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Le District, rendez-vous culinaire des Français à New York, rouvre son marché couvert

[Article partenaire] Le District est ravi d’annoncer la réouverture de son marché couvert, juste à temps pour les fêtes ! Le marché du District est la destination idéale pour tous les gourmets souhaitant se régaler avec du fromage et de la charcuterie de qualité importés directement de France, ou encore de la viande et du poisson de la Boucherie et de la Poissonnerie du District. Savourez également les frites gourmandes au Bar à Frites et bien plus encore !

Dans le cadre de la campagne « European Taste Experience » menée par l’ANIA (Association Nationale des Industries Agroalimentaires) aux Etats-Unis et cofinancée par l’Europe, Business France s’est associé à Le District afin de faire connaître la variété des produits européens disponibles sur le marché américain au travers d’une collection de 9 marques françaises.

Cette opération de promotion s’est ouverte le 14 décembre avec un cocktail de lancement suivi d’un diner en présence des importateurs, distributeurs de produits français et d’autres professionnels du secteur triés sur le volet.

Il est également prévu des dégustations gratuites des produits : tous les vendredis, samedis et dimanches.  Pour accompagner les actions en magasins, une campagne de communication sur les réseaux sociaux, et sur le site du District, permettront de valoriser l’excellence du savoir-faire français.

Le rendez-vous des French Foodies

Situé au cœur de Battery Park, le District incarne un lieu de rendez-vous central et dynamique dédié à la culture et à la cuisine françaises. Sa mission est d’offrir de délicieux produits français au cœur de son Market District, tout en proposant un éventail d’expériences culinaires uniques. Avec ses repas « sur le pouce » proposés par leur Crêperie, Café ou encore Rôtisserie, ou bien sa restauration au bord de l’eau au Liberty Bistro, le District convient autant aux touristes qu’aux locaux. Si vous souhaitez vivre une expérience plus intime, découvrez l’Appart, le restaurant étoilé, et vivez l’expérience exclusive d’un dîner dans l’appartement d’un chef.

Un programme sur mesure pour ravir vos papilles

Le District propose des expériences hebdomadaires pour vous régaler pendant les vacances et l’hiver :

? Les dimanches et mercredis : huîtres Beau Soleil + bouteille de rosé pour $49 au Liberty Bistro.

? Le mardi : « Vive Tuesdays », explorez le marché et goûtez à chaque stand pour $30. Au menu :

  • Un macaron de la Pâtisserie
  • Une petite pâtisserie de la Pâtisserie
  • Une petite crème glacée de la Creamerie
  • Un petit Café/Thé du Café
  • Un échantillon de frites du Bar à Frites
  • Un échantillon de fromage et de viande du stand Fromagerie & Charcuterie
  • Un verre de vin au Bar à Vin

? Le jeudi : DJ set de 5pm à 9pm

? Les samedis et dimanches : Brunch au bord de l’eau, animations gratuites pour les enfants et jazz en direct

Happy Hour quotidien au Liberty Bistro et au Bar à Vin, de 16h à 18h.

Parmi les autres événements à ne pas manquer :

  • Le Brunch de la veille de Noël et les bûches de Yule
  • L’incroyable célébration du soir de Noël sur le front de mer du Liberty Bistro (détails à venir)
  • Les paniers cadeaux de Noël, parfaits pour faire plaisir à votre famille, amis, ou encore collègues !
  • Les cours de vin et de comédie Bucketlisters avec un Sommelier étoilé, début janvier.

Pour retrouver toutes les informations, rendez-vous sur le site internet du District.

Crédit photo : JOALIA GROUP

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

« Bonjour Y’all ! » : au Paris du Texas, des Tours Eiffel et un monument confédéré

Après plus de deux heures de route au départ de Dallas vers le nord, on arrive enfin à destination. Un grand parking appartenant à un centre de conférences, perdu au milieu de la campagne texane. Aux abords de cette zone de stationnement déserte se dressent deux trésors : un mémorial en hommage aux vétérans de la région, et, juste à côté, un édifice qui ne laissera pas les Français indifférents. Il s’agit d’une reproduction de la Tour Eiffel coiffée d’un chapeau de cowboy rouge. Bienvenue à Paris, Texas ! « On n’est jamais allés en France, mais on pourra dire qu’on a vu la Tour Eiffel », plaisante un Texan de Houston, après avoir pris un selfie avec son épouse devant cette réplique de vingt mètres de haut datant de 1996.

Paris, Texas, n’a pas grand chose à voir avec sa grande sœur française. Cette ville fondée au XIXème siècle ne compte que 20 000 âmes (ce qui est beaucoup pour le comté rural de Lamar, dont elle est le chef-lieu). À sa fondation en 1844, elle s’appelait Pinhook. Elle prendra officiellement le nom de « Paris » onze ans plus tard, à l’initiative de Thomas Poteet, un des employés du fondateur de la commune, le propriétaire terrien et élu local George Washington Wright.

