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French Boss, Gilles Amsallem (Virtual Room) : « Apprenez à vos enfants à coder, c’est le futur »

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Entrepreneur « extra-optimiste » comme il se définit lui-même, Gilles Amsallem a toujours su profiter des crises pour avancer. Du sentiment anti-français en 2003, au moment de l’entrée en guerre en Irak, jusqu’à la pandémie de Covid, il a saisi le moment favorable pour créer des entreprises et fabriquer un bout de France dans cette ville dans laquelle vivraient plus de 30 000 Français : Los Angeles. Gilles Amsallem s’est toujours efforcé de rassembler cette communauté au travers de soirées à succès récurrentes (développées aujourd’hui dans dix-sept grandes villes du monde), de créations de groupes sur les réseaux sociaux, bref de rencontres entre Français. Il a aussi, avec son associé de toujours Pierre Battu, travaillé dans le textile, en important aux Etats-Unis des produits nouveaux, bien évidemment français. Sa vie professionnelle a ainsi été presque totalement consacrée à la France et à ceux qui, en l’ayant quittée, ne l’oublient pas.

Et c’est cette idée encore qui a donné naissance au concept de « Virtual Room », imaginé par des Français avant que Gilles et Pierre l’importent aux États-Unis en janvier 2018. De cet « escape game » du futur, Gilles Amsallem nous parle tout au long de cette émission. Il évoque les difficultés rencontrées liées au développement plus lent que prévu du secteur de la réalité virtuelle – par manque d’ingénieurs. Il laisse parler sa passion sur l’outil lui-même. Cet enthousiasme est la première force de notre invité.

Voir l’interview en vidéo:

Ecouter en podcast:

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_26

The École offrira un programme bilingue au lycée à la rentrée 2022

Jusqu’à présent, les jeunes bilingues de The École ne pouvaient pas poursuivre leur scolarité avec l’établissement au-delà de la 4e. Cela ne sera plus le cas à la rentrée de septembre 2022.

Partenariat avec Léman Manhattan

L’institution franco-américaine de Manhattan a annoncé, jeudi 9 décembre, le lancement d’un programme bilingue de lycée en partenariat avec Léman Manhattan Preparatory School, une école internationale prestigieuse de PreK-12th Grade. Ce nouveau cursus, qui se déroulera dans les locaux de Léman, dans le sud de Manhattan, préparera les élèves au diplôme de l’IB (International Baccalaureate), l’une des clefs pour accéder aux grandes universités du monde anglophone.

L’initiative marque une nouvelle étape dans le développement de The École, un établissement ouvert en 2009 à Gramercy sous le nom d’École Internationale de New York (EINY) et qui s’est progressivement étendu dans le quartier. En envoyant ses élèves à Léman, vers lequel se tournaient déjà nombre de ses collégiens, elle profite de l’infrastructure de son partenaire et d’une « expertise que nous n’aurions pas pu créer du jour au lendemain », explique Jean-Yves Vesseau, le directeur de The École. « Nous étions à la croisée des chemins. Notre population devenait de plus en plus grande. Très attachées à The Ecole, les familles se demandaient que faire après la quatrième. La pression montait de notre côté pour leur offrir une solution. Du point de vue de l’adolescent, vivre une expérience de lycéen est un moment exceptionnel ».

Accent sur les relations franco-américaines

Dans le cadre du futur programme, The École et Léman offriront aux 9th et 10th Grade des cours de littérature francophone et d’histoire mondiale, avec un accent sur les relations franco-américaines. Des enseignants de The École animeront ces cours. Un atelier de mathématiques en français sera offert en after-school en cas de demande suffisante. « On va travailler sur les contenus », précise Jean-Yves Vesseau.

À l’heure actuelle, il est « difficile » d’estimer combien d’élèves de quatrième se dirigeront à la fin de l’année vers cette nouvelle option, mais le directeur est confiant. « Entre les examens et les entretiens, la transition entre le collège et le lycée est traditionnellement un moment de stress. Ce partenariat permet un passage confortable, automatique, vers un établissement excellent qui envoie les enfants vers de belles facs, dit-il. D’après les premiers retours de nos familles, c’est une excellente nouvelle pour elles ».

[Vidéo] Dégustation de champagne Pommery avec Clement Pierlot, 10ème Chef de Cave des Champagnes Pommery

Innovateur d’avant-garde, Champagne Pommery a introduit le Champagne Brut dans le monde en 1874. L’équipe de Champagne Pommery à Reims est restée dévouée à produire un champagne de qualité, année après année, avec un mélange de tradition et d’innovation.

