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Restrictions sanitaires renforcées en Californie

Alors que le variant Omicron génère des centaines de milliers de nouveaux cas positifs aux Etats-Unis, la Californie, qui suit habituellement les recommandations du CDC à la lettre, a décidé d’adopter des mesures plus strictes que la ligne officielle pour enrayer cette nouvelle vague de contamination.

Test négatif pour sortir de quarantaine

Le Center for Disease Control and Prevention a mis à jour, le mois dernier, les règles relatives à l’isolement des cas positifs et des cas contacts, en réduisant la durée de la quarantaine. En clair, toute personne testée positive ou non vaccinée et qui a été exposée au Covid doit d’isoler pendant 5 jours au lieu de 10 auparavant. Les cas contacts vaccinés, avec trois doses pour les plus de 12 ans et deux doses pour les 5-11 ans, n’ont pas besoin de se mettre en quarantaine. Ces décisions sont basées sur les données de transmission du virus, qui intervient généralement un ou deux jours avant l’apparition de symptômes, et dans les deux-trois jours qui suivent.

Au bout de 5 jours, en l’absence de symptômes, les cas positifs peuvent reprendre le cours de leur vie. La Californie a décidé d’adopter une mesure supplémentaire : pour sortir de son isolement, il faut avoir un test antigénique négatif, effectué le cinquième jour ou plus tard.

Port du masque prolongé

Quant au masque, son port en intérieur dans les lieux publics est prolongé jusqu’au 15 février. Mark Ghaly, secrétaire du California Health and Human Services Agency (CHHS), recommande de porter un masque bien ajusté, de préférence un N95, KN95, or KF94, ou un masque chirurgical couvert par un masque en tissu dans les lieux publics très fréquentés. Les masques sont aussi obligatoires pour certains grands rassemblements en plein air, comme le Super Bowl qui se tiendra en février à Los Angeles.

Vaccination et rassemblements

Par ailleurs, les jauges qui définissent les mega events (concerts, événements sportifs, expositions, festivals, parcs d’attractions…) et les règles qui s’y appliquent ont été revues à la baisse : à San Francisco, à partir du 1er février, tout rassemblement de plus de 500 personnes en intérieur ou 5.000 en extérieur requiert que les participants de plus de 16 ans soient triplement vaccinés (les 12-15 ans seront concernés à partir du 1er mars), et que les enfants de 5 à 11 ans soient doublement vaccinés, ou aient une preuve d’un test négatif de moins de 48 heures. Ces mesures s’appliquaient précédemment aux rassemblements de plus de 1.000 personnes en intérieur, et 10.000 en extérieur. À Los Angeles, ces règles entreront en vigueur dès ce samedi 15 janvier.

Booba à New York le 16 mai

Considéré comme l’une des icônes du rap français, Booba revient pour une tournée nord-américaine. Il se produira au Canada du 13 au 15 mai (Laval, Québec et Toronto) avant de venir à New York pour un concert unique au Webster Hall, le lundi 16 mai à 8pm.

Originaire de Boulogne-Billancourt, Booba – de son vrai nom Élie Yaffa – n’est plus à présenter. De ses débuts aux côtés d’Ali avec leur groupe Lunatic, il commence à se faire un nom dans les années 90. En 1999, il fonde 92i, son propre collectif de rappeurs et label de rap français. Il lance sa carrière en solo au début des années 2000 et enchaînera avec dix albums à succès.

Également homme d’affaires et père de deux enfants, Booba continu son ascension avec la sorti de son nouvel album « Ultra », en mars de l’an dernier. Ce dernier figure déjà parmi le top 10 des albums de rap français les plus vendus de 2021. Le Français s’apprête à recevoir son premier disque de diamant, pour « Trône », un album dévoilé en 2017 et qui cumule bientôt 500 000 ventes.

À noter qu’il faut être âgé d’au moins 16 ans pour assister au concert au Webster Hall.

