juin, Yann Tiersen occupe la scène du 9:30 Club après une annulation. Le compositeur de la bande originale culte du « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » et de « Good Bye, Lenin ! » revient aux États-Unis pour présenter son nouvel album. Enregistré dans le studio de l’artiste dans le Finistère, son 11e album « Kerber », est sorti le 27 août dernier, trois ans après « Portrait ».

Expatriés, considérez votre santé émotionnelle au même niveau que votre santé physique

[Article partenaire] Aujourd’hui plus que jamais, il est primordial de considérer votre santé émotionnelle au même niveau que votre santé physique. La société évolue et donne une plus grande place à l’écoute de soi et de ses ressentis. Cependant, il existe encore un grand décalage entre le soin apporté à la santé physique et le soin apporté à la santé mentale. La santé physique reste privilégiée et pour chacun(e), il est normal d’aller voir son médecin généraliste ou un spécialiste médical.

La santé physique, santé visible

En effet, depuis l’enfance, les visites chez le médecin pour des contrôles, pour vérifier le poids, la taille ou encore faire les divers vaccins sont recommandées voire obligatoires. Le corps depuis la naissance est regardé, évalué. L’objectif étant de rester en bonne santé. Être en mauvaise santé physique n’est jamais jugé. L’entourage ressent même de la compassion.

Le corps physique se voit. Les souffrances, les blessures de ce corps s’observent. Elles suscitent de l’inquiétude et des prises en charge. Si un enfant ou un adulte se foule la cheville, la foulure est visible. La personne dans ce cas exprime qu’elle a mal. Elle sera donc emmenée chez le médecin et on mettra un plâtre ou un bandage. On ne lui demandera pas de se lever, ni d’aller au travail. On ne la grondera pas de ne rien faire ou de faire moins.

Cette personne sera en droit d’exprimer sa souffrance. Elle sera écoutée, entendue, respectée dans sa douleur.

Qu’en est-il de la santé psychologique et du bien-être ?

La santé psychologique, les ressentis, contrairement au corps physique, ne sont pas évalués périodiquement. Certaines émotions peuvent être considérées comme une faiblesse, notamment la tristesse ou la peur. D’autres émotions sont considérées comme un défaut, c’est le cas par exemple de la colère. Ce type d’émotions est souvent disqualifié ou jugé.

Dans de nombreuses cultures, les émotions ne doivent pas être trop montrées et parfois même, il est demandé aux enfants de les cacher, un peu comme si ressentir des émotions de peur, de tristesse n’était pas bien, voire honteux ou sans importance. La preuve : on dit souvent aux plus jeunes : « ne pleure pas », « ne râle pas ». En conséquence, beaucoup d’enfants refoulent leurs émotions et ne les expriment pas verbalement. L’enfant grandit ainsi avec des croyances :  « ça ne sert à rien que je dise ça car ça n’est pas si grave », ou encore « Si je dis ça, on n’y fera pas attention ». L’enfant minimise ainsi ses ressentis.

L’importance d’exprimer ses souffrances psychologiques

L’individu qui n’exprime pas ses souffrances morales souffre seul puisque lui seul vit ses souffrances et les ressent. Personne ne les voit ni ne les partage avec lui.

Les souffrances psychologiques (anxiété, dépression, troubles alimentaires compulsifs etc..), les émotions extrêmes ou de colères répétées sont malheureusement souvent considérées comme étant de la responsabilité de la personne. Ces personnes sont jugées négativement : le plus souvent comme étant incapables de se prendre en main ou de se responsabiliser. Or, au même titre que la santé physique, personne ne choisit d’aller mal ni même de se mettre en colère. Les langages inappropriés, les comportements inadaptés, impulsifs ont un réel impact relationnel, ainsi que managérial en entreprise. Il est important d’en prendre conscience et de demander un accompagnement psychologique pour évoluer.

Prenons l’exemple classique d’une personne en dépression. Les réactions de l’entourage sont souvent : « Tu dois te lever, tu dois aller au travail », « Je ne comprends pas que tu ne fasses rien » ou bien « Ça n’est pas comme ça que tu vas aller mieux ». Pour l’anxiété, ce sont souvent des expressions de l’entourage comme : « Tu devrais savoir te détendre. Ce n’est rien ». Pour la compulsion alimentaire, c’est souvent du type : « tu devrais moins manger » ou « Tu ne fais vraiment pas attention à ton alimentation ».

Apprendre à s’écouter soi-même

Une personne qui est psychiquement fragilisée sera plus sujette à développer des comportements addictifs, des émotions inadaptées ou des maladies physiques. Il est à noter qu’un choc émotionnel a toujours des répercussions à plus ou moins long terme sur le plan somatique. Le psychologique et le physiologique sont intrinsèquement liés. L’un ne va pas sans l’autre.

Chacun doit s’écouter, ne pas passer à côté de soi et se faire une place d’estime de soi et de respect. Il est normal d’exprimer quand ça ne va pas. Il est normal de demander de l’aide. L’objectif est d’aller mieux et de remettre du sens aux choses qui nous font du mal ou qu’on ne comprend pas.

On peut aussi ressentir qu’on a peu confiance en soi, qu’on est perdu dans les prises de décisions, qu’on ne sait plus si on se sent bien ou pas dans son travail, dans son couple, dans sa vie en général ce qui va engendrer des émotions comme la peur, le découragement, la tristesse ou bien des comportements de fuite, de repli sur soi, de refus d’agir etc…

Oser faire appel à des professionnels

Le professionnel de la santé émotionnelle (le psychologue) a toute sa place, au même titre que le professionnel de la santé physique (le médecin).