Le 10 décembre 2021, à l’occasion d’un webinaire dédié, Clement Pierlot, 10ème Chef de Cave des Champagnes Pommery, vous a proposé une dégustation en direct de leur champagne.

Vous avez eu l’occasion de commander les bouteilles en amont et de déguster le champagne en même temps que Clément, de l’analyser avec lui, en direct.

L’occasion, pour vous et nous tous, de peaufiner sa culture des vins et de découvrir un futur coup de coeur, pour éblouir pendant les fêtes !

Visionnez le replay du webinaire sur notre page YouTube

Commandez votre champagne Pommery, même aux États-Unis :

?  POMMERY BRUT ROYAL : https://www.wine.com/product/pommery-brut-royal/1770 

?. POMMERY BRUT ROSÉ : https://www.wine.com/product/pommery-brut-royal-rose/1772 

?. CUVÉE LOUISE NATURE MILLÉSIME 2004 : https://www.wine.com/product/pommery-cuvee-louise-brut-nature-2004/681139 

?  Pour toute question ou demande d’informations complémentaires, contactez Mailys Vranken : [email protected]

Les étrangers résidant à New York autorisés à voter aux prochaines municipales

A partir de 2023, les Français de New York, détenteurs d’une carte verte ou autorisés à travailler aux Etats-Unis, auront le droit de voter aux élections municipales et de participer aux scrutins locaux. Le conseil municipal de la ville a en effet approuvé, ce jeudi 9 décembre, un projet de loi permettant aux étrangers de voter aux élections locales dans les cinq boroughs. Plus de 800 000 résidents non américains sont concernés dont plusieurs dizaines de milliers de Français.

Inscriptions dans un an

Les inscriptions sur les listes électorales débuteront dans un an, en décembre 2022. Le conseil électoral de New York éditera d’ici là un formulaire spécialement destinés aux électeurs étrangers. La liste précise des documents à fournir pour s’inscrire, en plus de la carte verte ou du permis de travailler, n’a pas encore été précisée mais les conditions pour voter semblent identiques à celles des New-Yorkais citoyens américains : il suffira d’avoir 18 ans à la date de l’élection et d’habiter la ville depuis au moins 30 jours avant le scrutin.

Une fois inscrits, les Français pourront alors voter aux élections locales à partir du 9 janvier 2023, une année où les 51 sièges du conseil municipal seront notamment en jeu. Cette mesure ne donne pas le droit de vote aux élections de l’Etat de New York et aux élections nationales. 

Recours en justice

New York est la première grande ville américaine à donner le droit de vote à ses résidents étrangers. Neuf petites villes du Maryland et deux du Vermont ont déjà adopté cette mesure pour leurs scrutins locaux. En Californie, San Francisco a été la première ville du pays, en 2016, à autoriser les citoyens non-américains à participer à l’élection des membres du conseil d’éducation (Board of Education) des établissements scolaires. La mesure a été reconduite de façon permanente fin octobre.

Cette nouvelle législation new-yorkaise pourrait être toutefois contestée en justice. Ses détracteurs, notamment l’opposition républicaine de New York, estiment que le conseil municipal n’a pas le pouvoir constitutionnel d’accorder le droit de vote aux étrangers. Le maire lui-même s’est interrogé sur l’autorité légale de la ville dans ce domaine face à l’Etat de New York. Pour autant, Bill de Blasio n’opposera pas son veto.

S’il ne signe pas la loi, celle-ci entrera automatiquement en vigueur dans les 30 jours suivant son adoption, soit le 9 janvier 2022. Bill de Blasio ne sera alors plus maire de New York mais son successeur, le maire élu Eric Adams, partisan du droit de vote accordé aux détenteurs de la carte verte, s’est engagé à vérifier les aspects constitutionnels de la nouvelle loi.

L’autre point de litige du texte qui pourrait être disputé devant les tribunaux porte sur la durée minimum de résidence à New York pour pouvoir voter : 30 jours est jugé trop court par les opposants à la loi qui réclament au moins un an.

Paris en business class à 1600$ aller-retour cet hiver

(Article partenaire) La Compagnie, qui opère des vols tout-business entre Paris et New York, vous fait un cadeau: un tarif exceptionnel de 1600$ aller-retour, valable sur une sélection de vols jusqu’au 31 mars. 

Mais il y a une condition: il faut prendre ses billets entre le 9 décembre et le 12 décembre 2021. Comme c’est le cas pour tous les billets de La Compagnie désormais, ces billets sont modifiables un an à compter de la date initiale de départ, jusqu’à 24h du départ (en cas de modification, une différence tarifaire peut s’appliquer).