Gautier Capuçon joue Chostakovitch et Prokofiev à SF

Le violoncelliste Gautier Capuçon interprétera le Concerto pour violoncelle nº2 de Dmitri Chostakovitch et la symphonie nº5 de Seigei Prokofiev les 20, 21 et 22 janvier prochains. Il sera accompagné de l’orchestre symphonique de San Francisco, dirigé par Michael Tilson Thomas.

Gautier Capuçon a commencé le violoncelle à l’âge de 5 ans, avant d’entrer au conservatoire de musique de Chambéry dont il sort diplômé en violoncelle à 14 ans et en piano à 15 ans. Il gagne ensuite la capitale afin d’étudier au Conservatoire national supérieur de Paris auprès de Philippe Muller et Annie Cochet-Zakine, puis à Vienne avec Heinrich Schiff.

Il s’est fait connaître du grand public en France comme membre du jury de l’émission de télévision « Prodiges ».

Gautier Capuçon devait initialement faire une tournée d’été à San Francisco en 2020. La pandémie en a décidé autrement, et les mélomanes attendaient ses performances avec impatience.

Quatre jours du théâtre de Pascal Rambert sur l’Hudson

L’occasion de prendre un bon bol d’air et de spectacle vivant ? Les 14-15 et les 22-23 janvier, la petite ville de Chatham, dans la vallée de l’Hudson, accueille deux monologues écrits par le dramaturge français Pascal Rambert dans le cadre du festival de théâtre Under the Radar du Public Theater. Les représentations auront lieu à PS21 (Performance Spaces for the 21st Century), avec le soutien de la Villa Albertine.

Le premier monologue, « The Art of Theater » (« L’Art du théâtre »), a été écrit en 2007. Il porte sur la nature du jeu d’acteur. La personne qui le récite s’adresse… à son chien. Le second, intitulé, « With my Own Hands » a été montré pour la première fois en 1993. Conçu pour un homme ou une femme, jeune ou moins jeune, « De mes propres mains » met en scène un individu au bord du suicide et emmène le spectateur dans une exploration de la nature humaine. Les deux créations seront jouées l’une après l’autre pendant les quatre jours de spectacle.

Homme d’art à multiples casquettes (metteur en scène, chorégraphe, réalisateur…), Pascal Rambert est l’un des visages les plus connus du théâtre français à l’international. Il s’est fait connaître à l’étranger avec sa pièce « Clôture de l’amour », en 2011, sur une séparation amoureuse, jouée dans le monde entier.

Photo: PS21 / Alon Kopel

 

Les Arts Décoratifs français inspirent la magie de Walt Disney au Met

On n’y avait jamais suffisamment fait attention. Tout absorbés que nous étions par les histoires délicieusement envoûtantes d’épopées et d’amour des films de Walt Disney qui animaient notre enfance, on ne s’est pas vraiment demandé d’où venait l’inspiration pour ce château rose aux tours montantes, ces horloges et chandeliers parlants, ces festins roboratifs dans leur service immaculé. Avec son exposition d’hiver « Inspiring Walt Disney – The Animation of French Decorative Arts », le Metropolitan Museum of Art attire notre attention sur les origines européennes, et essentiellement françaises, de l’esthétique de nos Disney préférés.

Walt Disney, le collectionneur

Walt Disney (1901 – 1966) était avant tout un artiste, dont les multiples passages en France ont nourri l’imaginaire et celui des centaines de dessinateurs employés par son studio d’animation fondé en 1935. Pendant ses voyages, le cinéaste et producteur américain accumula une collection conséquente de contes illustrés, d’objets décoratifs et de dessins architecturaux qui forment, encore aujourd’hui, le noyau dure du répertoire visuel des décors et personnages de ses films.

L’exposition du Met reprend chronologiquement les grands classiques que sont « Blanche Neige », « Cendrillon », « La Belle au Bois Dormant », « La Belle et la Bête », et juxtapose à des extraits de film et dessins originaux certains des objets décoratifs qui en suggèrent l’inspiration.