Il faut savoir que toute personne qui consulte un psychologue se dirige vers la réussite. Aller voir un psychologue est un acte de courage : c’est accepter et reconnaître qu’on veut évoluer, qu’on veut transformer des choses en soi : des émotions ou des comportements qu’on ne comprend pas par exemple. C’est continuer à grandir, à développer d’autres pensées. C’est aussi sortir de ses systèmes de croyances parfois délétères ou destructeurs et qui peuvent mener à de mauvaises décisions. Il va donc s’agir d’identifier les difficultés, de progressivement les définir pour les transformer en actes positifs. C’est se donner la chance d’aller bien. C’est une perspective d’évolution. C’est une considération pour soi, une place que chacun se donne pour réfléchir, se poser, partager, être écouté.

L’objectif de la psychologie est de remettre du sens aux évènements, aux situations, à la vie.

C’est un acte de reconstruction pour aller de l’avant.

L’objectif est, comme pour la santé physique, d’évoluer chaque année et d’aller toujours mieux.

Valérie Brasselet, votre psychologue francophone à Miami

Valérie Brasselet est une psychologue francophone basée à Coral Gables.

Valérie a plus de vingt ans d’expérience en hôpitaux, associations et cliniques privées. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge psychologique des difficultés quotidiennes (professionnelles et personnelles) des francophones expatriés.

Pour en savoir plus et prendre rendez-vous avec Valérie Brasselet, rendez-vous sur son site internet.


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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Où regarder le Super Bowl à DC ?

Le Super Bowl, l’événement sportif dans l’année, est une expérience typiquement américaine. Et pour cela, rien de tel qu’une bonne soirée dans un bar pour en comprendre la magnitude. Que vous compreniez les règles ou pas, voici les bonnes adresses à Washington DC pour passer un bon moment ce dimanche 13 février.

Les bars 100% sports

À Dupont Circle, Duffy’s Irish Pub (2153 P Street NW) invite les passionnés pour une soirée spéciale, en donnant l’option de faire une réservation. Gare aux retardataires car elles sont limitées et seules les places assises sont disponibles. Pour 30 dollars par personne, l’établissement propose un open bar sur une sélection de bières. Réservation. 

Toujours dans le même quartier, à quelques encablures de là, L’Amiral (1 Dupont Circle NW) sert des hamburgers, des tacos et des sandwichs pendant le match de l’année. Réservation par e-mail.

Toujours à Dupont Circle, le Lucky Bar (1221 Connecticut Ave.) est peut-être le bar le plus connu des fans du sport télévisé. Avec ces trois grands écrans et 22 téléviseurs, difficile de ne pas avoir un bon angle pour regarder le match, en mangeant un Big Ass Burger, la spécialité du bar.

Les bars pour bien manger

À Columbia Heights, tout près de la sortie du métro, Lou’s City Bar (1400 Irving Street NW) est une autre adresse bien connue des pasionnés du ballon, qu’il soit rond ou oval. Wings, burger, sandwich, frites, ou chicken tenders ? Ce bar a, dans son menu, toutes les spécialités américaines dont on peut rêver !

Dans le quartier d’à côté, à Adams Morgan, The Game Sports Pub (2411 18th Street NW) propose à ses convives de se régaler avec des hamburgers et des chicken wings tout en regardant le match. Le rez-de-chaussée du bar n’a pas moins de 14 téléviseurs, tandis que le premier étage dispose d’un vidéoprojecteur.

De l’autre côté de Rock Creek Park, le Cleveland Park Bar & Grill, (3421 Connecticut Ave NW), « CPBG » pour les initiés, dispose d’un rooftop avec des tentes et des radiateurs en plus de sa salle à manger. Au menu, des sliders, mozzarella sticks, fried calamari, et une belle collection de sandwich et de burger.

Les bars pour prendre l’air

Quoi de mieux qu’un beer garden pour regarder le Super Bowl ? Avec une sélection de plus de 20 bières que l’on peut accompagner de nachos ou d’un sandwich, The Midlands Beer Garden (3333 Georgia Ave NW), situé à Park View, sait séduire les passionnés de jeux. Si jamais le match devient un peu trop ennuyeux, une table de billard et un jeu de fléchettes sont disponibles gratuitement pour les clients. Six écrans à l’intérieur, trois écrans à l’extérieur, le bar sait acueillir ses spectateurs. 

En face de Midlands, Hook Hall (3400 Georgia Ave) propose de regarder le match grâce à un vidéo-projecteur qui donne un bel écran de 6 mètres de longueur. À regarder avec un de leurs cocktails en main. 

Sur H Street, Biergarten Haus (1355 H Street) dispose d’une terrasse extérieure et plus d’une douzaine de téléviseurs. Un pavillon chauffé est également disponible. On peut profiter du match tout en buvant de la bière et en grignotant des bâtonnets de bretzels bavarois, et d’autres plats allemands qui sont également au menu. 

Où danser la country au Texas ?

Savez-vous que 4 à 5 millions de Français pratiquent régulièrement la dance country à travers une association ou un club ? Au Texas, les clubs de musique country prolifèrent. Peu importe qui est sur scène, ce sont les salles, où la danse en ligne ne se fait pas en ligne, où l’on retrouve le two steps, le schottische et la version traditionnelle du circle cotton-eyed-Joe, qui font vibrer et tourner les têtes depuis des générations. La culture cowboy continue de séduire au son du violon country. Voici les meilleurs endroits pour emmener votre partenaire sur la piste de danse.

Reo Palm Isle (The Reo), juste à l’extérieur de Longview, est la seule des plus anciennes salles de danse à réserver régulièrement des stars actuelles telles que David Ball (la plupart des grands noms vont dans des salles plus récentes et plus grandes comme Billy Bob’s à Fort Worth). La salle, construite en 1935, a toujours présenté des numéros de tournées, depuis Elvis, photos dédicacées et disques d’or sur le mur sont là pour le prouver. Le Reo peut se permettre ces noms car il accueille jusqu’à 2500 personnes. Ce lieu s’inspire fortement de la Louisiane et de l’Est du Texas, il reste ouvert six soirs par semaine, organisant des concours de danse.