Pourquoi la Ville Lumière ? Mystère. Une chose est sûre : le nord-est du Texas regorge de noms exotiques (Palestine, Athens, Corsicana…). « On peut venir à Paris et voyager d’un pays à l’autre en restant dans la région ! », sourit Glee Emmite, co-propriétaire d’un magasin de souvenirs local, pour le moins surprise de voir débarquer un journaliste originaire de « l’autre » Paris. Sa boutique, Bee Sweet Paris Gifts, est incontournable pour tout visiteur qui se respecte. Elle est bourrée d’articles en tout genre (carnets, tasses, aimants…) frappés de la fameuse Tour Eiffel texane. On y trouve même un t-shirt « Bonjour Y’all ! ».

Se balader dans les rues de Paris quand on est Français, c’est subir une dissonance permanente. Non, le « Paris Metro » n’est pas le métro parisien, mais le nom du gestionnaire des transports publics…

On a beau être dans le nord rural du Texas, à 8 000 km de la France, la langue de Molière est omniprésente, comme sur la porte du marchand de vin/galerie du coin, Trésors de Paris.

Ou ici, à Belle vie, le magasin de décoration d’intérieur, au rez-de-chaussée de ce bâtiment du centre-ville. On appréciera au passage cette belle pancarte avec la citation attribuée à l’actrice Audrey Hepburn, « Paris, it’s always a good idea ! ».

Certes, Paris n’est pas Paris. Ici, point de Seine ni de Notre-Dame ou de Champs-Elysées. La ville n’a pas non plus de lien avec le mythique « Paris, Texas » de Wim Wenders, tourné pour l’essentiel dans l’ouest du Lone Star State. Elle n’en reste pas moins charmante, avec son joli « Downtown » (ci-dessous) et son air suranné. Le centre-ville s’articule autour d’une place centrale bordée de petits commerces, dont un cinéma rénové datant des années 1920 et un (très) grand nombre d’antiquaires. Parmi ces derniers, Monique Cook, certainement la seule « Parisienne » de Paris. Patronne de Monique Antiques, cette globe-trotteuse octogénaire a sillonné le monde et les États-Unis avant de s’établir à Paris il y a quarante ans, quand elle a épousé un rancher. « Aujourd’hui, la Tour Eiffel est en métal, mais à sa création, elle était en bois. Il fallait la changer tous les ans car sa structure pourrissait ! », se souvient-elle.

Elle reconnaît que la ville est «morte», mais pour Monique, elle incarne aussi «la fierté et le courage texans». En effet, Paris a brûlé à plusieurs reprises dans son histoire, mais elle est toujours revenue. En 1916, presque la moitié de la commune a été ravagée par un incendie aux origines inconnues. Selon la légende, une étincelle causée par l’allumage du moteur d’un véhicule dans un entrepôt du sud de la ville, combiné à des vents forts, auraient entraîné le drame, dont la facture s’est élevée à onze millions de dollars. Rapidement, les habitants se sont mobilisés pour aider les rescapés et tout rebâtir. Paris martyrisée, mais Paris reconstruite !

Sur le plan politique, la ville est plus proche de Trump que d’Hidalgo ou Macron. Elle appartient à la circonscription du sénateur du Texas, Bryan Hughes, l’élu conservateur derrière le tournant droitier pris par l’État depuis 2020. Cet avocat évangélique est notamment le père de la loi SB 8 dite « du battement de cœur », qui a raccourci à autour de six semaines le délai légal pour un avortement au Texas, même pour les cas de viol et d’inceste. C’est la loi la plus dure en la matière dans le pays.

En outre, l’histoire de Paris est jalonnée de crimes racistes. Entre 1890 et 1920, au moins neuf hommes noirs ont été lynchés par des groupes de Blancs. Bien qu’anciennement dirigée par un maire républicain musulman (l’ex-cardiologue du président pakistanais Pervez Musharraf, qui est venu à Paris en 2006), remplacé en mai par une femme et un numéro 2 noir, la commune majoritairement blanche et chrétienne possède toujours un monument confédéré. Dressé près du centre-ville, devant un tribunal, celui-ci est dominé par la statue d’un soldat et décoré des bustes de quatre leaders sécessionnistes.

La présence de l’édifice suscite la controverse depuis longtemps, mais ce n’est pas la seul problème. Fondatrice de la Concerned Citizens for Racial Equality, une association qui prône l’égalité raciale à Paris, Brenda Cherry ne compte plus les incidents racistes contre lesquels elle a manifestés. En dix-huit années de militantisme, cette Afro-Américaine de 63 ans a aussi reçu de nombreuses menaces. Un beau jour, elle a découvert que son adresse avait été postée en ligne avec un message invitant les membres du Ku Klux Klan à s’y rendre. Lors des manifestations de Black Lives Matter de l’été dernier, qui ont gagné Paris aussi, des hommes portant leur arme à feu de manière visible se sont invités aux rassemblements pour, soi-disant, protéger les bâtiments et les commerces contre d’éventuels saccages.

En juin, quand la Tour Eiffel locale a été vandalisée par deux suspects – une homme et une femme blancs qui ont escaladé l’édifice, endommagé ses lumières et tagué les lettres BLM au sol, « les manifestants noirs ont été injustement blâmés pour cet incident », affirme Brenda Cherry. « Nous n’avons pas de problèmes de violence, mais de racisme ? Tout le temps ! Paris pourrait être un endroit agréable pour les personnes de couleur ou les individus pauvres en général. Encore faut-il vouloir regarder les problèmes en face ».