L’accent est mis sur l’animation, l’envie propre à Disney de donner vie aux objets inanimés, objets pour beaucoup issus des mouvements baroque et rococo. Une salle dédiée à Lumière, BigBen et Mme Samovar – objets animés de « La Belle et La Bête » – suggère leur proximité esthétique avec une horloge Boulle ou des bras de cheminée en porcelaine par Jean Claude Duplessis, orfèvre VIP à la cour de Louis XVI. 

L’artisanat français à l’honneur

On découvre des objets délicats et luxueux, produits d’artisanat français d’exception. On voit les scènes de bals de « Cendrillon » et de « La Belle et la Bête » dont l’architecture est inspirée, le doute n’est plus permis, de la galerie des glaces à Versailles. Le rococo est caractérisé par son exagération sensuelle de mouvements et de couleurs, son esthétique luxueuse, sucrée et espiègle qui assume l’outrance et le kitsch, symboles d’une noblesse de la cour de Versailles pour laquelle l’excès était la norme.

L’exposition nous suggère que, pour Walt Disney, le faste des arts décoratifs du XVIIème furent la raison d’être de l’univers unique, opulent et magique qui caractérise ses films. Cette influence survit à Walt Disney bien au-delà de sa mort en 1966. Dans « La Reine des Neiges » (2013) une scène ou l’héroïne est suspendue sur une balançoire est la réplique exacte des « Hasard Heureux de L’escarpolette », œuvre notoire du très rococo Jean-Honoré Fragonard.

Le parcours feutré, et en musique, de l’exposition nous charme à double titre : elle nous fait redécouvrir nos souvenirs d’enfance avec une attention particulière donnée à la magie des lieux et des objets, et elle nous donne une appréciation nouvelle pour l’artisanat français, un enchantement à part entière. 

Credits Photos : Courtesy of the Met. 

Macha Eliad, championne de la pâtisserie végétale à LA

Avec Maison Macha, la Franco-roumaine originaire d’Israël Macha Eliad s’est spécialisée dans la pâtisserie vegan. Une tendance de plus en plus forte en Californie, où la pâtissière souhaite jouer la carte du savoir-faire français.

« La pâtisserie végétale ou vegan, sans protéine animale, connaît un nouvel engouement à Los Angeles, explique Macha Eliad. Mais tout ne se vaut pas. Je viens d’une famille qui a toujours cuisiné, je n’ai jamais cessé de pâtisser et me suis lancée il y a un an dans cette toute nouvelle aventure en faisant confiance à mes goûts, à ma culture pâtissière française et à mon énergie ! »

Los Angeles pour repartir de zéro

Après 20 ans passés à Paris comme avocate dans le cinéma, Macha débarque en 2017 à Los Angeles. « Je m’ennuyais en France. J’ai l’âme gipsy et j’aime les challenges… alors je suis partie, d’abord seule, ai trouvé un premier job au sein d’une société de distribution de films et me suis faite embaucher chez Fox au sein de l’équipe internationale. J’ai fait rapatrier mon mari perchiste et sportif de haut-niveau et mes enfants, et profité du rachat de Fox par Disney (ndlr, en mars 2019) pour me lancer un nouveau défi qui s’aligne avec mes envies et qui puisse servir ma créativité. »

Formée auprès des équipes de Rodolphe Landemaine, le fondateur des boulangeries-pâtisseries Maison Landemaine et récemment lancé sur la pâtisserie végétale, conseillée par Linda Vongdara, référence en la matière, et consultante auprès de Pierre Hermé, Macha Eliad ouvre finalement son premier laboratoire à Culver City. « J’aurais pu appeler quelques amis investisseurs et lancer mon business, mais j’ai voulu faire autrement : repartir à zéro, gravir toutes les étapes, bien cerner le marché… ».