À Fort Worth, autrefois connue sous le nom de Cradle of Western Swing, le Stagecoach Ballroom est la plus ancienne salle de la ville. Depuis plus de 50 ans, elle voit danser les grands et les petits les vendredis, samedis et dimanches. En 1986 la salle a accueilli le tournage du film « Square Dance » avec Rob Lowe qui a reçu le Golden Globe du meilleur second rôle en 1988. Les artistes viennent de partout du pays comme Gene Watson, Jody Nix &The Texas Cowboys, Johnny Brush ou encore Billy Mata & The Texas Tradition et bien d’autres encore s’y produisent régulièrement.

À San Antonio, John T. Floore Country Store a été lancé  en 1942 par John T. Floore. À cette époque, c’était vraiment un magasin (un notaire public, un bureau de poste, un arrêt de bus, un isoloir, un stand de saucisses, un bureau d’assurance et d’immobilier), mais en 1946, son propriétaire décida de construire une salle de danse attenante qui a survécu au magasin. Pour les plus gros spectacles, le patio extérieur avec scène et piste de danse accueille environ un millier de fans de country.

Le Broken Spoke d’Austin, l’une des salles les plus célèbres de l’État, a eu trente ans l’an dernier. Pendant des décennies, ce honky-tonk emblématique a été la scène préférée des légendes du Texas, de Bob Wills à Dale Watson. Un favori des touristes, des cowboys et des habitants, le Spoke propose une variété de groupes de danse et un musée de la musique country. La salle de danse et taverne Coupland Dance Hall a été relancée en 1993. Le bâtiment qui existe depuis plus d’un siècle, fut une quincaillerie, une pharmacie et même un siège de journal. Aujourd’hui, c’est l’une des salles de danse les plus prospères opérant près d’Austin, attirant les meilleurs talents nationaux et régionaux.

Dans les villes du Hill Country, les couples dansent les polkas et le put-your-petit-pied ainsi que les schottisches et les two-steps. Le Luckenbach Hall est sans aucun doute l’endroit pour apprendre toutes ces danses. La célébration du Texas Independance Day est le temps fort de l’année à ne pas manquer. Gruene Hall, construit en 1878, se présente comme la plus ancienne salle de danse en activité de l’État. En été, lorsqu’il y a de la musique live six soirs par semaine, les touristes viennent en masse écouter et danser sur la musique country. Bon nombre de vedettes y ont fait leurs armes comme George Strait qui y a chanté les samedis soirs pendant six ans avant de devenir célèbre.

Le Twin Sisters Hall, qui prétend remonter à 1869, est ouvert pour les danses le premier samedi de chaque mois. Les publicités peintes datant des années 30 sont sur le rideau de scène, et des chaises et des tables en bois faites à la main entourent la piste de danse. Le bar vend de la bière à 1,25 $ et du soda à 75 cents.

La salle de danse en plein air la plus connue du Texas est Crider’s Rodeo Arena et Dance Hall près de Hunt. La zone de danse se compose d’une grande dalle de ciment sur laquelle pousse un chêne. Pas de murs, pas de toit, mais Elaine Crider Hurt, membre de la famille, ne se souvient pas de la dernière fois où il a plu pendant un bal.

Le Quihi Gun Club and Dance Hall est la salle de danse la plus insolite du Texas. Le voyage en vaut la peine. Construit en 1890, ce long bâtiment en tôle repose à six pieds du sol sur des poteaux de cèdre (une mesure prise après qu’une inondation a déformé la piste de danse en 1940). L’intérieur est tout aussi simple – quelques panneaux de bière, des tables et des affiches. Le grand rendez-vous des deuxième et quatrième samedis de chaque mois.

À l’Ouest de New Braunfels, la ville d’Anhalt abrite l’une des plus anciennes salles de danse de la région. Construit en 1879 par des colons allemands, le Anhalt Dance Hall a d’abord été utilisé par le club des agriculteurs puis fut le lieu de rendez-vous pour l’Oktoberfest. De nos jours, les Texans se donnent rendez-vous le samedi pour venir claquer leur bottes sur la musique de Jody Nix et autres artistes de musique country traditionnelle. Les vendredi 22 et samedi 23 avril, la salle organise un western round up, sorte de festival de country music où les groupes et chanteurs viennent rythmer les pas et enjambées des danseurs.

Covid : plus de motif impérieux pour la France et l’orange pour les États-Unis

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Décret supprimé. Le Conseil d’État a annulé, pour de bon, l’obligation imposée aux ressortissants français non vaccinés de justifier « de motifs impérieux d’ordre personnel ou familial, d’un motif de santé relevant de l’urgence ou d’un motif professionnel ne pouvant être différé » en provenance d’un pays classé en zone rouge ou orange. Cette exigence du gouvernement français, instaurée en juillet 2021 par décret, s’appliquait aux Français de l’étranger non vaccinés ou n’ayant pas un schéma vaccinal complet (parfois en raison d’un vaccin non reconnu par la France). Un recours avait été déposé par un conseiller des Français de l’étranger de Chine du Nord, Franck Pajot. Le décret avait été suspendu mais n’avait pas été définitivement supprimé jusqu’à cette décision du Conseil d’État qui concerne désormais – effet jurisprudence – tous les Français non-vaccinés installés à l’étranger.

Dans sa décision, le Conseil d’État explique que cette exigence était « susceptible (…) de faire durablement obstacle à l’exercice du droit fondamental de rejoindre le territoire national dont tout Français dispose, sans que le bénéfice sanitaire d’une telle mesure soit manifestement de nature à justifier l’atteinte qui est ainsi portée à ce droit ». Bref, une remise en cause du droit au retour sans fondement sanitaire, a estimé le juge administratif.