Partir à l’aventure avec Mybushotel

En 2018, Paul Aubert et Benoît Lafond ont créé la société La Brigade du Voyage, à San Diego, avant de s’installer à Las Vegas. Leur but : proposer des trips itinérants à bord d’un ancien bus scolaire entièrement aménagé avec l’aide d’Antoine Alberteau, l’un de leurs amis, ébéniste. « Au départ de San Diego, nous recevions deux à trois personnes pour des séjours de quinze jours. Pendant un an, nous avons accueilli une soixantaine de voyageurs », explique Benoît Lafond. Suite au succès de cette petite entreprise, les fondateurs ont acheté un second bus, puis ont décidé d’investir dans quatre véhicules plus petits pour proposer des autotours à une clientèle férue d’aventure.

Mais début 2020, toute l’activité de La Brigade du Voyage a été impactée par la pandémie de Covid-19. Sans se démonter, ces jeunes entrepreneurs ont alors changé leur fusil d’épaule en mettant en vente leurs bus aménagés. « Pour ce faire, nous avons monté un petit site Internet et là, nous avons reçu entre 300 et 400 demandes d’acheteurs potentiels ! », se souviennent-ils. C’est ainsi qu’a germé l’idée de transformer leur activité, en orientant celle-ci vers la vente de camions aménagés via la société Mybushotel.

Du garage à l’atelier professionnel

Rejoints par Antoine Alberteau, qui vivait alors en France, Paul Aubert et Benoît Lafond ont commencé à travailler dans leur garage, à Las Vegas. Rapidement, leur petite société a rencontré le succès, et les demandes n’ont cessé d’affluer de la part d’une clientèle américaine souhaitant s’affranchir des murs d’une maison, ou tout simplement en recherche d’une alternative au camping-car. En octobre 2020, Mybushotel s’est donc installé dans un atelier digne de ce nom pour augmenter sa capacité de production. « Nous avons terminé l’année en ayant vendu six véhicules », racontent-ils.

Mais c’est en 2021 que cette start-up a vraiment changé de dimension, car ses fondateurs ont standardisé les process de fabrication en s’appuyant sur des modèles utilitaires RAM ProMaster. « Nous avons fait le choix de véhicules uniques pour pouvoir les dupliquer plus facilement, sur la base de trois types d’aménagements personnalisables », indique Paul Aubert. Mybushotel propose ainsi la déclinaison Adventure pour partir pendant un week-end ou une semaine, la version Loft, équipée d’une douche, et enfin, le modèle Digital, pensé pour une génération qui veut travailler en bougeant et en restant connectée. Les trois entrepreneurs remarquent que la clientèle est très variée, avec de plus en plus de jeunes couples de 30-35 ans, mais surtout, très féminine. « Près de 65 % des achats sont faits par des femmes », précisent les trois associés.

Les détails qui font la différence

La plupart des clients découvrent Mybushotel sur Internet, grâce aux réseaux sociaux, et par le bouche-à-oreille. Pour répondre aux attentes de sa clientèle, Mybushotel mise sur les petits détails qui font la différence, comme un réservoir d’eau de 40 galons, des prises électriques bien placées, la climatisation si besoin, un coin couchage digne de ce nom, sans oublier une kitchenette ! Bref, tout est pensé pour le confort des nomades. Quant au prix, il faudra compter de 90 000 à 110 000 dollars pour un véhicule standard, et entre 110 000 et 130 000 dollars pour la version allongée. « Le détail du prix est simple : le RAM ProMaster coûte autour de 50 000 dollars, la customisation, 49 000 dollars. Le reste, ce sont des options définies par le client », explique Paul Aubert.

Aujourd’hui, la jeune entreprise est sollicitée de toutes parts, comme l’assurent les trois associés. « Nous recevons entre 5 et 10 demandes par jour, soit pour de l’achat direct, soit pour des informations. Nous avons déjà vendu 12 utilitaires, et nous devrions finir l’année sur une petite trentaine au total. Nous commençons d’ailleurs à être à l’étroit dans notre atelier ! », sourient-ils. Forts de leur succès, Paul Aubert, Benoît Lafond et Antoine Alberteau veulent passer à la vitesse supérieure en automatisant encore plus les process de fabrication. « Avec ces évolutions, nous devrions atteindre une production de 20 véhicules par mois. Nous pourrons accélérer la cadence dès que nous aurons changé d’atelier », concluent-ils.

Pass sanitaire pour les 5-11 ans à NYC : mode d’emploi

C’est un coup dur pour les familles françaises en vacances à New York avec des enfants. Les jeunes âgés de 5 à 11 ans doivent désormais présenter une preuve de vaccination – au moins une dose – à l’entrée des restaurants, cinémas, musées et de tout autre lieu de divertissement couvert, y compris pour participer à l’anniversaire d’un ami dans un endroit public réservé pour la party. Décision du maire Bill de Blasio dans le cadre de son programme « key pour NYC » – la vaccination contre la Covid est la « clé » d’un retour à une vie normale – pour tenter de freiner la nouvelle flambée de contamination du virus par le variant Omicron. Problème : la France commence tout juste à vacciner les enfants de cette tranche d’âge. Et encore, sous certaines conditions : seuls les 5-11 ans risquant de développer des formes graves de la Covid peuvent recevoir un injection de Pfizer-BioNTech depuis ce mercredi 15 décembre.

