Ce webinaire vise à expliquer la complexité du système de santé aux États-Unis et les solutions d’assurance disponibles pour les Français qui sont installés ou souhaitent s’installer outre-Atlantique.
Nous vous avons expliqué le fonctionnement du système de santé américain, ses particularités, les coûts à anticiper, ainsi que les meilleures solutions pour bien vous couvrir.
« Je préfère de beaucoup la notion d’origines à la notion de racines, parce que les racines, c’est pour les végétaux. » a dit l'écrivain franco-libanais, Amin Maalouf. Ce qu’il reste quand on s’arrache à un sol familier, ce n’est pas seulement un pays ou une langue. Ce sont des regards, des silences, les appels du dimanche et les bras qui ne s’ouvrent plus.
Dans cet épisode du podcast French Expat, Sandrine Marteau, installée en Caroline du Nord depuis quatre ans, revient sur ce que l’expatriation lui a coûté. Elle parle d’exil, au sens intime du terme. De cette distance qui n’est pas tant géographique qu’affective. Car si elle a embarqué sa famille vers une nouvelle vie, elle a laissé en France un père… et une porte close.
Avec une sincérité bouleversante, elle raconte les débuts, les doutes, les larmes et cette fracture qu’elle ne parvient pas à panser : l’interruption brutale du lien avec son père le jour où elle lui a annoncé leur départ. Un « ça sera sans moi » jeté au téléphone, suivi de quatre ans de silence.
Entre maternité, loyauté filiale, renoncements et résilience, Sandrine interroge sans le dire ce que c’est que « réussir » une expatriation. Et ce qu’on laisse derrière...
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l'expatriation. Deux fois par mois, Vie d'Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l'épanouissement personnel.
Cette semaine, découvrons l’histoire de Fabrice qui attendait beaucoup de la visite de son frère.
« Je n’avais pas vu mon frangin depuis quatre ans. Il n’est pas fan de l’avion ni des États-Unis. Alors, Miami… J’avais essayé de le faire venir plusieurs fois. Mais ça n’avait jamais marché jusqu’à Pâques dernier. « Pourquoi tu ne viendrais pas pour Easter ? Il ne fait pas encore trop chaud. » Ma belle-sœur m’a bien aidé. « Allez, Seb ! Profites-en ! Je m’occupe de tout. Tu peux partir tranquille. » Et il est venu.
Je l’ai accueilli à l’aéroport avec une petite pancarte. Un truc rigolo sur lequel j’avais écrit son prénom, et en capital « VIP ARRIVAL ». Ça l’a fait sourire. On est montés dans ma « Mustang décapotable ». Il a répété plusieurs fois « MUSTANG DÉCAPOTABLE ». C’est très commun ici, je lui ai dit. On a roulé les cheveux dans le vent, enfin surtout lui, c’est une sorte de vieux rocker, mais on n’a pas pu dépasser les 45 miles à l’...
Avec les beaux jours, les tenues portées par les Américaines dans les rues des grandes villes pourraient surprendre votre ami venu vous rendre visite. Il ou elle notera le stupéfiant pouvoir moulant du Lycra, l’étonnante propension des New-Yorkaises à porter des tenues de sport et l’abandon, pour certaines d’entre-elles, du soutien-gorge.
Ce que votre ami ne sait certainement pas, c’est qu’il est tout à fait possible pour une femme de marcher dans les rues de New York torse nu. C’est légal. En tout cas dans l’État de New York. Merci aux sept femmes qui, en 1986, ont fait appel après leur condamnation pour exhibitionnisme, parce qu’elles avaient retiré leur top dans un parc de Rochester (NY). Elles ont bien fait : quelques années plus tard, en 1992, la Cour de New York leur a donné raison : la loi violait la clause d’égalité (equal protection), puisqu’elle traitait différemment hommes et femmes. Résultat : l’interdiction de « montrer la poitrine » pour les femmes a été annulée, dans l’État. Mais pas ailleurs, notamment online et en particulier sur les réseaux sociaux qui, à l’époque, se résumaient à Facebook et Instagram.
Free The Nipple
Et pourquoi les femmes ne pourraient-e...