Pour autant, le Conseil d’État n’a pas fini de plancher sur la question : il doit à présent décider si, oui ou non, il annule un autre décret entré en vigueur le 30 janvier 2021 et qui imposait à tous les Français cette fois, quel que soit leur statut vaccinal, de faire valoir un motif impérieux pour aller en France. Plusieurs recours avaient été déposés, dont deux par l’avocat français de New York Pierre Ciric. « Le décret avait été suspendu en mars l’an dernier mais il est toujours là, explique-t-il. Le Conseil d’État est en train de faire le ménage en annulant les décrets suspendus. »

Le juge administratif avait déjà estimé que le bénéfice pour la santé publique n’était pas suffisant « pour justifier de limiter le droit fondamental de tout Français à entrer sur le territoire. » Pierre Ciric compte maintenir sa requête en annulation pour excès de pouvoir, même si cela ne changera pas grand chose pour les Français des États-Unis : les motifs impérieux ont déjà été levés pour les vaccinés, « et tous les expatriés se sont fait vacciner depuis longtemps », reconnaît-il. Mais l’avocat compte combattre jusqu’au bout toute remise en cause du droit, « absolu » estime-t-il, au retour sur le territoire français.

Les États-Unis passent à l’orange

Les Français non vaccinés, comme les vaccinés, peuvent donc revenir en France sans justifier leur déplacement – mais toujours avec un test PCR ou antigénique de moins de 48h avant l’heure du départ. Toutefois, les non-vaccinés devront encore justifier d’un motif impérieux pour (re)venir aux États-Unis. Même si le pays vient de quitter la liste rouge du gouvernement français pour entrer dans la liste orange – couleur signifiant qu’il y a une « circulation active du virus dans des proportions maîtrisées, sans diffusion de variants préoccupants », les États-Unis n’acceptent toujours pas les ressortissants étrangers non vaccinées sans raison urgente d’ordre familial ou professionnel (pour les humanitaires par exemple). Le tourisme n’en fait pas partie donc les Français qui veulent venir visiter le pays ne peuvent le faire que vaccinés.

Moi Impat : « Il a fallu expliquer aux enfants la mentalité française »

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Avant d’être une impatriée, Anne Béliard est une épouse et une maman. Notre 83ème invitée de « Moi Impat » a sillonné la planète pendant 20 ans. Un long parcours rythmé par la naissance de ses 4 enfants. De Miami à Tokyo et de Milan à New-York, Anne s’est constitué sa PME familiale.

Mais on peut avoir été une maman itinérante et se réjouir de revenir parmi les siens. Retrouver la France, sa qualité de vie, ses amis et surtout sa famille, Anne n’en revient pas de tout ce bonheur. Et même si les problèmes de sécurité et d’éducation la tracassent, elle serait prête à repartir. Pour mieux revenir.

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NFL : 6 choses à savoir sur le Super Bowl LVI

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La 56ème finale du championnat de NFL opposera cette année les Rams de Los Angeles aux Bengals de Cincinnati. Le match aura lieu le dimanche 13 février à 6:30pm (ET) au SoFi Stadium de Los Angeles et sera retransmis sur la chaîne NBC. Voilà ce qu’il faut retenir sur cet événement qui fascine tant les Américains.

Cincinnati, l’équipe surprise

C’est la belle histoire de cette saison, celle d’une équipe habituée à la défaite qui n’avait plus remporté un match de playoffs depuis 31 ans, et dont la dernière participation au Super Bowl remontait à 1989. Engagée en division AFC North avec des bonnes franchises comme Pittsburgh et Baltimore, les Bengals de Cincinnati ont déjoué tous les pronostics pour finir premiers de leur poule, et enchaîné les matches épiques en playoffs. La finale de conférence du 30 janvier face au Kansas City du quarterback Patrick Mahomes est considérée comme l’une des meilleures rencontres de l’histoire. Les Chiefs, vainqueurs du Super Bowl en 2020 et finalistes l’année dernière, ont mené 21-3 en première période avant que les Bengals remontent et passent en tête à six minutes de la fin. Kansas City a finalement égalisé sur un field goal pour envoyer les deux équipes en prolongation, avant que Cincinnati pousse Mahomes à la faute puis convertisse à son tour un field goal pour s’offrir la victoire. Les deux héros des Bengals se nomment Joe Burrow et Ja’Marr Chase. À seulement 25 et 21 ans, les deux coéquipiers n’en sont qu’à leur deuxième saison en NFL après avoir déjà gagné ensemble le championnat universitaire avec LSU (Louisiana State University) en 2020.

Un Beckham en finale

Il n’a jamais joué au soccer et n’a pas de liens de parenté avec David mais lui aussi aime se peroxyder les cheveux en blond et faire la Une des magazines. Véritable star aux Giants de New York où il a joué entre 2014 et 2018, Odell Beckham Jr. a ensuite disparu des radars en signant aux Browns de Cleveland, en 2019, qui ont fini par le mettre à la porte en novembre 2021. Là aussi l’histoire est belle puisque Les Rams de Los Angeles lui ont offert une seconde chance en l’engageant pour un an dans la foulée. Et le wide receiver leur a rendu la monnaie de leur pièce en réalisant 541 yards et 6 touchdowns en 11 matches depuis son arrivée. Vainqueurs des 49ers de San Francisco en finale de Conférence, les Rams auront la chance de jouer le Super Bowl devant leur public de Los Angeles le 13 février. Ce sera la première finale de la carrière de Beckham Jr. dont l’équipe est donnée favorite face à Cincinnati.

Non, Tom Brady ne sera pas là

Le football américain se joue à 11 contre 11 et à la fin c’est Tom Brady qui gagne. À 44 ans, le quarterback des Buccaneers de Tampa Bay est le joueur le plus titré de l’histoire avec 7 Super Bowls en 10 participations. Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et Brady a été éliminé dès les demi-finales de Conférence le 23 février par les Rams de Los Angeles d’un certain Odell Beckham Jr. Celui qui a joué 20 ans avec les Patriots de New England a annoncé sa retraite le 1er février après une carrière longue de 22 ans. Au-delà des trophées collectifs, Tom Brady a été élu 5 fois MVP (Most Valuable Player) du Super Bowl, trois fois meilleur joueur de la saison régulière, deux fois meilleur joueur offensif de l’année et sélectionné 15 fois (un record) au Pro Bowl, le All-Star Game de la ligue.