Contrainte d’interrompre ses vols pendant la pandémie de Covid-19, La Compagnie les a repris en juin dernier progressivement d’abord, puis à un rythme d’un par jour désormais, opérés sur les Airbus A321neo neufs flambant neufs lancés quelques mois avant la pandémie.

En novembre, la petite compagnie a par ailleurs annoncé le lancement d’une ligne New York-Milan à partir du printemps prochain.

Avec ces nouvelles destinations, comme avec la promotion sur le New York-Paris, l’entreprise entend capitaliser sur le rebond de la demande sur les vols transatlantiques depuis la réouverture des frontières américaines le 8 novembre dernier. Avec seulement 76 passagers par vol, tous en business-class, avec sièges s’inclinant en lits parfaitement plats, la petite compagnie présente une offre particulièrement attrayante pour une clientèle que la « taille humaine » des avions comme de l’entreprise rassure, en ces temps où distanciation sociale et hygiène sont devenus les éléments essentiels d’un voyage serein.

Réserver avant le 12 décembre ici.

 

Le TLF annonce sa nouvelle saison 2022

On l’attendait avec impatience, le Théâtre du Lycée français vient d’annoncer sa programmation jusqu’en juin 2022. Le public de la salle Erick Moreau va enfin pouvoir retrouver des pièces de théâtre et des films, à compter du 12 janvier. Au programme :

« Adieu les cons », film écrit et réalisé par Albert Dupontel (2020).

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable. « Adieu les cons » a reçu 7 Césars, dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario original. Avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié. Vendredi 14 janvier, 7pm. Billets

« Vol au dessus d’un nid de coucou », mise en scène et scénographie de Frédéric Patto.

Une libre adaptation du roman de Ken Kesey et de la pièce de Dale Wasserman. Pour échapper à la prison, Patrick McMurphy est prêt à tout, même à simuler la folie. Interné dans un hôpital psychiatrique, il découvre, au-delà de leur folie, des êtres fragiles et attachants soumis à l’autorité oppressive de l’infirmière Miss Ratched. S’insurgeant contre les règles établies, il va alors mener une guerre terrible pour la conquête du cœur et de l’esprit de ce petit monde. Avec Lionel Rougé, Yvette Adida, Nancy Saussac, Grégory Galin, Catherine Sullivan, Thomas Marigne, Carole Neilson, Gilbert Amar. Du mardi 15 au vendredi 18 février, 7:30pm. Billets. 

« Je ne serais pas arrivée là si… » d’Annick Cojean, conception et mise en scène Judith Henry. 

Toutes ont imposé leur voix dans un monde aux règles forgées par les hommes. Judith Henry et Julie Gayet donnent corps à ces témoignages de femmes dont la portée est universelle. « Je ne serais pas arrivée là, si… » Quelques mots posés là par Annick Cojean à Gisèle Halimi, Christiane Taubira, Virginie Despentes, Amélie Nothomb et d’autres femmes fortes, reconnues de notre temps qui ont accepté de les poursuivre. De se raconter. Avec Judith Henry et Julie Gayet. Jeudi 3 mars, 7:30pm. Billets

« Fahim, roi des échecs », un film dPierre-François Martin-Laval (2019). 

Forcé de fuir son Bangladesh natal, le jeune Fahim et son père quittent le reste de la famille pour Paris.
Dès leur arrivée, ils entament un véritable parcours du combattant pour obtenir l’asile politique, avec la menace d’être expulsés à tout moment.Grâce à son don pour les échecs, Fahim rencontre Sylvain, l’un des meilleurs entraîneurs d’échecs de France. Entre méfiance et attirance, ils vont apprendre à se connaître et se lier d’amitié. Alors que le Championnat de France commence, la menace d’expulsion se fait pressante et Fahim n’a plus qu’une seule chance pour s’en sortir : être Champion de France. Avec Assad Ahmed, Gérard Depardieu, Isabelle Nanty. Vendredi 18 mars, à 7pm. Billets

« Nos années parallèles », mise en scène de Virginie Lemoine. Texte, adaptation, musique & au piano sur scène de Stéphane Corbin. 