Pas d’alternative acceptée

La mairie de New York est inflexible : pas de preuve de vaccination signifie pas d’entrée dans les lieux publics fermés de la ville. Aucune alternative, comme un test covid négatif, n’est proposée. Voici la liste des lieux (en français) exigeant une preuve de vaccination et établie par la ville de New York. La preuve de vaccination n’est pas obligatoire pour dîner à l’extérieur sur l’une des nombreuses terrasses installées sur les trottoirs depuis la pandémie. Comme le précise la municipalité, les clients, quel que soit leur âge, « peuvent être autorisés » à entrer à l’intérieur de l’établissement pour une courte durée, « moins de 10 minutes » – le temps d’utiliser les toilettes par exemple.

Les restaurateurs et professionnels du tourisme sont en tout cas vent debout, inquiets de l’impact que la décision du maire aura sur la saison touristique de fin d’année qui commence à peine à reprendre après deux années difficiles. « C’est vraiment comme le Grinch », a déclaré Andrew Rigie, le directeur exécutif de NYC Hospitality Alliance, organisation qui défend les droits des salariés du secteur de la restauration de la ville, en référence au personnage grincheux qui vole Noël dans le livre de Dr Seuss. Une comparaison peu flatteuse qui révèle l’état d’esprit du monde de la restauration et des entreprises touristiques à New York. « Nous attendions beaucoup des fêtes de fin d’année, les gens allaient venir soutenir nos entreprises, nos salariés, et maintenant, boum, c’est une autre chose qui va nuire encore plus à ces entreprises. » 

À partir du 27 décembre, les conditions d’entrée des lieux publics couverts seront également renforcées pour les adolescents et les adultes. Toute personne âgée de 12 ans et plus devra être complètement vaccinée par l’un des vaccins reconnus par l’Organisation mondiale de la santé. C’est d’ailleurs à cette date qu’entrera en vigueur la vaccination obligatoire dans le secteur privé à New York : les salariés des 184 000 entreprises de la ville devront avoir reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid pour pouvoir travailler dans les bureaux.

L’app de la ville 

Rappelons les documents à présenter à l’entrée des lieux publics couverts de la ville de New York : une preuve de vaccination – le certificat de l’Union européenne au format papier ou numérique est un document accepté, le QR code n’étant pas suffisant – et une pièce d’identité avec une photo, tel le passeport. Il sera vérifié que le même nom de famille figure sur les deux documents. Le plus simple, pour éviter de se balader dans New York avec le passeport, est de télécharger l’application de la ville, NYC COVID SAFE, qui permet de prendre en photo sa pièce d’identité et sa carte de vaccination.

Le résultat d’un test covid peut également être intégré sur cette application, ce qui peut s’avérer utile pour voyager : un test covid négatif est désormais exigé à l’embarquement pour les Etats-Unis (test de moins d’un jour) et pour la France (test négatif de moins de 48h avant l’heure du décollage). NYC COVID SAFE permet de rassembler tous les documents en photos dans un seul lieu numérique et de rassurer les commerçants new-yorkais habitués à utiliser l’application de leur ville. 

Le port du masque est à nouveau obligatoire dans tous les lieux public fermés de l’Etat de New York, pas seulement dans la ville. Mesure également adoptée en Californie. Le point sur les mesures sanitaires dans les grandes villes américaines ici.

Avec son nouveau livre, Alain Lenôtre poursuit la saga familiale

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Pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance du pâtissier Gaston Lenôtre, sa fille et son fils ont décidé de rééditer son fameux livre culte de cuisine. Ce recueil, contenant plus de 200 recettes originales, a été complété par son fils, Alain Lenôtre, qui perdure ainsi l’héritage. La nouvelle édition 2021, en français et en anglais, a en tout deux fois plus de pages et beaucoup plus d’illustrations, ce qui fait de French Pastries and Desserts by Lenôtre un cadeau de Noël idéal à offrir.

La passion, le goût du bon

Best-seller écrit par le maître des fourneaux en collaboration avec sa fille Sylvie, il y a 45 ans, cette bible de recettes a été traduite dans six langues incluant le japonais. « Ce manuel s’adresse tout aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs, il n’a pas vieilli. C’est presque un outil parfait pour réussir toutes les fabrications de recette grâce à sa pédagogie. Mon père était un perfectionniste. Il cherchait toujours les meilleurs ingrédients possibles. Il disait qu’il faut plaire aux 5% les plus exigeants de vos clients pour être sûr de plaire à tous », explique Alain Lenôtre, lui même chef pâtissier et fondateur de l’Institut Lenôtre à Houston.

Véritable inventaire des desserts à la française, il décrit un chef au nom légendaire dont l’humilité était de penser qu’il avait toujours plus à apprendre, déguster, rechercher ou encore expérimenter. « C’était un devoir mais aussi un plaisir pour lui. L’éducation était son obsession », rajoute son fils.