Un halftime show tout droit sorti des années 1990

Le SoFi Stadium de Los Angeles va vibrer au rap des années 1990 le 13 février, puisque le traditionnel halftime show sera animé par Eminem, Snoop Dog, Dr. Dre, Mary J. Blige et Kendrick Lamar. Rien que ça ! La vidéo annonçant les artistes qui chanteront sur scène donne l’eau à la bouche. La mi-temps du Super Bowl est également réputée pour ses publicités drôles et inventives dont le spot s’arrache à prix d’or : comptez au moins six millions de dollars pour 30 secondes d’annonce cette année.

Des audiences et droits TV record

Sport le plus populaire aux États-Unis, le football américain réalise des audiences à faire pâlir n’importe quelle autre ligue. Une moyenne de 17,1 millions de personnes ont ainsi regardé les matches de la saison régulière en 2021, ils étaient 47,8 millions devant la finale de Conférence entre Kansas City et Cincinnati, et 96.4 millions devant le dernier Super Bowl de février 2021 opposant Tampa Bay à Kansas City. Ces chiffres ont permis à la ligue de négocier un nouvel accord de diffusion tout aussi fou pour la période allant de 2023 à 2033. Sur ces dix ans, la NFL percevra 110 milliards de dollars! À titre de comparaison, le championnat le plus populaire en Europe, la Premier League de football anglais, encaisse “seulement” 2 milliards par saison sur un contrat de quatre ans.

Pourquoi les chiffres romains ? 

Surtout, ne l’appelez pas « Super Bowl 2021 » ou « Super Bowl 56 ». Sa dénomination exacte est « Super Bowl LVI » avec des chiffres romains, s’il vous plaît. Pourquoi ? La réponse dans notre question bête parue en 2019.

Palm Springs sous les projecteurs pour la Modernism Week

« Modernism Week » est un festival qui réunit chaque année à Palm Springs les amoureux de l’architecture du milieu du XXe siècle. Durant 10 jours, entre le jeudi 17 et le dimanche 27 février, on y célèbre en grande pompe la culture vintage. Au programme de cette onzième édition : plus de 350 évènements qui honorent le design extérieur comme intérieur, l’art, la mode et la décoration des années 50 et 60.

Parmi les offres les plus populaires : des visites de maisons iconiques privées à travers 25 quartiers différents. Avec la possibilité de s’y balader à pied, à vélo ou en bus. En parallèle, un show de voitures classiques, des cocktails, des discussions paysagistes, des conférences, des expositions et autres projections spécialisées. Le tout, animé par de grands noms de la scène architecturale mondiale. 

© Kirk Douglas Estate

Paradis moderniste glamour

Si Palm Springs accueille cet évènement d’envergure internationale, c’est que la ville compte l’une des plus forte concentration de bâtiments et de maisons dites mid-century. Et pour cause, située dans la vallée de Coaechellla, à deux heures de Los Angeles, de nombreuses vedettes hollywoodiennes de l’époque y ont trouvé refuge. Séduites par un ensoleillement quasi permanent et par la toile de fond désertico-montagneuse grandiose, plusieurs y ont même fait construire des pavillons.

Entre les années 1945 et 1965, l’architecture moderne est en plein boom et les stars font alors appel aux architectes les plus célèbres. Voilà comment certaines demeures sont rentrées dans l’histoire et attirent aujourd’hui encore des milliers de fans toute l’année. Celle de Frank Sinatra, par exemple, construite en 1947 avec sa piscine en forme de piano. Ou encore celles d’Elvis Presley (actuellement fermée pour rénovation) et de Kirk Douglas (fermée au public d’ordinaire, mais accessible lors du festival).

Frank Sinatra Twin Palms Estate © Natural Retreats

Désert, acier et béton 

Les points communs de ces maisons mid-century ? Des lignes horizontales, une esthétique épurée, des formes géométriques, des espaces spacieux et ouverts sur l’extérieur, notamment grâce à de grandes baies vitrées. Béton, verre et acier semblent privilégiés, mais on trouve aussi des matériaux plus conventionnels comme le bois, le fer et la brique. Ce qui les différencie ? Leurs superficies, leurs piscines, leurs pentes de toits et leurs couleurs souvent franches.

Dans tous les cas, ces maisons partagent la volonté de s’intégrer dans le paysage avec élégance. Certaines, toutes en verre, reflètent ainsi les alentours et se fondent dans le décor. On désigne d’ailleurs également leur style par le « modernisme du désert ». Derrière ces demeures et différents bâtiments officiels, résonnent les noms d’architectes de renom. Pour en citer quelques-uns, Albert Frey, Richard Neutra, William Cody, Krisel, Donald Wexler, ou E. Stewart Williams.

William Holden Estate Tour © John Lewis Marshall

Pour les curieux qui n’auront pas la chance d’assister à la « Modernism Week », l’application Palm Springs Modern offre des tours guidés grâce à une carte interactive. Vidéos et photos en prime. Un arrêt s’impose en outre au Visitor Center qui propose un plan et une liste des maisons les plus incontournables.

Photo de Une © John Lewis Marshall

Les Croissant Chips de Michel et Augustin arrivent chez Shake Shack

[Article partenaire] Alerte gourmandise ! Les Croissant Chips, première innovation 100% américaine de Michel et Augustin, arrivent chez Shake Shack. La chaîne de restaurants vient tout juste de lancer deux nouveaux shakes en édition limitée. Les Croissant Chips de Michel et Augustin apportent la touche finale de l’un d’entre eux : le Chocolate Pie Shake ! L’entrée de cette recette au sein de Shake Shack, chaîne premium de fast food, marque une étape importante pour cette « tribu » de cinq personnes.