Deux voix parallèles, une mère et son fils, racontent leur parcours étonnant, tendre et chaotique. Deux regards posés sur le temps qui passe, deux vies qui se croisent. L’une qui commence, l’autre qui s’éteint. Nos années parallèles, c’est l’histoire d’un amour universel, d’un lien indestructible. Un hymne à la vie ! Avec Valérie Zaccomer & Alexandre Faitrouni. Vendredi 8 avril, 7:30pm. Billets

« Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary », un film d’animation de Rémi Chayé (2020)

1863, États-Unis d’Amérique. Dans un convoi qui progresse vers l’Ouest avec l’espoir d’une vie meilleure, le père de Martha Jane se blesse. C’est elle qui doit conduire le chariot familial et soigner les chevaux. L’apprentissage est rude et pourtant Martha Jane ne s’est jamais sentie aussi libre. Et comme c’est plus pratique pour faire du cheval, elle n’hésite pas à passer un pantalon. C’est l’audace de trop pour Abraham, le chef du convoi. Accusée de vol, Martha est obligée de fuir. Habillée en garçon, à la recherche des preuves de son innocence, elle découvre un monde en construction où sa personnalité unique va s’affirmer. Une aventure pleine de dangers et riche en rencontres qui, étape par étape, révélera la mythique Calamity Jane. A partir de 6 ans. Samedi 14 mai, 2pm. Billets. 

« La folie des grandeurs », un film de Gérard Oury (1971)

Don Salluste profite de ses fonctions de ministre des Finances du roi d’Espagne pour racketter le peuple. Mais la Reine qui le déteste réussit à le chasser de la cour. Ivre de vengeance, il décide de la compromettre. Son neveu Don César ayant refusé de se mêler du complot, c’est finalement le valet de Don Salluste, Blaze, transi d’amour pour la souveraine, qui tiendra le rôle du Prince charmant. Malheureusement à force de quiproquos, il ne parvient qu’à s’attirer les faveurs de la peu avenante Dona Juana. Louis de Funès, Yves Montand, Alice Sapritch. Vendredi 10 juin, 7pm. Billets

Blachere Illumination, l’entreprise du Vaucluse qui fait briller la 5ème Avenue à New York

Un bonhomme de neige dans un avion, un taxi new-yorkais, une montgolfière et, bien sûr, des sapins… Voici quelques-unes des surprenantes créations de lumières installées sur la mythique Cinquième Avenue depuis début décembre.

Derrière ces décorations, autour desquelles les passants s’agglutinent pour faire des selfies, se trouve une entreprise familiale d’Apt, dans le Vaucluse : Blachere Illumination. Fondée en 1973 par Jean-Paul Blachère, la société de 400 employés dans le monde est une référence dans le domaine de l’illumination des lieux publics. Elle est notamment à l’origine des rideaux de LED qui ornent les Champs-Elysées ou encore du scintillement de la Tour Eiffel pour le passage à l’an 2000.

Au total, cette PME dynamique a illuminé 150 pays et 60% des villes de France. « Notre métier est similaire à la mode. Dans notre catalogue, nous proposons des décors que l’on pourrait comparer à du prêt-à-porter. Nous faisons du sur-mesure. En outre, nous faisons beaucoup de travail manuel, notamment pour tisser les LED sur les structures. En cela, notre démarche s’apparente à de la haute-couture », explique Johan Hugues, le PDG du groupe et neveu du fondateur.

Comme manager des ventes à l’export entre 2001 et 2010, le dirigeant, qui a rejoint l’entreprise aptésienne il y a trente ans, a flairé très tôt le potentiel du marché américain. « J’ai pris mon bâton de pèlerin. J’étais allé quelques fois aux États-Unis et, déjà, je voyais très peu de choses de la qualité de ce que nous faisions. Nous sommes arrivés avec des lumières colorées que les Américains n’avaient jamais vues, se souvient-il. Pour moi, c’était un eldorado ». Une filiale est montée en 2003.

Un tournant majeur se produit quatre ans plus tard. L’entreprise est sélectionnée pour recouvrir de LED le château du parc Disney d’Orlando. « C’était un projet gigantesque. On a dû le faire en quatre mois alors qu’on en demandait douze. Cela a été un succès commercial parce que personne n’avait fait ça jusqu’à présent. Ça nous a apporté d’autres projets, comme Disney Paris, dit-il. Nous sommes devenus les petits Frenchies qui ont réalisé quelque chose d’inédit ! ».

Lors des premiers pas de l’entreprise aux États-Unis, il fait une rencontre qui s’avérera déterminante pour le futur : l’actuel président de l’association de promotion de la 5ème Avenue, le Français Jérôme Barth. Plusieurs années après s’être perdus de vue, ce dernier le recontacte pour lui faire part du projet de décoration de la légendaire avenue new-yorkaise. Blachere Illumination remporte l’appel d’offres et installe ses trésors lumineux sur le trottoir pour la première fois en décembre 2020.

