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Pass sanitaire pour les 5-11 ans à NYC : mode d’emploi

C’est un coup dur pour les familles françaises en vacances à New York avec des enfants. Les jeunes âgés de 5 à 11 ans doivent désormais présenter une preuve de vaccination – au moins une dose – à l’entrée des restaurants, cinémas, musées et de tout autre lieu de divertissement couvert, y compris pour participer à l’anniversaire d’un ami dans un endroit public réservé pour la party. Décision du maire Bill de Blasio dans le cadre de son programme « key pour NYC » – la vaccination contre la Covid est la « clé » d’un retour à une vie normale – pour tenter de freiner la nouvelle flambée de contamination du virus par le variant Omicron. Problème : la France commence tout juste à vacciner les enfants de cette tranche d’âge. Et encore, sous certaines conditions : seuls les 5-11 ans risquant de développer des formes graves de la Covid peuvent recevoir un injection de Pfizer-BioNTech depuis ce mercredi 15 décembre.

Pas d’alternative acceptée

La mairie de New York est inflexible : pas de preuve de vaccination signifie pas d’entrée dans les lieux publics fermés de la ville. Aucune alternative, comme un test covid négatif, n’est proposée. Voici la liste des lieux (en français) exigeant une preuve de vaccination et établie par la ville de New York. La preuve de vaccination n’est pas obligatoire pour dîner à l’extérieur sur l’une des nombreuses terrasses installées sur les trottoirs depuis la pandémie. Comme le précise la municipalité, les clients, quel que soit leur âge, « peuvent être autorisés » à entrer à l’intérieur de l’établissement pour une courte durée, « moins de 10 minutes » – le temps d’utiliser les toilettes par exemple.

Les restaurateurs et professionnels du tourisme sont en tout cas vent debout, inquiets de l’impact que la décision du maire aura sur la saison touristique de fin d’année qui commence à peine à reprendre après deux années difficiles. « C’est vraiment comme le Grinch », a déclaré Andrew Rigie, le directeur exécutif de NYC Hospitality Alliance, organisation qui défend les droits des salariés du secteur de la restauration de la ville, en référence au personnage grincheux qui vole Noël dans le livre de Dr Seuss. Une comparaison peu flatteuse qui révèle l’état d’esprit du monde de la restauration et des entreprises touristiques à New York. « Nous attendions beaucoup des fêtes de fin d’année, les gens allaient venir soutenir nos entreprises, nos salariés, et maintenant, boum, c’est une autre chose qui va nuire encore plus à ces entreprises. » 

À partir du 27 décembre, les conditions d’entrée des lieux publics couverts seront également renforcées pour les adolescents et les adultes. Toute personne âgée de 12 ans et plus devra être complètement vaccinée par l’un des vaccins reconnus par l’Organisation mondiale de la santé. C’est d’ailleurs à cette date qu’entrera en vigueur la vaccination obligatoire dans le secteur privé à New York : les salariés des 184 000 entreprises de la ville devront avoir reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid pour pouvoir travailler dans les bureaux.

L’app de la ville 

Rappelons les documents à présenter à l’entrée des lieux publics couverts de la ville de New York : une preuve de vaccination – le certificat de l’Union européenne au format papier ou numérique est un document accepté, le QR code n’étant pas suffisant – et une pièce d’identité avec une photo, tel le passeport. Il sera vérifié que le même nom de famille figure sur les deux documents. Le plus simple, pour éviter de se balader dans New York avec le passeport, est de télécharger l’application de la ville, NYC COVID SAFE, qui permet de prendre en photo sa pièce d’identité et sa carte de vaccination.

Le résultat d’un test covid peut également être intégré sur cette application, ce qui peut s’avérer utile pour voyager : un test covid négatif est désormais exigé à l’embarquement pour les Etats-Unis (test de moins d’un jour) et pour la France (test négatif de moins de 48h avant l’heure du décollage). NYC COVID SAFE permet de rassembler tous les documents en photos dans un seul lieu numérique et de rassurer les commerçants new-yorkais habitués à utiliser l’application de leur ville. 

Le port du masque est à nouveau obligatoire dans tous les lieux public fermés de l’Etat de New York, pas seulement dans la ville. Mesure également adoptée en Californie. Le point sur les mesures sanitaires dans les grandes villes américaines ici.