Une finale dans des conditions difficiles - de la pluie et des bourrasques de vent - face à la mythique skyline de New York, et au final une troisième place bien méritée pour l'équipe de France au terme de la compétition Mubadala Sail Grand Prix, la Formule 1 des Mers qui s'est tenue samedi et dimanche dernier (7 et 8 juin) sur l'Hudson River. Les Français y ont cru, ils avaient fini premiers du classement général au terme des six courses du week-end mais finissent derrière l'Espagne et la Nouvelle-Zélande à l'issue de la grande finale à trois.
Kevin Peponnet, régleur d'aile de l'équipe de France. @Ricardo Pinto for SailGP
Un état d'esprit optimiste et conquérant
Pourtant Quentin Delepierre, pilote de l'équipe de France, se montre optimiste. « Aujourd'hui, c’était vraiment chaud. C’est une des premières fois où je me suis demandé s’il fallait que j’envoie mon équipe là-dedans car le vent était très élevé avec très peu de marge avec les grands foils mais surtout les bouées étaient très très proches de la côte, estime le skipper. On a fait un super Grand Prix, malheureusement sur le départ de la finale je n’ai pas été assez précis. Mais je suis confiant pour la tournée européenne, on...
[Article Partenaire] S’expatrier ou s’implanter aux États-Unis, que ce soit à titre personnel ou professionnel, représente une opportunité majeure, mais aussi un défi fiscal de taille.
La fiscalité américaine diffère sensiblement de la fiscalité française, tant dans ses mécanismes que dans sa logique. Pour les Français devenant résidents fiscaux américains, il est crucial d’anticiper les obligations, d’éviter les pièges liés à la double imposition, et surtout, de mettre en œuvre une stratégie d’optimisation fiscale dès le début de leur projet.
ORCOM, cabinet d’expertise comptable international, accompagne depuis plus de 20 ans les entreprises et les particuliers français dans leur implantation et leur développement aux US. Forts de sa présence sur le territoire américain et d’une expertise croisée en fiscalité française et américaine, le cabinet aide ses clients à naviguer en toute sécurité dans un environnement fiscal complexe et en constante évolution.
Comprendre la fiscalité des résidents fiscaux américains
Aux États-Unis, le principe de la taxation mondiale prévaut : toute personne considérée comme résident fiscal est imposée sur l’ensemble de ses revenus, quelle que soit leur origine géographique. Cette règle s’applique aux citoyens américains, aux détenteurs d’une carte verte, mais aussi à tout étranger ayant séjourné plus de 183 jours sur le territoire américain au cours d’une année fiscale.
Cela signifie qu’un Français devenu résident fiscal américain devra déclarer, et potentiellement imposer, ses revenus de source française : salaires, revenus fonciers, dividendes, plus-values, pensions… Ce système peut générer des cas de double imposition si l’on n’y prête pas attention.
Heureusement, la convention fiscale franco-américaine de 1994 permet de limiter les effets de cette double imposition, notamment grâce à des crédits d’impôt ou à des mécanismes d’exemption. Mais ces dispositions sont techniques, parfois mal comprises, et surtout, elles nécessitent une bonne coordination entre les déclarations fiscales françaises et américaines.
C’est précisément là le cabinet ORCOM intervient : son rôle est de traduire cette complexité en solutions concrètes et personnalisées pour chacun de ses clients.
Identifier les leviers d’optimisation fiscale
L’optimisation fiscale ne se résume pas à réduire son impôt. Elle consiste à structurer intelligemment ses revenus, son patrimoine et ses activités pour sécuriser sa situation et tirer parti des avantages des deux systèmes fiscaux.
Voici quelques axes stratégiques d’optimisation que le cabinet ORCOM déploie fréquemment :
1. Choix du statut fiscal et anticipation de la résidence
Avant même de devenir résident fiscal américain, il est essentiel de s’interroger sur le moment de bascule et les conséquences fiscales. Un changement de résidence peut entraîner la requalification de certains revenus ou générer des obligations déclaratives imprévues. Une bonne anticipation permet d’optimiser le timing fiscal et de limiter l’impact de cette transition.
2. Structuration des revenus et des placements
Le traitement fiscal de certains revenus (dividendes, intérêts, plus-values) varie fortement entre la France et les États-Unis. Il peut donc être judicieux de réorganiser son portefeuille avant l’expatriation : répartition entre capitalisation et distribution, placement dans des produits fiscalement neutres, choix de la détention directe ou via société… Chaque cas est unique et nécessite une analyse personnalisée.