La pose de ces objets a nécessité « une vraie performance technologique», explique le chef d’entreprise. «Il a fallu créer des illuminations autonomes en électricité, alimentées par batterie, car on ne pouvait pas suspendre des câbles. Cela n’avait jamais été fait sur la 5ème Avenue. »

Situés entre la 50th et la 59th Street, ces créations ne sont pas les seuls bébés de Blachere Illumination en ce moment sur le sol américain. Depuis l’an dernier, elle a tapissé le complexe de Hudson Yards (bâtiment du centre commercial, The Vessel, les arbres…) de « millions de LED ». À Downtown Houston, elle a notamment monté un tunnel de 100 000 lumières le long de Bagby Street. L’installation sera visible jusqu’au 2 janvier.

Les décorations sont produites dans une usine de l’Illinois. « Il y a certainement un désir de la part des Américains de sortir des codes trop traditionnels des décorations de Noël, comme les couronnes vertes avec des rubans rouges », poursuit Johan Hugues.

Son arme face à la concurrence : des investissements soutenus dans les activités de recherche et développement, qui représentent aujourd’hui 4% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Et la moitié de ce budget est consacrée à des innovations éco-responsables. « Notre activité est saisonnière. Nous ne vivons donc pas pépères en se tapant le ventre. Nous misons sur l’innovation pour ne pas rester statiques. Cela fait partie de notre ADN, explique Johan Hugues. La compétition aime bien faire des produits standardisés. Nous, nous aimons le défi du sur-mesure. »

Un séjour à Los Angeles : toutes les nouveautés à découvrir

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Après avoir traversé vingt mois de crise sanitaire et payé un lourd tribut à la pandémie (plus de 26 700 morts liés au Covid-19), Los Angeles retrouve fraîcheur et vigueur. Les touristes français reviennent et découvrent une ville en pleine reprise. Des ouvertures de tables aux nouveaux musées, magasins et rooftops d’hôtels où siroter un cocktail, voici ce qu’il ne faut pas rater.

Cinéma en grand

Largement impacté par la crise, le monde culturel renaît avec la réouverture des musées et des galeries dont une large partie impose encore la prise de rendez-vous en ligne (comme la présentation du certificat de vaccination). Incontournable de cette fin d’année, l’Academy Museum of Motion Pictures, dont l’architecture de sphère est signée Renzo Piano, dévoile depuis le 31 septembre ses galeries consacrées au 7ème art. Du voyage au pays des aliens à la visite des monstres sacrés – E.T et R2D2 entre autres -, des fresques en écrans géants d’Almodovar jusqu’aux costumes d’Elton John, l’expérience est passionnante.

Cinéma encore avec l’événement Stranger Things et l’ouverture d’une boutique pop-up jusqu’au 3 janvier. Au sein du sympathique shopping center Americana At Brand à Glendale, les fans de la série Netflix peuvent repartir avec chandail, tee-shirt, casquette, bonbons PEZ à l’effigie des héros et autres magnets. Organisée en cinq salles, la boutique-musée impose une prise de rendez-vous en ligne au préalable.

Le stade des JO 2028

Ouvert en septembre 2020 à Inglewood, le SOFI Stadium est le nouveau grand stade de Los Angeles où aller voir un match de football américain. Prévu pour accueillir jusqu’à 100.000 personnes, l’endroit reçoit les équipes de Los Angeles Rams et Los Angeles Chargers et comptera pour les Jeux Olympiques de 2028. C’est là que se dérouleront les cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi que les épreuves de football et de tir à l’arc. Voisin, le Youtube Theater ouvrait en août dernier, une salle de 6 000 places destinée aux concerts moyen format et projections spéciales. À l’affiche prochainement : les Black Pumas le 17 décembre, Erasure le 26 février…

Du Gucci étoilé au burger

Touchés de plein fouet par la crise, les restaurants de Los Angeles reprennent des couleurs avec le retour des dîners en intérieur (sur présentation du certificat de vaccination). Ouvert en février 2020, Gucci Osteria, le restaurant à l’étage du magasin Gucci, est aujourd’hui le plus couru de Beverly Hills. Plus encore depuis l’obtention d’une première étoile au Guide Michelin. Tendance aussi, Gigi’s, dans le Media District, attire les Beautiful people; Girl and the Goat, le restaurant de la Top Chef Stephanie Izard, a des allures de Sex and the City; The Barish, au sein du Hollywood Roosevelt Hotel, fait goûter à la cuisine de la brillante Nancy Silverton et Zinqué, à Venice, s’offre un nouveau cadre avec patio, bar et concept-store de produits français. Enfin, les accrocs au burger peuvent désormais découvrir The Win-Dow sur la promenade de Venice. Ici, le cheeseburger est un délice vendu à seulement 3,95 dollars.