Dans ses cuisines, Macha prépare toutes ses recettes, « du fait maison, sans achat de matière industrielle, explique-t-elle. Je veux manger ce que j’aime, selon mes goûts, j’ai donc imaginé toute une série de tartes végétales et sans gluten : la Key Lime avec sa meringue parmi mes spécialités, la version framboise, crème vanille et pistache, celle tout chocolat à partir de chocolat français ou la version noix de pecan allégée en sucre. » Des recettes qu’elle propose à la vente directement depuis son labo, les vendredi après-midi et dimanche matin (au 9626 Venice Boulevard) ou sur les marchés.

L’amour de la pâtisserie française

Pour rencontrer Macha et goûter à ses spécialités végétales, direction le Farmers Market de Manhattan Beach, un quartier où elle a élu domicile et où elle vend ses produits tous les mardis de 11h à 15h. « Un rendez-vous qui me permet de rencontrer mes clients, de connaître leurs goûts, leurs envies, leurs commentaires aussi, raconte Macha. Et une étape fondamentale avant un autre défi pour 2022 : ouvrir à Culver City ou ailleurs, une boutique permanente. »

En attendant, Macha s’est aussi mise à la viennoiserie. « L’art du croissant appartient aux Français, explique-t-elle, en esquissant un grand sourire.  Nous avons grandi avec les meilleures viennoiseries au monde et même si je n’ai pas l’expérience de certains boulangers, j’ai l’exigence du goût, et je fabrique toutes mes créations avec amour. »

Depuis quelques semaines, Macha a su séduire l’une des adresses stars de West-Hollywood, Besties Vegan Paradise, prisée des gens du cinéma, et invite ses pains au chocolat et croissants sur les meilleurs marchés vegans de Los Angeles. « Je n’ai plus une minute pour moi, je suis 100% self-woman, je gère seule toute la pâtisserie, la famille, le Shopify, la com et l’Instagram… une vie dictée par ma vraie passion et où j’avance avec le soutien et l’encouragement des femmes. Une communauté d’entrepreneuses et de personnalités que je n’aurais pas trouvé en France. »

Le cinéma français rayonne au Miami Jewish Film Festival

Envie de vous faire une toile ? Près de 150 films en provenance d’une vingtaine de pays, dont huit longs-métrages français, figurent au programme du Miami Jewish Film Festival, qui se tiendra du jeudi 13 au jeudi 27 janvier. Cet événement cinématographique, qui célèbre son quart de siècle, proposera des productions en salle et organisera également des projections virtuelles, permettant de visionner certains films depuis le confort de son canapé.

Révélée dans la série « Dix pour cent », Camille Cottin est au casting de « Cœurs vaillants » (mercredi 19 janvier à 7:30pm au Miami Beach JCC), un long-métrage réalisé par la scénariste franco-marocaine Mona Achache. Ce drame raconte l’histoire, purement fictive, de six enfants juifs cachés à Chambord à l’été 1942, avec l’espoir de passer en zone libre.

Le réalisateur marseillais Christophe Cognet signe « À pas aveugles » (visible en ligne), un documentaire émouvant consacré aux photographies prises en secret par une poignée de déportés, au risque de leur vie, dans les camps de concentration lors de l’occupation de la France par l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.

Composé d’images d’archives et de témoignages, le documentaire « Une histoire d’amour sous l’occupation italienne » (visible en ligne) d’Audrey Gordon, de son côté, retrace un épisode méconnu de la Deuxième Guerre mondiale : l’occupation italienne en France et la protection des juifs d’Europe centrale et orientale dans les Alpes.

Actrice émérite, Sandrine Kiberlain est passée pour la première fois derrière la caméra afin de réaliser « Une jeune fille qui va bien » (visible en ligne). Se situant à Paris durant l’été 1942, ce long-métrage suit le quotidien d’Irène, interprétée par l’étoile montante Rebecca Marder, une jeune femme de confession juive qui rêve de devenir comédienne.