La cuisine en héritage

Lui-même formé au restaurant Le Grand Véfour, trois étoiles au Michelin, Alain Lenôtre a ouvert en 1971, avec l’approbation de son père, sa toute première école privée d’art culinaire. Il suivait ainsi les traces de Gaston Lenôtre tout en marquant sa différence. Son style est fondé sur les cours académiques mais aussi beaucoup de pratique.

Implanté depuis 1988 au Texas, son établissement « Culinary Institute », prépare, pendant un à trois ans, niveau BTS, des pâtissiers, des cuisiniers, des sommeliers des managers de restaurant et d’hôtels avec des stages dans les grandes maisons du monde entier. Son école classée numéro un des collèges culinaires depuis trois ans (niche.com), attire les étudiants américains mais aussi étrangers.

« J’ai commencé avec huit élèves et ils sont aujourd’hui 350 avec une progression de 20% par an. Et je reçois cinq propositions d’embauche par étudiant. À l’avenir, peut-être d’autres écoles Lenôtre verront le jour », commente Alain Lenôtre qui espère passer le flambeau à son fils Gaston. La saga familiale continue.

5 nouveautés pour occuper vos proches pendant les fêtes à New York

Vos proches sont de passage à New York, pour la première fois en deux ans ? Voici quelques idées de nouveautés pour les divertir.

Contempler la ville depuis Summit 

Pour en mettre plein la vue aux beaux-parents, il n’y a pas dix mille endroits où aller. Summit, perché au sommet de la tour One Vanderbilt, près de Grand Central, est le dernier observatoire en date à ouvrir ses portes à New York. Situé à 368 mètres de hauteur, le point de vue le plus élevé de Midtown Manhattan, il offre différents espaces et expériences pour apprécier la vue comme jamais. Au menu : ascenseurs aux parois transparentes, installations immersives qui utilisent miroirs et animations diverses pour créer une expérience unique, des caissons suspendus au-dessus du vide. Il est conseillé de venir avec des lunettes de soleil pour se protéger des reflets. Chaque expérience se réserve séparément, mais un package est offert pour 73$ (adultes), 68$ si vous résidez à New York. Infos

Grimper sur le toit d’un gratte-ciel

Face à cette concurrence, il fallait bien qu’Edge NYC, l’observatoire de Hudson Yards, fasse monter les enchères. Sa réponse : City Climb, une expérience dans laquelle un petit groupe de courageux grimpent sur le toit du gratte-ciel où se trouve Edge, 30 Hudson Yards. En guise de récompense pour avoir dompté l’escalier extérieur incliné à 45 degrés, vous pourrez vous pencher au-dessus du vide ! Un ticket pour les spectateurs est aussi disponible. Infos 

Village d’hiver sur Governors Island

Hallelujah ! Petite île au sud de Manhattan, Governors Island est désormais ouverte toute l’année. Ce qui veut dire qu’on peut y fêter Noël ! À partir du 17 décembre, les curieux pourront y découvrir un « village d’hiver » le long de Colonel’s Row. Une patinoire vous y attend (les vendredis et week-ends), de même que des jeux et des activités diverses. Des food trucks seront aussi sur place pour servir chocolats chauds et autres délices qui sentent bon la fin d’année. Accessible en ferry depuis Manhattan et Brooklyn. Infos

Se reposer au fil de l’eau

Dressé sur 132 colonnes de béton au dessus de l’Hudson, entre West 12th Street et 14th Street, Little Island est un parc vallonné sur l’eau, doté d’un amphithéâtre en plein air de 700 places. Cet espace vert étonnant a ouvert ses portes cette année pour le plus grand plaisir des New-Yorkais et des visiteurs. Si vous n’avez pas pu y aller jusqu’à présent à cause du manque de créneaux de réservation disponibles, c’est le moment où jamais. Jusqu’à la mi-mars, l’entrée est parfaitement libre. Aucun événement n’est programmé pendant les Fêtes. Infos

Balade chez les marionnettes

Si vous lisez French Morning, vous savez que le Museum of the City of New York est l’un de nos musées favoris. Consacrée à l’histoire de la Grosse Pomme, l’institution de l’Upper East Side propose jusqu’en avril 2022 une exposition étonnante sur les marionnettes qui ont forgé l’identité new-yorkaise. Petits et grands enfants partiront ainsi à la découverte des marionnettistes et de leurs bébés connus et moins connus, souvent importés par les immigrés venus aux États-Unis en quête d’une nouvelle vie. Certains des personnages que vous verrez sont passés à la télévision, d’autres sont utilisés dans les défilés du Nouvel An chinois ou sur Broadway. Une exposition pour toute la famille ! Infos

A Boca Raton, Côté France fait le bonheur des gourmets

(Article partenaire) S’il y a une période où les bons plats français vous manquent, c’est bien celle des fêtes de fin d’année. Yves et Marie-Josée Magnac le savent mieux que quiconque. Installés à Boca Raton sous l’enseigne Côté France, l’artisan traiteur-pâtissier et son épouse savent exactement ce qu’il vous faut pour des repas de fêtes réussis.

Côté traiteur

Choisissez pour vos “savory treats” dans un large éventail:

  • Mini quiche Lorraine
  • Mini quiche Goat Cheese Spinach
  • Mini quiche Florentine
  • Mini quiche veggie
  • Mini quiche salmon spinach
  • Mini quiche Broccoli Bacon
  • Canapés divers et variés

Les tarifs des produits traiteurs oscillent entre $2,40 et $2.90 pièce (réductions accordées selon volumes).