Avec son nouveau livre, Alain Lenôtre poursuit la saga familiale

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Pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance du pâtissier Gaston Lenôtre, sa fille et son fils ont décidé de rééditer son fameux livre culte de cuisine. Ce recueil, contenant plus de 200 recettes originales, a été complété par son fils, Alain Lenôtre, qui perdure ainsi l’héritage. La nouvelle édition 2021, en français et en anglais, a en tout deux fois plus de pages et beaucoup plus d’illustrations, ce qui fait de French Pastries and Desserts by Lenôtre un cadeau de Noël idéal à offrir.

La passion, le goût du bon

Best-seller écrit par le maître des fourneaux en collaboration avec sa fille Sylvie, il y a 45 ans, cette bible de recettes a été traduite dans six langues incluant le japonais. « Ce manuel s’adresse tout aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs, il n’a pas vieilli. C’est presque un outil parfait pour réussir toutes les fabrications de recette grâce à sa pédagogie. Mon père était un perfectionniste. Il cherchait toujours les meilleurs ingrédients possibles. Il disait qu’il faut plaire aux 5% les plus exigeants de vos clients pour être sûr de plaire à tous », explique Alain Lenôtre, lui même chef pâtissier et fondateur de l’Institut Lenôtre à Houston.

Véritable inventaire des desserts à la française, il décrit un chef au nom légendaire dont l’humilité était de penser qu’il avait toujours plus à apprendre, déguster, rechercher ou encore expérimenter. « C’était un devoir mais aussi un plaisir pour lui. L’éducation était son obsession », rajoute son fils.

La cuisine en héritage

Lui-même formé au restaurant Le Grand Véfour, trois étoiles au Michelin, Alain Lenôtre a ouvert en 1971, avec l’approbation de son père, sa toute première école privée d’art culinaire. Il suivait ainsi les traces de Gaston Lenôtre tout en marquant sa différence. Son style est fondé sur les cours académiques mais aussi beaucoup de pratique.

Implanté depuis 1988 au Texas, son établissement « Culinary Institute », prépare, pendant un à trois ans, niveau BTS, des pâtissiers, des cuisiniers, des sommeliers des managers de restaurant et d’hôtels avec des stages dans les grandes maisons du monde entier. Son école classée numéro un des collèges culinaires depuis trois ans (niche.com), attire les étudiants américains mais aussi étrangers.

« J’ai commencé avec huit élèves et ils sont aujourd’hui 350 avec une progression de 20% par an. Et je reçois cinq propositions d’embauche par étudiant. À l’avenir, peut-être d’autres écoles Lenôtre verront le jour », commente Alain Lenôtre qui espère passer le flambeau à son fils Gaston. La saga familiale continue.

5 nouveautés pour occuper vos proches pendant les fêtes à New York

Vos proches sont de passage à New York, pour la première fois en deux ans ? Voici quelques idées de nouveautés pour les divertir.

Contempler la ville depuis Summit 

Pour en mettre plein la vue aux beaux-parents, il n’y a pas dix mille endroits où aller. Summit, perché au sommet de la tour One Vanderbilt, près de Grand Central, est le dernier observatoire en date à ouvrir ses portes à New York. Situé à 368 mètres de hauteur, le point de vue le plus élevé de Midtown Manhattan, il offre différents espaces et expériences pour apprécier la vue comme jamais. Au menu : ascenseurs aux parois transparentes, installations immersives qui utilisent miroirs et animations diverses pour créer une expérience unique, des caissons suspendus au-dessus du vide. Il est conseillé de venir avec des lunettes de soleil pour se protéger des reflets. Chaque expérience se réserve séparément, mais un package est offert pour 73$ (adultes), 68$ si vous résidez à New York. Infos

Grimper sur le toit d’un gratte-ciel

Face à cette concurrence, il fallait bien qu’Edge NYC, l’observatoire de Hudson Yards, fasse monter les enchères. Sa réponse : City Climb, une expérience dans laquelle un petit groupe de courageux grimpent sur le toit du gratte-ciel où se trouve Edge, 30 Hudson Yards. En guise de récompense pour avoir dompté l’escalier extérieur incliné à 45 degrés, vous pourrez vous pencher au-dessus du vide ! Un ticket pour les spectateurs est aussi disponible. Infos 

Village d’hiver sur Governors Island

Hallelujah ! Petite île au sud de Manhattan, Governors Island est désormais ouverte toute l’année. Ce qui veut dire qu’on peut y fêter Noël ! À partir du 17 décembre, les curieux pourront y découvrir un « village d’hiver » le long de Colonel’s Row. Une patinoire vous y attend (les vendredis et week-ends), de même que des jeux et des activités diverses. Des food trucks seront aussi sur place pour servir chocolats chauds et autres délices qui sentent bon la fin d’année. Accessible en ferry depuis Manhattan et Brooklyn. Infos