Dans cette programmation s’ajoute « Ziyara » (visible en ligne), un documentaire de Simone Bitton. Tel un pèlerinage, la réalisatrice franco-marocaine suit les traces de ses ancêtres en sillonnant les routes du Maroc à la recherche des gardiens de la mémoire juive de ce pays.

Les amoureux du septième art français pourront également voir ou revoir « Hors normes » (visible en ligne), le dernier long-métrage du duo de cinéastes Olivier Nakache et Éric Toledano. Inspiré de faits réels, ce film raconte l’histoire de Malik et Bruno, respectivement interprétés par Reda Kateb et Vincent Cassel, qui dirigent chacun une association venant en aide à de jeunes autistes atteints de symptômes lourds.

Françoise Fabian est quant à elle à l’affiche de « Rose » (lundi 24 janvier à 7:30pm au Miami Beach JCC), le premier film d’Aurélie Saada, l’ancienne chanteuse du duo Brigitte. L’actrice campe une septuagénaire qui, après la mort de son mari, décide de vivre sa vie pleinement, faisant ainsi voler en éclat les stéréotypes sur les femmes âgées.

Caméra au poing, l’actrice et chanteuse Charlotte Gainsbourg livre un portrait intimiste de sa mère, Jane Birkin, dans « Jane par Charlotte » (visible en ligne), son premier film en tant que réalisatrice. Absence, maladie et autres sujets douloureux nourrissent ce documentaire confidentiel qui a notamment été présenté hors compétition au Festival de Cannes.

French Expat : Tuyen B. (Boston), « vivre dans une autre langue » aux Etats-Unis

Cette semaine nous partons à la rencontre de Tuyen. Notre invitée vit aujourd’hui en banlieue de Boston mais elle est née dans le Sud de la France, à Toulouse, et a grandi en région parisienne au sein d’une famille vietnamienne et dans une communauté multiculturelle.

La culture, c’est justement le thème abordé. Anne-Fleur et Tuyen parlent en profondeur des cultures qui s’entremêlent et s’additionnent, de Montigny-le-Bretoneux à Versailles ou Neuilly, puis au Danemark, New York et enfin à Boston.

Tuyen, que ses amis surnomment « Tutu les bons tuyaux » est déterminée à être heureuse dans la vie, et elle nous raconte comment elle y parvient au cours de ses multiples vies qui l’ont menée ici, dans le Massachusetts.

 

Production :

5 restaurants végans qu’il faut absolument tester à DC

La capitale américaine n’est pas seulement le siège des plus grandes institutions politiques du pays, elle regorge également d’adresses culinaires. De plus en plus de restaurants adoptent le véganisme en bannissant la consommation d’origine animale dans leur menu. Mais pas besoin d’être végan pour apprécier un burger sans viande. Grâce à la diversité des produits et aux saveurs originales, tout le monde peut trouver de quoi faire saliver ses papilles, même les carnivores. French Morning est parti à la découverte des restaurants végans de la capitale fédérale.

Oyster Oyster, pour les adeptes du véganisme

Depuis son ouverture en 2020 dans le quartier de Shaw, Oyster Oyster est rapidement devenu l’un des restaurants iconiques de DC. Les cuisines de Rob Rubba cachent de nombreuses surprises culinaires, basées sur une sélection de produits locaux et de saison. Le restaurant met en lumière deux aliments reconnus pour leurs bienfaits sur la planète : le champignon et l’huître. Le menu de dégustation change constamment au fil des saisons et les aliments viennent tous des États américains du centre du littoral atlantique. Entièrement consacré à sa mission, le restaurateur n’utilise pas de plastique et se rend au sein des fermes locales pour rencontrer les producteurs. En plus de manger végan, vous consommez des produits locaux et des matériaux non-nocifs pour l’environnement. Compter 85 $ par personne pour le menu unique dégustation. Oyster Oyster, 1440 8th Street NW. Ouvert du mardi au samedi entre 5:30pm et 8:30pm