Shopping zen

Ceux qui viennent à LA pour la séance shopping devront aller jeter un coup d’œil à Terminal 27, le nouveau concept-store à Beverly Hills. Une boutique aux allures de galerie d’art, à la sélection luxe et street, entourée d’un jardin japonais des plus relaxants. Ouvert en octobre 2020 sur La Cienega boulevard (à la place d’Opening Ceremony), l’immense magasin du créateur belge Dries Van Noten, sur deux étages, vaut également le passage, tout comme la nouvelle enseigne adorée des Californiens, James Perse sur Robertson. Les « tech fans » peuvent désormais aller en pèlerinage au nouvel Apple Store de Downtown situé dans un ancien théâtre aux fresques splendides, ou se rendre à Culver City, le quartier de la tech, où le centre Platform ouvre tous les mois de nouveaux concepts de boutiques.

Hôtels avec piscine de rêve

Enfin, les nouvelles ouvertures d’hôtels se sont succédées depuis le début de l’été 2021, à commencer par le West Hollywood Pendry. Grandiose, l’établissement compte 149 chambres au style Art déco, des œuvres d’art décoiffantes, un restaurant « Merois » avec Wolfgang Puck à la manœuvre et le chef pâtissier français François Behuet, un rooftop avec piscine de rêve… En pleine révolution (et en plein chantier), le quartier d’Hollywood a, lui, vu ouvrir le Thompson Hollywood, ses vues prodigieuses sur le Hollywood Sign, sa piscine extra et son Bar Lis, où se produisent quelques pépites d’artistes et The Prospect Hollywood, à la gloire de Gatsby Le Magnifique. Très attendu, le Downtown L.A Proper Hotel, sublimé par la designer Kelly Wearstler, vient tout juste d’être inauguré et son rooftop tient un restaurant de cuisine méditerranéenne imaginée par la brillante Suzanne Goin avec piscine pour faire trempette. Enfin, The Shay à Culver City ouvrait début novembre à côté des bureaux d’Apple TV, d’Amazon Studios et Warner Media. Un hôtel avec piscine, restaurant, bar et Apple TV, forcément.

Les vélos cargos Yuba se réorganisent aux États-Unis

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La marque de vélos cargos électriques Yuba a vu le jour à Berkeley dans la baie de San Francisco. « Je me suis installé aux États-Unis au début des années 2000 pour travailler dans l’industrie du cycle avant de fonder Yuba en 2007 », explique Benjamin Sarrazin, le directeur général, originaire de Strasbourg et passionné de vélo depuis son enfance. Vivant aujourd’hui entre La Clusaz (Haute-Savoie) et les États-Unis, il veut surfer sur cette tendance. En effet, ce segment est en plein boum depuis plusieurs années avec une accélération encore plus forte depuis le début de la pandémie.

En France, par exemple, près de 550 000 vélos électriques ont été vendus en 2020. Les États-Unis n’échappent pas à cet engouement, notamment dans les grandes villes comme New York, San Francisco ou Los Angeles. Selon le cabinet d’analyse NPD Group, plus de 12 millions de vélos électriques devraient trouver preneur sur la période 2020-2030. Le segment du vélo cargo profite aussi de cette forte croissance, car il répond de plus en plus aux attentes d’une clientèle recherchant un vélo utilitaire et non plus juste pour les loisirs. Avec un vélo cargo électrique, on peut ainsi facilement transporter des courses et emmener les enfants à l’école.

Une présence dans tous les États-Unis

Après quinze ans d’existence, Yuba figure désormais parmi les acteurs majeurs en Europe et aux États-Unis avec un volume total avoisinnant les 8 000 à 10 000 unités. Aux États-Unis, la marque est passée de quelques centaines de modèles à plusieurs milliers grâce à un large réseau de distribution. Actuellement, le marché américain représente environ 40 % des ventes de la marque. Yuba est ainsi commercialisée dans une centaine de magasins indépendants de cycles ainsi que chez Recreational Equipment Inc. (REI), une grande chaîne outdoor qui compte environ 175 points de vente outre-Atlantique. « REI commercialise nos vélos cargos sur son site Internet puis ils sont envoyés dans les magasins de l’enseigne. Ce sont ensuite les techniciens du magasin qui vont finir l’assemblage avant que le client final ne vienne récupérer le vélo commandé », indique encore Benjamin Sarrazin.