Côté buches

Pour réussir votre fin de repas, rien ne remplace les desserts tels que la traditionnelle bûche :

  • Bûche Hazelnut butter cream
  • Bûche Opéra butter cream
  • Bûche Grand Marnier mousse (Inside) & butter cream (Outside)
  • Bûche Chocolat mousse
  • Bûche Raspberry mousse

Les tarifs sont de $34 pour une Bûche de 7/8 personnes, $40 pour une Bûche de 10/11 personnes et $45 pour une bûche de 13/14 personnes.

Si les bûches ne font pas partie de vos desserts préférés, vous pouvez aussi commander des gâteaux plus classiques: mousse au chocolat, bavarois Passion fruits rouges, millefeuille, paris-brest, St-Honoré, fraisier, framboisier, etc… Les tarifs de ces gâteaux sont de $42 pour 8 personnes, $53 pour 10 personnes, $63 pour 12 personnes, $74 pour 14 personnes et $85 pour 16 personnes.

Si vous préférez des desserts plus rafraichissants, vous choisirez parmi de nombreuses tartes aux fruits frais : tarte fine pommes cannelle, tarte aux fraises, tarte aux framboises, tarte aux peach, tarte aux abricots, tarte aux poires, tarte multi fruits. Ces tartes vous sont proposées aux tarifs de $31 pour 6 personnes, $38 pour 8 personnes, $46 pour 10 personnes, $53 pour 12 personnes et $63.50 pour 14 personnes. Pour la tarte multi fruits, comptez $42 pour 6 personnes, $49.50 pour 8 personnes, $59 pour 10 personnes, $67 pour 12 personnes et $73 pour 14 personnes.

Pour agrémenter votre soirée d’après repas, de nombreuses gourmandises vous sont proposées parmi un choix de nombreuses créations originales. Notamment, une jolie pyramide de macarons sera du meilleur effet, tant pour embellir votre table que pour flatter les papilles de vos invités avec 12 parfums inédits. Le tarif de cette pyramide dépend du nombre de Macarons désirés. Le macaron à l’unité est à $2.40 mais des réductions seront appliquées selon le nombre commandé.

Pour amuser les enfants comme les plus grands, vous n’oublierez pas de commander des “cookies décor” qui sont toujours appréciés par tous, tant pour leurs décors que pour leur saveur fondante exquise : cookie Reindeer, cookie snow man, cookie christmas tree, cookie christmas socks, cookie ginger man. Chaque cookie vous est proposé au tarif de $5.40 l’unité.

N’hésitez pas à vous rendre chez Côté France pour passer vos commandes et choisir vos gourmandises parmi un large choix de créations.

[Vidéo] Investissez aux États-Unis dans l’achat-revente de terrains en Joint Venture et Portfolio diversifié

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Lors d’un webinaire dédié aux investisseurs francophones intéressés par les États-Unis, Pierre Rizk vous a présenté LandQuire, une société qui propose d’investir dans l’achat-revente de terrains aux États-Unis, avec des perspectives de rendement élevé (ROI estimé à 20 %).

Pierre vous a notamment parlé des nouvelles opportunités en Joint Venture et du Portfolio III.

L’investissement en Joint Venture permet à un investisseur unique de rentrer en partenariat avec LandQuire et de saisir une opportunité comprenant 1 à 6 parcelles pour un montant de levée de fonds compris entre $60 et 120K en moyenne par projet. Le partage des profits est divisé en 50/50 avec LandQuire.

Visionnez le replay sur notre page YouTube

Pour aller plus loin
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? +19543105474
Ou prenez un rendez-vous gratuitement ici : https://calendly.com/prizklq 

Ficelle, la nouvelle boulangerie-pâtisserie de Miami

Olivier Rizk a du bon pain à revendre. À tout juste 29 ans, ce boulanger haïtiano-américain va ouvrir sa première enseigne baptisée Ficelle à Miami, sa ville natale. À partir de ce vendredi 17 décembre, les gourmands pourront venir se délecter de toute une gamme de pâtisseries françaises et repartir avec leur baguette sous le bras.

Une enfance dans l’univers du pain

« Il n’y a rien de meilleur qu’une bonne baguette réalisée dans la plus pure tradition française, bien dorée et bien croustillante », affirme avec fierté Olivier Rizk qui, aussi loin qu’il s’en souvienne, a été bercé dès son plus jeune âge dans l’univers du pain. « J’ai passé la plupart de mon enfance dans la boulangerie de mon oncle (Patrick Baboun qui est à la tête de Delices de France, un établissement ouvert depuis près de trois décennies dans le sud de Miami). J’étais alléché par l’odeur des croissants fraîchement cuits et je goûtais parfois les éclairs au chocolat qui se trouvaient dans les vitrines », se rappelle-t-il avec émotion.

Tout naturellement, Olivier Rizk a étudié à l’école d’arts culinaires Le Cordon Bleu de Miami, tout en prenant des cours particuliers auprès de son oncle. « Je me rendais à sa boulangerie après l’école environ cinq fois par semaine, souligne-t-il. À l’époque, j’apprenais notamment à mettre du beurre dans la pâte à croissant. Mon oncle m’a véritablement mis le pied à l’étrier ».