Un mélange de pâtisserie française et de snacking américain


Une belle victoire pour cette startup agro-alimentaire française implantée depuis 2015 aux Etats-Unis. Michel et Augustin US a pour objectif d’intégrer la pâtisserie française, à savoir la technique et les ingrédients de qualité, à la culture du snacking américaine. Avec ce concept comme moteur stratégique, l’équipe américaine a commencé à concevoir les Croissant Chips en 2018. L’idée de revisiter les croissants, icône de la pâtisserie française, sous forme de chips – le snack le plus américain qui soit – leur semblait un succès évident. Comme des mini palmiers mais plus fins et encore plus délicats. Pur beurre, bien entendu.

Après une série de tests, une recherche extensive de partenaires de pâtisserie, de production et de transport, ainsi qu’une période de vente sur leur propre site e-commerce, les « Trublions du goût » ont enfin sorti les Croissant Chips chez Whole Foods au printemps 2021. L’aventure entrepreneuriale de Michel et Augustin est connue en France pour son innovation implacable depuis sa conception en 2004 ainsi que pour ses tabliers orange vif. C’est un grand pas d’avoir pu sortir une recette 100% conçue pour le public américain – et également fabriquée, en quantité limitée, sur le sol américain.

Une équipe surmotivée et innovante

Comme dans toute aventure, l’équipe s’est trouvée confrontée à quelques hic de production, notamment la casse. Il s’est avéré que la pâte feuilletée, une fois coupée et finement cuite, était plus sensible au transport qu’initialement prévu.

Cela n’a pas arrêté Michel et Augustin, qui, toujours agile, a pris en compte les retours de ses consommateurs et a optimisé la recette pendant six mois. Après plusieurs expérimentations, l’équipe a trouvé une solution pour régaler les Etats-Unis : augmenter la taille de chaque chip, qui garde ainsi toute sa saveur, tout en améliorant sa résistance au transport. La première production de ce nouveau format est prévue pour cette semaine et sera bientôt disponible dans les rayons. À découvrir ou re-découvrir !

Quand les étoiles s’alignent

La première recette était, comme dit précédemment, trop fine et se cassait lors du transport. Mais une belle opportunité s’est alors présentée !

Lorsque l’équipe chargée des desserts chez Shake Shack a contacté Danielle King, directrice générale de Michel et Augustin, pour qu’elle propose une garniture pour leur prochain shake en édition limitée, elle a vu une énorme opportunité.

Servi comme un « crumble croustillant sur un délicieux shake pâtissier ? Cela semblait être un destin merveilleux pour nos premiers Croissant Chips », dit-elle. « Ce partenariat a été un excellent moyen de booster la visibilité de notre aventure – et c’est un endroit où les consommateurs peuvent apprécier nos chips tout en se concentrant sur le goût et la texture, ce dont nous sommes fiers ! ».


Un bel exemple d’alignement des étoiles pour la petite équipe alors qu’elle travaillait à optimiser la recette originale pour le rayon épicerie.

Et ce n’est pas tout

En plus des Croissant Chips, Michel et Augustin continue de faire chavirer les papilles des consommateurs américains avec les Cookie Squares, toujours disponibles chez Whole Foods, The Fresh Market, et de nombreux autres supermarchés – ainsi qu’à bord des vols domestiques Delta pour les prochains mois – une visibilité clé pour continuer à faire grandir cette aventure pâtissière à la française !

Retrouver le Chocolate Pie Shake chez Shake Shack en édition limitée, jusqu’en avril 2022 ! Postez vos photos et vos vidéos en taguant @shakeshack et @micheletaugustin_us sur Instagram et TikTok.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Chef Ludo ouvre Chez Maggy à Denver

Pour son premier concept en dehors de Los Angeles, Ludovic Lefebvre a vu les choses en grand : la brasserie Chez Maggy ouvrira le 10 février prochain au sein du nouvel hôtel Thompson, en plein cœur du centre-ville de Denver. Le petit dernier du portefeuille de la chaîne Hyatt, aux airs de chalet urbain et moderne, comprendra 216 chambres, et, en plus du restaurant de 90 couverts, un café et un bar à cocktails d’inspiration alpine – pour lesquels le chef étoilé sera également en charge des collations.

Inspiration hyperlocale

Chez Maggy mettra à l’honneur de grands classiques français auxquels seront intégrés des ingrédients locaux : soupe à l’oignon, steak tartare et steak frites sous toutes ses déclinaisons, canard à l’orange, escargots, bison bourguignon, omelette denverite, hamburger au comté… Il sera ouvert aux clients matin, midi et soir. Pour ceux qui préfèreraient un service en chambre, Ludovic Lefebvre proposera notamment des pancakes pour le petit-déjeuner et des pâtes pour le dîner.

Le chef restera toutefois basé à Los Angeles. « Je serai à Denver pour superviser l’ouverture du restaurant » , explique-t-il, « puis effectuerai des aller-retours entre le Colorado et la Californie où mes autres établissements continueront de fonctionner comme d’habitude » – LudoBird et Petit Trois seulement, puisque Trois Mec et son « menu de dégustation ludique » ont malheureusement fait les frais de la pandémie. Au quotidien, la cuisine sera gérée par le chef américain Chase Wilbanks.

Un hommage familial

Ce projet « incroyablement personnel » aura mis deux ans à voir le jour. « Denver a toujours été une deuxième maison pour ma famille », poursuit le cuisinier, dont l’épouse a grandi dans le Colorado. « Lorsque nous avons perdu ma belle-mère il y a quelques années, la “nana” (mamie, ndlr) de nos enfants, cela a été dévastateur. » Le restaurant a donc été baptisé en souvenir de Margaret Braun, brutalement décédée à l’âge de 73 ans dans un accident de voiture.

Ludovic Lefebvre souhaite « honorer l’impact qu’elle a eu sur nos vies », et lui dédiera d’ailleurs un plat de tagliatelles à la bolognaise. « La recette est celle de Maggy, à laquelle j’ai ajouté une touche personnelle ». Le Français n’a sûrement pas fini de surprendre le public américain, déjà séduit par ses multiples projets éphémères (neuf tournées de LudoBites, un food truck et un kebab) comme par ses mets gastronomiques.