Fare Well, pour les curieux pas encore conquis 

Pour les amateurs de sucre ou pour ceux qui ont juste un petit creux, la boulangerie pâtisserie Fare Well propose une variété de produits végans. Pour les amoureux des brunchs, vous pouvez vous laisser tenter par le Benedict Florentine avec son tofu et fenouil caramélisé et sa sauce hollandaise. Ou pourquoi pas tenter le Aragula Shrum Croissant à base de champignons crimini sur un croissant fait maison. Fare Well propose aussi des plats chauds, salades, des sandwichs et des desserts maison. Des recettes simples et efficaces qui peuvent faire découvrir les produits végans à ceux encore un peu hésitants. Les prix varient entre 10$ et 30$. Fare Well, 406 H Street NE. Ouvert du mercredi au dimanche entre 10am et 9pm

Vegz, pour découvrir la cuisine indienne

Le pari de Vegz est de démontrer que la cuisine végan peut être savoureuse, diverse et unique. Originaire du Sud de l’Inde, le chef Swarn Singh propose des plats classiques et végétariens qui plairont au palais des curieux de nouvelles saveurs. Au menu, Gobi manchurian, biriyani, mutter paneer, aloo palak… Les prix varient entre 5$ pour les samosas et 15$ pour un plat. Vegz, 2120, 18th Street NW. Ouvert du lundi au dimanche entre 11am et 9pm

NuVegan Cafe, pour tester le tofu frit

Pour les gourmand.es qui souhaitent découvrir la nourriture végan sans se ruiner, rendez-vous à NuVegan Café. Le restaurant possède trois adresses à Washington DC et ressemble davantage à une cafétéria, puisque l’on peut directement se déplacer pour se servir. Le menu est varié avec des salades, des burgers et une variété d’assortiments ainsi que des desserts. Possibilité de demander des plats sans gluten. Compter entre 5$ et 15 $. NuVegan Cafe, 2928 Georgia Avenue NW, 8150 Baltimore Ave, College Park, MD 20740. 

HipCityVeg, pour manger un burger végan

Ce restaurant propose une sélection de burgers et de sandwichs végans grâce à un substitut de viande préparé à base de plantes. Originaire de Philadelphie, HipCityVeg possède plusieurs adresses au sein de la capitale, à Dupont Circle et Chinatown. Au menu, des burgers au tofu frit, le célèbre Philly Steak sans viande, des sandwichs aux champignons caramélisés et au fromage. HipCityVeg, 712 7th Street NW, 1300 Connecticut Ave NW. Ouvert du dimanche au mercredi de 10am à 9pm et du jeudi au samedi de 10am à 2am.

Comment soutenir les rescapés de l’incendie du Bronx ?

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Le Bronx – et le reste de New York – ont commencé 2022 en deuil. Dimanche matin, un incendie meurtrier s’est propagé dans un immeuble du quartier de Fordham, causant la mort de dix-sept personnes, dont huit enfants (bilan provisoire). C’est l’un des pires incendies accidentels de l’histoire de la ville. Face au drame, la solidarité s’est organisée rapidement. Voici comment rejoindre l’élan de soutien aux centaines de rescapés.

Bronx Fire Relief Fund

C’est la campagne officielle de la Ville. Le maire de New York, Eric Adams, a annoncé le lancement d’un fonds pour venir en aide aux individus frappés par l’incendie. L’argent recueilli permettra de financer des produits de première nécessité et d’accompagner financièrement les victimes et leurs familles. Infos ici

Gambian Youth Organization

De nombreuses victimes de l’incendie étaient originaires de Gambie. La Gambian Youth Organization, une organisation dédiée aux jeunes de la communauté et située à proximité de l’immeuble, a lancé une campagne de levée de fonds en ligne (via GoFundMe). Elle a permis de récolter plus de 500 000 dollars en vingt-quatre heures. Il est également possible de déposer de la nourriture, de l’eau et des vêtements directement au local de l’association au 214 East 181th St. Infos ici 