3. Choix de la structure juridique pour les entrepreneurs
Créer une activité aux États-Unis implique de choisir entre plusieurs formes juridiques : LLC, C-Corp, S-Corp, etc. Chacune a des impacts fiscaux très différents. Le bon choix dépend de votre secteur d’activité, de vos objectifs (retraite, transmission, revente), de votre résidence fiscale et de la façon dont vous souhaitez vous rémunérer.
Une mauvaise structuration peut conduire à une double imposition, voire à une taxation d’éléments qui n’auraient pas dû l’être. Les équipes ORCOM vous accompagnent dans la définition de la structure optimale.
4. Déclarations obligatoires : FBAR, FATCA, etc.
La fiscalité américaine impose une transparence totale sur les actifs financiers détenus à l’étranger. Tout résident fiscal doit déclarer ses comptes bancaires hors USA dépassant certains seuils via les formulaires FBAR (FinCEN 114) et FATCA (formulaire 8938). Le non-respect de ces obligations peut entraîner des pénalités très lourdes, indépendamment de l’impôt dû.
ORCOM intègre systématiquement ces obligations dans son accompagnement afin d’éviter toute exposition aux sanctions.
5. Optimisation successorale et patrimoniale
La fiscalité successorale est également un point sensible. Les États-Unis appliquent des droits de succession qui peuvent s’avérer élevés, surtout pour les non-citoyens. Une anticipation patrimoniale permet de transmettre dans les meilleures conditions, en combinant les règles des deux pays.
Une approche personnalisée, une présence locale
La clé d’une expatriation ou d’une implantation réussie repose sur un accompagnement intégré. ORCOM ne fait pas que remplir des déclarations : le cabinet conseille, structure, anticipe, et surtout, adapte ses recommandations à chaque situation personnelle ou entrepreneuriale.
Les équipes sont implantées aux États-Unis et travaillent en lien permanent avec les experts en France qui parlent les deux langues, fiscales et culturelles, et comprennent les enjeux spécifiques aux Français aux USA.
La fiscalité, un pilier stratégique à ne pas négliger
S’installer aux États-Unis ouvre de nombreuses perspectives, mais nécessite une maîtrise rigoureuse des obligations fiscales et déclaratives. Trop souvent, les expatriés découvrent trop tard les conséquences de certaines décisions prises sans accompagnement adapté.
ORCOM fait de la fiscalité un outil de sécurité, d’optimisation et de réussite. Que vous soyez salarié, entrepreneur, investisseur ou retraité, les experts construisent avec vous une stratégie fiscale sur mesure, en toute conformité, et orientée vers la performance.
Trump en 2025 : quel impact pour les Français résidant aux États-Unis ?
Les nouvelles mesures fiscales portées par l’administration Trump en 2025 auront des conséquences directes pour de nombreux Français vivant et travaillant aux US. En particulier, l’éventuelle suppression du plafond de déduction des taxes locales (SALT cap), très attendue dans des États comme la Californie ou New York, représenterait un allégement fiscal notable pour les expatriés français installés dans ces régions.
De même, la déduction envisagée sur les heures supplémentaires pourrait bénéficier à certains profils de cadres ou salariés du secteur hospitalier, hôtelier ou logistique. En revanche, l’expansion de mesures favorisant l’épargne dans des comptes fiscalement privilégiés (comme les Universal Savings Accounts) pourrait compliquer la donne pour les expatriés, car ces produits ne sont pas toujours reconnus fiscalement en France et peuvent générer une double imposition en l’absence de coordination.
Par ailleurs, l’approche résolument pro-entreprise de Trump, via le maintien d’un faible taux d’impôt sur les sociétés et la possible extension de la territorialité fiscale, pourrait renforcer l’attractivité pour les entrepreneurs français, à condition de bien structurer leur société. ORCOM analyse ces réformes au prisme de la convention fiscale franco-américaine et propose des stratégies spécifiques pour aligner les obligations fiscales dans les deux pays tout en optimisant la situation globale de nos clients.
Vous êtes résident français aux USA ou vous préparez votre expatriation ? Contactez ORCOM dès aujourd’hui pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure.
—
Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
À New York, ne faites plus votre shopping sur la 5th avenue, trop fréquentée et trop touristique, mais à Williamsburg, beaucoup plus tendance ! Ce quartier de Brooklyn, qui fait face à Manhattan de l’autre côté de l’East River, a vu arriver ces dernières années de nombreuses enseignes de luxe, notamment françaises (Chanel Beauty, Le Labo, Diptyque...). La dernière en date, Hermès, va définitivement s’y installer, après avoir testé les lieux à travers une boutique éphémère. Sa première boutique dans le borough.