Ces Français de la Baie qui régalent nos papilles depuis leurs cuisines

Si la pandémie a précipité la fermeture de nombreux commerces et restaurants, pour certains, elle a été l’élément déclencheur qui leur a permis de concrétiser leurs rêves culinaires, ou d’adapter leurs talents en cuisine aux nouveaux modes de consommation. D’Oakland à Alamo en passant par San Francisco, nous avons rencontrés cinq Français qui se sont lancés en cuisine pour nous régaler.

Will ou la générosité dans l’assiette 

Originaire de Toulouse, Will a gardé l’accent chantant. Sa marque de fabrique ? La cuisine gourmande. Ses spécialités ? Le cassoulet, la paella, le boeuf bourguignon, les barbecues et la cuisson sous vide. Installé depuis 21 ans dans la Baie de San Francisco, il s’est pourtant d’abord fait connaître comme DJ électro. De passage sur SF pour mixer dans un bar, sa french touch a enflammé la piste. Rappelé à se produire, il a quitté sa région natale dans la foulée et a tenté l’aventure aux US. « Avec un sac de vinyls, un de vêtements et un dictionnaire Français-Anglais ! » Frenchy le Freak, de son nom de scène, a alors mixé avec les plus grands, de David Guetta à Bob Sinclar. À cette période, il a rencontré de nombreux chefs. L’un d’eux – Hubert Keller – est devenu un ami très proche. Aux manettes d’un restaurant étoilé (l’ex Fleur de Lys), c’est à ses côtés que Will a appris les techniques.

Passionné de cuisine depuis toujours, il a vraiment enfilé le tablier il y a huit ans, à la naissance de sa première fille. Une activité qui se combinait mieux avec sa vie personnelle. S’il continue à mixer, la cuisine a aujourd’hui pris le dessus. Et avec la pandémie, les commandes explosent. Tout passe par son site Cuisinebywill : deux fois par semaine – mardi et vendredi – il propose un menu par newsletter. Compter entre $17 et $25 selon la nature du plat principal. Tout est frais du matin, préparé maison de A à Z et une fois payé, on récupère le menu à son domicile, sur Oakland, entre 17h30 et 19h00. Attention, 40 à 60 personnes maximum par soir. À noter qu’en parallèle, Will organise également des évènements privés.
Plus d’informations ici.

Aurélia Payssan ou la pâtisserie à portée de clic

Suite à la mutation de son mari, Aurélia Payssan et leurs trois enfants débarquent dans la Baie de SF il y a un an. Ancienne ingénieure informatique, elle doit entièrement se réinventer. Une transition désirée, mais complexe pour cette maman superactive. Ne disposant pas de permis de travail, elle ne peut pas chercher d’emploi… « Impossible d’attendre sans rien faire ! » explique t-elle. Elle décide donc de transformer ce défi en opportunité et découvre une nouvelle activité : la pâtisserie. « J’aime les nouveaux challenges » ajoute t-elle. Ce qui au départ ne relève que d’un passe-temps, devient vite une véritable passion. Et pour mieux maîtriser les bases (pâtes, appareils et autres crèmes), elle suit des cours intensifs qui se prolongent par un CAP pâtisserie en candidat libre. Des gâteaux d’anniversaire, elle étoffe peu à peu son offre et ses voisins deviennent les premiers palais à la déguster.

Le succès s’avère quasi immédiat grâce au bouche-à-oreille. “Rendez-Vous French Pastry” est né. Fraisiers, mille-feuilles, palmiers et viennoiseries en vedettes. Les gâteaux pour 8 personnes reviennent à $40-$45 et les boîtes découvertes avec dix viennoiseries (vendues sinon à l’unité) sont à $30. Jusqu’à maintenant, Aurélia cuisinait exclusivement à son domicile, mais aujourd’hui, elle collabore aussi avec Lever Coffee à Alamo, où elle vit. Elle loue leur cuisine, y vend ses produits et y concocte ses commandes. Son rêve ? Ouvrir bientôt sa propre pâtisserie-salon de thé.
Plus d’informations : (925)-915-2274 ou sur son site. 

De gauche à droite : la pâtissière Aurélia Payssan, le traiteur Will et la chef à domicile Sophie Le Doré.

Sophie Le Doré ou la chef à vos petits soins

Sophie Le Doré vit aux États-Unis depuis onze ans. Ce qui l’a amenée dans la Baie de SF ? « La nature, l’énergie, le mélange des cultures, les profils hors du commun, et l’envie de changer de vie ». Journaliste culinaire à Paris, elle a travaillé trois ans pour l’émission de radio de Jean-Pierre Coffe « Ça se bouffe pas, ça se se mange ». Une expérience formatrice qui lui a permis de rencontrer de nombreux producteurs et de talentueux cuisiniers. Elle a aussi collaboré à l’émission « Fourchette et sac à dos » (France 5) où elle a créée différentes recettes pour Julie Andrieu. L’expatriation lui a ensuite donné l’élan d’explorer la voie de la cuisine à temps plein. Forte d’une formation à l’institut Paul Bocuse réalisée avant son départ, elle a donc troqué les stylos pour les marmites. Objectif : devenir chef personnel. Autrement dit, elle importe sa philosophie de la cuisine chez les autres.