Se reposer au fil de l’eau

Dressé sur 132 colonnes de béton au dessus de l’Hudson, entre West 12th Street et 14th Street, Little Island est un parc vallonné sur l’eau, doté d’un amphithéâtre en plein air de 700 places. Cet espace vert étonnant a ouvert ses portes cette année pour le plus grand plaisir des New-Yorkais et des visiteurs. Si vous n’avez pas pu y aller jusqu’à présent à cause du manque de créneaux de réservation disponibles, c’est le moment où jamais. Jusqu’à la mi-mars, l’entrée est parfaitement libre. Aucun événement n’est programmé pendant les Fêtes. Infos

Balade chez les marionnettes

Si vous lisez French Morning, vous savez que le Museum of the City of New York est l’un de nos musées favoris. Consacrée à l’histoire de la Grosse Pomme, l’institution de l’Upper East Side propose jusqu’en avril 2022 une exposition étonnante sur les marionnettes qui ont forgé l’identité new-yorkaise. Petits et grands enfants partiront ainsi à la découverte des marionnettistes et de leurs bébés connus et moins connus, souvent importés par les immigrés venus aux États-Unis en quête d’une nouvelle vie. Certains des personnages que vous verrez sont passés à la télévision, d’autres sont utilisés dans les défilés du Nouvel An chinois ou sur Broadway. Une exposition pour toute la famille ! Infos

A Boca Raton, Côté France fait le bonheur des gourmets

(Article partenaire) S’il y a une période où les bons plats français vous manquent, c’est bien celle des fêtes de fin d’année. Yves et Marie-Josée Magnac le savent mieux que quiconque. Installés à Boca Raton sous l’enseigne Côté France, l’artisan traiteur-pâtissier et son épouse savent exactement ce qu’il vous faut pour des repas de fêtes réussis.

Côté traiteur

Choisissez pour vos “savory treats” dans un large éventail:

  • Mini quiche Lorraine
  • Mini quiche Goat Cheese Spinach
  • Mini quiche Florentine
  • Mini quiche veggie
  • Mini quiche salmon spinach
  • Mini quiche Broccoli Bacon
  • Canapés divers et variés

Les tarifs des produits traiteurs oscillent entre $2,40 et $2.90 pièce (réductions accordées selon volumes).

Côté buches

Pour réussir votre fin de repas, rien ne remplace les desserts tels que la traditionnelle bûche :

  • Bûche Hazelnut butter cream
  • Bûche Opéra butter cream
  • Bûche Grand Marnier mousse (Inside) & butter cream (Outside)
  • Bûche Chocolat mousse
  • Bûche Raspberry mousse

Les tarifs sont de $34 pour une Bûche de 7/8 personnes, $40 pour une Bûche de 10/11 personnes et $45 pour une bûche de 13/14 personnes.

Si les bûches ne font pas partie de vos desserts préférés, vous pouvez aussi commander des gâteaux plus classiques: mousse au chocolat, bavarois Passion fruits rouges, millefeuille, paris-brest, St-Honoré, fraisier, framboisier, etc… Les tarifs de ces gâteaux sont de $42 pour 8 personnes, $53 pour 10 personnes, $63 pour 12 personnes, $74 pour 14 personnes et $85 pour 16 personnes.

Si vous préférez des desserts plus rafraichissants, vous choisirez parmi de nombreuses tartes aux fruits frais : tarte fine pommes cannelle, tarte aux fraises, tarte aux framboises, tarte aux peach, tarte aux abricots, tarte aux poires, tarte multi fruits. Ces tartes vous sont proposées aux tarifs de $31 pour 6 personnes, $38 pour 8 personnes, $46 pour 10 personnes, $53 pour 12 personnes et $63.50 pour 14 personnes. Pour la tarte multi fruits, comptez $42 pour 6 personnes, $49.50 pour 8 personnes, $59 pour 10 personnes, $67 pour 12 personnes et $73 pour 14 personnes.

Pour agrémenter votre soirée d’après repas, de nombreuses gourmandises vous sont proposées parmi un choix de nombreuses créations originales. Notamment, une jolie pyramide de macarons sera du meilleur effet, tant pour embellir votre table que pour flatter les papilles de vos invités avec 12 parfums inédits. Le tarif de cette pyramide dépend du nombre de Macarons désirés. Le macaron à l’unité est à $2.40 mais des réductions seront appliquées selon le nombre commandé.