Après avoir obtenu son diplôme, Olivier Rizk est allé parfaire son parcours à New York, en faisant ses premières armes aux côtés de Yann Ledoux, l’ancien chef boulanger de Maison Kayser. Extrêmement motivé, le jeune apprenti a gravi les échelons un à un avant de devenir sous-chef en seulement deux ans. « J’ai eu l’occasion de faire du pain pour les plus grands restaurants étoilés au Michelin de la ville et surtout j’ai eu la chance d’accompagner l’ouverture de deux établissement de la marque en l’espace d’un mois, ce qui est très formateur », raconte-t-il.

Une entreprise familiale

Avec son mentor, comme il le considère, Olivier Rizk a par ailleurs remporté le prix de la meilleure baguette en 2019. « Je ne peux pas décrire le sentiment de gagner ma première compétition, surtout à New York qui accueille certains des meilleurs boulangers du monde ».

Aujourd’hui, riche d’une expérience d’une dizaine d’années et désireux de voler de ses propres ailes, Olivier Rizk va ouvrir son propre établissement à Miami, sa ville de cœur. « Il m’a fallu un an pour tout planifier et trouver l’endroit idéal, explique-t-il. C’est aussi un projet familial, puisque je travaille avec mes deux frères ».

Au quotidien, l’entrepreneur reproduit les gestes ancestraux de la tradition française, tout en y apportant une touche moderne. « L’amour et la passion sont par ailleurs la clé d’une bonne baguette, insite-t-il. Il faut adorer le pain pour pouvoir en faire car il ne s’agit pas simplement d’assembler tous les ingrédients, il faut aussi savoir bichonner la pâte », ajoute Olivier Rizk qui espère prochainement développer son enseigne dans d’autres grandes villes américaines.

French Expat : Pourquoi les expatriés ont-ils mauvaise réputation ?

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Un nom ? Une dénomination ? Un mode de vie ? Anne-Fleur se souvient, lors du lancement du podcast il y a plus de deux ans, avoir voulu inviter quelques personnes à raconter leur histoire et qu’elles lui ont répondu : « Ben non, je ne suis pas “expat” en fait ». Pour Anne-Fleur, « expatrié » veut simplement dire « hors de sa patrie », peu importe le motif et l’objectif. Elle a ainsi réalisé que le mot « expat » avait particulièrement mauvaise presse et en est venue à la question centrale de cet épisode : pourquoi est-ce que personne ne peut voir les expats ? Ou en tout cas, la vision que l’on en a.

C’est parti donc pour un épisode hors série un peu différent. Avec les interventions de Marjory Murphy (Double Monde, Ex Expat), Lou, Leila Lamnaouer, Milka Pantelic, Nicolas Parodi et François Gemmene.

Production :

Voyager avec du cannabis, quels sont les risques ?

Premier État à légaliser l’usage thérapeutique du cannabis en 1996, la Californie répliquait 20 ans plus tard en légalisant, cette-fois, son usage récréatif. Un marché lucratif, estimé à environ 7 milliards de dollars (pour le seul État de Californie), qui permet aujourd’hui aux habitants comme aux touristes d’acheter librement leur weed (sur présentation d’une pièce d’identité), et même de se faire livrer à domicile.

Devant l’engouement suscité par la libéralisation du marché, Sophie Cilpa, avocate internationale, spécialiste des questions juridiques franco-américaines, et Pierre Hourcade, avocat aux barreaux de Paris, New-York et Californie, tous deux associés au sein du cabinet Action Avocat, font le point sur les risques encourus par les Français qui souhaiteraient faire voyager joints, graines ou bonbons infusés au cannabis.

Ramener du cannabis en France

Le message est clair. « Voyager des États-Unis, et notamment de la Californie, vers la France avec du cannabis, quelle que soit sa forme – joint, bonbon, huile – signifie, plus ou moins, exporter des produits stupéfiants, expliquent les avocats, dans la mesure où le produit transporté est constitué effectivement en une forme ou une composition interdite par la législation en vigueur en France. Dans cette hypothèse, la personne détentrice desdits produits tomberait sous le coup des dispositions des articles 222-34 et suivants du code pénal. »

Une interdiction qu’il faut néanmoins nuancer, au regard de la composition du produit transporté. En effet, le cannabis contient plusieurs substances chimiques, les cannabinoïdes, dont le THC (tétrahydrocannabinol), une molécule réputée pour ses effets psychotropes considérée aujourd’hui comme une drogue interdite à la vente, et le CBD (cannabidiol) qui ne possède aucun effet négatif sur la santé, et donc autorisé à la consommation et au transport dès lors qu’il ne dépasse pas une certaine concentration en THC.

« Contrairement à une idée répandue », ajoutent les avocats, les autorités publiques en France et en Europe n’ont pas fixé le pourcentage de CBD autorisé dans les fleurs, huiles, liquides et autres produits conçus à partir de plants de cannabis, ce qui rend sa consommation et son transport légal. Seul le taux de THC fait l’objet d’une règlementation très stricte, et seules les variétés de chanvre industriel qui doivent avoir une teneur en THC inférieure à 0,2% peuvent être autorisées. »

Les exceptions

Le 25 octobre 2019, l’Assemblée nationale a donné son feu vert à une expérimentation de l’usage du cannabis médical dans le cadre de l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2020. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, promulguée le 24 décembre 2019, prévoyait ainsi une expérimentation de l’utilisation du cannabis thérapeutique pendant une durée de deux ans, laquelle est mise en œuvre par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé).