Ce nouveau magasin de la marque française, en cours de finalisation, prend place dans un immeuble de briques rouges d’environ 800m2 de surface situé au croisement de la 6th rue et de Berry Street. Les façades ont été complètement transformées par le cabinet d’architectes Building Studio Architects, créant de grandes ouvertures verticales et habillant la devanture de fausses lucarnes, comme pour rappeler l’esthétique de la marque. Autrefois immeuble de briques plutôt discret, le bâtiment attire désormais immanquablement le regard des passants.
Autour de Bedford Avenue, Williamsburg s’est une nouvelle fois transformé, ces dernières années, sous l’effet de l’arrivée de marques i...
La vie de Daphne Reckert et Ian Figueira a changé lorsque ce couple californien a hérité… d’un château en France. Un cadeau empoisonné puisque tout ou presque était à refaire dans cet édifice vieux de 500 ans. La chaîne de télé américaine HGTV, spécialisée dans les télé-réalités liées à l’immobilier et aux rénovations, en a tiré une série documentaire, diffusée depuis fin avril et jusqu’à fin juin.
Cette série réunit tous les ingrédients qui font le succès d’une production américaine : héros ordinaires, défis immenses, mais aussi, en toile de fond, une France sublimée. Que nous dit cette émission du regard que portent les Américains sur notre patrimoine ?
L’intrigue est simple : Daphne Reckert et Ian Figueira, un couple californien, héritent du château familial de Lésigny, en Île-de-France. Une propriété fréquentée jadis par Louis XIII pour sa lune de miel, et aujourd’hui envahie par les ronces, les fuites d’eau et les pigeons. « Ian et moi nous sommes rencontrés au lycée, on s’est mariés quelques années plus tard, et on s’apprêtait à mener une petit vie normale, avec une minuscule maison en Californie et éventuellement commencer...
Depuis 1998, tous les Français âgés de 16 à 25 ans sont exhortés, à l’issue de leur recensement, de participer à la Journée défense et citoyenneté (JDC), qui les informe sur leurs droits et leurs devoirs de citoyens ainsi que sur les métiers de la Défense.
Les participants reçoivent ensuite une attestation ou un certificat qui leur sera demandé pour passer des concours de l’État. Mais qu’en est-il des Français établis à l’étranger ? Pendant plusieurs années avant la pandémie de Covid-19, certains ont eu la possibilité d’effectuer leur JDC dans des postes diplomatiques, tandis que d’autres en ont été exemptés.
Or, l’option en présentiel a désormais été écartée pour des raisons budgétaires et logistiques, comme l'explique Patricia Connell, conseillère à l'Assemblée des Français de l’étranger, représentant l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord. « À un moment où on est tous en train de réduire les coûts, les consulats doivent aussi donner de leur temps et c’est un grand sujet d’avoir deux ou trois personnes, voire plus, encadrer ces journées, même si elles sont faites avec des volontaires, a-t-elle souligné. Aujourd’hui, on sait très bien que la majorité des Françai...
La ville de Boston se donne les moyens de rayonner au travers de sa première Public Art Triennal qui se tient jusqu’au vendredi 31 octobre prochain. Espaces en plein air, universités, institutions publiques, vingt-et-un sites, répartis dans de nombreux quartiers de Boston, accueillent sculptures, installations et performances commandés, pour l’occasion, à des artistes locaux et internationaux.
Boston veut briller mais aussi réunir et susciter le dialogue. Les artistes sollicités ont interagi avec les communautés, les experts, les artisans et les visiteurs locaux pour répondre au thème de « The Exchange » (« l'échange ») choisi par les deux curateurs de l’événement, le Bostonien Pedro Alonzo, spécialiste des projets innovants dans le tissus urbain, et Tess Lukey, membre de la tribu des Wampanoag de la ville Aquinnah, artiste céramiste et influente curatrice au Trustees of Reservations, dont l’objectif est la conservation des sites naturels historiques du Massachusetts.
Les œuvres seront accessibles à tous, gratuitement, permettant, comme le souhaite la maire de Boston, Michelle Wu, de « favoriser l'accès de chaque quartier à un art public créatif, dynamique et inspirant. » Bien que...