Son credo ? Le terroir et la qualité des produits de saisons. Elle aime “allier les goûts et les textures à une cuisine saine et équilibrée qui s’inspire de plusieurs pays, pas seulement de France”. Même si le hachis Parmentier et le coq au vin restent au menu ! Autre point fort : elle adapte ses repas aux contraintes alimentaires de chacun (sans gluten, végétarien, allergies, etc.). Après son marché du matin, elle se rend à domicile chez ses clients où elle concocte les petits plats qu’ils dégusteront toute la semaine. Elle propose en outre les cours de cuisine par Zoom, notamment pour des entreprises de la tech locale (réaliser son pain au levain, cuisiner un risotto, une ratatouille confite, etc.). Enfin, elle organise parfois des dîners privés chez ses clients. Les tarifs de ses services à la semaine commencent à $350 et évoluent selon le nombre de personnes, la localité et la complexité du régime alimentaire. Sans oublier le coût strict des ingrédients.
Plus d’informations : sur son site

Jérôme Ribeiro ou les classiques de la gastronomie française en moto

Avec sa moto Ural et son side-car, Jérôme Ribeiro est une figure bien connue de la Baie de San Francisco. Fondateur de Rides by Me, il sillonne en effet la région afin d’en faire découvrir les merveilles de manière originale aux touristes. Une nouvelle activité que Jérôme Ribeiro, cuisinier de formation, a lancé en 2019, en parallèle de ses responsabilités au sein de plusieurs restaurants san franciscains. Formé aux métiers de bouche dans son Alsace natale, le chef a en effet travaillé au Café de la Presse, Chez Papa, à Revelry Bistro. Le dernier en date, Bistro Aix, a malheureusement été l’une des premières victimes de la pandémie. Et les visites en side-car ont été également mises en pause pour quelques mois. « Pendant le premier confinement, je préparais des lasagnes pour ma belle-fille quand elle m’a suggéré d’en préparer plus pour ses collègues de la tech qui ne savaient pas cuisiner… En une heure, vingt personnes étaient intéressées. Au final, j’en ai préparé 80 portions ! »

Amis, anciens clients, et le bouche-à-oreille lui apportent rapidement une clientèle fidèle, aussi bien française qu’américaine. Tous apprécient les menus disponibles à la livraison chaque jeudi. « J’ai un fichier avec toutes les recettes pour ne pas me répéter : choucroute, coq au vin, boeuf bourguignon, joue de boeuf braisée, couscous, schnitzel… Je propose une entrée, un plat, un dessert, et du vin toutes les semaines.» Et comme si la cuisine lui laissait un tant soit peu de répit, Jérôme Ribeiro a lancé en parallèle “Say Très Good”, une chaîne Youtube qui déniche les pépites culinaires de la Bay Area. Le but : les promouvoir durant ces temps incertains. À terme, Jérôme Ribeiro espère que son activité touristique reprenne. Avec l’ouverture des frontières, le nombre de touristes désireux de découvrir les vallées de Napa et Sonoma en side-car devrait se faire plus nombreux… En attendant, cette semaine, il livrera du cassoulet à tous les amateurs.
Plus d’informations : pour recevoir les menus, contactez Jérôme Ribeiro par email ou par SMS.

Alice Brisset ou les plaisirs sucrés de Goûté Bakery

Crédit : @azagette

C’est dans une charmante ruelle de Nob Hill que les gourmands de San Francisco viennent désormais satisfaire leurs envies de chouquettes, Paris-Brest ou financiers. Alice Brisset, installée à San Francisco depuis six ans, a toujours eu une passion pour la pâtisserie. Chargée de marketing dans une entreprise de tech, elle a lancé Goûté Bakery pendant la pandémie, en février 2021. « J’ai commencé par faire des gâteaux d’anniversaire pour mes amis. Mon copain, qui a un esprit plus entrepreneur, plaisantait en disant à tout le monde que j’allais ouvrir une boulangerie ! ». Alice Brisset saute le pas en suivant d’abord un bootcamp de quatre semaines auprès d’un coach en pâtisserie, puis en développant quelques recettes dans lesquelles elle excelle. Elle commence par le banana bread, et petit à petit, étoffe sa vitrine au gré des saisons et des envies de ses clients. Chaque recette nécessite de nombreux essais : « Je ne vous raconte pas le nombre incalculable de vidéos que j’ai visionnées sur les chouquettes, tous les essais que je goûte, les différents sucres que je teste…»
Si Alice Brisset est très exigeante avec la qualité de ses recettes, elle tient à favoriser un esprit de simplicité : « Derrière “Goûté”, il y a cette idée de faire partie de la vie de tous les jours, sans chichis. Parce que le goûter est un moment de convivialité, presqu’un moment culturel pour les Français. » La Vendéenne se consacre à Goûté du vendredi au dimanche, et il est nécessaire de commander en ligne plusieurs jours à l’avance, car ses gourmandises s’arrachent comme des petits pains. Elle travaille actuellement à la recette des éclairs, qui devraient bientôt rejoindre son menu : « J’en suis à la dernière étape : le glaçage qui décore la partie supérieure. Je continue à expérimenter avec différentes recettes de fondant, pour arriver à la meilleure alliance de goût et de brillance. Quant aux saveurs, ce sera vanille-chocolat et café. »
Plus d’informations : sur son site
Article écrit en collaboration avec Hélène Labriet-Gross

Nouvelle production de «Roméo et Juliette» de Gounod à Houston

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Le célèbre opéra « Roméo et Juliette» de l’auteur compositeur français Charles Gounod sera joué sur la scène de l’opéra de Houston à partir du vendredi 29 avril et jusqu’au mercredi 11 mai. Tiré du drame homonyme de Shakespeare, cet opéra revient ainsi au Wortham Theater dans une nouvelle adaptation qui projettera le public au London Globe (Globe Theatre de Shakespeare).

Les épineux numéros de danse, les chœurs grandioses et les somptueux costumes véhiculent l’image du grand opéra à la française. Tout est haut en couleurs. Le spectateur, quant à lui, sera transporté sans mal dans cette histoire d’amour intemporelle et tragique – et ne s’en lassera pas. À noter que les duos romantiques seront remarqués par les mélomanes avertis. La radiante soprano Adriana Gonzales fera face au ténor Michael Spyres.

Coproduit avec les opéras de Dallas et d’Atlanta, « Roméo et Juliette » nous nourrit d’une vision de l’amour toujours d’actualité.  Ce spectacle est beau et mérite d’être vu. Ne tardez pas à réserver vos billets.