« De ce qui précède, on doit comprendre que seuls les voyageurs munis d’une prescription médicale seront autorisés à transporter des produits contenant du cannabis, délivrés en pharmacie, dans une forme et une quantité conformes à leur prescription », poursuivent les avocats.

Les risques

Si les sanctions peuvent varier en fonction des cas, la législation française précise que le simple consommateur peut être assimilé à un trafiquant, et donc se retrouver passible d’une peine allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende. En effet, précisent les avocats, « consommer du cannabis impliquerait d’en détenir, et donc d’en acheter ou bien d’en produire, ce qui laisse toute liberté au juge d’incriminer le disant usager sur le fondement du Code de la santé publique (usage) ou du Code pénal (détention, trafic, production) ». Dans la pratique, la décision du juge dépend des quantités saisies, des antécédents de l’accusé et des a priori du juge. Ainsi, les simples consommateurs sont très rarement sanctionnés par de lourdes peines, sauf s’ils sont trouvés en possession d’une quantité de cannabis dépassant de loin une consommation quotidienne « moyenne ».

Voyager de LA à SF avec du cannabis, est-ce légal ?

Le 8 novembre 2016, l’État de Californie, par référendum accepté à 56%, approuvait la légalisation du cannabis à usage récréatif (le cannabis médicinal y étant légalisé depuis 1996). À la suite de ce référendum, une loi a autorisé en 2018, la production, la consommation et la commercialisation du cannabis. « Des actes qui permettent donc aujourd’hui de voyager avec du cannabis, CBD ou THC, tout à fait légalement en Californie, les quantités étant limitée à 28,5 grammes par personne en cas de transport de fleurs. »

Et dans les autres Etats ?

« Si la culture, l’utilisation et la commercialisation du cannabis sont interdites par la loi fédérale américaine (ndlr, les sanctions pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 240.000 euros d’amende ), 31 États sur 50 ont légalisé au moins une forme de cannabis (médicinal ou récréatif) et 19 Etats autorisent aujourd’hui l’usage récréatif, et donc la consommation de cannabis, sous toutes ses formes. » Parmi eux, les États d’Alaska, Arizona, la Californie, le Colorado, le Connecticut, le District of Columbia, l’Illinois, le Maine, le Massachusetts, le Michigan, le Montana, le New Jersey, le Nouveau-Mexique, l’Etat de New-York, le Nevada, l’Oregon, le Vermont, la Virginie et l’État de Washington. La législation sur le cannabis pouvant varier d’un État à l’autre, les voyageurs seront donc avisés à bien vérifier la réglementation en la matière dans l’État d’accueil, avant le transport de toute substance contenant du cannabis. Il est ainsi possible de voyager avec une quantité limitée à 28,5 grammes par personne dans l’État de Californie, contre 56,6 grammes dans l’État du Nouveau-Mexique.

Jules Tavernier au de Young : à la rencontre des Amérindiens

L’exposition « Jules Tavernier et les Elem Pomo » s’invite du samedi 18 décembre 2021 au samedi 17 avril 2022 au musée de Young. Elle explore une série de rencontres entre le peintre-illustrateur français et des populations autochtones présentes aux États-Unis depuis des milliers d’années. Elle s’intéresse en particulier aux Elem Pomo, communauté installée à une centaine de kilomètres de San Francisco.

Jules Tavernier a parcouru les États-Unis à partir de 1871. Son objectif ? Raconter ses découvertes en images. Il passe ainsi deux ans à San Francisco où il réalise l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre : Dance in a Subterranean Roundhouse at Clear Lake, California. Pièce maîtresse de l’exposition, cette toile se trouve en Californie pour la première fois depuis plus de 140 ans. Achevée en 1878, elle a d’abord voyagé en Europe. Puis, en 2016, elle a rejoint la collection du Metropolitan Museum of Art de New York. Ce tableau capture un rare moment : colons et Elem Pomo participent ensemble à une cérémonie tribale dansée. Un témoignage précieux dans un contexte d’exploitation des terres par les colons blancs.

Trésors historiques

Quelque soixante-dix œuvres de Jules Tavernier – toiles, gravures, aquarelles, photographies – sont exposées. Et d’autres contributions les complètent. Par exemple, des représentations des peuples Pomo par ses contemporains, un film documentaire et une quarantaine de pièces de vanneries et d’art Pomo. Une mise en lumière qui couvre les années 1870-1880 à nos jours, et qui célèbre le patrimoine culturel de cette communauté.

Le chef culturel Pomo, Robert Geary (chef de cérémonie, fabricant d’insignes, professeur de langue et agent de la préservation historique tribale…) co-présente l’exposition. D’autres artistes et historiens offrent aussi un regard inédit sur cette population native. De quoi interroger l’histoire et le rôle de la colonisation sur la survie de ces communautés autochtones aux États-Unis.