Pour amuser les enfants comme les plus grands, vous n’oublierez pas de commander des “cookies décor” qui sont toujours appréciés par tous, tant pour leurs décors que pour leur saveur fondante exquise : cookie Reindeer, cookie snow man, cookie christmas tree, cookie christmas socks, cookie ginger man. Chaque cookie vous est proposé au tarif de $5.40 l’unité.

N’hésitez pas à vous rendre chez Côté France pour passer vos commandes et choisir vos gourmandises parmi un large choix de créations.

[Vidéo] Investissez aux États-Unis dans l’achat-revente de terrains en Joint Venture et Portfolio diversifié

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Lors d’un webinaire dédié aux investisseurs francophones intéressés par les États-Unis, Pierre Rizk vous a présenté LandQuire, une société qui propose d’investir dans l’achat-revente de terrains aux États-Unis, avec des perspectives de rendement élevé (ROI estimé à 20 %).

Pierre vous a notamment parlé des nouvelles opportunités en Joint Venture et du Portfolio III.

L’investissement en Joint Venture permet à un investisseur unique de rentrer en partenariat avec LandQuire et de saisir une opportunité comprenant 1 à 6 parcelles pour un montant de levée de fonds compris entre $60 et 120K en moyenne par projet. Le partage des profits est divisé en 50/50 avec LandQuire.

Visionnez le replay sur notre page YouTube

Pour aller plus loin
[email protected]
? +19543105474
Ou prenez un rendez-vous gratuitement ici : https://calendly.com/prizklq 

Ficelle, la nouvelle boulangerie-pâtisserie de Miami

Olivier Rizk a du bon pain à revendre. À tout juste 29 ans, ce boulanger haïtiano-américain va ouvrir sa première enseigne baptisée Ficelle à Miami, sa ville natale. À partir de ce vendredi 17 décembre, les gourmands pourront venir se délecter de toute une gamme de pâtisseries françaises et repartir avec leur baguette sous le bras.

Une enfance dans l’univers du pain

« Il n’y a rien de meilleur qu’une bonne baguette réalisée dans la plus pure tradition française, bien dorée et bien croustillante », affirme avec fierté Olivier Rizk qui, aussi loin qu’il s’en souvienne, a été bercé dès son plus jeune âge dans l’univers du pain. « J’ai passé la plupart de mon enfance dans la boulangerie de mon oncle (Patrick Baboun qui est à la tête de Delices de France, un établissement ouvert depuis près de trois décennies dans le sud de Miami). J’étais alléché par l’odeur des croissants fraîchement cuits et je goûtais parfois les éclairs au chocolat qui se trouvaient dans les vitrines », se rappelle-t-il avec émotion.

Tout naturellement, Olivier Rizk a étudié à l’école d’arts culinaires Le Cordon Bleu de Miami, tout en prenant des cours particuliers auprès de son oncle. « Je me rendais à sa boulangerie après l’école environ cinq fois par semaine, souligne-t-il. À l’époque, j’apprenais notamment à mettre du beurre dans la pâte à croissant. Mon oncle m’a véritablement mis le pied à l’étrier ».

Après avoir obtenu son diplôme, Olivier Rizk est allé parfaire son parcours à New York, en faisant ses premières armes aux côtés de Yann Ledoux, l’ancien chef boulanger de Maison Kayser. Extrêmement motivé, le jeune apprenti a gravi les échelons un à un avant de devenir sous-chef en seulement deux ans. « J’ai eu l’occasion de faire du pain pour les plus grands restaurants étoilés au Michelin de la ville et surtout j’ai eu la chance d’accompagner l’ouverture de deux établissement de la marque en l’espace d’un mois, ce qui est très formateur », raconte-t-il.

Une entreprise familiale

Avec son mentor, comme il le considère, Olivier Rizk a par ailleurs remporté le prix de la meilleure baguette en 2019. « Je ne peux pas décrire le sentiment de gagner ma première compétition, surtout à New York qui accueille certains des meilleurs boulangers du monde ».

Aujourd’hui, riche d’une expérience d’une dizaine d’années et désireux de voler de ses propres ailes, Olivier Rizk va ouvrir son propre établissement à Miami, sa ville de cœur. « Il m’a fallu un an pour tout planifier et trouver l’endroit idéal, explique-t-il. C’est aussi un projet familial, puisque je travaille avec mes deux frères ».