Dons divers

Plusieurs associations et élus locaux appellent les habitants à faire don de produits de première nécessité : vêtements chauds nouveaux et non-utilisés (manteaux, sous-vêtements, gants, chaussettes), bons d’achats pour des restaurants ou des épiceries, bouteilles d’eau, draps et oreillers nouveaux et non-utilisés, aliments pré-emballés, produits hygiéniques et pour bébés (couches…). Ils doivent être déposés aux adresses suivantes, avant le vendredi 14 janvier :

-Monroe College: 2375 Jerome Ave.
-Bureau du State Senator Rivera: 2432 Grand Concourse, suite 506
-Bureau de l’Assemblymember Tapia: 2175C Jerome Avenue
-Bureau du Councilmember Feliz: 573 East Fordham Road
-Riverdale Jewish Center: 3700 Independence Ave.
-Anthony Avenue Community Garden: 2078 Anthony Ave.
-Community Board 10: 3165 E Tremont Ave.
-The Bronx Woodlawn Collective: 341 East 235th Street
-SAR Academy: 655 W. 254 Street
-Pelham Picture House: 175 Wolfs Lane

La Croix Rouge américaine

L’American Red Cross de New York est au chevet des victimes. Bien avant la tragédie, elle avait lancé une campagne de sensibilisation sur les incendies domestiques, encourageant chacun à établir un plan d’évacuation et à tester régulièrement ses détecteurs de fumée. Vous pouvez soutenir cette campagne en faisant du volontariat ou en donnant de l’argent. En 2021, le nombre de victimes de tels incendies a augmenté de 16% (de 63 à 73 morts), selon les chiffres du Fire Department de New York.

Photo : Le 333 East 181th St, lundi 10 janvier 2022. Crédits : AB

Après Los Angeles, le PSG va ouvrir une deuxième boutique à New York

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Les fans américains de Messi et Mbappé vont avoir le sourire. Le Paris-Saint-Germain va ouvrir une boutique à New York au premier semestre 2022, a révélé France Bleu le 11 janvier. Ce sera le deuxième point de vente du PSG aux États-Unis après celui ouvert à Los Angeles en mai de l’an dernier. L’enseigne new-yorkaise doit voir le jour « en plein cœur de Manhattan sur la prestigieuse Cinquième Avenue ».

Une stratégie retail ambitieuse

Plutôt que d’opérer ses propres boutiques aux États-Unis, le PSG a choisi de s’associer au leader mondial du merchandising sportif sous licence, Fanatics. L’entreprise floridienne gère notamment le NBA Store de New York et les sites e-commerce des principales ligues sportives américaines comme la NHL, la NBA et la MLB. « Notre stratégie retail est ambitieuse. Nous espérons ouvrir plusieurs autres boutiques aux États-Unis en 2022 », nous confiait le responsable de la communication brand & corporate du PSG, Nicolas Serres, en septembre dernier. Fanatics et le PSG ont signé un contrat de merchandising et de distribution aux US d’une durée de dix ans en 2020.

Surfer sur « l’effet Messi » aux États-Unis

L’arrivée du meilleur joueur du monde dans la capitale française en août 2021, l’Argentin Lionel Messi, a considérablement boosté la visibilité du club à l’international. Le compte Instagram du Paris-Saint-Germain a connu 70% de croissance sur la période jusqu’à atteindre les 54.8 millions d’abonnés, devenant ainsi la première marque française sur ce réseau social. Il est également le club de foot numéro un sur Tik Tok avec 23 millions de fans. « Nous sommes devenus le quatrième club de foot le plus suivi au monde. Nos ventes e-commerce ont particulièrement explosé aux États-Unis », racontait Nicolas Serres à l’automne. « Nous nous sommes adaptés aux envies des Américains, qui apprécient particulièrement les maillots “fan”, des répliques inspirées des maillots originaux qui ne coûte qu’entre 40 et 50$. Celui de Messi est notre produit phare ». 