Afin d’accélérer le développement aux États-Unis, Benjamin Sarrazin a décidé de réorganiser la filiale américaine. Depuis la fin 2020, le fabricant a annoncé plusieurs changements avec la nomination de Pat Cunnane au poste de directeur général de la filiale américaine et en charge de la direction opérationnelle globale de la marque. « Pat Cunnane possède une grande expérience et des connaissances qui contribueront à alimenter les plans de croissance de Yuba », estime Benjamin Sarrazin. Le fondateur a également procédé au recrutement de nouveaux salariés pour des tâches opérationnelles comme les ventes, le traitement des commandes et le service après-vente. « Nous allons encore embaucher trois à quatre collaborateurs d’ici au printemps 2022 », précise-t-il.

Déménagement du siège américain

Dans le même esprit, le fondateur a aussi fait le choix durant l’automne de quitter le nord de la Californie (plus précisément Cotati) pour installer le siège de la filiale américaine à San Juan Capistrano (comté d’Orange). Située à équidistance entre Los Angeles et San Diego, cette ville est bien connue de l’industrie du cycle. « Plusieurs grandes marques du secteur comme Shimano, Bosch ou Electra sont installées dans cette partie de la Californie », souligne Benjamin Sarrazin. Ce déménagement permet aussi à la marque de se rapprocher du port de Los Angeles où arrivent les vélos par conteneurs depuis Taïwan.

La marque bénéficie également d’entrepôts plus grands permettant d’augmenter la capacité de stockage. Pour garantir une installation dans de bonnes conditions et être opérationnel dans les meilleurs délais, la société a missionné, début novembre, deux salariés français issus du siège européen d’Annecy. « Ils sont venus pour implémenter le nouveau logiciel d’entreprise qui permet de gérer les ventes, les commandes et les stocks », conclut le dirigeant, satisfait de cette nouvelle étape dans le développement de Yuba aux États-Unis.

French Expat : Cécile (Asheville, NC), la vie américaine avant les papiers

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Aujourd’hui, découvrez l’histoire d’une Française qui se sent américaine. Cécile vit en Caroline du Nord à Asheville, au cœur des Appalaches depuis 17 ans. Elle est venue dans cette magnifique région à ses 21 ans, tout juste pour y fêter son anniversaire, et n’en est jamais repartie.
Vous connaissez peut-être le faible d’Anne-Fleur, l’hôte du podcast pour les histoires d’amour invraisemblables qui se terminent toujours bien. Et bien, dans cet épisode, elle s’est régalée. Ensemble, elles discutent donc de l’Amérique de Cécile, de sa relation avec ce pays qui l’a accompagnée depuis toute petite.
Elles parlent aussi d’éducation – élever des enfants entre deux cultures – et du monde du travail américain, des faux-pas à éviter. Pour ne rien gâcher, Cécile a un joli accent chantant du Sud de la France et connaît parfaitement l’histoire de sa région d’adoption. On vous prévient, il est fort possible que vous vouliez vous y rendre dans, environ, 55 minutes.  Allez ceinture, next stop Asheville, NC !
Pour retrouver Cécile sur les réseaux sociaux, c’est par ici : @Ashevilleinfrench
À la fin de chaque épisode, nos invités nous proposent de découvrir leur ville/pays d’adoption en partageant les choses qu’ils voient à leur fenêtre, les choses à faire, à sentir ou bien même à goûter. Et si Cécile est une vraie ambassadrice de sa région sur les réseaux sociaux, elle nous a aussi donné l’eau à la bouche avec ces quelques recommandations :
  • Pour commencer, découvrez Asheville grâce au Urban Trail du centre-ville. C’est un parcours guidé par une carte que vous pourrez trouver en ligne ici ou bien à l’office de tourisme. Le parcours est jonché de statues en bronze et de marques au sol qui vous embarqueront dans l’histoire de la ville. Une super opportunité de voir les bâtiments anciens et les quelques points touristiques de cette petite ville.
  • Passage obligatoire à Asheville, le Sunny Point Café propose un brunch comme on les aime avec de la nourriture du Sud des États.Unis comme le Shrimps and Grits, le Fried Green Tomato Sandwich et des mimosas géants. De quoi passer un superbe moment si vous n’avez pas peur des heures d’attente pendant les week-ends.
  • Enfin, l’odeur la plus représentative de la Caroline du Nord de Cécile est bien sûr celle de la forêt qu’elle sillonne presque tous les jours en courant. Une odeur de terre, d’humidité et de végétation qui est unique à la chaîne de montagne locale : les Appalaches. Avides de course à pieds, de randonnées ou de balades champêtres, vous pourrez tous profiter des chemins de marche en prenant la Blue Ridge Parkway jusqu’au Graveyard Fields Trail ou bien Mount Mitchell (State Park).
Production :

French bee inaugurera ses premiers vols Paris-Los Angeles en avril 2022

Après l’ouverture des premiers vols Paris-New-York en 2020, puis ceux de Paris-San Francisco en 2021, la compagnie aérienne française French bee annonce aujourd’hui le lancement de sa ligne Paris-Los Angeles, à compter du 9 avril 2022.