Au quotidien, l’entrepreneur reproduit les gestes ancestraux de la tradition française, tout en y apportant une touche moderne. « L’amour et la passion sont par ailleurs la clé d’une bonne baguette, insite-t-il. Il faut adorer le pain pour pouvoir en faire car il ne s’agit pas simplement d’assembler tous les ingrédients, il faut aussi savoir bichonner la pâte », ajoute Olivier Rizk qui espère prochainement développer son enseigne dans d’autres grandes villes américaines.

French Expat : Pourquoi les expatriés ont-ils mauvaise réputation ?

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Un nom ? Une dénomination ? Un mode de vie ? Anne-Fleur se souvient, lors du lancement du podcast il y a plus de deux ans, avoir voulu inviter quelques personnes à raconter leur histoire et qu’elles lui ont répondu : « Ben non, je ne suis pas “expat” en fait ». Pour Anne-Fleur, « expatrié » veut simplement dire « hors de sa patrie », peu importe le motif et l’objectif. Elle a ainsi réalisé que le mot « expat » avait particulièrement mauvaise presse et en est venue à la question centrale de cet épisode : pourquoi est-ce que personne ne peut voir les expats ? Ou en tout cas, la vision que l’on en a.

C’est parti donc pour un épisode hors série un peu différent. Avec les interventions de Marjory Murphy (Double Monde, Ex Expat), Lou, Leila Lamnaouer, Milka Pantelic, Nicolas Parodi et François Gemmene.

Production :

Voyager avec du cannabis, quels sont les risques ?

Premier État à légaliser l’usage thérapeutique du cannabis en 1996, la Californie répliquait 20 ans plus tard en légalisant, cette-fois, son usage récréatif. Un marché lucratif, estimé à environ 7 milliards de dollars (pour le seul État de Californie), qui permet aujourd’hui aux habitants comme aux touristes d’acheter librement leur weed (sur présentation d’une pièce d’identité), et même de se faire livrer à domicile.

Devant l’engouement suscité par la libéralisation du marché, Sophie Cilpa, avocate internationale, spécialiste des questions juridiques franco-américaines, et Pierre Hourcade, avocat aux barreaux de Paris, New-York et Californie, tous deux associés au sein du cabinet Action Avocat, font le point sur les risques encourus par les Français qui souhaiteraient faire voyager joints, graines ou bonbons infusés au cannabis.

Ramener du cannabis en France

Le message est clair. « Voyager des États-Unis, et notamment de la Californie, vers la France avec du cannabis, quelle que soit sa forme – joint, bonbon, huile – signifie, plus ou moins, exporter des produits stupéfiants, expliquent les avocats, dans la mesure où le produit transporté est constitué effectivement en une forme ou une composition interdite par la législation en vigueur en France. Dans cette hypothèse, la personne détentrice desdits produits tomberait sous le coup des dispositions des articles 222-34 et suivants du code pénal. »

Une interdiction qu’il faut néanmoins nuancer, au regard de la composition du produit transporté. En effet, le cannabis contient plusieurs substances chimiques, les cannabinoïdes, dont le THC (tétrahydrocannabinol), une molécule réputée pour ses effets psychotropes considérée aujourd’hui comme une drogue interdite à la vente, et le CBD (cannabidiol) qui ne possède aucun effet négatif sur la santé, et donc autorisé à la consommation et au transport dès lors qu’il ne dépasse pas une certaine concentration en THC.

« Contrairement à une idée répandue », ajoutent les avocats, les autorités publiques en France et en Europe n’ont pas fixé le pourcentage de CBD autorisé dans les fleurs, huiles, liquides et autres produits conçus à partir de plants de cannabis, ce qui rend sa consommation et son transport légal. Seul le taux de THC fait l’objet d’une règlementation très stricte, et seules les variétés de chanvre industriel qui doivent avoir une teneur en THC inférieure à 0,2% peuvent être autorisées. »

Les exceptions

Le 25 octobre 2019, l’Assemblée nationale a donné son feu vert à une expérimentation de l’usage du cannabis médical dans le cadre de l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2020. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, promulguée le 24 décembre 2019, prévoyait ainsi une expérimentation de l’utilisation du cannabis thérapeutique pendant une durée de deux ans, laquelle est mise en œuvre par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé).

« De ce qui précède, on doit comprendre que seuls les voyageurs munis d’une prescription médicale seront autorisés à transporter des produits contenant du cannabis, délivrés en pharmacie, dans une forme et une quantité conformes à leur prescription », poursuivent les avocats.