Le PSG a également renouvelé son partenariat cette année avec la marque Jordan Brand, propriété de Nike, qui s’affiche sur les maillots du club depuis 2018. Un immense succès commercial puisque Paris en a vendu entre 800 000 et 1 million d’exemplaires en 2021, notamment aux États-Unis où le propriétaire de la marque, l’ancien basketteur Michael Jordan, reste une idole. Le PSG et Jordan Brand avaient d’ailleurs profité du lancement de leur collaboration pour tester le marché new-yorkais avec l’ouverture une boutique éphémère en septembre 2018 à Manhattan.

Les académies fleurissent 

Décidément très présent en Amérique du Nord, le PSG dispose également d’académies de jeunes en Floride, à Los Angeles, à Houston, à Phoenix et prévoit d’ouvrir deux nouveaux centres en Pennsylvanie et à Vancouver cet été. Une manière pour les jeunes Américains de découvrir le football ou de jouer à bon niveau dans des clubs structurés qui reprennent la méthodologie d’entraînement et de formation du Paris-Saint-Germain. « Notre objectif est de développer un maillage territorial fort pour être le plus présent possible localement », résume Nicolas Serres. L’actuel leader de Ligue 1 espère gagner en popularité dans un pays qui s’ouvre de plus en plus au football. Cerise sur le gâteau, les États-Unis (avec le Canada et le Mexique) accueilleront leur Coupe du monde en 2026.

Pourquoi les toilettes publiques sont-elles mal cloisonnées aux Etats-Unis ?

Assis sur le trône dans une gare ou dans leur entreprise, les Français aux Etats-Unis ont eu le temps de s’interroger sur cette grande question existentielle : comment diable peut-on fabriquer des toilettes aussi « ouvertes »? French Morning ne reculant devant rien, surtout pas la porte des sanitaires, nous y répondons enfin.

Si vous lisez ces lignes dans des toilettes publiques, regardez autour de vous. Il y a de fortes chances pour que figurent des espaces importants autour de la porte et sous les parois. Assez pour permettre à quelqu’un de l’extérieur de jeter un coup d’œil. Un manque d’intimité dont se plaignent certains expatriés dans des forums (ou au bar entre potes après quelques verres).

Plusieurs hypothèses circulent. Certains avancent que cette « ouverture » relative des toilettes permet de prévenir la consommation de tabac ou de drogue, ou de faire des galipettes alors que d’autres ont des besoins pressants à l’extérieur. En outre, si un usager se retrouve mal en point dans les toilettes, il sera plus rapidement détecté que dans un espace fermé.

D’autres mettent en avant une raison purement psychologique : dans un espace qui donne la sensation d’être ouvert, l’utilisateur des toilettes n’aura pas envie de s’éterniser.

À ces conjectures, Lisa Kapanowski, responsable chez All Partitions, un fournisseur de cabines de toilettes, oppose un argument purement pratique. « Comme les panneaux des cabines ne touchent pas le sol, cela facilite le nettoyage de la salle, dit-elle. Et la porte se ferme plus facilement » .

Par ailleurs – et c’est là le principal argument – « c’est moins cher ». Il existe des extensions qui permettent de fermer la cabine, mais elles augmenteraient le prix d’achat de 50%. Lisa Kapanowski précise aussi que son entreprise a développé une gamme de toilettes complètement fermées, pour sa clientèle européenne, mais que celle-ci est plus onéreuse. « Nous avons des clients européens qui demandent plus d’intimité » , concède-t-elle. Mais « nous n’avons pas beaucoup de remarques de ce genre. Habituellement, les gens détournent le regard quand ils voient que les toilettes sont occupées ». Ces Européens ont vraiment l’esprit mal placé.

Cette Question a été publiée une première fois le 16 novembre 2014. Depuis, rien n’a vraiment changé…