La compagnie aérienne low-cost spécialiste des longs courriers assurera quatre vols directs hebdomadaires entre l’aéroport international de Paris-Orly 4 (ORY) et l’aéroport international de Los Angeles (LAX) « à bord d’avions Airbus 350 récents, aux cabines les plus silencieuses du marché », explique la compagnie. Avec un prix d’appel annoncé à 279 € l’aller simple.

Quatre vols par semaine

« Après le succès de notre lancement vers New-York et la reprise de San Francisco le 10 novembre, nous sommes enthousiastes à l’idée de lancer Los Angeles, notre troisième liaison américaine depuis Paris-Orly, et de poursuivre notre expansion aux États-Unis » déclare Marc Rochet, président de French bee. « Nous savons que le prix est un facteur primordial pour les clients qui planifient un voyage international à la suite de la pandémie et nous sommes heureux d’offrir un confort en vol optimum avec notre flotte d’Airbus 350, les avions les plus économes en carburant et les plus modernes sur le marché long-courrier à l’heure actuelle. »

Quatre vols hebdomadaires partiront de Paris, les lundi, jeudi, vendredi et samedi en avril puis six vols hebdomadaires à partir de juillet 2022, la durée du voyage étant estimée à 11h45 de Paris à Los Angeles. Les horaires de départ sont déjà fixés à 14h50 au départ de Paris-Orly pour une arrivée à l’aéroport LAX à 17h15. Pour le voyage retour, le départ depuis LAX se fera à 19h45 avec une arrivée prévue à Paris-Orly le lendemain à 15h35.

Concrètement, la compagnie proposera trois catégories de billets – « Basic » ou économique avec des tarifs de lancement débutant à 270 € pour un aller simple, « Smart » à partir de 318 € et « Premium » avec un tarif affiché à partir de 631 €.

Réservations ouvertes

Lancée il y a quelques jours, la plateforme de réservation frenchbee.com permet déjà de réserver son billet. Dans le détail, le voyageur qui choisit la formule « Basic » pourra voyager avec un bagage à main, des suppléments s’ajoutant en fonction des options choisies. Ainsi, le transport d’un bagage en soute a été fixé à partir de 35 €, le second à 70 €, le choix du siège standard à partir de 15 €, le siège vue mer à partir de 20 € et le service du repas à 20 €. Autres options mises à disposition, le service coupe-file (uniquement depuis Paris) est proposé à partir de 20 €, l’embarquement prioritaire (uniquement depuis Paris), à 15 € et l’accès Lounge à 30 €.

Seconde formule offerte par French bee, le tarif Smart propose un prix d’appel à 318 €, qui inclut, cette-fois, l’embarquement avec un bagage à main, un repas à bord et un bagage en soute, les autres options reprenant les mêmes tarifs que la formule « Basic ».

Dernière formule proposée, la « Premium » fixe un prix d’appel à 630 € pour un aller-simple, un tarif qui comprend le bagage à main, un repas à bord, deux bagages en soute, le choix du siège, le coupe-file, l’embarquement prioritaire et la livraison de bagages prioritaires, l’accès au Lounge restant, lui payant à partir de 30 €.

Partenariat pour les vols intérieurs

En cas de demande de modification ou de remboursement des billets, French bee annonce « des billets 100% échangeables et modifiables à 100% jusqu’à 1h30 avant le départ du vol », et ce, quelle que soit la formule choisie, la réservation d’un nouveau billet imposant néanmoins l’ajustement du prix si le tarif du nouveau vol est plus élevé. Le remboursement du billet n’est lui pas possible pour les formules « Basic » et « Smart », et possible pour la formule « Premium » avec 50 € de frais par vol.

Enfin, pour les clients qui souhaitent voyager aux États-Unis depuis Los Angeles, la compagnie a développé un partenariat interligne avec Alaska Airlines. Ainsi, les passagers peuvent acheter un seul billet et avoir accès à des voyages facilités vers et depuis de nombreuses destinations aux États-Unis.

Filiale du groupe Dubreuil, la compagnie aérienne French bee (précédemment French blue) propose, outre les États-Unis, des vols depuis Paris-Orly vers La Réunion et Thaïti. Le groupe prévoyait pour 2021 un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros.

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Lors d’un webinaire dédié aux problématiques de santé pour les Français(es) expatriés, Nicolas Blanchard et Isabelle Van Renterghem ont abordé les thèmes suivants :

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