Les risques

Si les sanctions peuvent varier en fonction des cas, la législation française précise que le simple consommateur peut être assimilé à un trafiquant, et donc se retrouver passible d’une peine allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende. En effet, précisent les avocats, « consommer du cannabis impliquerait d’en détenir, et donc d’en acheter ou bien d’en produire, ce qui laisse toute liberté au juge d’incriminer le disant usager sur le fondement du Code de la santé publique (usage) ou du Code pénal (détention, trafic, production) ». Dans la pratique, la décision du juge dépend des quantités saisies, des antécédents de l’accusé et des a priori du juge. Ainsi, les simples consommateurs sont très rarement sanctionnés par de lourdes peines, sauf s’ils sont trouvés en possession d’une quantité de cannabis dépassant de loin une consommation quotidienne « moyenne ».

Voyager de LA à SF avec du cannabis, est-ce légal ?

Le 8 novembre 2016, l’État de Californie, par référendum accepté à 56%, approuvait la légalisation du cannabis à usage récréatif (le cannabis médicinal y étant légalisé depuis 1996). À la suite de ce référendum, une loi a autorisé en 2018, la production, la consommation et la commercialisation du cannabis. « Des actes qui permettent donc aujourd’hui de voyager avec du cannabis, CBD ou THC, tout à fait légalement en Californie, les quantités étant limitée à 28,5 grammes par personne en cas de transport de fleurs. »

Et dans les autres Etats ?

« Si la culture, l’utilisation et la commercialisation du cannabis sont interdites par la loi fédérale américaine (ndlr, les sanctions pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 240.000 euros d’amende ), 31 États sur 50 ont légalisé au moins une forme de cannabis (médicinal ou récréatif) et 19 Etats autorisent aujourd’hui l’usage récréatif, et donc la consommation de cannabis, sous toutes ses formes. » Parmi eux, les États d’Alaska, Arizona, la Californie, le Colorado, le Connecticut, le District of Columbia, l’Illinois, le Maine, le Massachusetts, le Michigan, le Montana, le New Jersey, le Nouveau-Mexique, l’Etat de New-York, le Nevada, l’Oregon, le Vermont, la Virginie et l’État de Washington. La législation sur le cannabis pouvant varier d’un État à l’autre, les voyageurs seront donc avisés à bien vérifier la réglementation en la matière dans l’État d’accueil, avant le transport de toute substance contenant du cannabis. Il est ainsi possible de voyager avec une quantité limitée à 28,5 grammes par personne dans l’État de Californie, contre 56,6 grammes dans l’État du Nouveau-Mexique.

Jules Tavernier au de Young : à la rencontre des Amérindiens

L’exposition « Jules Tavernier et les Elem Pomo » s’invite du samedi 18 décembre 2021 au samedi 17 avril 2022 au musée de Young. Elle explore une série de rencontres entre le peintre-illustrateur français et des populations autochtones présentes aux États-Unis depuis des milliers d’années. Elle s’intéresse en particulier aux Elem Pomo, communauté installée à une centaine de kilomètres de San Francisco.

Jules Tavernier a parcouru les États-Unis à partir de 1871. Son objectif ? Raconter ses découvertes en images. Il passe ainsi deux ans à San Francisco où il réalise l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre : Dance in a Subterranean Roundhouse at Clear Lake, California. Pièce maîtresse de l’exposition, cette toile se trouve en Californie pour la première fois depuis plus de 140 ans. Achevée en 1878, elle a d’abord voyagé en Europe. Puis, en 2016, elle a rejoint la collection du Metropolitan Museum of Art de New York. Ce tableau capture un rare moment : colons et Elem Pomo participent ensemble à une cérémonie tribale dansée. Un témoignage précieux dans un contexte d’exploitation des terres par les colons blancs.

Trésors historiques

Quelque soixante-dix œuvres de Jules Tavernier – toiles, gravures, aquarelles, photographies – sont exposées. Et d’autres contributions les complètent. Par exemple, des représentations des peuples Pomo par ses contemporains, un film documentaire et une quarantaine de pièces de vanneries et d’art Pomo. Une mise en lumière qui couvre les années 1870-1880 à nos jours, et qui célèbre le patrimoine culturel de cette communauté.

Le chef culturel Pomo, Robert Geary (chef de cérémonie, fabricant d’insignes, professeur de langue et agent de la préservation historique tribale…) co-présente l’exposition. D’autres artistes et historiens offrent aussi un regard inédit sur cette population native. De quoi interroger l’histoire et le rôle de la colonisation sur la survie de ces communautés autochtones aux États-Unis.

Où habiter à Washington ?

La capitale fédérale regorge de quartiers agréables à vivre. Calme ou ébullition, appartement ou maison, charme historique ou modernité, il y en a pour tous les goûts. Tour d’horizon en cinq quartiers.

Georgetown

Boutiques tendance, restaurants étoilés et promenade sur le Potomac : Georgetown est l’un des quartiers les plus pittoresques de DC, situé au nord-ouest du National Mall. On tombe très vite sous le charme des petites rues pavées et du style fédéral des bâtiments. Il faut donc s’attendre à « beaucoup de touristes et de clients attirés par le charme de Georgetown, et les rues et les trottoirs bondés qui vont avec », selon le guide Compass de Washington, fourni par l’agent immobilier Valérie Greene.

Thomas Bonnet, qui vient de poser ses valises à Washington, rêvait d’habiter à Georgetown : « l’ambiance est vraiment magique ». Ce Français s’est donc renseigné pour s’installer dans le quartier, mais a vite été freiné par le prix. Georgetown est en effet l’un des quartiers les plus chers de DC : entre 5 500 et 10 000 dollars par mois, selon le nombre de chambres, pour une rowhouse, maison de ville. « Sans le métro à proximité, j’ai trouvé que le prix ne valait pas le coup ».

Capitol Hill

À l’est du National Mall, Capitol Hill tend les bras à ceux qui rêvent d’une maison de ville, dans une zone ultra-résidentielle. « Si vous cherchez le calme même le week-end, vous êtes au bon endroit » estime Anne, une Américaine qui a habité le quartier pendant deux ans. Ici, pas de touristes mais une vraie vie de quartier à proximité de l’Eastern Market. « The Hill a réussi à garder son petit air de village malgré les hauts et les bas de Washington au fil des ans », selon Compass. On compte environ 3 500 dollars par mois pour une maison de 130 m2 avec 2 chambres.

Le quartier voit également émerger des résidences d’appartements modernes avec salle de sport, parties communes et rooftop. Ces immeubles appartiennent à des entreprises et c’est d’ailleurs à elles de prendre en charge la maintenance des appartements, de A à Z. Il faudra débourser en moyenne 2 500 dollars par mois pour un appartement d’environ 60m2 avec une chambre – eau, électricité et internet non compris.

U street/14 street

Depuis ces dix dernières années, l’offre immobilière fleurit à U Street et sur la 14ème du fait de la gentrification du quartier, riche de son héritage afro-américain. Pour Lisa Setyon, qui habite le quartier depuis deux ans, « c’est le centre animé de DC, le cœur battant de la ville ». Cette Française de 30 ans a choisi U Street pour profiter de ses restaurants, bars et salles de concert.

Des dizaines d’immeubles y proposent des appartements modernes avec rooftop et piscine à des prix qui grimpent en flèche : entre 2 800 et 3 200 dollars pour un pied-à-terre avec une chambre. « Les appartements ont tendance à s’adresser à ceux qui peuvent se permettre de payer un supplément pour la proximité urbaine », selon les informations recueillies auprès de Compass.

Southwest Waterfront

Le Wharf est un nouveau quartier au bord du Potomac. Les Washingtoniens profitent du front de mer flambant neuf où les restaurants tendance se sont installés à côté du marché aux poissons. Ils y viennent pour courir ou y faire jouer leurs enfants dans le bassin d’eau spécialement aménagé pour les petits. Les résidences y poussent comme des champignons, à des prix plus attractifs que sur U Street. « Bien que les nouveaux appartements et condos de luxe sur le front de mer coûtent cher, souligne Compass, les développeurs ont inclus de nombreux condos et maisons abordables. »

Kalorama

Au nord-ouest de DC, Kalorama est une zone résidentielle qui abrite résidences diplomatiques et demeures coloniales sur l’un des plus hauts points de vue de la ville. C’est l’un des quartiers les plus chics de Washington. « La paix et la tranquillité sont les règles de cette communauté très unie », estime encore Compass. Les rues de Kalorama abritent de nombreux condos, appartements gérés par les propriétaires qui louent directement leur bien. Il faut compter 2 500 dollars pour un condo d’une chambre de 65 m2.

Profitez de la détaxe sur vos achats en France pendant les fêtes

[Article partenaire] Si vous habitez hors de l’Union Européenne, vous avez droit au remboursement de la TVA sur vos achats réalisés en France (mécanisme de la « détaxe »). Pourtant, nombreux sont les voyageurs internationaux qui ne profitent pas de cet avantage.

Grâce à ZappTax, une application mobile gratuite, cette procédure devient un jeu d’enfant. Quarante mille expatriés français en ont déjà fait l’expérience.

Les avantages de la détaxe avec ZappTax – un bref aperçu

Si vous êtes déjà passé(e) par la procédure classique de détaxe, il est fort probable que vous ayez été confronté(e) à l’un des problèmes suivants : non-disponibilité du service dans certaines boutiques, procédure laborieuse, taux de remboursement anémiques…

À cause de ces nombreux inconvénients, 85% des millions de voyageurs internationaux, dont trois millions d’expatriés français hors UE, ne profitent pas de ce droit à la détaxe lors de leur passage en Europe.

En quoi le fonctionnement de ZappTax est-il différent ?

Dans le système de détaxe classique, le commerçant collabore avec un opérateur de détaxe. Le bordereau est édité en boutique et peut vite devenir chronophage (file d’attente, encodage…).

Avec ZappTax il suffit de demander au commerçant qu’il vous édite une facture au nom de ZappTax. L’ensemble des factures téléchargées est ensuite regroupé afin d’éditer un bordereau de détaxe qui est mis à disposition sur l’application.

Ce système, agréé par les autorités fiscales et douanières, vous permet alors de détaxer où vous le souhaitez, puisque chaque commerçant est dans l’obligation légale d’émettre une facture si vous la lui demandez. Le fait qu’un commerce ait ou n’ait pas de service de détaxe en propre n’a plus aucune importance.

Comment utiliser l’application ZappTax ?

  1. Téléchargez gratuitement l’application et complétez votre profil.
  2. Renseignez les détails de votre séjour au sein de l’Union Européenne (dates et pays d’arrivée et de départ).
  3. Ajoutez sur l’application les photos des factures (que vous aurez demandées aux commerçants lors de vos achats).
  4. Peu avant votre départ de l’UE, ZappTax vous envoie un bordereau de détaxe qui consolide l’ensemble de vos factures.
  5. Validez électroniquement votre bordereau de détaxe aux douanes (bornes PABLO) avant de quitter l’UE.
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Pourquoi le surnom de New York est Big Apple ?

Pour ses habitants comme pour les touristes qui la visitent, New York, c’est « la ville qui ne dort jamais », « Gotham » et… « Big Apple ». Mais pourquoi la Grosse Pomme ? C’est la question bête de la semaine.

John J. Fitz Gerald serait à l’origine de l’expression. Ce journaliste sportif pour le New York Morning Telegraph dans les années 1920 couvrait les courses hippiques, très populaires à l’époque. Il a utilisé l’expression « Big Apple » après avoir entendu deux jeunes garçons d’écurie, lors de leur arrivée dans la ville, dire être très heureux de se trouver là où « the big money was ». Ils trouvaient la ville tellement immense et remplie d’opportunités qu’ils commencèrent à l’appeler « Big Apple ». Fitz Gerald se mit donc à appeler sa rubrique Around the Big Apple. Dans son introduction, on pouvait lire : « There’s only one Big Apple. That’s New York ».

L’expression s’est peu à peu répandue. Les musiciens de jazz l’ont reprise à leur compte et popularisée. Ils avaient l’habitude de dire qu’il y avait « beaucoup de pommes sur l’arbre » pour dire qu’il y avait beaucoup de scènes où jouer dans le monde. Mais la plus importante – la Big Apple – était New York, ville la plus branchée et la plus amoureuse de jazz. Jouer à New York était synonyme de succès pour ces musiciens. Lorsqu’ils se produisaient ailleurs, ils disaient qu’ils jouaient dans les branches ou sticks. « Big Apple » est ensuite apparue dans plusieurs livres, dont un ouvrage de 1938 de Cab Calloway, un grand chanteur de jazz et chef d’orchestre, pour désigner Harlem.

L’expression disparaît ensuite jusqu’au début des années 1970. C’est à cette époque que Charles Gillett, alors à la tête du Bureau des Conventions et du Tourisme de New York, a la bonne idée de la faire revivre dans une campagne axée sur le tourisme. Les autorités cherchaient par tous les moyens à attirer les visiteurs à New York alors rongée par la violence. Les classes moyennes fuyaient la ville vers les banlieues plus paisibles, plongeant la ville dans une profonde crise budgétaire faute de recettes fiscales suffisantes. Le symbole d’une belle pomme bien juteuse semblait donc être l’idée du siècle. La campagne que l’on connaît tous aujourd’hui « I ♥ NY » fut financée dans la foulée, accompagnée du logo de la pomme.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 14 avril 2014.